2ème PARTIE ARBITRAGE ET ORGANISATION
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2ème PARTIE ARBITRAGE ET ORGANISATION
2ème PARTIE ARBITRAGE ET ORGANISATION TABLE DES MATIERES Chapitre 1 : Règles communes à toutes les épreuves Article 51 : Arbitrage Article 52 : Absence d'arbitre Article 53 A : Réclamations Article 53 B : Appels Article 54 : Répartition des équipes entre poules, tournois, lignes Article 55 : Caractère public des compétitions Article 56 : Feuilles de conventions Article 57 : Utilisation des boîtes à annonces Article 58 A : Procédures d'alerte et de stop Article 58 B : Entame Chapitre 2 : Règles applicables aux épreuves par équipes de quatre Article 59 : Organisation - Tableaux - Poules Article 60 : Formation des équipes Article 61 : Salles fermées Article 62 : Place des joueurs Article 63 : Principes généraux relatifs à la marque et à l'attribution des pénalités Article 64 : Retards Article 64 bis : match écourté Article 65 : Feuilles de marque et feuilles de match Article 66 : Erreur de mise en place des équipes Article 67 : Cadence de jeu - Retard pour jeu lent Article 68 : Irrégularité des étuis et des mains Article 69 : Autorité de l'arbitre Article 70 : Ex aequo en matches par K.O. Article 71 : Ex aequo en matches par poules Article 72 : Classement d'une poule en cas de forfait ou de scratch Article 73 : Match interrompu Chapitre 3 : Règles applicables aux épreuves par paires Article 74 : Place des joueurs Article 75 : Principe général relatif à l'attribution des pénalités Article 76 : Retards Article 77 : Feuilles de marque dites fiches ambulantes Article 78 : Cadence de jeu - Retard pour jeu lent Article 79 : Irrégularité des étuis et des mains Article 80 : Autorité de l'arbitre Article 81 : Ex aequo Article 82 : Classement unique dans les tournois disputés en une seule séance Article 83 : Séances n'ayant pas le même nombre de donnes Article 84 : Moyenne et double classement ANNEXE V - Document technique ANNEXE VI - Utilisation des écrans ANNEXE VII - L’alerte ANNEXE VIII - Interdiction de fumer ANNEXE IX - Epreuves organisées en patton suisse. ANNEXE X - Barème des points de victoire pour matches de 8 à 48 donnes ANNEXE XI - Règles d'homologation des tournois régionaux et internationaux Pour l’annexe IX (patton suisse), voir le RPI. Les parties modifiées sont écrites en «italique». AVIS AUX FUMEURS DANS TOUTES LES EPREUVES FEDERALES PAR 2 ET PAR 4 A TOUS LES STADES (COMITE, LIGUE, FINALE NATIONALE) IL EST INTERDIT DE FUMER (voir Annexe VIII) XXIX CHAPITRE 1 REGLES COMMUNES A TOUTES LES EPREUVES Article 51 ARBITRAGE Les arbitres sont investis pendant le déroulement des épreuves des pouvoirs réglementaires découlant de leur qualité, de leur fonction, du présent règlement et du code international. Ils doivent veiller scrupuleusement à la stricte application des règles fixées par le présent règlement, par le code international et par les réglementations ou décisions jurisprudentielles prises par les commissions nationales d'arbitrage et des compétitions. Il leur appartient, sous réserve du droit d'appel des intéressés, de juger les cas litigieux, de décider de toute rectification de marque, d'appliquer toutes sanctions et, en cas d'irrégularités ou de fautes graves, de déférer les joueurs fautifs devant les instances disciplinaires compétentes. Un comité d'appel est désigné par les organisateurs ou l'arbitre, et réuni si besoin est après chaque match ou séance. Dans les limites fixées à l'article 93 B du code international, il juge les appels contre les décisions de l'arbitre, ses décisions étant sans appel dans les cas suivants : - épreuves nationales organisées en séances consécutives avec élimination et impossibilité de saisir avant la séance suivante la commission nationale des litiges d'arbitrage ; - tournois homologués avec distribution immédiate des prix. N.B.1. - Tout incident survenu lors de compétitions non fédérales (régularité de club, simultané divers, etc.) est assujetti aux mêmes règles. La Commission d'arbitrage régionale du Comité du lieu où se déroule l'épreuve juge en appel les décisions prises, au premier stade de la compétition, par l'arbitre ou le Comité d'appel désigné (sauf règlement particulier édicté par l'organisateur). Pour ces compétitions, la Commission Régionale statue en dernier ressort. N.B.2. - En cas d'évènement exceptionnel survenant en cours d'épreuve, il est de la compétence du Directeur de l'épreuve d'ajourner une séance de l'épreuve considérée. Article 52 ABSENCE D'ARBITRE A défaut d'un arbitre présent, pour quelque cause que ce soit, il sera procédé ainsi : 1°) Dans les épreuves par paires et dans les duplicates simultanés, il doit obligatoirement être fait appel à un non-joueur pour surveiller le transfert des étuis, pour rectifier le cas échéant les mains en fonction de la fiche ambulante et recueillir, par écrit et sous la signature des intéressés, les réclamations (avec exposé succinct des faits) qui seront soumises en fin de séance à une commission d'arbitrage désignée comme indiqué à l'article 51 ci-dessus. XXX 2°) En match par quatre, toute contestation et tout incident devront être signalés au verso de la feuille de match ou sur une feuille annexe, les faits étant établis contradictoirement par écrit, confirmés par téléphone dans les 24 heures et par écrit dans les 48 heures. Cet écrit comportera un exposé détaillé des faits (mains, enchères, hésitations, déroulement complet du jeu, etc.). Tout résultat de match n'ayant pas donné lieu à réclamation dans la forme et les délais susvisés n'est plus contestable, sauf par le Directeur des Compétitions s'il estime devoir faire une enquête pour un motif se rapportant à la régularité de l'épreuve. Toutefois, les réclamations concernant la participation de joueurs adverses peuvent être faites dans les 48 heures, même s'il n'a pas été fait de réserves selon les normes ci-dessus. 