Avec gaston kelman - Pedagogie Savio Douala

Transcription

Avec gaston kelman - Pedagogie Savio Douala
M AG
SAV
Numéro 1
SavIO MaGazInE
Bonanjo :
Quel quartier !
DOSSIER
Débat sur
l’identité nationale
avec Gaston
Kelman
En exclusivité
un article de
Gaston Kelman
Des frères montgolfier
à Savrille
Le soleil a
rendez-vous
avec la Lune
Parlons un peu de
l'école maternelle
Méga sports :
Question d'organisation
Exposition Louisepee
Marie-Jeanne
Boumsong
“Mon fils a
toujours aimé
le football”
SommAIrE
4
autOuR DE nOuS
4-7
8
Découverte de Douala
Des frères montgolfier à Savrille
10
EvEnEMEnt
10
10
11
Bal des collégiens
L’éclipse solaire
Ecole maternelle
12
12
13
14-15
DOSSIER
IDEntIté natIOnaLE
Bibliographie de Gaston Kelman
La pertinence d'un lycée français
à l'étranger
La venue de Gaston Kelman
au lycée Dominique Savio
Editorial
Nous avions raison d'y croire ! Le
numéro 0 du journal du lycée a
convaincu nos sponsors et désormais le journal du lycée est gratuit
et distribué à 900 exemplaires. Le
club graphisme du lycée avec à
sa tête une de nos anciennes élèves
Aurélie Bikondi a relooké notre
journal : Il s'appelle désormais
SAV mAG, son format est différent
et il passe de 24 à 28 pages. un
grand merci à tous nos reporters,
journalistes qui nous ont inondés
d'articles.
Le Responsable du développement, M.
Gicrwoadurcomefaire
SpORt
16
17
17
18-19
19
Il fut une fois... Les mégasports
megasport, question d’organisation
un week-end super ambiancé !
Entretien avec madame Boumsong
Savio Football Club
SAV
20
aRt & CuLtuRE
Siège social : Lycée Dominique Savio,
rue des embouteillages - BP 1007
E-mail : [email protected]
Tel :
Nicolas Hiret 96 53 91 20
Geneviève Trèjaut 94 12 90 24
20
21
22
23
ExpOSItIOn DE LOuISEpEE
un jeudi pas comme les autres
Petite histoire de fresque
Livres
BD
24
C tOut ChauD
25
InfO apE/aDMIn
26
fREE taLK
26-27
27
Le bal de Savio
Billet d'humeur d'une élève de
Terminale L
M AG
16
SavIO MaGazInE
Rédacteur en chef : m. Bonne Volonté
Directeur exécutif : mme Jéducourage
Directeur financier : m. Jèmléfruy
Directeur technique : m. Jefétou et mme Gessétou
Directeur technique adjoint : mme Zerofôte
Directeur de publication : m. Sistèmdé
Responsable du développement : m. Gicrwoadurcomefaire
Graphiste : mlle Kopiedkolait
3
Autour de nous
Les élèves-reporters du Club
« Découverte de Douala »
continuent leur enquête dans
les quartiers de la ville.
A l'occasion de ce deuxième
numéro du journal, ils vous
emmènent à la découverte du
quartier d'Akwa. En attendant
de vous raconter leur visite sur
le terrain au prochain numéro,
ils vous proposent quelques
informations sur le quartier,
obtenues grâce à l'aimable
collaboration du Dr. Ekambi
Dibongue, Professeur en sciences
politiques à l'Université de
Douala et de son épouse
Mme Dika, Princesse Akwa et
Professeur d'Anglais au lycée
Dominique Savio.
Que signifie le mot « Akwa » ?
Le mot « Akwa » se décompose en NYA KWA (celui de la
Justice, KWA étant chez les
Douala, le Dieu de la Justice)
qui donnera par contraction
« AKWA ».
Quand a été créé le quartier
d'Akwa ?
Les récits oraux font remonter
la création de ce quartier vers
le XVIIIe siècle.
4
a la découverte de Douala :
le quartier d’akwa (1ère partie)
Quelles sont les limites du quartier ?
Il existe deux Akwa (AkwaCentre et Akwa-Nord) qui
constituent un même quartier
divisé en deux parties séparées
par le quartier Deido. Akwa
(Centre) est limité au Sud par
la rivière Besseké (actuel Pont
Joss, après la cathédrale et
l'Ecole Notre Dame) et au Nord
par la rivière mbopi (après le
marché Sandaga et le rondPoint 4e), à l'ouest par le fleuve
Wouri (Port de Douala) et à l'Est
encore par la rivière mbopi (qui
ceinture Akwa vers marché
mbopi, siège de la SCDP).
Qui a créé le quartier d'Akwa ?
Qui en était le premier chef ?
Le premier chef Akwa s'appelait
Ngand'a Kwa (ou Ngando
Akwa). Il n'est pas le fondateur
du quartier. Il a pris le nom du
quartier, a unifié les populations
du quartier sous son pouvoir et
en a repoussé les limites, c'està-dire les frontières.
Y a-t-il eu des luttes entre les
familles pour avoir ce quartier ?
oui, il y a eu des luttes entre
familles pour contrôler et posséder
Akwa car ce quartier étant au
bord de l'eau, chacun voulait
y être pour la pêche et les
échanges commerciaux avec
les étrangers qui débarquaient.
Les Akwa ont donc été obligés
de repousser les familles Bassa
et Bakoko qui se sont repliées
de nos jours plus à l'Est, vers la
sortie de la ville en direction de
Yaoundé (les arrondissements
Douala 3e et Douala 5e).
Peut-on bannir quelqu'un de
la famille Akwa ?
on peut bannir un individu d'une
famille Akwa de deux manières :
soit par suspension provisoire (en
attendant qu'il reconnaisse sa
faute et demande des excuses),
soit par bannissement définitif (il
est déclaré exclu de la famille
pour faute lourde).
où se trouve le mausolée du
King Akwa ? Pourquoi ne peuton y accéder ?
Le mausolée du King Akwa se
trouve à l'endroit d'Akwa appelé
Douala-Bar. on ne peut que
rarement y accéder car c'est là
que reposent les rois Akwa depuis
1916. C'est un endroit sacré.
Interview de Mme Dika, Princesse Akwa,
par les élèves-reporters
Pourquoi Akwa est-il construit
sur un plan en damier ?
Le plan en damier que présente
Akwa de nos jours est le résultat
d'un travail conjoint des Akwa
et de l'administration coloniale
allemande (1884-1916) puis
française (1916-1960). Le plan
était destiné à donner à
chaque
famille
d'Akwa
(Boneleké, Bonadibong, Bonami
Kengué, Bonakouamouang…)
un accès vers le port et ensuite
relier les familles entre elles
(parallèles et perpendiculaires) par des rues modernes
à la place des pistes d'antan.
Le quartier d'Akwa est-il plus récent
que le quartier de Bonanjo ?
Akwa n'est pas plus ancien que
Bonanjo. mais son traçage en
damier est plus ancien, car c'est
à Akwa que débarquent les premiers colonisateurs européens.
En venant du port, la terre est
plus accessible qu'à Bonanjo
qui, lui, est situé sur un plateau
en hauteur (plateau Joss).
Akwa a-t-il été colonisé comme
Bonanjo ?
Effectivement, Akwa a subi
une colonisation similaire à
Bonanjo, à la seule différence
que les colons européens ont
spécialisé Bonanjo comme
quartier administratif (lieu de résidence du gouverneur colonial).
Quelle a été l'évolution du
quartier d'Akwa ?
Akwa était à l'origine un quartier
d'agriculteurs et de pêcheurs. Il
devient commercial avec l'arrivée des Européens qui viennent
échanger sur le port des produits manufacturés (tabac,
pagnes, boissons alcoolisées…)
contre des produits locaux
(huile de palme, ivoire…). mais
le quartier perd progressivement son caractère agricole
pour devenir commercial.
Au cours du XXe siècle, Akwa
a connu plusieurs évolutions :
• Au début, quartier administratif et commercial, il perd
son caractère administratif
au profit de Bonanjo pour
devenir plus spécifiquement
le quartier des commerces.
Ainsi abrite-t-il la plus grande
avenue commerçante du
Cameroun, l'avenue Ahmadou
Ahidjo encore appelée avenue
du 27 Août 1940 ;
• Il s'affirme au cours du XXe
siècle comme le véritable
quartier des écoles. C'est
dans ce quartier qu'a été
créée la première école
supérieure du Cameroun ;
• Ensuite il devient le quartier
des grandes congrégations
religieuses du Cameroun
(Cathédrale Saint Pierre et
Paul, Eglise du Centenaire…) ;
• Enfin, au cours du XXe siècle,
Akwa accueille les Camerounais
venus hors de Douala et
même des étrangers qui y
forment des mini-quartiers
(quartier Banen, quartier
Banyangui, quartier centrafricain, quartier sénégalais…).
Pourquoi le cimetière est-il
situé à cet endroit ? Qui y est
enterré ?
Il y a deux cimetières à Akwa :
le cimetière des catholiques
(face à la cathédrale) et le
cimetière des protestants
(dans la partie du quartier
appelée Ngodi).
Habituellement, les cimetières
étaient bâtis dans des endroits
non habités à l'époque. or la
ville s'est étendue, ce qui
explique principalement sa
situation aujourd'hui. Sont
enterrés dans les cimetières
d'Akwa, les ressortissants Akwa
et même les habitants n'appartenant pas au quartier.
Socialement, Akwa est-il un
quartier riche ou pauvre ?
Akwa es un quartier de classes
moyennes par opposition à
Bonanjo plutôt bourgeois et
New-Bell plutôt ouvrier.
Y a-t-il des bâtiments politiques
importants à Akwa ?
La Salle des Fêtes d'Akwa est
un haut lieu historique et politique, le plus connu à Akwa.
