National Discussion #2 - Partnering Recreation and Sport FR

Transcription

National Discussion #2 - Partnering Recreation and Sport FR
Document d’information n˚ 2 pour la
discussion sur la stratégie nationale
Organisée par BCRPA au colloque de 2011
Jeudi 12 mai 2011
Sheraton Hotel Richmond
Titre de la session
Partenariats entre les loisirs et les sports : possibilités et difficultés
Animateurs / présentateurs
Animateurs de la session :
Jennifer Reynolds et Philip Hochman
Directeurs de l’Association canadienne des parcs et loisirs
Présentateurs de la session :
Don Hunter
Mark Vulliamy
Richard Way
Description de la session
Comme cela est expliqué dans le cadre stratégique « Au Canada, le sport c’est pour la vie », le secteur des
loisirs dans la fonction publique et le secteur des sports amateurs organisés ont des objectifs et des centres
d’intérêt communs, parce qu’ils s’occupent tous deux d’offrir aux Canadiens des occasions de faire de
l’exercice physique. Un groupe d’intervenants et d’experts du domaine a récemment préparé l’ébauche d’un
document défendant l’idée de mettre en place une relation de collaboration plus étroite entre le secteur
des loisirs et celui des sports. La présente session fera référence à ce document et s’appuiera dessus pour
passer de la discussion à l’action. Dans cette session axée sur la participation, on proposera aux participants
un aperçu rapide de ce qui se fait à l’heure actuelle dans ce cadre et des points de convergence qu’on a
déjà mis en évidence et on se livrera à des discussions supplémentaires en vue de promouvoir un programme
national et de soutenir le cadre stratégique « Au Canada, le sport c’est pour la vie » à tous les niveaux.
Discussion sur la stratégie nationale –
Partenariats entre les loisirs et les sports : possibilités et difficultés
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Objectifs et résultats visés
•
Offrir une activité d’apprentissage en vue de permettre aux délégués de passer à l’action dans leur
propre sphère d’influence.
•
Contribuer de façon plus générale à l’orientation du travail sur le Sommet national sur les loisirs qui
aura lieu en Alberta à l’automne et à la définition d’un programme national.
•
Chercher à obtenir l’approbation / la validation des parties intéressées pour les principes et les
concepts avancés.
•
Passer d’un document de travail à un énoncé de position éventuel, en créant une feuille de route
dans le secteur, une approche de type « boîte à outils » pour la mise en œuvre concrète.
Contexte
Depuis que les systèmes de loisirs des municipalités ont entamé leur période de forte croissance dans les
années 1960, le secteur collabore de façon étroite avec les organismes sportifs communautaires, parce que
les loisirs dans les municipalités offrent diverses structures de soutien aux organismes sportifs locaux dans
plusieurs domaines : offre d’installation, développement des compétences dès le plus jeune âge,
programmes exposant les jeunes, activités de sport en s’amusant, coordination et communication,
renforcement des capacités des entraîneurs, politiques d’affectation des ressources et subventions, ententes
d’utilisation conjointe, accueil d’événements sportifs et autres structures de soutien. La qualité des
relations entre les départements de loisirs des municipalités et le système de programmes sportifs varie
cependant d’une communauté à l’autre et d’un sport à l’autre dans la même communauté.
On est toutefois en train de voir naître une dynamique visant à améliorer la qualité de ces relations, avec la
formation par certaines associations provinciales et territoriales des parcs et loisirs de groupes de travail et
avec l’élaboration en 2010 d’un document de travail intitulé Partnering ‘Recreation’ with ‘Sport’ Through
Canadian Sport for Life. L’Association canadienne des parcs et loisirs a récemment préparé une ébauche de
réponse à ce document de travail, en vue de mieux énoncer le contexte dans lequel fonctionne le secteur
des loisirs et ses liens avec les sports au Canada.
Questions à examiner / Discussions en groupe
•
•
•
Situation actuelle :
o
Mise à jour de l’animateur sur ce qui se fait à l’échelle nationale
o
Ressources disponibles
o
Que faites-vous dans votre communauté?
Évaluation de la question – Questions pour la discussion en groupe
o
Quels sont les problèmes et les difficultés auxquels nous sommes confrontés quand nous
cherchons à établir des liens plus étroits entre les loisirs et les sports?
o
Quels sont les domaines les plus prometteurs dans lesquels nous pouvons collaborer et quelle
est la meilleure approche pour faire bouger les choses dans ces domaines?
Situation souhaitée :
o
Qui devrait participer à cela et comment mettre à contribution nos membres?
o
Que nous faut-il obtenir de l’ACPL, des organismes provinciaux/territoriaux membres de
l’association, des administrations locales et du secteur des sports, y compris Sport Canada, au
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cours des 1 à 3 prochaines années sur cette discussion et cette initiative?
Résumé des résultats
Pour commencer, Don Hunter, Mark Vulliamy et Richard Way ont fourni des observations et des informations
contextuelles sur la question. La présentation a inclus une vue d’ensemble de la situation actuelle, des
démarches entreprises jusqu’à présent et des raisons pour lesquelles on est en train d’avoir cette discussion.
