Avec gaston kelman - Pedagogie Savio Douala
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Avec gaston kelman - Pedagogie Savio Douala
M AG SAV Numéro 1 SavIO MaGazInE Bonanjo : Quel quartier ! DOSSIER Débat sur l’identité nationale avec Gaston Kelman En exclusivité un article de Gaston Kelman Des frères montgolfier à Savrille Le soleil a rendez-vous avec la Lune Parlons un peu de l'école maternelle Méga sports : Question d'organisation Exposition Louisepee Marie-Jeanne Boumsong “Mon fils a toujours aimé le football” SommAIrE 4 autOuR DE nOuS 4-7 8 Découverte de Douala Des frères montgolfier à Savrille 10 EvEnEMEnt 10 10 11 Bal des collégiens L’éclipse solaire Ecole maternelle 12 12 13 14-15 DOSSIER IDEntIté natIOnaLE Bibliographie de Gaston Kelman La pertinence d'un lycée français à l'étranger La venue de Gaston Kelman au lycée Dominique Savio Editorial Nous avions raison d'y croire ! Le numéro 0 du journal du lycée a convaincu nos sponsors et désormais le journal du lycée est gratuit et distribué à 900 exemplaires. Le club graphisme du lycée avec à sa tête une de nos anciennes élèves Aurélie Bikondi a relooké notre journal : Il s'appelle désormais SAV mAG, son format est différent et il passe de 24 à 28 pages. un grand merci à tous nos reporters, journalistes qui nous ont inondés d'articles. Le Responsable du développement, M. Gicrwoadurcomefaire SpORt 16 17 17 18-19 19 Il fut une fois... Les mégasports megasport, question d’organisation un week-end super ambiancé ! Entretien avec madame Boumsong Savio Football Club SAV 20 aRt & CuLtuRE Siège social : Lycée Dominique Savio, rue des embouteillages - BP 1007 E-mail : [email protected] Tel : Nicolas Hiret 96 53 91 20 Geneviève Trèjaut 94 12 90 24 20 21 22 23 ExpOSItIOn DE LOuISEpEE un jeudi pas comme les autres Petite histoire de fresque Livres BD 24 C tOut ChauD 25 InfO apE/aDMIn 26 fREE taLK 26-27 27 Le bal de Savio Billet d'humeur d'une élève de Terminale L M AG 16 SavIO MaGazInE Rédacteur en chef : m. Bonne Volonté Directeur exécutif : mme Jéducourage Directeur financier : m. Jèmléfruy Directeur technique : m. Jefétou et mme Gessétou Directeur technique adjoint : mme Zerofôte Directeur de publication : m. Sistèmdé Responsable du développement : m. Gicrwoadurcomefaire Graphiste : mlle Kopiedkolait 3 Autour de nous Les élèves-reporters du Club « Découverte de Douala » continuent leur enquête dans les quartiers de la ville. A l'occasion de ce deuxième numéro du journal, ils vous emmènent à la découverte du quartier d'Akwa. En attendant de vous raconter leur visite sur le terrain au prochain numéro, ils vous proposent quelques informations sur le quartier, obtenues grâce à l'aimable collaboration du Dr. Ekambi Dibongue, Professeur en sciences politiques à l'Université de Douala et de son épouse Mme Dika, Princesse Akwa et Professeur d'Anglais au lycée Dominique Savio. Que signifie le mot « Akwa » ? Le mot « Akwa » se décompose en NYA KWA (celui de la Justice, KWA étant chez les Douala, le Dieu de la Justice) qui donnera par contraction « AKWA ». Quand a été créé le quartier d'Akwa ? Les récits oraux font remonter la création de ce quartier vers le XVIIIe siècle. 4 a la découverte de Douala : le quartier d’akwa (1ère partie) Quelles sont les limites du quartier ? Il existe deux Akwa (AkwaCentre et Akwa-Nord) qui constituent un même quartier divisé en deux parties séparées par le quartier Deido. Akwa (Centre) est limité au Sud par la rivière Besseké (actuel Pont Joss, après la cathédrale et l'Ecole Notre Dame) et au Nord par la rivière mbopi (après le marché Sandaga et le rondPoint 4e), à l'ouest par le fleuve Wouri (Port de Douala) et à l'Est encore par la rivière mbopi (qui ceinture Akwa vers marché mbopi, siège de la SCDP). Qui a créé le quartier d'Akwa ? Qui en était le premier chef ? Le premier chef Akwa s'appelait Ngand'a Kwa (ou Ngando Akwa). Il n'est pas le fondateur du quartier. Il a pris le nom du quartier, a unifié les populations du quartier sous son pouvoir et en a repoussé les limites, c'està-dire les frontières. Y a-t-il eu des luttes entre les familles pour avoir ce quartier ? oui, il y a eu des luttes entre familles pour contrôler et posséder Akwa car ce quartier étant au bord de l'eau, chacun voulait y être pour la pêche et les échanges commerciaux avec les étrangers qui débarquaient. Les Akwa ont donc été obligés de repousser les familles Bassa et Bakoko qui se sont repliées de nos jours plus à l'Est, vers la sortie de la ville en direction de Yaoundé (les arrondissements Douala 3e et Douala 5e). Peut-on bannir quelqu'un de la famille Akwa ? on peut bannir un individu d'une famille Akwa de deux manières : soit par suspension provisoire (en attendant qu'il reconnaisse sa faute et demande des excuses), soit par bannissement définitif (il est déclaré exclu de la famille pour faute lourde). où se trouve le mausolée du King Akwa ? Pourquoi ne peuton y accéder ? Le mausolée du King Akwa se trouve à l'endroit d'Akwa appelé Douala-Bar. on ne peut que rarement y accéder car c'est là que reposent les rois Akwa depuis 1916. C'est un endroit sacré. Interview de Mme Dika, Princesse Akwa, par les élèves-reporters Pourquoi Akwa est-il construit sur un plan en damier ? Le plan en damier que présente Akwa de nos jours est le résultat d'un travail conjoint des Akwa et de l'administration coloniale allemande (1884-1916) puis française (1916-1960). Le plan était destiné à donner à chaque famille d'Akwa (Boneleké, Bonadibong, Bonami Kengué, Bonakouamouang…) un accès vers le port et ensuite relier les familles entre elles (parallèles et perpendiculaires) par des rues modernes à la place des pistes d'antan. Le quartier d'Akwa est-il plus récent que le quartier de Bonanjo ? Akwa n'est pas plus ancien que Bonanjo. mais son traçage en damier est plus ancien, car c'est à Akwa que débarquent les premiers colonisateurs européens. En venant du port, la terre est plus accessible qu'à Bonanjo qui, lui, est situé sur un plateau en hauteur (plateau Joss). Akwa a-t-il été colonisé comme Bonanjo ? Effectivement, Akwa a subi une colonisation similaire à Bonanjo, à la seule différence que les colons européens ont spécialisé Bonanjo comme quartier administratif (lieu de résidence du gouverneur colonial). Quelle a été l'évolution du quartier d'Akwa ? Akwa était à l'origine un quartier d'agriculteurs et de pêcheurs. Il devient commercial avec l'arrivée des Européens qui viennent échanger sur le port des produits manufacturés (tabac, pagnes, boissons alcoolisées…) contre des produits locaux (huile de palme, ivoire…). mais le quartier perd progressivement son caractère agricole pour devenir commercial. Au cours du XXe siècle, Akwa a connu plusieurs évolutions : • Au début, quartier administratif et commercial, il perd son caractère administratif au profit de Bonanjo pour devenir plus spécifiquement le quartier des commerces. Ainsi abrite-t-il la plus grande avenue commerçante du Cameroun, l'avenue Ahmadou Ahidjo encore appelée avenue du 27 Août 1940 ; • Il s'affirme au cours du XXe siècle comme le véritable quartier des écoles. C'est dans ce quartier qu'a été créée la première école supérieure du Cameroun ; • Ensuite il devient le quartier des grandes congrégations religieuses du Cameroun (Cathédrale Saint Pierre et Paul, Eglise du Centenaire…) ; • Enfin, au cours du XXe siècle, Akwa accueille les Camerounais venus hors de Douala et même des étrangers qui y forment des mini-quartiers (quartier Banen, quartier Banyangui, quartier centrafricain, quartier sénégalais…). Pourquoi le cimetière est-il situé à cet endroit ? Qui y est enterré ? Il y a deux cimetières à Akwa : le cimetière des catholiques (face à la cathédrale) et le cimetière des protestants (dans la partie du quartier appelée Ngodi). Habituellement, les cimetières étaient bâtis dans des endroits non habités à l'époque. or la ville s'est étendue, ce qui explique principalement sa situation aujourd'hui. Sont enterrés dans les cimetières d'Akwa, les ressortissants Akwa et même les habitants n'appartenant pas au quartier. Socialement, Akwa est-il un quartier riche ou pauvre ? Akwa es un quartier de classes moyennes par opposition à Bonanjo plutôt bourgeois et New-Bell plutôt ouvrier. Y a-t-il des bâtiments politiques importants à Akwa ? La Salle des Fêtes d'Akwa est un haut lieu historique et politique, le plus connu à Akwa. C'est ici que se trouvait le premier Palais de Justice du Cameroun et que se déroulaient les premiers grands meetings politiques. Avec quels pays ou quelles villes Akwa fait-il du commerce ? Akwa abritant le port de Douala, Akwa fait du commerce avec le monde entier. Pourquoi les Asiatiques se sontils installés à Akwa ? Les Asiatiques se sont installés à Akwa sans doute en raison de la proximité du port (d'où débarquent leurs marchandises), de l'existence d'une grande avenue commerciale et du coût des loyers plutôt