3°) Les dispositions qui précèdent ne dispensent en aucune façon les responsables de l'organisation et du déroulement d'une épreuve de la désignation d'un arbitre. Article 53 A RÉCLAMATIONS Les réclamations ne concernent que : 1. La composition, la participation à une épreuve, d’une équipe. 2. Les erreurs de marque, de calcul, de résultats. 1. Réclamations contre la participation d’une équipe 1.a. Délais et procédures Toute réclamation concernant la participation d’une équipe, par exemple : contestation sur sa composition, son indice de valeur, sa qualification, son appartenance territoriale... doit être faite avant le début du stade suivant. S’il n’y a pas de stade suivant, elle doit être formulée dans les 48 h qui suivent la fin de l’épreuve. La réclamation motivée doit être adressée par écrit au Directeur des Compétitions du Comité pour les épreuves au stade Comité, au Directeur de Ligue pour les finales de ligue, au Directeur National des Compétitions pour les finales nationales et autres épreuves relevant de sa compétence directe (Sélection, D.N...). Seules les réclamations déposées par l’organisme responsable ou un concurrent de la même épreuve (ou son capitaine) sont recevables. 1.b. Appel contre une décision d’un Directeur des compétitions Les décisions des Directeurs des Compétitions sur les réclamations sont susceptibles d’appel devant la Commission Nationale des litiges du Règlement (C.N.L.R.). L’appel doit être adressé dans les 48 h suivant la signification du Directeur, via le Président du Comité, le Directeur de Ligue ou le Directeur National selon le stade de l’épreuve. En cas d’épreuves organisées en séances consécutives avec élimination et impossibilité de contacter avant la séance suivante la commission compétente, la réclamation motivée sera présentée à l’arbitre avant le début de la séance. L’arbitre contactera la Directeur des Compétitions concerné qui rendra une décision sans appel. En cas d’impossibilité de contacter le Directeur des Compétitions, l’arbitre prendra une décision réputée sans appel. 1.c. Disqualification A quelque stade que ce soit, si une équipe a disputé une épreuve dans une composition illégale, la C.N.L.R. peut disqualifier cette équipe. Tous les matchs (et eux seuls) disputés par cette équipe, lors du stade précédent et du stade en cours pourront être annulés par la C.N.L.R. et n’être plus comptabilisés pour l’établissement du classement. Le Directeur des Compétitions au stade concerné ou la C.N.L.R. peuvent d’office se saisir d’un tel cas. 2. Réclamation pour une erreur de marque, de calcul, de résultats Le délai de réclamation pour une erreur de marque, de calcul ou de résultats est de 24 heures : - en règle générale, après mise à disposition des résultats finaux, - après mise à disposition des résultats de la séance quand celle-ci est éliminatoire pour une séance suivante. Si la nature spéciale de l’épreuve l’exige, et à condition de l’avoir annoncé, ce délai peut être réduit (jusqu'à 15 mn). Article 53 B APPELS Les modalités concernant le droit d’appel et le fonctionnement des différentes instances concernées, lors des épreuves fédérales, font l’objet d’une note publiée au RPI. Elle complète le présent article, ses dispositions doivent être respectées par l’arbitre et les différents intervenants lors de la procédure. 1. Délais et procédures En application du renvoi de l’art. 79 du Code, la FFB agissant en tant qu’organisme responsable, fixe, pour toutes les épreuves fédérales et quel que soit le stade, le délai pour appeler l’arbitre ou pour faire appel contre une décision à 30 mn après la fin de la séance ou du match. Si la nature de l’épreuve l’exige et à condition de l’avoir annoncé au départ, ce délai peut être réduit jusqu’à 10 mn. 2. Stade du Comité 2.a. Saisine de la C.R.L.A. Lorsque cette procédure est prévue par le Comité, le délai d’appel auprès d’une Commission Régionale des Litiges d’Arbitrage (C.R.L.A.) contre une décision d’une commission d’appel ayant siégé in situ (ou en son absence contre une décision de l’arbitre) est de 48 h suivant la fin de la séance ou du match. Le délai de 48 h est également applicable pour les matches qui se sont déroulés sans arbitre, la C.R.L.A. agissant alors en première instance. Pour les épreuves se disputant sur un week-end, le délai partira du dernier jour. Le cachet de la poste ou l’accusé de réception, en cas de dépôt de l’appel, feront foi. 2.b. Saisine de la C.N.L.A. Le délai d’appel auprès de la Commission Nationale des Litiges d’Arbitrage (C.N.L.A.) est de 48 h après signification de la décision de la dernière Commission d’appel. Le Président du Comité doit transmettre cet appel à la C.N.L.A. dans les 48 h qui suivent sa réception. 3. Stade de la Ligue Au stade Ligue, les appels contre les décisions du Comité d’appel (ou en son absence, contre celles de l’arbitre) doivent être adressés par écrit, dans les 48 heures, au Directeur de Ligue pour transmission à la C.N.L.A. Le Directeur de Ligue doit transmettre l’appel à la C.N.L.A. dans les 48 h qui suivent sa réception. 4. Stade national En cas d’appel devant la C.N.L.A., le dossier doit comprendre les pièces ciaprès : 1. l’exposé détaillé des faits par l’arbitre (mains, déroulement des enchères et du jeu...), 2. la décision de l’arbitre, 3. l’exposé de la réclamation (capitaine de la quadrette ou joueur de la paire), 4. la déclaration de la partie adverse, 5. la décision (ou les décisions) de la (ou des) Commission(s) d’appel brièvement motivées, 6. l’exposé du demandeur de la saisine de la C.N.L.A. et l’exposé de la partie adverse. 7. tout document ou information concernant l’affaire. Ce dossier doit obligatoirement être transmis par l’intermédiaire de l’autorité responsable : Président de Comité ou Directeur de Ligue. 