À cause des coûts de logement en hausse, les

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À cause des coûts de logement en hausse, les
TSX/NYSE/PSE : MFCSEHK : 945
Pour publication immédiate
Le 24 novembre 2016
Près de la moitié des propriétaires canadiens sont mal préparés aux
dépenses imprévues, selon un sondage de la Banque Manuvie
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Le tiers des propriétaires de la génération Y trouvent que les taux hypothécaires
sont trop élevés.
La génération X n’est pas certaine d’avoir les moyens d’être à la retraite.
Les baby-boomers pourraient devoir puiser dans la valeur nette de leur maison
pour satisfaire leur objectif de revenu de retraite sans déménager.
Waterloo – Un nouveau sondage de la Banque Manuvie du Canada révèle que près de la
moitié des propriétaires de maison canadiens n’ont pas suffisamment d’épargne pour pouvoir
faire face à une urgence financière, tandis que quatre sur dix ont de la difficulté à gérer les
dépenses générales associées à leur maison.
Environ le quart des personnes interrogées disposent d’un fonds d’urgence de 1 000 $ ou
moins, un autre quart ignorant la somme précise mise de côté. Les propriétaires de la
génération Y (le groupe des 20 à 34 ans) indiquent disposer d’un fonds d’urgence d’à peine
3 500 $ en moyenne, ce qui représente le plus bas montant parmi les répondants. Au nombre
des propriétaires qui ont un prêt hypothécaire, 38 % indiquent avoir de la difficulté à payer les
mensualités hypothécaires, les services publics et les dépenses d’entretien.
« C’est évidemment stressant de toujours vivre en attendant son prochain chèque de paie,
affirme Rick Lunny, président et chef de la direction, Banque Manuvie du Canada. S’il ne vous
reste pas d’argent à la fin du mois, c’est difficile d’épargner pour les imprévus. Ceux qui se
trouvent dans cette situation devraient demander l’aide d’un conseiller pour établir un budget.
Bien des gens sont surpris de constater tout l’argent qu’ils dépensent pour des choses futiles. »
En moyenne, les propriétaires canadiens qui ont un prêt hypothécaire en chiffrent le solde à
174 000 $, et plus du quart de leur revenu net est affecté à leurs versements hypothécaires.
Toutefois, près de trois propriétaires sur dix consacrent plus de 30 % de leur revenu net à leurs
versements hypothécaires. Le prix moyen d’une maison au Canada en juillet s’élevait à
480 742 $ selon l’Association canadienne de l’immeuble.
En outre, il faudrait moins que trois mois pour que plus du tiers des titulaires de prêts
hypothécaires trouvent difficile d’effectuer leurs versements hypothécaires réguliers si le
principal soutien de famille perdait son emploi. La Banque Manuvie recommande aux
propriétaires d’avoir un fonds d’urgence qui leur permet de subvenir à leurs besoins pendant
trois à six mois.
« Un plan financier doit intégrer un coussin financier, explique M. Lunny. Un compte d’épargne
à intérêt élevé est une bonne option. Pareillement, si vous avez une marge de crédit
hypothécaire, vous pouvez utiliser votre épargne pour réduire votre dette et économiser des
intérêts – en continuant d’avoir accès à cet argent en cas d’urgence. »
Le tiers des titulaires de prêt hypothécaire disent qu’ils pourraient composer avec une
augmentation de leur versement hypothécaire d’au plus 10 % sans souffrir financièrement, et
environ 40 % qu’ils pourraient absorber une augmentation de 20 % ou plus. Cependant, un
répondant sur six éprouverait des difficultés financières si ses versements hypothécaires
augmentaient.
Selon le calculateur hypothécaire de la Banque Manuvie, un propriétaire dont le solde
hypothécaire se chiffre à 174 000 $ aurait des versements mensuels de 954 $ (compte tenu
d’un taux de 2,89 % et d’une période d’amortissement de 20 ans). Or, il suffirait que le taux
d’intérêt augmente d’à peine un pour cent pour que ses versements augmentent de 10 %, à
1 049 $ par mois.
Beaucoup profitent de la faiblesse des taux d’intérêt pour diminuer leur endettement
Plus de quatre propriétaires sur dix indiquent profiter des taux d’intérêt avantageux pour
rembourser leur prêt plus rapidement alors qu’à peine un sur dix juge que la faiblesse des taux
d’intérêt diminue l’importance de rembourser la dette. Près de la moitié des répondants de la
génération Y et de la génération X (le groupe des 35 à 51 ans) se servent des faibles taux
d’intérêt pour rembourser leur prêt plus rapidement, alors que le tiers à peine des babyboomers (le groupe des 52 à 69 ans) le font.
La génération Y et l’argent
La génération Y était plus portée à dire que les taux d’intérêt hypothécaires actuels sont trop
élevés, soit 36 % par rapport à tout juste 11 % pour les baby-boomers.