modérés. NDOUMBE Marie-Geneviève, YOPA Paul-Henry, NIKOLAS Nicolas, DESCHEMAEKER Théo, GRELLAT Mathilde, KENDEM Solène, MATHIEU Curtis, EWANE Thania, SFICAS Constantin, ASSAAD 5 Autour de nous Bonanjo : Quel quartier ! Ma vision d’akwa L e quartier d'Akwa est l'un des quartiers historiques de Douala. C'est le centre commercial de la ville. Le plateau d'Akwa (du nom du King Akwa, roi du clan douala) était déjà densément peuplé au début du XIXème, avant que la ville proprement dite soit créée. Akwa est aujourd'hui un quartier mixte à tous points de vue : des résidences aisées côtoient des types d'habitat plus modestes, voire pauvres. D'autre part, la proximité du port a conduit au développement d'activités industrielles et commerciales, en plus de la fonction résidentielle. Akwa grouille de monde tant le jour que la nuit. Ici et là cohabitent, le jour, supermarchés, hôtels de luxe, restaurants et magasins divers et variés. La nuit, le quartier cède la place aux discothèques, bistrots, casinos, et partout résonne de la musique. Ce quartier est véritablement le coeur commercial de la cité de Douala, même s'il offre à certains endroits en retrait, une mine penaude aux visiteurs. Comme dans la plupart des quartiers de Douala, les routes sont accidentées et quelquesunes ne sont pas carrossables. Certains endroits sont même difficilement franchissables à pied à la saison des pluies. Les bâtiments historiques sont nombreux à Bonanjo. En voici quelques uns. Palais des rois dit « Pagode » Ancien hôpital-GMI Ministère de la justice 6 A côté de la place du Gouvernement il y a l'ancien commissariat de police, où Douala manga Bell a été emprisonné puis pendu. maintenant ce commissariat abrite la marine marchande de Bonanjo, à côté il y a une ancre qui la symbolise. Le ministère de la justice était « le tribunal des races » où on résolvait les problèmes des blancs et des noirs. Ce bâtiment a été construit il y a 70 ans. L'ancien hôpital général où les noirs n'étaient pas acceptés du temps de la colonisation alle- Quartier administratif : En effet, lors de cette visite, ils ont remarqué un certain nombre de bâtiments importants qui représentent le pouvoir comme l'hôtel de ville , la sous préfecture , le ministère de la justice, le palais de justice et la résidence secondaire du président Paul Biya. D'ailleurs, la place centrale du quartier se nomme la place du gouvernement. C'est assez pour déclarer que Bonanjo est un quartier administratif . Quartier d'affaires : Contrairement à Bonapriso on peut y trouver la chambre de commerce, de nombreuses banques (rGBC,BICEC), le port, les sièges de grandes entreprises (AIr France...), beaucoup d'immeubles, mais peu de villas. Bonanjo est donc un quartier d'affaires. Circulation : Ce jour étant un Lundi , ils ont pu remarquer que la circulation : était dense surtout au centre de ce quartier , autour de la place du gouvernement, beaucoup plus forte que dans celui de Bonapriso. Clément P, Mireille, Samantha CM2A Dyane TAWAMBA 5ème B Bâtiments historiques de Bonanjo Nous allons vous expliquer à quoi ont servi ces bâtiments à une certaine époque. On peut les repérer grâce à une arche qui nous indique où se situe le monument. A la suite d'une visite guidée du quartier de Bonanjo qui a eu lieu le lundi 8 février 2010, les élèves des classes de CM2A et CM2C sont arrivés à la conclusion que Bonanjo est un quartier d'affaire et administratif. mande, se situe un peu plus loin. Il y a un siècle, les africains n'avaient pas le droit de se soigner ici. Quand la guerre a éclaté les français ont pris le contrôle de l'hôpital. Les blessés camerounais ont pu à ce moment se rétablir. Ce bâtiment est maintenant le GmI (Groupementmobile D'intervention) où sont placées les tombaux des rois BELL ? Ils sont situés à coté de L'arbre a palabre. La plus grande tombe est celle que partage Douala manga Bell avec son père et son grand-père. Son fils Alexandre a sa propre tombe. L'architecture des batiments Allemands et Français Bonanjo est un quartier administratif et d'affaires où l'on trouve différentes sortes d'architecture. « mais quelle est la différence entre l'architecture Allemande et Française ? » Nous avons posé la question à notre guide. A l'arrivée des Allemands, les habitations camerounaises ressemblaient à des cases. Les allemands ont apporté leur savoir faire en matière de construction. Ils ont bâti des maisons avec des matériaux naturels c'est à dire : le bois et la terre cuite. Les briques étaient fabriquées dans des fours allemands importés d'Allemagne. Pour se protéger de la chaleur, ils ont construit des toits plats fait de tuiles et ajouté trente centimètres de sable. mais lors de la saison des pluies, l'eau s'infiltrait et le rendait lourd. Les plafonds cédaient. Alors, ils décidèrent de faire des toits en pentes. Puis sont arrivés les Français et les Anglais qui eux aussi ont apporté leur savoir faire. Les constructions ont été bâties avec des matériaux nouveaux utilisés en Europe dont le verre et le fer. C'est ce qu'on a nommé l'Art nouveau. « Comment est-il utilisé ici ? » L'art Nouveau a permis de créer des ouvertures dans les maisons : des fenêtres avec arcades, les bâtiments sont plus fins. Pour plus de renseignements Doual'art vous fait visiter ces monuments. Stan Andy Fatou Issam CM2A 7 Autour de nous R epo r ta g e Des frères Montgolfier à Savrille L es frères montgolfier, Les frères Wright, mermoz, Saint-Exupéry, Lindbergh, Armstrong des noms qui ont fait le prestige de l'aviation, des noms qui nous parlent de l'aventure de l'air et de l'espace. mais on connaît moins Clément Ader, robert Esnaults-Pelterie, Lucien Chauvière, Amélia Earhart ou Chuck Yeager et tous ces hommes et ces femmes qui ont consacré leur vie à cette histoire intense de l'aviation. Difficile de ne pas penser à tous ces sacrifices, à cette imagination sans borne, ces inventions incroyables, à cette passion absolue de nos ancêtres, lorsque l'on s'enfonce dans le siège confortable de notre simulateur. Dans le "simu", tout y est, on baigne dans un espace de technologie élaborée issue d'un siècle et demie de recherche. une simple pression sur le bouton de la "master battery" et le tableau de bord s'illumine inondant son pilote de multiples informations qu'il devra exploiter avec méthode et minutie pour faire évoluer au sol et dans l'air son "plus lourd que l'air", son avion. Aujourd'hui, voler semble être devenu banal. Ne serait-ce ces dramatiques accidents d'avion qui viennent nous rappeler que l'on perce l'air à 8 Kevin, mohamed, Solenn … et les autres, tous pilotes sur "simu", et peutêtre véritables pilotes demain, vivent chacun à leur manière, le rêve de l'aviation. Que disent-ils, ces successeurs des pionniers de l'aviation ? À stylo ouvert … Piloter c'est réaliser un rêve d'enfant: voler! C'est quelque chose de beaucoup plus compliqué que ce que la plupart des personnes pensent puisque piloter et souffrance vont de pairs mais c'est d'abord et avant tout beaucoup de bonheur ! (S.P.) J'ai commencé l'aéronautique en fin d'année et je suis enchanté. J'encourage tout le monde à venir découvrir ces nouvelles sensations. plusieurs centaines de kilomètres par heure à des altitudes irrespirables et à -60°C de température, on croira aisément que le pilote n'a plus grand-chose à faire maintenant Et pourtant, être pilote, privé ou professionnel, c'est comprendre des lois de la physique, de la thermique, de la mécanique des solides et des fluides, c'est maîtriser les systèmes, les principes de l'automatisation, c'est interpréter les phénomènes météorologiques, l'effet des reliefs, des courants aériens, c'est pratiquer la radiotéléphonie internationale, la navigation assistée, gérer des situations complexes, calculer, prévoir, anticiper …. En "simu", on y baigne, on y plonge, dans cet univers aéronautique : tenue rigoureuse de "checklist", respect de paramètres de vol (vitesse, altitude, taux de montée, régime moteur, configurations de vol), Désormais, j'attends chaque vendredi avec impatience !!! (T.C.) Très bonne impression (quand on pilote sur simulateur) pour ma part. Avec les équipements qu'on utilise, on se croirait dans l'avion. Pas facile de piloter même sur simulateur, car nos professeurs sont très sérieux sur le travail (F.B.) malgré les apparences, l'aéronautique est loin d'être facile (A.T.) Et la maxime du jour : il existe trois règles extrêmement simples pour réussir un atterrissage parfait. malheureusement, personne ne les connaît … La page technique : contacts radio, préparation de plans de vol, lecture de cartes aéronautiques. En "simu", le rêve devient une quasi réalité et peut-être l'amorce de vocations ; alors, pourquoi s'en priver ? Le "simu", c'est d'abord un ou plusieurs PC interconnectés, un logiciel de simulation, et des interfaces représentant, la "visu" extérieure et tout l'environnement intérieur de la cabine de pilotage. Selon le degré d'élaboration de l'ensemble (et les moyens financiers !) le visuel extérieur peut-être réduit à un seul écran ou s'étendre sur plusieurs images vidéo projetées (jusqu'à 180° pour le B737NG de F4r). La cabine de pilotage, plus ou moins finement reconstituée, comporte instruments de vol, planche radio, panneaux électriques, hydrauliques, climatisation et pressurisation, manche, commandes moteurs. Le coût peut aller de 500 000 Fcfa (pour un équipement très simple) à plusieurs dizaines de millions de francs cfa pour les plus élaborés. Les grosses installations nécessitent aussi une maintenance soigneuse, des salles climatisées et une installation électrique viable (dont onduleurs). Quelques adresses sur le Net : http://www.microsim.over-blog.com/ http://www.avionic-online.com/index.php http://www.efsim.com/index.cfm?action=ViewContent&LinkId=1 http://www.simviation.com/menu.html http://www.simucockpit.com/ http://www.vfr-cockpit.fr/ http://www.univ-paris12.fr/ciras/ On a pas besoin d'avion pour voler la preuve : f4R ! Localisée à Bonanjo, F4r, association à but non lucratif, vise à rassembler les amateurs d'aéronautique pour vivre leur passion autour d'échange, de partage d'expériences et de pratique sur simulateur. 