SitzungstitelFR7 2013.0347 1 Le Grand Conseil du

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SitzungstitelFR7 2013.0347 1 Le Grand Conseil du
SitzungstitelFR7
2013.0347
Le Grand Conseil
du canton de Berne
1
Der Grosse Rat
des Kantons Bern
Jeudi (après-midi) 13 juin 2013
Direction de la santé publique et de la prévoyance sociale
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2013.0347
Interpellation 071-2013 Fuchs (Berne, UDC)
Départ de la directrice des SPU: népotisme?
Numéro de l’intervention:
Type d’intervention:
071-2013
Interpellation
Déposée le:
18.03.2013
Déposée par:
Fuchs (Berne, UDC)
Cosignataires:
0
Urgente:
Oui
Date de la réponse:
Numéro de l’ACE
Direction:
08.05.2013
579/2013
SAP
(porte-parole)
21.03.2013
Départ de la directrice des SPU: népotisme?
Le canton de Berne s’est séparé le 22 février 2013 de la directrice des SPU Regula Mader. Une
semaine plus tard à peine, l’intéressée, en congé maladie, se manifeste pour critiquer la décision
prise par le Conseil-exécutif dans l’affaire Strik, décision selon elle incompréhensible et
juridiquement erronée.
Dans le même temps, le conseiller d’Etat Philippe Perrenoud essaie de vendre le départ de sa
collègue de parti comme une bonne affaire pour le canton, déclarant dans un communiqué de
presse que si les parties n’avaient pas réussi à négocier une convention de départ, le canton aurait
pu être contraint, selon l’évolution de la maladie, de payer jusqu’à deux ans de salaire.
Dans ces conditions, je prie le Conseil-exécutif de répondre aux questions suivantes :
1. Pourquoi le canton continue-t-il de verser le salaire en cas de maladie ? N’y a-t-il pas
d’assurances pour prendre le salaire en charge en cas de maladie de longue durée ?
2. Dans l’affirmative, quel aurait été le montant pris en charge par l’assurance ? Pourquoi affirme-ton avec aplomb que la convention de départ est avantageuse pour le canton ?
3. Comment expliquer qu’un certificat de travail élogieux ait été rédigé pour la directrice des SPU
quelques jours seulement après le début de son congé-maladie et le jour-même où le Conseilexécutif recevait l’avis d’expert selon lequel les motifs avancés pour licencier le professeur Strik
étaient insuffisants ?
4. Qui a rédigé ce certificat de travail, qui l’a signé et quel a été son impact sur la négociation de la
convention de départ ?
Réponse du Conseil-exécutif
Question 1
La durée du droit au versement du traitement en cas d’incapacité de travail a passé de un à deux
ans lors de la révision de la législation sur le personnel entrée en vigueur en été 2005. Depuis, le
personnel et le corps enseignant du canton de Berne reçoivent 100 pour cent de leur salaire
pendant la première année d’empêchement de travailler pour cause de maladie ou d’accident et 90
pour cent pendant la seconde année (80% jusqu’à fin 2006), conformément à l’article 52, alinéa 1
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de l’ordonnance sur le personnel (OPers). La caisse de pension compétente alloue ensuite une
rente d’invalidité, pour autant que les conditions d’octroi soient remplies. La prolongation de la
durée de versement fait peser sur l’employeur qu’est le canton de Berne un risque accru de devoir
verser des montants importants en cas d’absence de longue durée pour raisons de santé.
Pour limiter ce risque, le canton a conclu au 1er janvier 2007 avec la compagnie SWICA une
assurance d’indemnités journalières en cas de maladie couvrant le personnel cantonal et le corps
enseignant. Ce contrat comprend la gestion de la réinsertion, assurée de concert par le canton et
SWICA.
La prime d’assurance, qui se monte à 0,366 pour cent du salaire soumis à l’AVS, est payée pour
moitié par le canton et pour moitié par le personnel (art. 98, al. 3 de la loi sur le personnel, LPers).
La prime annuelle totale s’élève à 11,16 millions de francs en 2013.
Question 2
La compagnie SWICA verse une indemnité journalière correspondant à 80 pour cent du salaire
soumis à l’AVS (hors prestations sociales) pendant 730 jours au maximum, après un délai d’attente
de 180 jours.
