RLI LAN Interconnexion : pont

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RLI LAN Interconnexion : pont
RLI
Réseaux Locaux et Interconnexions
L3 Informatique
Cours : Jean-Jacques Pansiot
[email protected]
TD/TP : Pascal Mérindol
[email protected]
RLI 2011
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LAN
Canal partagé
Câble, canal radio
Réseau local :
Méthode d’accès
Limites en étendue,
débit
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Interconnexion : pont
Pont
Pont/commutateur ethernet
Filtrage
Suppression des boucles
=> Réseau local « étendu »
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Interconnexion : routeurs
R
LAN = sous-réseau IP
Routeur
Routage adressage
Ex : réseau d’entreprise
R
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Interconnexion : inter-domaine
R
R
R
R
R
R
R
R
Routeurs frontière
Politique de routage
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Réseaux Locaux
• LAN : Local Area Network
– concept apparu début années 80
– Local : quelques mètres à quelques kilomètres
– distances faibles
• débits élevés à moindre coût
• infrastructure privée
– moins de contraintes réglementaires
– propriétaire du réseau = propriétaire des murs
– En général réseau d’égal à égal
• toute station avec toute autre
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Réseaux Locaux
• Infrastructure partagée
– Niveau 0 gaines, tubes, armoires, …
– Niveau 1 support de transmission
•
•
•
•
câbles métalliques (paires torsadées, coaxial)
fibres
Canal radio (Wifi)
répéteurs/hub, transceiver, « modems »
– Niveau 2
• ponts/switch
– Eventuellement niveau 3 et + (routeurs,
firewall,…)
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Réseaux Locaux
• Objectifs
– fournir connectivité de tous vers tous
•
•
•
•
fiable
équitable
transparente
extensible (débit, nombre de machines,
étendue ?)
– à faible coût (installation, maintenance, …)
• => PARTAGE
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Réseaux Locaux
• LAN = multiplexeur distribué
• Comment contrôler accès au réseau :
– éviter les conflits (« collisions »)
• ou les résoudre
– accès équitable
– délai d’attente limité
• => méthodes d’accès
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Réseau partagé
infrastructure partagée (câble, canal radio, …)
Si
S1
SN
S2
S4
S3
Quand peut-on émettre ?
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Méthodes d’accès (1)
• Certaines inspirées du multiplexage
– méthodes statiques
– méthodes dynamiques centralisées
– méthodes dynamiques distribuées
• préventives (pas de conflit)
• curatives (résolution des conflits)
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Méthodes d’accès (2)
• Méthodes statiques
– multiplexage en fréquence ou temporel
– peu adaptées aux flux informatiques à
débit variable
• Méthodes dynamiques centralisées
– Polling
• entité maître interroge les esclaves
• donne droit d’émettre
• extensibilité ? fiabilité ?
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Méthodes d’accès (3)
• Méthodes dynamiques distribuées
– méthodes distribuées préventives :
– ex : méthodes à jeton
– jeton = message donnant droit à émettre
– nombreuses variantes méthodes
– dépendent
• topologie du réseau (anneau, bus)
• architecture matérielle
– Exemple : bus à jeton (token bus)
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Bus à jeton
• topologie en bus
– support partagé
– tout le monde entend tout le monde
– 2 (ou +) émetteurs simultanés = collision
• => trames erronées
• Algorithme déterministe :
– qui peut émettre ? Token bus
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Réseau en bus
Si
S1
Emission trame S1
Sn
S2
S4
S3
Emission simultanée S4
collision
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Principe
• Stations organisées en anneau logique
– S1, S2, …, Sn
– fonction successeur
• succ(Si) = si i < n alors Si+1 sinon S1 fsi
• jeton circule sur anneau
–
–
–
–
jeton (= petite trame spéciale) adressé
Si envoie jeton à succ(Si)
toute station « voit » le jeton (bus)
seul destinataire « capture » le jeton
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Principe (2)
• Lors de la réception du jeton par Si
= le jeton lui est adressé
–si trame à émettre
• envoyer une (ou plusieurs) trames de données
• En général quantité limitée (ex : 1 trame)
–envoyer jeton à succ(Si)
• Données :
–les trames de données (adressées) atteignent
directement leur(s) destinataires(s) : bus
–Possibilité de diffusion (broadcast)
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Fiabilité
• Panne station ne coupe pas le réseau
– Physiquement (mais perte jeton ?)