5. Caution - Pénalités A condition de l’avoir préalablement annoncé, l’organisme responsable peut exiger que tout appel soit accompagné du dépôt d’une caution, son montant ne peut dépasser, 30 a pour les épreuves par paires ou individuelles, 60 a par équipe dans les épreuves par quatre. En cas d’appel jugé abusif par la Commission, le montant de la caution peut-être confisqué et versé à une œuvre d’intérêt général. Par ailleurs, en cas d’appel jugé abusif par la Commission, cette dernière peut infliger aux appelants une pénalité qui ne saurait excéder 2 % en épreuves par paires ou 2 PV en épreuves par quatre. Article 54 REPARTITION DES EQUIPES ENTRE POULES, TOURNOIS, LIGNES La force des poules, tournois et lignes doit être équilibrée par une répartition des équipes basée sur les indices de valeur de celles-ci, les ex aequo étant départagés : 1°) Par les points de performance (P.P.). 2°) Par les points d'expert (P.E.) en cas de nouvelle égalité ou pour les compétitions ne pouvant comporter de joueurs de 1ère série (Honneur, Promotion...). En outre, des critères géographiques peuvent prévaloir sur celui des indices de valeur des équipes. Dans certains cas particuliers (équipes d'indices très faibles ou très homogènes, absence de liste d'inscription), cette répartition peut être faite par tirage au sort avec éventuellement désignation de têtes de séries. Article 55 CARACTERE PUBLIC DES COMPETITIONS A l'exception de la salle fermée en match par quatre, les locaux où se déroulent des compétitions doivent être ouverts aux membres de la FFB et aux personnes invitées par les organisateurs, à moins qu'une salle ait été spécialement aménagée à cet effet (vu-graph, rama, bridge-vision, etc...). A condition qu'ils se conduisent selon les convenances (absence de réaction ou de maniérisme pendant les enchères et le jeu, absence de commentaires entre les donnes), les spectateurs ne peuvent être récusés par les participants. Toutefois, il est interdit aux spectateurs de se déplacer en cours de séance et aux concurrents ne jouant pas d'être spectateurs de leurs propres coéquipiers. Article 56 FEUILLES DE CONVENTIONS A l'exception des tournois de régularité pour lesquels toute liberté est laissée aux présidents de clubs, chaque paire doit mettre à la disposition des adversaires une feuille de conventions conforme au modèle diffusé par la F.F.B., et comportant notamment : - les noms, prénoms et classements des deux joueurs ; - la méthode de base explicitée ; - la force des ouvertures à S.A. et du 2 Majeure ; - la nature du Spoutnik et du Stayman ; - toutes les conventions ou agréments d’enchères dont le sens pourrait ne pas être clairement compris par l’adversaire. Avant le début du jeu, pour éviter l'effet de surprise et permettre la mise au point d'une défense, l'attention des adversaires doit être attirée sur les conventions particulières de déclarations ou de jeu de la carte. Les deux joueurs d'une même paire doivent utiliser le même système de base et les mêmes conventions. N.B. : Absence de feuille de conventions : En cas d’usage de conventions inusuelles, l’absence d’une telle feuille, s’il y a incident, autorise l’arbitre à imposer à la paire de jouer “standard”. Article 57 UTILISATION DES BOITES A ANNONCES Il est du ressort de l'instance fédérale organisatrice d'une épreuve d'imposer l'utilisation des boîtes à annonces. Les joueurs ne peuvent se soustraire à cette obligation sauf handicap majeur évident. Les boîtes à annonces sont utilisées selon le règlement suivant publié en annexe aux Lois dans l’édition française du Code International 1997 : I - Utilisation des boîtes à annonces : procédure correcte 1) Disposition des cartons de déclaration - En commençant par le donneur, chaque joueur place à son tour de déclarer un carton de déclaration, devant lui et orienté vers le centre de la table. - Les déclarations sont placées dans l’ordre de la gauche vers la droite du joueur. - Les cartons successifs d’un même joueur sont posés de telle façon qu’ils se chevauchent mais que chaque déclaration faite reste lisible. Les déclarations non faites doivent rester invisibles. 2 - Déclaration faite Une déclaration est considérée comme faite dès que le carton a été intentionnellement exposé et lâché sur la table. II - Changement de déclaration Les joueurs doivent décider de la déclaration qu’ils se proposent de faire avant de toucher un ou plusieurs cartons. Une hésitation en touchant ou en sortant un ou plusieurs cartons relève d’un maniérisme accessible aux dispositions de la Loi 16 A information non autorisée. 1 - Correction d’une déclaration faite par inadvertance Les dispositions et conditions de mise en œuvre de la Loi 25 A s’appliquent. 2) Correction d’une déclaration intentionnelle Les dispositions et conditions de mise en œuvre de la Loi 25 B s’appliquent. III - Fin des annonces Quand les annonces sont terminées, toutes les déclarations doivent rester sur la table jusqu’à ce que les demandes d’explication de l’un ou l’autre joueur soient terminées. Dès que le joueur qui doit entamer retourne son entame face visible, les cartons d’annonces sont replacés dans leur boîte respective. Remarque : Même en présence de boîtes à annonces, une déclaration est réputée faite si elle est clairement formulée à voix haute, sauf intention manifestement contraire. Article 58 A PROCEDURES D'ALERTE ET DE STOP Toute enchère artificielle ou inusuelle, ou toute enchère naturelle dont le sens inattendu pourrait surprendre les adversaires doit être alertée. L’annexe VII du présent réglement donne des indications pratiques sur les modalités d’utilisation de l’ALERTE. Il est précisé que la procédure d'alerte ne doit être utilisée que pour les enchères ; en aucun cas, elle ne doit être appliquée pour signaler une convention du jeu de la carte ; ces dernières doivent être, par contre, explicitées avec précision sur la feuille de conventions. XXXI Avant toute enchère à saut, y compris l’ouverture, le joueur doit poser sur la table face visible, le carton STOP. Après toute enchère à saut, l’adversaire de gauche doit respecter une pause de 5 à 10 secondes que le carton STOP ait ou non été exposé ou qu’il ait ou non été retiré. Le fait de ne pas utiliser le carton STOP peut compromettre les droits d’un joueur dont l’adversaire de gauche n’aurait pas respecté une pause