Le communiqué de presse du Conseil-exécutif du 27 février 2013 portant sur la convention de
départ passée avec la présidente de la direction des Services psychiatriques universitaires (SPU)
comportait effectivement la phrase suivante : « Si les parties ne s’étaient pas entendues sur un tel
texte, le canton aurait dû – suivant l’évolution de la maladie – continuer à verser le salaire durant
une période pouvant aller jusqu’à deux ans ». Le texte se rapportait aux dispositions de l’OPers
(voir réponse à la question 1) et ne mentionnait pas l’assurance d’indemnités journalières conclue
entre le canton et la compagnie SWICA. Comme indiqué dans la réponse à la question 1, le canton
paie une prime de l’ordre de 5,58 millions de francs par an, de manière à ne plus devoir continuer à
verser le salaire à partir du sixième mois d’incapacité de travail pour cause de maladie. Il a
cependant à payer, pendant toute la durée de l’absence, la part de l’employeur des cotisations à la
Caisse de pension bernoise (11,8%), qui ne sont pas couvertes par l’assurance. En l’espèce, ces
cotisations auraient représenté plusieurs dizaines de milliers de francs sur deux ans.
Outre les conséquences financières directes, il faut également considérer le fait que le poste
n’aurait pas pu être repourvu, dès lors que les rapports de travail sont maintenus pendant toute la
durée du droit au versement du traitement.
Le Conseil-exécutif rappelle que le Contrôle des finances a vérifié la conformité à la loi et au droit
de la convention de départ. Celui-ci juge que « la convention de départ constitue globalement une
solution logique et acceptable du point de vue du personnel, des finances et de l’entreprise » (voir
communiqué de presse du 21 mars 2013).
Question 3
Regula Mader a sollicité fin octobre 2012 pour le mois suivant un certificat de travail intermédiaire,
qu’elle a reçu fin novembre 2012.
Selon l’article 50, alinéa 1 LPers, les agents et les agentes peuvent demander en tout temps un
certificat portant sur la nature et la durée des rapports de travail, ainsi que sur leurs performances et
leur conduite. Ils n’ont pas à motiver leur demande.
Le certificat intermédiaire remis à Madame Mader se fondait sur les deux entretiens d’évaluation
périodiques menés avec elle en 2011 et 2012 par le directeur de la santé publique et de la
prévoyance sociale. Il comprenait une appréciation globale de sa conduite et des prestations
fournies depuis son engagement aux SPU.
Question 4
Le certificat intermédiaire a été rédigé par le Secrétariat général de la SAP et signé par son
directeur. Il n’a eu aucun impact sur les prestations convenues dans la convention de départ.
Le président. Der Interpellant ist teilweise befriedigt. Er gibt eine Erklärung ab – nein, er verzichtet,
es habe keinen Sinn. Wir nehmen das so zur Kenntnis. Folgende Geschäfte sind nun noch offen:
2012.1465, 2012.1511, 2012.1492, 2012.1517, 2012.1400. Wir beenden hier die
Geschäftsberatungen und gehen zu den Verabschiedungen über.
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Hommage à des membres du Grand Conseil
Le président. Bei mir sind acht Rücktritte eingegangen: Die nahenden Wahlen sind spürbar. Es ist
der letzte Zeitpunkt, zu dem man sich zurückziehen kann, damit die neuen Mitglieder als Bisherige
etwas Erfahrung sammeln können. Diese Rücktritte haben drei unmittelbare Konsequenzen:
Erstens gehen mehr als 82 Jahre Parlamentserfahrung mit einem Schlag verloren. Zweitens werden
die Würdigungen etwas kürzer ausfallen, weil acht Personen gleichzeitig zurücktreten. Sie sind
selbst schuld. Und drittens werden im September hier vorn ziemlich viele Leute aufgereiht sein.
