Rodin et la révolution de la sculpture. De Camille Claudel à Giacometti

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Rodin et la révolution de la sculpture. De Camille Claudel à Giacometti
RODIN ET LA REVOLUTION DE LA SCULPTURE
De Camille Claudel à Giacometti
Dossier de presse
CaixaForum
Du 29 octobre 2004 au 27 février 2005
CaixaForum réunit la sélection la plus complète d’œuvres de
Rodin en Espagne et les confronte à celles d’autres artistes
Rodin et la révolution de la sculpture.
De Camille Claudel à Giacometti
« Et les cathédrales sont-elles finies ? », avait coutume de rétorquer Rodin à
ceux qui, stupéfaits devant La Porte de l’Enfer, la qualifiaient d’œuvre
inachevée. Formé en marge des institutions officielles, Rodin déconcertait le
public en s’obstinant à appliquer de multiples retouches et rectifications, dans
un effort pour réduire l’œuvre à son essence et atteindre ainsi à la perfection.
C’est bien pourquoi il est aujourd’hui considéré comme l’initiateur de la
révolution qui a totalement changé la sculpture au siècle dernier. « Il restera,
pour les générations à venir, le seul à avoir donné un coup de maillet libérateur
contre la muraille qui étouffait peu à peu la vie menacée de la sculpture »,
proclama Zadkine en 1952, à l’occasion d’un hommage au musée Rodin auquel
assistèrent également Brancusi, Giacometti, Arp et Chauvin. Sous le titre Rodin
et la révolution de la sculpture. De Camille Claudel à Giacometti, la Fundació ”la
Caixa” présente à CaixaForum l’exposition la plus complète et la plus
suggestive jamais réalisée en Espagne sur Rodin. Plus d’une centaine de
sculptures de presque trente artistes confrontent l’œuvre du grand maître à
celle de ses contemporains et de créateurs postérieurs de la taille de Picasso,
Brancusi, Matisse et Archipenko. L’exposition ne se limite pas à tracer un
parcours autour de l’œuvre de Rodin, mais établit de multiples
correspondances avec celle de collaborateurs de son atelier (Camille Claudel,
Bourdelle, Jouvray) et d’autres artistes qui le considéraient comme leur maître
(Maillol, Duchamp-Villon). L’un de ses attraits est la possibilité de contempler
les sculptures de ce grand précurseur au côté d’autres qui, comme le Grand
Prophète de Gargallo et L’Homme qui marche de Giacometti, sont devenues des
symboles de la condition humaine. Une sélection de pièces fondamentales de la
sculpture espagnole, dans lesquelles l’influence de Rodin est manifeste, est
présentée en parallèle.
L’exposition Rodin et la révolution de la sculpture. De Camille Claudel à
Giacometti, dont le commissaire est Antoinette Le Normand-Romain,
conservatrice de sculpture au musée Rodin de Paris, pourra être visitée du
29 octobre 2004 au 27 février 2005 à CaixaForum (av. del Marquès de Comillas,
6-8, Barcelone). Sa réalisation a bénéficié du concours de Josefina Alix, qui
s’est chargée d’effectuer la sélection des pièces des artistes espagnols.
La collaboration entre la Fundació “la Caixa” et le musée Rodin de Paris n’est pas
nouvelle. Depuis 1996, les deux institutions entretiennent des contacts étroits qui se
sont déjà traduits par trois autres grandes expositions : Auguste Rodin et sa relation
avec l’Espagne, présentée à Saragosse en 1996, reflétait, au travers de près de
200 œuvres, les liens du maître avec notre pays du fait de son amitié avec le peintre
basque Ignacio Zuloaga ; la rétrospective Auguste Rodin, inaugurée dans le cadre
de Salamanca 2002, réunissait un ensemble exceptionnel de 56 sculptures en
bronze et en marbre qui illustrait le processus de création du maître ; enfin, Les
regrets de Rodin, une sélection d’une centaine de photos et dessins inédits,
complétait la précédente en montrant l’emploi de la photographie comme matériel de
travail par l’artiste tout au long de sa carrière.
