mersa alam - Compagnie d`Avigny

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mersa alam - Compagnie d`Avigny
MERSA ALAM
Henri Bornstein
Texte publié aux éditions Théâtrales (coll. Jeunesse), éditeur et agent de l’auteur.
Œuvre de référence sélectionnée en 2013 par l’Éducation nationale pour les collégiens (3e).
Prix Bouquinvilles des 14-15 ans de l'Association Libreplume à Bayonne en 2011.
mise en scène // Sophie Pincemaille
interprète // Morgane Lacroix
création vidéo // Hans Ponk et Petra van der Meijden
création lumière // Audrey Dussault
construction décor// Vincent Millereaux
production // Compagnie Bulle – en partenariat avec // Compagnie d’Avigny
soutiens sollicités // Département de l’Yonne (obtenu), Région Bourgogne-Franche-Comté, DRAC Bourgogne-Franche-Comté, Commune de
Saint-Moré, Skenet’eau, Yonne en Scène, Théâtre d’Auxerre, le LAB… (en cours)
// résumé de la pièce
Une adolescente subit de la violence à la maison :
Son beau-père est colérique et casse les assiettes.
Sa mère le regarde faire.
Son beau père est raciste et alcoolique.
Il collectionne les timbres.
Un secret de famille plane dans la maison.
Mais elle n’en sait rien encore.
Sa grande sœur est partie quelque part en Afrique, la laissant seule, ici.
Perdue dans ce chaos familial, elle ne comprend pas.
Alors elle a des visions, des hallucinations.
Des images qui se font de plus en plus présentes, inquiétantes.
Où les couleurs deviennent obsédantes : Le bleu des débris d’assiettes.
Le rouge des colères de son beau-père.
Le beige des pulls tricotés par sa mère.
Et puis il y a la peau noire de la jeune fille qui vient danser face à elle, dans le miroir de sa chambre.
Enfin il y a le blanc : celui des dents des timbres que son beau-père collectionne.
Mue par une force inconnue, elle commence à les découper…
En forme de résistance.
Sans le savoir, elle mène l’enquête.
Jusqu’à la délivrance…
Ma naissance, je ne l’ai pas voulue.
Mon beau-père, je ne l’ai pas voulu.
Ma grande sœur est partie. Je ne l’ai pas voulu.
Ma mère ne m’a pas voulue.
.
// genèse du projet
Ce projet a été initié par la compagnie Bulle. Morgane Lacroix, actrice du spectacle, a sollicité Sophie Pincemaille (Compagnie d’Avigny) pour la
mise en scène. Naturellement séduite par ce texte qui résonne furieusement avec d’autres de ses travaux, enthousiaste à l’idée d’entrer en
création ensemble, c’est avec joie qu’elle a accepté.
Les deux compagnies avaient eu plusieurs fois l’occasion d’échanger savoirs, compétences, réflexions artistiques… et sont heureuses aujourd'hui de
sceller une forme de collaboration amorcée depuis deux ans.
// note d’intention de la metteuse en scène
à propos du texte
D’emblée le danger est palpable et la question se pose :
Est-ce qu’un crime a eu lieu ? Va t’il survenir ?
Qui est cette jeune file ? Une victime ? Une héroïne ? Une meurtrière en puissance ?
Le doute planera jusqu’à la fin.
Ce qui est certain c’est que nous sommes sur la scène d’un drame intime. Il se joue à la maison, il est invisible de l’extérieur.
Une adolescente subit une sinistre violence quotidienne au sein de sa famille.
Rendue confuse par une brutalité qu’elle ne comprend pas, dont elle ne saisit ni l’origine ni la portée, qu’elle ne peut qu’endurer, isolée parmi les
siens, piégée par son âge qui la force à la dépendance, elle se raccroche aux éléments tangibles de sa vie.
Il lui faut tenir. Occuper le temps.
Alors elle observe et compte le nombre d’assiettes cassées.
Pour ne pas perdre pied complètement. Pour chercher une issue dans un univers étouffant, angoissant.
Pas à pas, nous avançons avec elle, sur les traces de son histoire et d’un secret de famille qui ne demande qu’à être révélé.