Wir beginnen mit dem Amtsältesten: Emil von Allmen ist seit Januar 1998 im Grossen Rat. Er war
ein äusserst aktives Mitglied, heute konnten wir auch in der «BZ» etwas über ihn lesen. Wenn ich
richtig gezählt habe, hat er in 50 nicht ständigen Kommissionen mitgewirkt, hatte vier Vizepräsidien
inne und war knapp sechs Jahre Mitglied der Finanz- oder Steuerungskommission. Ich zitiere aus
seinem Demissionsschreiben: «Nach über 15 Jahren Grossratsarbeit ist es für mich Zeit, die
Schwerpunkte meiner Tätigkeit vermehrt auf meine Gemeinde, mein Dorf, unseren Bauernbetrieb
und die Familie zu lenken. Die Erfahrungen aus meiner Grossratstätigkeit und das gewonnene
Beziehungsnetz sind für meine weitere politische Tätigkeit in der Gemeinde von grossem Wert.»
Und weiter: «Der Eintritt in den Grossen Rat im Januar 1998 bedeutete für mich als Bergbauern aus
Gimmelwald, welcher vorher kaum politische Mandate innehatte, eine grosse Umstellung. Es
begann eine interessante und intensive Lehrzeit; die Vielzahl der zu behandelnden Themen und die
vielen Begegnungen mit engagierten Leuten aus Politik und Verwaltung waren sehr bereichernd,
manchmal auch etwas ermüdend. Zunehmend empfand ich in den letzten Jahren die grossrätliche
Tätigkeit als Sisyphusarbeit. Viele Themen und Problemstellungen wiederholten sich immer wieder.
Leider wurden oft nachhaltige Lösungen durch die immer gleich bleibenden parteipolitischen
Haltungen verhindert. Typisch sind für mich die Haltungen im Dauerthema Finanzen. Die finanzielle
Situation des Kantons wird in Politik und Medien heute unverändert dramatisch dargestellt. Dass die
Realität im Laufe der Zeit doch deutlich geändert hat, wird völlig ausgeblendet.»
Auch wenn bei den Kommissionen, in denen Emil von Allmen Einsitz hatte, immer wieder Finanzen,
Steuern und Landwirtschaft vorkamen, war er in vielen Themen zu Hause, las sich immer intensiv
ein und war gut vorbereitet. Bei den 22 Vorstössen, die er einreichte, findet man natürlich die
Landwirtschaft zuvorderst, aber auch Forderungen und Fragen zum Thema Behinderte. Als
Oberländer beschäftigte ihn auch die Problematik Zweitwohnungsinitiative mit all ihren Facetten
stark. Emil genoss im Parlament und in den Fraktionen hohe Akzeptanz, er war auch ein
Brückenbauer. Ich weiss nicht, ob das nun für die SVP-Fraktion gut ist, denn er hat auch in
Landwirtschaftsfragen häufig für solche Vorstösse geworben und Leute zum Umdenken gebracht.
Er wird in diesen Fragen künftig fehlen. Auch in Bezug auf Stadt und Land hatte er viele
Sympathien für beide Seiten. Emil, ich danke dir für dein grosses, ausserordentliches Engagement,
wünsche dir für die Zukunft privat und als Gemeindepolitiker alles Gute. (Ovation debout prolongée)
Philippe, tu restes? – Ich habe vorhin vergessen, den Gesundheits- und Fürsorgedirektor zu
verabschieden. Er bleibt aber noch da.
Sie hat mir immer gesagt, ich solle sie nicht mehr speziell verabschieden, es sei ja bereits
geschehen: Die Rede ist von Therese Rufer, die nach 15 Jahren und nach dem Höhepunkt des
Grossratspräsidiums im abgelaufenen Politjahr nun unser Gremium verlässt. Sie hatte Einsitz in
14 Kommissionen, und zwei Leidenschaften prägten ihre Grossratstätigkeit: die Bildungsfragen und
die Oberaufsichtskommission. In der OAK war sie acht Jahre tätig, davon fünfeinhalb Jahre als
Vizepräsidentin. 18 Vorstösse rundeten ihr Wirken ab. Wir haben dich als seriöse Schafferin erlebt,
du hast keine Polemik gemacht, sondern wurdest auch durch deine Mitarbeit in der OAK geprägt.
