Aga Khan Foundation

photo: © UNDP Kenya
Pleins feux sur
Aga Khan Foundation
L’Aga Khan Foundation fait partie de l’Aga Khan Development Network,
un réseau d’organisations internationales de développement créé par
Son Altesse Aga Khan, qui œuvre principalement en Afrique et en Asie.
Depuis plus de 45 ans, la Fondation met en œuvre des programmes de
développement au Kenya et dans le monde entier.
L’Aga Khan Foundation a pour mission d’améliorer la qualité de vie des
personnes en proie à la faim, à la maladie, à l’analphabétisme, à l’ignorance
et à l’exclusion sociale. Ses cinq champs d’action sont : le développement
rural, la santé, l’éducation, la société civile et l’environnement. Elle consacre
environ 50 % de son budget global à l’éducation, son cheval de bataille.
Le financement de la Fondation provient de multiples sources. Les
moins
de l’étranger. »
organisations privées de l’Aga Khan Development Network versent
Le projet repose
une partie de leurs revenus à la Fondation. Les levées de fonds et les
sur la conviction que
subventions d’organismes internationaux d’aide, tels que l’Agence des
l’on obtient de meilleurs
États-Unis pour le développement international (USAID), le ministère
résultats en matière de développement
britannique du Développement international (DFID) et le ministère canadien
lorsque les citoyens prennent eux-mêmes l’initiative de répondre à
des Affaires étrangères, du commerce et du développement (DFATD)
leurs besoins et de mobiliser leurs propres ressources, qu’elles soient
constituent d’autres sources de financement.
financières, civiques, sociales, humaines, politiques ou intellectuelles.
L’Aga Khan Foundation a récemment mis sur pied un nouveau projet
philanthropique local dénommé « Yetu Initiative » (Notre initiative), assorti
d’un organe consultatif, à savoir un comité de pilotage rassemblant dix
institutions. L’initiative encourage les Kenyans à adopter une approche plus
Ce type de « philanthropie communautaire » renforce l’appropriation et
l’autonomisation à l’échelle locale, resserre les liens entre les communautés
et les organisations qui les représentent, réduit la dépendance à l’égard des
donateurs et a une incidence plus grande.
structurée de la philanthropie et à ne pas se contenter de faire des dons en
Des études préliminaires permettent à la Fondation d’établir un état des
temps de crise mais à plus long terme et de manière plus soutenue. L’idée
lieux avant chaque intervention et de mesurer l’impact de ses actions.
est de générer un élan de générosité simple, communautaire, en incitant
Avant et pendant la mise en œuvre d’un projet, elle examine les besoins
tous les Kenyans, pas seulement les philanthropes, à faire des dons allant de
des principaux destinataires ; à l’issue du projet, une nouvelle évaluation de
quelques dollars à des milliers de dollars selon les cas. Le projet appelle ainsi
l’impact permet de mesurer les progrès accomplis.
la population à soutenir régulièrement une cause spécifique, à l’instar de
L’Aga Khan Foundation est convaincue que ses projets contribuent à la
l’alphabétisation, et non pas de manière ponctuelle.
réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), même
La « Yetu Initiative », d’une durée de 15 ans, rassemble, entre autres, des
si elle ne mesure pas ses résultats en fonction des OMD. Par ailleurs, ses
représentants du National Media Group, de l’USAID, de la Ford Foundation,
domaines d’intervention reflètent pratiquement tous les objectifs de
de l’Aga Khan Foundation, de la Kenya Community Development Foundation
développement durable (ODD), et la Fondation veille actuellement à aligner
(KCDF) et de l’Association de subventionneurs de l’Afrique de l’Est. D’après
ses interventions sur les ODD.
Shem Ochola, Directeur de la politique et des partenariats régionaux de l’Aga
Khan Foundation : « Nous souhaitons développer la philanthropie locale et
inverser la tendance pour que les dons proviennent plus des Kenyans et
Directeur de la politique et des partenariats régionaux de l’Aga Khan Foundation au Kenya, Shem
Ochola est chargé d’établir des liens et des partenariats, de faciliter le dialogue politique et de
mobiliser des ressources. Fort d’une expérience de plus de 16 ans dans des domaines divers et
variés, dont le milieu universitaire, la société civile et les pouvoirs publics, cet ancien directeur
du développement des programmes et de l’acquisition des ressources de World Vision a fait
partie de l’équipe technique du sous-comité ministériel partie à l’Accord national de 2008. Il a
en outre été responsable de la gouvernance d’ActionAid Kenya et a occupé le poste de maître
de conférences à la Kenya School for Monetary Studies de Nairobi. Diplômé d’un master en
économie, il est doctorant en gouvernance et en leadership.
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