Palais de Chaillot - Où utiliser mon Pass Education

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Palais de Chaillot
Visitation (où elle sera inhumée), qui est détruit pendant
la Révolution française[2] .
1.1.2 Les projets du XIXe siècle
Le palais de Chaillot, vu depuis le 3eme étage de la tour
Eiffel.
Projet de palais du Roi de Rome par Charles Percier et Pierre
Fontaine (1811).
Le palais de Chaillot est situé sur la colline de Chaillot
à Paris, dans le 16e arrondissement, place du Trocadéroet-du-11-Novembre. Il a été réalisé lors de l'exposition
universelle de 1937 par les architectes et grands prix de
Rome Léon Azéma, Jacques Carlu et Louis-Hippolyte
Boileau, en lieu et place de l'ancien palais du Trocadéro[1] .
1
1.1
1.1.1
Histoire
Projet d'aménagement de la colline de Chaillot par AntoineMarie Peyre (1824).
Passé du site
En 1811, l'empereur Napoléon Ier décide de la construction sur le site du palais du Roi de Rome, un édifice
projeté pour être la résidence de son fils (soit un mois
avant la naissance de celui-ci). Il devait être le centre
d'une cité impériale administrative et militaire[3],[4],[5] .
Les architectes responsables du projet sont Charles Percier et Pierre-François-Léonard Fontaine. Il devait être,
de l'aveu même de son concepteur, l'architecte PierreFrançois-Léonard Fontaine, « l'ouvrage le plus vaste et
le plus extraordinaire de notre siècle ».
Sous l'Ancien régime
Plusieurs bâtiments et projets architecturaux se sont succédé à l'emplacement où va s’élever le palais du Trocadéro. Sur cet emplacement est édifiée à partir de 1583,
à la demande de Catherine de Médicis, une maison de
plaisance qui devait être inspirée des villas antiques, sous
la direction de l'architecte Étienne Dupérac. La reinemère agrandit une maison à l'est de l'enclos des bonshommes, cette demeure prenant le nom de « L'Ermitage »
ou « Beauregard ». Au XVIIe siècle, les lieux sont acquis par Pierre Jeanin, puis font partie du domaine du
maréchal de Bassompierre, compagnon d'armes d'Henri
IV, qui avait acquis ces terres en 1630. En 1651 est fondé par Henriette d'Angleterre un couvent de l'ordre de la
En 1824, Antoine-Marie Peyre conçut un projet de « villa
Trocadéro »[6] . Il s’agissait d'un vaste projet immobilier
centré sur une place semi-circulaire, laissant aux acquéreurs le choix de l'architecture[7] . Le nom de « Trocadéro » provient du fort du Trocadéro, qui défendait le port
1
2
1
HISTOIRE
espagnol de Cadix[8] . En effet, le 31 août 1823, il est capturé par le corps expéditionnaire français commandé par
le duc d'Angoulême, qui avait été envoyé par son oncle, le
roi de France Louis XVIII pour rétablir le roi Ferdinand
VII sur son trône d'Espagne. Le site du Trocadéro faisait
ainsi référence à une victoire militaire française.
En 1826, au cours d'une reconstitution de ce fait d'armes
lors d'une parade militaire devant le roi de France Charles
X, la topographie des lieux servit à figurer cette bataille :
la colline de Chaillot représente le « fort du Trocadéro » et
devait être alors « conquise » à partir du Champ-de-Mars
d'où partirent les « troupes » françaises. Le projet visait
à édifier en face l’École militaire, un obélisque célébrant
la prise du fort de Trocadéro par le duc d'Angoulême en
Le palais du Trocadéro pendant l'exposition universelle de 1900,
1823 et des casernes pour abriter trois bataillons de la vu depuis les jardins.
garde royale (1824)
On éleva sur place un arc de triomphe provisoire et on
[1]
posa la première pierre d'une caserne militaire qui ne vit en demi-cercles .
jamais le jour. L'obélisque qui devait surgir au centre de Le palais du Trocadéro n’a pas vocation à dépasser le
la colline ne dépassa pas le stade du projet.
stade de l’exposition[14] mais finalement subsiste. Il voit
Sous la Monarchie de Juillet, il fut proposé d'ériger en ces passer les expositions universelles de 1889 et de 1900,
lieux le tombeau de l'empereur[2] , avant que les cendres dont les installations sont surtout réparties sur le champ
ne trouvent leur place aux Invalides. Ainsi, en 1839, de Mars (la plus notable étant la tour Eiffel, construite elle
Camille Moret conçut pour les lieux un projet de tombeau aussi initialement de façon éphémère). Le 15 avril 1889,
pour Napoléon Ier et, en 1841, Hector Horeau proposa un supplément du Figaro note : « Si l'on tient à bien se
d'ériger une statue colossale de l’empereur de 30 mètres rendre compte de l'ensemble de l'exposition universelle,
le meilleur moyen est de se placer au point central du pade haut[9],[2] .
