01016 Wellness Report Q1-09 F:01016 Wellness Report

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01016 Wellness Report Q1-09 F:01016 Wellness Report
BULLETIN
TRIMESTRIEL
PREMIER TRIMESTRE DE 2009
VOLUME 16
•
NUMÉRO 1
Mieux- être
Poissons et fruits de mer
Étant donné l’abondance des lacs, des rivières et autres cours d’eau ainsi que l’étendue du
littoral au Canada, il n’est guère surprenant de voir les étals de nos supermarchés regorger
de poissons et de fruits de mer offerts à un coût abordable. Or, de nombreuses personnes
négligent d’inclure ces produits dans leur menu hebdomadaire.
Le Guide alimentaire canadien
recommande de consommer chaque
semaine au moins deux portions de
75 grammes de poissons ou de fruits de
mer (le terme fruits de mer englobe les
crustacés et les mollusques). Malgré
l’abondance de renseignements parfois
contradictoires entourant les bienfaits du
poisson pour la santé et les risques d’en
consommer régulièrement, Santé Canada
ainsi que des spécialistes de partout dans
le monde estiment que cet aliment est une
composante importante d’une saine
alimentation. De plus, la consommation
de poissons et de fruits de mer vendus
sur le marché canadien, pêchés ici ou à
l’étranger, ne présente aucun danger
pour la santé.
Les bienfaits pour
la santé
Excellente source de protéines et de
vitamine D, la chair du poisson et des fruits
de mer est faible en gras saturés. En outre,
ces aliments contiennent tous une certaine
quantité d’acides gras oméga-3, un type
de gras qu’il faut consommer pour
suppléer à la faible quantité produite par
notre organisme. Certaines espèces de
poissons contiennent une quantité
d’oméga-3 plus grande que d’autres.
Riches en oméga-3, les poissons gras,
comme le thon, le saumon, le maquereau,
la truite grise, le hareng et la sardine, sont
donc considérés comme particulièrement
bons pour la santé cardiaque.
« Les acides gras oméga-3 sont des gras
polyinsaturés pouvant contribuer à faire
baisser le mauvais cholestérol, à prévenir
la formation de caillots de sang et à
réduire le taux de triglycérides, ce qui
diminue les risques de maladies du cœur
et d’accidents vasculaires cérébraux »,
affirme Elaine Shelton, directrice,
Promotion de la santé, à la Fondation
des maladies du cœur d’Halifax.
Par ailleurs, il faut savoir que le poisson
frit ou les sandwichs de poisson vendus
dans les comptoirs de restauration rapide
n’offrent pas les mêmes bienfaits pour la
santé cardiaque que le poisson cuit avec
une faible quantité de gras, comme le
poisson grillé, poché, rôti ou cuit au four.
Les réactions allergiques
Une allergie est la réaction excessive du
système immunitaire en présence d’une
substance particulière. L’allergie aux
poissons et aux fruits de mer est l’une des
neuf allergies alimentaires les plus
courantes au Canada (les autres allergènes
étant les arachides, les noix, les graines
de sésame, le lait, les œufs, le soya, le blé
et les sulfites, un additif alimentaire).
Comme dans le cas de n’importe quel
aliment, il faut entreposer, manipuler et
préparer le poisson et les fruits de mer avec
précaution pour prévenir toute forme de
réaction ou de problème de santé. Les
enfants, les femmes enceintes, les aînés et
les personnes dont le système immunitaire
est faible sont particulièrement vulnérables
et devraient éviter de consommer des fruits
de mer crus ou pas assez cuits. En fait, tous
les poissons et produits de la mer devraient
toujours être conservés au réfrigérateur ou
sur la glace.