• bus : tout le monde peut surveiller le jeton
– circulation jeton
• absence jeton et trame de données (silence)
=> perte jeton et/ou panne station
• si Si ne ré-émet pas le jeton
Si-1 peut lui renvoyer (perte jeton ?)
• si pas de résultat (panne Si ?)
Si-1 peut l’envoyer à Si+1
nécessite de connaître successeur du successeur
=> écoute du jeton par exemple
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Insertion station
• Comment ajouter une station ?
– Nouveau ne peut se faire connaître
• car on ne lui donne pas la parole (le jeton)
– idée :
• nouvel arrivant écoute bus
• à intervalle régulier
– possesseur du jeton Si envoie requête (broadcast)
« Y a-t-il un (des) nouveau(x) » ?
– Nouveau répond avec son identité X
– Si lui envoie succ(Si ) et change de successeur : X
– X s’insère donc entre Si et Si+1
• Si plusieurs nouveaux en même temps ?
– collision ré-essayer après délai aléatoire : voir CSMA/CD
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Garanties de délai/débit
• Durée de rotation du jeton
– Ex :
• jeton de 200 bits, trames de données 10 000 bits max
• réseau 10 Mb/s, 100 stations, propagation 10µs
– « à vide » jeton fait un tour en
• 100 * (200/107 + 10µs) = 3 ms minimum
• Attente moyenne à vide 1,5 ms
• Débit max 10 000/(10 000/107 +0,003) = 2,5 Mb/s (≠ 10 Mb/s !!)
– « à pleine charge » (chaque station envoie 10 000 bits)
• Rotation : 100 (10 000/107 + 200/107 + 10µs ) = 103 ms
Débit garanti = 10 000/0.103 = 97 Kb/s (théorique) Total ?
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Synthèse jeton sur bus
• Possibilité de garanties délai et débit
– Déterminisme (en l’absence de panne/insertion)
– rotation jeton « lente »
• Pénalise à faible charge
• Bonne utilisation à forte charge
• panne station détectable
• Difficulté insertion station
– peu adapté réseaux dynamiques
• A été utilisé réseaux industriels « temps
réel » (ieee 802.4)
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Méthodes d’accès curatives
• Méthodes utilisées
– réseaux à diffusion
• réseau radio ou
• bus physique
– exemples
•
•
•
•
Aléatoire pure (Aloha)
CSMA
CSMA/CD
CSMA/CA
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Méthode Aloha
• Contexte : réseau radio
– stations partagent le même canal radio
=> émissions « simultanées » = collision
– Algorithme
si trame à émettre
alors émettre trame
– Délai avant émission nul
– si collision : trames perdues
• ré-émission prise en charge par couche supérieure fiable
– ex TCP
– => délai élevé en cas de collision, perte bande passante
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Performances Aloha
– Hypothèses (pas toujours réalistes)
• nombre arbitrairement grand de stations
• émetteurs indépendants suivant loi de Poisson
• D = débit maximal théorique en trames/s
– ex : 1 Mb/s trames de L = 1000 bits : D = 1000 trame/s
– durée émission trame t = 1/D = 1 ms
• G = charge totale émissions + ré-émissions
– G = nombre de trames (ré)-émises /D
– ex 100 émetteurs envoient chacun 8 trames/s => G = 0,8
– G peut être supérieur à 1 (mais problème !)
• Proba(k émetteurs pendant t) = G k e-G /k!
0 émetteurs pendant t : e -G , 2t : e-2G
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Performances Aloha (2)
– Débit utile en fonction charge
• période de contention dure 2t :
[ t0 - t , t0+ t ] si la trame est émise en t0
• Proba (émission réussie) = proba (0 émission en 2t)
• Débit utile (en trames par période t)= G e-2G
• Débit utile maximal pour G = 1/2 et vaut 1/2e = 0,184
(voir Tanenbaum pour les calculs)
ex G=1/2 => 500 trames/t dont 184 « passent »
18,4% OK, 31,6% collision, 50% vide
G < 1/2 => moins de collisions mais moins de débit
G > 1/2 => collisions augmentent
• Si G tend vers l’infini, débit utile tend vers 0
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Problèmes Aloha
– Nombre de collisions
• croissant avec la charge
• => peut-on en éviter tout ou partie ?