consécutive à une enchère à saut. Le STOP n’est pas une déclaration. Le fait d’exposer un carton STOP pour un joueur dont ce n’est pas le tour de déclarer, ou de faire suivre le carton STOP de PASSE ou de toute autre déclaration ne constituant pas une enchère à saut, ne constitue ni une déclaration hors tour, ni un changement de déclaration. Ces actions peuvent toutefois transmettre une information illicite et la Loi 16 peut s’appliquer. Article 58 B ENTAME Après que la carte d'entame a été retournée et la main du mort étalée, le déclarant doit observer une pause de 5 à 10 secondes avant de jouer du mort. Ne pas suivre cette règle peut faire perdre le droit de réclamer contre une hésitation de quelques secondes de l'adversaire placé après le mort. CHAPITRE 2 REGLES APPLICABLES AUX EPREUVES PAR EQUIPES DE 4 Article 59 ORGANISATION - TABLEAUX POULES Dans les épreuves jouées par K.O., le tableau des rencontres est composé de façon que les équipes finalistes de la saison précédente se rencontrent le plus tard possible. Dans les tours organisés en poules, l'organisateur doit programmer les matches de façon que les équipes d'un même club (en interclubs) se rencontrent le plus tôt possible. Article 60 FORMATION DES EQUIPES 1°) En match par 4 : a) Quel que soit le nombre de joueurs que comprend l'équipe, il lui est possible après chaque mi-temps de constituer ses paires comme elle l'entend : - soit par permutation de joueurs entre les paires ayant disputé la mi-temps précédente ; - soit par entrée de joueurs laissés précédemment au repos. b) Toute paire constituée de deux joueurs n'ayant pas joué ensemble la mitemps précédente devient une nouvelle paire et peut prendre la place de son choix si le tirage au sort l'y autorise. Il est donc possible qu'un joueur ait pendant deux miXXXII temps consécutives un même adversaire, et même deux si, par exemple, les deux équipes gardant les mêmes joueurs, l'une d'elles permute les joueurs entre les paires. c) Quelles que soient les modifications apportées à la composition des paires ou des équipes, deux paires de même composition ne peuvent être opposées deux mi-temps consécutives, sauf cas particulier décrit à l'article 62. 2°) En matches simultanés : chaque équipe s'assoit en début de séance selon les instructions qui lui sont données. En cours de séance, la modification de la composition des équipes, notamment par entrée de coéquipiers, est interdite sans accord préalable de l'arbitre. Article 61 SALLES FERMEES Dans les matches entre deux équipes, il doit obligatoirement être prévu une salle fermée. Le jeu en salle ouverte ne peut commencer qu'une fois les joueurs en salle fermée assis. En cours de match, il est interdit aux participants de quitter la salle dans laquelle ils jouent sans la permission de l'arbitre (ou de leurs adversaires en cas d'absence d'arbitre). Pénalité de 6 I.M.P. à la paire fautive (soit 1 P.V., cf. article 63). La même pénalité sera appliquée aux paires quittant la salle fermée après la fin d'un match sans attendre l'autorisation de l'arbitre. Ont seuls accès aux salles fermées : l'arbitre et ses adjoints, les membres du Bureau Exécutif de la FFB, le directeur national des compétitions, le directeur national de l’arbitrage, les présidents des commissions nationales d’arbitrage et des compétitions, le président du comité où se dispute l'épreuve ainsi qu'un journaliste accrédité, le directeur de la ligue ou son représentant au stade de la ligue, le directeur des compétitions et le président de la commission de discipline au stade de comité. L'accès aux salles fermées des personnes sus-nommées s'entend sous réserve qu'elles ne participent pas ellesmêmes à la compétition. Article 62 PLACE DES JOUEURS Dans les compétitions mixtes, les dames sont obligatoirement assises en Sud et en Est. Cependant, toutes les donnes jouées avant qu'une erreur de placement soit découverte sont valables. Dans les autres compétitions, les joueurs d'une même paire se placent comme ils l'entendent dans la ligne qui leur est assignée, mais ils ne peuvent ensuite permuter en cours de mi-temps ou de séance. Cas général : Un tirage au sort préalable est effectué par l'arbitre ou les deux capitaines. L'équipe ayant gagné ce tirage au sort (équipe recevante ou Home Team) est pendant toute la rencontre NS en salle ouverte et EO en salle fermée : - en 1ère mi-temps : elle peut faire asseoir ses joueurs après que les adversaires se sont placés ; - en 2ème mi-temps : elle s'assoit la première en maintenant dans la salle où elle a joué toute paire inchangée, et l'équipe adverse (équipe visiteuse ou Visiting Team) place ses joueurs de façon qu'aucune paire ne rejoue contre la même paire. Dans les compétitions comportant plusieurs matches, l'organisateur ou l'arbitre peut remplacer le tirage au sort par une mise en place prédéterminée respectant un équilibre entre équipes recevantes et visiteuses. Cas particulier : Une des deux équipes comporte une ou des paires jouant un SHA. En première mi-temps, cette équipe est équipe visiteuse. En deuxième mitemps, cette équipe fera asseoir la ou les paires jouant en SHA en les faisant changer de salle par rapport à la première mitemps. L'équipe recevante placera alors ses deux paires à sa convenance, sans restriction de position, pouvant ainsi faire se rencontrer deux fois les mêmes paires. L'équipe visiteuse ne comportant qu'une paire jouant un SHA place ensuite sa deuxième paire. En 2ème mi-temps, le cas général s'applique si les deux équipes comportent chacune une ou des paires jouant un SHA, ou si la ou les paires jouant un SHA ne participent pas à cette mi-temps. Ce cas particulier ne s’applique pas pour les paires jouant uniquement des conventions CI. Article 63 PRINCIPES GENERAUX RELATIFS A LA MARQUE ET A L'ATTRIBUTION DES PENALITES A. Marque : 1°) I.M.P. : pour chaque donne, la différence du total des points (points d'honneurs exclus) entre les deux scores comparés est convertie en I.M.P. selon le barème publié dans la loi 78, alinéa B, du code international du bridge. Le résultat du match à inscrire sur une feuille de match (imprimé n° 44) est, après application éventuelle des pénalités (cf. paragraphe B ci-après), celui obtenu en additionnant les points I.M.P. gagnés par chaque équipe sur chacune des donnes de la rencontre. 