9 Evenement Bal des collégiens 2009-2010 L Les garçons portaient des chemises et des jeans sauf trois qui portaient des smokings. Les filles portaient des robes avec des chaussures à talons .Trés peu de personnes avait respectés le thème. Au début quand personne e bal des colllégiens a eu lieu le Samedi 12 Décembre 2009 de 17h à 21h30, dans la salle polyvalente. Cette année le thème du bal était : rouge et noir. La salle polyvalente était décorée de ballons rouge et noirs. Il y a avait des rideaux argentés qui, quand on passait s'accrochait au boucles d'oreilles ! Devant la salle polyvalente il y avait un tapis rouge. L n'osait danser, il faisait frais dans la salle, puis quand tout le monde se mit à danser, il faisait une chaleur étouffante. Il y avait toutes sortes de musiques. on pouvait acheter les boissons dans la cour et il y avait des gaufres et des crêpes, et des filles de troisièmes passait avec des plateaux de nourritures .Pour certains c'est un bal inoubliable, pour d'autres c'était un bal…no comment ! Myriam Sagombaye Le soleil a rendez-vous avec la Lune L e 15 janvier 2010, un rendez-vous magnifique s'est produit dans le ciel de Douala : le Soleil a rencontré la Lune. Quelques élèves, sélectionnés par le concours de l'année mondiale de l'astronomie présenté au CDI, ont eu la chance d'admirer le spectacle offert par Dame Nature. Ces élèves, très courageux de s'être levés vers 5h30 du matin, ont vu un phénomène rare à l'échelle de l'humanité : notre étoile est apparue en « croissant de Soleil » pour nous offrir le plus beau des levers. La Lune est venue se placer juste entre la Terre et le Soleil, dans un alignement quasi parfait. Le Soleil, telle une banane céleste, est venue se placer juste au dessus des bananiers vers 6h50, après une attente de près de 20 min. 10 outre le lever spectaculaire, cette éclipse annulaire, visible d'Afrique et d'Asie, détient le record de durée de la phase annulaire la plus longue du siècle, ce qui la rend exceptionnelle. Enfin tous ceux qui auraient raté le rendez-vous vont être déçus d'apprendre que se phénomène ne va plus se reproduire à Douala avant plusieurs siècles. Si, comme le Petit Prince vous aimeriez déplacer votre chaise pour admirer le phénomène le plus souvent possible, il vous faudra tout de même la déplacer de plusieurs milliers de kilomètre jusqu'en Polynésie française par exemple, et attendre le 11 juillet 2010. Alors à vos calendriers de voyage… J.Bailleul parlons un peu de l'école maternelle 'école maternelle est aussi un lieu d'apprentissage… lle est même le lieu des premiers apprentissages… elle est beaucoup plus qu'une simple structure d'accueil… elle est le lieu des apprentissages premiers… ceux qui feront de votre enfant un élève… qui le conduiront jusqu'au baccalauréat… L'école maternelle a pour mission d'aider chaque enfant à grandir, à conquérir son autonomie et à acquérir des attitudes et des compétences qui permettront de construire les apprentissages fondamentaux. Elle multiplie les occasions de stimuler son désir d'apprendre, de diversifier ses expériences et d'enrichir sa compréhension. L'école maternelle Savio accueille cette année quelques 214 élèves qui sont répartis en 8 classes de la petite section à la grande section. La politique de rénovations du site qui a été menée depuis deux ans, la qualité des enseignements qui y sont donnés renvoient une image très positive de l'école maternelle Savio : une huitième classe a été ouverte à la rentrée septembre. Et pour finir quelques adresses de sites concernant l'école maternelle : www.education.gouv.fr/bo : les bulletins officiels de l'éducation nationale www.education.gouv.fr/guides-parents : le guide des parents de l'école maternelle Horaires et programmes d'enseignement de l'école primaire sur le B.o.H.S. n° 3 du 19 juin 08 L'école maternelle, premier temps de l'acquisition des savoirs B.o. n° 21 du 21 mai 09 Bien que le programme de l'école maternelle ne soit pas encadré par un horaire contraignant, les enseignants ont pour responsabilité d'atteindre les objectifs présentés par les 5 grands domaines d'activités (s'approprier le langage et découvrir l'écrit, devenir élève, agir et s'exprimer avec son corps, découvrir le monde, percevoir, sentir, imaginer et créer.) Ses programmes sont traduits à travers les différents projets menés par les enseignants et aux quels très souvent les parents sont associés. Cela signifie tout simplement que le carnaval, l'ouverture de l'école pour cette manifestation, n'est que l'aboutissement de tout un travail réalisé en amont… c'est pourquoi, je peux maintenant énumérer quelques projets qui seront menés à l'école maternelle : potager de classe, correspondance scolaire, fêtes et événements, le goûter du matin, le tour du monde, lecture en réseau et défi lecture. Quelques dates à retenir : Vacances de Pâques : vendredi 16 avril après la classe, reprise le lundi 3 mai matin Inscription des nouveaux élèves à l'école Savio pour la rentrée scolaire 2010-2011 : à partir du mercredi 31 mars à l'école Savio Tests d'admission à l'école primaire Savio : mercredi 2 juin Fête de fin d'année de l'école : samedi 5 juin 11 Dossier Débat sur l’identité nationale avec Gaston Kelman Gaston Kelman est un écrivain né à Douala, Cameroun le1er septembre 1953. élevé dans une culture chrétienne il entre au séminaire le 15 septembre 1965. Il obtient finalement une maîtrise de littérature en Angleterre où il sera membre des Black Panthers Il arrive en France en 1982 et s'y marie l'année suivante. Directeur de l'observatoire du Syndicat d'Agglomération Nouvelle de la ville d'évry pendant dix ans. Photo de famille à Douala Bibliographie : Les hirondelles du printemps africain, 2008 Les blancs m'ont refilé un dieu moribond 2007 Parlons enfants de la patrie 2007 Au-delà du noir et du blanc 2005 Je suis noir et je n'aime pas le manioc En juillet 2007, il prend position en faveur du ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Co développement créé par Nicolas Sarkozy. Le 1er juillet 2009, il rejoint le gouvernement en qualité de conseiller d'Eric Besson, ministre de l'Immigration, de Il est l'auteur en 2003 du bestseller Je suis noir et je n'aime pas le manioc, dans lequel il dénonce certains préjugés des blancs (et des noirs) envers les noirs. 