– Durée d’une collision (= temps perdu)
• durée d’une trame complète
• => peut-on réduire cette durée ?
– Durée de réparation d’une collision
• retransmission par une couche supérieure
• délai de garde (TCP, …)
• => peut-on réduire ce délai ?
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Amélioration Aloha
– Amélioration possible
• diminuer période de contention
• Aloha en tranche (ou discrétisé)
–
–
–
–
–
–
émetteurs synchronisés : 1 top tous les t (= tranche)
Émetteur(s) n’envoie(nt) qu’à un top
=> période de contention dure t (au lieu de 2t)
Débit utile (rendement ) = G e -G
=> maximum atteint pour G = 1
rendement max 1/e = 0,368 (double d’Aloha pur)
– Autre amélioration
• diminuer nombre de collisions : CSMA
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CSMA
– Carrier Sense Multiple Access
• Réseau à diffusion et écoute du signal
• Principe : émetteur écoute le canal avant d’émettre
– Suppose que l’émetteur peut aussi recevoir
• Algorithme
Si trame à émettre
Si canal occupé
attendre
recommencer
Sinon émettre trame
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CSMA (2)
• Plusieurs stratégies suivant politique d’attente
– émission dès que le canal est libre : CSMA persistant
» - risque d’accumuler les collisions après une trame
» deux stations attendent qu’une troisième ait fini
» + délais courts
– attendre un délai aléatoire avant d’écouter de nouveau
» CSMA non persistant
» avantage et inconvénients inversés
• Collisions toujours possibles
– émissions « simultanées »
» au temps de propagation près
» quelques dizaine de µs dans ethernet (contention)
» alors qu’émission de 10 000 bits à 10 Mb/s = 1 ms
• Temps perdu pendant les collisions
émission d’une trame complète => amélioré par CSMA/CD
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CSMA/CD
• CSMA with Collision Detection
• CSMA avec détection de collision (par les émetteurs)
• Suppose que physiquement un émetteur
– émet une trame
– simultanément écoute le signal (donc réception particulière)
– principe : signal émis ≠ signal reçu => collision détectée
• Algorithme
si trame à émettre
attendre canal libre suivant CSMA persistant ou non
commencer à émettre la trame
tant que émission non terminée
si collision détectée
arrêter émission,
attendre un certaine délai
recommencer au début
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CSMA/CD (2)
• A priori s’il y a une collision
–
–
–
–
–
–
détectée après au plus 2t
Où t = temps de propagation aller
au bout de t toutes les stations reçoivent signal
=> émettent au plus tard en t- ε
signal collision revient en au plus t : total < 2t
nécessite que le premier soit encore en émission
• Réduction temps perdu par collision ( ~ 2t)
– intéressant si 2t << temps émission trame complète
• collision détectée rapidement => ré-émission plus rapide
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CSMA/CD (3)
• CSMA/CD et taille des trames
– L taille trame minimale
– D débit binaire
– t = temps de propagation aller maximal entre 2 stations
Emission trame : L/D
Station A
collision détectée si A émet encore
Station B
t
t
1er bit de B arrive en A
1er bit de A arrive en B
Condition L/D > 2t
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CSMA/CD : attente avant ré-émission
• Combien de temps attendre avant ré-émission ?
– délais fixes identiques => collision se répète
– délais fixes différents => priorités
– délais aléatoires
» intervalle court => attente faible, répétition collision
fréquente
» intervalle long : l’inverse
– Binary Exponential Backoff
– à la kième ( k≥ 0) tentative de retransmission d’une trame
» tirer i aléatoirement dans [0, 2k[
» attendre un temps i . T où T est l’unité de temps > 2t
– Collision se répète si et seulement si parmi les i tirés
» 2 émetteurs ont tiré la (même) valeur minimale
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CSMA /CD : attente (2)
– Exemple Binary Exponential Backoff avec 2 émetteurs
» première collision chaque émetteur tire 0 ou1
proba 1/2 de répéter collision
» deuxième essai chaque émetteur tire 0, 1, 2 ou 3
=> proba 1/4 de répéter collision
» décroît très rapidement quand k augmente
– Note
» possibilité de collisions multiples (plus de 2 émetteurs)
=> toutes les stations n’ont pas forcément le même k
– En pratique dans ethernet
» i tiré dans dans [0, 2min(k,10)[ : attente < T * 210
» k limité à 16
» => au delà de 16 retransmissions la trame est abandonnée
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Synthèse CSMA/CD
+ Attente nulle si réseau peu chargé
• comme Aloha
+ Collisions limitées et retransmission rapide
niveau LAN (indépendant couches hautes)
- Pas de garantie de délai
- exemple T = 50 µs, => 210 T = 51,2 ms
- Pas de garantie que la trame sera transmise !!