C'est ici que se trouvait le premier Palais de Justice du
Cameroun et que se déroulaient les premiers grands
meetings politiques.
Avec quels pays ou quelles
villes Akwa fait-il du commerce ?
Akwa abritant le port de
Douala, Akwa fait du commerce avec le monde entier.
Pourquoi les Asiatiques se sontils installés à Akwa ?
Les Asiatiques se sont installés
à Akwa sans doute en raison
de la proximité du port (d'où
débarquent leurs marchandises), de l'existence d'une
grande avenue commerciale
et du coût des loyers plutôt
modérés.
NDOUMBE Marie-Geneviève, YOPA
Paul-Henry, NIKOLAS Nicolas, DESCHEMAEKER Théo, GRELLAT Mathilde, KENDEM Solène, MATHIEU Curtis, EWANE
Thania, SFICAS Constantin, ASSAAD
5
Autour de nous
Bonanjo : Quel quartier !
Ma vision d’akwa
L
e quartier d'Akwa est l'un
des quartiers historiques
de Douala. C'est le centre
commercial de la ville. Le plateau d'Akwa (du nom du King
Akwa, roi du clan douala) était
déjà densément peuplé au
début du XIXème, avant que la
ville proprement dite soit créée.
Akwa est aujourd'hui un quartier
mixte à tous points de vue : des
résidences aisées côtoient des
types d'habitat plus modestes,
voire pauvres. D'autre part, la
proximité du port a conduit au
développement
d'activités
industrielles et commerciales,
en plus de la fonction résidentielle. Akwa grouille de monde
tant le jour que la nuit. Ici et là
cohabitent, le jour, supermarchés, hôtels de luxe, restaurants et magasins divers et
variés. La nuit, le quartier cède
la place aux discothèques, bistrots, casinos, et partout
résonne de la musique.
Ce quartier est véritablement
le coeur commercial de la cité
de Douala, même s'il offre à
certains endroits en retrait, une
mine penaude aux visiteurs.
Comme dans la plupart des
quartiers de Douala, les routes
sont accidentées et quelquesunes ne sont pas carrossables.
Certains endroits sont même
difficilement franchissables à
pied à la saison des pluies.
Les bâtiments historiques sont nombreux à Bonanjo.
En voici quelques uns.
Palais des rois dit « Pagode »
Ancien hôpital-GMI
Ministère de la justice
6
A côté de la place du
Gouvernement il y a l'ancien
commissariat de police, où
Douala manga Bell a été
emprisonné
puis
pendu.
maintenant ce commissariat
abrite la marine marchande
de Bonanjo, à côté il y a une
ancre qui la symbolise.
Le ministère de la justice était
« le tribunal des races » où on
résolvait les problèmes des
blancs et des noirs. Ce bâtiment
a été construit il y a 70 ans.
L'ancien hôpital général où les
noirs n'étaient pas acceptés du
temps de la colonisation alle-
Quartier administratif :
En effet, lors de cette visite, ils
ont remarqué un certain nombre de bâtiments importants
qui représentent le pouvoir
comme l'hôtel de ville , la sous
préfecture , le ministère de la
justice, le palais de justice et
la résidence secondaire du
président Paul Biya. D'ailleurs,
la place centrale du quartier
se nomme la place du gouvernement. C'est assez pour
déclarer que Bonanjo est un
quartier administratif .
Quartier d'affaires :
Contrairement à Bonapriso on
peut y trouver la chambre de
commerce, de nombreuses
banques (rGBC,BICEC), le port,
les sièges de grandes entreprises (AIr France...), beaucoup d'immeubles, mais peu de
villas. Bonanjo est donc un
quartier d'affaires.
Circulation :
Ce jour étant un Lundi , ils ont
pu remarquer que la circulation : était dense surtout au
centre de ce quartier , autour de
la place du gouvernement,
beaucoup plus forte que
dans celui de Bonapriso.
Clément P, Mireille, Samantha CM2A
Dyane TAWAMBA 5ème B
Bâtiments historiques de Bonanjo
Nous allons vous expliquer à
quoi ont servi ces bâtiments à
une certaine époque. On
peut les repérer grâce à une
arche qui nous indique où se
situe le monument.
A la suite d'une visite guidée
du quartier de Bonanjo qui a
eu lieu le lundi 8 février 2010,
les élèves des classes de
CM2A et CM2C sont arrivés à
la conclusion que Bonanjo
est un quartier d'affaire et
administratif.
mande, se situe un peu plus
loin. Il y a un siècle, les africains
n'avaient pas le droit de se soigner
ici. Quand la guerre a éclaté
les français ont pris le contrôle
de l'hôpital. Les blessés camerounais ont pu à ce moment se
rétablir. Ce bâtiment est maintenant le GmI (Groupementmobile D'intervention)
où sont placées les tombaux
des rois BELL ?
Ils sont situés à coté de L'arbre
a palabre. La plus grande
tombe est celle que partage
Douala manga Bell avec son
père et son grand-père. Son fils
Alexandre a sa propre tombe.
L'architecture des batiments Allemands et Français
Bonanjo est un quartier administratif
et d'affaires où l'on trouve différentes
sortes d'architecture.
« mais quelle est la différence entre l'architecture Allemande et Française ? »
Nous avons posé la question à notre
guide.
A l'arrivée des Allemands, les habitations camerounaises ressemblaient à
des cases. Les allemands ont apporté
leur savoir faire en matière de
construction. Ils ont bâti des maisons
avec des matériaux naturels c'est à
dire : le bois et la terre cuite. Les
briques étaient fabriquées dans des
fours
allemands
importés
d'Allemagne. Pour se protéger de la
chaleur, ils ont construit des toits plats
fait de tuiles et ajouté trente centimètres de sable. mais lors de la saison des
pluies, l'eau s'infiltrait et le rendait
lourd. Les plafonds cédaient. Alors, ils
décidèrent de faire des toits en
pentes.
Puis sont arrivés les Français et les
Anglais qui eux aussi ont apporté leur
savoir faire. Les constructions ont été
bâties avec des matériaux nouveaux
utilisés en Europe dont le verre et le fer.
C'est ce qu'on a nommé l'Art nouveau.
« Comment est-il utilisé ici ? »
L'art Nouveau a permis de créer des
ouvertures dans les maisons : des fenêtres avec arcades, les bâtiments sont
plus fins.
Pour plus de renseignements
Doual'art vous fait visiter ces
monuments.
Stan Andy Fatou Issam CM2A
7
Autour de nous
R epo r ta g e
Des frères
Montgolfier à Savrille
L
es frères montgolfier, Les
frères Wright, mermoz,
Saint-Exupéry, Lindbergh,
Armstrong des noms qui ont
fait le prestige de l'aviation,
des noms qui nous parlent de
l'aventure de l'air et de l'espace. mais on connaît moins
Clément
Ader,
robert
Esnaults-Pelterie,
Lucien
Chauvière, Amélia Earhart ou
Chuck Yeager et tous ces
hommes et ces femmes qui
ont consacré leur vie à cette
histoire intense de l'aviation.
Difficile de ne pas penser à
tous ces sacrifices, à cette
imagination sans borne, ces
inventions incroyables, à
cette passion absolue de nos
ancêtres, lorsque l'on s'enfonce dans le siège confortable de notre simulateur. Dans
le "simu", tout y est, on baigne
dans un espace de technologie élaborée issue d'un siècle
et demie de recherche. une
simple pression sur le bouton
de la "master battery" et le
tableau de bord s'illumine
inondant son pilote de multiples informations qu'il devra
exploiter avec méthode et
minutie pour faire évoluer au
sol et dans l'air son "plus lourd
que l'air", son avion.
Aujourd'hui, voler semble être
devenu banal. Ne serait-ce
ces dramatiques accidents
d'avion qui viennent nous
rappeler que l'on perce l'air à
8
Kevin, mohamed, Solenn … et les
autres, tous pilotes sur "simu", et peutêtre véritables pilotes demain, vivent
chacun à leur manière, le rêve de
l'aviation. Que disent-ils, ces successeurs des pionniers de l'aviation ?
À stylo ouvert …
Piloter c'est réaliser un rêve d'enfant:
voler! C'est quelque chose de beaucoup plus compliqué que ce que la
plupart des personnes pensent
puisque piloter et souffrance vont de
pairs mais c'est d'abord et avant tout
beaucoup de bonheur ! (S.P.)
J'ai commencé l'aéronautique en fin
d'année et je suis enchanté.
J'encourage tout le monde à venir
découvrir ces nouvelles sensations.
plusieurs centaines de kilomètres par heure à des altitudes irrespirables et à -60°C
de température, on croira
aisément que le pilote n'a
plus grand-chose à faire
maintenant Et pourtant, être
pilote, privé ou professionnel,
c'est comprendre des lois de
la physique, de la thermique,
de la mécanique des solides
et des fluides, c'est maîtriser
les systèmes, les principes de
l'automatisation, c'est interpréter
les
phénomènes
météorologiques, l'effet des
reliefs, des courants aériens,
c'est pratiquer la radiotéléphonie internationale, la
navigation assistée, gérer des
situations complexes, calculer, prévoir, anticiper ….
En "simu", on y baigne, on y
plonge, dans cet univers
aéronautique : tenue rigoureuse de "checklist", respect
de paramètres de vol
(vitesse, altitude, taux de
montée, régime moteur,
configurations
de
vol),
Désormais, j'attends chaque vendredi
avec impatience !!! (T.C.)
Très bonne impression (quand on
pilote sur simulateur) pour ma part.
Avec les équipements qu'on utilise, on
se croirait dans l'avion. Pas facile de
piloter même sur simulateur, car nos
professeurs sont très sérieux sur le travail (F.B.)
malgré les apparences, l'aéronautique est loin d'être facile (A.T.)
