Icade vend son patrimoine
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Icade vend son patrimoine
Émotion rue du Corbillon Un jeune homme s’est livré à des tirs de plombs contre des pigeons à proximité d’écoles. Une centaine de parents était réunie le 23 mars pour débattre avec les autorités. page 4 N° 782 0,61 € H e b d o m a d a i r e d ’ i n f o r m a tion locale du 25 au 31 mars 2009 www.lejsd.com CHRONIQUES DIONYSIENNES Thomas Hujo est toujours SDF. Mais il a changé d’adresse. Il a établi son campement avenue de Flandre, face au fleuriste, précise sa carte de visite, dans le 19e parisien. Il vient à Saint-Denis de temps à autre, comme ce lundi où nous l’avons croisé dans une rue du centre-ville. À vélo toujours, avec un chien dans les roues de la carriole qu’il tracte. Avec aussi une sale maladie qui le ronge, nous a-t-il confié. D.Sz À 17h, le 27, pour la 13. Cette fois, vendredi, c’est à Paris, 11, avenue de Villars, devant le siège du Stif, que plusieurs associations d’usagers appellent à manifester pour une amélioration urgente de la ligne de métro. « Si tu veux être assis sur la ligne 13, amène ta chaise », disent-elles. G.R. Hanul au théâtre. Début 2000 apparaissait en bordure de voie ferrée à la Plaine, le plus ancien bidonville rom de Saint-Denis. Ses occupants l’ont baptisé le Hanul et une exposition photographique, Le Hanul, vers un nouveau quartier de Saint-Denis, est présentée samedi 28 mars à 14 h 30. C’est au TGP, décidément un lieu vivant. D.Sz AU COIN DE LA UNE La capote glaciaire du pape Espace vert, rue des Marnaudes, cité Floréal. GÉRARD MONICO Résistants mobilisés. Ils et elles sont restés organisés comme dans la Résistance. La FNDIRP nous presse par mail de rappeler que, ce mercredi 25 mars, à 18h en mairie, elle organise une rencontre sur le thème « de la République de Weimar au IIIe Reich, de Mein Kampf à la solution finale ». Voilà, c’est fait. D.Sz Icade vend son patrimoine Quel avenir pour Floréal ? Et voilà encore un pape qui met le préservatif à l’index. Lors de son voyage en Afrique, le 17 mars, Benoît XVI a estimé publiquement que l’on ne peut pas « régler le problème du sida […] avec la distribution de préservatifs ». Une déclaration qui fait particulièrement froid dans le dos. L’ex cardinal Ratzinger peut-il ignorer que sur le continent africain le fléau du sida prend les allures d’une pandémie dévastatrice ? INQUIÉTUDE, ATTENTES… La population de la cité Floréal ne sait pas trop sur quel pied danser depuis que le bailleur, Icade, a annoncé Que dans le monde huit mille perqu’il voulait vendre les 650 logements qui lui appartiennent. Une réunion publique, réunissant le 23 mars une centaine de personnes, sonnes meurent du sida chaque a fait le point avec le maire et d’autres élus de la municipalité. Le président de Plaine commune habitat précise au JSD qu’il engage des jour ? Que le sida se soigne mais négociations, qui promettent d’être serrées, avec Icade. page 2 ne se guérit pas ? Que la transmission sexuelle est la plus fréquente ? Sur son carnet de voyage, le locataire du Vatican avait aussi inscrit l’IVG. De tout temps, les églises s’y sont régulièrement opposées. Cette fois, il a franchi une nouvelle étape, en contestant ouvertement l’avortement thérapeutique que, par exemple, l’Union africaine a adopté en 2003 « en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste, de danger pour la santé mentale et physique » de la mère. Patrick Monod administre la Des élèves de 1re S La jeune brésilienne de 9 ans violée par son beau-père, aurait-elle dû mebasilique depuis six mois. Il se sont mis dans la peau ner à terme sa grossesse ? L’Église du Brésil, dans la droite ligne de celle ne manque pas d’idées pour de physiciens à l’occasion de Rome, a, il est vrai, excommunié la mère de la gamine qui a permis ouvrir davantage encore d’un « master class ». l’avortement. « Moi je ne suis pas catho, ni croyante, mais j’ai honte », les portes du monument. Reportage à l’université raconte une visiteuse de la cathédrale, croisée mardi matin. Dans un tout récent sondage (JDD du 22 mars), 49 % des catholiques disent que le Il entend aussi se démener Paris 6 où l’expérience avait pape défend mal leurs valeurs. Et ils sont carrément 43 % à souhaiter pour sa rénovation. page 6 lieu. page 4 qu’il abandonne ses fonctions. Tout fout le camp. Suger recherche les particules GÉRARD MONICO L’État de la basilique actualités actualités En Bref ICADE vend son patrimoine locatif en Île-de-France en 2009, 35 000 logements. La nouvelle était tombée à la mi-décembre, à l’issue du conseil d’administration qui avait adopté la proposition de Serge Grzybowski, le PDG nommé quatre mois plus tôt. « Le solde des produits de cession donnerait à Icade des marges de manœuvres importantes alors que des opportunités vont se présenter dans le secteur tertiaire », soulignait un communiqué de la société d’investissement immobilier, filiale de la Caisse des dépôts. À la cité Floréal, où la société possède 649 logements, « on l’a appris comme ça, par un flash à la télé, raconte Colette Boucher, responsable de l’amicale CNL des locataires. Avec Chantal Delahousse, (responsable de la CNL de Saint-Denis), on a interpellé le maire. » Ainsi s’organisait la réunion du lundi 23 mars à la maison de quartier Floréal, avec Didier Paillard, les adjoints en charge du quartier, et un représentant d’Icade, Bertrand Mansart, directeur d’Icade Patrimoine Île-de-France Nord, que les habitants attendaient de pied ferme. Ils étaient une bonne centaine. Certains parmi eux ne décolèrent pas. « Quand Icade a envoyé les réévaluations de loyers, elle était au courant de cette opération ! » Créé en 1954 sous le nom de Société centrale immobilière de la Caisse des dépôts et consignations, financée par l’épargne populaire et par le 1 % logement, « Icade vend des logements qui ont été construits avec des fonds publics », dénonce Didier Paillard, qui assimile cette vente « à du siphonage financier ». « Qu’est-ce qu’on va devenir ? », s’inquiètet-on dans l’assistance. Surtout exprimées par les représentantes de la CNL, les questions se bousculent : comment va être appliquée la loi Boutin pour les logements sous-occupés ? Qu’adviendra-t-il du Grand projet urbain ? Dans quel état sera vendu ce patrimoine ?… « Refuser la hausse des loyers » Bertrand Mansart rappelle qu’en 2006 « Icade a choisi d’ouvrir son capital et d’être coté en bourse pour faire entrer des actionnaires ». Lesquels en conséquence déterminent désormais la stratégie de cette société, qui gère centres commerciaux, parcs d’activités tertiaires et investit dans la promotion immobilière… « Le conseil d’administration a décidé de rééquilibrer ses différentes activités, indique M. Mansart. Le choix a été fait à partir de 2007 d’une mise en vente échelonnée jusqu’en 2014. Icade devenait ainsi une vraie foncière qui construit, qui vend, À Floréal, 649 logements seront mis en vente. qui achète. Je ne vous cache pas que ce qui intéresse avant tout les actionnaires, c’est de faire de l’argent. » Dans la salle, des exclamations ironiques saluent cette franchise. Mais « à la mi 2008, avec la crise, tout le secteur de la promotion immobilière chez Icade a été bloqué. Il n’y avait plus d’accédant au logement neuf. Il fallait accélérer la vente. » À Floréal, où elle était programmée pour 20102011, la vente pourrait donc intervenir sous quelques mois. En Île-de-France, un consortium a été mis en place par la Société nationale immobilière, filiale de la Caisse des dépôts, avec une quinzaine d’autres bailleurs pouvant se porter acquéreurs, dont Plaine commune habitat (PCH). Pour l’amicale CNL, comme pour le maire et ses adjoints, le plus urgent est de « constituer un groupe de travail avec les habitants, afin que notre quartier continue à nous appartenir ». Parmi ses priorités, obtenir d’Icade « le gel du décon- ventionnement » qui est appliqué progressivement depuis 2003 en vue d’aligner les loyers sur ceux du marché. « On vous appelle à refuser cette hausse des loyers », clament les représentantes de la CNL. Il est aussi question de l’état du bâti qu’une récente réhabilitation n’a guère amélioré. Lister les réfections qui s’imposent, établir un diagnostic social… « Il faut se revoir sous dix jours et déterminer les questions et exigences afin que ces logements ne tombent pas entre les mains de n’importe qui », conclut Didier Paillard. Interrogé en marge de la réunion par le JSD, le président de PCH, Stéphane Peu, confirme: « On va faire une offre d’achat pour tout le patrimoine de Saint-Denis et d’Épinay. » Les négociations ont donc démarré. Le tout est de savoir si elles aboutiront : « Il existe un écart important entre les espérances d’Icade et la valeur réelle des biens mis en vente », prévient-il. Marylène Lenfant Le Centre de recrutement de l’armée va déménager La Défense réunit ses troupes LE GÉNÉRAL Philippe Ponties, sous-directeur du recrutement pour l’armée de terre, était le 18 mars en visite de commandement dans les locaux du Cirfa de Saint-Denis. Des Centres d’information et de recrutement des forces armées comme celui de la rue des Boucheries, domiciliation peu heureuse pour une administration en uniforme, il en existe cent dix en France. Et ils ont du boulot : la Défense recrute 20 000 jeunes par an, dont 13 179 pour être précis, pour la seule armée de terre en 2009. À l’instar d’administrations qui mutualisent leurs moyens, la Grande Muette veut unir ses efforts pour présenter, via un guichet unique, l’offre de recrutements et de formations pour l’armée de terre, l’armée de l’air et la marine. Si la recherche de nouveaux bureaux ne s’enlise pas comme un 2 blindé dans des sables mouvants, le Cirfa devrait donc déménager et s’agrandir « pour rendre plus lisible l’offre, améliorer l’accueil et être plus réactif par rapport à l’attente des jeunes », précise le général. Le lieu du futur local est encore secret défense tant que rien n’est signé, mais une chose est sûre : la nouvelle adresse sera aussi dans l’hyper centre de la ville. Ce futur guichet unique existe déjà dans d’autres départements et il aide à remplir les objectifs annuels de recrutement. Si l’armée embauche tant alors que ses effectifs diminuent, c’est parce qu’elle doit se régénérer, explique le général Ponties. « Les armées professionnelles crédibles, précise-til, sont des armées jeunes. » Et il ne cache pas tout l’intérêt qu’il porte au vivier de la Seine-SaintDenis : « 200 000 personnes de ce département ont de 16 à 25 ans JSD n° 782 du 25 au 31 mars 2009 29 mars salle de la Légion d’honneur Femmes (2) Les mémoires en partage GÉRARD MONICO Depuis qu’elle est cotée en bourse, la société Icade connaît la loi des actionnaires. La vente prochaine du patrimoine locatif social inquiète les habitants conviés par le maire à une réunion le 23 mars. Plaine commune habitat va faire une offre d’achat. déré qu’aucun caractère d’urgence ne nécessite l’annulation de l’arrêté municipal de réquisition du bâtiment de La Poste, rue JeanMermoz, où sont logées huit familles. Le juge n’a pas retenu les arguments de La Poste, qu’il a condamnée à payer les honoraires d’avocats à hauteur de 1 000 euros. Il a annoncé que le jugement « sur le fond » de l’affaire serait rendu d’ici huit à douze mois. Pour fêter la fin des initiatives liées à la Journée des femmes, les associations La ruche civique et citoyenne et Plaine de femmes organisent un repas samedi 28 mars, de 13 h à 19 h, salle de la Légion d’honneur. La table est ouverte à tous. Mais chacun doit apporter un plat. L’arrêté municipal maintenu MARDI 24 mars, le juge du tribunal administratif de Cergy a consi- Icade lâche ses HLM et nous recrutons des soldats de 17 ans ½ à 29 ans. » Quand il décrit la force de frappe des formations et des spécialités offertes (plus de 400 différentes), Philippe Ponties martèle une autre idée dans un même mouvement : « On peut être juriste, communiquant, dépanneur ou cuisinier. Mais on a qu’un seul métier quand on s’engage, c’est soldat. » C’est-à-dire qu’on peut aller sur le théâtre d’opération au Tchad, en Afghanistan ou en Côte d’Ivoire. « Chaque jeune a un talent » Quand on le questionne sur la spécialité en vogue du moment, le général n’hésite pas une seconde : « Ce sont les postes de combattants qui sont le moins difficile à pourvoir. » Il est plus dur de trouver des informaticiens ou des cuistots. Le message que veut faire passer la direction du re- crutement des armées aux jeunes de Seine-Saint-Denis est clair. Elle veut enrôler des sous-officiers et des officiers et pas seulement, comme c’est le cas actuellement, presque exclusivement des soldats. « Chaque jeune a un talent. C’est ma certitude. Qu’il se soit exprimé ou non dans le cadre scolaire. Nous sommes là pour le faire éclore. » M. Ponties dit aussi que l’armée forme au « savoir être » et pas seulement aux savoir-faire, donne aux jeunes « une force morale ». Et au passage, il affirme que « 80 % des jeunes qui préfèrent retourner dans le civil, plutôt que de renouveler leur contrat, retrouvent un emploi en moins de six mois ». Des arguments