lais du Trocadéro, au milieu de la galerie circulaire qui
En 1848, le sculpteur Antoine Étex, proposa un monu- domine les statues dorées des cinq parties du monde. De
ment à la Liberté[10],[2] .
là, le panorama est magnifique »[15] . Lors de l'exposition
En 1858, il projetait un « phare ou fontaine monumen- de 1900, les pavillons des colonies et protectorats fran[15]
tale » au centre d'une place circulaire accueillant le palais çais sont installés dans les jardins du palais et le pont
[11]
d'Iéna
est
«
élargi
au
moyen
de
trottoirs
en
bois
»[16] (il est
impérial et les hôtels des ministères .
complètement agrandi en 1935, de 14 à 35 mètres)[16] .
En 1868, Hector Horeau proposa quant à lui un nouveau
projet envisageant une statue colossale de la « France in- Il accueillit pendant son existence le musée des monutelligente éclairant le monde »[12] . Mais rien de tout cela ments français créé en 1879 par Eugène Viollet-le-Duc
ne fut réalisé.Le terrain restera à l'état de friche jusqu'en ainsi que le premier musée parisien d'ethnographie fondé
par E. Hamy, ancêtre du musée de l'Homme. Les jardins
1876.
du Trocadéro furent dessinés par Jean-Charles Alphand.
À partir de 1880, un observatoire populaire, fondé par
Léon Jaubert, y était installé.
1.2 L'ancien palais du Trocadéro
Article détaillé : Ancien palais du Trocadéro.
Dès le milieu des années 1860, la colline de Chaillot subit des « travaux de terrassement et de nivellement », afin
de servir de panorama aux installations de l’exposition
universelle de 1867 situées sur Rive gauche et de constituer le parc du Champ-de-Mars[13] . La place qui s’appelle
alors encore « place du roi de Rome » est reliée jusqu’au pont d'Iéna par un escalier en granit[13] . L'ancien
palais du Trocadéro est construit pour l'exposition universelle de 1878 sur les plans d'inspirations mauresque
et néo-byzantine des architectes Gabriel Davioud et Jules
Bourdais, avec des jardins de l'ingénieur Alphand. Lors
de l'exposition universelle de 1937, le bâtiment est détruit et remplacé par le palais de Chaillot, qui en garda
une partie de l'ossature et la configuration de deux ailes
1.3 Le palais de Chaillot
1.3.1 Le projet
Le palais du Trocadéro sera finalement détruit, remplacé
par le palais de Chaillot bâti pour l'exposition spécialisée
de 1937, qui reprendra lui-même l'essentiel de l'ossature
de l'ancien édifice, notamment les ailes et les verrières
et la fondation des colonnades[8],[17] (seule la partie centrale du palais du Trocadéro laissera la place à une esplanade, ce qui implique de creuser sous terre pour enfouir le nouveau théâtre[18] ). Sont également conservées
les « fermes métalliques curvilignes en tôle découpée de
la charpente », visibles dans la galerie des moulages du
1.3
Le palais de Chaillot
3
« Dans ces murs voués aux merveilles
J'accueille et garde les ouvrages
De la main prodigieuse de l'artiste
Égale et rivale de sa pensée
L'une n'est rien sans l'autre »
sable ; d'Azéma parle même d'un projet « néo-romain »
bien qu'il ne faille pas y voir une résonance particulière à l'architecture totalitaire, ce type de bâtiment étant
courant à cette période également aux États-Unis ou au
Royaume-Uni[20] .
Adolf Hitler sur l’esplanade du Trocadéro, le 23 juin 1940.
Palais de Chaillot
Le palais de Chaillot vu de la tour Eiffel.
