programme de l`automne 2012
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programme de l`automne 2012
programme de l’automne 2012 Le Cercle de l’art moderne, Collectionneurs d’avant-garde au Havre Musée du Luxembourg, 19 septembre 2012 – 6 janvier 2013 Bohèmes Grand Palais, entrée Clemenceau, 26 septembre 2012 – 14 janvier 2013 Edward Hopper Grand Palais, entrée Champs-Elysées, 10 octobre 2012 – 28 janvier 2013 autres événements au Grand Palais – automne 2012 A venir au printemps 2013 Chef du service presse : Florence Le Moing, [email protected], 01 40 13 47 62 Assistante : Stéphanie Bogiannidis, [email protected] Attachées de presse : Elodie Vincent [email protected] Julie Debout, [email protected] Svetlana Stojanovic, [email protected] communiqué Le Cercle de l’art moderne Collectionneurs d’avant-garde au Havre 19 septembre 2012 - 6 janvier 2013 Musée du Luxembourg 19 rue de Vaugirard, 75006 Paris www.museeduluxembourg.fr Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais en collaboration avec le MuMa - Musée d’Art moderne André Malraux du Havre Le 29 janvier 1906, un groupe de collectionneurs et d’artistes crée au Havre le Cercle de l’art moderne. Parmi eux : Georges Braque, Raoul Dufy, Emile Othon Friesz et quelques-uns des plus importants amateurs d’art havrais de ce début de siècle : Olivier Senn, Charles-Auguste Marande, Pieter van der Velde, Georges Dussueil, Oscar Schmitz, Edouard Lüthy…L’association se fixe comme objectif de promouvoir l’art moderne au Havre. De 1906 à 1910, le Cercle organise des expositions, des cycles de conférences, des soirées poésie et des concerts. Frantz Jourdain, Guillaume Apollinaire, Claude Debussy apportent leur parrainage à l’association, qui affiche d’emblée sa filiation avec le jeune Salon d’Automne. A l’instigation du Cercle, les œuvres des plus grands artistes du moment sont présentées au Havre, notamment lors des quatre expositions annuelles : les « vieux » impressionnistes tels Monet, Renoir…, les néoimpressionnistes mais surtout les jeunes fauves, entraînés par leurs amis Braque, Dufy, Friesz, qui trouvent tous dans cette ville assez proche de Paris, un accueil favorable et un débouché possible à leur production récente, celle-là même qui provoque le scandale de la « cage aux fauves ». Qui sont ces hommes ? Qu’est-ce qui les lie ? En quoi le contexte historique, économique et culturel havrais semble-t-il favoriser l’émergence de ce phénomène ? e Dès le milieu du XIX siècle, Le Havre, ville de création récente (1517) et ville industrielle, voit son port se développer rapidement et devenir une place de toute première importance pour l’importation de produits exotiques. Les acteurs économiques et les édiles locaux n’ont de cesse de vouloir donner une « âme » à la cité. La création du musée (1845) sur les quais de l’avant-port, la tenue régulière d’expositions organisées par la société des amis des arts et l’invitation à des artistes de renom (Manet en 1868 est récompensé pour son Torero mort, refusé cinq ans plus tôt au Salon de Paris) participent de ce projet. Les négociants qui y trouvent leur intérêt s’impliquent activement dans cette vie culturelle et le succès de leurs affaires influence très directement le sort des artistes. Eugène Boudin résumera l’équation en une formule lapidaire : « Pas de coton, pas de tableaux ». e A la fin du XIX siècle, une nouvelle génération de collectionneurs apparaît. Tous issus de la société des Amis des Arts, mais plus ouverts à la jeune création, fréquentant à Paris les expositions du Salon d’Automne et des Indépendants, les galeries de Druet, Bernheim, Vollard…, les ateliers d’artiste, les salles des ventes, ils s’investissent aux côtés, de Dufy, Friesz et Braque dans cette aventure singulière. Les collections de deux d’entre eux, Olivier Senn et Charles-Auguste Marande, sont désormais conservées au