- Pas de garantie de débit minimum
+ Mais en pratique fonctionne très bien (ethernet)
- si peu d’émetteurs
- ou réseau non saturé (exemple 30%)
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CSMA/CA
– CSMA/CD pas toujours possible
• impossibilité émettre/écouter simultanément ou
• signal autre émetteur non audible
– exemple du terminal caché réseaux sans fil
» distance trop grande entre émetteurs
» ou obstacles
– CSMA/CA Collision Avoidance
• « évitement de collision »
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Terminal caché
A
B
C
portée de A
portée de C
A n’entend pas C : collision en B
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Terminal exposé
A
B
portée de B
C
D
C entend B qui émet pour A
C n’émet donc pas
alors que D hors de portée de B
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Ex : MACA
– Multiple Access with Collision Avoidance
• émetteur potentiel envoie trame RTS
– Ready to Send avec taille trame à émettre, destinataire
» tout ceux à sa portée sont au courant
• récepteur (s’il a reçu RTS) envoie trame CTS
– Clear To Send (taille trame)
» tout ceux à sa portée sont au courant
• si émetteur reçoit CTS => envoie trame
• récepteur envoie acquittement dans la foulée
– Echec (pas de CTS) : recommencer plus tard (aléatoire
comme CSMA/CD)
• améliorations : écouter avant d’émettre
• envoyer courte trame d’acquittement (remplace CD)
• principe utilisé dans WiFi 802.11
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RTS/CTS
A
Délai L
trame
B
trame
RTS
RTS
C
D
Délai L
CTS
Ack
Délai L
CTS
Ack
portée de B
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B veut émettre vers C
B envoie RTS(C, L)
A attend (~durée L)
C envoie CTS(L)
D attend ( ~durée L)
B envoie trame (durée L)
C envoie Ack
A et D débloqué
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Normalisation des LAN
• Comité 802 de l’IEEE
– normalise les LAN
– premières normes en 1985
– certaines normes accessibles par internet
http://standards.ieee.org/getieee802/802.html
• Certaines des normes reprises par l’ISO
ex IEEE802.3 => ISO 8802-3
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Architecture IEEE802
• La couche liaison (2 de l’ISO)
– découpée en deux sous-couches
• couche MAC : Medium Access Control
– définit une méthode d’accès (CSMA, …)
• couche LLC : Logical Link Control
– commune aux différentes couches Mac
– définit un protocole de liaison
» lien « virtuel » entre deux stations
» 3 types de protocole suivant le service
» LLC type 1 : datagramme non fiable (le + utilisé)
» LLC type 2 : avec connexion, fiable (à la HDLC)
» LLC type 3 : sans connexion, avec acquittements
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Architecture IEEE802 (2)
• Réseau local normalisé défini par
– une méthode d’accès (couche Mac)
– une couche physique
• caractérisée par plusieurs paramètres
–
–
–
–
support (paire torsadée, coaxial, fibre, canal radio)
débit
encodage (adapté au support et au débit)
paramètres du réseau (distance, nombre
équipements, …)
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Architecture IEEE802 (3)
Management, bridging
802.2
LLC
couche 2
OSI
Mac1 Mac2 Mac3
couche 1
OSI
802.1
Phy
Phy
…
Macn
Phy
…
802.3,4,5…
Phy
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Types de LAN IEEE
• Quelques exemples
– 802.3 : CSMA/CD « ethernet »
• nombreux débits et supports
– 802.4 : Token Bus - Bus à jeton
– 802.5 : Token Ring - Anneau à jeton
• plusieurs débits et supports
– 802.11 : Wireless « WiFi »
• plusieurs débits et « supports »
– 802.15 : Wireless Personal Area Networks « Bluetooth »
– 802.16 : Broadband Wireless Metropolitan Area Networks
« Wimax »
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IEEE802.3
• Protocole CSMA/CD
– première norme en 1985
– basée sur ethernet (Digital/Intel/Xerox),