qui peuvent faire mouche en temps de crise et de chômage des jeunes. Dominique Sanchez � Cirfa 2 bis, rue des Boucheries. Tél. : 01 55 87 97 50. Femmes (1) SAINT-DENIS jumelée avec le monde… Il suffit de se promener dans ses rues pour saisir que la ville est une terre d’accueil. Ici, depuis plus d’un siècle, s’inscrit la mémoire de celles et de ceux qui fondent la diversité dionysienne. C’est cette richesse de la diversité que la Ville veut mettre en lumière et en débat. Dimanche 29 mars, de 10 h à 18 h, a lieu la première Journée de partage des mémoires. Avec au programme des récits de mémoires individuelles, un repas (5 euros) où les repères s’échangent à table, un débat (15 h) sur le thème « Comment vivre ensemble à Saint-Denis avec des mémoires différentes », suivi de spectacles des associations partenaires de la journée. Cité Pablo-Neruda La Croix-Rouge caillassée LES AGRESSIONS, dont les bénévoles de la Croix-Rouge sont régulièrement la cible dans leur local de la cité Pablo-Neruda, ont atteint des proportions inquiétantes, samedi 14 mars. Ce soirlà, vers 21 h, alors qu’ils accueillaient en formation des bénévoles de Pantin et du Bourget, « des parpaings ont été lancés contre notre local, on a été obligé de se barricader », raconte Loïc Cadiou. Des fenêtres à double vitrage à remplacer, une porte abîmée. Le président de la délégation dionysienne n’ose pas imaginer les conséquences « pour celui qui aurait ouvert la porte à ce moment-là ». Auparavant à la Plaine, l’équipe de la CroixRouge dionysienne a pu constater qu’elle n’est pas la bienvenue dans cette allée Miguel-Angel-Asturias où elle est depuis six ans locataire de PCH. Un véhicule incendié, un autre dont les roues ont été volées, les insultes… Le 14 juillet 2008, un gros pétard, projeté dans le local, avait blessé une bénévole. « Et ce sont des caillassages en règle depuis un an, déplore M. Cadiou. On est les seuls au rez-dechaussée. Tous ceux qui s’installent dans les locaux à côté en partent au bout de six mois. Ils font tout pour qu’on parte. Mais il faut qu’on résiste. » Une plainte a été déposée. La Croix-Rouge a aussi interpellé le maire ainsi que le préfet qui avait rencontré dernièrement ses responsables départementaux. À cette occasion, signale M. Cadiou, « la CroixRouge de Saint-Denis avait été citée en exemple pour ses activités, dont la boutique sociale ». M.L. Élections européennes du 7 juin Le Front de gauche sans le MRC LE FRONT de gauche, constitué pour les élections européennes du 7 juin, a tenu localement la première réunion de son comité de soutien le 20 mars, à la bourse du travail. Autour de la table, une quarantaine de militants du Parti communiste, du Parti de gauche et de la gauche unitaire (des militants du NPA en désaccord) ont insisté sur leur volonté d’incarner à la fois un vote sanction contre Sarkozy et une alternative politique. « Notre arme, c’est l’unité », a résumé un intervenant. Une unité qui subit pourtant des anicroches. Ainsi, Jean Brafman, conseiller régional membre du PC, était dans la salle en observateur. Il y représentait la Fédération (force politique nouvelle en gestation qui rassemble les communistes unitaires, quelques écologistes et les Alternatifs) que la direction du PC refuse de reconnaître. Le Front de gauche tiendra un meeting début avril, avec la participation de Patrick Le Hyaric, tête de liste pour l’Île-deFrance. Le Front de gauche espérait le ralliement du MRC pour le scrutin de juin. Ce ne sera pas le cas. Le conseil national du Mouvement républicain et citoyen estime qu’il « n’offre pas de perspective sérieuse de redressement ». Le PS, lui, « n’a pas rompu avec sa ligne sociale libérale », et le NPA « ne veut pas venir au pouvoir », considèrent les amis de Jean-Pierre Chevènement. D.Sz Débat interne au PS Lettre ouverte à Georges Sali FRÉDÉRIC Kouloufoua, membre de la section PS et fondateur de la nouvelle association « Futur Saint-Denis » (JSD n° 777), adresse une lettre ouverte à Georges Sali, président du groupe des élus socialistes au conseil municipal. « Le PS doit désormais aborder son mouvement en allant vers l’avant et se doter de leviers politiques pour une victoire aux prochaines élections municipales », écrit notamment M. Kouloufoua qui préconise d’acquérir « dans le temps la méthode et la pédagogie qui rassurent ». Convaincu que « la cri- tique caricaturale actuelle contre le PC ne suffira pas à l’éloigner de la gestion municipale », le trublion de la section PS appelle Obama à la rescousse pour asseoir sa stratégie. Son élection à la tête des USA « doit être une source de réflexion pour ceux qui à Saint-Denis se replient de plus en plus vers une sollicitation nationaliste ou communautariste de leur mode de fonctionnement politique », écrit-il. Cette lettre ouverte, consultable sur le blog de l’association, a également été adressée aux directions du PS. D.Sz Un film réalisé par l’association « Nous sommes là » présentant des femmes de la Plaine au travail sera projeté vendredi 27 mars à 14 h, à la médiathèque Don Quichotte dans le cadre de la Journée des femmes. Lamine libre Lamine Daissa est sorti du centre de rétention de MesnilAmelot le 20 mars. La Coordination des sanspapiers se félicite de la mobilisation des associations (Droit devant !, Apeis, CCFD…) et de la municipalité qui a permis cette libération, fêtée le 21 mars place du Caquet. Salariés de la mairie La beauté est dans la rue, c’est le nom que s’est donné un collectif de salarié(e)s de la mairie qui entendent créer un espace horizontal de réaction, création, invention de nouvelles façons de lutter autour de valeurs communes : défense du service public, pratiques de solidarités actives, partage des richesses. Ils organisent une première AG vendredi 27 mars à 12 h au bâtiment administratif, place du Caquet. Retour en Palestine L’AJPF (Association de jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises) organise la 2e Conférence internationale sur le droit au retour, avec la participation de 60 réfugiés « de Cisjordanie, de Gaza, du Liban, de Syrie, de Jordanie et des camps non déclarés par l’UNRWA (agence auprès des Nations unies) ». À la bourse du travail (9, rue Génin), samedi 28 et dimanche 29 mars, à partir de 9 h 30. Entrée : 15 euros, 10 euros pour les chômeurs. Inscription conseillée auprès de l’AJPF. Tél. : 03 44 64 44 04. Mail : [email protected] France-Algérie L’APCV (Agence de promotion des cultures et du voyage) organise dans le cadre de la quinzaine antiraciste et solidaire une table ronde sur le thème : France-Algérie, quels échanges, quels projets, samedi 28 mars à 14 h en mairie. Printemps équitable L’association dionysienne Minga vient de lancer son 2e Printemps pour une économie équitable, du 21 mars au 21 juin, vaste programme de débats, conférences, concerts, projections. Si elle n’a rien prévu à Saint-Denis, signalons toutefois les portes ouvertes avec « projection et débat sur les filières » à la coopérative Andines, vendredi 28 mars à l’Île-Saint-Denis. Programme sur : www.printempseconomie-equitable.net Incendie à proximité de l’ex-Humanité La police conclut à l’accident Malgré les affirmations d’Idir, SDF qui avait trouvé refuge le long du bâtiment occupé jusqu’à peu par le quotidien, les enquêteurs excluent toute tentative d’immolation par le feu à son encontre. Ce sans-abri refuse un hébergement. ORIGINE ACCIDENTELLE. Telle est la conclusion de l’enquête de police menée après l’incendie qui a partiellement détruit les anciens locaux du journal l’Humanité, dans le centre-ville, à proximité de la basilique. Dans la nuit du 17 mars, Idir, le SDF qui s’abrite sous le bâtiment depuis plusieurs mois utilise un brasero de fortune pour faire chauffer son repas et se réchauffer un peu. Comme il le fait habituellement. Mais le feu cette fois s’étend aux quelques planches du campement de fortune, proche des grandes baies vitrées de l’immeuble, lesquelles sous la chaleur finissent par éclater. L’intervention des secours évite au sinistre de se propager au-delà de la partie du bâtiment la plus immédiate. Il y a quelques semaines, pareille mésaventure s’était déjà produite, mais les flammes avaient seulement léché les vitres et le feu avait été immédiatement éteint. Les enquêteurs écartent toute agression contre le sans domicile ou son campement. « Ça fait douze ans que je suis à la rue » Au lendemain de l’incendie, dans le square Pierre-de-Montreuil où Idir s’est réfugié sur un banc, plusieurs voisins sont venus aux nouvelles. « On s’est inquiété pour toi. » Tous le disent : « C’est un vrai miracle. » « J’ai juste eu le temps de me sauver de la tente », raconte-t-il. S’il n’a personne à désigner, Idir est pourtant catégorique : « Ils ont mis de l’essence. » « Sinon, ça n’aurait pas pu chauffer comme ça, approuve un ami, lui aussi sans domicile. Mais il n’était pas visé. T’es là, ça dérange », ajoute-t-il à l’adresse d’Idir, qui récuse toute responsabilité. « Depuis deux semaines, j’ai arrêté de faire du feu. Je n’avais plus d’alcool à brûler. Et chaque fois que je faisais du feu, je regardais si c’était bien éteint. Il y avait une vingtaine de palettes. J’avais fait une séparation pour la nuit et pour le jour. Et ça a toujours été propre. Parfois j’y mettais de l’eau de Javel. » S’il campait là depuis l’été 2008, « ça fait douze ans que je suis à la rue, raconte-il. J’avais mon père à la résidence Basilique. Il ne pouvait pas m’héberger, mais j’allais me laver. Il est mort en 2008 ». Il est nourri par des riverains qui l’ont quasiment adopté. Parmi les plus attentifs, un jeune homme lui apporte chaque jour un café. Depuis peu, Idir se plaint de sa jambe gauche, dont il devrait être à nouveau opéré. « J’ai une broche. » Il parle des séquelles d’une agression dans le quartier, à « coups de barre de fer ». « Il boit de plus en plus. Il peut mettre sa vie en danger, déplore l’un de ses proches voisins, le curé Eugène Doussal. On ne peut pas le laisser ainsi, il y a aura un autre drame. J’ai alerté autant qu’il était possible. Il faut se mettre autour d’une table pour imaginer une solution, que les gens de bonne volonté pourraient aider les responsables à mettre en place. » Idir, Betty Somé le connaît pour l’avoir accueilli comme d’autres sans-abri à la Maison de la solidarité, où ils peuvent se doucher et bénéficier d’un suivi. « Je l’ai suivi en tant que bénéficiaire du RMI. Mais il refuse tout hébergement, même l’hôtel où il aurait pu être pris en charge pendant un YANN MAMBERT À la cité Floréal comme ailleurs Occupation du bâtiment de La Poste Mercredi 18 mars, au lendemain de l’incendie. mois. » Mme Somé cite a contrario deux autres hommes qui ont pu intégrer à Rosny-sous-Bois un centre de stabilisation, nouvelle structure d’hébergement de longue durée et de réinsertion sociale. « Mais quand ils n’en ont pas la volonté, on ne peut pas les forcer. » Reste parmi beaucoup de riverains, un sentiment de colère contre la ville. « C’est un lieu de passage, y compris pour les enfants. Alors, pourquoi ce campement n’a-t-il pas été évacué alors qu’on avait averti qu’il y avait des risques d’incendie ? », s’emporte notamment une maman. En attendant, Idir se réinstalle peu à peu dans ce quartier, convaincu qu’il n’a nulle autre part où aller. Marylène Lenfant et Gérald Rossi 250 familles doivent quitter des résidences hôtelières « On nous traite comme du bétail » HÉBERGÉES par le Samu social de Paris dans deux résidences hôtelières à la Plaine, deux cent cinquante familles font l’apprentissage de la mobilisation depuis quelques jours. « On nous inflige de partir du jour au lendemain sans aucune explication, on nous traite comme du bétail », s’insurgent-elles dans un tract réalisé le week-end dernier avec des militants de la Coordination 93 de lutte pour les sans-papiers, de RESF, du Réseau solidarité logement, de la FCPE… qui appuient leur refus d’un nouvel hébergement à Romainville. Samedi 21 mars, dans le théâtre de la Belle Étoile où les accueillait la compagnie Jolie Môme, ces familles originaires d’Afrique et du Maghreb ont reçu aussi le soutien d’adjoints au maire dont Monique Lejeune, en charge du logement, et de représentants du Parti socialiste, dont Mathieu Hanotin, vice-président du conseil général. Ces élus se disent « révoltés » par le sort des enfants, ainsi appelés à quitter brutalement leur école, comme les groupes scolaires Carson-Besson et Drapiers-Gutenberg, qu’ils sont une centaine à fréquenter. « Nos enfants ont grandi dans des hôtels, ils sont perturbés », déplore Mady, délégué des familles de la résidence Plaine vie, rue de la Métallurgie. « Avant d’arriver ici en 2006, on vivait depuis quatre ans en hôtel à Paris, nous explique Zohra. On ne devait pas rester plus une semaine. » Comme elle, beaucoup ont maintenu leurs enfants scolarisés à Paris pour leur épargner des changements d’établissement. C’est aussi le cas de Sory. « On a été un mois ici, un mois là, à Villejuif, Saint-Ouen, Aubervilliers… On nous a même amenés dans un foyer de SDF à Montrouge, », s’indigne-t-il. « On n’a plus la force de bouger. Tout ce qu’on demande, c’est