«J`adore mes… 40 chats»

Transcription

«J`adore mes… 40 chats»
En couverture
Kaima Belouchi / Animaux
«J’adore mes… 40 chats»
Si elle n’a pas troqué sa passion du journalisme sportif avec son amour pour les
animaux domestiques, elle ne consacre pas moins à ses petits félins chéris une
tendresse qu’elle a nourrie et entretenue depuis sa plus jeune enfance.
M
ême si elle brille depuis
23 ans au service des
sports de la première
chaîne télévisée qu’elle a
intégré en 1986, Kaima Belouchi reste
toujours, et depuis sa plus tendre enff
fance, une irréductible passionaria des
animaux domestiques en général et
des chats en particulier. « Ce sont mes
parents qui m’ont inculqué l’amour
des animaux », se souvient-elle encf
core à Aïn Temouchent dans l’Oranais
algérien où sa famille émigrée s’était
établie avant de subir le drame de
l’expulsion arbitraire massivement
exécutée par l’Algérie des colonels qui
décréta la « marche noire ».
- Mais pourquoi ce penchant prononcf
cé pour les félidés apprivoisés, Kaima ?
- Je suis une fanatique des chats. Dans
la demeure familiale, il y avait des
animaux domestiques, chats, chiens,
basse-cour…partout.
- Vous les aimez donc à ce point-là ?
- Je les adore !
Que ce soit en Algérie ou maintenant
au Maroc, la journaliste vedette a toujf
jours adoré les chats, à telle enseigne,
qu’il ne s’écoule pas une seule journf
née, même quand elle est en congé,
sans rendre visite à ses…40 petits
chéris de «félins» disséminés un peu
partout dans les villes de Rabat et de
Salé. Comme elle ne manque pas de se
rendre chaque jour, aussi, au parking
de Marjane près du Bouregreg pour
donner à manger à une chienne abandf
donnée. Cette passion pour les chats
qu’elle « collectionne », elle a horreur
de ce mot et réplique en tranchant
pour lui substituer immédiatement les
paradigmes d’adoption et d’entretien,
au risque d’y laisser des plumes, car
cela lui coûtera ce qu’il en coûtera. Et
attention, elle y met le prix de la qualf
40
Kaima Belouchi entourée de ses
animaux au moment du repas et
caressant TIKO, le chat ... acteur
lité de la nourriture pour consacrer à
sa charmante « ménagerie » au moins
le salaire mensuel d’un petit fonctionnf
naire. Sans compter, naturellement,
les trésors d’affection et de tendresse
qu’elle prodigue à ses Laïka,
TIKO, le chat ... acteur
Tiko, Tofi, Tabi et tous les autres. Et
sans discrimination aucune, puisque
Kaima possède comme « amis » des
chats de tous les genres, de toutes
races et de toutes couleurs. Dont un
remarquable «comédien» puisqu’il
fut un des héros d’un film tourné avec
Rachid Fekkak.
Quel émouvant spectacle lorsqu’elle
va à leur rencontre près des jardins
de la TVM, quand vous êtes surpris
par ces petits félins surgissant de tous
les points cardinaux et accourant en
direction de leur maîtresse. Et qui
peut rester insensible à ces scènes de
frottements affectueux, de caresses
qui démontrent, si besoin en était,
que l’homme et l’animal savent aussi
s’échanger des témoignages d’amour.
«Dans ma voiture, j’ai toujours de
la nourriture en réserve pour eux»,
précise-t-elle. Et imaginez un instant
ce qu’elle peut contenir comme chargf
gement alimentaire, sa bagnole pour
satisfaire la faim de ses chats. « Ce sont
mes amis dans les moments de tristessf
se et de joie. Ils ont besoin d’amour et
je partage avec eux mes loisirs. Ils sont
mon équilibre dans ma vie », ajoutet-elle. Passion ou folie ? Qu’importe,
elle assume son altruisme « animalier
» jusqu’au bout. Parfois même, cela
tourne à l’obsession systématique,
comme cette anecdote à l’occasion de
son mariage alors qu’elle était soulevf
vée sur la «Aâmaria» : «as-tu donné à
manger aux chats?», s’inquiéta-t-elle
en demandant à l’un de ses proches.
Liante, sociable, généreuse, ouverte,
Kaima s’attache très vite et se donne
entièrement, à ses amours, que ce soit
celui des humains, son job sportif ou
ses animaux. Car elle nourrit une autre
passion en raffolant du Raï. A telle
enseigne que ses «bêtes» en ont été
«contaminés» à l’écoute de Chab Bilal !
Incroyable mais vrai, des chats… «mélf
lomanes». Grâce à Kaima ! n
N°619 • Du 11 au 17 Avril 2009 • LA GAZETTE DU MAROC