Car l’héroïne de la pièce est comme le réceptacle des traumatismes psychiques de son beau-père. Et c’est bien à travers elle que la vérité cherche à
éclore. Elle chemine via la partie inconsciente de son esprit, traverse son cerveau à coups de rêves et d’images, de sons qui se font de plus en plus
obsédants, jusqu’aux hallucinations.
Guidée par ses sensations, ses émotions, son intuition, notre jeune fille finira, bien inconsciemment, par faire voler en éclats un terrible secret
jalousement gardé.
Ce secret nous mènera jusqu’aux terres africaines et aux pays en guerre, ouvrant ainsi une fenêtre sur le monde.
En libérant la parole de son beau-père, notre héroïne s’en émancipera, forcera la porte de sa prison et gagnera sa propre liberté.
Un parcours douloureux qui s’avèrera initiatique. La vie n’est pas toujours aussi manichéenne qu’elle n’en a l’air.
Son beau-père semblait un homme stupide et méchant, brutal et borné, l’incarnation même de la violence ordinaire. Pourtant l’adolescente fera
l’expérience de l’autre dans toute sa dimension lorsque celui-ci lui apparaîtra dans ce qu’il est vraiment, dans toute sa souffrance et sa
vulnérabilité. Dans son humanité.
entrer dans le concret d’une psychologie fragile
La pièce propose un véritable cheminement dans les méandres de l’inconscient de cette jeune fille. Il est ici question des transmissions
inconscientes. L’Héroïne subit aussi une imprégnation mentale de sa famille. Ses actes en témoignent : même si elle rejette le racisme et la
violence de son beau-père, malgré elle, elle en reproduit certains schémas. Toute sa psyché est envahie du secret de famille qui rôde…
Moi aussi j’ai le goût de la bagarre.
Un jour je me suis battue avec une fille.
Une grande noire, plus grande que moi.
C’était bien.
Je ne sais pas pourquoi
Mon travail est éclairé des lumières que m’offre en parallèle ma formation d’hypnothérapeute.
Je resterai cependant éloignée d’un théâtre « mental » ou par trop « intellectualisé ». Mon ambition est bien de fabriquer, de donner corps, de
mettre en actes sur le plateau la souffrance psychique dans laquelle évolue la protagoniste.
Il ne s’agira donc pas de « jouer la psychologie » du personnage. Plutôt de l’accompagner, au plus proche de son ressenti physique et émotionnel.
Pas de pathos ni de sentimentalisme non plus, au profit d’un jeu simple, dépouillé et brut.
les différents niveaux de prise de parole
L’héroïne s’adresse parfois au public, en mode narratif. Elle nous raconte sa vie, son histoire.
Et soudain le récit bascule et passe au présent. Nous sommes alors plongés au cœur de la situation qui se rejoue devant nous.
Nous pouvons presque voir les autres personnages sur scène.
Nous passerons ainsi d’un niveau de prise de parole à l’autre, et créerons même un troisième « pallier ». Car plus le personnage avance vers sa
libération, plus elle gagne en distance sur la situation. Sa vision s’élargit, sa perspective change.
Nous l’indiquerons par une mise en abyme au sens propre : Assise dans le public, le personnage devient alors elle même spectatrice de sa propre
vie. De loin, elle peut observer le personnage qu’elle incarne… Sensation vertigineuse que celle de se désincorporer au sens littéral… Pour mieux
replonger ensuite dans sa réalité, sur le plateau.
à propos du rythme
Le texte, au langage simple et brut, se verra enrichi d’une rythmique choisie : En alternance et au gré de la tension narrative nous jouerons de
lenteur ou de vitesse. De (faux) calme ou de frénésie. De tension retenue ou d’énergie expansive et débordante.
Il y a la tétanie, la torpeur dans laquelle la protagoniste se trouve. La lenteur appuiera alors la sensation d’oppression qui l’enserre. Jusqu’à
l’étouffement.
Et puis soudain, parfois brutalement, l’enquête avance et le rythme s’accélère.
La vitesse devient alors mouvement vers la libération, vers la vie.
scénographie
La scénographie viendra appuyer le point de vue subjectif de cette adolescente coincée dans un milieu hostile. Il ne s’agit pas de reconstituer le
lieu de vie du personnage de façon réaliste, mais bien de symboliser l’univers, le paysage mental dans lequel elle évolue.