2°) Points de victoire : sauf pour les matches par K.O., le résultat du match en points I.M.P. est transformé en résultat en points de victoire (P.V.) selon un barème qui est fonction du nombre de donnes disputées et qui est annexé au présent règlement (annexe X). B. Pénalités : Les fautes et erreurs sont sanctionnées, après un premier avertissement éventuel, selon un barème en points I.M.P. Pour les matches par K.O., les pénalités sont directement appliquées sur le résultat en points I.M.P. Pour les matches en poule, les pénalités sont directement et uniquement appliquées sur le résultat en points de victoire, avec équivalence de 1 point de victoire pour 6 points I.M.P. de pénalité. Article 64 RETARDS Cinq minutes avant l'heure prévue pour le début de la séance ou de la rencontre, tous les joueurs devraient occuper leur place. Passé cette heure, les équipes retardataires seront pénalisées comme suit : En poule : moins de 5 mn. : avertissement ; 5 à < 10 mn. : 1 P.V. ; 10 à < 15 mn. : 2 P.V. ; 15 à < 20 mn. : 3 P.V. ; 20 à < 25 mn. : 4 P.V. ; 25 à < 30 mn. : 5 P.V. Par K.O. : moins de 5 mn. : avertissement ; 5 mn. : 1 I.M.P., plus 1 I.M.P. pour chaque minute de retard au-delà de 5 minutes jusqu'à 30 minutes. Si le retard est dû à un cas de force majeure évident (accident de la route, retard de train...), les pénalités ci-dessus ne seront pas appliquées. Dans les deux cas (poule ou K.O.), lorsque la possibilité de jouer un match complet n’existe plus (en général en raison d’une limitation du temps par l’organisation du tour suivant), l’arbitre devra, chaque fois que cela est possible, et notamment lorsque le match comporte 2 mitemps, appliquer la procédure du match écourté (Article 64 bis). Si le retard dépasse 30 minutes et si l’on ne peut plus organiser un match écourté, il appartient à l'arbitre de décider des mesures à prendre, compte tenu des circonstances particulières, et éventuellement de disqualifier l'équipe défaillante. Avant que l'arbitre ait pris cette décision, il est interdit aux équipes présentes de se retirer : en cas d'inobservation de cette prescription, l'arbitre a toute latitude pour disqualifier l'équipe qui se retire si l'équipe en retard se présente et peut justifier d'une raison de force majeure. En l'absence d'arbitre, si les joueurs en retard ne donnent pas de nouvelles, l'équipe adverse peut se retirer. En tout état de cause, les pénalités pour retard doivent être signifiées aux deux équipes avant le début du jeu et inscrites sur la feuille de match. N.B. : La force majeure doit être invoquée et établie par celui qui s’en prévaut. calcul des PV est celui du nombre de donnes le plus proche du nombre de donnes réellement jouées (ou, à défaut, celui immédiatement supérieur). 5°) Il en est de même lorsque le retard est dû à un cas de force majeure, mais alors les pénalités de retard ne sont pas appliquées. Article 65 FEUILLES DE MARQUE ET FEUILLES DE MATCH Dans chaque salle, un joueur de chaque équipe doit tenir une feuille de marque. En fin de mi-temps, les résultats ainsi marqués sont confrontés avec soin, puis comparés avec ceux de l'autre salle. En fin de match, il appartient à l'équipe gagnante de remplir la feuille de match (imprimé n° 44), puis, une fois signée par les deux capitaines, ou leurs représentants, après éventuellement inscription des contestations comme prévu aux articles 52 et 53, de la remettre à l'arbitre ou de la faire parvenir à l'organisateur dans les 48 heures, sous peine de pénalité (3 I.M.P. à l'équipe gagnante). Toute rature doit être authentifiée par les deux capitaines (ou leurs représentants). Seuls les joueurs ayant effectivement participé au match doivent figurer sur la feuille de match (sanctions : cf. art. 31). En duplicate simultané, l'arbitre peut imposer la tenue d'une feuille ambulante comme en tournois par paires. En outre, lorsque plusieurs matches ont lieu le même jour ou le même week-end, les feuilles de match doivent être remises à l’arbitre au plus tard 10 minutes aprés la fin du temps réglementaire. Au-delà de ce délai, une pénalité de 6 IMP peut être appliquée à l’équipe (ou aux équipes) responsable de ce retard. Cette pénalité peut être doublée si le retard excède 5 minutes (donc plus de 15 minutes après la fin du temps réglementaire), et si le déroulement de l’épreuve est perturbé (en cas de patton suisse voir annexe IX). Article 66 Article 64 bis MATCH ECOURTE 1°) Un match écourté doit comporter un nombre de donnes au moins égal à la moitié du nombre de donnes prévu pour le match complet initial. En outre, ce nombre de donnes ne doit pas inférieur à 7. Le nombre de donnes à jouer est défini en comptant la suppression de 2 donnes par quart d’heure de retard. 2°) Les pénalités de retard (au maximum 5 PV) sont attribuées à l’équipe défaillante ou s’il y a lieu aux deux équipes défaillantes. 3°) Dans le cas d’une seule équipe défaillante, cette équipe perd en outre 3 IMP sur chacune des donnes non jouées. Le barème utilisé pour le calcul des PV est celui qui correspond au nombre des donnes (jouées ou non jouées) prévu pour le match initial. 