musée[19] bien que la structure générale devienne en béton armé, les piles porteuses étant doublées de pierres
meulières, les murs étant édifiés en moellons de pierre,
en parpaings de béton, en briques pleines ou creuses
alors qu'ils sont ensuite recouverts de plaques de pierre
de Bourgogne et de pierre reconstituée (à noter que derrière ces plaques se trouvent encore les murs de pierre de
l'ancien palais du Trocadéro) ; les planchers sont constitués de dalles de béton armé alors que les menuiseries
sont métalliques (elles ont été posées assemblées)[18] . Le
nouveau projet est représentatif d'un style épuré et néoclassique dit « de l'entre-deux-guerres », contrastant avec
l'ancien bâtiment, jugé trop éclectique, voire indéfinis-
Les architectes Jacques Carlu, Louis-Hippolyte Boileau
et Léon Azéma sont chargés du projet[21] . On choisit
d'« enchemiser » les ailes de l'ancien palais en les « doublant par une nouvelle galerie du côté Seine » mais de détruire la salle de spectacle et des deux tours pour les remplacer par une simple esplanade, dans l'« axe tour EiffelÉcole militaire » alors qu'une « nouvelle salle de théâtre
[est] aménagée sous ce parvis »[21] . Le style du nouveau
palais est « monumentaliste néo-classique »[21] . La superficie du nouveau palais est portée à 41 000 m², contre 17
000 auparavant[22] ; la nouvelle esplanade est ouverte sur
125 mètres et large de 60. Pour contenter les architectes
sont retenus par le concours (bien que les noms aient déjà
été précédemment choisis), certains se voient confier une
partie des travaux : Édouard et Jean Niermans aménagent
la nouvelle salle de spectacle, Louis Süe et Gustave-Louis
Jaulmes décorant le foyer, le bar-fumoir et la galerie centrale du foyer et Roger-Henri Expert les fontaines[23] . Des
4
1
grèves syndicales ponctuent néanmoins la construction en
1936 et le palais ne sera pas achevé à temps, du moins
pour les parties intérieures, le théâtre n'étant terminé
qu'en 1939[24] . La revue la Nature note, dans son numéro
du second semestre de 1936 : « Un coup de mine dans les
arcades du Trocadéro : construit pour durer des siècles,
l'ancien palais aura été abattu au bout de cinquante-sept
ans »[25] . Contrairement à l'ancien, le nouveau palais offre
une harmonie générale dans ses proportions[26] .
1.3.2
HISTOIRE
dues sur le palais[32] . Un canon antiaérien est installé par
les troupes alliées le lendemain de la Libération de Paris
dans le grand bassin de la fontaine du jardin du Trocadéro[33] . Le 25 juillet 1945, les funérailles nationales de
l'écrivain Paul Valéry y sont organisées : le « catafalque
aux couleurs de la France » disposé sur l'esplanade reçoit
les « honneurs militaires et le recueillement de la population »[34] .
L'entre-deux-guerres et la Seconde Guerre
1.3.3 Le bâtiment de l'ONU et de l'OTAN
mondiale
Lors de l'exposition de 1937, les pavillons des puissances
invitées sont installés dans les jardins. Celui de l’URSS,
du côté de l'aile de Passy, comporte la statue L'Ouvrier
et la Kolkhozienne de la sculptrice Vera Moukhina ; en
face, celui de l'Allemagne du Troisième Reich est surmonté d'un « aigle doré juché sur [une] croix gammée »,
et a été conçu par Albert Speer[27] . Dans la perspective
du palais et de la tour Eiffel, située sur la place du Trocadéro, s’élève la Colonne de la paix, réalisée par Albert
Laprade[27] . Pour la première fois, l'électricité est utilisée de façon massive, créant ainsi une attraction nocturne
appréciée sur la colline de Chaillot[28] .
Le palais sert de cadre à la commémoration de la Révolution française de 1789 et de la Fête de la fédération de 1790, lors d'une fête de l'unité nationale, le 14
juillet 1939 ; le champ de Mars, où s’était déroulée cette
manifestation 149 ans plus tôt, se situe de l’autre côté
du pont d'Iéna. « Pavoisés aux couleurs de la France,
le palais de Chaillot et le Champ-de-Mars servent de
cadre aux cérémonies solennelles et aux réjouissances populaire qui accompagnent l'évènement. […] Pour marquer l’événement, la terrasse du [palais] est drapée et ornée d'une immense cocarde tricolore agrémentée, en son
centre, du moulage de la Marseillaise de François Rude.
Des faisceaux de licteurs de 15 mètres de haut pavoisés
aux couleurs de la France sont également dressés sur le
parvis »[29] . Albert Lebrun, président de la République,
prononce un discours à la foule, amassée autour de la
fontaine, sous la pluie ; le journal Le Temps note que la
France avait « donné au monde et à […] elle-même le
spectacle d'une force militaire bien faite pour décourager
l’esprit d'agression quels que puissent être l'enivrement et
la présomption des agresseurs éventuels »[30] . Quarantecinq jours après débute la Seconde Guerre mondiale.