Une disposition quadri-frontale pour que le spectateur soit au plus proche du personnage, presque voyeur de ce qui se déroule ici.
Un sol jonché de débris d’assiettes, 3 cubes de bois de différentes hauteurs, un balai.
Un environnement sonore parfois.
Des images vidéo choisies avec soin seront aussi projetées sur l’ensemble et viendront de temps à autre soutenir ses hallucinations.
Ce sera tout.
L’actrice fera le reste.
création vidéo et utilisation du son
Un dispositif léger de projection élaboré par Hans Pronk diffusera tantôt de petits films, tantôt des images choisies pour leur symbolique et mixées
ensemble par Petra Van Der Meijden (www.petravandermeijden.com), artiste plasticienne, graphiste et vidéaste.
Nous jouerons sur l’intensité des couleurs, encore une fois sur le rythme, superposerons des formes… Il s’agit ici d’entrer dans un univers onirique
particulier. Le cerveau de notre héroïne est envahi d’images récurrentes, de couleurs, d’hallucinations. Elle rêve éveillée et perçoit ses illusions
comme réelles. Elles prennent corps en elle pour ainsi dire.
Ainsi, nous baignerons parfois le plateau (et les spectateurs) de cette irréalité dans laquelle elle se noie elle même.
La musique accompagnera aussi l’ensemble du spectacle, (avec parcimonie), amenant des rythmes et des sonorités variées (Chopin, Bob Marley…)
// la Compagnie Bulle
Fondée en 2010 et implantée en Bourgogne Franche-Comté, la compagnie Bulle réunit autour de son projet artistique des artistes d'horizons et de
disciplines diverses. Mêlant ainsi les arts, les créations se tournent vers un large public, des plus petits aux adultes.
Avec, à sa tête quatre artistes, la compagnie Bulle se veut une structure à géométrie variable où les courants artistiques peuvent se rencontrer.
Six ans après sa création, la compagnie Bulle regroupe aujourd’hui une vingtaine d'artistes et techniciens. Un véritable vivier de comédiens,
musiciens, metteurs en scène, scénographes, éclairagistes ou ingénieurs du son...
Si les premières créations se sont tournées vers le très jeune public, avec des spectacles légers et itinérants, présentés hors-les-murs, dans des
crèches, des bibliothèques, les projets futurs ouvrent des espaces pour des publics adolescents et adultes.
// la Compagnie d’Avigny
La Compagnie d’Avigny (association loi 1901) a été créée en 2011 et est basée en Bourgogne Franche-Comté. Elle regroupe des artistes multiples :
metteurs en scène, auteurs, scénaristes, réalisateurs, comédiens, plasticiens, graphistes. Depuis 2 ans le Département de l’Yonne soutient ses
activités.
Mersa Alam est la troisième création de la compagnie d’Avigny, après Les Bonnes de Jean Genet (théâtre), puis Barbara, où rêvent mes saisons,
(théâtre musical et masqué) en partenariat avec la compagnie Résurgences.
Une web série a été réalisée à Avigny, Vous êtes ici, mêlant acteurs professionnels et acteurs amateurs résidant sur place. Mention du Jury au
festival Paris Court Devant en 2015.
En plus des créations, la compagnie programme régulièrement des spectacles au hameau, c’est à dire en territoire rural : Théâtre, lectures,
concerts… à raison de 6 représentations par an depuis 2012. Pour cela elle s’associe régulièrement à d’autres petits lieux ou structures culturelles
plus importantes (Le "théâtre d’Arcy", le café de Monique à Bessy sur Cure, le Château de Monthelon, la Cité de la Voix à Vezelay, la Scène
Faramine à Précy le Moult…).
Dans une démarche d’entraide et d’échanges, la compagnie d’Avigny accueille également des équipes artistiques en résidence de travail avec
restitutions, permettant un partage direct avec un public local, parfois isolé culturellement.
La compagnie d’Avigny propose également des ateliers théâtre bimensuels.
// mise en scène
Sophie Pincemaille a été formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (promotion 1996). Elle est
aussi auteure, scénariste, comédienne et hypnothérapeuthe.