Wenn man in einem Aufsichtsgremium mitwirkt und sich intensiv mit der Materie beschäftigt, stellt
man plötzlich fest, dass nicht alles Schwarz oder Weiss ist, wie es von Exponenten, aber auch von
den Medien gern dargestellt wird. Das hat dich ganz sicher auch geprägt. In deinem
Demissionsschreiben hast du festgehalten: «Für mich bedeutete die politische Tätigkeit im
bernischen Parlament eine äusserst wertvolle und befriedigende Aufgabe. Meine Leidenschaft galt
stets der Bildung und den Bildungschancen. Sowohl als Mitglied der SVP-Fraktion wie auch als
BDP-Parlamentarierin war und bin ich überzeugt, dass sich der Bildungsbereich den
gesellschaftlichen Veränderungen anpassen muss. So war es mir vergönnt, wichtige
Gesetzgebungen im Bildungsbereich auf allen Stufen, von der Volksschule über die Mittelschule
und Berufsbildung bis zur Fachhochschule, Universität und Pädagogischen Fachhochschule
mitzugestalten. Als überaus befriedigende Tätigkeit bezeichne ich die Zeit als Mitglied und
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Vizepräsidentin der OAK.» Und weiter: «Um der Kommission Durchsetzungskraft im Parlament zu
geben, müssen tragfähige Lösungen erarbeitet werden, was eine respektvolle, sachliche
Zusammenarbeit über die Parteigrenzen hinaus erfordert. Dies erlebte ich in der OAK sehr positiv.
Das Amt als Grossratspräsidentin bedeutet sicher den Höhepunkt meiner politischen Arbeit. Dieses
Ehrenamt erfüllte mich mit grosser Freude, Genugtuung und Dankbarkeit. Nun heisst es Abschied
nehmen. Ich werde euch vermissen. Gab es doch zahlreiche Gespräche und Begegnungen, die ich
in bester Erinnerung behalten werde.» Ja, Theres, auch wir werden dich vermissen. Ich danke dir
für dein langjähriges konstruktives und fruchtbares Wirken und wünsche dir in jeder Hinsicht alles
Gute. (Ovation debout prolongée)
Damit kommen wir zu den beiden SPlern aus dem Wahlkreis Mittelland Süd. Ich beginne mit Harald
Jenk. Er schreibt zu seinem Rücktritt: «Nach zwölf Jahren spannender und bereichernder Arbeit im
Grossen Rat habe ich mich entschlossen, meinen Platz einer neuen Kraft zu überlassen. Ich bin
dankbar für die Zeit, die ich im Grossen Rat verbringen durfte. Dank den vielfältigen Geschäften und
Diskussionen im Grossen Rat ist mein Wissen über und meine Liebe zum Kanton Bern über die
vergangenen sechzig Sessionen immer grösser geworden. Wir dürfen auf unseren Kanton stolz
sein, und das unaufhörliche Bern-Bashing aus den Reihen des eigenen Parlaments finde ich,
ehrlich gesagt, ärgerlich. Im Gegensatz zu andern Kantonen wirft die Berner Wirtschaft zwar nicht
Riesengewinne ab und die Steuerkraft des Kantons ist entsprechenden geringer, dafür werden im
Kanton Bern aber vor allem echte Güter und Dienstleistungen mit einem konkreten Nutzen
produziert. Der Grosse Rat trägt bei der kommenden Finanzdebatte eine grosse Verantwortung. Ich
wünsche euch allen für eure Entscheide, welche Leistungen der Kanton Bern in Zukunft noch
anbieten soll und wie diese zu finanzieren sind, deshalb viel Um- und Weitsicht, damit der Kanton
Bern ein attraktiver Werkplatz bleibt und die Solidarität zwischen Arm und Reich und Stadt und
Land erhalten werden kann.» Diese Passage des Schreibens charakterisiert Harald Jenk sehr
treffend. So habe ich auch ihn erlebt. Er hatte Einsitz in 22 Kommissionen, beim Gesetz über die
Harmonisierung der amtlichen Register war er Präsident. Dreimal hatte er ein Vizepräsidium inne.
Wenn man die einzelnen Kommissionen betrachtet, ist es recht schwierig, einen Schwerpunkt zu
finden. Harald liess sich thematisch nicht in eine Ecke drängen, er hat auch in der Fraktion das Wort
zu verschiedenen Themen ergriffen. Dasselbe gilt für die wohltuendereise nur 13 Vorstösse. Seine
Voten waren fundiert: Er war kein Vielredner, aber wenn er gesprochen hat, hatte er etwas zu
sagen. Harald, herzlichen Dank auch dir für dein Wirken und deinen Einsatz zugunsten des Kantons
Bern. Wir wünschen dir für deine Zukunft ausserhalb des Rathauses viel Erfolg. (Ovation debout
prolongée)
Der Zweite im Bund ist Fritz Indermühle. Der Schwarzenburger ist seit Juni 2002 im Grossen Rat.