Quels sont les problèmes et les difficultés auxquels nous sommes confrontés quand nous cherchons à
établir des liens plus étroits entre les loisirs et les sports?
•
Il faut clarifier la définition du sport et il faudrait peut-être l’envisager sous un angle plus général.
Est-il préférable de parler d’activité? Le nom même « Au Canada, le sport c’est pour la vie », par
exemple : peut-être faudrait-il parler d’activité plutôt que de sport?
•
Il y a un manque de compréhension entre le secteur des sports et le secteur des loisirs sur les rôles
des uns et des autres. Il faut se livrer à une conversation en vue d’explorer les rôles et les domaines
où on pourrait procéder à un alignement entre les sports et les loisirs. À l’heure actuelle, les sports
et les loisirs sont définis comme deux groupes séparés, mais il faut les combiner.
•
Les loisirs ne font pas partie intégrante des politiques sportives (mais font partie de la prestation des
services sportifs). Il faut intégrer les loisirs dans les politiques au niveau national.
•
Il faut de la cohérence dans la qualité des équipes de direction. Il faut qu’il y ait un collectif de
dirigeants qui travaillent sans distinction à la fois dans le cadre des loisirs et dans le cadre sportif.
•
On demande aux organismes sportifs provinciaux et aux organismes sportifs nationaux d’essayer de
faire beaucoup de choses dans ce domaine avec très peu de moyens. Dans la plupart des cas, c’est le
représentant du club qui établit un partenariat avec le secteur des loisirs et souvent cette personne
ne songe pas aux possibilités ou n’a pas de temps pour la collaboration.
•
Il faut une collaboration en vue de mettre en place des ententes d’utilisation conjointe des
installations, pour que les organismes sportifs et les organismes de loisirs puissent se les partager.
On pourrait avoir une politique d’envergure provinciale pour faciliter l’accès aux installations. Il y a
des problèmes d’infrastructure relatifs à l’utilisation et à l’état des terrains et à l’identité des
personnes qui les utilisent. Ce problème est exacerbé par les coupes budgétaires dans les systèmes
scolaires.
•
Il y a des lacunes dans le nombre de modèles viables permettant aux athlètes de poursuivre leur
carrière sportive. Les loisirs peuvent jouer un rôle important dans ce domaine (par exemple les
sports intra-muros).
•
Il faut sensibiliser davantage les gens au modèle « Au Canada, le sport c’est pour la vie ». Combien
d’organismes sont conscients de l’existence de ce modèle?
Quels sont les domaines les plus prometteurs dans lesquels nous pouvons collaborer et quelle est la
meilleure approche pour faire bouger les choses dans ces domaines?
•
Trouver un terrain d’entente entre les sports et les loisirs et aller de l’avant à partir de cette
entente. Le secteur des sports et le secteur des loisirs peuvent collaborer à tous les niveaux et
combler les lacunes. Il est important de noter que les gens extérieurs au secteur des sports et au
secteur des loisirs ne voient pas combien ils travaillent de façon isolée et coupée du reste. L’ACPL
peut jouer un rôle de liaison entre les groupes. Sport Canada / le gouvernement fédéral peut
également jouer un rôle pour rassembler les divers groupes concernés.
•
Inclure également dans la conversation le secteur de l’éducation. Les écoles et les universités jouent
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un rôle important dans les sports, de même que les programmes après l’école, qui offrent une piste
de collaboration supplémentaire.
•
Établir des partenariats stratégiques au niveau local en vue d’influencer les politiques publiques. La
Politique canadienne du sport est en ce moment même en cours de renouvellement. Il y a là une
occasion pour le secteur des loisirs d’influencer la politique et de participer au processus.
•
Aborder les sports / les loisirs sous l’angle de la littératie / de l’excellence et d’un mode de vie
actif. Examiner la « littératie physique » et les manières de faire tomber les obstacles qui
empêchent les gens d’adopter un mode de vie actif. On a là l’occasion de diffuser un message à
l’échelle nationale, le but commun étant que les Canadiens soient actifs et en bonne santé.
•
Charger des individus spécifiques au sein des départements des loisirs de jouer le rôle d’agents de
liaison entre les sports et les loisirs. Mettre les conseils sportifs en relation avec les intervenants en
loisirs.
•
Prendre en compte les jeux non structurés dans les définitions / les modèles adoptés pour les sports
et les loisirs.
•
Il faudrait que le secteur des loisirs et le secteur des sports collaborent dans le domaine de
l’aménagement communautaire en s’appuyant sur des recherches objectives. (Le plan sportif de
Vancouver en est un bon exemple.)
•
Collaborer en vue de créer un modèle / une boîte à outils pour l’aménagement communautaire.
•
Il y a des possibilités en ce qui concerne les enfants qui abandonnent le sport de compétition à l’âge
de 17 ans. Les loisirs pourraient combler cette lacune.
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