musée d’Art moderne André Albert Marquet, Intérieur à Sidi-Bou-Saïd (détail), vers 1923, huile sur toile, 40,7 x 32 cm. Ancienne collection Olivier Senn, Musée d’Art moderne André Malraux, MuMa, Le Havre © MuMa, le Havre - Florian Kleinefenn / © Adagp, Paris, 2012 Malraux au Havre, grâce à leur propre générosité ou à celle de leurs descendants. Dispersées, celles des autres van der Velde, Dussueil, Schmitz, Lüthy…- sont bien connues. Chacune révèle la personnalité de son auteur. Si elles présentent certaines similitudes, dues à des communautés de goût (pour Boudin, Pissarro, Marquet…), elles trahissent également des singularités et des audaces propres à chacun. Senn ouvre par exemple sa collection avec deux œuvres majeures de Delacroix et Courbet des années 1850 et la poursuit avec des pièces impressionnistes et post-impressionnistes, alors que Dussueil et van der Velde portent d’emblée leur attention sur la création toute récente, achetant Matisse au même moment que les Stein, et avant les Morozov ou Chtchoukine. Degas et Cross sont largement représentés dans la collection Senn, alors que Van Dongen se voit préférer par van der Velde ou Dussueil. Les connivences comme l’émulation sont évidentes et il n’est pas rare de voir les œuvres circuler et changer parfois de propriétaires. L’exposition présente environ 90 œuvres et invite à pénétrer l’univers intime des collectionneurs, qui au-delà de leur intérêt privé, se sont retrouvés au sein du Cercle pour défendre une certaine conception de leur engagement au service de l’art moderne, des artistes, mais aussi celui de la cité. Elle évoque en écho le cheminement personnel des artistes « du Cercle », unis dans la défense du fauvisme dans un premier temps et que leurs recherches propres conduiront peu après à se séparer. Dès lors, le Cercle de l’art moderne apparaît comme la manifestation d’un phénomène unique en province, éphémère, sorte de moment de grâce porté par des acteurs convaincus de la nécessité de défendre la modernité, et qui attachera à la ville et au territoire qui l’a vu naître son image d’avant-garde. ............................ commissaire général : Annette Haudiquet, conservateur en chef et directrice du Musée d'Art moderne André Malraux - MuMa commissaire scientifique : Géraldine Lefebvre, attachée de conservation au Musée d’Art moderne André Malraux - MuMa scénographie : Jean-Julien Simonot, architecte dplg / scénographe ............................ ouverture : tous les jours de 10h à 19h30, nocturne le vendredi et le lundi jusqu’à 22h. Fermeture exceptionnelle le 25 décembre. Fermeture à 18h les 24 et 31 décembre publications tarifs : 11 €, TR 7,5 € nouveau : gratuit pour les moins de 16 ans - audioguides : 4 €, TR 3 €, téléchargement 2 €, (français, anglais, allemand, espagnol) - accès : M° St Sulpice ou Mabillon, Rer B : Luxembourg Bus : 58 ; 84 ; 89 ; arrêt Musée du Luxembourg / Sénat aux éditions de la contacts presse : Réunion des musées nationaux-Grand Palais, Paris 2012 Réunion des musées nationaux - Grand Palais catalogue de l’exposition : 254-256 rue de Bercy 248 pages, 22,5 x 26 cm, 39 € 75577 Paris cedex 12 album de l’exposition : 48 pages, 21 x 26,5 cm, Florence Le Moing 45 illustrations, 9 € [email protected] 01 40 13 47 62 Svetlana Stojanovic [email protected] renseignements et réservations sur www.museeduluxembourg.fr 01 40 13 49 95 communiqué Bohèmes 26 septembre 2012 - 14 janvier 2013 Grand Palais entrée Clemenceau Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris et Fundación Mapfre, Madrid Elle sera présentée à Fundación Mapfre, Madrid du 4 février au 5 mai 2013 Chantée, filmée, versifiée, exaltée, cent fois déclarée morte et toujours renaissante, la « Bohème » fait partie des mythes modernes. Née au milieu du XIXe siècle, entre Romantisme et Réalisme, elle accompagne une profonde transformation du statut de