Le 23 juin 1940, après l'invasion allemande, le Führer Adolf Hitler et son entourage militaire parcourent
l'esplanade du Trocadéro[31] . Il prévoit dès lors d'en
faire une copie à Berlin[réf. nécessaire] pour la future
« Welthauptstadt Germania », projet qui sera finalement
abandonné. Une cérémonie est organisée le 22 juin 1943,
pour marquer l'opération Barbarossa (invasion allemande
en URSS), deux ans plus tôt. Des musiques héroïques
sont diffusées, puis un Appel aux morts de la L.V.F. ; des
bannières de la LVF et de l'Allemagne nazie sont éten-
L'ONU, qui vient d'être créée en 1946, tient au palais
de Chaillot deux sessions de son Assemblée générale,
la 3e (septembre-décembre 1948) et la 6e (novembre
1951-février 1952), car presque toutes les institutions
onusiennes[35] n'avaient pas de sièges définitifs. Le palais
bénéficiera à ce titre d'une exception d'extraterritorialité
temporaire[36] . Le 1er septembre 1948, le ministre des
Affaires étrangères français Maurice Schumann remet
symboliquement les clefs du palais au secrétaire général
de l'ONU, Trygve Lie. L'Assemblée générale y adopte
la Déclaration universelle des droits de l'homme le 10
décembre 1948[36] (une plaque commémorative rappelle
cet évènement dans le théâtre). Des premiers préfabriqués sont édifiés dans les jardins par l'architecte Jacques
Carlu, qui pendant son exil forcé aux États-Unis pendant la guerre avait acquis de maîtrise la conception
de tels bâtiments. Pendant cette période, le fonctionnement du théâtre et du musée de Chaillot sont fortement
perturbés[37] .
En 1951, afin de recevoir la sixième assemblée générale,
d'autres bâtiments provisoires préfabriqués situés de l’esplanade jusqu'à l'actuelle avenue des Nations-Unies et autour de la fontaine, sont construits en 135 jours, toujours
sur les plans de Carlu mais plus ambitieux (25 000 mètres
carrés avec charpente métallique et montage à sec ; ils
resteront en place une dizaine d'années)[38],[37] . Ce sera la dernière session de l'assemblée générale avant son
transfert définitif à New York. Véritable centre international où se pressent 3000 fonctionnaires, diplomates
et journalistes (Libération parle du « siège du gouvernement du monde »), le palais accueille également, entre
le 28 avril 1952 et le 15 décembre 1959, le siège de
l'OTAN, qui est ensuite déplacé au palais de l'OTAN
(actuelle université Paris-Dauphine)[38] ref http://www.
nato.int/docu/update/50-59/1952f.htm"/. Le 23 octobre
1954 a lieu au palais la signature du protocole d'adhésion
de l'Allemagne de l'Ouest à l'OTAN ; à cette occasion
est créée l'Union de l'Europe occidentale, installée dans
une partie du bâtiment créée par Perret, en face de l'aile
Paris[39] . En 1960, les préfabriqués sont détruits[37] .
Pour commémorer l'endroit, le président de la République française François Mitterrand renomme
l'esplanade « parvis des droits de l'homme », le 30 mai
1985[36] .
2.2
1.3.4
Théâtre
5
Le palais depuis les années 1990
Un incendie survenu le 22 juillet 1997, à 22 heures, abîme
les collections du musée des monuments français, tant par
les flammes (notamment la charpente qui venait d'être rénovée) que par les jets d'eau utilisés par les pompiers[40] .
Le Palais de Chaillot abrite plusieurs musées dont le
musée de l'Homme, de la Marine dans son aile ouest,
le Théâtre national de Chaillot, ainsi que la Cité de
l'architecture et du patrimoine dans son aile est (Musée
des monuments français, École de Chaillot et Institut
français d'architecture (IFA)). La restructuration de l'aile
de Paris s’est accompagnée du déménagement définitif de
la Cinémathèque française à Bercy, qui loge donc dans le
palais entre 1963 et 2005.
2
Architecture
Chaillot
du
palais
Les façades et couvertures du palais, son parvis et sa
terrasse avec son escalier, ses décors d'origine subsistants (sauf la salle de théâtre remaniée) ont été classés monuments historiques par arrêté du 24 décembre
1980[44] . En ciment moulé, les murs extérieurs sont moins
de la sculpture en épaisseur que des plaquages, des tableaux sculptés. Sur les 20 emplacements en hauteur susceptibles d'accueillir des bas-reliefs côté rue, quatorze
sont occupés : sur l'aile Passy (musée de l'Homme et de
la Marine, on retrouve une iconographie des continents et
de la navigation (notamment L'Océanie d'Henry Arnold
et L'Asie de Georges Saupique) alors que sur l'aile Paris (musée des Monuments français), on trouve des basreliefs consacrés à la sculpture et l'architecture (comme
L'Architecture civile de Jean Debarre)[45] .
de 2.2 Théâtre
Article connexe : Théâtre national de Chaillot.
Les critiques techniques et sonores de la salle des fêtes de
Ce site est desservi par la station de métro Trocadéro.