Avec Rodin et la révolution de la sculpture. De Camille Claudel à Giacometti, la
collaboration entre le musée Rodin et la Fundació ”la Caixa” se resserre encore.
Cette quatrième exposition montre à quel point le grand maître révolutionna un art
qui avait été relégué au rang de discipline ennuyeuse, la sculpture étant
pratiquement réduite à un simple monument commémoratif. Héritier d’une longue
tradition, Rodin apparaît incontestablement comme l’initiateur de la révolution qui
changea totalement la sculpture au XXe siècle. Après s’être intéressé à l’expression
sous l’influence de Michel-Ange, il se tourna vers l’art de l’Antiquité dans les années
1880. Aux environs de 1895, il commença à ranger dans la catégorie des œuvres
achevées des figures partielles. À partir de 1900, il occupa le premier plan de la
scène artistique, et les sculpteurs postérieurs n’eurent d’autre choix que de se situer
par rapport à lui, qu’ils acceptent ou rejettent son influence.
L’exposition Rodin et la révolution de la sculpture. De Camille Claudel à Giacometti,
que l’on ne pourra voir qu’à CaixaForum, réunit une extraordinaire collection de
sculptures de Rodin, accompagnée d’une sélection d’œuvres de ses contemporains
et d’autres artistes postérieurs qui démontrent son influence sur l’art du XXe siècle.
Parmi les près de 30 artistes représentés figurent Camille Claudel, Aristide Maillol,
Constantin Brancusi, Henri Matisse, Alberto Giacometti, Alexander Archipenko,
Josep Clarà, Charles Despiau, Eduardo Chillida, Jules Desbois, Pablo Picasso, Julio
González, Madeleine Jouvray et Pablo Gargallo, entre autres. Les 105 œuvres
réunies pour l’occasion appartiennent à plus d’une trentaine d’institutions et de
collections publiques et privées, comme le musée Rodin de Paris, le musée d’Orsay
de Paris, le musée Matisse de Nice, la fondation Giacometti de Paris, la Kunsthaus
de Zurich, le musée des Beaux-Arts de Lille, le Museo Nacional Centro de Arte
Reina Sofía de Madrid et le Museu Nacional d’Art de Catalunya (MNAC) de
Barcelone.
L’exposition est divisée en cinq volets : Introduction : des débuts difficiles ; Les
premières commandes : La Porte de l’Enfer ; Dans l’atelier : assistants et praticiens ;
Monuments publics et « Notre maître : Rodin ». La sélection de pièces
fondamentales de la sculpture espagnole dans lesquelles l’influence de Rodin est
manifeste est présentée dans cette dernière partie, au côté de réalisations d’autres
artistes. Effectuée par Josefina Alix, cette sélection comporte des œuvres de
Casanovas, Julio González, Chillida, Picasso, Gargallo, Josep Clarà, Mateo Inurria
et Daniel González.
Introduction : des débuts difficiles
Auguste Rodin, né à Paris en 1840, est décédé à Meudon en 1917. Vers 1855,
après son entrée à la Petite École, il découvrit la sculpture : « J’ai vu l’argile pour la
première fois, et je me suis senti transporté au paradis. J’ai fait des pièces isolées,
bras, têtes ou pieds ; et ensuite je me suis consacré à la figure entière […] J’étais
enthousiasmé. » Pour gagner sa vie, il se mit à travailler pour plusieurs
ornemanistes. « La nécessité de vivre m’a conduit à apprendre tous les aspects de
mon métier […] Ce fut pour moi une sorte d’apprentissage caché », dirait-il plus tard.
Il réussit bientôt à réaliser un de ses rêves, avoir son propre atelier, en travaillant
frénétiquement dans une « écurie glaciale ».
