Oscars : Le triomphe de Birdman Star Wars : la nouvelle bande
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Oscars : Le triomphe de Birdman Star Wars : la nouvelle bande
FOCUS Oscars : Le triomphe de Birdman Dimanche 22 février s’est déroulée la 87ème cérémonie des oscars. Birdman faisait partie des favoris. Mais personne n’aurait pu prévoir un tel triomphe. Birdman a imposé sa suprématie en remportant 4 Oscars dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur pour Alejandro Gonzalez Inarritu. La seule ombre au tableau pour la production étant la statuette du meilleur acteur qui échappe à Michael Keaton pour sacrer l’incroyable prestation d’Eddie Redmayne dans le biopic sur Stephen Hawking. Mais cela représente bien peu de chose dans cette victoire triomphale. Birdman a raflé la mise, remportant Si 4 Oscars peuvent sembler peu, il faut signaler que la concurrence a rarement été aussi 4 Oscars rude. The Grand Budapest Hotel, Whiplash, The Imitation Game mais surtout le populaire American Sniper, tous faisaient figures de favoris. Birdman les a éclipsés, comme il l’a fait dans les nombreux festivals où il a été présenté. Cette consécration et la cérémonie contenaient une forte symbolique. A une période où les Oscars sont de plus en plus pointés du doigt, accusé de n’être qu’une cérémonie de «blancs», l’Académie a répondu par un geste fort. En nommant Neil Patrick Harris, célèbre acteur homosexuel, et en consacrant un réalisateur mexicain pour la deuxième année consécutive (Alfonso Cuaron raflant la mise l’année dernière avec Gravity), l’Académie tente de casser cette image. Le maitre de cérémonie est même allé jusqu’à jouer avec cette stigmatisation «Welcome to the 87th Oscars. Tonight, we honor Hollywood’s best and whitest. Sorry, brightest», pour une ouverture pleine d’humour et d’ironie. Sans oublier le sacre de 12 years a slave en 2013, symbole d’une Amérique qui affronte enfin son funeste passé. Toutefois, le succès de Birdman n’est pas uniquement dû à un soucis d’éthique. Le film fait preuve d’une mise en scène époustouflante, minutieuse et sincère. Michael Keaton tient ici un rôle parfois autobiographique, le destin de son personnage étant semblable au sien. Acteur bankable à Hollywood dans les années 90 après avoir interprété Batman, Keaton connaitra par la suite une longue chûte qui le fera tomber dans l’oubli. Dans une cérémonie où la politique se mêle à l’artistique, Birdman a mérité ses statuettes dans ces deux catégories. Lire p.3 Football : Paris est magique Historique. Les superlatifs manque pour qualifier la prestation de cette équipe Parisienne. Alors que la presse Anglaise condamne une équipe londonienne qui n’a pas su jouer à son football, les unes françaises ont encensées la performance du PSG. En signant une prestation majuscule, les Parisiens ont un pied dans le Panthéon du football européen. Réduit à la demi heure de jeu à 10 contre 11 après l’expulsion de leur cadre Zlatan Ibrahimovic sur une sanction sévère de l’arbitre, ceux ci ont alors déroulé leur jeu, avec une rare férocité pour cette équipe. Malgré un arbitrage douteux, ou la maladresse d’un David Luiz exulte après son Cavani des mauvais soirs qui trouve le poteau à l’heure de jeu, rien ne pouvait arrêégalisation à la 86ème minute ter ces Parisiens et leur soif de revanche, après leur cruelle défaite dans l’antre londonienne de Stamford Bridge l’année précédente. Après l’ouverture du score londonienne par l’intermédiaire de Cahill, la qualification semblait déjà lointaine pour les Parisiens. C’était sans compter sur sa défense qui a pris les choses en main par l’égalisation de David Luiz à la 86ème minute, auteur d’une tête puissante, imparable pour le gardien Londonien. Après son but, celui-ci jubile face à une équipe qui ne lui avait jamais accordé sa confiance. Le PSG a jeté toutes ses forces dans le temps additionnel jusqu’au deuxième but Londonien. La victoire paraissait improbable pour une équipe épuisée, ayant mené une bataille d’une forte intensité jusqu’alors. Mais le PSG s’est rebellé. A quatres minutes du terme, c’est un autre défenseur qui s’illustre. Sur un ultime corner, Thiago Silva imite son comparse Brésilien et place une tête pour lobber l’imposant gardien de Chelsea. 