• avec quelques différences
– évolution constante débits/supports
• norme actuelle > 2600 pages
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IEEE802.3 : trame
• La trame 802.3
préambule SFD
adresse
destination
adresse
source
longueur
ou type
données
FCS
tous les champs : nombre entier d’octets
préambule : synchronisation 7 octets 10101010 (début peut être perdu)
SFD : Start of Frame Delimiter 1 octet 10101011
exemple en 10baseT, dépend de la couche physique
adresse destination : 6 octets
adresse source : 6 octets
longueur ou type (ethertype) : 2 octets
données : 46 à 1500 octets ( + y compris bourrage éventuel)
FCS : Frame Check Sequence : 4 octets code polynomial détecteur
X32 + X26 + X23 + X22 + X16 + X12 + X11 + X10 + X8 + X7 + X5 + X4 + X2 + X1 + 1
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IEEE802.3 : adresses
• codées sur 6 octets « adresses mac »
– premier bit (= bit poids faible 1er octet)
• 0 : adresse individuelle (= adresse d’interface réseau)
• 1 : adresse de groupe multicast (seulement destination)
– ex : 01:80:c2:00:00:00 (protocole spanning tree)
– cas particulier ff:ff:ff:ff:ff:ff broadcast
– deuxième bit
• 1 : adresses allouées localement, ou non universelles
– Ex : adresses multicast
• 0 : adresses universelles 24 bits fabricant, 24bits #série
– ex 00:0d:93:c8:91:9c
00:0d:93 = Apple
– voir http://standards.ieee.org/regauth/oui/oui.txt
– adresse Mac non volatile sur la carte
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IEEE802.3 (2)
• Longueur de la trame (hors préambule) :
– garantir Lmin/D > 2t (car CSMA/CD)
• choix Lmin = 64 octets
– => 2t < 51,2 µs à D = 10Mb/s : limite taille réseau
• si données < 46 octets : padding
• Même champ peut coder le type (ethertype)
– hérité de l’ethernet initial ( ≠ 802.3)
• identifie protocole supérieur
• Ex en hexa : 0800 => IPv4, 0806 => ARP, 86DD => IPv6
http://www.iana.org/assignments/ethernet-numbers
• valeurs disjointes avec longueurs possibles
• => cohabitation 2 types de trames même réseau
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Encapsulation 802.2 + SNAP
– 802.2 en mode datagramme (le + courant)
– Entête 802.2 SSAP (1 octet) DSAP (1 o) Commande (1 o)
– si SSAP = DSAP = 0xAA et Commande = 0x03
• transporte couche SNAP
– Subnetwork Access Protocol : voir RFC 1042
– 5 octets : 3 octets « autorité » , 2 octets « ethertype »
– pour protocoles internet , autorité = 0
– Permet de transporter des protocoles différents
• Au dessus de 802.3+802.2
• Valable aussi pour d’autres couches mac
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Exemples de trames
• Broadcast ethernet protocole ARP
00:05:85:8a:5c:5d > ff:ff:ff:ff:ff:ff, ethertype ARP (0x0806), length 64: arp
• Multicast 802.3 + 802.2 Spanning tree Protocol
00:0e:d7:ff:1c:50 > 01:80:c2:00:00:00, 802.3, length 64: LLC, dsap STP (0x42),
ssap STP (0x42), cmd 0x03, 802.1d
• Ethernet : protocole IP unicast
00:0d:93:c8:91:9c > 00:00:5e:00:01:33, ethertype IPv4 (0x0800), length 122: IP
130.79.90.153 > 130.79.200.11
• Ethernet protocole IPv6 (et multicast)
00:05:85:82:f8:3e > 33:33:00:00:00:09, ethertype IPv6 (0x86dd), length 1070:
fe80::205:8500:282:f83e.521 > ff02::9.521:
802.3 + 802.2 + SNAP + IPX
• 00:00:74:9d:2c:f4 > ff:ff:ff:ff:ff:ff, 802.3, length 64: LLC, dsap SNAP (0xaa), ssap
SNAP (0xaa), cmd 0x03, (NOV-ETHII) 00000000.00:00:74:9d:2c:f4.4100 >
00000000.ff:ff:ff:ff:ff:ff.0452:ipx-sap-nearest-req 0004
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Algorithme récepteur
• Interface ethernet peut accepter plusieurs adresses
• adresse de la carte (par défaut ou modifiée par ifconfig),
adresse broadcast + liste adresses multicast (si configurées)
• Récepteur ethernet
– vérifie trame valide
• longueur multiple 8 bits, checksum correct
• longueur ≥ 64 octets (sinon fragment collision) et ≤ 1518