qu’on nous laisse tranquille, même si on n’a pas les papiers », se lamente Naïma. « Ici, c’est comme un appartement, c’est propre », relève une autre Naïma, elle aussi algérienne et maman d’une fille handicapée. Elle a été parmi les premières à recevoir la notification de transfert dans un délai de trois jours, adressée par l’APTM, Association pour l’accompagnement administratif des migrants et de leurs familles, chargée de leur suivi social. Une valise par personne Elle brandit le règlement de l’hôtel de Romainville, le Baladin. Une valise par personne, une cuisine collective, interdiction de laisser seuls les enfants dans les chambres ou les parties communes… Pour tous, la perspective d’une vie de famille impossible, sans intimité, avec l’obligation de se défaire du peu qu’ils ont accumulé après des années en France. Pourquoi une telle mesure ? Parmi les élus et militants qui les soutiennent, on s’interroge. Mathieu Hanotin dit avoir sollicité le préfet et le député Bruno Le Roux « pour avancer dans la compréhension de la situation ». « Cette mesure concerne une quarantaine de familles, suivies par des travailleurs sociaux qui ont dû les rencontrer au préalable pour leur expliquer », nous indique Laura Berge, responsable du pôle d’hébergement et de réservation hôtelière au Samu social de Paris. « On ne pourra pas se permettre de continuer à financer un tel coût d’hébergement qui est de 20 euros par personne et par jour, alors que le coût moyen est de 16,50 euros. On a dû remplir la résidence, quand l’hôtel de Romainville, d’une capacité de 230 places, a dû fermer après un incendie dans l’un des parkings (en novembre 2007). Des travaux ont été faits pour y améliorer l’accueil. » Pour l’heure, précise Mme Berge, ne sont concernées que les familles hébergées à Plaine vie. Mais la mesure devrait s’appliquer à l’autre résidence, les Séjours du grand stade, rue Jesse-Owens, également gérée par la Société de ges- tion hôtelière : pour des raisons financières, et pour « anticiper les résultats de la procédure, afin que les familles ne soient pas la rue ». Car, c’est là l’autre donne, la SGH, qui gère une quinzaine d’autres établissements, dont à Saint-Denis l’Hôtel de Paris, est visée depuis deux ans par une procédure engagée par les copropriétaires des deux résidences. Ces particuliers estiment avoir été floués par le gérant, Boubekeur Kelfaoui, notamment quant à l’usage de ces établissements censés accueillir une clientèle de tourisme et d’affaires. Quoi qu’il en soit, « ce sont des centaines de familles que l’on fait bouger ainsi chaque jour, constate Stéphane Caron, responsable du 115 en Seine-SaintDenis, où 95 % des hôtels sont remplis par le Samu de Paris. Le problème, c’est que les gens ne sortent pas des dispositifs d’urgence. » Faute de logement, et faute de titre de séjour pour y prétendre. Les familles et leurs soutiens ont prévu de manifester le mercredi 26 mars à Saint-Denis jusqu’à la sous-préfecture, et le vendredi 28 devant la préfecture de Bobigny. Une pétition a été également mise en ligne (1). Marylène Lenfant � (1) http://www.petitionduweb.com/ SOUTIEN_AU_COLLECTIF_OWENS_ METALLURGIE-3515.html JSD n° 782 du 25 au 31 mars 2009 3 actualités actualités En Bref YANN MAMBERT GÉRARD MONICO Commémo. À l’occasion de la traditionnelle cérémonie célébrant le cessez-le-feu en Algérie le 19 mars 1962, Henri Marcos a été décoré par le sous-préfet Olivier Dubaut, le 19 mars 2009, de la médaille dite TRN, titre de reconnaissance de la Nation. Cadeaux. Mercredi 18 mars, l’association Comité de quartier Pleyel, représentée par Alain Thomas, a remis aux adolescentes de l’antenne jeunesse du quartier des livres et des jeux de société. L’achat en avait été financé par la vente de calendriers illustrant l’évolution de Pleyel, que ces jeunes avaient réalisés. Faits divers Mineurs interpellés sur eux et leur véhicule, ne blessant personne. Quatre mineurs ont été interpellés. L’enquête a été confiée au service de la sûreté départementale. Les auteurs seront convoqués par la justice. Course et interpellation DANS LA SOIRÉE du samedi 21 mars, ce sont les motards de la police nationale qui ont interpellé place des Pianos, quartier Pleyel, un individu circulant sans casque sur une moto de cross et grillant les feux rouges devant les policiers. Rapidement, un attroupement d’une trentaine d’individus s’est formé, lesquels ont tenté de faire s’échapper le jeune majeur, domicilié dans le quartier, et de récupérer l’engin. Des renforts rapidement sur place ont permis l’interpellation et le calme est revenu immédiatement. Un homme poignardé à la gare JEUDI 19 mars, en fin de journée, un homme d’une quarantaine d’années, originaire de la Martinique, s’est effondré dans la gare centrale, victime de coups de couteau. Selon les premiers éléments de l’enquête, confiée au service 4 départemental de la police judiciaire (SDPJ), il pourrait s’agir d’un règlement de compte lié à une affaire de stupéfiants. À l’arrivée des secours, la victime était entre la vie et la mort. JSD n° 782 du 25 au 31 mars 2009 G.R. L’université Paris 6Pierre et Marie Curie a invité la classe de 1re S du lycée dionysien à jouer les apprentis chercheurs durant une journée. Les élèves sont partis à la découverte de la physique des particules… C’EST UNE première en France : à travers un « master class » qui consiste à convier des lycéens à participer à des missions d’analyse des particules dans l’antre même d’un laboratoire, les élèves de la classe de 1re S du lycée Suger ont eu la chance, durant toute la journée du 17 mars, d’apercevoir ce qu’était le travail d’un chercheur en physique en plein cœur de Paris, à l’université de JussieuPierre et Marie Curie (Paris 6). Ainsi, accompagnés par leur professeur de physique Mohamed El Abed, les jeunes Dionysiens ont été accueillis à bras ouverts par les chercheurs du Laboratoire de physique nucléaire et des hautes énergies (LPNHE), ravis de pouvoir faire partager leur passion. « L’objectif, derrière cette initiative, est double. Faire découvrir aux lycéens les sciences, et plus spécifiquement la physique, et leur permettre de voir de l’intérieur en quoi consiste le métier de chercheur en les faisant travailler en conditions réelles. Ils perçoivent ainsi la dimension internationale de notre travail et l’importance de la mise en commun de nos résultats », explique Didier Lacour, chargé de recherche Services publics GÉRARD MONICO GÉRARD MONICO Physiciens d’un jour Manif . Pour la première fois depuis des années, SaintDenis était parfaitement visible dans la manif parisienne du 19 mars. Cela avec le concours de la compagnie Jolie Môme qui avait confectionné une immense banderole, apporté ses drapeaux (rouges !) et imaginé des slogans. « Il n’est pas question de théâtraliser la manif, mais plutôt de mieux rendre audible la parole des manifestants », expliquait Michel Roger, le directeur de la compagnie. SAMEDI 21 mars en début de soirée, des policiers intervenant dans le quartier Floréal contre des voleurs à la portière ont été pris à partie par un groupe d’individus. Divers projectiles ont été lancés La Ville invite à une « journée d’informations et d’actions pour le droit à la santé » le vendredi 27 mars. Un circuit en car conduira les participants, de visites en rencontres, à l’hôpital Delafontaine, à la cité Franc-Moisin, au Centre municipal de santé de la Plaine, à la Hauté autorité de santé et au Centre cardiologique du Nord. À 12 h 30, débat sur le projet de loi « hôpital, patients, santé, territoires ». Départ du car devant l’hôtel de ville, à 9 h 15. Programme : www.ville-saint-denis.fr Mardi 17 mars, les lycéens de 1re S de Suger en compagnie de chercheurs du LPNHE. au CNRS et directeur adjoint du LPNHE, en charge de la coordination nationale de ce programme international qui concerne de nombreuses classes de lycéens un peu partout dans le monde. Entre chercheurs, l’anglais est de rigueur Ce mardi, les élèves de Suger ont travaillé à distance avec des élèves allemands, italiens, polonais, portugais, suédois… « Ils ont alors découvert que notre langue de travail est l’anglais, explique Didier Lacour, et entre chercheurs, on essaye de se débrouiller, car la pratique d’une langue étrangère n’est pas dans la culture française. Les élèves n’avaient donc pas à être complexés sur leur niveau d’anglais ! Car l’essentiel est de communiquer. » Neutri- nos, protons, ions, électrons… En quelques heures, ces mots bizarres se rapportant à des éléments de la matière sont devenus familiers aux oreilles des élèves. En tout cas, le programme de la journée était dense : cours d’introduction à la physique des particules le matin (et notamment, découverte de ce qu’est un accélérateur de particules) ; puis analyse, en binôme, de données réelles de physique des particules, avant une visioconférence, animée depuis Genève par le Centre européen de recherche nucléaire (CERN), en compagnie des lycéens européens ayant participé, en simultané, aux mêmes analyses. « Seule une collaboration internationale aboutit à des meilleurs résultats statistiques », précise Didier Lacour. Les élèves étaient fascinés d’apprendre que les données ont été recueillies à partir de collisions de matière réalisées au CERN à travers un immense accélérateur de particules d’une circonférence de 27 km et construit à 100 m sous terre, entre la frontière suisse et française, seule machine capable aujourd’hui de nous approcher de l’intimité de la matière, et notamment juste après le Big Bang. « À travers ces expériences, on essaye effectivement d’explorer les lois fondamentales de la nature, et on se rend compte qu’on ne comprend rien ! », avoue Arnaud Robert, enseignant-chercheur à Paris 6. D’autant qu’il y a du boulot en la matière pour les générations futures… Marc Endeweld Débat sur l’insécurité à l’école du Corbillon Inquiétude après les tirs aux pigeons LUNDI 23 MARS, 18 h. Dans le préau de l’école du Corbillon, en centre-ville, prennent place une centaine de parents. À la tribune, des élus, Florence Haye, première adjointe au maire, David Proult, Laurent Russier. Des enseignants, dont les directrices des écoles de la rue et l’inspecteur de l’Éducation nationale Jean-Louis Gaucher. Des policiers, dont le commissaire Pierre Cabon, le souspréfet Olivier Dubaut. Une rencontre pas ordinaire. Motivée par des faits graves, qui n’ont heureusement eu aucune conséquence dramatique. Mardi 17 mars, en fin d’aprèsmidi, un agent de service découvre dans une salle de classe du second étage un trou dans une vitre et des éclats de verre. La police est alertée. Plainte est déposée. Les services spécialisés de la brigade des mineurs, de l’identité ju- diciaire et de la balistique se rendent sur place. Ils confirment qu’il s’agit de tirs au plomb, avec une carabine de foire ou assimilée. Mercredi 18 mars, un jeune homme porteur d’une carabine est aperçu. Immédiatement, l’école alerte la police municipale qui très rapidement et sans difficulté interpelle le tireur, un jeune homme encore lycéen, domicilié tout à côté de l’école. Il reconnaît les faits et est mis à la disposition de la police nationale, qui le place en garde en vue. L’affaire est suivie de près par le parquet de Bobigny. « Pas l’intention de s’en prendre aux enfants » Dans le préau de l’école, devant les parents attentifs, le commissaire déroule le fil des investigations : le jeune homme « n’a eu à aucun moment l’intention de s’en prendre aux enfants ou aux per- sonnels », car sa seule occupation était de tirer sur des pigeons. « Et nous avons trouvé des volatiles atteints par des plombs identiques ». Tout danger semble écarté. Mais l’inconscience d’un passionné du tir au pigeon en pleine ville, tout à côté d’une école, ne peut qu’inquiéter, ont souligné plusieurs intervenants. La mère du tireur a fait circuler dans la salle un billet expliquant qu’il ne s’agit « pas d’excuser » l’acte, tout en demandant de ne pas lui donner une dimension qu’il n’a pas. Une position qu’ont appréciée plusieurs parents. Beaucoup se sont aussi interrogés sur la responsabilité éducative des adultes, et notamment celle des marchands d’armes en vente libre. Au-delà de cette affaire, des parents, pendant ce débat de près de deux heures, ont aussi interpellé élus et policiers sur « le cli- mat d’insécurité » dans les rues avoisinantes (Fontaine par exemple) où des groupes se réunissent pour boire sur la voie publique. « Nous les connaissons et nous menons des enquêtes qui devraient bientôt aboutir, car pour transmettre un dossier à la justice nous devons accumuler des preuves solides », a expliqué Pierre Cabon. « Nous développons notre partenariat avec des associations d’intervention sur le terrain comme PPV et Canal », a ajouté Florence Haye. Vers la fin, l’élu UMP Didier Labaune a apostrophé la première adjointe, expliquant que la Ville ne fait rien en matière de sécurité, ce qui a conduit M. Gaucher à lui couper vivement la parole, estimant que ces propos étaient « hors sujet » et lui a demandé de quitter la salle. On n’était plus dans l’histoire du tir au pigeon. Gérald Rossi C’est une première : la Fête des services publics à l’initiative de la Ville, qui y invite les personnels représentatifs de la diversité des missions et services assurés par l’État et les collectivités territoriale, Hôpital, Poste, Éducation nationale, EDF, mairie, Plaine commune, Police, Justice, SNCF, RATP, pompiers, etc. Pour agrémenter cette soirée d’échanges, sont prévus « scène ouverte aux talents des services publics », restauration, projections… Le vendredi 27 mars à partir de 18 h, salle de la Légion d’honneur : 6, place de la Légion-d’Honneur. Anciens de Renault L’ATRIS, Association des anciens travailleurs de Renault-Billancourt et Île Seguin, prépare une « Caravane de la mémoire » du 20 mars au 30 avril au Maroc, pour y récolter les témoignages des ouvriers retournés au pays après la fermeture des sites historiques. Pour présenter ce projet destiné à « valoriser l’apport des ouvriers d’origine étrangère à l’entreprise », une conférence de presse aura lieu vendredi 27 mars à 11 h, salle de la Résistance en mairie. Infos : contacter Mohamed Amri au 06 29 36 05 53 et sur [email protected] Foire aux fleurs L’association Mieux vivre à Bel-Air organise sa foire aux fleurs le samedi 28 mars, à l’angle des rues D.