12 l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire, comme Conseiller chargé de l'Identité nationale. Il a aussi participé avec d'autres personnalités à la rédaction, pour le compte de l'Institut montaigne, du livre intitulé C'est quoi être français ? novembre 2009 La pertinence d'un lycée français à l'étranger La question à première vue, pourrait paraître surprenante. La pertinence d'un lycée français à l'étranger n'est point à démontrer. Il en va de même pour tous les pays essentiellement occidentaux, dont les citoyens sont envoyés de par le monde pour des raisons diplomatiques, de coopération culturelle ou économique. Ces personnes sont souvent assujetties à une certaine mobilité. Il est donc légitime qu'au cours de leur périple international, leurs enfants qui vont être scolarisées dans plusieurs pays différents, puissent toujours se retrouver dans les programmes à chaque mutation de leurs parents. Ceci justifie pleinement l'existence de cette offre qui résout bien des problèmes d'éducation scolaire de ces enfants. on trouve aussi des lycées américains dans plusieurs pays étrangers. Il se crée de plus en plus de lycées internationaux qui essayent de concevoir ce que j'appellerai des programmes-espéranto, pouvant convenir à plusieurs systèmes scolaires. on ne doit donc pas juger l'implantation d'un lycée français ou américain en terre étrangère comme un refus d'intégration des expatriés ou encore une énième brimade néocoloniale. Je sais que certains doloristes patentés seraient tentés de prendre ce raccourci ridicule. mais il existe d'autres raisons tout à fait valables, pouvant justifier un lycée français à l'étranger. La mondialisation accélère l'émergence de ce que l'on nomme avec justesse, le village planétaire. L'on a aujourd'hui les moyens et même le droit de se concevoir un projet de vie qui ne se limite pas au pays de naissance d'un individu. L'on peut décider que ses enfants poursuivront leurs études dans tel ou tel autre pays et que le lycée français à défaut du lycée de ce pays spécifique, permettra à l'enfant de se donner une dimension et un diplôme qui faciliteront son intégration dans l'université étrangère qui l'accueillera. Le plan de carrière des parents qui comptent s'implanter temporairement ou durablement au Canada, en Suisse ou en France, peut aussi les pousser à avoir recours au lycée français. La logique de compétitivité renforcée par la mondialisation autorise absolument les pays à concevoir l'immigration comme un phénomène choisi et non imposé. Les cerveaux peuvent et doivent circuler pour s'implanter dans les pays qui ont les moyens de leur offrir les meilleures conditions de travail. Ainsi, chaque pays améliorera son offre pour attirer les meilleures compétences. Le football et le sport en général en sont les modèles les plus perfectionnés. Ceci ne coupe nullement ces personnalités de leur terre natale s'ils veulent rester en contact avec elle. L'expérience acquise à l'étranger leur donne plus de moyens pour aider leurs concitoyens, comme c'est le cas pour l'astrophysicien malien Cheik modibo Diarra qui a travaillé entre autres, pour la NASA. Dans ce cas, on comprendrait que le groupe Areva qui exploite l'uranium au Niger, favorise l'accès au lycée français de Niamey de jeunes Nigériens qu'il formerait ensuite dans les universités appropriées, pour revenir par la suite travailler pour lui dans leur pays d'origine. L'échec de la France, c'est de n'avoir pas su imposer - j'insiste sur cette notion - des rapports égalitaires à ses anciennes colonies. Elle a entretenu - souvent à la demande de ses partenaires notamment en Afrique - des rapports de suzeraineté. Dans une relation sereine, égalitaire, l'impact culturel de la France dans ces pays, qui est réel et bien profond, ne serait ni nié, ni contesté comme c'est le cas dans les sphères intellectuelles et culturelles africaines. La francophonie serait un espace d'échange et non ces wagons parfois disparates que la France arrime, vaille que vaille à sa puissance. Alors, comme les centres culturels, les lycées et même de programmes universitaires scellerait cette unité culturelle, donnant le choix de programmes aux uns et aux autres. L'offre des écoles bilingues au Cameroun correspond à cette diversification. Le lycée français en est un autre et demain peut-être, le centre culturel et le lycée chinois. Gaston Kelman 13 Dossier m ardi 19 janvier 2010, un matin pas tout à fait comme les autres, vu que la plupart des Terminales et des Premières ont appris la veille la venue d'un conférencier : mr. Gaston Kelman. Bon, d'accord, qui est donc ce monsieur ? Très simple : Je suis noir et je n'aime pas le manioc. J'ose espérer que les élèves (bon, ok, les lycéens, parce qu'on peut encore pardonner aux collégiens de ne pas encore avoir la science infuse) ont entendu au moins parler de ce livre. Non ? Bah ce n'est pas grave, parce que sur le papier, ce n'est pas du tout le thème du débat qui doit avoir lieu. Soit, nous nous dirigeons vers la salle polyvalente et, oh, il n'y a pas assez de place pour tout le monde, pas grave non plus, y en a pas mal qui auraient volontiers céder leur place. Aaah, ces adolescents, ces élèves non-avides de culture et d'élévation politique, quel fléau ! Venons donc à la conférence en elle-même, ou plus exactement au débat. Son thème sur le papier était « L'identité nationale française », là, je vous donne le droit de vous demander en quoi quelqu'un qui n'aime pas le manioc peut nous aider… Et pourtant ! oui, car mr. Kelman est conseiller de mr. 14 La venue de Gaston Kelman au lycée Dominique Savio : Eric Besson (homme politique le plus détesté du gouvernement français selon mr. Kelman, après je ne suis pas allée vérifier, donc si cela vous intéresse…) et mr. Eric Besson est ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire. Vous ne comprenez pas tout à fait, ce qu'a priori tout ça à avoir avec nous. Nous je veux dire, le mélange de français, de camerounais, de brésiliens, d'ivoiriens, d'italiens et autres nationalités que nous sommes. Donc, en entrant dans cette salle, la plupart d'entre nous se demande bien ce qu'il va se passer. un homme, Gaston Kelman, se trouve donc devant nous. Et il a pour but de nous définir ce qu'est l'identité, quoi de plus simple qu'un exemple ? Il est lui-même un homme, noir, d'un mètre soixante-quinze, né à New Bell («de l'autre côté de la route », précise-t-il d'entrée de jeu). Bref, de fil en aiguille, il présente une définition de l'identité : mon phénotype (pour plus d'informations, adresser vous à votre professeur de SVT), d'où je viens (géographiquement parlant), et le groupe auquel j'appartient ( du moins, ce sont les points qui m'ont le plus frappé, il y avait des caractéristiques innées et acquises, mais pour être hon- nête je ne pense pas qu'il n'ait rien dit que n'importe quel élève de la 6éme à la Terminale ne sache en ce qui concerne l'identité). Premier choc : Je suis définie par le groupe auquel j'appartiens. oui, et c'est quoi exactement un groupe ? Je veux dire, je suis moi parce que je suis élève à Dominique Savio, parce que j'aime le rock ou le r'n'b, parce que je suis une femme, parce que je vis au Cameroun, où juste parce que je suis Africaine ? Bref, qu'est ce qu'un groupe, et en quoi ce groupe (qui je suis sur, peut varier selon les moments de ma vie) m'influence ? moi, je ne sais pas, si vous pouvez m'éclairer, vous me trouverez dans la cour. Et d'ailleurs, c'est une forme d'aliénation, il limite qui je suis à des choses totalement hasardeuses qui n'ont à mon sens rien à voir avec l'identité en elle-même. Il identifierait plus une identité qu'il ne la définirait, et soyons correcte avec les termes je vous prie, sinon où va le monde ? un débat s'en suivit, je passerais toutes les étapes de celui-ci, les bêtises, les choses intelligentes, les non-sens, sans oublier les remarques tout bonnement incongrues qui se racontèrent, parce qu'honnêtement j'ai parfois même eu honte de voir que certaines personnes pouvaient penser certaines choses et de pouvoir être confondue à ces personnes, mais passons, passons, là n'est pas le sujet du jour. Saviez-vous que la France est « assimilationniste » ? A ces mots, une réminiscence de mes cours sur la colonisation à opérer : « nos ancêtres les gaulois » que les enfants au fin fond de l'Afrique ou de l'Asie répétaient. J'ai légèrement frémi et à ce moment là du débat, je pense que j'ai commencé à décrocher et à ne plus noter que les points les moins convaincants de son argumentation. Pourtant je n'aurais pas dû, parce qu'avec plus de culture général j'aurais réalisé qu'il s'agissait en fait du modèle d'intégration des immigrés selon la politique française. Tout de même, soyons honnêtes, mr. Kelman avait des arguments plus que recevables, et j'ai bien aimé le fait qu'il refuse une « assignation à une résidence culturelle », et je pense que la plupart des élèves de ce lycée ne songeraient même pas à une possible assignation de la sorte. mais n'oublions pas qu'il a fallu demander deux fois à notre meneur de débat pourquoi il avait décidé de devenir français. Première réponse : « Parce que je suis un homme libre » qui revendique le droit de faire des choix car « tout se joue sur des choix » et que « du haut de [son] âge et de [son] intelligence non négligeable » il veut pouvoir faire ses choix, et qu'il n'est pas venu ici se confesser. (Je me demande toujours si cette réponse était ironique ou provocatrice, parce que sinon je ne vois pas en quoi c'est une réponse à la question posée, mais bon…), la deuxième fois, il a tenté tout d'abord de s'en sortir par une pirouette avant de répondre. Honnêtement, je n'ai pas saisi la réponse, je ne me souviens même plus vaguement du contenu de celle-ci, mais si une chose m'a frappée (je l'ai pris en note) c'est qu'une fois de plus il n'a pas vraiment répondu à cette question. En entrevue, quand j'ai reposé la question il a donné une réponse plus satisfaisante. Je ne sais pas si c'est exactement ce qu'il tentait de dire, mais c'est ainsi que je l'ai compris : Au moment où il est arrivé, n'ayant pas ressenti un grand choc culturel, il c'est dit la France ou le Cameroun, après tout ? Et lorsque