Et la maxime du jour : il existe trois
règles extrêmement simples pour réussir
un
atterrissage
parfait.
malheureusement, personne ne les
connaît …
La page technique :
contacts radio, préparation
de plans de vol, lecture de
cartes aéronautiques. En
"simu", le rêve devient une
quasi réalité et peut-être
l'amorce de vocations ; alors,
pourquoi s'en priver ?
Le "simu", c'est d'abord un ou plusieurs PC interconnectés, un
logiciel de simulation, et des interfaces représentant, la "visu"
extérieure et tout l'environnement intérieur de la cabine de
pilotage. Selon le degré d'élaboration de l'ensemble (et les
moyens financiers !) le visuel extérieur peut-être réduit à un
seul écran ou s'étendre sur plusieurs images vidéo projetées
(jusqu'à 180° pour le B737NG de F4r). La cabine de pilotage,
plus ou moins finement reconstituée, comporte instruments
de vol, planche radio, panneaux électriques, hydrauliques,
climatisation et pressurisation, manche, commandes
moteurs. Le coût peut aller de 500 000 Fcfa (pour un équipement très simple) à plusieurs dizaines de millions de francs cfa
pour les plus élaborés. Les grosses installations nécessitent
aussi une maintenance soigneuse, des salles climatisées et une installation
électrique viable (dont onduleurs).
Quelques adresses sur le Net :
http://www.microsim.over-blog.com/
http://www.avionic-online.com/index.php
http://www.efsim.com/index.cfm?action=ViewContent&LinkId=1
http://www.simviation.com/menu.html
http://www.simucockpit.com/
http://www.vfr-cockpit.fr/
http://www.univ-paris12.fr/ciras/
On a pas besoin d'avion
pour voler la preuve : f4R !
Localisée à Bonanjo, F4r,
association à but non
lucratif, vise à rassembler
les amateurs d'aéronautique pour vivre leur passion autour d'échange, de
partage d'expériences et
de pratique sur simulateur.
9
Evenement
Bal des collégiens
2009-2010
L
Les garçons portaient
des chemises et des
jeans sauf trois qui portaient
des smokings. Les filles portaient
des robes avec des chaussures
à talons .Trés peu de personnes
avait respectés le thème.
Au début quand personne
e bal des colllégiens a eu
lieu le Samedi 12
Décembre 2009 de 17h à
21h30, dans la salle polyvalente. Cette année le thème
du bal était : rouge et noir.
La salle polyvalente était
décorée de ballons rouge et
noirs. Il y a avait des rideaux
argentés qui, quand on passait s'accrochait au boucles
d'oreilles ! Devant la salle
polyvalente il y avait un tapis
rouge.
L
n'osait danser, il faisait frais
dans la salle, puis quand tout
le monde se mit à danser, il
faisait une chaleur étouffante. Il y avait toutes sortes
de musiques.
on pouvait acheter les boissons
dans la cour et il y avait des
gaufres et des crêpes, et des
filles de troisièmes passait
avec des plateaux de nourritures .Pour certains c'est un
bal inoubliable, pour d'autres
c'était un bal…no comment !
Myriam Sagombaye
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
L e
15 janvier 2010, un rendez-vous magnifique
s'est produit dans le ciel de Douala : le Soleil a
rencontré la Lune. Quelques élèves, sélectionnés par le concours de l'année mondiale de
l'astronomie présenté au CDI, ont eu la
chance d'admirer le spectacle offert par
Dame Nature. Ces élèves, très courageux de
s'être levés vers 5h30 du matin, ont vu un phénomène rare à l'échelle de l'humanité : notre
étoile est apparue en « croissant de Soleil »
pour nous offrir le plus beau des levers. La Lune
est venue se placer juste entre la Terre et le
Soleil, dans un alignement quasi parfait. Le
Soleil, telle une banane céleste, est venue se
placer juste au dessus des bananiers vers 6h50,
après une attente de près de 20 min.
10
outre le lever spectaculaire, cette éclipse
annulaire, visible d'Afrique et d'Asie, détient le
record de durée de la phase annulaire la plus
longue du siècle, ce qui la rend exceptionnelle. Enfin tous ceux qui auraient raté le rendez-vous vont être déçus d'apprendre que se
phénomène ne va plus se reproduire à Douala
avant plusieurs siècles. Si, comme le Petit
Prince vous aimeriez déplacer votre chaise
pour admirer le phénomène le plus souvent
possible, il vous faudra tout de même la déplacer de plusieurs milliers de kilomètre jusqu'en
Polynésie française par exemple, et attendre
le 11 juillet 2010. Alors à vos calendriers de
voyage…
J.Bailleul
parlons un peu de l'école maternelle
'école maternelle
est aussi un lieu
d'apprentissage…
lle est même le lieu des
premiers
apprentissages… elle est beaucoup plus qu'une simple
structure d'accueil… elle est le lieu des
apprentissages premiers… ceux qui feront de
votre enfant un élève… qui le conduiront
jusqu'au baccalauréat…
L'école maternelle a pour mission d'aider chaque
enfant à grandir, à conquérir son autonomie et
à acquérir des attitudes et des compétences
qui permettront de construire les apprentissages
fondamentaux. Elle multiplie les occasions de
stimuler son désir d'apprendre, de diversifier ses
expériences et d'enrichir sa compréhension.
L'école maternelle Savio accueille cette année
quelques 214 élèves qui sont répartis en 8 classes
de la petite section à la grande section.
La politique de rénovations du site qui a été
menée depuis deux ans, la qualité des enseignements qui y sont donnés renvoient une
image très positive de l'école maternelle Savio :
une huitième classe a été ouverte à la rentrée
septembre.
Et pour finir quelques adresses de sites
concernant l'école maternelle :
www.education.gouv.fr/bo :
les bulletins officiels de l'éducation nationale
www.education.gouv.fr/guides-parents :
le guide des parents de l'école maternelle
Horaires et programmes d'enseignement de
l'école primaire sur le B.o.H.S. n° 3 du 19 juin 08
L'école maternelle, premier temps de l'acquisition des savoirs B.o. n° 21 du 21 mai 09
Bien que le programme de l'école maternelle
ne soit pas encadré par un horaire contraignant, les enseignants ont pour responsabilité
d'atteindre les objectifs présentés par les 5
grands domaines d'activités (s'approprier le
langage et découvrir l'écrit, devenir élève, agir
et s'exprimer avec son corps, découvrir le
monde, percevoir, sentir, imaginer et créer.)
Ses programmes sont traduits à travers les différents
projets menés par les enseignants et aux quels très
souvent les parents sont
associés. Cela signifie tout
simplement que le carnaval, l'ouverture de l'école
pour cette manifestation, n'est que l'aboutissement de tout un travail réalisé en amont…
c'est pourquoi, je peux maintenant énumérer
quelques projets qui seront menés à l'école
maternelle : potager de classe, correspondance scolaire, fêtes et événements, le goûter du matin, le tour du monde, lecture en
réseau et défi lecture.
Quelques dates à retenir :
Vacances de Pâques : vendredi 16 avril après
la classe, reprise le lundi 3 mai matin
Inscription des nouveaux élèves à l'école
Savio pour la rentrée scolaire 2010-2011 : à
partir du mercredi 31 mars à l'école Savio
Tests d'admission à l'école primaire Savio :
mercredi 2 juin
Fête de fin d'année de l'école : samedi 5 juin
11
Dossier
Débat sur
l’identité nationale
avec Gaston Kelman
Gaston Kelman est un écrivain né à Douala, Cameroun le1er
septembre 1953. élevé dans une culture chrétienne il entre au
séminaire le 15 septembre 1965. Il obtient finalement une maîtrise de littérature en Angleterre où il sera membre des Black
Panthers Il arrive en France en 1982 et s'y marie l'année suivante.
Directeur de l'observatoire du Syndicat d'Agglomération
Nouvelle de la ville d'évry pendant dix ans.
Photo de famille à Douala
Bibliographie :
Les hirondelles du printemps
africain, 2008
Les blancs m'ont refilé un dieu
moribond 2007
Parlons enfants de la patrie 2007
Au-delà du noir et du blanc 2005
Je suis noir et je n'aime pas le
manioc
En juillet 2007, il prend position
en faveur du ministère de
l'Immigration, de l'Intégration,
de l'Identité nationale et du
Co développement créé par
Nicolas Sarkozy.
Le 1er juillet 2009, il rejoint le
gouvernement en qualité de
conseiller
d'Eric
Besson,
ministre de l'Immigration, de
Il est l'auteur en 2003 du bestseller Je suis noir et je n'aime
pas le manioc, dans lequel il
dénonce certains préjugés
des blancs (et des noirs)
envers les noirs.
12
l'Intégration, de l'Identité
nationale et du Développement
solidaire, comme Conseiller
chargé de l'Identité nationale. Il a aussi participé avec
d'autres personnalités à la
rédaction, pour le compte de
l'Institut montaigne, du livre
intitulé C'est quoi être français ? novembre 2009
La pertinence d'un lycée français à l'étranger
La question à première vue, pourrait paraître
surprenante. La pertinence d'un lycée français
à l'étranger n'est point à démontrer. Il en va de
même pour tous les pays essentiellement occidentaux, dont les citoyens sont envoyés de
par le monde pour des raisons diplomatiques,
de coopération culturelle ou économique.
Ces personnes sont souvent assujetties à une
certaine mobilité. Il est donc légitime qu'au
cours de leur périple international, leurs
enfants qui vont être scolarisées dans plusieurs
pays différents, puissent toujours se retrouver
dans les programmes à chaque mutation de
leurs parents. Ceci justifie pleinement l'existence de cette offre qui résout bien des problèmes d'éducation scolaire de ces enfants.
on trouve aussi des lycées américains dans
plusieurs pays étrangers. Il se crée de plus en
plus de lycées internationaux qui essayent de
concevoir ce que j'appellerai des programmes-espéranto, pouvant convenir à plusieurs systèmes scolaires. on ne doit donc pas
juger l'implantation d'un lycée français ou
américain en terre étrangère comme un refus
d'intégration des expatriés ou encore une
énième brimade néocoloniale. Je sais que
certains doloristes patentés seraient tentés de
prendre ce raccourci ridicule. mais il existe
d'autres raisons tout à fait valables, pouvant
justifier un lycée français à l'étranger.