-Casanova et Taittinger, de 10 h à 17 h 30. Plantes pour le fleurissement des fenêtres, balcons terrasses et jardins seront proposées à la vente. Plaine Démarche-quartier Réunion le jeudi 2 avril à 20 h, à la maison de quartier Plaine, autour du « Grand Paris », en présence de Didier Paillard et de Patrick Braouezec. Allende Démarche-quartier Réunion le mercredi 1er avril à 18 h 30, au local de voisinage, allée Che-Guevara (ex bât. 7). Cette rencontre sera consacrée à la jeunesse. Avec les maires adjoints Zohra Henni, Hakim Rebiha et Bally Bagayoko. Paris Métropole, réforme territoriale… « La lutte contre les inégalités doit être la clé de voûte » Patrick Braouezec, après la soirée organisée par Plaine commune au Stade de France, revient sur le rapport Balladur, les intentions du secrétaire d’État Christian Blanc et sur la dynamique de l’intercommunalité. Il a chargé Edouard Balladur d’un rapport sur les institutions, il a lancé un concours d’idées auprès de dix architectes et nommé Christian Blanc secrétaire d’État pour qu’il travaille sur la région Île-de-France. C’est lui qui détient les clés de la réorganisation de Paris Métropole. Le JSD : À l’image du débat qui s’est déroulé le 17 mars, dont vous êtes à l’initiative, on a l’impression que la réforme territoriale et la métropole parisienne deviennent davantage une affaire citoyenne. C’est votre avis ? Patrick Braouezec : Oui, et il était temps. Mais il y a encore peu d’élus et de territoires qui organisent des rencontres sur ce thème. Nous, nous allons continuer en les décentralisant : il est de notre responsabilité d’alerter, de dire que ce débatlà ne peut être réservé aux techniciens, aux architectes et aux élus. Il est trop important pour les populations concernées, il faut qu’il soit totalement trans- Le JSD : Justement, que savezvous des intentions de Christian Blanc ? P.B. : Un peu plus que ce que je peux en dire. Je l’ai rencontré à quatre reprises. À chaque fois, il a livré une partie de sa réflexion. Des choses sont intéressantes concernant le territoire de l’agglo, mais je les évoquerai quand elles seront arrêtées. On sent se dessiner dans son discours une volonté de restructurer, de reconfigurer la région. Il veut développer des pôles, ce qui à mes yeux est positif puisque je défends cette idée depuis longtemps. Mais je reste très attentif à ce que cette intention ne s’accompagne pas d’une volonté de nier l’histoire, les entités com- Patrick Braouezec au débat du 17 mars au SDF. parent et que chacun puisse apporter sa contribution. Le JSD : Le rapport Balladur a fait des vagues avant qu’il soit officiellement présenté au président de la République. Depuis, on a l’impression qu’il est un peu enterré en ce qui concerne l’Île-de-France… P.B. : Je partage ce sentiment, mais je me méfie quand même. On ne sait pas précisément, dans tout ce qui a été mis en place par le président de la République, ce qui se dessine. Ce qui est du domaine du leurre et ce qui ne l’est pas. Nicolas Sarkozy a pris trois initiatives. munales, la façon dont les élus ont travaillé en constituant des communautés d’agglomération plus ou moins fortes ou pertinentes. Une chose est inquiétante dans l’angle d’attaque de Christian Blanc, c’est qu’il porte un regard essentiellement économique. Si l’on ne s’en tient qu’à cela, la lutte contre les inégalités sociales et territoriales – qui doit à mes yeux rester les clés de voûte de toute organisation future – restera le parent pauvre et la réorganisation sera ratée. Le JSD : Le 17 mars, lors du débat, vous avez plaidé pour que Plaine commune accueille de nouvelles villes. Pourquoi ? P.B : Les intercommunalités doivent se développer et se rapprocher entre elles. C’est essentiel aujourd’hui pour ne pas se faire imposer des choses par le haut. Les dynamiques intercommunales déjà constituées sont un atout pour construire quelque chose de nouveau. Recueilli par Dominique Sanchez Claire O’Petit conseillère municipale d’opposition (MoDem) UN AN APRÈS LES ÉLECTIONS MUNICIPALES municipalité incompétente «quiUne part à vau-l’eau » Une année après les élections municipales, le JSD donne la parole à des élus de la majorité et de l’opposition. La semaine prochaine : Christophe Mézerette du Mouvement républicain et citoyen. Le JSD : Cela fait maintenant un an que l’élection du maire et des adjoints a eu lieu. Quel bilan tirez-vous de cette première année ? Claire O’Petit : Je suis particulièrement catastrophée par cette première année. Lors du mandat précédent, la municipalité avait des convictions politiques affirmées, des élus qui connaissaient leurs dossiers. Nous ne les soutenions pas, mais au moins il y avait de la profondeur politique. On avait l’impression que la ville était gérée. Mais là, pas du tout. C’est impensable, cela fait peur. La gêne est même perceptible dans les rangs de la majorité lors des séances du conseil. L’équipe a été constituée avec des nouveaux qui sont incompétents. C’est la première fois depuis que j’assiste au conseil municipal que je vois le directeur de l’administration être obligé d’assister, en séance, les maires adjoints qui présentent des dossiers pour leur en expliquer le sens ou pour souffler les réponses aux questions posées. Cette municipalité part à vau-l’eau, elle est caractérisée par l’incompétence et cela donne une impression de malêtre. Nous constatons aussi un manque de démocratie, une absence de transparence, une logique purement idéologique. Et la municipalité écarte toutes les propositions exprimées par l’opposition alors que si on additionne le nombre de voix obtenues par le MoDem, le PS et l’UMP en mars 2008, leur poids est équivalent à celui de l’équipe majoritaire. Monsieur Paillard n’a pas les compétences requises pour gérer une ville de près de 100 000 habitants. M. Braouezec a fait une lourde erreur en lui laissant la mairie ! Ce qui se passe au conseil municipal reflète la gestion de la ville. C’est l’image de l’incompétence de cette équipe. Le JSD : Selon vous, quelles sont les mesures prioritaires à mettre en place dans la prochaine période ? C.O’P. : Il y en a trois, dont une est évidente : c’est la sécurité des biens et des personnes. C’est une priorité vraiment absolue. On ne peut pas développer une ville sans avoir un minimum de sécurité, et chez nous, il n’y en a pas. Selon un hebdomadaire connu, nous sommes la ville la plus dangereuse de France. S’il n’y a pas de sécurité, le reste ne peut pas suivre. Il faut renforcer la police municipale et s’attaquer aux racines du mal. On a l’impression qu’il y a une certaine volonté de la municipalité communiste de tirer notre ville vers le bas, l’assistanat, la violence… Et se constituer ainsi un terrain de chasse gardée. De l’argent il y en a : il suffit de le prendre dans le budget de la communication de la mairie et d’utiliser les énormes ressources de Plaine commune pour mettre en œuvre une vraie politique en faveur du cadre de vie des Dionysiens. Prenons un exemple : il faut installer la vidéo surveillance. La municipalité dit qu’elle est contre. C’est son droit, c’est res- YANN MAMBERT RETOUR EN IMAGES Droit à la santé YANN MAMBERT Lycéens de Suger invités à un master class Claire O’Petit. pectable. Mais dans ce cas, pourquoi la mairie en est équipée pour protéger les élus ? Pourquoi le nouveau local pour la police municipale en est équipé ? Faut-il être fonctionnaire ou élu pour avoir le droit à un minimum de sécurité ? La deuxième priorité c’est évidemment l’éducation, l’aide aux enfants dès l’école maternelle : si on ne donne pas une chance à tous les petits, dans vingt ans ce sera encore pire. La troisième, c’est le commerce : ne rien faire pour ce secteur alors que démarrent les travaux des trois tramways, que deux centres commerciaux viennent s’installer, c’est avoir à coup sûr et à court terme des commerces fermés et murés comme on en voit déjà. Recueilli par Dominique Sanchez JSD n° 782 du 25 au 31 mars 2009 5 cultures BASILIQUE nomination programme: 0149 33 66 77. Site: www.lecranstdenis.org Tarifs: 6€, réduit: 5€ et abonnés 4€. Films «f»: 3€. LA CITÉ DE L’OMBRE de Gil Kenan, Grande-Bretagne, 2007, 1 h 37, VF, à partir de 7 ans mer : 14 h, 16 h ; sam : 14 h ; dim : 14 h 45. ESPION(S) de Nicolas Saada, France, 2008, 1 h 39 mer : 18 h 15, 20 h 30 ; ven : 14 h, 18 h 30 ; sam : 16 h, 20 h 30 ; dim : 16 h 30 ; lun : 14 h, 20 h 30 ; mar : 18 h 15. HARVEY MILK de Gus Van Sant, États-Unis, 2008, 2 h 07, VOSTF jeu : 18h, 20 h 30 ; ven : 16 h 30, 20 h 30 ; sam : 18 h 15 ; dim : 18 h 30 ; lun : 16 h, 18 h 15 ; mar : 20 h 30. LE TEMPS DES AMOUREUSES d’Henri-François Imbert, France, 2008, 1 h 22, documentaire À voir à l’Écran Espion(s) Vincent, bagagiste dans un aéroport, se retrouve contraint de collaborer avec les services de renseignements français et d’enquêter sous leurs ordres sur un trafic d’explosifs lié à des agents syriens.Espions(s), premier long métrage de Nicolas Saada, est un film très réussi, et d’autant plus remarquable qu’il s’inscrit dans le genre des films d’espionnage, ô combien rare dans le cinéma français ! Il se saisit de tous les poncifs du genre avec précision et intelligence pour nous plonger dans une histoire captivante, sûre de ses effets et admirablement bien menée par ses deux acteurs principaux, Guillaume Canet et Géraldine Pailhas. L.G. Les soirées de l’Écran Les amoureuses de Jean Eustache Dimanche 29 mars à 15 h, l’Écran propose une rencontre avec Henri-François Imbert, auteur du documentaire Le temps des amoureuses. Ce film évoque le cultissime Mes petites amoureuses, de Jean Eustache, à partir de la rencontre avec l’un des acteurs de ce film, tourné en 1974. Après la rencontre, le film de Jean Eustache sera projeté à 17 h. B.L. � L’Écranplace du Caquet. Tél. : 01 49 33 66 88. 0Site : http://www.lecranstdenis.org AGENDA GAUMONT � Avenue Jules-Rimet. Tarif plein 8,30 €; tarifs réduits: 6,60 €* (plus de 60 ans); 6,10 € (pour les moins de 12 ans, tous les jours, toutes les séances); 6,60 € (pour les moins de 18 ans, tous les jours, toutes les séances); 6,40 €* (étudiant); Tarif Imagin’R semaine, 5,50 €, Imagin’R week-end, 6,50 €. Les séances de 11 h sont à 5,50 €. Carte 35,50 €, 5 places valables 2 mois dans toutes les salles Gaumont (maxi 3 places par séance). Info: 0892 696696 code #193/0,34 €/mn. * Sous conditions particulières. MONSTRES CONTRE ALLIEN VF, 1 h 34, avant-première dimanche 29 mars : 11 h 20. SAFARI VF, 1 h 41, avant-première vendredi 27 mars : 20 h, 22 h 10. DUPLICITY VF, 2 h 04 TLJ : 13 h 55, 16 h 45, 19 h 30, 22 h + dim : 11 h 10. LA PREMIÈRE ÉTOILE VF, 1 h 30 TLJ : 13 h 40, 15 h 45, 17 h 50, 19 h 55, 22 h 10 + dim : 11 h 15. LES TROIS ROYAUMES VF, 2 h 28 TLJ : 14 h 05, 17 h 15, 20 h 35 + dim : 11 h 05. LE CHIHUAHUA DE BEVERLY HILLS VF, 1h32 TLJ : 13 h 35, 15 h 35, 17 h 40 + dim : 11 h 10. COCO VF, 1 h 35 TLJ : 13 h 45, 15 h 50, 17 h 55, 20 h 05, 22 h 20 + dim : 11 h 15. GRAN TORINO VF, 1 h 55 TLJ : 13 h 30, 15 h 40, 17 h 50, 20 h, 22 h 10 + dim : 11 h 10. BANLIEUE 13 ULTIMATUM VF, 1 h 38 TLJ : 13 h 50, 15 h 50, 17 h 45, 19 h 45, 22 h + dim : 11 h 10. UNBORN VF, 1h27, Int. - de 12 ans TLJ : 13 h 40, 16 h, 18 h 05, 20 h 10, 22 h 15 + dim : 11 h 15. MARLEY ET MOI VF, 1 h 56 TLJ (sauf dim) : 13 h 30, 15 h 40, 17 h 50, 20 h, 22 h 15 ; dim : 20 h, 22 h 15. WATCHMEN LES GARDIENS VF, 2 h 43, Int. - de 12 ans TLJ (sauf ven) : 20 h 30 CINÉ-CLUB PARIS 8 � Université Paris 8, 2, rue de la Liberté, salle de projection de cinéma, bâtiment A. Entrée : 1,50 € ; gratuit : enseignant, personnel et carte Paris 8. « Le temps recherché » LE SALON DE MUSIQUE de Satyajit Ray, 1958, 100 mn mer 1er avril : 12 h 45. les rendez-vous de l’actualité culturelle THÉÂTRE GÉRARD-PHILIPE � 59, boulevard Jules-Guesde Tél. : 01 48 13 70 00 VI(LL)ES Le directeur du TGP, Christophe Rauck, nous invite à découvrir des destins d’hommes et de femmes à travers quatre spectacles courts qui s’attachent à montrer la complexité et la violence de la condition humaine à travers des récits de vie qui mêlent l’intime et l’universel. Jusqu’ au 12 avril. Ils habitent la Goutte d’or, salle Jean-Marie Serreau du lundi au samedi à 19 h 30, dimanche à 16 h. Saleté, salle Roger-Blin du lundi au samedi à 21 h, dimanche à 18 h. Classe, salle MehmetUlusoy du lundi au vendredi à 19 h 30, samedi à 20 h 30, dimanche à 17 h 30. Baglady, au Terrier du lundi au samedi à 21 h, samedi à 19 h, dimanche à 15 h 30.Tarifs : 20 €, 13 € pour les habitants de Seine-Saint-Denis, 10 € pour les Dionysiens. CAFÉ CULTUREL � 11, allée des Six-chapelles Tél. : 01 42 43 96 11 http://www.cafeculturel.org SLAM JUNIOR Grandes bouches et petites oreilles, scène slam pour les enfants avec des adultes, présentée par Gérard Mendy et Ella Dilafé, veut montrer que la valeur n’attend pas le nombre des années. Samedi 28 mars de 14 h à 16 h. Entrée libre. ÉGLISE SAINT-DENYS DE L’ESTRÉE � 53, boulevard Jules-Guesde Tél. : 01 49 46 04 36 CONCERT Amnesty International organise un concert d’œuvres de Berlioz, Brahms et Beethoven, donné par l’Orchestre symphonique du lycée Henri IV dirigé par Marie-Christine Desmonts. Ce concert se déroule au profit de l’organisation humanitaire. Samedi 28 mars à 20 h 30. Libre participation. 