« Les résultats du sondage reflètent peut-être davantage les frais hypothécaires mensuels – qui
varient selon le montant de l’emprunt et les taux d’intérêt, explique Philip Petursson, stratège en
chef des placements, Investissements Manuvie. Il n’est peut-être pas juste de s’arrêter aux taux
d’intérêt, qui sont à des niveaux planchers historiques, plutôt qu’aux facteurs qui sont les
véritables responsables de la hausse des frais hypothécaires, c.-à-d. les prix des maisons. »
En juin, une banque à charte moyenne offrait un taux de 4,64 % pour un prêt hypothécaire à
taux fixe de cinq ans, le plus bas taux des 40 dernières années selon Statistique Canada. À titre
de comparaison, ce taux était de 21,75 % en septembre 1981.
De plus, près de quatre répondants de la génération Y sur dix indiquaient que leurs maisons
avaient besoin de réparations pour lesquelles ils n’avaient pas d’argent, ce qui est plus que
pour la génération X et celle du baby-boom.
Par rapport aux autres générations, les répondants de la génération Y admettent mieux d’avoir
un solde sur leur carte de crédit. Presque le tiers des gens de la génération Y ne voient pas
pourquoi un solde de carte de crédit constitue un « gros problème ». En revanche, à peine 24 %
des répondants de la génération X et 21 % des baby-boomers sont du même avis.
Au nombre des personnes interrogées, 17 % des répondants de la génération Y n’avaient pas
de prêt hypothécaire. Ce pourcentage passe à 24 % chez les répondants de la génération X et
à 57 % chez les baby-boomers.
La génération X s’inquiète de l’épargne-retraite
Environ un répondant de la génération X sur trois s’est dit confiant de pouvoir conserver son
style de vie à la retraite, par rapport à 41 % pour la génération Y et à 45 % pour celle du babyboom. L’incapacité d’épargner en vue de la retraite s’est avérée la principale source de stress
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pour les répondants de la génération X (41 %), suivie de près par le manque de temps en
général (40 %).
Les baby-boomers s’interrogent sur les attentes et la réalité de la retraite
Près de 80 % des baby-boomers ont indiqué qu’ils préféreraient vivre dans leur résidence
actuelle à la retraite. Pourtant, 22 % estiment que leur maison représentera plus de 80 % de
leur patrimoine lorsqu’ils prendront leur retraite, et un autre 18 % avouent qu’elle constituera
entre 61 et 80 % de leur patrimoine.
« Le sondage de la Banque Manuvie vient confirmer que la faiblesse des taux d’intérêt et la
hausse des prix du logement dans certaines grandes villes minent la confiance des
consommateurs », constate Frances Donald, économiste principale, Gestion d’actifs Manuvie.
Pour plus de renseignements, visitez le site banquemanuvie.ca/recherche-endettement
À propos du sondage de la Banque Manuvie du Canada sur l’endettement
Le sondage de la Banque Manuvie du Canada a été mené auprès de 2 372 propriétaires
canadiens de toutes les provinces, âgés de 20 à 69 ans et dont le ménage a un revenu d’au
moins 50 000 $. Il a été réalisé en ligne par la société Environics Research du 28 juin au
8 juillet 2016. Les résultats nationaux sont pondérés par province, par revenu et par âge.
À propos de la Banque Manuvie
Créée en 1993, la Banque Manuvie a été la première banque de droit fédéral à être fondée par
une société d’assurance au Canada. Banque à charte fédérale de l’annexe I et filiale en
propriété exclusive de Manuvie, elle est la première banque au Canada à exercer ses activités
par l’entremise de conseillers. Son actif s’élève à plus de 22 milliards de dollars et ses clients
sont répartis dans tout le pays.
À propos de Manuvie
La Société Financière Manuvie, groupe mondial et chef de file des services financiers, offre des
solutions avant-gardistes pour aider les gens à prendre leurs grandes décisions financières. Elle
exerce ses activités sous les noms John Hancock aux États-Unis et Manuvie ailleurs dans le
monde. Elle propose des conseils financiers ainsi que des solutions d’assurance, de gestion de
patrimoine et de gestion des actifs à des particuliers, à des groupes et à des institutions. À la fin
de 2015, elle comptait environ 34 000 employés, 63 000 agents et des milliers de partenaires
de distribution au service de 20 millions de clients. À la fin de septembre 2016, son actif géré et
administré se chiffrait à 966 milliards de dollars canadiens (736 milliards de dollars américains)
et, au cours des 12 mois précédents, elle avait versé à ses clients plus de 24 milliards de
dollars en prestations, en intérêts et sous d’autres formes. Elle exerce ses activités
principalement en Asie, au Canada et aux États-Unis, où elle est présente depuis plus de
100 ans. Son siège social mondial se situe à Toronto, au Canada, et elle est inscrite aux
bourses de Toronto, de New York et des Philippines sous le symbole « MFC », ainsi qu’à la
Bourse de Hong Kong (SEHK) sous le symbole « 945 ». Manuvie est présente sur Twitter sous
le nom @manuvie_medias ainsi que sur le Web aux adresses www.manuvie.com et
www.johnhancock.com.
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