Les contaminants
Les nombreux éléments nutritifs contenus
dans le poisson et les fruits de mer
peuvent être bénéfiques pour la santé
des Canadiens. En revanche, il est vrai que
le poisson et les fruits de mer peuvent
contenir une faible quantité de
contaminants provenant de l’environnement,
de toxines marines, de produits chimiques
et de bactéries susceptibles de causer une
intoxication alimentaire. Cependant, la
teneur en contaminants de la plupart des
espèces est de beaucoup inférieure aux
normes fixées par Santé Canada. Même si
une consommation importante de certains
types de poissons pourrait entraîner une
exposition à une concentration de mercure
nuisible pour la santé, Santé Canada
considère que, pour la plupart des
Canadiens, la concentration de mercure
dans le poisson qu’ils consomment n’est
pas inquiétante. C’est la chair des poissons
prédateurs, les espèces se nourrissant
d’autres poissons, qui contient
généralement une teneur en mercure
élevée. En effet, comme d’infimes
quantités de mercure peuvent se loger
dans les muscles des poissons, la
concentration de mercure a tendance à
remonter dans la chaîne alimentaire.
Santé Canada a dressé la liste des espèces
à consommer avec modération, laquelle
comprend le thon, cru ou surgelé, le requin,
l’espadon et le makaire. Quant au thon
pâle en conserve, la catégorie de poisson
la plus consommée, aucune limite quant à
sa consommation n’a été fixée puisque ce
produit est généralement constitué de chair
de poissons plus jeunes et plus petits, laquelle
contient beaucoup moins de mercure que
celle des poissons plus gros et plus âgés,
vendus frais ou surgelés.
Nombreux sont les gens qui s’inquiètent de la
présence de contaminants (dioxines et résidus
de BPC). À l’exception du mercure, la plupart
des contaminants se logent dans la graisse.
Par conséquent, bien que la préparation et le
mode de cuisson n’aient aucun effet sur la
concentration de mercure dans le poisson,
puisque ce métal se loge dans le tissu
musculaire, il est possible de réduire la
quantité des autres contaminants en
apprêtant le poisson sans le gras (en retirant
le gras avant la cuisson, par exemple).
La contamination croisée
La contamination croisée survient lors du contact d’un ingrédient (un allergène) avec
un produit qui n’en contient pas normalement. Ainsi, en raison de la contamination
croisée, la consommation d’un aliment qui ne devrait pas contenir l’allergène pourrait
devenir dangereuse pour la personne allergique.
La contamination croisée peut survenir à l’étape de la fabrication de l’aliment, en raison
du partage de matériel de fabrication et d’emballage, ainsi qu’à l’étape de la distribution
au détail, lorsqu’il y a partage d’équipement (notamment par l’utilisation de la même
trancheuse pour couper le fromage et la charcuterie). Ce type de contamination peut
également survenir à la maison ou au restaurant, au contact de l’équipement, des
ustensiles et des mains.
Il importe de lire attentivement l’étiquette pour ne pas consommer des produits
contenant du poisson et des fruits de mer ou ses dérivés. De plus, il faut éviter les
aliments ou les produits vendus sans liste d’ingrédients et s’assurer de toujours lire les
étiquettes avant d’acheter un produit. En effet, il est possible que le fabricant décide
de modifier ses recettes ou d’utiliser des ingrédients différents pour certaines variétés
d’un même produit.
Source : Santé Canada
Bien qu’aucun aliment ne puisse à lui seul assurer la santé de quiconque, le fait d’inclure dans notre alimentation du poisson et des fruits
de mer constitue un moyen de plus d’améliorer notre régime alimentaire et, par conséquent, notre état de santé général. Pour cela, nous
n’avons qu’à remplacer progressivement un autre type d’aliment par du poisson ou des fruits de mer pour ainsi accroître notre
consommation à deux portions par semaine.
Alors, amusez-vous à essayer de nouvelles recettes faciles à réaliser et diversifiez progressivement votre alimentation.
En mettant ces principes en pratique, vous découvrirez que plusieurs petits changements peuvent être des plus salutaires.
Sources : Guide alimentaire canadien; Santé Canada (www.fruitsdemercanada.gc.ca); Agence canadienne d’inspection des aliments (www.inspection.gc.ca); www.health.com
(en anglais seulement); Les diététistes du Canada (www.dietetistes.ca); Becel (www.aimetoncoeur.ca).
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(03/2009)