2.1
Palais
Le palais de Chaillot est donc formé de deux pavillons
et de deux ailes curvilignes cernant un vide central
(l'esplanade des droits de l'homme) et descendant vers la
Seine. Entre les deux ailes « de Passy » (à l'ouest) et « de
Paris » (à l'est), les jardins du Trocadéro dominent la vue
sur la tour Eiffel et le Champ de Mars.
De style monumental, le palais de Chaillot a été critiqué, notamment dans l'après guerre, pour se rapprocher
de l'architecture totalitaire. En 2006, l'écrivain italien
Leonardo Sciascia considère qu'il s’agit de l'« exemple
d'une architecture qui dans notre mémoire fait tout un
avec le fascisme ». Cela est à mettre en perspective avec
le séjour parisien, en juin 1940, d'Adolf Hitler, qui avait
visité l'édifice et fait part de son admiration[41] .
Le grand foyer du théâtre.
l'ancien palais du Trocadéro sont prises en compte dans la
création du théâtre du palais de Chaillot (notamment pour
l'orgue, désormais modulable et déplaçable) même si on
reproche au nouveau lieu un décor trop pesant, les citaL'ensemble de l'édifice se caractérise par une abondante tions de Valéry présentées dans un cadre en bronze, qui
statuaire due, entre autres, aux artistes Paul Belmondo, détournent l'attention de la scène, et surtout une acousLéon-Ernest Drivier et Marcel Gimond. Les deux pa- tique toujours défaillante[46] .
villons sont surmontés de groupes monumentaux sculptés Le théâtre, construit dans un style Art déco sous la direcpar Raymond Delamarre et Carlo Sarrabezolles. Parmi tion de Louie Süe, a requis la compétence de proches,
les statues disposées le long des grands escaliers permet- comme le ferronnier Raymond Sube (pour les lampatant de rejoindre la fontaine des jardins du Trocadéro (ou daires, les vasques et les balustrades) et les peintres
« de Varsovie », érigée en 1937), du côté de l'aile de Pas- Gustave-Louis Jaulmes (fresque de style pompéien),
sy, on note, débout, l'Homme de Pierre Traverse, et assise, Pierre Bonnard, Maurice Denis, Ker Xavier Roussel et
Flore de Louis-Aimé Lejeune[42] .
Émile Vuillard (quatre anciens nabis qui réalisent avec
Devant, se situent le jardin du Trocadéro, orné de sculptures et d'une végétation organisée au sein d'un parc à
l'anglaise encadrant des bassins en cascade, la fontaine
et s’écoulant par vingt jets d'eau étagés sur huit paliers
successifs. Félix Févola a réalisé le miroir d'eau et les
fontaines[43] . Le tout est aménagé par l'architecte RogerHenri Expert.
Louis Billotey, Roland Oudot et Jean Souverbie des panneaux pour la galerie des orchestres). La salle, œuvre des
Niermans, comporte dix ensembles sculptés, principalement des couples allégoriques, comme France/Ville de
Paris ou Art mural/Art théâtral. Le fronton de scène est
réalisé par Évariste Jonchères et figure Apollon entouré
des Arts du théâtre[47] . La fosse d'orchestre peut accueillir
6
3
MUSÉES
150 musiciens ; on compte 2800 places pour le public, d'un bar-fumoir décoré par Dufy et Friesz. La grande
dont 1500 au parterre[46],[48] .
salle disparaît dans les années 1970, suivant une partie
du projet formulé en 1972 par Jack Lang et Antoine
Vitez, afin de laisser place à un espace modulable : il
s’agit de l'aménagement des architectes Valentin Fabre et
Jean Perrotet. Il y a donc désormais trois salles, la plus
grande étant de 2600 places ; les aménagements théâtraux
d'origine, certes d'usage compliqué, ont donc disparu[51] .
2.3 Orgue Cavaillé-Coll / Gonzalez
Article détaillé : Orgue du palais de Chaillot.
La salle « Jean-Vilar ».
Pendant l'Occupation allemande ont lieu au théâtre diverses concerts et spectacles, organisés par les collaborationnistes ou les nazis, notamment pour des « bonnes
œuvres » en faveur des travailleurs français en Allemagne.
Le 11 novembre 1944 s’y tient un gala en l'honneur des
familles des FFI. Paul Abram, le directeur du théâtre, est
révoqué par Vichy en 1939 ; en 1941 est nommé Pierre
Aldebert, qui reste en poste jusque dans les années 1950
mais avec très peu de moyens mis à sa disposition. Vers
1950, pendant deux mois, la salle est fermée deux mois
pour accueillir l'ONU. La présence de ces manifestations
politiques tient beaucoup à l'échec culturel du lieu[48] . Le
théâtre rouvre en 1952, avec à sa tête Jean Vilar, qui veut
relancer le Théâtre national populaire, déjà présent dans
l'ancien palais du Trocadéro mais qui avec été un échec.