La mondialisation accélère l'émergence de
ce que l'on nomme avec justesse, le village
planétaire. L'on a aujourd'hui les moyens et
même le droit de se concevoir un projet de vie
qui ne se limite pas au pays de naissance d'un
individu. L'on peut décider que ses enfants
poursuivront leurs études dans tel ou tel autre
pays et que le lycée français à défaut du
lycée de ce pays spécifique, permettra à l'enfant de se donner une dimension et un
diplôme qui faciliteront son intégration dans
l'université étrangère qui l'accueillera. Le plan
de carrière des parents qui comptent s'implanter temporairement ou durablement au
Canada, en Suisse ou en France, peut aussi les
pousser à avoir recours au lycée français.
La logique de compétitivité renforcée par la
mondialisation autorise absolument les pays à
concevoir l'immigration comme un phénomène choisi et non imposé. Les cerveaux peuvent et doivent circuler pour s'implanter dans
les pays qui ont les moyens de leur offrir les
meilleures conditions de travail. Ainsi, chaque
pays améliorera son offre pour attirer les meilleures compétences. Le football et le sport en
général en sont les modèles les plus perfectionnés. Ceci ne coupe nullement ces personnalités de leur terre natale s'ils veulent rester en
contact avec elle. L'expérience acquise à
l'étranger leur donne plus de moyens pour
aider leurs concitoyens, comme c'est le cas
pour l'astrophysicien malien Cheik modibo
Diarra qui a travaillé entre autres, pour la
NASA. Dans ce cas, on comprendrait que le
groupe Areva qui exploite l'uranium au Niger,
favorise l'accès au lycée français de Niamey
de jeunes Nigériens qu'il formerait ensuite dans
les universités appropriées, pour revenir par la
suite travailler pour lui dans leur pays d'origine.
L'échec de la France, c'est de n'avoir pas su
imposer - j'insiste sur cette notion - des rapports
égalitaires à ses anciennes colonies. Elle a
entretenu - souvent à la demande de ses partenaires notamment en Afrique - des rapports
de suzeraineté. Dans une relation sereine, égalitaire, l'impact culturel de la France dans ces
pays, qui est réel et bien profond, ne serait ni
nié, ni contesté comme c'est le cas dans les
sphères intellectuelles et culturelles africaines.
La francophonie serait un espace d'échange
et non ces wagons parfois disparates que la
France arrime, vaille que vaille à sa puissance.
Alors, comme les centres culturels, les lycées et
même de programmes universitaires scellerait
cette unité culturelle, donnant le choix de programmes aux uns et aux autres. L'offre des
écoles bilingues au Cameroun correspond à
cette diversification. Le lycée français en est
un autre et demain peut-être, le centre culturel et le lycée chinois.
Gaston Kelman
13
Dossier
m
ardi 19 janvier 2010,
un matin pas tout à
fait
comme
les
autres, vu que la plupart des
Terminales et des Premières
ont appris la veille la venue
d'un conférencier : mr.
Gaston Kelman. Bon, d'accord, qui est donc ce monsieur ? Très simple : Je suis noir
et je n'aime pas le manioc.
J'ose espérer que les élèves
(bon, ok, les lycéens, parce
qu'on peut encore pardonner aux collégiens de ne pas
encore avoir la science
infuse) ont entendu au moins
parler de ce livre. Non ? Bah
ce n'est pas grave, parce
que sur le papier, ce n'est pas
du tout le thème du débat
qui doit avoir lieu. Soit, nous
nous dirigeons vers la salle
polyvalente et, oh, il n'y a pas
assez de place pour tout le
monde, pas grave non plus, y
en a pas mal qui auraient
volontiers céder leur place.
Aaah, ces adolescents, ces
élèves non-avides de culture
et d'élévation politique, quel
fléau !
Venons donc à la conférence en elle-même, ou plus
exactement au débat. Son
thème sur le papier était «
L'identité nationale française
», là, je vous donne le droit de
vous demander en quoi
quelqu'un qui n'aime pas le
manioc peut nous aider… Et
pourtant ! oui, car mr.
Kelman est conseiller de mr.
14
La venue de
Gaston Kelman au
lycée Dominique Savio :
Eric Besson (homme politique
le plus détesté du gouvernement français selon mr.
Kelman, après je ne suis pas
allée vérifier, donc si cela
vous intéresse…) et mr. Eric
Besson est ministre de
l'Immigration, de l'Intégration,
de l'Identité nationale et du
Développement
solidaire.
Vous ne comprenez pas tout
à fait, ce qu'a priori tout ça à
avoir avec nous. Nous je veux
dire, le mélange de français,
de camerounais, de brésiliens, d'ivoiriens, d'italiens et
autres nationalités que nous
sommes. Donc, en entrant
dans cette salle, la plupart
d'entre nous se demande
bien ce qu'il va se passer. un
homme, Gaston Kelman, se
trouve donc devant nous. Et il
a pour but de nous définir ce
qu'est l'identité, quoi de plus
simple qu'un exemple ? Il est
lui-même un homme, noir,
d'un mètre soixante-quinze,
né à New Bell («de l'autre
côté de la route », précise-t-il
d'entrée de jeu). Bref, de fil
en aiguille, il présente une
définition de l'identité : mon
phénotype (pour plus d'informations, adresser vous à
votre professeur de SVT), d'où
je viens (géographiquement
parlant), et le groupe auquel
j'appartient ( du moins, ce
sont les points qui m'ont le
plus frappé, il y avait des
caractéristiques innées et
acquises, mais pour être hon-
nête je ne pense pas qu'il
n'ait rien dit que n'importe
quel élève de la 6éme à la
Terminale ne sache en ce qui
concerne l'identité). Premier
choc : Je suis définie par le
groupe auquel j'appartiens.
oui, et c'est quoi exactement
un groupe ? Je veux dire, je
suis moi parce que je suis
élève à Dominique Savio,
parce que j'aime le rock ou le
r'n'b, parce que je suis une
femme, parce que je vis au
Cameroun, où juste parce
que je suis Africaine ? Bref,
qu'est ce qu'un groupe, et en
quoi ce groupe (qui je suis sur,
peut varier selon les moments
de ma vie) m'influence ? moi,
je ne sais pas, si vous pouvez
m'éclairer, vous me trouverez
dans la cour. Et d'ailleurs,
c'est une forme d'aliénation,
il limite qui je suis à des choses
totalement hasardeuses qui
n'ont à mon sens rien à voir
avec l'identité en elle-même.
Il identifierait plus une identité
qu'il ne la définirait, et soyons
correcte avec les termes je
vous prie, sinon où va le
monde ?
un débat s'en suivit, je passerais toutes les étapes de
celui-ci, les bêtises, les choses
intelligentes, les non-sens,
sans oublier les remarques
tout bonnement incongrues
qui se racontèrent, parce
qu'honnêtement j'ai parfois
même eu honte de voir que
certaines personnes pouvaient
penser
certaines
choses et de pouvoir être
confondue à ces personnes,
mais passons, passons, là
n'est pas le sujet du jour.
Saviez-vous que la France est
« assimilationniste » ? A ces
mots, une réminiscence de
mes cours sur la colonisation
à opérer : « nos ancêtres les
gaulois » que les enfants au
fin fond de l'Afrique ou de
l'Asie répétaient. J'ai légèrement frémi et à ce moment
là du débat, je pense que j'ai
commencé à décrocher et à
ne plus noter que les points
les moins convaincants de
son argumentation. Pourtant
je n'aurais pas dû, parce
qu'avec plus de culture
général j'aurais réalisé qu'il
s'agissait en fait du modèle
d'intégration des immigrés
selon la politique française.
Tout de même, soyons honnêtes, mr. Kelman avait des
arguments plus que recevables, et j'ai bien aimé le fait
qu'il refuse une « assignation
à une résidence culturelle »,
et je pense que la plupart des
élèves de ce lycée ne songeraient même pas à une possible assignation de la sorte.
mais n'oublions pas qu'il a
fallu demander deux fois à
notre meneur de débat pourquoi il avait décidé de devenir français. Première réponse
: « Parce que je suis un
homme libre » qui revendique
le droit de faire des choix car
« tout se joue sur des choix »
et que « du haut de [son] âge
et de [son] intelligence non
négligeable » il veut pouvoir
faire ses choix, et qu'il n'est
pas venu ici se confesser. (Je
me demande toujours si
cette réponse était ironique
ou provocatrice, parce que
sinon je ne vois pas en quoi
c'est une réponse à la question posée, mais bon…), la
deuxième fois, il a tenté tout
d'abord de s'en sortir par une
pirouette avant de répondre.
Honnêtement, je n'ai pas saisi
la réponse, je ne me souviens
même plus vaguement du
contenu de celle-ci, mais si
une chose m'a frappée (je l'ai
pris en note) c'est qu'une fois
de plus il n'a pas vraiment
répondu à cette question.
En entrevue, quand j'ai
reposé la question il a donné
une réponse plus satisfaisante. Je ne sais pas si c'est
exactement ce qu'il tentait
de dire, mais c'est ainsi que je
l'ai compris : Au moment où il
est arrivé, n'ayant pas ressenti
un grand choc culturel, il
c'est dit la France ou le
Cameroun, après tout ? Et
lorsque ses enfants sont nés, il
a préféré prendre la nationalité de ses enfants. N'oublions
pas une chose, même s'il
n'aime pas le manioc
(humour, humour…) Gaston
Kelman n'a jamais renié ses
origines camerounaises, il
n'est pourtant pas francocamerounais, mais bien français.