2-2, le PSG a la qualification au bout des pieds. Au coup de sifflet final, l’équipe exulte devant des supporters Londoniens ne comprenant pas les évènements. C’est la première fois que le PSG (sous l’ère Qatarie) se qualifie face à un cador européen. José Mourinho, l’entraineur de Chelsea qui avait qualifié le tirage face au PSG de «facile», quitte le terrain la tête basse, contrastant avec l’explosion de joie de Laurent Blanc, qui assure son maintien sur le banc Parisien. Sur la sellette depuis plusieurs matchs, souvent accusé de ne pas être à la hauteur de son équipe, il vient de faire taire tout ses détracteurs. Lire p.4 Star Wars : la nouvelle bande annonce affole les compteurs Le réalisateur raconte avoir privilégié ce qui fait le charme de la trilogie originale sans tomber dans le remake. Les décors physiques ont été privilégiés aux effets spéciaux numériques devenus monnaie courante dans les blockbusters américains. Dans un paysage apocalyptique où l’on voit le masque fracassé de Dark Vador ainsi qu’un sabre laser, on entend la voix de Luke Skywalker. Ce dernier fait référence à la force, l’intrigue principal de Star Wars. S’ensuit un véritable ballet de vaisseaux spatiaux ainsi qu’un feu d’artifice d’explosions où l’on aperçoit les nouveaux personnages. Parmi ceux-ci on peut distinguer celui qui s’annonce être le nouveau grand méchant de la saga, un stormtrooper vêtu d’une armure métallique. Entre nouveaux éléments et icones de la saga que sont Dark Vador, Luke, R2D2, ce teaser trouve le juste dosage pour provoquer l’hystérie chez la personne qui le regarde. Cette vidéo d’environ deux minutes s’achève par l’apparition de l’idole Harrison Ford, dans la peau de son rôle mythique d’Han Solo accompagné de son fidèle acolyte Chewbacca pour conclure «Chewie, nous voilà à la maison». Ce dernier souhaite se démarquer des productions actuelles parfois trop superficielle en privilégiant l’aspect visuel au détriment du scénario. Renouer avec un univers «physique», donner une âme au film qui faisait le charme de la trilogie originale afin d’oublier celle sortie il y a 10 ans. Triomphe commercial pour les producteurs, mais véritable échec artistique pour les fans. Outre ce défilé de personnages, cette nostalgie se retrouve également à la réalisation. J.J Abrams, le réalisateur, est conscient Celle-ci s’était enfoncée dans la démonstration d’effets spéciaux, ressemblant plus à une démo des capacités techniques de Lucasfilm qu’à un véritable apport à la saga. Star Wars a bien mettre Ceux-ci sont de ce nom appris de ses erreurs passées, et compte des étoiles dans les yeux de ses fans. dans le droit d’espérer une suite digne à l’icone culturelle qu’est Star Wars. Lire p.1-2 1€ Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine... Et plus récemment sur internet, les fans de la saga Star Wars ont pu replonger dans cet univers iconique en découvrant la nouvelle bande annonce du septième opus de l’épopée spatiale la plus populaire. Le mystère qui entoure le très secret Episode VII de la saga à succès Star Wars s’éclaircit peu à peu. Un deuxième teaser apparu sur la plateforme Youtube suscite l’engouement. Une minute et 59 secondes de pur bonheur pour les fans. Celle-ci compte actuellement plus de vingt millions de vues, ce qui fait d’elle la bande annonce la plus visionnée sur Internet. La nostalgie d’un temps béni pour la pop culture où chaque nouvel opus de la saga surclassait les précédents, où Star Wars a révolutionné la science fiction et le cinéma. C’est ce à quoi aspire ce nouvel opus comme le révèle cette bande annonce. Maël Hénaff Le teaser de Star Wars 7 a cumulé 20 millions de vues en quelques jours Mais quels sont les raisons d’un tel engouement ? Que révèle ce teaser ? La nostalgie. de l’attente des fans et de la révolution qu’a représenté Star Wars à l’époque, et celui ci espère bien devenir le parfait successeur, lui-même étant fan de la saga depuis son enfance. Le réalisateur ne nie pas l’influence de cette oeuvre dans sa filmographie.