La nouvelle formule est un succès, où se produisent de
grands comédiens (Gérard Philippe, Maria Casarès, etc.)
et de jeunes débutants (Michel Bouquet, Jeanne Moreau,
etc.) dans de grandes mises en scène (William Shakespeare, Bertolt Brecht, etc.) au caractère dépouillé réalisées par Vilar, avec Maurice Jarre à la musique et Léon
Gischia et Édouard Pignon à la scénographie[49] . La critique est dans l'ensemble favorable et la dimension populaire de l'entreprise, réelle, avec des horaires de représentation calqués sur ceux des salariés, des rencontres
entre artistes et public, une coopération avec les comités d'entreprises de l'Île-de-France et des prix réduits
(cinq ans après le lancement, on compte 1139 représentations « à prix populaires » sur un total de 1451) ; malgré
tout, le public reste davantage issu des classes moyennes
que du milieu ouvrier. Si Jean Vilar critique à son tour
l'agencement de la salle, il réussit à la remplir de façon
convenable. En 1963, il ne demande pourtant pas le renouvellement de son contrat et concentre son travail à
Avignon. Après cette période s’enclenche un relatif déclin, une baisse de fréquentation, tenant en partie aux
choix de son successeur, Georges Wilson[50] .
En plus de la grande salle est aménagée, en 1965, une
salle plus petite, de 420 places par l'architecture Jean
de Mailly et le scénographe Jacques Le Marquet, sur
la commande du directeur Georges Wilson, à la place
De sa construction à 1972, le palais de Chaillot a abrité
un orgue prestigieux, l'ancien orgue du Trocadéro, devenu
aujourd'hui celui de l'auditorium Maurice-Ravel de Lyon.
2.4 Les jardins
La fontaine dans les jardins.
Article détaillé : Jardins du Trocadéro.
3 Musées
Bien qu'il n'a pas existé de volonté politique consciente
de regrouper en autant de lieux proches de nombreux
musées, Pascal Ory envisage de parler d'« île aux Musées » pour évoquer le quartier de Chaillot. Outre ceux
abrités dans le palais (musée des monuments français depuis 1879, musée de l'Homme depuis 1937, musée national de la Marine depuis 1943 et Cité de l'architecture
et du patrimoine depuis 2007) ou qui y ont été (musée
d'ethnographie du Trocadéro entre 1878 et 1937), de
nombreux musées sont situés aux alentours (musée national des arts asiatiques - Guimet, musée d'art moderne
de la ville de Paris, palais Galliera, musée de la Mode
de la Ville de Paris, musée Clemenceau ; à noter aussi
le musée national des Travaux publics, fermé en 1955,
4.2
Symboles
le musée national des arts et traditions populaires, fermé
en 2005 et le musée du Cinéma ouvert par Henri Langlois dans les années 1970 et rouvert en 2005 dans le 12e
arrondissement)[52] .
4
4.1
Le palais de Chaillot « spectacle
du politique »
Évènements
7
l'origine de la création du musée de l'Homme au palais
de Chaillot[54] .
Les lieux entourant le palais dans le quartier sont
pour beaucoup liés à l'amitié franco-américaine (rue
Benjamin-Franklin et statue, monument à l'amiral de
Grasse, stèles aux Français morts à la bataille de Yorktown, statue de George Washington place d'Iéna, place
des États-Unis - depuis 1881 - et place Rochambeau depuis 1934 - et avenue du Président-Wilson) puis, après
le second conflit mondial à l'amitié universelle avec des
noms de dirigeants et lieux étrangers dans le choix des
allées des jardins du palais (1932 : Albert Ier de Monaco, 1951 : Gustave V de Suède, 1952 : Nations unies,
1945 : quai de New York - auparavant de Tokyo -, place
de Varsovie, Hussein Ier de Jordanie). Sous Valéry Giscard d'Estaing, la place du Trocadéro devient « place du
Trocadéro-et-du 11-Novembre » et sous François Mitterrand l'esplanade « parvis des Libertés-et-des-Droits-del'Homme ». Trois plaques extérieures célébrant les Droits
de l'homme sont par la suite inaugurés : en 1985 sous Mitterrand, en 1987 par ATD Quart Monde et une dernière
sur les martyrs du « devoir d'informer » ; une quatrième a
été installée en 1988 dans le grand foyer du théâtre, œuvre
d'Henry Laurens[55] .