Pour conclure sur ces longues
heures de débat (et sur la
longue lecture de cet article)
une question philosophique
a été posée aux élèves de
Terminale : « Qui suis-je ? ».
Après un débat sur l'identité, il
est on ne peut plus normal de
vouloir voir comment les
élèves vont appliquer ce
concept à eux-mêmes. Et…
pour tout vous dire, je pense
que ceci ne m'aura pas
avancé dans la quête de
mon essence personnelle.
mais merci pour cette conférence, car nous n'avons pas
tous les jours la chance de
pouvoir nous exprimer sur des
sujets aussi polémiques.
Yema Lumumba TL
15
Sport
méga sports : Question d'organisation
Du 6 au 7 Février 2010, ont eu lieu
au lycée Français Dominique
Savio, une rencontre sportive
appelée mégasports.
Il fut une fois … les Mégasports …
En ce week-end ensoleillé, les 6 et 7 février
2010, les mégasports ont réunis élèves,
parents et professeurs. Sur un plan d'égalité
et dans des équipes préalablement formées, tous se battent pour gagner.
Chacun participe du mieux qu'il peut, tous
sports confondus : basketball, football,
waterpolo, volleyball, handball, … et cette
liste est loin d'être exhaustive ! Si ce n'est
dans une équipe, on participe à l'organisation. Nul ne manque à l'appel, ne serait-ce
que pour supporter les sportifs.
Les équipes ont la dent dure et personne
n'a l'intention de se faire marcher sur les
pieds. Professeurs comme élèves se poussent, se tirent et se défient. Des conseils
fusent, venant de la foule des spectateurs.
Et ce jusqu'au coup de sifflet final. La joie
est alors à son comble parmi les vainqueurs. mais tout de suite, l'épreuve suivante commence … et ça recommence :
zéro…un…deux… l'émotion remonte.
Le samedi, journée la plus remplie, est
close par une remarquable épreuve de
relais. Le parcours contourne tout le lycée ;
les équipes y participent au grand complet, tantôt sur la terre ferme, tantôt dans la
piscine.
Le lendemain, les matchs reprennent. Les
équipes se retrouvent sous un toit de
bonne humeur.
16
A la fin de la journée, la foule est fatiguée mais malgré tout en liesse. En attendant les résultats, tous assistent à la représentation de gymnastique, suivie, pour clôturer les activités, d'une danse « robotique
». Autour de 19h, les équipes se regroupent
enfin sur le terrain de basket, attentives aux
paroles de m. mouLENDE, qui déclame
jusqu'à 20h les noms de équipes les plus
fair-play et celles gagnantes.
Et ce fut la fin de l'évènement sportif
attendu tous les ans avec une impatience
incommensurable, évènement qui, deux
jours durant, rapproche élèves, parents et
professeurs, chose impensable à un autre
moment de l'année (on s'en doute bien !)
Alors à quand les prochains mégasports
?!?!
GABOUGE Nawel 2ndeC
En effet, une fois par an, le lycée
Dominique Savio organise une
compétition sportive qui oppose
élèves, enseignants et parents
dans différentes disciplines.
Pendant ces 2 jours, les sportifs
ont montré leurs talents, dans
une dizaine de disciplines.
une telle rencontre qui regroupe
autant d'élèves, demande une
organisation minutieuse, c'est la
raison pour laquelle le lycée a
pris l'habitude d'en confier l'organisation aux élèves de 2nd IGC et
1ere STG, sous la supervision de
leurs professeurs.
Il fallait donc dans un premier
temps aller à la recherche de
Sponsors. En petits groupes, nous
sommes allés dans les entreprises,
les restaurants qui nous ont pour
la plupart réservé un très bon
accueil, et le résultat était là ;
nous avons eu des dons en
argent et de nombreux lots.
L'organisation des mégasports
nécessitait également un peu de
publicités, c'est ainsi que nous
avons confectionné banderoles,
affiches etc... A mesure que le
jour J approchait, l'excitation
grandissait.
Entre camarades, amis, parents,
professeurs, les équipes se formaient dans le but d'être sacrée
meilleure équipe ce jour là. En
tout une vingtaine d'équipes ce
sont formés sous des noms d'une
grande originalité. '' The Jeez '' ''
Les machoirons '' '' Les lionnes
indomptables ''.
Le jour des méga sports arriva.
Les élèves chargés de l'accueil
des sportifs et des invités se sont
mis à la touche. Il ne fallait surtout pas laisser s'infiltrer des pickpockets ou autres individus qui
seraient venu gâcher cette belle
rencontre sportive.
A l'entrée du lycée un de nos
sponsors à travers sa banderole
nous exhortait à être faire play.
Les élèves chargés de la restauration se sont également bien
impliqués car le sport ça creuse
et ça donne soif.
Que dire de la compétition elle,
même ? Beaucoup d'ambiance,
beaucoup de montée d'adrénaline.
Chaque équipe voulait gagner.
Au final, c'est notre équipe ''
SuGAr BISQuIT'S '' composée
essentiellement d'amis d'enfance et très bon sportifs qui a
été sacrée meilleure équipe de
l'année 2010. De l'ultimate au
water polo en passant par le
football, notre équipe a été
championne !
un week-end SuPEr ambiancé !!!
« une très accrochante compétition, surtout pour la catégorie 6e5e, des cris, de l'ambiance… »
Le premier samedi et le premier
dimanche du mois de février, le 6
et le 7, ont eu lieu les mégasports.
un moment de jeux, de compétition et d'unité en équipe… ! Il y
avait 3 catégories différentes : les
lycéens, les parents et les professeurs, les 4e-3e et les 6e-5e.
Bref… le samedi, les équipes des
GANGSTA, des ANoNYmES, des
NEW GENErATIoN, de la JErK
TEAm, des SouND CoSmIC et
des PITBuLLS ont fait du basket,
du foot et du tennis de table. Au
basket, Les Anonymes et les
Gangsta sont arrivés en finale
mais se sont les Gangsta qui remportent la première épreuve.
Passons maintenant au foot ! La
Jerk Team perd sa modestie et
dit aux Gangsta : « Vous n'avez
aucune personne pour la
défense alors, nous allons vous
battre ! »
mais une fois de plus, les
Anonymes et les Gangsta arrivent en finale. Laurent, Henry-J et
marc-E des Gangsta ont marqué
plusieurs beaux buts et c'était la
victoire pour eux. Par contre, au
tennis de table c'était chaud
entre les Gangsta et les
Anonymes. Grâce à Tarik Fall,
pour une fois, les Anonymes ont
vaincu leurs adversaires les plus
redoutables…les Gangsta.
Le dimanche matin, le relais
natation fut remporté par les
Gangsta malgré les bons
nageurs des Anonymes, de la
Jerk Team et de la New
Generation. malheureusement
au water-polo, les Gangsta
s'étaient dit qu'ils devaient
gagner toutes les épreuves
contre les Anonymes malgré l'erreur de l'arbitre. A l'ultimate aussi,
à cause d'une passe loupée par
Solène KENDEm ; les Anonymes
remportaient cette épreuve
grâce à Camille VEDEL.
En bref, le classement final fut :
- En 1ère position : les Gangsta ;
- En 2ème position : les Anonymes ;
- En 3ème position : la Jerk Team ;
- En 4ème position : les New
Generation ;
- En 5ème position : les Pitbull ;
- En 6ème position : les Sound
Cosmic
Voilà donc les résultats des catégories 6e-5e des mégasports
2010 ! A bientôt dans le prochain
numéro des mégasports 2011 ou
encore des Gigasports 2010 !
Thania EWANE - 5eB
17
Sport
Rencontre au Bistro Latin
avec Mme Boumsong, mère
du footballeur Jean Alain
Boumsong qui a accepté
volontiers de nous parler de
l'association ADNA créée
par son fils sous le sceau de
la générosité et qui vient en
aide aux enfants et
populations défavorisés.
madame vous êtes la vice
présidente de l'association
ADNA, pouvez-vous nous
parler de cette association
et de ses buts ?
Je m'appelle marie-Jeanne
Boumsong, la mère de Jean
Alain Boumsong, le footballeur. Je suis, en effet, la viceprésidente de l'association
ADNA qui en langue Basaa
signifie « rassemblement,
union ». C'est une association
a but humanitaire qui désire
apporter un soutien décisif aux
populations manquant d'infrastructures quelles que soient
leurs régions dans le monde.
Comment l'idée de cette
association est venue à
votre fils ?
La devise de mon fils est
que « Dieu l'a favorisé et il
voudrait redistribuer ce que
Dieu lui a donné ».
Quelles sont vos actions au
Cameroun ? on sait notamment que vous construisez
des puits dans les villages qui
n'ont pas accès à l'eau…
C'est l'un des axes, on redistribue tout ce qu'on peut
avoir. Nous faisons, aussi dans
18
L'association aDna
du footballeur Jean-alain Boumsong
à Douala.
l'éducation, et distribuons du
matériel informatique dans les
écoles, notamment à Pouma.
Nous construisons aussi des
puits pour donner accès à
l'eau potable au plus grand
nombre et nous nous engageons aussi dans l'environnement donc l'eau potable,
source de la santé, mais
aussi aux moyens d'accès
entre les populations.
Par rapport au domaine de
l'environnement, comment
assurez-vous le suivi de ce
que vous construisez au sein
des villages, au niveau de
l'équitable distribution ou de
la propreté ?
on n'en a pas fait beaucoup
jusque là, juste deux, dont le
forage de Song Sigmuth. En
fait c'est un chaque année,
puis on revient chaque
année pour voir comment
l'eau est gérée.
Et votre association éduquet-elle la population à la
gestion de l'eau ?
oui, puisque dans les villages
il y a encore les rivières, les
marigots et ils continuent à
aller faire leur lessive dans les
marigots.