• => sinon ignorée
– si oui et si adresse destination non acceptée
• => trame ignorée (sauf mode promiscuous)
– si trame valide et adresse destination acceptée
• => trame fournie au « bon » protocole supérieur
• (d’après champ ethertype ou SNAP)
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Ethernet : couches physiques
•
•
Différentes instances débit/support/codage
Pour chaque instance
– codage (ex : 10 Mb/s : codage Manchester)
– limitations sur le dimensionnement
• types et longueurs de câbles
• équipement intermédiaires (répéteurs)
• limitations globales (CSMA/CD )
•
Répéteur (hub)
–
–
–
–
–
équipement interconnectant 2 ou plusieurs câbles
répétant le signal de chaque entrée vers toutes les sorties (~ampli)
permet augmentation distances et nombre stations
ne filtre pas : pas de limitation des collisions
câbles + répéteurs = 1 seul domaine de collision
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Exemple ethernet 10 Mb/s
– L/D > 2t => 2t < 51,2 µs (= SlotTime)
• on doit limiter la taille du réseau
– Ordres de grandeur
• traversée d’un répéteur ~2,2 µs
• propagation 500 m coaxial ~2,2 µs
– 5 segments de câble reliés par 4 répéteurs
• ~ 51 µs aller retour (< 512 bits)
– limite de 4 répéteurs « en série »
– Note : possibilité d’un + grand nombre de répéteurs
• S’ils ne sont pas en série (arbre)
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Evolution ethernet
– Initialement 10Mb/s bande de base (half-duplex : CSMA/CD)
•
•
•
•
•
10base5 sur coaxial « épais » (segments 500m max)
10base2 sur coaxial fin (segments de 185m max)
répéteurs coûteux, 2 ports
+ liens inter-répéteurs fibre
10 base FL fibre optique (≤ 2km en PàP, half ou full duplex)
– Apparition du 10baseT
•
•
•
•
•
segments de 100m max sur 2 paires torsadées
Point à Point half ou full duplex (si pas de répéteur)
répéteurs avec nombreux ports (8, 16, …)
câblage systématique en étoile
répéteurs, câblage moins coûteux => expansion des LAN
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Evolution ethernet (2)
– Apparition du 100Mb/s « fast ethernet »
• nécessité de diviser le délai max par 10
• 100baseTX jusqu’à 100m sur 2 paires torsadées cat5
• 100baseFX en fibre multimode
– jusqu’à 412m en half duplex (2km en FD)
•
•
•
•
possibilité Full-Duplex
possibilité auto-négociation (10 ou 100, Full ou Half)
Maximum 2 répéteurs classe II ou 1 répéteur « lent » classe I
=> réseau de petit diamètre (205m max en cuivre)
– Généralisation des ponts/switchs/commutateurs ethernet
• permettre de diviser le domaine de collision
• interconnecter des débits différents
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Evolution ethernet (3)
– Apparition du 1000Mb/s « gigabit ethernet »
• impossibilité de diviser encore le délai max par 10
–
–
–
–
–
–
trames agrégées en burst si possible
sinon suivies de bourrage
=> 4096 bits minimum
+> délai max conservé, mais pertes d’efficacité si petites trames
1000baseTX (segment cuivre 100m)
1000baseLX ou SX (fibre)
• En pratique surtout des switchs (plus de CSMA/CD)
– Apparition du 10Gb/s
• plus de half duplex (donc ni répéteur ni CSMA/CD)
• liens point-à-point entre machines ou switchs
– En cours : ethernet 100G …
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RJ45
•
•
•
•
Prise RJ45 4 paires torsadées
2 paires utilisées par 10baseT, 100baseTX, 4 paires pour 1000base-T
Câble droit entre machine et hub ou pont
Câble croisé entre 2 machines (paire émission sur paire réception)
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Ex : câble 4 paires torsadées
Source : wikipedia, photo Christophe Jacquet
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câblage systématique
PC
prise bureau
Câblage fixe
local câblage
Hub,
switch,
routeur
rocade
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