relation médecin / patient
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RELATION MÉDECIN / PATIENT Pour vous inscrire à l’un de ces 12 DPC Sur la fiche d’inscription, dans ‘’intitulé de l’action’’ notez bien le titre (en gras sur ce programme) de l’action que vous avez choisie L’information du patient. Claire, loyale et appropriée La volonté du législateur depuis la loi Kouchner du 4 mars 2002 invite chaque professionnel de santé à éclairer le patient sur la nature des soins qu’il est amené à choisir et ainsi à lui offrir les conditions d’un consentement éclairé. Concernant l’acupuncture, une note d’information avait été établie en 2003 : les médecins comme les usagers l’ignorent souvent. Une note actualisée pourra intéresser les médecins acupuncteurs, les usagers et les prescripteurs. L’information. Un droit pour le patient, un devoir pour le médecin La loi du 4 mars 2002 a fait de l’information du patient – jusqu’alors obligation déontologique - un droit. Elle a ainsi entériné une évolution progressive de la société française, peut être accélérée par les caractéristiques des patients atteints de SIDA et la mobilisation active de leurs associations dans les années 1980-90, vers une plus grande participation des patients à la décision médicale. La relation « classiquement » paternaliste, où le médecin seul « savait », et donc était fondé non seulement à proposer, mais souvent à imposer à ses patients ce qu’il jugeait bon pour eux, devrait laisser place à une approche plus partenariale. Le patient, lui aussi porteur d’informations à prendre en compte, est à même de « négocier » avec son médecin les choix et décisions qui le concernent. 1 DPC 2016 : RELATION MÉDECIN / PATIENT Education du patient. Pourquoi, avec qui et comment ? Les besoins sanitaires de nos sociétés ont considérablement évolué ces 30 dernières années. La prévention, avec la prise en compte des facteurs de risque, les maladies chroniques représentent une part croissante de l’activité médicale. Par ailleurs, la revendication d’un rôle plus actif de l’individu pour tout ce qui le concerne, problèmes de santé compris, fait partie de l’évolution sociologique générale. L’internet met à sa portée immédiate de multiples sources d’information. La relation médecin-patient ne peut plus se résumer à la prescription d’une « ordonnance ». Elle devrait être une véritable éducation thérapeutique du patient (ETP) lui permettant d’autogérer ses problèmes de santé au quotidien. Plusieurs équipes (Assal et Golay à Genève, Deccache à Bruxelles, d’Ivernois et Gagnayre à Paris…) en ont précisé les définitions, les champs d’action, l’efficacité. Le patient mineur. Comment et pourquoi communiquer ? Comment faire participer le patient mineur, enfant ou adolescent, à la prise de décision médicale qui le concerne ? Il ne s’agit pas (uniquement) de problèmes de confidentialité par rapport aux parents (Bibliomed 559) ou de difficultés de communication (Bibliomed 561, 563, 566) mais des conditions d’un réel partage de la décision médicale, quel que soit l’âge. Le cadre juridique en a été précisé par la loi du 4 mars 2002, qui envisage explicitement la possibilité de faire échec à l’autorité parentale et les conditions dans lesquelles doit s’appliquer le secret médical. Trois synthèses récentes clarifient ces différents points. L’observance des prescriptions. A travers les âges et les soignants L'observance est définie par le degré de concordance entre le comportement de la personne malade et les recommandations de son thérapeute. Il est aujourd’hui bien reconnu que prendre les médicaments comme ils sont prescrits et suivre les conseils thérapeutiques à la lettre sont indispensables au patient pour combattre sa maladie chronique. Education thérapeutique en médecine générale. Dans sa définition par l’OMS, reprise par la HAs dans son guide méthodologique, l’ETP est « continue et intégrée aux soins ». Les programmes autorisés sont pour plus de 60% réalisés par des services hospitaliers, et pratiquement les 40% restant par des réseaux de santé. Les modalités actuelles d’autorisation ne laissent pas de place à une ETP intégrée aux soins de premiers recours. Pourtant, le Haut Comité de Santé Publique a 2 DPC 2016 : RELATION MÉDECIN / PATIENT publié en 2009 un rapport sur l’ETP intégrée aux soins de