Schulfragen, Kulturanliegen und der ÖV waren Schwerpunkte seiner Tätigkeit. In zwölf
Kommissionen hatte Fritz Einsitz, elf Vorstösse reichte er ein. Fritz war einer, der keine lauten Töne
von sich gab, sondern war ein ruhiger, besonnener Schaffer. Einer, der wusste, dass man das eine
oder andere Problem, die eine oder andere Frage auch im direkten Gespräch klären kann und
deswegen nicht gleich einen Vorstoss einreichen muss. Es passte deshalb zu ihm, dass er sieben
Jahre in der Redaktionskommission, die nicht gerade im Rampenlicht steht, mitwirkte und wertvolle
Arbeit verrichtete. Sein Demissionsschreiben werde ich nun integral vorlesen, denn es ist als
Gedicht verfasst und endet mit einer Frage. Hört gut zu, ich hoffe, ich könne es gut rüberbringen:
«Seit 2002
bin ich dabei
und sitze im Rate, dem Grossen,
bei den Fraktionsgenossen.
Ich sage es frei
und bleibe dabei,
ich habe die Zeit genossen,
die für mich ist verflossen.
Wie war es doch schön
und ich in den Höhn,
wenn wir mal etwas gewannen
dank gutem Zusammenspannen.
Oft spürte ich den Föhn
ob all dem Geklön
über Berns hintere Ränge,
als ob uns so was gelänge.
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Was mich auch plagt
und an mir nagt,
ist, dass der Graben sich weitet,
dass Land und Stadt sich streitet.
Hört meinen Rat,
ich hab ihn parat:
Lasset die Steuern nicht sinken,
sonst werden uns Schulden winken.
Ans Staatspersonal
und dessen Qual
denkt doch bei seinen Gesetzen,
sonst werdet ihr es verletzen.
Die Lehrerschaft
viel besser schafft,
wenn man ihr Sicherheit bietet,
gerecht ihre Arbeit vergütet.
Nicht mit Willkür,
sondern Gespür
sollte der Grosse Rat tagen
und sich an Berns Zukunft wagen.
Bern ist schon recht,
doch sein Ansehn zu schlecht,
zu dem müsst ihr zwingend jetzt schauen:
Darf ich euch das zutrauen?»
Ja, Fritz, wir werden uns Mühe geben, um diesen Ansprüchen gerecht zu werden. Ich danke dir für
deine Arbeit und dein solides Schaffen ganz herzlich. Alles Gute für die Zukunft! (Ovation debout
prolongée)
Nun wechseln wir in den Wahlkreis Seeland und verabschieden ein FDP- und ein SP-Mitglied, die
beide ähnlich lange im Grossen Rat Einsitz hatten. Ein Hansdampf in allen Gassen war Adrian
Kneubühler. Er kann denn auch einen stattlichen Palmarès vorweisen: 33 Vorstösse trugen seinen
Namen; acht Kommissionen hat er in den neun Jahren präsidiert, in weiteren 28 hatte er Einsitz,
wenn ich richtig gezählt habe. Während vier Jahren präsidierte er die Justizkommission, als FDPFraktionspräsident war er zudem während fast sieben Jahren Mitglied der Präsidentenkonferenz. Es
gab kaum ein Thema, zu dem Adrian nichts zu sagen gewusst hätte. Erstaunlicherweise tat er das
stets mit Gehalt, Witz, Schalk und etwa auch einem bisschen Selbstironie. Vorhin habe ich von
einem Mitglied der leisen Töne gesprochen: Bei Adrian Kneubühler trifft das überhaupt nicht zu. Er
konnte austeilen, aber auch einstecken. Er hatte fast immer gute Laune – eines schätzte er
allerdings nicht: Wenn man seinen Namen um zwei Buchstaben kürzte. (Hilarité) Ich darf aus