Travaillez-vous en collaboration
avec d'autres associations ?
oui, par exemple avec la
fondation Chantal Biya à qui
nous avons donné 3000 paires
de chaussures à distribuer
dans les orphelinats et autres
structures d'aides.
L'association n'a pas de
structures en tant que telles
pour aller dans les villages, à
maroua, à Garoua, dans les
fins fonds des pays alors que
la fondation Chantal Biya a
cette logistique que nous
n'avons pas. Donc dès que
l'on peut on leur donne ce
qu'on a même si on en distribue
aussi à des orphelinats à
Douala ou des enfants de la
rue. on préfère travailler avec
le ministère notamment le
ministère des affaires sociales
Vous faîtes totalement
confiance au ministère avec
lequel vous travaillez, pour
être sûr que ce que vous
donnez va bel et bien aux
personnes concernées ?
« That's the question ». Être
sûr est impossible, toujours
est-il que je reçois des appels
de personnes en France me
disant par exemple qu'on est
en train de distribuer les
chaussures que Jean-Alain a
donné et puis je le vois à la
télé. mais je n'ai aucun
moyen de contrôler.
Votre fils n'a pas une association
pour les jeunes footballeurs ?
Il a crée Le Club de football
« Boum's FC » à Yaoundé qui
favorise l'éducation sociale
et l'insertion des jeunes.
Il encadre 1400 enfants à
Yaoundé dans un quartier
populaire, c'est comme un
centre de formation, un club
de quartier.
Que pensez-vous dans le fait de
mélanger politique et sport ?
Je pense que le sport doit
rester le sport et que la politique doit rester la politique.
Le sport c'est pour les
citoyens mais la politique
appartient au politicien.
D'où vient la passion de
votre fils ?
mon fils a toujours aimé le
football, il y jouait comme
beaucoup d'autres enfants
ici. J'étais moi-même très
bonne au football mais aussi
au volley, j'ai d'ailleurs intégré
l'équipe de volley nationale.
Il a toujours voulu être footballeur ?
Non, mon fils a un bac+4 et il
voulait être médecin mais il
a été repéré. Il a même failli
jouer en tant que basketteur.
dans la politique d'un pays
en laissant de côté ce que
l'on a de notre culture ?
Lorsque l'on entre dans un pays,
c'est comme si l'on rentrait dans
une famille. on se comporte
comme le pays voudrait que
l'on se comporte. on ne peut
pas passer outre ce que l'on
est car on te rappelle quand
même qui tu es mais l'on doit
agir selon les lois en vigueur
dans le pays.
L'affirmation : « La France est
le pays où la mixité est la
mieux acceptée » vous
paraît-elle justifiée ?
Tout à fait. Je suis déjà allé
en union Soviétique ou en
roumanie et l'on s'y sent
vraiment étranger. Je n'avais
qu'une envie : rentrer.
Que pensez-vous du fait de
se fondre complètement
Nous remercions Mme
Boumsong pour cette interview acceptée et la cordialité
avec laquelle elle a répondu
aux questions.
M.M
SavIO
football
Club
L'équipe des cadets
L'équipe a reçu officiellement ses maillots en
présence de m.Ferraro et de leur entraineur
m.Hiret. Ils les ont tout de suite étrennés lors d'un
match très intense. Ils ont aussi joué contre Pektem.
Á force d'entrainement et d'efforts, ils commencent à devenir redoutables !
mais ils ont aussi perdu deux joueurs qui sont
partis au Gabon, Libreville, Willie et Danny
mboukem. L'occasion pour toute l'équipe et
son entraineur de se retrouver autour d'une
table afin de fêter comme il se doit le départ de
leurs équipiers et l'occasion aussi de leur offrir
solennellement leurs maillots.
19
Art & Culture
L
un jeudi
pas comme les
autres...
e 28 janvier 2010, un jeudi
qui semblait comme les
autres
(Long
et
ennuyeux...), mme TrEJAuT
nous emmena dans la salle
polyvalente pour rencontrer
"Louisepee", un peintre internationalement connu, car
depuis plus de 20 ans, il
peint...Ses tableaux abstraits
représentent des émotions
qu'ils veut transmettre à celui
qui regarde le tableau grâce
à des couleurs, des formes,
des légers reliefs en harmonie. Triste, heureux, zen, ses
tableaux sont assez spéciaux,
ils ne plaisent pas à tout le
monde, mais en les regardant d'un œil différent, on
ressent tout de suite quelque
chose.
Dans son exposition de 20
tableaux environs, certains
m'ont particulièrement touché :
Le numéro 8, une nuance de
bleus sombres, qui s'éclaircit
vers le centre du tableau,
comme le fond des océans,
où l'on aperçoit la lumière du
jour au loin, m'inspirait l'espoir.
Le numéro 14, lui, penchait
plutôt dans les tons "verts
Que représentent vos tableaux ?
« Je cherche à donner un sentiment de paix, de la sérénité, à tout ceux
qui regardent mes tableaux » sont les mots que l'artiste a utilisés pour
nous expliquer ce qu'il cherche à nous donner à travers ses œuvres.
Ses tableaux doivent chercher dans la mémoire personnelle, dans
nos sentiments : « Chacun de nous sommes différent, et chacun de
nous voyons les choses différemment. En regardant le tableau d'un
artiste, des souvenirs de bien-être ou de mal-être peuvent resurgir ».
Vos tableaux ont-ils des titres ?
Les tableaux n'ont pas de titres : ce sont les normes pour un vernissage, car connaitre le nom d'un tableau, peut influencer notre façon de
voir le tableau. Les tableaux ont des numéraux qui nous renvoient a une
fiche ou sont répertoriés les prix, et les noms des tableaux.
20
sombres", avec un léger relief
sur la toile grâce à du carton
collé dessus, des coups de
pinceau brusques formaient
une forêt lugubre, avec une
forme géométrique comme
un bâtiment abandonné. En
regardant ce tableau, je me
sentais seul, abandonné...
Face au numéro 17, blanc
avec un trait horizontal légèrement plus foncé, j'avais l'impression que tout était
calme, que plus personne ne
parlait, même si le brouhaha
était encore là...Comme si ce
tableau avait vidé mon esprit
de tout.
un autre tableau, avec trois
silhouettes dans un désert de
sable jaune foncé, m'inspirait
à la fois l'espoir et la peur de
ne pas atteindre un but.
D'ailleurs, allez jeter un œil
dans la salle polyvalente,
Louisepee a fait une fresque !
Voilà, je pense avoir tout dit
sur cette exposition...Ah oui,
ce n'était pas un jeudi
comme les autres !
Vincent Manzoni, 4ème A
Quel est votre genre d'art ?
C'est de la peinture contemporaine africaine, ou, plus précisément
c'est de l'art abstrait.
Exposition Louisepee
Il se passe toujours quelque chose à Dominique
Savio. Petite histoire d'une fresque.
Quelle chance nôtre salle polyvalente est maintenant ornée par une fresque d'un peintre Camerounais
reconnu ici, au Cameroun comme à l'étranger,
Louisépée. Il faut dire que cela va un peu égayer
cette salle qui, il faut le reconnaître, était un peu
tristounette.
Mais par quel heureux hasard le lycée a-t-il pu
profiter de cette aubaine ?
récit :
Notre proviseur m.
Nicolas Ferraro est,
comme chacun le
sait, un homme de
goût et d'initiatives
heureuses ! Nous supposons qu'il aime bien
le style de l'artiste, et il
n'est pas le seul.
or connaissant ses
ouailles,
un
peu
incultes, nous exagérons, disons réfractaires à ce que l'on
pourrait nommer l'art
abstrait, il décida par
l'intermédiaire d'une
exposition de faire
découvrir cet artiste à
la
communauté
d'élèves et l'idée lui
vint
de remplacer
l'espèce de « fresque
» ancienne qui se
trouvait en SP (salle
polyvalente) par une
œuvre de Louisépée.
mais pas question de
laisser l'artiste décider
lui-même de ce qu'il
allait faire.
C'est ce qu'on appelle
une commande : Le
commanditaire donne
le sujet et l'artiste réalise
une maquette qui
convient ou non…
Nous supposons que
de transactions en
transactions ils sont
tombés d'accord.
Nous avons réalisé
une série de clichés
qui vous montreront
les différentes étapes
de ce travail, de la
maquette à la touche
finale. m.Louisépée est
même allé jusqu'à la
rature pour faire sans
doute, plus scolaire !!
Quel professionnalisme.
Il faut avouer que
c'est une réussite, précipitez-vous pour aller
l'admirer.
Comme
nous
sommes bien introduits dans le milieu
artistique, nous avons
pu avoir accès à la
maquette que l'artiste
nous a confié et nous
connaissons bien sûr
le sujet représenté. Et
vous ?
Le premier qui envoie
la bonne réponse sur
la messagerie électronique du « SAV
mag » aura sa photo
dans le prochain
numéro, promis, juré !
Et à côté de la fresque.
Dawansurça
De la maquette au mur...
Que représentent les carrés et les rectangles sur les tableaux ?
Les carrés et les rectangles sont des ouvertures, des portes aux
significations propres à chacun. Ils les représentent pour essayer de
donner une plus grande gamme de significations à ses tableaux, car
pour lui plus un tableau a de significations, mieux il est réussi : « Si
100 personnes regardent une de mes œuvres, et que 100 personnes
la voie différemment, je serais fier de mon travail. »
Santarossa Claudia 4B
21
Art & Culture
[…]
Les plus désespérés sont les
chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui
sont de purs sanglots.
Lorsque le pélican, lassé
d'un long voyage,
Dans les brouillards du soir
retourne à ses roseaux,
Ses petits affamés courent
sur le rivage
En le voyant au loin s'abattre
sur les eaux.