Au CNSAD elle mène un atelier sur Le Retour au désert de B.M Koltès avec 14 élèves. Elle co-écrit les spectacles de
Michel Muller et les met en scène : Surtout pas de fleurs, Pas tout noir, pas tout blanc. (Paris et festivals
internationaux). Elle collabore par ailleurs à plusieurs one man show. Elle met en scène La Mort de Marguerite
Duras et Potestad, de Eduardo Pavlovski, avec la complicité de Jean-Louis Trintignant (tournée France et Algérie).
©Amélie Rapetti
Elle monte aussi Les Bonnes de Jean Genet avec Clara Ponsot et Bénédite Choisnet. (Paris et Bourgogne). En 2016,
elle met en scène "Barbara, où rêvent mes saisons", un spectacle théâtral et musical avec Apolline Roy (actuellement en tournée).
En 2011 elle emménage dans l’Yonne et y crée, avec Martin Sauvageot, la Compagnie d’Avigny qui crée, produit et accueille des spectacles et
résidences et mène une action culturelle variée sur le territoire. Récemment, elle co-écrit et joue dans « Vous êtes Ici », un programme court
humoristique auto-produit, 100% néo-rural, primé au festival Paris Courts Devant. Au théâtre, elle joue sous la direction de Philippe Adrien, Hélène
Vincent, Yves Prunier, Anton Kouznetsov, Christophe Reymond, Olivier Defaysse… Elle jouera à l’Epée de Bois à l’automne 2016. Elle est lectrice
pour la Compagnie La Liseuse et joue dans des fictions radio. Au cinéma, elle tourne dans plusieurs courts et longs métrages (avec Yves Angelo,
Marc Dugain, Bitton et Munz, Emma Perret, Xavier Legrand…), ainsi que dans des téléfilms et séries.
// interprète
Morgane Lacroix a été formée au cours Eponyme à Paris. Pendant cette période elle donne vie à la Compagnie les
Théâtropathes et joue, pendant plus de 3 ans, Histoires d’âme de Lilian Lloyd, mis en scène par Célia Liger. S’en suit
la création de Des nuits à rebours écrit et mis en scène par Lilian Lloyd. La pièce remporte le prix du public et des
collégiens au festival de Maisons-Laffitte.
Parallèlement à ce travail de compagnie, Morgane joue dans Théâtre sans animaux de Jean-Michel Ribes, mis en
scène par Olivier Vandeputte.
© TiboPinsard
Morgane intègre par la suite le Conservatoire du 18ème arrondissement sous la direction de Jean-Luc Galmiche, ancien partenaire du mime
Marceau.
En juin 2010, elle crée avec Aude Lété la Compagnie Bulle, lors de son aménagement dans l’Yonne. Depuis sa création la Compagnie Bulle a déjà
présenté cinq spectacles jeune public dont un actuellement en préparation pour novembre 2016.
Depuis décembre 2015 Morgane est art-thérapeute, elle a suivie durant 4 ans la formation du MAT (Mouvement d’art-thérapeute).
// création vidéo
Hans Pronk est consultant informatique. Il a fait ses études à l'université Erasmus à Rotterdam. Il a été conseillé
auprès d'entreprises et de gouvernements sur des projets liés à Internet. Maintenant il crée des sites internet avec
son entreprise (www.sitesenkit.fr)
Il a 30 ans d'expérience et il est la partie technique de la compagnie d'Avigny. Il est le créateur du site internet.
Il travaille aussi avec Petra sur des projets d'art plastique.
Petra van der Meijden est artiste plasticienne / photographe / designer. Elle a étudié à l'école nationale supérieure
des Beaux-Arts de La Haye, aux Pays Bas.
Elle a exposé régulièrement aux Pays-Bas et en France ses sculptures, installations, photos et collages. Elle travaille
aussi en collaboration avec Hans Pronk. Depuis 2014 Petra vit et travaille à Avigny.
Petra conseille et aide la compagnie d'Avigny avec des dessins, de la photographie, des vidéos, etc… .
// création lumière
Titulaire d’un DMA régie du spectacle option lumière, Audrey Dussault commence à travailler comme technicienne
lumière au TNP à Villeurbanne en 2012.