4°) Dans le cas où les deux équipes sont défaillantes, le barème utilisé pour le ERREUR DE MISE EN PLACE DES EQUIPES Les deux équipes sont responsables de la bonne orientation des paires. Si, par erreur, les deux paires de chaque équipe sont dans la même orientation, les donnes ainsi jouées sont annulées et les deux équipes reçoivent une pénalité de 2 P.V. Pour les donnes qui n'ont été jouées qu'à une seule table, l'arbitre rétablira les positions (inversion de l'étui à 90° à la même table). Si cette erreur se révèle au moment des comptes, la mi-temps entière est annulée, les deux équipes sont pénalisées de 2 P.V. et l'arbitre décide en fonction des impératifs de la compétition soit de la recommencer immédiatement, soit de la reporter à un horaire ou une date ultérieure. S'il y a impossibilité de rejouer, le résultat du match particulier est calculé sur les donnes pouvant être comparées en adoptant le barème de P.V. le plus proche du nombre de donnes. La pénalité de 2 P.V. est bien sûr toujours appliquée. Le cas sera le même si les deux équipes jouent des mi-temps dans deux poules différentes et que la comparaison est impossible. Si la mi-temps est rejouée, elle reste soumise aux stipulations de l'article 60. Dans le cas d'un match sans mi-temps, il devra être rejoué et une pénalité de 2 P.V. sera appliquée aux deux équipes. Article 67 CADENCE DE JEU : RETARD POUR JEU LENT Les équipes sont tenues de respecter la cadence de huit donnes à l'heure (voir cas particulier Annexe VI s’il y a des écrans). Toute paire ou équipe qui retarde le déroulement normal d'un match, d’une séance ou d’un tour en ne respectant pas la cadence ci-dessus, peut recevoir un avertissement puis une pénalité selon barême cidessous en cas de dépassement de l’horaire fixé pour la fin d’un tour ou d’une mitemps (pour les épreuves par quatre). RETARD EN POULE PAR K.O. 0 à < 5 min. 0,5 P.V. 3 I.M.P. 5 à < 10 min. 1,0 P.V. 6 I.M.P. 10 à < 15 min. 1,5 P.V. 9 I.M.P. 15 à < 20 min. 2,0 P.V. 12 I.M.P. 20 à 25 min. 2,5 P.V. 15 I.M.P. Ces pénalités sont applicables pour chaque mi-temps. Si l'arbitre détermine que le retard incombe à la lenteur de joueurs des deux équipes, il attribuera à chacune des équipes des pénalités proportionnelles à leurs responsabilités respectives. Par exemple, si le match est prolongé de 17 minutes au-delà du temps légal et qu'il puisse être imputé 11 minutes à l'équipe A et 6 minutes à l'équipe B, il sera déduit des points respectivement acquis 1,5 P.V. à l'équipe A et 1 P.V. à l'équipe B. Article 68 IRREGULARITE DES ETUIS ET DES MAINS 1°) Responsabilité des étuis : le joueur Nord est responsable des étuis, en particulier de les placer correctement sur la table et, sauf disposition différente décidée par l’arbitre, de les transférer après chaque tour à la table appropriée. Une pénalité de 3 I.M.P. sanctionnera les irrégularités. 2°) Distribution : les joueurs sont responsables de la distribution et de la mise en étuis des donnes dont leur camp est «donneur». Les joueurs doivent obligatoirement mélanger et distribuer les jeux dont ils sont responsables en présence d’au moins un adversaire et au début de chaque mi-temps. Toute irrégularité est pénalisable (3 IMP) et l’arbitre peut ordonner qu’il soit procédé à une nouvelle distribution. 3°) Si une donne non rebattue est rejouée et transférée, cette irrégularité est pénalisable : 3 I.M.P. à la paire responsable de la distribution de la donne. Cette pénalité est doublée en duplicate simultané. XXXIII 4°) Au cours des enchères et du jeu, l'étui en cours doit rester au milieu de la table et dans la bonne orientation sous peine après avertissements d'une pénalité de 3 I.M.P. à la paire NS responsable de la table. 5°) Si un joueur sort de l'étui les cartes de l'adversaire après que la donne a été jouée, son équipe est pénalisée de 3 I.M.P. 6°) Etui correct mais inversé à 180° : il est valable dès qu'un joueur a vu la main qui se trouve devant lui (même en mixte). Après un avertissement, pénalité de 3 I.M.P. à la paire NS responsable de la table. 7°) Etui incorrect : un étui est considéré comme incorrect si l'arbitre détermine qu'une ou plusieurs cartes ont été mal placées dans l'étui de telle manière que les joueurs qui auraient dû avoir une comparaison directe de la marque n'ont pas joué la donne dans une forme identique. Etui de remplacement : l'arbitre n'exercera pas son pouvoir découlant de la loi 6 du code international pour ordonner qu'un nouvel étui soit rejoué quand le résultat d'un match sans cet étui aurait pu être connu par un des joueurs. A la place, il attribuera une marque ajustée de 3 I.M.P. en faveur de l'équipe non fautive (loi 86), plus une pénalité de 3 I.M.P. (1/2 P.V.). Quand la règle ci-dessus ne s'applique pas, l'arbitre ordonnera que la donne de l'étui incorrect soit annulée, redistribuée et rejouée (exception dans le cas "c" ci-dessous). En outre, il sera appliqué le barème de pénalités ci-dessous, si l'arbitre constate : a) Une inversion à 90° ou à 180° des cartes dans l'étui : la donne est annulée et rejouée. Pénalité de 3 I.M.P. au camp NS à la table où elle a été jouée la première fois ; b) Une inversion à 90° de l'étui dans la deuxième salle : la donne est annulée et rejouée. Pénalité de 3 I.M.P. au camp NS à la table où elle a été jouée la deuxième fois ; c) Une inversion des cartes ou des mains d'un même camp (les mains adverses étant correctes) : la donne est annulée mais non rejouée. Il est attribué sur cet étui une marque ajustée de 3 I.M.P. en faveur de l'équipe non fautive (loi 86), plus une pénalité de 3 I.M.P. à la paire fautive détentrice des cartes à la première table. En outre, si l'arbitre estime qu'un résultat anormalement supérieur à la valeur de la main a été obtenu à la première table par le camp non fautif, il peut alors lui attribuer une marque ajustée positive supérieure à 3 I.M.P., tenant compte de ce résultat ; d) Une inversion d'une ou plusieurs cartes de camps opposés : la donne est annulée et rejouée sans pénalité. N.B. - Si par suite d'une irrégularité quelconque n'entrant pas dans l'un des cas ci-dessus, un joueur reçoit une information illicite, il y a application de la loi 16 du code international. En outre, si l'information illicite résulte de la faute d'un joueur, son équipe est pénalisée de 3 I.M.P. XXXIV Article 69 AUTORITE DE L'ARBITRE En plus de l'application des pénalités énoncées dans les articles précédents, l'arbitre peut aussi imposer des pénalités pour toute faute qui indûment retarde ou gêne le jeu, dérange d'autres joueurs, enfreint les procédures correctes ou requiert l'application d'une