ses enfants sont nés, il a préféré prendre la nationalité de ses enfants. N'oublions pas une chose, même s'il n'aime pas le manioc (humour, humour…) Gaston Kelman n'a jamais renié ses origines camerounaises, il n'est pourtant pas francocamerounais, mais bien français. Pour conclure sur ces longues heures de débat (et sur la longue lecture de cet article) une question philosophique a été posée aux élèves de Terminale : « Qui suis-je ? ». Après un débat sur l'identité, il est on ne peut plus normal de vouloir voir comment les élèves vont appliquer ce concept à eux-mêmes. Et… pour tout vous dire, je pense que ceci ne m'aura pas avancé dans la quête de mon essence personnelle. mais merci pour cette conférence, car nous n'avons pas tous les jours la chance de pouvoir nous exprimer sur des sujets aussi polémiques. Yema Lumumba TL 15 Sport méga sports : Question d'organisation Du 6 au 7 Février 2010, ont eu lieu au lycée Français Dominique Savio, une rencontre sportive appelée mégasports. Il fut une fois … les Mégasports … En ce week-end ensoleillé, les 6 et 7 février 2010, les mégasports ont réunis élèves, parents et professeurs. Sur un plan d'égalité et dans des équipes préalablement formées, tous se battent pour gagner. Chacun participe du mieux qu'il peut, tous sports confondus : basketball, football, waterpolo, volleyball, handball, … et cette liste est loin d'être exhaustive ! Si ce n'est dans une équipe, on participe à l'organisation. Nul ne manque à l'appel, ne serait-ce que pour supporter les sportifs. Les équipes ont la dent dure et personne n'a l'intention de se faire marcher sur les pieds. Professeurs comme élèves se poussent, se tirent et se défient. Des conseils fusent, venant de la foule des spectateurs. Et ce jusqu'au coup de sifflet final. La joie est alors à son comble parmi les vainqueurs. mais tout de suite, l'épreuve suivante commence … et ça recommence : zéro…un…deux… l'émotion remonte. Le samedi, journée la plus remplie, est close par une remarquable épreuve de relais. Le parcours contourne tout le lycée ; les équipes y participent au grand complet, tantôt sur la terre ferme, tantôt dans la piscine. Le lendemain, les matchs reprennent. Les équipes se retrouvent sous un toit de bonne humeur. 16 A la fin de la journée, la foule est fatiguée mais malgré tout en liesse. En attendant les résultats, tous assistent à la représentation de gymnastique, suivie, pour clôturer les activités, d'une danse « robotique ». Autour de 19h, les équipes se regroupent enfin sur le terrain de basket, attentives aux paroles de m. mouLENDE, qui déclame jusqu'à 20h les noms de équipes les plus fair-play et celles gagnantes. Et ce fut la fin de l'évènement sportif attendu tous les ans avec une impatience incommensurable, évènement qui, deux jours durant, rapproche élèves, parents et professeurs, chose impensable à un autre moment de l'année (on s'en doute bien !) Alors à quand les prochains mégasports ?!?! GABOUGE Nawel 2ndeC En effet, une fois par an, le lycée Dominique Savio organise une compétition sportive qui oppose élèves, enseignants et parents dans différentes disciplines. Pendant ces 2 jours, les sportifs ont montré leurs talents, dans une dizaine de disciplines. une telle rencontre qui regroupe autant d'élèves, demande une organisation minutieuse, c'est la raison pour laquelle le lycée a pris l'habitude d'en confier l'organisation aux élèves de 2nd IGC et 1ere STG, sous la supervision de leurs professeurs. Il fallait donc dans un premier temps aller à la recherche de Sponsors. En petits groupes, nous sommes allés dans les entreprises, les restaurants qui nous ont pour la plupart réservé un très bon accueil, et le résultat était là ; nous avons eu des dons en argent et de nombreux lots. L'organisation des mégasports nécessitait également un peu de publicités, c'est ainsi que nous avons confectionné banderoles, affiches etc... A mesure que le jour J approchait, l'excitation grandissait. Entre camarades, amis, parents, professeurs, les équipes se formaient dans le but d'être sacrée meilleure équipe ce jour là. En tout une vingtaine d'équipes ce sont formés sous des noms d'une grande originalité. '' The Jeez '' '' Les machoirons '' '' Les lionnes indomptables ''. Le jour des méga sports arriva. Les élèves chargés de l'accueil des sportifs et des invités se sont mis à la touche. Il ne fallait surtout pas laisser s'infiltrer des pickpockets ou autres individus qui seraient venu gâcher cette belle rencontre sportive. A l'entrée du lycée un de nos sponsors à travers sa banderole nous exhortait à être faire play. Les élèves chargés de la restauration se sont également bien impliqués car le sport ça creuse et ça donne soif. Que dire de la compétition elle, même ? Beaucoup d'ambiance, beaucoup de montée d'adrénaline. Chaque équipe voulait gagner. Au final, c'est notre équipe '' SuGAr BISQuIT'S '' composée essentiellement d'amis d'enfance et très bon sportifs qui a été sacrée meilleure équipe de l'année 2010. De l'ultimate au water polo en passant par le football, notre équipe a été championne ! un week-end SuPEr ambiancé !!! « une très accrochante compétition, surtout pour la catégorie 6e5e, des cris, de l'ambiance… » Le premier samedi et le premier dimanche du mois de février, le 6 et le 7, ont eu lieu les mégasports. un moment de jeux, de compétition et d'unité en équipe… ! Il y avait 3 catégories différentes : les lycéens, les parents et les professeurs, les 4e-3e et les 6e-5e. Bref… le samedi, les équipes des GANGSTA, des ANoNYmES, des NEW GENErATIoN, de la JErK TEAm, des SouND CoSmIC et des PITBuLLS ont fait du basket, du foot et du tennis de table. Au basket, Les Anonymes et les Gangsta sont arrivés en finale mais se sont les Gangsta qui remportent la première épreuve. Passons maintenant au foot ! La Jerk Team perd sa modestie et dit aux Gangsta : « Vous n'avez aucune personne pour la défense alors, nous allons vous battre ! » mais une fois de plus, les Anonymes et les Gangsta arrivent en finale. Laurent, Henry-J et marc-E des Gangsta ont marqué plusieurs beaux buts et c'était la victoire pour eux. Par contre, au tennis de table c'était chaud entre les Gangsta et les Anonymes. Grâce à Tarik Fall, pour une fois, les Anonymes ont vaincu leurs adversaires les plus redoutables…les Gangsta. Le dimanche matin, le relais natation fut remporté par les Gangsta malgré les bons nageurs des Anonymes, de la Jerk Team et de la New Generation. malheureusement au water-polo, les Gangsta s'étaient dit qu'ils devaient gagner toutes les épreuves contre les Anonymes malgré l'erreur de l'arbitre. A l'ultimate aussi, à cause d'une passe loupée par Solène KENDEm ; les Anonymes remportaient cette épreuve grâce à Camille VEDEL. En bref, le classement final fut : - En 1ère position : les Gangsta ; - En 2ème position : les Anonymes ; - En 3ème position : la Jerk Team ; - En 4ème position : les New Generation ; - En 5ème position : les Pitbull ; - En 6ème position : les Sound Cosmic Voilà donc les résultats des catégories 6e-5e des mégasports 2010 ! A bientôt dans le prochain numéro des mégasports 2011 ou encore des Gigasports 2010 ! Thania EWANE - 5eB 17 Sport Rencontre au Bistro Latin avec Mme Boumsong, mère du footballeur Jean Alain Boumsong qui a accepté volontiers de nous parler de l'association ADNA créée par son fils sous le sceau de la générosité et qui vient en aide aux enfants et populations défavorisés. madame vous êtes la vice présidente de l'association ADNA, pouvez-vous nous parler de cette association et de ses buts ? Je m'appelle marie-Jeanne Boumsong, la mère de Jean Alain Boumsong, le footballeur. Je suis, en effet, la viceprésidente de l'association ADNA qui en langue Basaa signifie « rassemblement, union ». C'est une association a but humanitaire qui désire apporter un soutien décisif aux populations manquant d'infrastructures quelles que soient leurs régions dans le monde. Comment l'idée de cette association est venue à votre fils ? La devise de mon fils est que « Dieu l'a favorisé et il voudrait redistribuer ce que Dieu lui a donné ». Quelles sont vos actions au Cameroun ? on sait notamment que vous construisez des puits dans les villages qui n'ont pas accès à l'eau… C'est l'un des axes, on redistribue tout ce qu'on peut avoir. Nous faisons, aussi dans 18 L'association aDna du footballeur Jean-alain Boumsong à Douala. l'éducation, et distribuons du matériel informatique dans les écoles, notamment à Pouma. Nous construisons aussi des puits pour donner accès à l'eau potable au plus grand nombre et nous nous engageons aussi dans l'environnement donc l'eau potable, source de la santé, mais aussi aux moyens d'accès entre les populations. Par rapport au domaine de l'environnement, comment assurez-vous le suivi de ce que vous construisez au sein des villages, au niveau de l'équitable distribution ou de la propreté ? on n'en a pas fait