Smyrne

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Smyrne
Smyrne
La ville de Smyrne a été fondée en 3000 avant J.-C. par les « Lélèges », peuple indigène. Elle fut envahie en 600 av. J.-C par le roi de Lydie Alyatte II et saccagée en 546 av. J.-C par les Perses. Selon
certaines légendes, ce serait Alexandre le Grand qui aurait décidé de restaurer la cité. La ville passa
sous de nombreuses dominations telles que celle des Séleucides, du royaume de Pergame, puis de
l’Empire romain. Smyrne a toujours donné l’impression d’une cité florissante, connue pour ses grotesques.
L’agora
L’agora de Smyrne, actuellement
en fouille, présente des dimensions
très
grandes
pour
l’époque. De forme carrée, elle
mesure 120 mètres. Dans ses
abords, se trouve, au nord, une
basilique et sur les côtés est et
ouest, des portiques. Au sud
s’élevaient sans doute des
temples.
Une série d’arcs diaphragmes
est assez bien conservée. Détruite par le tremblement de terre
de 178 ap. J.-C., elle a été ensuite reconstruite.
L'agora de Smyrne
Elle est parée de très beaux ornements tels que le portrait de l’impératrice Faustine la Jeune sur la
porte Ouest et le bas-relief de Poséidon et Amphitrite.
Les bas-reliefs de Poséidon et Amphitrite
Le groupe sculpté de Poséidon et d’Amphitrite
figure parmi les nombreux bas-reliefs provenant
de la basilique de l’agora.
Différents indices ont permis d’identifier Poséidon : le personnage est barbu, assis sur un
trône, entour é de dauphins.
Pour le personnage féminin, l’archéologue
R. Naumann pensait d’abord qu'il s'agissait de
Déméter. Tenant compte du fait que la femme
avait une attitude de dévoilement nommée
"anakalypsis" – la main droite du personnage
écarte légèrement le voile –, et qu’elle ne tenait
pas d’objet symbole de fécondité, Claude Rolley, spécialiste de la sculpture, a proposé
d’identifier ce personnage à Amphitrite, l’épouse
de Poséidon.
Groupe sculpté de la basilique de l’agora

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