6 mer : 20 h 45 ; ven : 18 h 15 ; sam : 16 h 15 ; dim : 15 h (+ rencontre) ; lun : 20 h 45. MES PETITES AMOUREUSES de Jean Eustache, France, 1974, 2 h 03 dim : 17 h 30 (+ rencontre). BOY A de John Crowley, GrandeBretagne, 2008, 1 h 40, VOSTF mer : 16 h 15 ; jeu : 18 h 30 ; ven : 14 h 15 ; sam : 20 h 45 ; lun : 18 h 30 ; mar : 20 h 45. DES IDIOTS ET DES ANGES de Bill Plympton, États-Unis, 2008, 1h18, VOSTF, dessin animé mer : 14 h 15, 18 h 30 ; jeu : 20 h 45 ; ven : 16 h 15 ; sam : 14 h 15 ; lun : 16 h 15. LOLA MONTES de Max Ophuls, France, 1955, 1 h 50 ven : 20 h 45 ; sam : 18 h 30 ; lun : 14 h 15 ; mar : 18 h 30. LIBRAIRIE FOLIES D’ENCRE � 22, rue Jean-Jaurès Tél. : 01 48 09 25 12 RENCONTRE La librairie accueille Bernard Magnier, auteur et éditeur chez Actes Sud pour le domaine africain, à l’occasion du départ d’élèves du lycée Paul-Éluard pour un séjour en Afrique du Sud. Jeudi 26 mars à 19 h 30. Entrée libre. POÈMES ET CHANSONS Le chanteur Gérard Pitiot, avec son trio composé de Bruno Lucenti (clavier), Gérard Champême (harmonica, trompette) et Éric Sanarens (percussions), interprète des poèmes de Paul Éluard et des chansons extraites de ses deux albums,Vues d’ailleurs pour mots d’iciet Chants pirogue. Vendredi 27 mars à 20 h. Entrée libre. MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE � 22 bis, rue Gabriel-Péri Tél. : 01 42 43 37 57 http://www.musee-saint-denis.fr EXPOSITION La prochaine exposition temporaire présentée par le musée est consacrée à Théophile-Alexandre Steinlen (18591923), dessinateur, peintre et affichiste célèbre par ses chats. À l’occasion du 150e anniversaire de sa naissance, le musée propose une rétrospective de son œuvre. Du 27 mars au 29 juin, les lundi, mercredi, vendredi de 10 h à 17 h 30, jeudi jusqu’à 20 h, samedi et dimanche de 14 h à 18 h 30. Tarifs : 5 et 3 €. LE SOIXANTE � 60, rue Gabriel-Péri CAFÉ TRICOT Agoratopique & Cie, la compagnie Corps&Graphes et l’Aiguille qui danse proposent un café tricot intitulé Ams tram gram,une performance urbaine, itinérante, évolutive, interactive et collective… conçue par la plasticienne Lilia Moglia. Samedi 28 mars de 15 h à 20 h. Entrée libre. JSD n° 782 du 25 au 31 mars 2009 SYNESTHÉSIE � 15, rue Denfert-Rochereau Tél. : 01 40 10 80 78 http://www.synesthesie.com EXPOSITION Katia Kameli propose Dislocation et champ de contrainte élastique, où, à travers la photo et la vidéo, elle explore la notion de dédoublement, où deux mondes s’entrechoquent. Un travail sur l’entre-deux, la dislocation du temps et de l’espace. Jusqu’au 19 avril du mardi au samedi de 14 h à 18 h et sur rendez-vous. Entrée libre. BOURSE DU TRAVAIL � 9, rue Génin Tél. : 01 48 20 26 30 CONCERT Le conservatoire municipal présente L’histoire de Lo Pelin, conte musical pour récitant, solistes, chœur, piano et percussionnistes, dirigé par Rémi Tridot, professeur de percussions au conservatoire. Vendredi 27 mars à 18 h 30. Entrée libre. UNIVERSITÉ PARIS 8 � 2, rue de la Liberté Tél. : 01 49 40 65 28 CONCERT Dans le cadre du festival Printemps Palestine, résister par la culture, organisé par des étudiants de Paris 8, Amel Mathlouthi, Aziz Sahmaoui (ancien membre de l’ONB) et d’autres artistes se produiront en clôture de la manifestation. Mardi 31 mars à 18 h, amphi X. Entrée libre. MAISON DE QUARTIER ROMAIN-ROLLAND � 2, rue Henri-Barbusse Tél. : 01 49 33 70 20 EXPOSITION L’artiste dionysienne Niatoraka expose ses peintures dans le cadre de la Journée international des femmes. Du 24 mars au 3 avril. Entrée libre. « Donner envie d’entrer dans la cathédrale » Artefact 93 devient association Cette structure, soutenue par Plaine commune, regroupe des professionnels du territoire, artistes et artisans créateurs d’objets. Rassemblés en réseau, ils peuvent ainsi mutualiser leurs besoins et échanger leurs compétences. Patrick Monod, administrateur du monument depuis six mois, a l’ambition d’ouvrir le lieu plus fréquemment aux événements locaux et, avant tout, de se démener pour le restaurer. DEPUIS OCTOBRE 2008, Patrick Monod a succédé à Jacqueline Maillé au poste d’administrateur de la basilique de Saint-Denis. Il a également en charge le Palais Royal à Paris et le monastère de Brou à Bourg-enBresse. Un grand écart qui ne l’effraie pas, tant il a une solide expérience en ce domaine : secrétaire général du musée d’Orsay (il avait à ce titre organisé l’exposition de la Fondation Barnes), puis directeur de l’archéologie au ministère de la Culture (où il avait apprécié le travail réalisé par l’Unité d’archéologie de Saint-Denis), ensuite administrateur général du château de Versailles, enfin de celui de Chambord. Un joli parcours pour cet homme de 61 ans, dynamique et rarement à court d’idées et qui se montre ravi de travailler à SaintDenis. « Cette basilique est un monument exceptionnel, tant du point de vue architectural qu’historique. Et c’est vrai qu’il y a beaucoup à faire ! », s’exclamet-il. « D’autant que la Ville et Plaine commune ont fait beaucoup d’efforts pour en embellir les alentours. C’est comme un bel écrin dans lequel le diamant serait terni… Et l’État en est conscient », affirme-t-il. « Des travaux aussi délicats que prioritaires » Pourtant, la basilique ne figure pas dans le récent plan de relance gouvernemental qui fait la part belle à d’autres monuments. « La finalité de ce plan est d’abord de déboucher sur une activité économique conséquente », remarque l’administrateur, qui fait pour le JSD un point de la situation. « En ce qui concerne la façade sud, 1,8 million d’euros a été dégagé pour 2009 afin d’effectuer des travaux qui sont encore expérimentaux tant ceux-ci s’avèrent aussi délicats que prioritaires. Leur montant total se montera à 15 millions d’euros, et sans doute à peu près autant pour la restauration de la rosace, qui sera une opération très longue dont les études ne sont pas encore engagées. En- DEPUIS LE 5 MARS, un réseau de professionnels de la création d’objets artistiques et artisanaux, dont font partie plusieurs Dionysiens, s’est constitué en association, au cours d’une assemblée constitutive qui s’est déroulée à la mairie de Saint-Denis. Artefact 93, c’est son nom, a plusieurs objectifs : participer au développement économique du territoire, valoriser les savoir-faire ou encore promouvoir le travail de l’association et de ses membres. « Tout est parti du travail de mobilisation de ces professionnels dans le cadre du projet que mène depuis plusieurs années Franciade, le goût de la connaissance », explique Véronique Poupard qui, pour Plaine commune, accompagne le projet jusqu’au recrutement, en mai prochain, d’un(e) salarié(e) permanent(e). Celui-ci s’est élargi géographiquement au fil des ans en même temps qu’il se recentrait sur l’objet de création. Plusieurs rencontres et manifestations ont jalonné ces étapes, avant de parvenir à la création d’Artefact 93. « Plaine commune n’entend pas être décideur, mais plutôt un appui du projet », précise Véronique Poupard. « Les artistes et artisans les besoins et les recherches de solutions. Nous avons aussi pour objectif d’échanger nos expériences et nos compétences », poursuit-elle. Autrement dit, à plusieurs, on est plus forts que tout seul ! sont souvent confrontés à des problèmes de statut, de visibilité et de distribution », rappelle Françoise Diallo, plasticienne dionysienne qui a été élue présidente d’Artefact 93 (elle est secondée par Myriem Rekhamdji, bijoutière de La Courneuve et vice-présidente, Ophélie Estève, habilleuse d’objets et secrétaire, et Benoît Marcu, ébéniste d’art et trésorier, tous deux de Saint-Denis). « Cette structure va nous permettre de nous rassembler en réseau, de mutualiser Le projet d’un lieu de vente et d’expo permanent Benoît Marcu, ébéniste d’art et trésorier d’Artefact 93. D’ici une quinzaine de jours, l’association aura finalisé son site Internet (http://www.artefact93.fr) et, dès les prochains mois, ses artistes et artisans participeront à divers événements locaux. « À terme, ce serait bien d’avoir un lieu de vente et d’exposition permanent », confie Véronique Poupard. Aujourd’hui, dix-neuf professionnels ont rejoint Artefact 93, avec pour ambition de contribuer à leur développement économique collectif et individuel et de construire une identité territoriale liée aux savoir-faire et à leurs transmissions. « Nous voulons aussi développer des projets solidaires et réfléchir à la création de gammes de produits. » Bref, les pistes à explorer ne manquent pas. Benoît Lagarrigue YANN MAMBERT L’ÉCRAN � Place du Caquet. Répondeur- VALORISATION ET PROMOTION des savoir-faire GÉRARD MONICO semaine du 25 au 31 mars ANV Gold Edition.Dimanche 22 mars, le concert organisé par l’association ANV (African new vibration) a fait le plein puisque plus de 1 000 personnes ont investi le gymnase Franc-Moisin.« Un succès énorme », se réjouissait Chancel, l’un des organisateurs de l’événement, d’autant que tout s’est déroulé dans une très belle et chaleureuse ambiance, grâce aux talents des groupes (dont plusieurs venaient du quartier) et à l’enthousiasme du public. Places à gagner Pour Vi(ll)es au TGP Le Théâtre Gérard-Philipe et le Journal de Saint-Denis s’associent pour offrir aux lecteurs du JSD dix places (cinq fois deux places) pour assister à l’un des quatre spectacles du cycle Vi(ll)es (Ils habitent la Goutte d’or, conçu et mis en scène par Laurence Février, Saleté, de Robert Schneider, chorégraphié et mis en scène par Farid Ounchiouene, Classe, de Blandine Keller, mis en scène par François Rodinson, et Baglady, de Franck McGuinness, mis en scène par Stuart Seide). Les quarante premiers lecteurs qui appelleront le 01 48 13 70 00 à partir du vendredi 23 janvier à 11 h gagneront donc chacun deux places pour l’une des représentations entre le mardi 31 mars et le dimanche 5 avril. GÉRARD MONICO Bloc-Notes CINÉMA cultures La rosace de la façade sud de la basilique. fin, le nettoyage du portail coûtera environ 3 millions d’euros. Des études approfondies ont été effectuées et on sait maintenant ce qu’il faut faire d’un point de vue technique. Sept à huit mois de travaux seront nécessaires, mais on ne sait pas quand… » Explorer d’autres pistes de financement Comme Patrick Monod n’est pas du genre à se résigner, il souhaite faire avancer ces dossiers, avec la mairie. « C’est un combat qui vaut le coup d’être mené », s’écrie-t-il, avant de suggérer d’explorer aussi d’autres pistes de financement, « comme le mécénat de compétence, à l’image de ce qui a été fait à Versailles ». Idée séduisante, mais depuis la crise est passée par là… « Il ne faut pas oublier les travaux d’entretien et de conservation qui sont réalisés chaque année », poursuit-il, en faisant remarquer que la rénovation des circuits électriques et de l’éclairage de la basilique est engagée pour les trois ans à venir. « Cela améliorera sensiblement le confort des visiteurs. » Ceux-ci, près de 200 000 par an, sont au cœur des préoccupations de Patrick Monod : « J’aimerais que la cathédrale soit davantage ouverte, lors d’événements de la ville comme la Fête de Saint-Denis, ou la Nuit blanche ; nous pourrions aussi réaliser des expositions temporaires, par exemple avec l’Unité d’archéologie ou les archives municipales ; et resserrer encore nos liens avec le Festival de SaintDenis, tout cela en accord avec Eugène Doussal, le curé de la basilique. Mon rôle est de donner envie à la population d’y entrer ! » Et à celle de Saint-Denis en premier lieu, que Patrick Monod découvre avec un plaisir non feint : « Il y a ici une diversité culturelle dans laquelle on est à l’aise. Et c’est rare ! » Une diversité qui lui a donné une nouvelle idée (une de plus !) : « On parle beaucoup du futur musée de l’Histoire de France voulu par le président de la République. Je trouverais formidable qu’il s’installe