beaucoup jusque là, juste deux, dont le forage de Song Sigmuth. En fait c'est un chaque année, puis on revient chaque année pour voir comment l'eau est gérée. Et votre association éduquet-elle la population à la gestion de l'eau ? oui, puisque dans les villages il y a encore les rivières, les marigots et ils continuent à aller faire leur lessive dans les marigots. Travaillez-vous en collaboration avec d'autres associations ? oui, par exemple avec la fondation Chantal Biya à qui nous avons donné 3000 paires de chaussures à distribuer dans les orphelinats et autres structures d'aides. L'association n'a pas de structures en tant que telles pour aller dans les villages, à maroua, à Garoua, dans les fins fonds des pays alors que la fondation Chantal Biya a cette logistique que nous n'avons pas. Donc dès que l'on peut on leur donne ce qu'on a même si on en distribue aussi à des orphelinats à Douala ou des enfants de la rue. on préfère travailler avec le ministère notamment le ministère des affaires sociales Vous faîtes totalement confiance au ministère avec lequel vous travaillez, pour être sûr que ce que vous donnez va bel et bien aux personnes concernées ? « That's the question ». Être sûr est impossible, toujours est-il que je reçois des appels de personnes en France me disant par exemple qu'on est en train de distribuer les chaussures que Jean-Alain a donné et puis je le vois à la télé. mais je n'ai aucun moyen de contrôler. Votre fils n'a pas une association pour les jeunes footballeurs ? Il a crée Le Club de football « Boum's FC » à Yaoundé qui favorise l'éducation sociale et l'insertion des jeunes. Il encadre 1400 enfants à Yaoundé dans un quartier populaire, c'est comme un centre de formation, un club de quartier. Que pensez-vous dans le fait de mélanger politique et sport ? Je pense que le sport doit rester le sport et que la politique doit rester la politique. Le sport c'est pour les citoyens mais la politique appartient au politicien. D'où vient la passion de votre fils ? mon fils a toujours aimé le football, il y jouait comme beaucoup d'autres enfants ici. J'étais moi-même très bonne au football mais aussi au volley, j'ai d'ailleurs intégré l'équipe de volley nationale. Il a toujours voulu être footballeur ? Non, mon fils a un bac+4 et il voulait être médecin mais il a été repéré. Il a même failli jouer en tant que basketteur. dans la politique d'un pays en laissant de côté ce que l'on a de notre culture ? Lorsque l'on entre dans un pays, c'est comme si l'on rentrait dans une famille. on se comporte comme le pays voudrait que l'on se comporte. on ne peut pas passer outre ce que l'on est car on te rappelle quand même qui tu es mais l'on doit agir selon les lois en vigueur dans le pays. L'affirmation : « La France est le pays où la mixité est la mieux acceptée » vous paraît-elle justifiée ? Tout à fait. Je suis déjà allé en union Soviétique ou en roumanie et l'on s'y sent vraiment étranger. Je n'avais qu'une envie : rentrer. Que pensez-vous du fait de se fondre complètement Nous remercions Mme Boumsong pour cette interview acceptée et la cordialité avec laquelle elle a répondu aux questions. M.M SavIO football Club L'équipe des cadets L'équipe a reçu officiellement ses maillots en présence de m.Ferraro et de leur entraineur m.Hiret. Ils les ont tout de suite étrennés lors d'un match très intense. Ils ont aussi joué contre Pektem. Á force d'entrainement et d'efforts, ils commencent à devenir redoutables ! mais ils ont aussi perdu deux joueurs qui sont partis au Gabon, Libreville, Willie et Danny mboukem. L'occasion pour toute l'équipe et son entraineur de se retrouver autour d'une table afin de fêter comme il se doit le départ de leurs équipiers et l'occasion aussi de leur offrir solennellement leurs maillots. 19 Art & Culture L un jeudi pas comme les autres... e 28 janvier 2010, un jeudi qui semblait comme les autres (Long et ennuyeux...), mme TrEJAuT nous emmena dans la salle polyvalente pour rencontrer "Louisepee", un peintre internationalement connu, car depuis plus de 20 ans, il peint...Ses tableaux abstraits représentent des émotions qu'ils veut transmettre à celui qui regarde le tableau grâce à des couleurs, des formes, des légers reliefs en harmonie. Triste, heureux, zen, ses tableaux sont assez spéciaux, ils ne plaisent pas à tout le monde, mais en les regardant d'un œil différent, on ressent tout de suite quelque chose. Dans son exposition de 20 tableaux environs, certains m'ont particulièrement touché : Le numéro 8, une nuance de bleus sombres, qui s'éclaircit vers le centre du tableau, comme le fond des océans, où l'on aperçoit la lumière du jour au loin, m'inspirait l'espoir. Le numéro 14, lui, penchait plutôt dans les tons "verts Que représentent vos tableaux ? « Je cherche à donner un sentiment de paix, de la sérénité, à tout ceux qui regardent mes tableaux » sont les mots que l'artiste a utilisés pour nous expliquer ce qu'il cherche à nous donner à travers ses œuvres. Ses tableaux doivent chercher dans la mémoire personnelle, dans nos sentiments : « Chacun de nous sommes différent, et chacun de nous voyons les choses différemment. En regardant le tableau d'un artiste, des souvenirs de bien-être ou de mal-être peuvent resurgir ». Vos tableaux ont-ils des titres ? Les tableaux n'ont pas de titres : ce sont les normes pour un vernissage, car connaitre le nom d'un tableau, peut influencer notre façon de voir le tableau. Les tableaux ont des numéraux qui nous renvoient a une fiche ou sont répertoriés les prix, et les noms des tableaux. 20 sombres", avec un léger relief sur la toile grâce à du carton collé dessus, des coups de pinceau brusques formaient une forêt lugubre, avec une forme géométrique comme un bâtiment abandonné. En regardant ce tableau, je me sentais seul, abandonné... Face au numéro 17, blanc avec un trait horizontal légèrement plus foncé, j'avais l'impression que tout était calme, que plus personne ne parlait, même si le brouhaha était encore là...Comme si ce tableau avait vidé mon esprit de tout. un autre tableau, avec trois silhouettes dans un désert de sable jaune foncé, m'inspirait à la fois l'espoir et la peur de ne pas atteindre un but. D'ailleurs, allez jeter un œil dans la salle polyvalente, Louisepee a fait une fresque ! Voilà, je pense avoir tout dit sur cette exposition...Ah oui, ce n'était pas un jeudi comme les autres ! Vincent Manzoni, 4ème A Quel est votre genre d'art ? C'est de la peinture contemporaine africaine, ou, plus précisément c'est de l'art abstrait. Exposition Louisepee Il se passe toujours quelque chose à Dominique Savio. Petite histoire d'une fresque. Quelle chance nôtre salle polyvalente est maintenant ornée par une fresque d'un peintre Camerounais reconnu ici, au Cameroun comme à l'étranger, Louisépée. Il faut dire que cela va un peu égayer cette salle qui, il faut le reconnaître, était un peu tristounette. Mais par quel heureux hasard le lycée a-t-il pu profiter de cette aubaine ? récit : Notre proviseur m. Nicolas Ferraro est, comme chacun le sait, un homme de goût et d'initiatives heureuses ! Nous supposons qu'il aime bien le style de l'artiste, et il n'est pas le seul. or connaissant ses ouailles, un peu incultes, nous exagérons, disons réfractaires à ce que l'on pourrait nommer l'art abstrait, il décida par l'intermédiaire d'une exposition de faire découvrir cet artiste à la communauté d'élèves et l'idée lui vint de remplacer l'espèce de « fresque » ancienne qui se trouvait en SP (salle polyvalente) par une œuvre de Louisépée. mais pas question de laisser l'artiste décider lui-même de ce qu'il allait faire. C'est ce qu'on appelle une commande : Le commanditaire donne le sujet et l'artiste réalise une maquette qui convient ou non… Nous supposons que de transactions en transactions ils sont tombés d'accord. Nous avons réalisé une série de clichés qui vous montreront les différentes étapes de ce travail, de la maquette à la touche finale. m.Louisépée est même allé jusqu'à la rature pour faire sans doute, plus scolaire !! Quel professionnalisme. Il faut avouer que c'est une réussite, précipitez-vous pour aller l'admirer. Comme nous sommes bien introduits dans le milieu artistique, nous avons pu avoir accès à la maquette que l'artiste nous a confié et nous connaissons bien sûr le sujet représenté. Et vous ? Le premier qui envoie la bonne réponse sur la messagerie électronique du « SAV mag » aura sa photo dans le prochain numéro, promis, juré ! Et à côté de la fresque. Dawansurça De la maquette au mur... Que représentent les carrés et les rectangles sur les tableaux ? Les carrés et les rectangles sont des ouvertures, des portes aux significations propres à chacun. Ils les représentent pour essayer de donner une plus grande gamme de significations à ses tableaux, car pour lui plus un tableau a de significations, mieux il est réussi : « Si 100 personnes regardent une de mes œuvres, et que 100 personnes la voie différemment, je serais fier de mon travail. » Santarossa Claudia 4B 21 Art & Culture […] Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage, Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux, Ses petits affamés courent sur le rivage En le voyant au loin s'abattre sur les eaux. Déjà, croyant saisir et partager leur proie, Ils courent à leur père avec des cris de joie En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux. Lui, gagnant à pas lents une roche élevée, De son aile pendante abritant sa couvée, Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux. Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte; En vain il a des mers fouillé la profondeur; L'océan était vide et la plage déserte; Pour toute nourriture il apporte son cœur. et silencieux, Sombre étendu sur la pierre Partageant à ses fils ses entrailles de père, Dans son amour sublime il berce sa douleur, Et, regardant couler sa sanglante mamelle, Sur son festin de mort il s'affaisse et chancelle, Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur. La MuSE mais parfois, au milieu du divin sacrifice, Fatigué de mourir dans un trop long supplice, Il craint que ses enfants ne le laissent vivant, Alors il se soulève, ouvre son aile au vent, Et, se frappant le cœur avec un cri sauvage, Il pousse dans la nuit un si funèbre adieu, Que les oiseaux des mers désertent le rivage, Et que le voyageur attardé sur la plage, Sentant passer la mort, se recommande à Dieu. Poète, c'est ainsi que font les grands poètes. Ils laissent s'égayer ceux qui vivent un temps ; mais les festins humains qu'ils servent à leurs fêtes ressemblent la plupart à ceux des pélicans. Quand ils parlent ainsi d'espérances trompées, De tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur, Ce n'est pas un concert à dilater le cœur. Leurs déclamations sont comme des épées : Elles tracent dans l'air un cercle éblouissant, mais il y pend toujours quelque goutte de sang. Musset, Nuit de mai, extrait.1835 LES LIVRES LE VISITEUR d'Eric-Emmanuel SCHMITT (Magnard) - Cote : T SCH A travers une intrigue quasi policière, ayant pour cadre la seconde guerre mondiale en Autriche, Sigmund Freud face à son visiteur inconnu aborde des questions philosophiques telles que la nature de la conscience et de l'inconscience, la place de l'homme dans le monde, la raison du Mal, le conflit entre raison et intuition... KAIRA de Gudule Coll. Tribal (Flammarion) Cote : RJ GUD Pauline, 14 ans, apprend que Mathilde, la nouvelle de sa classe, est la fille du directeur de Frénétik, un journal de BD qu'elle adore ! Les deux filles se lient d'amitié et Pauline découvre alors un univers inconnu et attirant. Lorsqu'elle rencontre Kaïra, l'auteur d'Hojo le rebelle, sa BD préférée, elle est déçue par l'attitude fuyante du jeune homme, et intriguée par sa timidité... LA VIE D'UNE AUTRE de Frédérique Deghelt (Babel) - Cote : R DEG Marie a 25 ans. Un soir de fête, elle a le coup de foudre pour un inconnu. Après une nuit d'amour, elle se réveille douze ans plus tard, mariée avec des enfants, sans aucun souvenir de ces années passées. Pour fuir le monde médical, elle décide de ne rien dire et mène l'enquête sur ce trou de mémoire. TITUS FLAMINIUS, 3. Le mystère d'Eleusis de Jean-François NAHMIAS (Livre de poche) - Cote : RJ NAH Titus, parti en Grèce, voudrait être initié aux mystères d'Eleusis. Mais le meurtre d'une jeune fille au cours d'une célébration religieuse l'entraîne dans une aventure étrange et inquiétante... RAISON ET SENTIMENTS de Jane AUSTEN (10/18) - Cote : R AUS Raison et sentiments sont joués par deux soeurs, Elinor et Marianne Dashwood. Elinor représente la raison, Marianne le sentiment. La raison a raison de l'imprudence du sentiment, que la trahison du beau et lâche Willoughby, dernier séducteur du XVIIIème siècle, rendra raisonnable à la fin. 22 LADY de Melvin BURGESS Coll. Scripto (Gallimard) - Cote : R BUR Sandra, 17 ans, adolescente anglaise, se dispute avec un clochard qui la traite de chienne. Du coup, elle se transforme en chienne appelée Lady. Elle doit désormais s'adapter à sa nouvelle vie, suivre ses instincts animaux et tenter de rentrer chez elle tout en faisant comprendre à sa famille qu'elle est Sandra transformée. Un roman pour les plus de 15 ans. 23 C tout chaud Mathématiques Sans frontières entre à l'école primaire 4 classes de Cm2 et 3 classes de sixièmes rejoignent leurs aînés pour le concours junior de m.S.F. Souhaitons-leur aussi une bonne réussite ! Ils plancheront sur l'épreuve de découverte dès la rentrée du mois de mars et se mesureront déjà à leurs homologues des autres pays en course pour cette compétition. rappelons quelques dates : Jeudi 4 mars 2010 : Epreuve définitive pour les Trosièmes et les Secondes Jeudi 25 mars 2010 : Epreuve définitive pour les Cm2 et Sixièmes Pour vous donner une idée de ce qui les attend voici l'exercice en langue étrangère. Choisissez la vôtre et à vos crayons … Création d’un club de graphisme Aurélie, la fille de madame Bikondi (institutrice du primaire qui en a terrorisé plus d'un dans la cours de récré…) s'est proposée pour nous donner des cours de graphisme. Elle était à Savio avant, est parti à montpellier pour faire un BTS communication visuelle puis est rentrée au Cameroun pour ouvrir sa boîte. Elle veut absolument qu'on la tutoie mais ce n'est pas facile, elle est un peu vieille… (10 ans de plus que nous) mais elle est gentille ! La pauvre, le dernier cours, elle se battait avec les ordis (impossible d'installer ses logiciels), son téléphone (qui sonnait toutes les 5 minutes) et nous ! mais on sent qu'elle est pleine de bonne volonté, alors on lui souhaite la bienvenue et bon courage ! Ah ! oui, j'oublie l'essentiel, c'est elle qui nous aide à relooker le journal de Savio et ça ce n'est pas une petite affaire ! faire-part d’une nouvelle naissance… Depuis le début du mois de novembre dernier, une dizaine d'élèves de secondes et de premières participe, dans le cadre du F.S.E., à un atelier théâtre, mené par mlle Gravier et m. Candalh. Après de longues heures de répétitions, de tâtonnements, de fous rires, d'interrogations et de sueur, les élèves de l'atelier sont heureux de vous annoncer qu'ils vous feront une petite (re)présentation de leurs talents et de leurs découvertes théâtrales, le Vendredi 28 mAI 2010 au Lycée Dominique Savio. Le supplice M. Candalh Le jour où mr Candalh nous a dit qu'il partait…. Nous devions attendre la fin du cours pour entendre cette triste nouvelle : mr CANDALH NE SErA PLuS NoTrE ProFESSEur D'HISToIrE-GEo !!! Certains élèves étaient contents, nous ne savions pas s'ils rigolaient ou s'ils étaient réellement contents que mr Candalh ne soit plus notre professeur ! mais la majorité des élèves étaient bouleversés par cette triste nouvelle et ont pleuré. Cette information nous a troublés toute la journée. Cette matinée a été très dure à supporter ainsi que l'après-midi à cause de cette mauvaise nouvelle. De multiples questions ont été posées : « où allez-vous ? Pourquoi partez-vous ? Qui va vous remplacer ?... ». Ces questions trottaient dans nos têtes. En fait, nous avons appris que mr Candalh ne partait pas vraiment, qu'il restait à l'école, au CDI, et cela a été un grand soulagement pour tous, mais toujours un sentiment de tristesse…. Concours de nouvelles Cette année encore, un concours de nouvelles est organisé entre les élèves des lycées New Bell et Savio. Voici les sujets : • pour les 6e - 5e : « Je pris mon sac à dos ». Imaginez la suite. • pour les 4e- 3e : Il / Elle voulait relever ce défi. • pour le lycée (de la seconde à la terminale) : Il/ Elle jeta sa tenue. Au diable l'uniforme ! Consignes à respecter pour tous les sujets : • Nouvelle tapée à l'ordinateur, 3 pages maximum pour le collège, 4 pour le lycée, police 12. • Faire figurer sur la page de garde : nom, prénom, classe, établissement • Le titre de la nouvelle ne doit pas apparaître sur la page de garde mais seulement sur la page suivante. Les nouvelles seront à déposer dans le casier de mme ChateauSecke pour le lundi 12 avril au plus tard. rendez-vous au Centre Culturel Français le vendredi 14 mai après-midi pour la remise des prix. A vos plumes ! salle 18 (avant - après) salle 15 (avant - après) Marie-Geneviève Ndoumbè 5èmeB L’équipe de Saviola est toujours invaincue ! travaux - Equipement : La rénovation des salles de laboratoire est achevée - coût : 73 millions pour 7 salles (5 de cours, 2 laboratoires) mobilier compris. Le parc informatique a été renouvelé. Rendez-vous : réunion parents-professeurs : 29 - 30 mars et 1er avril à partir de 16h15 (fiches rendez-vous distribuées). Gigasports : 10 et 11 avril à Savio (invités : les collèges et lycées de Yaoundé/Limbé/Libreville). 