l’artiste. Désormais, le jeune talent ne se place plus sous la protection de quelque prince : il est ce génie solitaire, misérable et incompris qui anticipe les convulsions de la société. Des poètes (Baudelaire, Rimbaud, Verlaine…), aux artistes (Courbet, Van Gogh, Satie, Picasso…) nombreux sont les grands hérauts de la modernité qui ont donné un visage à ce phénomène. Rebelles à toute convention, batteurs de pavé, mangeurs de vache enragée, amateurs de femmes et de boissons ils ont, pour des générations d’apprentis artistes, allumé le rêve d’une gloire rédemptrice, qui ne se gagne qu’au risque de l’oubli et de la mort. A travers la littérature et la presse, le théâtre et l’opéra, la Bohème a très vite acquis une popularité immense ; elle a pénétré l’imaginaire collectif, et lié à jamais l’image de Paris au Quartier latin et à Montmartre. Depuis une vingtaine d’années, des travaux portant sur l’histoire des marginalités, des migrations et des nomades ont renouvelé l’analyse de ce phénomène. Le mythe de la Bohème s’inscrit désormais dans l’histoire, infiniment plus riche et plus complexe, du rapport des peuples européens à la nation rom. Appelé Egyptien à l’époque classique, puis désigné des noms les plus divers, gitans, manouches, cagots, le bohémien devient, peu après son apparition en Occident au XVe siècle, un héros de roman (Cervantes le premier) et un sujet de prédilection pour les artistes (Callot, Vouet, Georges de la Tour). Le mystère de ses origines, son langage longtemps incompréhensible, son rapport intime à la nature, sa capacité de dire l’avenir, en font un personnage de légende. Ses apparitions et disparitions soudaines alimentent le fantasme d’une vie sans attaches, sans règles, intense et sensuelle. L’artiste, fasciné, a trouvé en lui son maître en liberté. Bohémiens et bohèmes ont dès lors partie liée. Figures de la liberté, de l’errance, ils partagent marginalité et misère. Insaisissables, habiles, initiés à d’inaccessibles secrets, définitivement irréductibles à la norme, ils troublent, provoquent et enchantent notre société sédentaire. C’est au même vocable de bohémien que l’on a recours pour désigner la vie de bohème naissante. C’est un même emblème de liberté irrépressible que le régime nazi veut abattre en visant les tsiganes et les artistes modernes. Par des mises en relations nouvelles autant que sur les croisements entre les disciplines (peinture, littérature, photographie, musique), en s’appuyant sur plus de deux cents œuvres alliant découvertes inédites et prêts Vincent Van Gogh, Chaussures (détail), Septembre 1886, Amsterdam, Van Gogh Museum © Van Gogh Museum, Amsterdam (Vincent van Gogh Foundation) exceptionnels (La Diseuse de bonne aventure, Georges de la Tour, Metropolitan Museum New York, L'Absinthe, Edgar Degas, musée d’Orsay, Paris, Coin à Montmartre, Vincent Van Gogh, Van Gogh Museum, Amsterdam, La Gitane, Van Dongen, MNAM, Paris…), cette exposition ambitionne d’apporter un jour nouveau sur cette histoire commune. Servie par une scénographie de Robert Carsen qui, après le succès de Marie-Antoinette, revient au Grand Palais, Bohèmes est une exposition à vivre comme une expérience. Sur le long ruban de la route que l’on emprunte dès l’entrée, le visiteur traverse les siècles et croise les représentations les plus pittoresques du peuple errant. Puis il est admis dans l’univers du peintre, sa mansarde, son atelier, ses refuges, pour achever sa course dans les cafés de Montmartre. Lorsqu’au sortir du cabaret il reprend son chemin, le visiteur se trouve comme dégrisé devant l’inauguration de la salle tsigane à l’exposition Art dégénéré de Munich en 1937. À travers un voyage de cinq siècles et une quinzaine de thèmes, Bohèmes éclaire un phénomène qui, de Léonard à Picasso, traverse toute l’histoire des arts et des sociétés, et résonne encore dans notre monde contemporain. Comme l’opéra de Puccini, cette exposition se veut un grand rendez-vous populaire, mêlant la fantaisie et la gravité, le spectacle et la mélancolie, la misère et la gloire. ............................ commissaire : Sylvain Amic, directeur des musées de Rouen scénographie : Robert Carsen ............................ ouverture : tous les jours sauf le mardi de 10h à 20h, et nocturne jusqu’à 22h le mercredi. fermeture anticipée à 18h les 24 et 31 décembre. tarifs : 12 €, TR 8 € (13-25 ans) gratuit pour les demandeurs d’emploi grâce au soutien de la Macif, pour les bénéficiaires du RSA, du minimum vieillesse et les moins de 13 ans publications aux éditions de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, Paris 2012 : contacts presse : Réunion des musées catalogue de l’exposition, ouvrage collectif, nationaux -Grand Palais sous la direction scientifique de Sylvain Amic, 254 – 256 rue de Bercy 384 pages, 45 € environ 75577 Paris cedex 12 album de l’exposition par Florence Hudowicz, Florence Le Moing broché, 48 pages, 9 € [email protected] 01 40 13 47 62 le petit journal de l’exposition, écrit par Sabrina Dufourmont Julie Debout [email protected] audioguides : français, anglais et version adaptée pour le jeune public en français location à l’entrée de l’exposition : 5 € Éditions de la Réunion des musées nationaux - 01 40 13 41 36 Grand Palais, Paris 2012 téléchargement MP3 sur rmngp.fr : 3 € accès : métro ligne 1 et 13 « ChampsElysées-Clemenceau » ou 9 « Franklin D. Roosevelt » renseignements et réservations sur www.rmngp.fr L'exposition est réalisée grâce au soutien de la Macif communiqué Edward Hopper 10 octobre 2012 – 28 janvier 2013 Grand Palais entrée Champs-Elysées Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais et le musée Thyssen-Bornemisza, Madrid, en partenariat avec le Centre Pompidou. Les peintures d’Edward Hopper (1882-1967) ont la simplicité trompeuse des mythes, l’évidence des images d’Epinal. Chacune d’elles est un condensé des savoirs hypothétiques, des rêves que nous inspire le fabuleux nom d’Amérique. Expression des sentiments les plus poignants, ou pures constructions mentales, ces peintures ont historiquement donné lieu aux interprétations les plus contradictoires. Romantique, réaliste, symboliste, et même formaliste, Hopper aura été enrôlé tour à tour sous toutes les bannières. C’est cette complexité, signe de la richesse de cette œuvre que s’efforce d’éclairer l’exposition du Grand Palais. Conçue chronologiquement, elle se compose de deux grandes parties ; la première partie consacrée aux années de formation (de 1900 à 1924), rapproche les œuvres de Hopper de celles de ses contemporains, notamment de celles, découvertes à Paris, qui ont pu l’inspirer. La seconde partie de l’exposition est vouée à l’art de la maturité, des premières peintures emblématiq ues de son style personnel - House by the Railroad - (1925), à ses œuvres ultimes (Two Comedians -1966). e Hopper intègre l’atelier de Robert Henri à la New York School of Art dans les premières années du XX siècle. Figure haute en couleur, Henri sera, en 1908, le fondateur d’une « école de la poubelle » (Ashcan School), dont l’intitulé dit assez le parti pris de réalisme sans concession auquel étaient attachés les plus radicaux de ses membres. L’évocation des séjours parisiens de Hopper (en 1906, d’abord, où il passe près d’une année, puis, pour des périodes plus courtes en 1909 et en 1910) donne lieu au rapprochement de ses peintures avec celles qu’il découvre dans les galeries, les Salons parisiens. Degas lui inspire des angles de vue originaux, le principe poétique d’une « théâtralisation » du monde. A Albert Marquet, il emprunte la structure massive de ses vues des quais de Seine. Avec Félix Vallotton, il partage le goût d’une lumière inspirée de Vermeer. De Walter Sickert, il retient l’iconographie des