à Saint-Denis, dans les anciens locaux de l’Humanité qui semblent avoir du mal à trouver acquéreur. Montrer l’Histoire de la France ici, à Saint-Denis, sur cette terre de migrations, au cœur de cette banlieue qui réagit sans baisser les bras, ce serait vraiment bien… », lance-t-il en précisant que cette suggestion, émise en haut lieu, n’avait pas, jusqu’alors, déclenché l’enthousiasme… www.citroen.fr www.citroen.fr www EN MARS, CITROËN A ENCORE LE DERNIER MOT. ® QU’ÀÀ QU USSQU’ E JJUS RE FFR OFF VOUSS OFF VO ËN VOU OËN OË ROË R TRO CITTR CI + 4 000 € D’AVANTAGE CLIENT US NUS NUS ONU BO BON RB E ER SUPE SUP E SU E LLE LLE B BLE UB DOU DO ËN DOU OË OËN TRO TR CITR CI 1 000 € + 1 000 € USS ONU BON R BON ER UPE UP DE SSUP TALL** TA N NTAL ENTA MEN EME EM RNE RN ERN VERN VE OUVE OU G GOUV sur les véhicules de plus de 10 ans E TE ERTE ER E VVERT RIME RIME RI PRIM DE P N* 8 ans ËN OËN OË TROË TR CITRO CITR CI sur les véhicules de plus de SANS CITROËN C3 HDi 92 Airdream Collection Avantage ◆ client 3 000 € (1) RÉDUIRE L’ENCOMBREMENT JAMAIS PERDRE DE PLACE Climatisation Radio CD MP3 Régulateur/Limiteur de vitesse dont 700�€ de Bonus Écologique CITROËN C4 HDi 92 Airdream Collection avec option Pack Panoramique 4 000 € Avantage ◆ client (2) Climatisation automatique Toit vitré panoramique Radars de recul dont 700�€ de Bonus Écologique CITROËN C4 Picasso HDi 110 FAP Collection Avantage ◆ client 3 500 € (3) Climatisation automatique bizone Toit vitré panoramique Radars de recul CRÉATIVE TECHNOLOGIE Modèle présenté : C3 Picasso HDi 90 Airdream Exclusive Black Pack avec options barres de toit longitudinales longitudinales, toit vitré panoramique et peinture nacrée. nacrée Consommations mixtes C3 Picasso (en l/100 km – normes CEE 99 -100) : de 4,7 à 6,9. Émissions de CO2 (en g/km) : de 125 à 159. (1) Avantage Client composé du Bonus Écologique de 700 € et d’une économie de 2 300 € sur le Tarif VP conseillé du 02/02/09 pour l’achat d’une Citroën C3 HDi 92 Airdream Collection neuve. (2) Avantage Client composé, pour l’achat d’une C4 Berline HDi 92 Airdream Collection avec option Pack Panoramique neuve, du Bonus Écologique de 700 €, d’une économie de 2 750 € sur le Tarif VP conseillé du 02/02/09 et de 550 € d’Avantage Équipement : option Pack Panoramique (toit vitré panoramique et jantes 16”) à 590 € par rapport aux options toit vitré panoramique et jantes alliage 16” à 1 140 € au tarif VP conseillé du 02/02/09. (3) Avantage Client composé, pour l’achat d’un Citroën C4 Picasso HDi 110 FAP Collection neuf, d’une économie de 2 660 € sur le Tarif VP conseillé du 02/02/09 et de 840 € d’Avantage Équipement : Citroën C4 Picasso HDi 110 FAP Collection disponible à 26 950 € par rapport à un Citroën C4 Picasso HDi 110 FAP Pack Ambiance avec options jantes alliage 17’’, toit vitré panoramique et Pack Urbain à 27 790 € au Tarif VP conseillé du 02/02/09. * Prime Verte Citroën de 1 000 € valable jusqu’au 30/04/09 pour la reprise d’un véhicule de plus de 8 ans destiné à la casse (hors achat de C1, C2 et C3 Picasso neufs) cumulable avec le **Super Bonus Gouvernemental de 1 000 € dans le cas d’une reprise d’un véhicule de plus de 10 ans destiné à la casse et l’achat d’un véhicule neuf particulier émettant jusqu’à 160 g/km de CO2. (1) (2) (3) Offres réservées aux particuliers, non cumulables, valables dans le réseau Citroën participant du 02/03/09 au 30/04/09. Consommations mixtes (en l/100 km) et émissions de CO2 (g/km) (normes CEE 99-100) de C3 HDi 92 Airdream Collection : 4,4 et 115 ; C4 HDi 92 Airdream Collection : 4,4 et 117 ; C4 Picasso HDi 110 FAP Collection : 5,6 et 147. NOUVEAU CITROËN C3 PICASSO. LA SPACEBOX Citroën apporte une nouvelle fois la preuve de son avant-garde technologique en inventant un concept qui révolutionne l’univers du monospace : Citroën C3 Picasso, la SPACEBOX. Un volume cubique, des lignes arrondies, un maximum d’espace dans un minimum d’encombrement : un simple coup d’œil suffit à vous séduire. C3 Picasso vous accompagnera au quotidien grâce à une modularité complète et intuitive. Touche finale à ce design créatif, un pare-brise panoramique en trois parties qui éclaire un monospace n’attendant qu’une chose : être entre vos mains. Qui Veut Gagner Des Millions logo, TM and © 2009 2waytraffic. Tous droits réservés. Benoît Lagarrigue JSD n° 782 du 25 au 31 mars 2009 7 sports sports Samedi 28 mars : minimes filles entente/ Tremblay à 16 h, benjamins entente/Croissy à 16 h, benjamines/Noisy à 14 h. Dimanche 29 mars : seniors f1/Brie à 15 h 30, cadets 2/ Villemomble à 17 h 30, cadettes entente/Croissy à 13 h 30. À l’extérieur Samedi 28 mars : seniors g1/Créteil à 20 h 30, seniors f2/Drancy à 20 h 30, seniors g3/Aulnay à 20 h 30, minimes gars entente/Rambouillet à 17 h, minimes g2/Aulnay à 18h30, benjamins 2/Les Lilas à 15 h 30, poussins/Bondy à14h. Dimanche 29 mars : seniors g2/Le Mee à 15 h 30, cadets entente/Paris à 16 h. GÉRARD MONICO CYCLOTOURISME Sorties Samedi 14 mars à La Baleine, l’équipe masculine du Sdus water-polo (bonnets blancs) opposée à celle de Harnes. WATER-POLO Une saison de flottement Samedi 14 mars, à La Baleine, le club dionysien a concédé face à Harnes sa quinzième défaite de la saison (4-10)… en seize matches. L’opération de maintien s’annonce difficile, alors qu’il ne reste que six journées de championnat. « SI ON VEUT espérer se maintenir, la défaite est interdite ce soir », avait prévenu Jean-Jacques Porte, entraîneur du Sdus water-polo, quelques instants avant le coup d’envoi de la rencontre entre son équipe et le SN Harnes (Pas-de-Calais), samedi 14 mars au centre nautique La Baleine. Des mots en forme de vœu pieux au regard de la saison catastrophique du Saint-Denis US et dont le match, qui s’est soldé par une nouvelle défaite ce soir-là contre une formation à sa portée, n’a été que l’illustration. Pourtant, les poloïstes dionysiens démarrent la partie sur les chapeaux de roue. Concentrés, appliqués, mais surtout déterminés, ils mènent très vite trois buts à zéro. Bien en place défensivement, l’équipe fait preuve de réalisme en attaque. Presque chaque offensive fait mouche tandis que, dans ses buts, le gardien se fend de quelques jolies parades. À la fin du premier quarttemps, les protégés de JeanJacques Porte dominent les Harnésiens 3 à 1. Et semblent avoir enfin sorti la tête de l’eau. Pas longtemps malheureusement. La tendance va rapidement se renverser à l’avantage des visiteurs. Le Sdus retombe dans ses travers : errements défensifs, pertes de balles, tirs non cadrés… Son adversaire en profite. Il recolle DU CÔTÉ DES FÉMININES N2 Elles sont championnes de France UN PARTOUT à la fin de la première période. Seulement deux buts d’avance à l’attaque de la troisième (5-3). Bousculée face à Conflans, samedi 21 mars, l’équipe féminine de waterpolo du Sdus résistait malgré tout, formidablement aidée par sa gardienne Caroline Blot en état de grâce. Finalement, en s’imposant à l’arrachée 6 à 5 à la fin du match, les filles de Christophe Baumale ont tué tout suspens. À une journée 8 de la fin du championnat, elles sont championnes de France 2009 de Nationale 2 (premier titre national pour le club). Ainsi, elles évolueront la saison prochaine avec l’élite nationale du water-polo français. C’est une belle réussite qui vient récompenser un club qui a toujours encouragé la pratique féminine tant chez les jeunes filles que chez les adultes. JSD n° 782 du 25 au 31 mars 2009 H.B (correspondant) au score (3-3) avant de s’échapper au tableau d’affichage (53). Au bord de la piscine, le coach dionysien ne décolère pas et n’en finit plus de haranguer des troupes groggy qui, à ce moment du match, sont proches de la noyade. Le maigre public venu soutenir son équipe donne de la voix. Distille des cris d’encouragement. Le stress est palpable. « À part nager, on ne fait rien », tonne Jean-Jacques Porte. Alors qu’un de ses joueurs s’en prend à ses coéquipiers depuis le banc de touche. « Ils ne font que des passes de m… Qu’est-ce que tu veux espérer gagner avec ces joueurs-là ? » Dans le bassin, c’est au tour du gardien de but de dévider son écheveau. « Personne ne vient à l’entraînement, il ne faut pas s’étonner de prendre des raclées », assène-t-il. Ambiance. Jeu approximatif Les joueurs de Saint-Denis attaquent le quatrième et dernier quarttemps un peu comme le premier, la rage au ventre. Une entame qui leur permet de revenir à 5-4. Puis à nouveau, plus rien. Un jeu trop stéréotypé et approximatif, auquel s’ajoute la fatigue, achèvent les espoirs locaux. Le score final est sans appel : 10 à 4 pour Samedi 28 mars, sortie sur route à Boulogne (92). Dimanche 29, brevets de l’ES Stains. École cyclo, le samedi de 14 h 30 à 17 h 30 au parc des sports Delaune. Marche, dimanche 29 mars, « Au revoir Francis ». Renseignements et inscriptions au 01 34 12 77 43, et par mail : [email protected] RUGBY Fédérale 3 Dimanche 29 mars à 15 h, le Sdus se déplace à Plaisir. TENNIS DE TABLE Pro A les Harnésiens. L’entraîneur dionysien se prend la tête à deux mains et ne peut que constater le naufrage, impuissant. Le portier, décidément très remonté contre ses partenaires, applaudit ironiquement et envoie à la cantonade quelques mots fleuris. Si la déception est grande, la frustration l’est tout autant. Cette défaite a un goût amer et a toutes les chances de ramener un club plus de dix ans en arrière, l’époque où celuici évoluait en Nationale 3. Grégoire Remund � Prochaine étape du championnat le samedi 28 mars à Nancy. Mardi 24 mars : Pro A messieurs, Saint-Denis US 93 TT se déplace à Caen pour le compte de la 14e journée. Championnats Mercredi 25 mars : championnat vétérans par équipes. Vendredi 27 mars : championnat départemental par équipes seniors. Samedi 28 mars : championnat régional par équipes seniors. Dimanche 29 mars : championnat départemental des jeunes. VOLLEY-BALL Nationale 3 Dimanche 29 mars, l’Avant-Garde se déplace au Touquet (Pas-de-Calais). WATER-POLO Nationale 2 G Samedi 28 mars, le Sdus se déplace à Nancy. ILS ONT DIT Jérôme Coville président « Pas de cohésion » « Notre système de fonctionnement a fait long feu. La jonction entre l’école de polo et l’équipe première ne marche plus. Nous sommes arrivés à saturation et les raisons de cet échec sont multiples. Tout d’abord, les créneaux horaires : nous disposons de seulement trois entraînements par semaine alors que tous nos adversaires peuvent s’entraîner cinq fois par semaine. Ensuite, le manque d’espace : les joueurs de l’équipe première doivent souvent partager le bassin avec l’équipe réserve et les jeunes. Enfin, faute de liquidités suffisantes, nous ne pouvons pas rivaliser avec les grosses cylindrées du championnat qui se renforcent avec des joueurs étrangers. Pire encore, nous ne parvenons même plus à attirer des joueurs en fin de carrière qui, à l’instar d’autres sports, acceptent de relever un dernier défi dans un club Championnats moins huppé. Cette saison, on peut relever un certain manque de cohésion et de confiance dans l’équipe. Les défaites à répétition n’ont d’ailleurs fait que l’étioler. Nos points faibles sont les pertes de balles en attaque et les errements dans le repli défensif. Résultat : nous encaissons beaucoup trop de buts en contre-attaque. Cette situation était latente. Cela fait deux ans qu’on navigue à vue. La saison dernière, on a sauvé notre tête de justesse. Cette année s’annonce plus compromise. » Jean-Jacques Porte entraîneur « Ma pire saison » « Après quatre années à la tête de cette équipe, je vis ma pire saison. Les causes sont nombreuses. On peut par exemple noter le désengagement dont font preuve certains joueurs qui ont parfois du mal à concilier leur vie sportive avec Recueilli par G.Re leur vie familiale. » Dimanche 29 mars, minimes Honneur à La-Garenne-Colombes. Vendredi 27 mars, cadets Honneur à Livry-Gargan. Résultats BASKET-BALL Sdus 21 et 22 mars seniors g1/Paray 82-50 ; seniors f1/Saint-Maur 56-70 ; seniors g2/Igny 81-74 ; seniors f2/BlancMesnil 49-80 ; seniors g3/Aubervilliers 71-70 ; cadets entente/Argenteuil 87-76 ; cadets 2/L’Île-Saint-Denis 28-115 ; minimes gars entente/ Chesnay-Versailles 100-54 ; minimes g2/L’Île-Saint-Denis gagné par forfait de l’Île-Saint-Denis ; FOOTBALL Sdus seniors a Sdus/Aubervilliers 1-1. seniors b Sdus/Sarcelles 4-1. seniors c Sdus/Montfermeil 2-2. vétérans a Sdus/Suresnes 2-1. vétérans b Sdus/Coubron 0-0. 18 ans a Sdus/Red-Star 1-5. 18 ans b Sdus/Pierrefitte 3-2. 15 ans a Sdus/Torcy 1-2. 15 ans b Sdus/Solitaires 3-2. 13 ans a Sdus/Villepinte 3-0. 13 ans b Sdus/Blanc-Mesnil 6-1. 