Déjà, croyant saisir et
partager leur proie,
Ils courent à leur père avec
des cris de joie
En secouant leurs becs sur
leurs goitres hideux.
Lui, gagnant à pas lents
une roche élevée,
De son aile pendante abritant
sa couvée,
Pêcheur mélancolique, il
regarde les cieux.
Le sang coule à longs flots
de sa poitrine ouverte;
En vain il a des mers fouillé
la profondeur;
L'océan était vide et la
plage déserte;
Pour toute nourriture il
apporte son cœur.
et
silencieux,
Sombre
étendu sur la pierre
Partageant à ses fils ses
entrailles de père,
Dans son amour sublime il
berce sa douleur,
Et, regardant couler sa
sanglante mamelle,
Sur son festin de mort il
s'affaisse et chancelle,
Ivre de volupté, de tendresse
et d'horreur.
La MuSE
mais parfois, au milieu du
divin sacrifice,
Fatigué de mourir dans un
trop long supplice,
Il craint que ses enfants ne
le laissent vivant,
Alors il se soulève, ouvre
son aile au vent,
Et, se frappant le cœur
avec un cri sauvage,
Il pousse dans la nuit un si
funèbre adieu,
Que les oiseaux des mers
désertent le rivage,
Et que le voyageur attardé
sur la plage,
Sentant passer la mort, se
recommande à Dieu.
Poète, c'est ainsi que font
les grands poètes.
Ils laissent s'égayer ceux
qui vivent un temps ;
mais les festins humains
qu'ils servent à leurs fêtes
ressemblent la plupart à
ceux des pélicans.
Quand ils parlent ainsi
d'espérances trompées,
De tristesse et d'oubli,
d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à
dilater le cœur.
Leurs déclamations sont
comme des épées :
Elles tracent dans l'air un
cercle éblouissant,
mais il y pend toujours
quelque goutte de sang.
Musset, Nuit de mai,
extrait.1835
LES LIVRES
LE VISITEUR d'Eric-Emmanuel SCHMITT
(Magnard) - Cote : T SCH
A travers une intrigue quasi policière, ayant pour
cadre la seconde guerre mondiale en Autriche,
Sigmund Freud face à son visiteur inconnu
aborde des questions philosophiques telles que
la nature de la conscience et de l'inconscience, la
place de l'homme dans le monde, la raison du
Mal, le conflit entre raison et intuition...
KAIRA de Gudule Coll. Tribal (Flammarion)
Cote : RJ GUD
Pauline, 14 ans, apprend que Mathilde, la nouvelle de sa classe, est la fille du directeur de
Frénétik, un journal de BD qu'elle adore ! Les
deux filles se lient d'amitié et Pauline découvre
alors un univers inconnu et attirant. Lorsqu'elle
rencontre Kaïra, l'auteur d'Hojo le rebelle, sa BD
préférée, elle est déçue par l'attitude fuyante du
jeune homme, et intriguée par sa timidité...
LA VIE D'UNE AUTRE de Frédérique Deghelt
(Babel) - Cote : R DEG
Marie a 25 ans. Un soir de fête, elle a le coup de
foudre pour un inconnu. Après une nuit d'amour,
elle se réveille douze ans plus tard, mariée avec
des enfants, sans aucun souvenir de ces années
passées. Pour fuir le monde médical, elle décide
de ne rien dire et mène l'enquête sur ce trou de
mémoire.
TITUS FLAMINIUS, 3. Le mystère d'Eleusis de
Jean-François NAHMIAS (Livre de poche) - Cote
: RJ NAH
Titus, parti en Grèce, voudrait être initié aux mystères d'Eleusis. Mais le meurtre d'une jeune fille
au cours d'une célébration religieuse l'entraîne
dans une aventure étrange et inquiétante...
RAISON ET SENTIMENTS de Jane AUSTEN
(10/18) - Cote : R AUS
Raison et sentiments sont joués par deux soeurs,
Elinor et Marianne Dashwood. Elinor représente
la raison, Marianne le sentiment. La raison a raison de l'imprudence du sentiment, que la trahison
du beau et lâche Willoughby, dernier séducteur
du XVIIIème siècle, rendra raisonnable à la fin.
22
LADY de Melvin BURGESS Coll. Scripto
(Gallimard) - Cote : R BUR
Sandra, 17 ans, adolescente anglaise, se dispute
avec un clochard qui la traite de chienne. Du
coup, elle se transforme en chienne appelée
Lady. Elle doit désormais s'adapter à sa nouvelle
vie, suivre ses instincts animaux et tenter de rentrer chez elle tout en faisant comprendre à sa
famille qu'elle est Sandra transformée. Un roman
pour les plus de 15 ans.
23
C tout chaud
Mathématiques Sans frontières
entre à l'école primaire
4 classes de Cm2 et 3 classes
de sixièmes rejoignent leurs
aînés pour le concours junior
de m.S.F. Souhaitons-leur aussi
une bonne réussite !
Ils plancheront sur l'épreuve
de découverte dès la rentrée
du mois de mars et se mesureront déjà à leurs homologues
des autres pays en course pour
cette compétition.
rappelons quelques dates :
Jeudi 4 mars 2010 :
Epreuve définitive pour les
Trosièmes et les Secondes
Jeudi 25 mars 2010 :
Epreuve définitive pour les
Cm2 et Sixièmes
Pour vous donner une idée de
ce qui les attend voici l'exercice
en langue étrangère.
Choisissez la vôtre et à vos
crayons …
Création d’un club de graphisme
Aurélie, la fille de madame Bikondi (institutrice du primaire qui en
a terrorisé plus d'un dans la cours de récré…) s'est proposée pour
nous donner des cours de graphisme. Elle était à Savio avant, est
parti à montpellier pour faire un BTS communication visuelle puis
est rentrée au Cameroun pour ouvrir sa boîte. Elle veut absolument qu'on la tutoie mais ce n'est pas facile, elle est un peu
vieille… (10 ans de plus que nous) mais elle est gentille ! La pauvre, le dernier cours, elle se battait avec les ordis (impossible
d'installer ses logiciels), son téléphone (qui sonnait toutes les 5
minutes) et nous ! mais on sent qu'elle est pleine de bonne
volonté, alors on lui souhaite la bienvenue et bon courage !
Ah ! oui, j'oublie l'essentiel, c'est elle qui nous aide à relooker le
journal de Savio et ça ce n'est pas une petite affaire !
faire-part d’une nouvelle
naissance…
Depuis le début du mois de
novembre dernier, une dizaine
d'élèves de secondes et de
premières participe, dans le
cadre du F.S.E., à un atelier
théâtre, mené par mlle Gravier
et m. Candalh. Après de
longues heures de répétitions,
de tâtonnements, de fous rires,
d'interrogations et de sueur, les
élèves de l'atelier sont heureux
de vous annoncer qu'ils vous
feront une petite (re)présentation de leurs talents et de
leurs découvertes théâtrales,
le Vendredi 28 mAI 2010 au
Lycée Dominique Savio.
Le supplice
M. Candalh
Le jour où mr Candalh nous a dit qu'il partait….
Nous devions attendre la fin du cours pour entendre cette
triste nouvelle : mr CANDALH NE SErA PLuS NoTrE ProFESSEur D'HISToIrE-GEo !!!
Certains élèves étaient contents, nous ne savions pas s'ils
rigolaient ou s'ils étaient réellement contents que mr Candalh
ne soit plus notre professeur ! mais la majorité des élèves
étaient bouleversés par cette triste nouvelle et ont pleuré.
Cette information nous a troublés toute la journée. Cette
matinée a été très dure à supporter ainsi que l'après-midi à
cause de cette mauvaise nouvelle. De multiples questions
ont été posées : « où allez-vous ? Pourquoi partez-vous ? Qui
va vous remplacer ?... ».
Ces questions trottaient dans nos têtes. En fait, nous avons
appris que mr Candalh ne partait pas vraiment, qu'il restait à
l'école, au CDI, et cela a été un grand soulagement pour
tous, mais toujours un sentiment de tristesse….
Concours de nouvelles
Cette année encore, un concours de nouvelles est organisé
entre les élèves des lycées New Bell et Savio. Voici les sujets :
• pour les 6e - 5e : « Je pris mon sac à dos ». Imaginez la suite.
• pour les 4e- 3e : Il / Elle voulait relever ce défi.
• pour le lycée (de la seconde à la terminale) : Il/ Elle jeta sa
tenue. Au diable l'uniforme !
Consignes à respecter pour tous les sujets :
• Nouvelle tapée à l'ordinateur, 3 pages maximum pour le
collège, 4 pour le lycée, police 12.
• Faire figurer sur la page de garde :
nom, prénom, classe, établissement
• Le titre de la nouvelle ne doit pas apparaître sur la page de
garde mais seulement sur la page suivante.
Les nouvelles seront à déposer dans le casier de mme ChateauSecke pour le lundi 12 avril au plus tard. rendez-vous au Centre
Culturel Français le vendredi 14 mai après-midi pour la remise
des prix. A vos plumes !
salle 18 (avant - après)
salle 15 (avant - après)
Marie-Geneviève Ndoumbè 5èmeB
L’équipe de
Saviola est
toujours
invaincue !
travaux - Equipement :
La rénovation des salles de laboratoire est
achevée - coût : 73 millions pour 7 salles (5 de
cours, 2 laboratoires) mobilier compris.
Le parc informatique a été renouvelé.
Rendez-vous :
réunion parents-professeurs :
29 - 30 mars et 1er avril à partir de 16h15
(fiches rendez-vous distribuées).
Gigasports :
10 et 11 avril à Savio (invités : les collèges et
lycées de Yaoundé/Limbé/Libreville).