premiers recours, et propose des recommandations pour qu’elle se développe en soins primaires. Des évaluations d’une ETP individuelle existent, qui montrent son efficacité. Quelques publications proposent une méthodologie adaptée à la médecine générale pour mettre en œuvre une ETP intégrée aux soins, continue et séquentielle, traçable et évaluable. Ce programme de DPC vise à permettre aux participants, médecins généralistes, de réaliser en consultation une ETP séquentielle et continue, intégrée aux soins. Objectif : Réaliser une ETP en soins de premiers recours, séquentielle et continue, traçable dans le dossier médical. Le médecin est-il (aussi) un éducateur ? Selon les données disponibles, environ 50 % des patients atteints de maladies chroniques observent mal ou insuffisamment leur traitement, avec des conséquences en termes de morbi-mortalité et/ou de qualité de vie. Entre la qualité des soins « prescrits » et la réalité observée, il semble exister un fossé quasi infranchissable. Et nous, comment faisons-nous avec nos malades chroniques ? Est-ce réellement une «nouvelle» approche de la médecine. Le médecin est-il un «éducateur» pour le patient ? Éduquer, mais comment ? Les modèles de type Disease Management apportent-ils « la » réponse à nos questions ? Que conclure des expériences françaises ? L’annonce du diagnostic du traumatisme psychique Le traumatisme psychique, c’est toujours la rencontre avec le réel, l’impensable, l’irreprésentable, l’inarticulable. Sidération complète de la pensée, désubjectivation de l’être. Paradoxe d’une réobjectivation sous la forme d’une culpabilité : et si je n’avais pas … Afin de permettre progressivement une ré-articulation du réel à l’imaginaire et au symbolique. L’approche sera théorico-clinique basée sur l’échange des pratiques entre les participants et en référence aux textes fondamentaux de la psychanalyse abordant cette question de l'annonce du diagnostic. Pour les associations ou groupes de médecins : cycle de quatre DPC présentiels sur l’éducation thérapeutique du patient 1er : L’Éducation thérapeutique du patient : un nouveau plaisir d’exercer; 2ème : Communiquer avec le patient : et si c’était une question de motivation ?. 3 DPC 2016 : RELATION MÉDECIN / PATIENT 3ème : Éducation thérapeutique en MG : pour une mise en œuvre en consultation. 4ème : Réaliser des séances d’Éducation Thérapeutique pour des groupes de patients. Pour tout renseignement complémentaire, veuillez nous consulter Dossier SFDRMG Maladie d'Alzheimer : l’annonce.A qui et comment ? L’annonce du diagnostic d’une maladie d’Alzheimer au patient et à son aidant principal, est un moment très difficile pour eux, mais ils désirent informations et soutient de la part de leur médecin généraliste. Comment informer le patient et son aidant principal pour que cette annonce ne soit pas symboliquement transformée en une annonce de sa mort prochaine ? Comment soutenir ce patient et son aidant pour faire face ? Comment « prendre soin » de l’aidant sidéré par ce diagnostic ? Comment ne pas transformer l’imagerie médicale en un mille feuilles Face à une situation clinique donnée faut-il demander une imagerie? Quel examen demander pour optimiser la démarche diagnostique et aider la décision et quand le demander? Comment évaluer et limiter le risque d’exposition aux rayonnements ionisants ? Quel rapport bénéfice / risque de chacun des types d’examens ? Quelles indications et contre-indications spécifiques compte tenu de l’âge et des caractéristiques du patient enfant, femmes enceintes ou en âge de procréer – et de la gravité de la pathologie? Autant de questions qu’est amené à se poser le professionnel pour adapter au mieux ses prescriptions. L’éducation thérapeutique du patient est un moment de la consultation Le rapport du Haut Comité de Santé Publique sur l’ETP intégrée aux soins de premiers recours propose des recommandations une pratique en soins primaires. Les programmes autorisés sont pour plus de 60% réalisés en groupe par des services hospitaliers, et pratiquement les 40% restant par des réseaux de santé. Des évaluations d’une ETP individuelle existent, qui montrent son efficacité. Quelques publications proposent une méthodologie adaptée à la médecine générale pour une ETP intégrée aux soins. 4 DPC 2016 : RELATION MÉDECIN / PATIENT