24 Céline Château Seke Information apE/administration Examens : Dates déjà communiquées aux familles Baccalauréat : Epreuves du 1er groupe du 10 au 17 juin 2010 résultats 1er groupe le 19 juin, 2nd groupe le 21 juin 2010 DNB : 22 et 23 juin - résultats à compter du 30 juin 2010 TPE en 1ère : 08 et 09 avril 2010 rentrée 2010 Professeurs : le 1er septembre 2010 élèves : le 02 septembre 2010 réforme du lycée : une nouvelle classe de seconde à la rentrée 2010, autour de 3 points clefs : mieux orienter, mieux accompagner chaque lycéen, mieux s'adapter à son époque. Des précisions vous seront données dans le courant du 3ème trimestre. Recrutement : L'école primaire est à la recherche de candidats pour effectuer des vacations (se rapprocher de m. le Directeur). régulièrement, le lycée publie la liste des postes vacants en contrat local (affichage sur les sites, au Consulat et au CCF). 25 Free talk L e bal de Savio. un événement qui semble subir le comique de répétition. Tous les ans paraissent pareil ; tous y vont avec plein d'espoirs, et tous reviennent déçus. Comment expliquer ce phénomène ? À force de trop l'attendre et l'imaginer, la réalité nous déçoit ? ou estce que l'élève part déjà avec une idée inconsciente de “l'année dernière c'était nul, cette année sera pareille” ? ou est-ce tout simplement la tendance générale à tout radicaliser, et la moindre petite déception transforme une soirée sympa en “nulle” ? Quoi qu'il en soit, l'histoire se répète : un groupe d'élèves volontaires (et masochistes, à mon avis) se cassent la tête, se donnent à fond pour faire ce bal, et leur travail ne semble pas être reconnu. D'un autre côté, il faut avouer que les bals ne sont jamais ce à quoi on s'attend, et ne sont que sources d'embrouilles : le DJ a laissé tombé, on a pas encore ci, on n'a pas encore ça… Ce qui ne plaît pas forcement à l'école. Apparemment, la seule raison pour laquelle l'établissement semble continuer ce mal de tête infernal pour les pauvres organisateurs est d'ordre financière. oui, le bal rapporte de l'argent… raison pour laquelle ils ont commencé ce fameux bal de collégiens, ou plutôt après-midi, puisque ça commence à 17h30. Les collégiens ont leur petit bal et ils s'amusent, je le veux bien… mais non seulement ça leur 26 Le Bal de Savio fait prendre la grosse tête du haut de leur douze ans, en voulant imiter les acteurs des “Prom” des séries américaines, mais en plus, ça casse tout le mythe du Bal. Honnêtement, peu de personnes vont s'amuser à aller au Bal de leur 6ème à leur Terminale, et au bout d'un moment décideront de n'aller qu'à la boîte qui suit. L'attente du fameux bal a été aboli… tous ceux qui, quand ils étaient au collège, attendaient avec impatience d'enfin pouvoir y aller, d'enfin être des “grands”, comprendront que la fierté et la joie du premier vrai bal vaut mille fois un simple bal de collégiens. Ce fameux bal, officiellement, a commencé à 21h30. officieusement, il y avait un nombre suffisant des personnes pour appeler cela vraiment un bal qu'au bout de 23h (mais ça, on pardonne, nous sommes au Cameroun... nous arrivons tous avec minimum une heure de retard, c'est la coutume). Le thème de cette année fut “Bal masqué”. Comme chaque année, peu importe le thème qu'on donne, peu sont ceux qui le respectent… les organisateurs ont donc trouvé une super astuce : donner eux-mêmes les masques, comme ça tout le monde en a - qu'ils le veuillent ou non. En effet, les masques étaient inclus dans le prix, l'emmenant à la somme assez étonnante de 8 000 FCFA, qui fit bien du mal aux poches des élèves - surtout ceux qui ont en plus du payer les masques qu'il ramenèrent d'ailleurs. on peut me répondre “c'est leur pro- blème, les masques étaient donnés”. En effet, il y avait six ou sept types différents pour tous les élèves ; je ne veux pas dire que les organisateurs auraient du mieux faire, loin de là, c'était très bien prévu mais ce thème ne serait-il pas mieux abordable quelque part où il ne fait pas 30 °C à l'extérieur la nuit, et ou on puisse trouver une variété plus importante des masques ? C'est bien triste d'en voir si peu de variété pour tant de personnalités différentes (et je tiens à dire que je n'aurai pas voulu qu'on nous donne le choix entre soixante masques, mais plutôt qu'on ait pu les acheter nous mêmes) … Et bien dommage de faire payer le prix “masque inclus” à ceux qui ont réussit à emmener un peu de variété au bal. Quoi qu'il en soit, je dois avouer que malgré ce qu'on puisse dire, c'est un des meilleurs bals des dernières années. Déjà, nous n'étions pas tous regroupés comme des sardines dans la salle polyvalente (même si des fois on regrettait une clim contre laquelle se placer pour voler un peu de fraîcheur), la décoration beaucoup mieux que les précédentes, il y avait assez d'endroits pour s'asseoir et le DJ s'est mieux débrouillé que celui des dernières années. Nous avons eu aussi droit à un groupe de musique (dommage que la plupart des gens n'ont pas compris que quand quelqu'un joue, il serait sympa de venir écouter ne serait-ce qu'une chanson par respect.... et que la voix de la chanteuse était étouffée par la guitare) et de danseurs. Que personne ne mente, il y a eu beaucoup de danse, et même les professeurs s'y sont mis ! Pourtant, malgré tous ces points positifs, le bal fut encore une fois cible de reproche. L'ambiance fut dure à installer - comme à chaque année - et critiquée, mais si nous faisions tous des efforts, ne viendraitelle pas toute seule ? Le problème est que peu sont ceux qui se décident à faire le premier pas, et peu sont ceux qui suivent. Et évidemment, au bout d'un moment, les garçons fondaient dans leur costard et les filles avaient trop mal aux pieds à cause talons. même s'il n'est pas toujours ce qu'on attend et qu'on est souvent déçus, le bal offre des bons souvenirs - si ce que je disais était faux, pourquoi voiton plein d'albums “Bal 09” sur facebook ? - , qu'on oublie malheureusement en repensant qu'aux côtés négatifs et répondant toujours, à la question de comment était le bal : “C'était nul”. C'est franchement dommage pour ceux qui ont organisé le bal d'avoir ce genre d'écho, surtout parce que ces avis sont souvent radicalisés, et qu'en plus la chose la plus critiquée l'ambiance - dépend que de nous, alors c'est bien beau de n'avoir rien fait pour aider et se contenter de critiquer. Ceux qui ont fait l'effort de s'amuser ont pu récolter des bon souvenirs. malheureusement, ce n'est pas tout le monde qui prend le temps de considérer les deux côtés de la soirée, et de nos jours, le bal n'est plus qu'un prétexte pour montrer sa garde robe et sortir en boîte. Ana Barciela, TL Billet d'humeur d'une élève de terminale L Q uand vous entrez dans le lycée D. Savio vous vous rendez rapidement compte que la cour est peuplée de gens. Des collégiens, des lycéens, des professeurs, des agents de maintenance, des membres de l'administration, un proviseur, bref, des gens. mais concentrons-nous sur une catégorie particulière : Les Terminales Littéraire. Neuf filles, à peu prés banales, qui, sans aucune raison valable, apparente, ont décidé de subir huit heures de philosophie par semaine et sont les seules Terminales à devoir souffrir l'étude de textes littéraires tels Les Pensées de Pascal ou encore Fin de Partie de Beckett. Plongeons-nous d'un peu plus prés dans leur quotidien, ou du moins dans quatre heures de leur semaines : Les cours de littérature avec mme. Tréjaut. Non, ne vous inquiétez pas, ce billet d'humeur n'as pas pour but de faire l'éloge ou le blâme de leur professeur, ou encore de râler à cause du programme officiel (quoi qu'il y aurait pas mal à dire dessus), mais il a pour but de montrer au grand jour que ce journal n'est pas libre. La preuve en est justement ce billet d'humeur. En effet, mme. Tréjaut ne cesse de harceler ses Terminales L favorites (je vous vois venir, même s'il y en avait d'autres on resterait les chouchoutes alors je persiste et signe) pour qu'elles remplissent le journal. Et ce, qu'elles le veuillent ou non ! Durant chaque cours est consacré au moins uN QuArT D'HEurE (mouais… cinq minutes, mais c'est du pareil au même !) aux paroles prosélytiques du gourou de ce journal qui souhaite absolument avoir le point de vue de tout le monde sur tout… Dans “son” journal. Elle vous arguera surement « c'est pour faire vivre le lycée », pour que les gens voient que ça bouge, mais je suis sûre qu'il y a derrière tout cela une raison cachée. Et je l'ai découverte. Et je vais la partagée avec vous : mme. Tréjaut veut garder une trace de sa dernière année avec les TL, une classe si touchante, au style si particulier, remplie d'élèves si gentilles et méritant tellement des gâteaux au chocolat, etc. oui, je dévoile au grand jour certaines des qualités de cette classe merveilleuse et un des seuls moyens qu'elle a pour cela, est de nous faire écrire - de grés ou de force - des articles dans ce journal. Voilà donc le pourquoi du comment de ce billet d'humeur. Yema Lumumba TL 27