Elle participe ainsi au montage et à l’exploitation de La nuit juste avant les forêts, mise en scène Patrice Chéreau, jeu
Romain Duris, du Cirque invisible de Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thiérrée ou de Ma chambre froide et La grande
et fabuleuse histoire du commerce, mise en scène Joël Pommerat.
// construction décor
Vincent Millereaux évolue depuis sa toute petite enfance dans le domaine de l’artisanat. Touche à tout, il explore au
fil des ans toutes sortes de métiers manuels. Électricien de formation, il se passionne pour la menuiserie et au travail
du bois en général.
Musicien, il approche d'abord le piano pour devenir ensuite un musicien multi-instrumentiste.
Il participe à toutes les créations de la Compagnie Bulle depuis ses débuts. En 2010 il commence à concevoir des
dispositifs de lumière et de son pour les spectacles itinérants et dès 2013 il participe à la réalisation des décors et
musiques pour les spectacles destinés aux tout-petits.
En 2014, il réalise pour la Compagnie d’Avigny des éléments de décors pour la pièce Les bonnes de Jean Genet, mis en scène par Sophie
Pincemaille.
Dans son travail de constructeur- décorateur il apporte une attention particulière à concevoir des objets et/ou structures maniables, résistants
et légers afin de faciliter leur transport.
// piste de recherche pédagogique
Mersa Alam est un formidable texte pour organiser des rencontres avec des collégiens et lycéens.
Au-delà du vécu de la protagoniste, il est question dans ce texte, de la libération par la parole, des ressentis et des émotions qui sont difficiles à
identifier. Ce qui suscite un effet cathartique pour les spectateurs/lecteurs.
A cet âge délicat qu’est l’adolescence, où pour certains il est difficile d’analyser et de prendre du recul sur des évènements, car trop jeunes pour
mettre des mots sur des sensations émotionnelles et corporelles, ce texte permet d’aborder ce stade de la vie.
L’héroïne, par sa prise de conscience du chaos où elle se trouve, prouve dans son chemin vers l’âge adulte, que la résilience et l’émancipation de
son environnement sont possibles.
Nous proposons ainsi, d’encadrer, à partir du texte, des ateliers destinés aux adolescents où chacun pourra, entre autres, expérimenter le travail
scénique. Il peut être proposé, afin d’engager un dialogue avec les classes des exercices d’improvisations, d’écriture et de lecture autour des
thèmes abordés dans l’œuvre : le racisme, l’isolement, la violence, l’adolescence, la solitude, les pays en guerre… Comme dans le texte, la
libération par la parole sera au centre de ces thèmes.
Différentes pistes de travail peuvent être envisagées sur des interventions de quelques heures à plusieurs jours. Avec les établissements et les
professeurs concernés nous proposons aux élèves d’entrer dans un processus de création.
Avec ce texte comme support, Sophie Pincemaille et/ou Morgane Lacroix suggéreront une approche du travail du metteur en scène et du
comédien : respiration, articulation, lecture à voix haute, analyse du texte et des façons de lui donner corps, etc… .
Même s’il est question d’un monologue, un travail collectif pourra être proposé.
Chacun au sein d’un groupe sera invité à entrer dans son propre imaginaire tout en s’essayant à la direction d’acteur, à la prise de parole, à prendre
des décisions face à des choix artistiques et à les défendre…
De cette façon un lien sera créé entre tous les participants et les intervenantes afin d’accompagner et donner du sens au spectacle que les élèves
auront découvert ou découvriront.
J’ai l’impression d’être différente.
Je ne comprends pas pourquoi.
// diffusion 2017 (programmation en cours)
Février : Deux représentations à la Compagnie d’Avigny. (Confirmée).
Avril : Une représentation pour le lycée des Chaumes à Avallon. (Confirmée).
Printemps/été : Une ou deux représentations à la Chapelle du Beugnon à Arcy-sur-Cure. (Confirmée).
// contacts administratifs
Compagnie Bulle – 10 bis rue de la Vernoce - 89270 Saint-Moré
03 86 81 42 72 // 06 95 72 92 26
[email protected] // www.compagniebulle.fr
// contacts artistiques
Compagnie d’Avigny – 1 rue d’Avigny – 89270 Mailly-la-Ville
06 12 03 19 28
[email protected] // www.compagnie.avigny.fr
// :
Crédit photo (hors portraits) : Martin Sauvageot.

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