13 ans c Sdus/Aubervilliers 2-0. poussins e Sdus/Rosny 4-12. poussins f Sdus/Rosny 3-0. poussins g Sdus/Rosny 2-8. poussins h Sdus/Rosny 10-3. benjamins a Sdus/Stains 4-3. benjamins b Sdus/Stains 12-1. benjamins c Sdus/Stains 11-1. benjamins d Sdus/Stains 8-1. benjamins e Sdus/Montreuil 2-2. benjamins f Sdus/Montreuil 3-0. benjamins g Sdus/Montreuil 1-5. benjamins h Sdus/Montreuil 2-5. benjamins élite régionale Sdus/Bondy 1-0. JUDO Avant-Garde Tournoi de Tremblay Gabriel-Jacquart minimes 2es A. Carole, V. Perlasco, D. Sowinski, W. Rosemain ; 3es Q. Fontano, R. Grillon. benjamins 2e K. Chibi ; 3e A. Amimier ; 5es B. Terniche, B. Abdelali. poussins 1ers Z. Benzemrane, K. Aguessy, S. Vitulin ; 2e S. Drari ; 3es C. Hammiad, A. Hammiad, S. Zemmouri. mini-poussins 1ers M. Chabour, W. Aguessy ; 2e L. Vidivic ; 3es J. Mesbahn, S. Kelkal, A. Vaugirare, A. Lux, R. El-Mimoun. Sdus Tournoi de Tremblay Gabriel-Jacquart minimes 1er D. Derival ; 2es K. Ait-Enceur, R. El-Jaouhari, S. Pires ; 3e K. Djezzar ; 4e H. Allili ; non-classés bonne participation de J. Ben-Salah, S. Bachiri, M. Gerges. benjamins 2e A. Pires ; 3e M. Abaul, J. Calzado, K. Lakehal, M. Ekoukou, S. Selmi ; 4e I. Djezzar ; 5e A. Bouraba, K. Zeller, A. Bareche, A. Bentalbi, Z. Kada. poussins 1ers Y. Nait-Ali, Z. Adrar, M. Chine, R. Fekih, L. Ngang, S. Selmi, S. Pires, K. Rhais ; 2es R. Bentalbi, L. Pires, N. Andriamanantena, A. Chiussi ; 3es J. Fraioli, S. Guignard, A. Martinho, L. Sirine, L. Fanardjis, M. Attali, T. Desa, A. Salomone, M. Redouan. mini-poussins 1ers E. Clain, B. Moghraoui, M. Zriouel, A. Ettori ; 2es M. Randy, C. Jiouanni, L. Wassin, R. Dias ; 3es L. Debray, M. Amrouche, N. Bazin, C. Ally, D. Billon, N. Tounsi, W. Djoudi, R. Redouan, R. Lakehal. Judo Club de Saint-Denis 1re place : Y. Boughdiri ; 2e place : L. Djermane, L. Ghassab ; 3e place : L. Djermane, Z. Belalowel, M. Doucoure, E. Henriques, I. Jouini, F. Jouini, N. Jouini, Y. Mebarki, E. Sak, C. Sak. Bonne participation de L. Molinaro, J. Sak, D. Traore, Y. Chahid, M. Drame. KARATÉ Club 93 Coupe Jean-Champion 14 et 15 mars au stade Delaune 12 clubs départementaux et régionaux ont participé à cette grande manifestation. mini-poussines 1re place H. Raoui, S. Yazid ; 3e place L. Alloul. mini-poussins 1re place B. El-Oassit, B. Lesignor ; 2e place S. Mokrani, J. Codja. poussines 1re place W. Mokrani ; 2e place G. Ait-Akli ; 3e place D. Abed, I. Housni, A. Barakat. poussins 1re place S. Douma-Esawe ; 2e place C. Nardelli, F. Correia, S. Saidi. pupilles 2e place R. Souiller, I. Shani, A. Ait-Akli ; 3e place H. Mokrani. benjamines 2e place S. Yousfi, M. Naak ; 3e place S. Blalate. benjamins 1re place S. Siali, H. Hammouchi ; 2e place Y. Bennai, A. Housni ; 3e place E. Biet ; 4e place I. Blalate. minimes filles 1re place S. Bennai ; 2e place O. Thoni. minimes garçons 1re place R. Bourgeois ; 2e place T. Naak, L. Debishop ; 3e place K. Saidani. cadettes 1re place S. Khentache, S. Keisha ; 3e place M. Souiller. cadets 3e place S. Siali. classement 1er : Club 93 avec 38 médailles. IL L’AVAIT annoncé, il l’a signé. Laurent Boquillet, le nouveau directeur du meeting international d’athlétisme Areva prévu vendredi 17 juillet au Stade de France, a annoncé officiellement la venue d’Usain Bolt. La nouvelle star de l’athlétisme, triple champion olympique, n’est jamais venu à SaintDenis. Il en coûtera aux organisateurs la bagatelle de 153 000 euros. Sa venue pourrait faire monter le nombre de places louées, estime le nouveau patron du meeting, qui dit avoir établi son budget sur la base de l’an denier, avec 50 000 tickets de vendus, pour environ 70 000 disponibles. Il espère aussi que ce nom en haut de l’affiche redynamisera un meeting en perte de vitesse, comme le sont d’ailleurs un peu partout les meetings internationaux depuis quelques années. Le « prix » de Bolt fait beaucoup parler depuis FACE à Aubervilliers, premier du classement, dimanche 22 mars en division d’Honneur, les footballeurs dionysiens ne sont pas parvenus à s’imposer (1-0). Après une série de huit matches sans perdre, les locaux ont calé. Cependant, à la 7 e place du classement, ils sont désormais loin de la zone rouge de bas de tableau qu’ils ont beaucoup MERCREDI 1ER AVRIL, sur la pelouse du Stade de France à 21 h (et sur TF1), l’équipe de France de football affrontera celle de Lituanie, après leur premier échange samedi 28 mars à Kaunas, deux matches éliminatoires pour la Coupe du monde 2010. On sait désormais que le sélectionneur des Bleus Raymond Domenech a fait appel à Guillaume Hoarau, attaquant du Paris-SG, qui remplacera Nicolas Anelka, blessé au gros orteil gauche et qui ne G.R. Usain Bolt. TENNIS DE TABLE WATER-POLO Sdus nationale 2 dames Conflans/Sdus 5-6. nationale 3 messieurs Sdus/Longjumeau 8-9. benjamins honneur Sdus/Livry-Gargan 8-6, Sdus/Taverny 10-2. EMMANUEL Lebesson, n° 123 mondial licencié au Saint-Denis US TT 93, vient de participer, sélectionné en équipe de France de tennis de table, à l’Open d’Allemagne, qui s’est déroulé à Brême du 19 au 22 mars. Dans le tableau indi- LES MATCHES de rugby entre les voisines Saint-Denis et Sarcelles ont toujours été âpres et disputés. Ils ne s’étaient jusquelà jamais terminés par de gros écarts, tels le 6 à 9 d’il y a deux ans ou le nul 9 à 9 de novembre 2008. Après cet épisode, les Dionysiens ont cependant passé l’obstacle avec beaucoup de conviction et de panache dimanche 22 mars, à Delaune, avec au final un 29-6. La première demi-heure fut un véritable « bras de fer » parfois haut en couleurs. Comme au match aller, Sarcelles chercha à engluer le Sdus dans le piège d’un jeu de petit périmètre pour lui faire subir la loi de son lourd et rugueux pack d’avants. Après une pénalité de part et d’autre, les locaux comprirent qu’il fallait donner du rythme et écarter les ballons. Sur une bonne combinaison entre avants et troisquarts, le centre Atrio perça une première fois la défense adverse pour un premier essai. Malgré une farouche résistance, Sarcelles finit par craquer à la demiheure de jeu sur un coup de boutoir du talonneur Muzzio, lançant Marottoli en terre promise. Vally en profita pour envoyer la gonfle une troisième fois entre les perches. Conclue par un nouvel essai de Kamtcheu, cette mi-temps restera une référence pour l’équipe. La seconde fut longtemps indécise et même parfois heurtée avec des Sarcellois aussi courageux que chicaneurs. Ils ne purent cependant empêcher le flanker du Sdus N’Tazambi de marquer une dernière fois, juste avant la fin, pour une victoire finale 29 à 6 avec bonus. Auparavant, la réserve du Sdus avait battu son homologue par 25 à 8. La veille, les juniors s’étaient inclinés 16-12 à Brétigny. Alain Azam (correspondant) VOLLEY-BALL tutoyée en début de saison. « En fait, explique le coach Abdel Chouache, nous avons eu le même match qu’à l’aller. Nous avons un peu manqué de maîtrise tout en faisant un bon match, et c’est un peu rageant, car dans ce derby on était opposé au premier du classement, qui a certes gagné, mais vraiment sans plus. » G.R. France-Lituanie au Stade de France VOLLEY-BALL Avant-Garde Nationale 3 Tourcoing/Avant-Garde : 3-1. http://www.salondu2rouesurbain.com Ouvert de 10 h à 20 h le 28 et de 10 h à 18 h le 29 ; entrée 9 €, tarif réduit 6 €. Vente dans les lieux habituels et sur http://www.stadefrance.com l’annonce, rapporte notre confrère L’Équipe, qui rappelle que le salaire moyen mensuel d’un footballeur de Premier League anglaise a atteint 145 000 euros. C’est combien un mois de Smic déjà ? Aubervilliers : ça ne passe pas TENNIS DE TABLE Sdus Coupe Seine-Saint-Denis jeunes benjamins garçons (Thibaut Metallier/Melvyn Thibaut) : 1er. minimes garçons (Riwan Majoubi/Alexis Aubert) : 3e. cadets garçons (Alexandre Silva/Noé Meli) : 2e. juniors garçons (Romain Le Coz/ Clément Audiot) : 2e. qui précisent que les visiteurs pourront sur place tester les engins « sur plusieurs pistes couvertes et sécurisées ». � Pour en savoir plus Belle revanche sur Sarcelles FOOTBALL (1) FOOTBALL (2) Premier tour de piste du Salon du 2 roues urbain RUGBY Bolt sera au Meeting Areva RUGBY Sdus Fédérale 3 Saint-Denis/Sarcelles : 29-6. STADE DE FRANCE LES SAMEDI 28 et dimanche 29 mars, pour la première fois, le Stade de France accueille le Salon du 2 roues urbain (vélos électriques, motos 125, scooters, équipements, crédits, assurances, formations…). Cette manifestation regroupera les grandes marques de deux-roues et des fabricants moins connus, indiquent les organisateurs, ATHLÉTISME jouera pas au moins pendant trois semaines. C’est la première fois que le jeune Réunionnais (25 ans) est sélectionné en équipe de France. Pour cette rencontre, la Fédération française de football (FFF) a mis en vente les 15 000 derniers billets à destination du grand public dans l’ensemble des réseaux habituels. Signalons aussi que le 3e niveau du stade est proposé à 10 euros la place. G.R. L’échec de Tourcoing EN DÉPLACEMENT à Tourcoing, dimanche 22 mars, les volleyeurs de N3 de l’Avant-Garde de SaintDenis n’ont pas brillé en s’inclinant par 1 à 3 devant les Nordistes. « Un match décourageant » pour les coaches qui voient la fin de saison s’avancer à grands pas. Désormais, les locaux pointent parmi les trois derniers du classement, autrement dit sur la mau- vaise pente. Les prochains matches seront donc déterminants pour la poursuite ou non en Nationale 3 la saison prochaine. La question se pose désormais. Dimanche 29 mars, l’Avant-Garde se rend au Touquet, chez les premiers du tableau. Le dimanche suivant elle recevra les 8e, Le Plessis. À suivre. G.R. JUDO Tournoi Gabriel-Jacquart SAMEDI 21 et dimanche 22 mars, 23 clubs et 491 participants, dont 56 judokas du Sdus, ont participé au Tournoi Gabriel-Jacquart à Tremblay-en-France. D’autres clubs locaux ont participé à cette rencontre, notamment l’AvantGarde. Chez les compétiteurs du SaintDenis US, encouragés et conseillés par Catherine Pierre-Andreazzoli et Dimitri Delacroix, l’un des jeunes espoirs du club, les apprentis combattants ont obtenu des résultats plus que satisfaisants. Les poussins, mis sur la bonne trajectoire par la surprenante Sarra Selmi, discrète mais efficace, ont accumulé les podiums tandis que les benja- mins et minimes obtenaient également de bonnes performances avec Julien Calzado et Samir Selmi, qui terminent troisièmes après un difficile parcours en tableau. Sont à féliciter également tous les babys judokas dont c’était la première compétition. Par ailleurs, samedi 21 mars à l’Institut du judo à Paris, se sont déroulés les championnats interrégions qualificatifs pour les championnats de France (label Fédération française FFJDA) en plus de 90 kg. Le jeune licencié au Sdus Ibrahim Saïd L’Hadj a été sacré champion d’Île-de-France dans la catégorie des cadets (notre photo). C.P.A. (correspondant) Lebesson à l’Open d’Allemagne viduel seniors, il a atteint les 32e de finale avant de s’incliner face à Jun Mizutani (Japon, n° 26 mondial). En double messieurs, la paire Lebesson/Mattenet a atteint les quarts de finale et s’est inclinée face aux Allemands Boll/Suss. Les filles au Top de zone DEUX JEUNES joueuses ont défendu les couleurs du club dionysien au Top de zone qui a eu lieu à Mer (41) les 21 et 22 mars. C‘est une compétition qui regroupe les meilleurs jeunes nés entre 1998 et 2001, des régions Île-de-France, Centre, Bretagne et Pays de la Loire. Dans la catégorie 2001, Célia Silva décroche le bronze. Dans la catégorie 2000, Wildenne Lounici termine 9e. Coupe d’Europe TT-Intercup EN 8E DE FINALE : Saint-Denis (2) s’est incliné face à Gloska (Pologne) sur le score de 4 à 1. Pour l’occasion, les Dionysiens avaient choisi de lancer les joueurs de l’équipe réserve dans le grand bain européen. Le détail des rencontres : Filimon (Saint-Denis n° 280 mondial) bat Chodorski (n° 376 mondial) 3-1. Dorocinski (n° 817 mondial) bat Zegli (nc) 3-0. Wasylkowski (n° 944 mondial) bat Pinon (nc) 3-1. Double Chodorski/Dorocinski bat double Filimon/Zegli 3-0. Puis Chodorski bat Zegli 3-0. D.R. BASKET-BALL À Delaune minimes filles entente/Courbevoie 63-57 ; benjamins entente/Paris 53-46 ; benjamins 2/Gagny 73-16 ; benjamines entente/Val-de-Seine 55-33 ; poussins/Les Lilas 47-48. PUMA Calendrier Ibrahim Saïd L’Hadj, du Sdus, champion IDF cadet. BASKET-BALL La remontée gagnée L’ÉQUIPE fanion du basket-ball du Sdus, qui s’est retrouvée cette saison en Excellence régionale, devrait retrouver la Nationale 3 à la rentrée. Certes, samedi 21 mars, la victoire sur Paray, par 82 à 50, n’était « pas un gros enjeu », explique le coach Bally Bagayoko, « mais c’est toujours important de gagner, et ce fut un match au cours duquel incon- testablement tous les joueurs ont pris du plaisir ». De son côté, en félicitant les joueurs et l’ensemble du staff, la présidente Martine Le Fuel souligne que « l’objectif de fin de saison (il reste encore 3 rencontres contre Creil, Paris finances et Nanterre) est de finir premier et champion d’Îlede-France en Excellence région ». JSD n° 782 du 25 au 31 mars 2009 G.R. 9 portrait services République, ÉPINAY-SUR-SEINE, 0148268803. Pour tout renseignement sur les gardes des médecins et pharmaciens, appelez le commissariat au 01 49 71 80 00. MENUS SCOLAIRES ET CENTRES DE LOISIRS DEMANDES D’EMPLOI Dame sérieuse cherche heures de ménage ou repassage chez personnes âgées. 0642973355. Mercredi 25 mars Jeune femme avec expérience cherche enfants à garder, heures de ménage et repassage. 0610663776. Jeudi 26 mars Dame sérieuse cherche heures de ménage. 