Pour un jeune artiste, il était indispensable d’exposer au Salon, lieu de rencontre
privilégié avec le public. Le buste L’Homme au nez cassé est la première œuvre de
Rodin qui y fut exposée, mais il fallut pour cela attendre 1875. Dix ans auparavant,
l’artiste avait déjà tenté de le présenter, mais le jury le refusa en raison de son
aspect fragmentaire (sous l’effet des rigueurs de l’hiver de 1865, la partie postérieure
de la tête s’était fendue et était tombée). L’artiste conserva la pièce et, lorsqu’il en
eut les moyens, il rendit au buste sa forme primitive et confia son exécution en
marbre à son ami Léon Fourquet. En 1875, il fut enfin accepté pour la première fois
au Salon.
Deux ans plus tard, il exposa une étude masculine grandeur nature, L’Âge d’airain,
avec laquelle il espérait se faire connaître, mais ce fut un échec : on le soupçonna
d’avoir réalisé sa figure en utilisant des moulages d’après nature. Formé en dehors
des institutions officielles, Rodin avait une conception trop personnelle de la
sculpture qui ne pouvait que déconcerter un jury habitué à se fonder sur des critères
traditionnels.
Les premières commandes : La Porte de l’Enfer
L’intérêt du directeur des Beaux-Arts, Turquet, valut à Rodin la commande, par
décret du 16 août 1880, d’une porte décorative qui devait être ornée de bas-reliefs
inspirés de la Divine Comédie de Dante. Après s’être plongé dans la lecture de
Dante, « ne vivant, un an entier, que de lui, qu’avec lui, dessinant les huit cercles de
son Enfer », Rodin réalisa des centaines de figures. Toujours modelées d’après
nature, il les exécutait comme autant d’œuvres autonomes, jugeait de leur effet sur
La Porte de l’Enfer et les acceptait ou les rejetait.
Toutes ces pièces venaient grossir un dépôt de formes où Rodin puisa tout au long
de sa carrière. Bien que pensées au départ pour La Porte, certaines d’entre elles (Le
Penseur, Le Baiser, Ugolin….) adoptèrent une existence autonome, et furent
fondues en bronze, reproduites en marbre, voire agrandies. D’autres œuvres,
imaginées au départ comme des éléments indépendants, s’unirent pour donner vie à
de nouveaux groupes.
Dans l’atelier : assistants et praticiens
Rodin recourut très tôt à des collaborateurs. Suite aux grandes commandes des
années 1880 et 1890, ses besoins de moulage et d’agrandissement se multiplièrent.
L’artiste s’entoura alors de fondeurs, praticiens, mouleurs, assistants et élèves, dont
la tâche n’était pas toujours définie avec précision. Camille Claudel et Jules Desbois
furent les premiers à travailler pour le maître. Nombre de ses collaborateurs étaient
aussi d’excellents sculpteurs (Claudel, Desbois, Pompon, Bourdelle, Despiau), et
l’atelier fut le théâtre d’échanges que Rodin n’hésita pas à exploiter. Ainsi, des
œuvres d’autres artistes lui inspirèrent de nouveaux groupes statuaires. La Chute
d’un ange, par exemple, semble être l’écho de la Léda de Desbois.
Pour Rodin, une œuvre était toujours susceptible de se transformer. Il se refusait
donc à enfermer la forme dans des contours trop précis. Habitués à travailler pour
lui, les praticiens étaient capables de transformer une simple ébauche en un modèle
achevé. Très vite, Rodin n’hésita pas à exposer des œuvres inachevées, voire
parfois non signées, comme Le Baiser, grand marbre abandonné en 1889 par le
praticien, Jean Trucan. Il alla même jusqu’à interrompre le travail de certains
praticiens, tant il était impressionné par le pouvoir de suggestion de l’œuvre dont
l’exécution n’était pas encore terminée (c’est le cas de La Pensée de 1895).