seinem kurzen Demissionsschreiben zitieren: «Stellvertretend für alle übrigen Mitglieder des
Grossen Rats möchte ich dir für die Zusammenarbeit und Kollegialität danken. Ich habe die
Parlamentsarbeit in den letzten neun Jahren mehrheitlich sehr genossen. Ich will an dieser Stelle
absichtlich auch kein Belehrungsschreiben verfassen, da ich das Privileg hatte, am Rednerpult fast
alles zu sagen, was mich beschäftigt hat. Ich möchte mich aufrichtig bedanken, dass der Rat mir
einige Flausen durchgehen liess, die sich andere kaum oder nicht leisten durften. Ich fasse dies als
eine Art Wertschätzung des Rates auf. Ich gebe diese Wertschätzung an den Grossen Rat gerne
zurück. Ich werde euch vermissen.» Lieber Adrian, auch dir ein herzliches Dankeschön und alles
Gute im künftigen, politfreien Leben. Ich bin gespannt, wie lange du das aushältst. (Hilarité
générale, ovation debout prolongée)
«Vergangenheit ist Geschichte, Zukunft ist Geheimnis und jeder Augenblick ein Geschenk»: Mit
diesem Zitat von Ina Deter beginnt das Demissionsschreiben von Elisabeth – oder kurz Lisa –
Hufschmid. Sie hatte nur einige Monate weniger Einsitz im Grossen Rat als Adrian Kneubühler. Ihre
Schwerpunkte lagen jedoch anderswo: Sie war während fünf Jahren Mitglied der
Oberaufsichtskommission, während drei Jahren Mitglied der Interparlamentarischen Konferenz
Nordwestschweiz, und ein Jahr lang war sie als Stimmenzählerin auch Mitglied des Büros des
Grossen Rats. Lisa wirkte in neun ständigen Kommissionen mit und reichte fünf Vorstösse ein. Die
Arbeit in der OAK war für Lisa wichtig. Dort fühlte sie sich wohl, konnte sich intensiv den Dossiers
widmen und was mir ebenfalls auffiel: Als Lehrerin sass sie interessanterweise nur in einer einzigen
Kommission, die sich mit Bildungsfragen beschäftigte. Das ist eher atypisch. Lisa hat nach dem
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Zitat im Demissionsschreiben Folgendes festgehalten: «Mit diesem Zitat gebe ich nach fast neun
Jahren meinen Rücktritt als Grossrätin des Kantons Bern auf Ende Juni 2012 bekannt. Das
Geheimnis der Zukunft will ich ab nun ohne politisches Amt erforschen und erleben. Die Arbeit im
Rat, in der Fraktion und vor allem in der OAK war intensiv und spannend, aber wegen der sehr
angespannten Finanzlage häufig auch frustrierend. Ich bedanke mich bei allen, die mir in den
vergangenen Jahren mit Rat und Tat zur Seite gestanden sind: den Mitarbeitenden des
Ratssekretariats und der Staatskanzlei, den Grossrats- und Regierungsmitgliedern, dem SPSekretariat sowie den Mitarbeitenden der Verwaltung, die sich wie wir dem Wohl des Kantons Bern
verschrieben haben.» Liebe Lisa, ich wünsche dir für deine grossratslose Zeit alles Gute. Ich danke
auch dir vielmal für dein Engagement. (Ovation debout prolongée)
Als zweites BDP-Mitglied neben Therese Rufer demissioniert nach sieben und dreiviertel Jahren
aus dem Wahlkreis Mittelland Süd Walter Neuenschwander. Während sieben Jahren war Walter in
der OAK und hat mit dieser Kommission die politische Arbeit kritisch begutachtet und hinterfragt.