lieux de spectacle, la peinture d’une chair damnée. A Paris, Hopper adopte le style de l’Impressionnisme, une technique qui lui semble avoir été inventée pour dire l’harmonie, le plaisir sensuel. De retour aux Etats-Unis, Hopper adopte le réalisme ingrat de Bellows ou de Sloan, celui de cette Ashcan School dont il partage la vision dystopique. Pour gagner sa vie, il pratique l’illustration commerciale que présente l’exposition parisienne. C’est par la pratique de la gravure (à partir de 1915), que s’opère la métamorphose à l’issue de laquelle se « cristallise » (la formule est celle de l’artiste) la peinture de Hopper. Une salle de l’exposition est consacrée à l’œuvre gravée de l’artiste américain. L’année 1924 marque un tournant dans la vie, dans l’œuvre de Hopper. L’exposition, au musée de Brooklyn, de ses aquarelles des résidences néo-victorienne de Gloucester, leur présentation à la galerie de Franck Rehn, lui valent une reconnaissance, un succès commercial qui vont lui permettre de se consacrer exclusivement à son art (il n’avait jusque-là vendu qu’un seul tableau, lors de l’Armory Show en 1913). Les aquarelles de Hopper ouvrent le second grand chapitre de l’exposition, qui présente les tableaux emblématiques du style, de l’iconographie du peintre américain. Un parcours chronologique permet de mesurer la continuité de son inspiration, le travail d’approfondissement de ses sujets de prédilection : les architectures qu’il dote d’une Edward Hopper, From Williamsburg Bridge (détail), 1928, huile sur toile, 73,7 x 109,2 cm, The Metropolitan Museum of Art, New York; George A. Hearn Fund, 1937 (37.44). Image © The Metropolitan Museum of Art / Source: Art Resource/Photo RMN identité quasi « psychologique » (House by the Railroad, 1925, MoMA), les personnages solitaires abîmés dans leur pensées (Morning Sun, 1952, Columbus Museum of Art), le monde du spectacle (Two on the Aisle, 1927, Toledo Museum of Art), les images de la ville moderne (Nighthawks, 1942, The Art Institute of Chicago). Le réalisme apparent des peintures de Hopper, le processus mental et abstrait qui prévaut à leur élaboration, destinent ces œuvres aux revendications les plus contradictoires. Bastion de la tradition réaliste américaine, le Whitney Museum of American Art consacre à son œuvre des expositions régulières. C’est toutefois le MoMA de New York, temple du Formalisme qui, en, 1933, lui consacre sa première rétrospective. Son Directeur, Alfred Barr, salue un peintre qui « parvient dans nombre de ses peintures à réussir des compositions intéressantes d’un point de vue strictement formel. » Cette complexité de l’œuvre de Hopper la place au croisement des deux définitions historiques de la modernité américaine : celle issue de l’Ashcan School qui revendique le principe baudelairien d’une modernité liée au sujet, celle issue des leçons de l’Armory Show qui, en 1913, révèle au public américain le formalisme des avant-gardes européennes (cubisme et cubo futurisme). Dans les années cinquante, l’étrangeté « surréelle », la dimension « métaphysique » de sa peinture vaut à Hopper d’être rapproché de De Chirico. Au même moment, dans les colonnes de la revue Reality, le peintre s’associe aux artistes du réalisme américain pour dénoncer l’art abstrait qui, selon eux, submerge collections et musées. Quelques mois à peine après la mort de l’artiste, réconciliant réalisme et art d’avant-garde, le commissaire de la section américaine de la Biennale de Sao Paulo, Peter Seltz, organise une exposition des œuvres de Hopper qu’il associe à la génération des artistes Pop. ............................ commissaire : Didier Ottinger, directeur adjoint du MNAM – Centre Pompidou. scénographie : agence bGc studio ............................ ouverture : 10h à 22h du mercredi au samedi inclus et de 10h à 20h le dimanche et le lundi. Fermé le mardi (pendant les vacances de Noël : ouverture tous les jours de 9h à 23h). A compter du 1er décembre : ouverture à 9h les samedis et dimanches, nocturne jusqu’à 22h le dimanche. Fermeture anticipée à 18h les 24 et 31 décembre. Fermeture le 25 décembre. publications aux éditions de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, Paris 2012 : contacts presse : - catalogue de l’exposition : 368 p., 340 ill. disponible en versions française et anglaise, 45 € Réunion des musées nationaux - Grand Palais 254-256 rue de Bercy 75577 Paris cedex 12 - livre enrichi: « D’une fenêtre à l’autre » application disponible sur App Store & Androïd market dès octobre 2012, 2,99 € Florence Le Moing [email protected] 01 40 13 47 62 - album de l’exposition : 48 p., 50 ill. 9 € audioguides : 5 € : français, anglais, espagnol, allemand, italien, jeune public - Relire Hopper : Textes présentés par Alain Cueff, 192 p., 15 € accès : métro ligne 1 et 13 « Champs-ElyséesClemenceau » ou 9 « Franklin D. Roosevelt » - Hopper l’expo : 320 p., 170 ill. 18,50 € tarifs : 12 €, TR 8 € (13-25 ans, famille nombreuse, demandeur d’emploi). Gratuit pour les moins de 13 ans, les bénéficiaires du RSA et du minimum vieillesse. Elodie Vincent [email protected] 01 40 13 47 61 renseignements et réservations sur : www.rmngp.fr Cette exposition est réalisée grâce au soutien du Crédit du Nord, de la Terra Foundation for American Art, d’Eiffage Travaux Publics et de Nexity autres événements au Grand Palais automne 2012 Biennale des Antiquaires (14 - 23 septembre 2012) L’idée d’une « foire aux antiquaires » fait son apparition en 1956. Le but ? Créer une manifestation où la beauté des objets rivaliserait avec celle des femmes, où l’élégance, le prestige et la fête s’offriraient à une foule d’amateurs d’art et de collectionneurs. En 2012, Karl Lagerfeld a accepté de relever le défi : se charger de la mise en scène, des décors et des visuels afin de faire du Grand Palais un univers éphémère qui servira d’écrin aux milliers d’objets d’art qui y sont présentés . http://www.sna-france.com/La-Biennale-N=e3175b62-0451-491d-8005-31a3e3ee0077-L=FR.aspx Jacques Babando Communication / Xavier Samson : [email protected] 01 77 72 77 62 - 06 87 13 44 52 ***** FIAC (18 - 21 octobre 2012) Pour la 39e édition de la FIAC, tous les exposants sont au sein de ce site majestueux qui intègre, pour la première fois, le Salon d'honneur, récemment rénové, cœur historique de l'ensemble architectural formé par le Grand Palais. La Nef et le salon d'honneur abritent les galeries spécialisées en art moderne et contemporain. Le Niveau +1 accueille les galeries d'art contemporain, ainsi que les galeries représentant la scène artistique émergente en collaboration avec le secteur Lafayette. www.fiac.com Claudine Colin Communication / Mathilde Beaujard : [email protected] 01 42 72 60 01 ***** Red Bull Skylines (02 novembre 2012) Le Grand Palais, haut lieu culturel parisien, construit pour l’exposition universelle de 1900, accueille un évènement unique et exceptionnel à l’automne, le RED BULL SKYLINES ! Alliant Fluidité, créativité et amplitude cette toute nouvelle discipline, le BMX Park, promet un spectacle dans les airs à couper le souffle. Les vingt-quatre meilleurs athlètes au monde seront présents cet automne à Paris pour faire découvrir des figures impressionnantes. Avec des modules uniques conceptualisés et fabriqués pour l’occasion, les athlètes vont offrir un spectacle saisissant aux 5 000 spectateurs du Grand ©Justin Kosman_Red Bull Content Pool Palais ! www.redbull.fr/skylines Red Bull France / Sophie Granpera : [email protected] 01 40 13 57 69 - 06 60 43 87 62 ***** La Petite Veste Noire (10 – 25 novembre 2012) Galerie Sud-est, entrée libre La petite veste noire : un classique de CHANEL revisité par Karl Lagerfeld et Carine Roitfeld. Pièce universelle du vestiaire de la mode, la