marque ajustée à une autre table. Elles sont, après un premier avertissement, pénalisées comme suit : 3 I.M.P. pour la première infraction, 3 I.M.P. pour chacune des suivantes, en considérant toutefois : 1°) qu'un "avertissement" pour une faute entraîne la pénalisation de n'importe quelle autre faute pendant le même match ou la même séance ; 2°) que l'arbitre reste libre d'attribuer des pénalités supérieures en cas de faute grave. Ces pénalités pourront alors être sujettes à appel. Article 70 EX AEQUO EN MATCHES PAR K.O. Quand il est décidé que l'équipe battue sur un seul match est automatiquement éliminée (système dit du K.O.), les deux équipes se rencontrant sont départagées comme suit : - aux points I.M.P. (après pénalisation éventuelle), 1 seul point donnant la victoire ; - en cas d'égalité, d'après les points totaux ; - en cas d'égalité de points I.M.P. et de points totaux : d'après le nombre de donnes gagnées, ne serait-ce que de dix points de marque ; - en cas de nouvelle égalité, une prolongation de quatre donnes (pour un match se disputant en trente-deux donnes) est disputée, les joueurs restant à la table et à la place qu'ils occupaient en fin de match ; - si à ce moment il y a encore égalité, une nouvelle prolongation de deux donnes est disputée ; - si l'égalité subsiste, de nouvelles prolongations de deux donnes seront disputées, la première différence déterminant le vainqueur. Article 71 EX AEQUO DANS UNE POULE 1°) Le classement final d'une poule est effectué en fonction du total de points de victoire, après pénalisations éventuelles, obtenu par chaque équipe. 2°) a) En cas d'égalité entre deux équipes, elles sont départagées par le match qui les a opposées, en fonction (dans l'ordre et si nécessaire) du score : en points de victoire, en points I.M.P., en points totaux. En cas de match rigoureusement nul : par le quotient des points I.M.P. gagnés et perdus sur l'ensemble des matches. b) En cas d'égalité entre plus de deux équipes : - si l'une a battu toutes les autres ex aequo, elle est classée première ; - sinon, elles sont classées selon les points de victoire qu'elles ont obtenus dans les matches joués entre elles uniquement ; - s'il y a encore ex aequo entre deux équipes, la procédure prévue en "a" est appliquée ; - s'il y a encore ex aequo entre plus de deux équipes, elles sont départagées par le quotient des I.M.P. gagnés et perdus sur l'ensemble des matches disputés par ces équipes. 3°) A moins qu'il ne soit fait appel à un ou des matches de barrage, des équipes qui ne se sont pas rencontrées sont départagées suivant le nombre de points de victoire qu'elles ont obtenus en moyenne par match et en cas d'égalité au "goal-average" (quotient des points I.M.P. gagnés et perdus sur l'ensemble des matches). Article 72 CLASSEMENT D'UNE POULE EN CAS DE FORFAIT OU DE DISQUALIFICATION Si une équipe est dans l'impossibilité de jouer pour un match, il lui est attribué zéro point de victoire et zéro I.M.P. pour cette rencontre. L'équipe adverse gagnant par forfait recevra 17 points de victoire, ou la moyenne des points de victoire gagnés par l'équipe contre les autres concurrents, ou la moyenne des points de victoire obtenus par les autres équipes contre l'équipe défaillante, en choisissant le score le plus favorable. S'il est nécessaire de départager les ex aequo au moyen des I.M.P., l'équipe gagnant par forfait recevra la moyenne des I.M.P. de la fourchette correspondant aux points de victoire attribués. Si une équipe déclare forfait pour au moins 2 matches, ou est disqualifiée, tous les matches joués par l’équipe défaillante sont conservés si cette équipe avait une composition légale, mais ils peuvent être annulés si la composition de l’équipe était illégale (décision de la CNLR). Le classement final de la poule s'obtient comme suit : 1°) L'équipe défaillante est classée dernière. 2°) Le classement des équipes qui ne l'ont pas rencontrée est celui qu'elles obtiennent en annulant les résultats de tous les matches joués par l'équipe défaillante. 3°) Les places restantes du classement sont attribuées aux autres équipes selon leur total de points de victoire sur tous les matches. Exemple : soit une poule de six équipes A, B, C, D, E, F, l'équipe F abandonnant après avoir rencontré A, B et C : - si, dans le classement obtenu, en annulant les matches joués par l'équipe F (donc sur quatre résultats par équipe), D et E sont respectivement 5e et 3e, c'est leur classement final ; - si, en tenant compte de leurs matches contre l'équipe F (donc sur cinq résultats par équipe), les équipes A, B et C se classent ainsi : 1er : B ; 2e : A ; 3e : C ; le classement final est donc : 1er : B ; 2e : A ; 3e : E ; 4e : C ; 5e : D ; 6e : F. N.B. 1 - Une équipe ne peut être déclarée "forfait" qu'après décision de l'autorité compétente : responsable de l'épreuve ou directeur des compétitions. N.B. 2 - Dans le cas où certains forfaits entraîneraient des conséquences anormales sur les résultats et qualifications, la Commission Nationale des Litiges du Règlement pourra être saisie pour statuer. Une telle saisine revêt un caractère tout à fait exceptionnel, elle exige une anomalie et une injustice flagrante pour que la CNLR puisse déroger aux dispositions cidessus. Article 73 MATCH INTERROMPU A - En poule : 1) Match interrompu pour une raison indépendante des deux équipes a) Au moins la moitié des donnes prévues peuvent être comparées : En fonction des impératifs de la compétition, l’arbitre peut décider de reporter à un horaire ou une date ultérieure le jeu des donnes non comparables (en général une mi-temps entière). S’il y a impossibilité de rejouer, le résultat du match particulier est calculé sur les donnes pouvant être comparées en adoptant le barème de PV le plus proche du nombre de donnes. b) Moins de la moitié des donnes peuvent être comparées : Le match sera rejoué si les conditions de la compétition le permettent. Si le match ne peut être rejoué, les deux équipes marquent 17 PV. 2) Abandon par une équipe au cours