Walter Neuenschwander fiel als sehr sachlicher Politiker auf. Er hat die Arbeit sehr zuverlässig und
bescheiden verrichtet, zudem hat er sich in Fachbereiche, die ihm von seinem Beruf her völlig fremd
waren, rasch eingearbeitet. Er war für die Fraktion ein wichtiger Ratgeber, gerade bei OAKGeschäften. Ich zitiere auch aus seinem Demissionsschreiben: «Die persönliche Arbeitsbelastung
will ich etwas reduzieren, damit ich meiner Familie und dem persönlichen Freundeskreis wieder
mehr Zeit widmen kann. Die Zeit als Grossrat mit der politischen Tätigkeit für den Kanton Bern hat
mir immer gut gefallen, Genugtuung und Freude bereitet. Ich bin sehr dankbar, dass ich dieses
Mandat ausführen konnte. Eine interessante, wertvolle und schöne Zeit durfte ich im Grossen Rat
des Kantons Bern verbringen. Vor allem die Aufgaben als OAK-Mitglied haben mich fasziniert und
ausgefüllt. Herzlichen Dank an alle Grossratsmitglieder für die angenehme und auch immer
spannende Zusammenarbeit, dem Ratssekretariat und dem Staatsschreiber, aber auch allen
Personen rund um das Rathaus und die Staatskanzlei sowie der gesamten Verwaltung des Staates
Bern für die gute und kompetente Unterstützung meiner Tätigkeit als Grossrat.» Lieber Walter, wir
geben diesen Dank gerne zurück und wünschen dir für die Zukunft alles Gute. Ich hoffe, dass du
den gewonnenen Freiraum wirklich erfolgreich verteidigen kannst. (Ovation debout prolongée)
J'ai le devoir et l'avantage de rendre hommage à la plus jeune des parlementaires quittant le Grand
Conseil par l'âge et par la durée de son mandat. Pour des raisons professionnelles, Émilie
Moeschler se retire de la politique cantonale après deux ans et demi. Elle a siégé dans six
commissions non permanentes et elle a déposé sept interventions au cours de son mandat.
Secrétaire syndicale, elle a traité des sujets qui dépassent de très loin son strict domaine
professionnel. Émilie a fait preuve de détermination et de force de persuasion. Dans sa lettre de
démission, elle écrit ce qui suit : «Au 1er juillet 2013, j'aurai le plaisir d'endosser la nouvelle fonction
de secrétaire régionale d'Unia Transjurane. Ce nouveau défi demande un grand engagement et une
importante disponibilité, c'est pourquoi j'ai décidé d'y consacrer tout mon engagement militant et
professionnel. Au parlement bernois, être de gauche, femme romande et avoir moins de 50 ans est
de plus exceptionnel. Aussi, je me réjouis de céder la place à une jeune femme romande et lui
souhaite toutes les convictions et le courage nécessaires à l'accomplissement de la tâche. Je tiens
ici à remercier particulièrement les personnes romandes et alémaniques qui s'engagent sans à
priori pour que la démocratie de ce canton soit aussi celle de la minorité romande.» Emilie, wir
danken dir für deinen Einsatz hier im Grossen Rat und wünschen dir bei deiner beruflichen
Neuausrichtung alles Gute und viel Erfolg. (Ovation debout prolongée)
In dieser Junisession haben wir praktisch das ganze Spektrum der Spielarten parlamentarischer
Geschäfte und des Parlamentsbetriebs durchgespielt. Für Frau Marti und Herrn Klopfenstein war es
ein tipptopper Einstieg. Viel anderes, als das, was Sie jetzt erlebt haben, kann nicht mehr passieren:
Wir hatten eine Verfassungsinitiative, eine Gesetzesinitiative mit Gegenvorschlag, mit der Frage
zweite Lesung Ja oder Nein. Wir hatte Gesetze in erster Lesung, bei denen wir auf eine zweite
verzichteten, und solche, die normal in die zweite Lesung gehen; Gesetze in zweiter Lesung und
heute als Höhepunkt eins mit vier Eventualanträgen sowie allerlei Vorstösse. Ausgelassen haben
wir einzig Vote séparé und Stichentscheid. Ausserdem hatten wir Rückkommensentscheide und
Sitzungsunterbrüche. Mehr gibt es eigentlich fast nicht mehr. Die Massnahme des Büros mit der
halben Stunde, die wir beschlossen haben, hat sich positiv auf die Präsenz ausgewirkt, aber auch
auf die Lautstärke, insbesondere am Morgen. Es war aber auch am Nachmittag gut. Die Präsenz
war besser als früher. Ich hoffe, dies bleibe so. Der Lärmpegel dürfte noch eine bisschen sinken. Ich
wünsche Ihnen nun einen sonnigen Sommer und eine erholsame Ferienzeit. Damit erkläre ich die
heutige Sitzung und die Junisession für beendet.
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Fin de la séance et de la session à 15 heures 20.
Les rédactrices :
Priska Vogt (d)
Catherine Graf Lutz (f)
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