De nombreuses évènements et mises en scènes politiques
ont eu lieu au palais de Chaillot, comme la cérémonie nocturne des 150 ans de la Révolution française du
13 juillet 1939 scénographiée par Carlu, dont le galop d'essai avait été, un an plus tôt au même endroit,
une scénographie toujours signée Carlu en l'honneur de
l'amitié franco-britannique et qui s’inspirait du grandiose
des mises en scènes des régimes totalitaires de l'époque
(notamment d'immenses faisceaux de licteur, pourtant
emblème depuis une vingtaine d'années du fascisme italien), mais ici au service de la grandeur de la République.
Ont également lieu les funérailles de Paul Valéry les 24 et
25 juillet 1945, l'ouverture de la première « année » internationale les 7-8 juin 1985 (« Année de l'Inde », sous
la houlette de Catherine Clément) et l'anniversaire des 50 4.2.2 Inscriptions
ans de l'exposition universelle en 1987 (« Nuit de la Lumière »)[53] .
Le choix de Paul Valéry pour les quatre inscriptions tient
à son statut d'auteur de référence après son texte de 1919
sur l'avenir de la civilisation ; celles-ci sont commandées
4.2 Symboles
par le commissariat de l'exposition universelle et réalisée
dans une police de caractère inventée pour l'évènement
4.2.1 « Paix et culture »
par Charles Peignot. Pascal Ory note : « les quatre phrases
glosent significativement sur la fonction esthétique du paLes inscriptions du poète Paul Valéry sur les façades et les lais, dont elles sont en quelque sorte la dédicace, au sens
ornements extérieurs exultent la combinaison allégorique religieux ». Un cinquième bloc d'inscription se trouvait
« paix / culture », par exemple les deux sculptures situées dans le théâtre réalisé par Niermans, mais il fut retiré
de part et d'autre de l'esplanade, Hercule de Pommier lors de son réaménagement. Un buste rend hommage à
et Apollon de Bouchard. L'esprit des expositions univer- l'homme de lettres dans les jardins, côté Passy[54] .
selles étant résolument engagé pour promouvoir « l'esprit
de paix », on retrouve cette signalétique dans le pavillon Les inscriptions sur le fronton du palais :
de la Paix, provisoire et construit par Albert Laprade et
Léon-H. Bazin, installé au centre de la place du Trocadé• Côté Cité de l'architecture et du patrimoine
ro ; il est composé de salles disposés en hémicycle abri(Aile Paris), vers la tour Eiffel :
tant des photomontages supervisés par Jean Carlu (sur
deux idées : Les forces de guerre agissent et Les forces de
« Tout homme crée sans le savoir
paix agissent), en arrière-plan d'un pylône de 50 mètres
Comme il respire
de hauteur décoré de rameaux d'olivier et d'une base où
Mais l'artiste se sent créer
est affiché le mot « PAX ». À sa place se trouve depuis
Son acte engage tout son être
[54]
1951 une statue du maréchal Foch .
Sa peine bien aimée le fortifie »
Influencé par l'arrivée récente du gouvernement du Front
populaire, l'exposition est relativement modifiée et « gauEn dessous, se trouve la statue de 1937, Hercule domptant
chie », avec l'adjonction d'autres pavillons (pour le Rasun bison, exécutée par Albert Pommier.
semblement universel pour la paix, pour le Comité mondial des femmes, les associations français pour la SDN
• Côté musée de l'Homme (Aile Passy), vers la
ainsi que des groupes d'anciens combattants). En 1935,
Paul Rivet, premier élu du Front populaire, avait été à
tour Eiffel :
8
6
NOTES ET RÉFÉRENCES
5 Bibliographie
• Gabriel Davioud, architecte, 1824-1881, Paris, délégation à l’action artistique de la ville de Paris, 1981.
• Pascal Ory, Les Expositions universelles de 1855 à
1939, Paris, Ramsay, 1982.
• Isabelle Gournay, Le nouveau Trocadéro,
Liège/Bruxelles, Mardaga/IFA, 1985, 240 pages,
(ISBN 2-87009-211-3).
• Bertrand Lemoine [dir.], Paris 1937. Cinquantenaire de l'Exposition internationale des arts et des
techniques de la vie moderne, Paris, Institut français
d’architecture/Paris-Musées, 1987.
• Paris 37. Cinquantenaire de l'exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne,
Paris, Institut français d'architecture / Paris-Musées,
1987, 510 pages.
• Linda Aimone et Carlo Olmo, Les expositions universelles, 1851-1900, Paris, Belin, 1993.
• Frédéric Seitz, Le Trocadéro : les métamorphose
d'une colline de Paris, Paris, Belin, 2005.
Palais de Chaillot - Aile Est - Vers la Tour Eiffel - Apollon Musagète (Henri Bouchard).
