J`étais dans une discothèque. Pourquoi ? J`en sais rien. Juste que j

Transcription

J`étais dans une discothèque. Pourquoi ? J`en sais rien. Juste que j
J’étais dans une discothèque. Pourquoi ? J’en sais rien. Juste que j’avais une entrée gratuite
et que je voulais écouter de la bonne musique. Pourtant je ne savais pas danser, et j’étais anti-alcool.
Mais l’ambiance était enivrante. Bien que je sois seule sur un fauteuil isolé. Peut-être que c’était la
chaleur. Ou bien la musique à pleine gomme. Je continuais d’écouter la musique en me trémoussant
sur mon siège. Puis ne tenant plus, je me levai. Et emportée par la musique, j’allai sur la piste de
danse. Une évidence me vint à la tête. En discothèque pas besoin de savoir danser, il suffit d’avoir
envie de s’amuser.
Alors je me mis à danser. Il y avait plein de monde autour de moi, et tous avaient le sourire. A
la musique suivante, un garçon s’avança vers moi. C’était une musique assez sensuelle. Qui se danse
à deux. Face à face.
Emportée par la musique, je dansais. De plus en plus près de lui. Et lui aussi se rapprochait.
Au bout d’une minute, que je vécus comme dix secondes, nous étions collés l’un contre l’autre. A
danser. Trois minutes. Trois minutes de bonheur. De joie intense. Nous étions si proches qu’on aurait
pu s’embrasser. Mais il préféra me prendre par la taille pour me coller plus encore contre lui. La
seconde chanson était-elle aussi sensuelle. J’étais collée contre cet inconnu à qui je n’avais pas parlé.
Seule la danse nous avait rapprochés. Puis la sensualité. Et enfin le désir d’être plus proches encore.
Collés poitrine contre poitrine, jambes contre jambes. Nous ne faisions plus qu’un. Un seul être. La
chanson passa encore plus vite. A la fin de cette chanson, nous restions collés l’un contre l’autre sans
plus danser. Alors il me prit la main et me tira.
Il m’emmena dans un coin discret et isolé. Alors il me mit dans le coin et en me collant, il
m’embrassa. Nous nous embrassâmes longtemps. Pas un mot n’avait été échangé. Et pourtant nous
étions déjà unis comme les doigts de la main.
Guylian, 3ème B