0677038575. pizza, rosbif ketchup, haricots verts persillés, brie, banane. taboulé, filet de poisson pané + citron, julienne de légumes, fromage blanc, pomme. Vendredi 27 mars salade Coleslaw, poulet rôti, poêlée Valentina, fromage individuel, poire cuite en cubes. Lundi 30 mars pomelos, filet de poisson à l’oseille, pommes vapeur, crème de gruyère, compote. Mardi 31 mars salade sicilienne, bœuf mode, carottes persillées, petit suisse nature, poire. Mercredi 1er avril chou rouge en vinaigrette, rôti de dinde sauce forestière, blé au beurre, cantal, crème renversée. Jeune fille sérieuse avec expérience cherche garde d’enfants. 0680769095. Assistante maternelle agréée cherche bout’chou à garder à partir de septembre 2009 (contrat enseignant uniquement). 0953206398. ACHATS/VENTES Assistante maternelle 3 ans d’expérience cherche à accueillir un 2e enfant à partir de juin, secteur gare. 0603040564. Dame sérieuse cherche enfants ou bébés à garder occasionnellement le soir, bons soins assurés. 0148271563 ou 0698217612. Vds 3 bibliothèques séparées, avec portes, style Roche-Bobois, couleur ivoire (2mx2,20m) 60€; meuble bas en bois 3 tiroirs, vert cérusé et brun, 20 €. 0148202267 à partir de 20h30. Jeune femme avec expérience cherche enfants à garder. 0699023850. Dame cherche heures de ménage, travail très soigné. 0148130696 ou 0609431072. Vds collection de disques vinyles funk soul années 70-80. 0622045153. Cherche heures de ménage le mercredi. 0631254896. Jeune fille cherche heures de ménage. 0646554044. Jeune femme avec expérience cherche heures de ménage, enfants à garder et repassage. 0627048405. Jeune femme sérieuse cherche heures de ménage, repassage, garde d’enfants. 0628717577. Vds guitare classique pour gaucher avec sacoche, 59 €; 2 lampes à accrocher (idéal au dessus lit superposé), 5 € l’une ou 8 € les 2; 1 valet de chambre inox (neuf), 12 €; 1 plateau tournant pour y loger lecteur DVD, 10 €. 0603604748. Vds table en bambou ronde, verre fumé 120 cm; 2 niveaux réglables: table basse ou table de salle à manger, 50 €. 0619039888. Petites annonces Jeudi 2 avril concombres sauce bulgare, steak haché sauce au poivre, petits pois, mi-chèvre, glace. Vds thermocomposteur de jardin 360 l neuf, 60 €; lustre cuivre jaune ancien six bras, 30 €; assainisseur d’ambiance neuf électromécanique, 20 €; coupe bordure, 20 €. 0686540692. VENTE Pierrefitte, beau 4 pièces, 84 m 2, 2 park., près RER D, 3e ét. + asc., dans belle résidence. 180 000 €. 06 03 10 82 69 La viande de bœuf proposée dans les plats est d’origine française, animaux nés, élevés et abattus en France. La direction de la restauration se réserve le droit de modifier le menu à tout moment en raison des fluctuations des marchés et des effectifs. Vds évier inox + robinet, 20 €; table demi-lune à fixer au mur. 0149986820 ou 0620666985. Vds 2 poupées Corolle 18 mois, collections de petites bouteilles d’alcool + coffrets; cisaille à main, sécateur de force, ciseau à gazon réglable, taille haie; voiture téléguidée tout terrain. 0634081757. Paris/Province/Etranger Transports d’enfants Consultations Traitements radiothérapie Traitements chimiothérapie Traitements dialyse Transferts Traitements rééducation Vds nombreux livres, romans policiers… 5 € pièce. 0142436648. Vds vêtements femme T52/54, jupes, pantalons, tuniques, de 3 à 4 €. 0148297178. Vds vêtements femme T42, jupes, pantalons, jeans, tops, blouson… de 2 à 5 €. 0155873440. Vds micro Audio Technica ATM27HE et ATM41HE, 40 et 50 €; bras antivol neuf volant voiture, 30 €. 0148090790 ou 0624605901. Vds poussette 2 places, 40 €; poussette canne, 10 €; lit parapluie, 25 €; table + 4 chaises, 90 €; meuble TV, 20 €; clic-clac, 70 €; housses salon marocain couleur beige et marron neuf jamais servi. 0148206933. Vds petit meuble blanc, 6 € ; parc bois carré, 6 € ; parc rond, 8 € ; trotteur, 5 € ; 3 transats, 5 € pièce ; 2 poussettes, 8 € pièce ; 2 sièges auto, 10 € pièce. 01 48 21 58 55. DIVERS Cherche don de téléviseur avec télécommande pour une personne âgée et malade, faire offre. 06 20 54 70 24. TION A C LO VENTE ET ériel médical de mat JOURS 7/7 4 HEURES 24/2 33-35, boulevard Carnot 93200 Saint-Denis Tél : 01 42 43 05 33 - Fax : 01 42 43 21 08 e-mail : [email protected] 10 JSD n° 782 du 25 au 31 mars 2009 Je m’occupe de vos animaux pendant votre absence pour sorties, repas… 06 83 69 05 13. Perdu chat européen tout blanc, tatoué à l’oreille droite. Si aperçu, merci d’appeler au 01 48 22 37 24. Petites annonces gratuites : recherche d’emploi, offre de services, achat et vente d’objets divers… Les faire parvenir sur papier libre par courrier ou en les déposant au Journal de Saint-Denis, 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis, ou par mail : [email protected] BON À SAVOIR Du côté des chauffages Attention au monoxyde de carbone En période de redoux, les intoxications au monoxyde de carbone peuvent connaître une recrudescence. Certains appareils de chauffage (poêle) permettent la mise à couvert du feu, ce qui entraîne des émanations de ce gaz inodore, et donc d’autant plus dangereux, liées à la mauvaise combustion du bois, butane, charbon, essence, fuel, gaz naturel, pétrole… Mais aussi à la vétusté ou à la mauvaise utilisation des appareils de chauffage. L’intoxication, qui peut entraîner la mort, se manifeste par des vertiges, la perte de connaissance, des contractures ou un relâchement musculaire et, en cas d’intoxication régulière, par des maux de tête, des nausées, voire une confusion mentale. Pour éviter ce risque, il faut respecter les indications données sur les modes d’emploi des appareils (utilisation intérieure ou extérieure, volume à chauffer…) et les faire réviser. Aérer régulièrement les pièces et surtout ne pas boucher les aérations. En cas de suspicion d’intoxication, ouvrir pour aérer, faire évacuer les lieux et appeler les secours. � Plus d’infos surhttp://www.inpes.sante.fr ou http://www.logement.gouv.fr Du côté des loisirs Vacances et familles L’association Vacances et familles de Seine-Saint-Denis propose des séjours à la campagne, en maison individuelle, bungalow ou caravane, en juillet et en août. Pour en savoir plus, une permanence se tient chaque mercredi, jusqu’au 17 juin, de 13 h 30 à 16 h 30, à l’Espace services publics. Les dossiers d’inscription y seront remplis avec les familles. Se munir des bons vacances de la CAF et de l’attestation d’assurance responsabilité civile (assurance de l’appartement). Henri Pemot Candidat à la présidentielle FAUDRA-T-IL DIRE un jour l’appeler Monsieur le Président ? Henri Pemot, qui vit à Saint-Denis depuis 1982, est, en effet, candidat aux prochaines élections présidentielles du Congo-Brazzaville. Lubie ? Candidature fantaisiste ? Absolument pas. L’homme est un intellectuel engagé, qui grandit dans sa ville natale de Pointe-Noire (la deuxième agglomération du pays après Brazzaville) et qui, après son bac, est venu étudier en France. « Je suis arrivé à SaintDenis, d’abord hébergé par mon frère, puis j’ai emménagé dans le même quartier, Porte de Paris, près du canal où j’habite toujours », raconte-t-il. Henri Pemot a depuis participé à la vie politique et associative de la ville. Il a créé une association, Tanawa-Convergence, qui a ouvert des ateliers d’écriture à FrancMoisin au moment de la rénovation du quartier et organisé des soirées culturelles et des débats, avec le Comité de quartier. Auteur de poèmes, de pièces de théâtre et d’essais (comme Et si le libéralisme n’était pas le développement, au titre étonnamment prémonitoire, publié en 2002 chez l’Harmattan), Henri Pemot a tou- jours conservé des liens très étroits avec son pays natal. « Même si j’ai été un temps persona non grata pour avoir défendu en 1991 des étudiants congolais lors d’un discours à l’ambassade du Congo à Paris. » Pays d’Afrique équatoriale bordé par l’Atlantique, de trois millions d’habitants, le Congo-Brazzaville est dirigé depuis 1997 par Denis Sassou-Nguesso. « Celui-ci a pris le pouvoir en 1997 par un coup d’État, puis a organisé en 2002 des élections lors desquelles il a été élu. Les prochaines doivent avoir lieu en juillet 2009, mais je doute qu’elles puissent être organisées dans un délai aussi court, explique le candidat Henri Pemot. Aujourd’hui, dans mon pays, il n’y a plus de morale politique, seulement du business. Le pays est riche (pétrole, bois, minerais…), l’argent coule à flot, mais ceux qui sont au pouvoir s’enrichissent et appauvrissent le peuple », s’insurge-t-il. « De plus, le manque d’instruction développe une véritable culture de la dépendance », poursuit-il. Il rappelle alors un événement qui l’a marqué. « En 1997, j’avais rencontré Patrick Braouezec, à l’époque maire de Saint-Denis, pour lancer un partenariat d’aide directe en matériel d‘instruction avec Pointe-Noire. Tout était prêt, il ne manquait que la signature du maire de là-bas. On l’attend toujours… » Voilà pourquoi Henri Pemot, fondateur du mouvement panafricain Fortitude-Tanawa, est candidat. « Tanawa veut dire “parle !, j’écoute”. Il faut changer ce système libéral sauvage. Il faut que le peuple soit « Dans mon pays, éduqué pour il n’y a plus de qu’il prenne morale politique, en main son que du business. destin. Notre Ceux qui sont objectif est de au pouvoir lui donner s’enrichissent des outils de et appauvrissent réflexion », le peuple. » précise-t-il. Utopiste, Henri Pemot ? Peut-être. Mais il aime à souligner le nombre de jeunes qui rejoignent ce mouvement, du Congo mais aussi du Mali, du Sénégal… « C’est cette dynamique de la jeunesse qui fera l’histoire de l’Afrique. » À 49 ans, le candidat Pemot garde un enthousiasme en tout point juvénile. YANN MAMBERT NUMÉROS utiles mairie place Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr plaine commune communauté d’agglomération 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr hôpital 01 42 35 61 40 Samu 15 commissariat 17 ou 01 49 71 80 00 gendarmerie 01 48 29 64 38 police municipale 01 49 33 63 06, 12/14 passage de l’Aqueduc, du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h pompiers 18 ou 01 48 13 85 28 centre antipoison 01 40 05 48 48 sida info service (24 h/24 h) : 08 00 84 08 00 drogues alcool tabac info service (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 alcooliques anonymes (24 h/24 h) 01 43 25 75 00 maison de la justice et du droit 01 55 84 05 30 plaine commune promotion www.plainecommunepromotion.com allo agglo ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts, assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) office de tourisme 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 gare sncf 01 48 20 96 65 taxis Église neuve : 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 dépannage soir et week-end edf 0 810 333 192 gdf 0 810 433 192 eau 0 811 900 900 la poste Barbusse-Diez : 01 49 71 59 10 Bureau principal : 01 49 40 14 30 République : 01 55 84 02 30 Franc-Moisin : 01 48 13 96 00 Floréal : 01 55 83 01 90 Plaine : 01 49 98 14 42 médecins de garde SUR, Tél. : 15. pharmacies de garde 29 mars : Charbit, 85, avenue Gabriel-Péri, SAINT-OUEN, 01 40 11 02 52, ou Hemon, 97, avenue de la Benoît Lagarrigue � Permanence à l’Espace services publics (75, rue D.-Casanova). Tél. : 01 49 33 70 30. Le rendez-vous des retraités Rencontres musicales Frédérique et Séverine de la médiathèque proposent de découvrir la vie d’un artiste, d’écouter et de chanter ses plus grands succès. Autour de Luis Mariano le vendredi 3 avril à 15 h, résidence Dionysia. � Entrée librerenseignement complémentaire, contacter la médiathèque (4, place de la Légion-d’honneur) au 01 49 33 92 40. Ils habitent la Goutte d’or au TGP, mis en scène par Laurence Février, samedi 11 avril à 19 h 30. Sur scène, une femme politique, une Africaine, un marchand de journaux, tous du quartier parisien de la Goutte d’or. Incarnés par les comédiens face-à-face avec le public, donnent les récits de vie des habitants de ce quartier populaire comme un microcosme révélateur des contradictions, des violences, mais aussi des bonheurs et des charmes de la France d’aujourd’hui. À l’issue du spectacle, vers 21 h, un dîner au café du théâtre sera proposé. Vous pourrez être raccompagné(e) en fin de soirée près de votre domicile avec la navette dionysienne du TGP. � Inscriptionsau 01 49 33 71 75/01 49 33 69 74. Rendez-vous à 19 h 15 devant le théâtre. Participation : 8 €. Retrouvez dès le vendredi sur notre site www.lejsd.com notre rubrique « Bon à savoir » et les menus des écoles et des centres de loisirs. Rédaction 59 rue de la République. 93200 Saint-Denis. Tél. : 01 55 87 26 80. Fax : 01 55 87 26 88. Mail : [email protected] Site : http://www.lejsd.com Directeur de la publication Gilles Hénique. Directeur, directeur de la rédaction Dominique Sanchez : 01 55 87 26 80, [email protected] Rédacteur en chef adjoint Gérald Rossi : 01 55 87 26 81, [email protected] Administratrice Fyrial Lombry-Serraf : 01 55 87 26 80, [email protected] Secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro : 01 55 87 26 80, [email protected] Maquettiste Véronique Le Coustumer : 01 55 87 26 80, [email protected] Rédacteurs : Benoît Lagarrigue : 01 55 87 26 84, [email protected] ; Marylène Lenfant : 01 55 87 26 82, [email protected]. 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