Avec le temps, Rodin demanda à ses assistants d’estomper davantage les formes, à
tel point qu’il est difficile de dire si, de l’avis de l’artiste, les œuvres étaient réellement
terminées, comme pour le buste de la Duchesse de Choiseul. Il n’en fut pas moins
très imité. Au début de leur carrière, Schnegg, Bourdelle, Despiau, Brancusi (ce
dernier avec Le Rêve, de 1908) et de nombreux autres adoptèrent le même principe
de contraste entre l’achevé et l’inachevé. « En art, il faut savoir faire des sacrifices »,
affirmait Rodin qui, au-delà des idées préconçues a priori, faisait confiance au
hasard et n’hésitait pas à faire de l’accident l’une de ses principales impulsions
créatrices. C’est le cas d’Ève qui, laissée de côté en 1881, fut finalement présentée
au public en 1899.
Monuments publics
Au XIXe siècle, le monument public avait une fonction didactique : la tenue et le geste
devaient permettre d’identifier facilement le personnage représenté, tandis que des
motifs allégoriques et des bas-reliefs anecdotiques illustraient ses qualités et les
actes les plus marquants de sa vie. Pour le Monument à Victor Hugo, Rodin
respecta ce principe, en le dépouillant toutefois de toute figure pour ne montrer que
l’image du poète.
Mais des années après, avec son Balzac, il concentra l’énergie créatrice de l’écrivain
dans le visage, rompant avec la tradition. Le modèle suscita un véritable scandale,
et la Société des Gens de Lettres retira sa commande. Le 13 juillet 1908, dans Le
Matin, Rodin affirma que la statue suivrait « son propre chemin ». « Cette œuvre
dont on a ri, qu’on a pris soin de bafouer parce qu’on ne pouvait pas la détruire, c’est
la résultante de toute ma vie, le pivot de mon esthétique. »
« Notre maître : Rodin »
« De ceux qui ont parcouru son œuvre, combien de Français, combien d’étudiants
venus de tous les pays ont extrait gestes, douceurs et mouvements de cet océan
d’œuvres […] Oui, tous ses contemporains ont suivi l’impulsion de l’œuvre du plus
grand d’entre nous, nous avons tous adopté les manières de ses travaux », reconnut
Bourdelle. L’étranger Zadkine, pour sa part, affirma en arrivant à Paris : « En 1910, il
n’y avait, à part Rodin, aucun sculpteur dont les œuvres auraient pu être une
réponse au désenchantement qu’éprouvaient les jeunes en visitant, par exemple, le
grand Salon. »
Préoccupé uniquement par la forme, Rodin fit de la main et de la tête, pour leur force
expressive, et du torse, pour sa plénitude, ses domaines d’expérimentation favoris. Il
ouvrit ainsi la voie à la sculpture du XXe siècle : de Drivier, Dejean et Janniot à
Brancusi, Archipenko, Zadkine, Giacometti, Ubac, Chillida et Dodeigne, des figuratifs
aux non figuratifs, des artistes qui eurent des liens avec lui à ceux qui, beaucoup
plus jeunes, ne le connurent qu’au travers de son œuvre, le torse en tant que tel
devint, à partir de 1912-1913 et surtout après la Première Guerre mondiale, l’un des
thèmes de prédilection des sculpteurs. Pour certains, comme Maillol par exemple,
qui commençait toujours par le torse et était tenté de s’en contenter (« Il manque les
bras, peu importe »), il suffisait à lui seul à évoquer la femme, car c’est la partie du
corps où ses caractéristiques s’expriment le mieux ; pour d’autres, comme Brancusi,
qui le réduisit à une hanche et une cuisse, c’est un exercice d’ascèse qui les conduit
à rechercher l’essence de la forme.
Rodin et la révolution de la sculpture.