« Il dépend de celui qui passe
Que je sois tombe ou trésor
Que je parle ou me taise
Ceci ne tient qu'à toi
Ami n'entre pas sans désir »
• Pascal Ory, Le palais de Chaillot, coll. Les grands
témoins de l'architecture, Cité de l’architecture et du
patrimoine / Aristéas / Actes Sud, 2006.
• La Cité de l’architecture et du patrimoine / le musée
des Monuments français / les Archives nationales,
Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot,
2011, 140 pages.
6 Notes et références
En dessous, se trouve la statue de 1937, Apollon Musagète, exécutée par Henri Bouchard.
• Côté musée de l'Homme (Aile Passy), vers la
place du Trocadéro :[56]
« Choses rares ou choses belles
Ici savamment assemblées
Instruisent l'œil à regarder
Comme jamais encore vues
Toutes choses qui sont au monde »
• Côté Cité de l'architecture et du patrimoine
(Aile Paris), vers la place du Trocadéro :[57]
« Dans ces murs voués aux merveilles
J'accueille et garde les ouvrages
De la main prodigieuse de l'artiste
Égale et rivale de sa pensée
L'une n'est rien sans l'autre »
[1] 1878 - Le Trocadéro... D’une exposition à l’autre - Vues
du Trocadéro, avant et après 1935.
[2] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
7.
[3] Frédéric Masson, Napoléon et son fils, 1904, Paris, éd.
Goupil et Cie, p. 137.
[4] Roger Wahl, Un projet de Napoléon Ier : le Palais du Roi
de Rome, Neuilly-sur-Seine, 1955, p. 41.
[5] Le « Palais du Roi de Rome » de Rambouillet est en fait un
hôtel particulier datant du règne de Louis XVI, réaménagé
sous le Premier Empire. Le projet de Chaillot correspond
davantage à un palais que l'hôtel du duc d'Angiviller, gouverneur du domaine de Rambouillet, construit entre 1784
et 1785 par l'architecte Jacques-Jean Thévenin ; son lien
avec le Roi de Rome est aussi plus fort, car lié à l'essence
même du projet, alors que le lien entre Rambouillet et
le fils de Napoléon correspond à une période très courte
de l'histoire de la construction de Jacques-Jean Thévenin.
C'est pour des raisons touristiques et de prestige que la
ville de Rambouillet utilise le nom de « Palais du Roi de
Rome ».
9
[6] Charles Gabet, Dictionnaire des artistes de l'école française au XIXe siècle, 1831, p. 551.
[30] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
110.
[7] Françoise Waquet, Les Fêtes royales sous la restauration,
1981, p. 99 citant G. Hubert, « L'Art français au service de
la Restauration », Revue des Arts, 1955, no 4, p. 210-216.
[31] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
112.
[8] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
11.
[9] Michael Paul Driskel, As Befits a Legend : Building a Tomb
for Napoleon, 1840-1861, Kent State University Press,
1993 (ISBN 0-87338-484-9), p. 54-55.
[10] Adolphe Napoléon Didron, Annales archéologiques, vol.
8, 1848, p. 225-226.
[11] Antoine Étex, « Cours élémentaire de dessin », 1859, p.
3.
[12] Françoise Boudon, « Hector Horeau », 1978, p. 143.
[13] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
12.
[14] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
20.
[15] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
42.
[32] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot,
p.116.
[33] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
118.
[34] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
122.
[35] Seule la Cour internationale de justice s’installa définitivement à La Haye dès 1946.
[36] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
124.
[37] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, pages 104.
[38] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
126.
[39] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, pages 102-103.
[40] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
134.
[16] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
64.
[41] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, page 90.
[17] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, page 78.
[42] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
120.
[18] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, page 76.
[19] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
16.
[20] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot,
pages 70 et 71.
[21] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
61.
[22] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
80.
[23] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
65.
[24] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
66.
[25] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
74.
[26] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, page 74.
[43] Félix-Pascal Févola - Insecula.
[44] « Notice no PA00086706 », base Mérimée, ministère
français de la Culture.
[45] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, page 82.
[46] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, pages 96.
[47] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, pages 81-82.
[48] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, pages 97.
[49] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, page 99.
[50] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, page 100.
[51] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, page 91.
[52] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, page 110.
[53] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, pages 101-102.
[54] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, pages 105-107.
[27] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
92.
[55] Pascal Ory, Le palais de Chaillot, page 107.
[28] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
68.
[56] Photographie de l'Aile Passy (vers la place du Trocadéro)
[image].
[29] Esprits des lieux : Du Trocadéro au palais de Chaillot, p.
108-110.
[57] Photographie de l'Aile Paris (vers la place du Trocadéro)
[image].

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