petite veste noire de CHANEL est mise à l'honneur dans cette exposition de photographies de Karl Lagerfeld. Différentes célébrités et personnalités internationales portent la veste iconique, s'appropriant à leur manière cette pièce unique qui traverse si bien les époques. Karl Lagerfeld, avec la complicité de Carine Roitfeld, fait la démonstration, au travers de plus d'une centaine de photographies, que cette veste mythique, sans cesse revisitée, est résolument contemporaine. http://thelittleblackjacket.chanel.com/ Laurence Delamare: [email protected] 01 44 50 64 75 - 06 79 52 68 43 ***** Paris Photo (15 - 18 novembre 2012) Paris Photo, le rendez-vous international de la photographie, accueille en novembre sous la Nef du Grand Palais, 116 galeries et 23 éditeurs provenant de 23 pays. 31 nouvelles galeries intègrent la Foire cette année dont 10 galeries françaises. Avec plus de 50 000 visiteurs, Paris Photo montre la richesse et la vitalité de la création photographique historique et contemporaine. © Bernd und Hilla Becher — Les axes de programmation initiés en 2011 offrent des rendez-vous inédits Art Direction Cléo Charuet pour tous les publics de la photographie : l’exposition « acquisitions récentes » des grandes institutions, l’exposition « collection privée », le prix du livre, l’exposition « livre ouvert » et la plateforme de débats et d’entretiens. Paris vit au rythme de la photographie pendant le mois de novembre. Paris Photo s’inscrit dans la programmation culturelle de la capitale ; une actualité renforcée en 2012 avec le Mois de la Photo, festival de photographie http://www.parisphoto.fr/ Claudine Colin Communication: [email protected] 01 42 72 60 01 ***** Art en Capital (27 novembre – 02 décembre 2012) Art en capital, parcours unique dans l’art d’aujourd’hui, réuni sous la verrière du Grand Palais, depuis 2006, les quatre salons historiques : le Salon du Dessin et de la peinture à l’eau, le Salon Contemporain, la Société des Artistes français et La Société des artistes Indépendants. Ce sont plus de 2000 artistes qui présentent leurs œuvres dans le cadre de ce rendez-vous indispensable à la promotion de l’art d’aujourd’hui, lieu de rencontre des créateurs, du public et du marché professionnel. http://www.artencapital.fr/ Sensation ! / Marine Gatineau-Sailliant : [email protected] 06 62 74 86 61 ***** Le Grand Palais des Glaces (13 décembre 2012 – 06 janvier 2013) Pour la première fois de son histoire, le Grand Palais se transforme en un écrin de glace, à l’occasion des fêtes de fin d’année. La plus grande patinoire jamais crée en France accueille tous les jours, sportifs, amateurs ou simples visiteurs pour une expérience inoubliable. Sous la plus grande verrière d’Europe, des espaces de convivialité situés autour de la patinoire, permettent à chacun de profiter des spectacles et animations qui participent à la féérie de l’événement. http://www.legrandpalaisdesglaces.com/ Ségolène de Buor : [email protected] 01 47 59 04 04 – 06 11 53 39 08 A venir au printemps 2013 Chagall, entre guerre et paix (21 février – 21 juillet 2013) Musée du Luxembourg Lumineux ! Dynamique ! Espace et vision dans l’art de nos jours à 1913 (titre provisoire) (10 avril – 22 juillet 2013) Grand Palais, entrée Champs-Elysées dans le cadre du Festival Normandie impressionniste (27 avril – 29 septembre 2013) - La couleur réfléchie, L’impressionnisme à la surface de l’eau Rouen, Musée des Beaux-Arts - Pissarro au fil de la Seine – De Paris au Havre Le Havre, Musée d’art moderne André Malraux - Régates, Jeux d’eau Caen, Musée des Beaux-Arts dans le cadre de Marseille Provence 2013, Capitale européenne de la culture (13 juin – 13 octobre 2013) - Le Grand Atelier du Midi, 1880 – 1960 De Van Gogh à Bonnard Marseille, Palais Longchamp - Le Grand Atelier du Midi, 1880 – 1960 De Cézanne à Matisse Aix-en-Provence, Musée Granet