De Camille Claudel à Giacometti
Du 29 octobre 2004 au 27 février 2005
Vernissage : jeudi 28 octobre à 20 h
CaixaForum
Av. del Marquès de Comillas, 6-8
08038 Barcelone
Horaires
Du mardi au dimanche et jours fériés, de 10 h à 20 h
Fermé le lundi (sauf jours fériés)
Service d’information
www.fundacion.lacaixa.es / [email protected] / Tél. : 902 22 30 40
Entrée gratuite
CYCLE DE CONFERENCES
Rodin, nouveau paradigme en sculpture
Le langage sculptural du XXe siècle a son point de départ dans ce sculpteur
extraordinaire, qui réaffirme définitivement ce que Rembrandt avait défini comme le
propre droit de l’artiste : celui de déclarer l’œuvre terminée lorsque les objectifs
artistiques ont été atteints. À partir de Rodin, un élément entièrement nouveau est
introduit : la divergence entre la passion et la confusion des sentiments, fidèle reflet
de la vie intérieure du créateur.
•
Mardi 9 novembre, à 20 h
La sculpture et la danse
Antoinette Le Normand-Romain, conservatrice en chef du musée Rodin de Paris
•
Mardi 23 novembre, à 20 h
Tout ce qui s’évanouit dans les airs
Estrella de Diego, critique d’art, écrivaine et professeure d’art à l’université
Complutense de Madrid
•
Mardi 30 novembre, à 20 h
Ezra Pound face à la sculpture : entre Gaudier-Brzeska et Brancusi
Juan Manuel Bonet, critique d’art et poète
Rodin, nouveau paradigme en sculpture
CaixaForum
Av. del Marquès de Comillas, 6-8
08038 Barcelone
Prix de chaque séance
2,00 € (Carte Jeunes et Carnet + 25 : 1,00 €). Places limitées
Vente des places
Billetterie de CaixaForum
Dans les distributeurs ServiCaixa, jusqu’à une heure avant le début de l’activité, et
sur Internet et par téléphone, jusqu’à trois heures avant.
COURS MATINEES D’ART
De Rodin à Giacometti
La sculpture dans l’art contemporain
•
Mercredi 10 novembre, à 11 h 30
Auguste Rodin et les origines de la modernité
La sculpture, symbole et réalité. Le nouveau concept du monument. Les grands
ensembles et leur dispersion visuelle. La répercussion de Rodin en Catalogne.
•
Mercredi 17 novembre, à 11 h 30
Dans l’atelier de Rodin. Camille Claudel
La biographie de Camille. Le drame et la grandeur d’une femme sculpteur.
•
Mercredi 24 novembre, à 11 h 30
Le mouvement dans l’espace. Du cubisme au constructivisme
Sculpteurs espagnols à Paris (Pablo Gargallo et Julio González, outre Picasso).
Boccioni et le « développement dans l’espace ». La recherche structurelle des
constructivistes (Antoine Pevsner, Naum Gabo, Vladimir Tatlin).
•
Mercredi 1er décembre, à 11 h 30
Aux limites de la signification
L’art n’est plus art (Marcel Duchamp). Les regards des surréalistes (Dali, etc.) et
Joan Miró. La signification des formes élémentaires (Constantin Brancusi).
•
Mercredi 15 décembre, à 11 h 30
Toujours plus loin
Alberto Giacometti et Henry Moore. La dématérialisation de la sculpture
(Alexandre Calder).
Les cours sont assurés par Mireia Freixa, docteure en Histoire de l’art et professeure
à l’université de Barcelone
De Rodin à Giacometti
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Pour obtenir de plus amples informations et des photos, veuillez prendre contact
avec :
Inés Martínez Ribas. Département Communication de la Fundació ”la Caixa”
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[email protected]
PHOTO DE COUVERTURE
: Auguste Rodin. Ugolin, 1882. Bronze. Musée Rodin, Paris.
Exposition : Rodin et la révolution de la sculpture. De Camille Claudel à Giacometti.
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