24
Céline Château Seke
Information apE/administration
Examens :
Dates déjà communiquées aux familles
Baccalauréat :
Epreuves du 1er groupe du 10 au 17 juin 2010
résultats 1er groupe le 19 juin, 2nd groupe le
21 juin 2010
DNB : 22 et 23 juin - résultats à compter du 30
juin 2010
TPE en 1ère : 08 et 09 avril 2010
rentrée 2010
Professeurs : le 1er septembre 2010
élèves : le 02 septembre 2010
réforme du lycée : une nouvelle classe de
seconde à la rentrée 2010, autour de 3 points
clefs : mieux orienter, mieux accompagner
chaque lycéen, mieux s'adapter à son époque.
Des précisions vous seront données dans le
courant du 3ème trimestre.
Recrutement :
L'école primaire est à la recherche de candidats
pour effectuer des vacations (se rapprocher de
m. le Directeur). régulièrement, le lycée publie
la liste des postes vacants en contrat local
(affichage sur les sites, au Consulat et au CCF).
25
Free talk
L
e bal de Savio. un événement qui semble subir le
comique de répétition.
Tous les ans paraissent pareil ;
tous y vont avec plein d'espoirs, et tous reviennent
déçus. Comment expliquer
ce phénomène ? À force de
trop l'attendre et l'imaginer, la
réalité nous déçoit ? ou estce que l'élève part déjà avec
une idée inconsciente de
“l'année dernière c'était nul,
cette année sera pareille” ?
ou est-ce tout simplement la
tendance générale à tout
radicaliser, et la moindre
petite déception transforme
une soirée sympa en “nulle” ?
Quoi qu'il en soit, l'histoire se
répète : un groupe d'élèves
volontaires (et masochistes, à
mon avis) se cassent la tête,
se donnent à fond pour faire
ce bal, et leur travail ne semble
pas être reconnu. D'un autre
côté, il faut avouer que les
bals ne sont jamais ce à quoi
on s'attend, et ne sont que
sources d'embrouilles : le DJ a
laissé tombé, on a pas
encore ci, on n'a pas encore
ça… Ce qui ne plaît pas forcement à l'école.
Apparemment, la seule raison
pour laquelle l'établissement
semble continuer ce mal de
tête infernal pour les pauvres
organisateurs est d'ordre financière. oui, le bal rapporte de
l'argent… raison pour laquelle
ils ont commencé ce fameux
bal de collégiens, ou plutôt
après-midi, puisque ça commence à 17h30. Les collégiens ont leur petit bal et ils
s'amusent, je le veux bien…
mais non seulement ça leur
26
Le Bal de Savio
fait prendre la grosse tête
du haut de leur douze ans,
en voulant imiter les acteurs
des “Prom” des séries américaines, mais en plus, ça
casse tout le mythe du Bal.
Honnêtement, peu de personnes vont s'amuser à aller
au Bal de leur 6ème à leur
Terminale, et au bout d'un
moment décideront de n'aller
qu'à la boîte qui suit. L'attente
du fameux bal a été aboli…
tous ceux qui, quand ils étaient
au collège, attendaient avec
impatience d'enfin pouvoir y
aller, d'enfin être des “grands”,
comprendront que la fierté et
la joie du premier vrai bal
vaut mille fois un simple bal
de collégiens.
Ce fameux bal, officiellement,
a commencé à 21h30.
officieusement, il y avait un
nombre suffisant des personnes
pour appeler cela vraiment un
bal qu'au bout de 23h (mais ça,
on pardonne, nous sommes au
Cameroun... nous arrivons tous
avec minimum une heure de
retard, c'est la coutume).
Le thème de cette année fut
“Bal
masqué”.
Comme
chaque année, peu importe
le thème qu'on donne, peu
sont ceux qui le respectent…
les organisateurs ont donc
trouvé une super astuce :
donner
eux-mêmes
les
masques, comme ça tout le
monde en a - qu'ils le veuillent ou non. En effet, les
masques étaient inclus dans
le prix, l'emmenant à la
somme assez étonnante de 8
000 FCFA, qui fit bien du mal
aux poches des élèves - surtout ceux qui ont en plus du
payer les masques qu'il ramenèrent d'ailleurs. on peut me
répondre “c'est leur pro-
blème, les masques étaient
donnés”. En effet, il y avait six
ou sept types différents pour
tous les élèves ; je ne veux
pas dire que les organisateurs
auraient du mieux faire, loin
de là, c'était très bien prévu mais ce thème ne serait-il pas
mieux abordable quelque
part où il ne fait pas 30 °C à
l'extérieur la nuit, et ou on
puisse trouver une variété plus
importante des masques ?
C'est bien triste d'en voir si
peu de variété pour tant de
personnalités différentes (et
je tiens à dire que je n'aurai
pas voulu qu'on nous donne
le choix entre soixante
masques, mais plutôt qu'on
ait pu les acheter nous
mêmes) … Et bien dommage
de faire payer le prix
“masque inclus” à ceux qui
ont réussit à emmener un peu
de variété au bal.
Quoi qu'il en soit, je dois
avouer que malgré ce qu'on
puisse dire, c'est un des meilleurs bals des dernières
années. Déjà, nous n'étions
pas tous regroupés comme
des sardines dans la salle
polyvalente (même si des fois
on regrettait une clim contre
laquelle se placer pour voler
un peu de fraîcheur), la
décoration beaucoup mieux
que les précédentes, il y
avait assez d'endroits pour
s'asseoir et le DJ s'est mieux
débrouillé que celui des dernières années.
Nous avons eu aussi droit à
un groupe de musique
(dommage que la plupart
des gens n'ont pas compris
que quand quelqu'un joue, il
serait sympa de venir écouter
ne serait-ce qu'une chanson
par respect.... et que la voix
de la chanteuse était étouffée
par la guitare) et de danseurs.
Que personne ne mente, il y a
eu beaucoup de danse, et
même les professeurs s'y sont
mis !
Pourtant, malgré tous ces
points positifs, le bal fut encore
une fois cible de reproche.
L'ambiance fut dure à installer
- comme à chaque année - et
critiquée, mais si nous faisions
tous des efforts, ne viendraitelle pas toute seule ? Le problème est que peu sont ceux
qui se décident à faire le premier
pas, et peu sont ceux qui suivent. Et évidemment, au bout
d'un moment, les garçons fondaient dans leur costard et les
filles avaient trop mal aux
pieds à cause talons.
même s'il n'est pas toujours ce
qu'on attend et qu'on est souvent déçus, le bal offre des
bons souvenirs - si ce que je
disais était faux, pourquoi voiton plein d'albums “Bal 09” sur
facebook ? - , qu'on oublie
malheureusement en repensant qu'aux côtés négatifs et
répondant toujours, à la question de comment était le bal :
“C'était nul”.
C'est franchement dommage
pour ceux qui ont organisé le
bal d'avoir ce genre d'écho,
surtout parce que ces avis sont
souvent radicalisés, et qu'en
plus la chose la plus critiquée l'ambiance - dépend que de
nous, alors c'est bien beau de
n'avoir rien fait pour aider et se
contenter de critiquer. Ceux qui
ont fait l'effort de s'amuser ont
pu récolter des bon souvenirs.
malheureusement, ce n'est
pas tout le monde qui prend le
temps de considérer les deux
côtés de la soirée, et de nos
jours, le bal n'est plus qu'un
prétexte pour montrer sa
garde robe et sortir en boîte.
Ana Barciela, TL
Billet d'humeur d'une élève de terminale L
Q
uand vous entrez
dans le lycée D. Savio
vous vous rendez
rapidement compte que la
cour est peuplée de gens.
Des collégiens, des lycéens,
des professeurs, des agents
de maintenance, des membres de l'administration, un
proviseur, bref, des gens.
mais concentrons-nous sur
une catégorie particulière :
Les Terminales Littéraire. Neuf
filles, à peu prés banales, qui,
sans aucune raison valable,
apparente, ont décidé de
subir huit heures de philosophie par semaine et sont les
seules Terminales à devoir
souffrir l'étude de textes littéraires tels Les Pensées de
Pascal ou encore Fin de
Partie de Beckett.
Plongeons-nous d'un peu plus
prés dans leur quotidien, ou
du moins dans quatre heures
de leur semaines : Les cours
de littérature avec mme.
Tréjaut. Non, ne vous inquiétez pas, ce billet d'humeur
n'as pas pour but de faire
l'éloge ou le blâme de leur
professeur, ou encore de
râler à cause du programme
officiel (quoi qu'il y aurait pas
mal à dire dessus), mais il a
pour but de montrer au
grand jour que ce journal n'est
pas libre. La preuve en est
justement ce billet d'humeur.
En effet, mme. Tréjaut ne
cesse de harceler ses
Terminales L favorites (je vous
vois venir, même s'il y en avait
d'autres on resterait les chouchoutes alors je persiste et
signe) pour qu'elles remplissent le journal. Et ce, qu'elles
le veuillent ou non ! Durant
chaque cours est consacré
au moins uN QuArT D'HEurE
(mouais… cinq minutes, mais
c'est du pareil au même !)
aux paroles prosélytiques du
gourou de ce journal qui souhaite absolument avoir le
point de vue de tout le
monde sur tout… Dans “son”
journal.
Elle vous arguera surement
« c'est pour faire vivre le lycée »,
pour que les gens voient que
ça bouge, mais je suis sûre
qu'il y a derrière tout cela une
raison cachée. Et je l'ai
découverte. Et je vais la partagée avec vous : mme.
Tréjaut veut garder une trace
de sa dernière année avec
les TL, une classe si touchante,
au style si particulier, remplie
d'élèves si gentilles et méritant
tellement des gâteaux au
chocolat, etc. oui, je dévoile
au grand jour certaines des
qualités de cette classe merveilleuse et un des seuls
moyens qu'elle a pour cela,
est de nous faire écrire - de
grés ou de force - des articles
dans ce journal.
Voilà donc le pourquoi du comment de ce billet d'humeur.
Yema Lumumba TL
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