d’un match Pour l’équipe défaillante deux cas peuvent se présenter : a) Cas de force majeure : On applique les règles définies en “1)” ci-dessus, mais si moins de la moitié des donnes peuvent être comparées et si le match ne peut être rejoué, l’équipe défaillante marque 14 PV. b) Sans cas de force majeure : On considère que l’équipe est forfait pour ce match et, pour cette équipe, on applique la procédure prévue à l’article 72 et à l’article 30 (sanctions). Pour l’équipe adverse, lorsque le match ne peut être rejoué, on choisit le score le plus favorable parmi : - soit 15 PV, - soit la moyenne des PV gagnés par l’équipe contre les autres concurrents, - soit la moyenne des PV obtenus par les autres équipes contre l’équipe défaillante, - soit, à condition qu’au moins la moitié des donnes prévues puissent être comparées, le résultat calculé sur l’ensemble de ces donnes (barème du nombre de donnes le plus proche). B - Match par KO : 1) Match interrompu pour une raison indépendante des deux équipes : Le résultat est validé si le nombre de donnes jouées pouvant donner lieu à comparaison atteint au moins les trois-quarts du nombre total prévu. A défaut le match sera terminé ultérieurement, si possible avec les mêmes joueurs, dans la même position. 2) Abandon par une équipe au cours du match : a) Cas de force majeure : Le résultat est validé si le nombre de donnes jouées pouvant donner lieu à comparaison atteint au moins les trois-quarts du nombre total prévu. Sinon : - soit le match est terminé ultérieurement avec les mêmes joueurs, dans la même position, sauf si le cas de force majeure subsiste pour au moins un joueur. - soit l’arbitre fait poursuivre le match avec un remplaçant. A défaut, notamment si aucun remplacement n’est possible, l’équipe adverse est déclarée gagnante par forfait. b) Sans cas de force majeure : L’équipe défaillante est déclarée forfait (cf. article 30 : sanctions en cas de forfait). C - En Patton Suisse : Se reporter à l’annexe IX. N.B. : La force majeure doit être invoquée et établie par celui qui s’en prévaut. CHAPITRE 3 REGLES APPLICABLES AUX EPREUVES PAR PAIRES Article 74 PLACE DES JOUEURS Sauf en compétitions mixtes, où les dames sont obligatoirement placées en Sud et en Est, les joueurs se placent comme ils l'entendent dans le tournoi à la table et la ligne qui leur sont attribuées en appliquant l'article 54 et l'alinéa ci-dessous. Dans les tournois en une seule séance où toutes les positions sont jouées, l'attribution des tables importe peu. Par contre, dans les autres cas, les organisateurs doivent faire en sorte, en fixant les positions de départ et le mode de brassage, que certaines paires ne soient pas avantagées ou lésées. Quand le tournoi comporte plusieurs séances, il est effectué après chaque séance un brassage permettant d'aboutir à un classement unique. Dans le cas de duplication des donnes, celle-ci est effectuée après le recul d'une position pour les paires EO, afin que les paires "tête de série" se rencontrent effectivement au début du tournoi. Quand le nombre de paires est très faible et, a fortiori, s'il est impair, le mouvement Howell, qui ne nécessite pas l'équilibrage de lignes, est recommandé. N.B. : Toute paire qui occupe une place qui ne lui était pas attribuée, perturbant ainsi le déroulement d’une épreuve, est pénalisée de 20 % du top, indépendamment des pénalités découlant des étuis (annulation d’une donne par exemple). Article 75 PRINCIPE GENERAL RELATIF A L'ATTRIBUTION DES PENALITES Les pénalités sont exprimées en % du Top de la donne et doivent être converties en points. Exemples : dans tout ce qui suit : 10 % veut dire 10 % du Top de la donne, 30 % veut dire 30 % du Top de la donne. Article 76 RETARDS Cinq minutes avant l'heure prévue pour le début de la séance, tous les joueurs devraient occuper leur place. Passé cette heure, les paires retardataires sont pénalisées comme suit : moins de 5 min. : 10 % ; 5 à < 10 min. : 30 % ; 10 à 15 min. : 50 %. Si le retard dépasse 15 minutes, la ou les paires défaillantes peuvent être scratchées : le tournoi est alors réorganisé suivant le nombre de paires présentes. Si une paire remplaçante a été prévue, elle prend la place de l'équipe retardataire. Si cette paire se présente, elle ne peut réintégrer sa place qu'au cours de la première position jouée (la position de duplication n'est pas considérée comme première position jouée), ou juste avant la deuxième position. Le ou les scores acquis par l'équipe remplaçante restent valables. En cas de retard dû à un cas de force majeure, la pénalité prévue plus haut ne sera pas appliquée et l'arbitre pourra user de son pouvoir discrétionnaire pour permettre à la paire retardataire de réintégrer sa place même après plus d'une position jouée. N.B. : La force majeure doit être invoquée et établie par celui qui s’en prévaut. Article 77 FEUILLES DE MARQUE DITES FICHES AMBULANTES 1°) La responsabilité des étuis et de la tenue correcte des fiches ambulantes incombe aux joueurs NS, sous le contrôle des joueurs EO. 2°) L'indication précise de la carte d'entame est obligatoire, sous peine d'une pénalité de 10 % aux NS pour chaque omission ou imprécision. 3°) Suite à une réclamation formulée aprés la fin du tour, l’arbitre peut (mais n’est pas tenu) accorder une modification de score (y compris une augmentation), sous réserve que la réclamation soit formulée dans les délais prévus par l’organisme responsable, à défaut 30 minutes aprés la mise à disposition des résultats. Ce délai est réduit à 15 minutes aprés la mise à disposition des résultats pour la dernière séance. 4°) Aucune correction ne peut être faite sans que l'arbitre ait été appelé. Seuls les points marqués sont pris en compte pour le calcul des résultats. C'est ainsi que sans appel on ne modifiera pas le score 4 C = 650. Toutefois, l'arbitre peut et doit modifier, s'il la voit, une erreur flagrante de décompte ou de vulnérabilité. C'est ainsi qu'il rectifiera 3 SA vulnérable = 400 par 3 SA vulnérable = 600. En cas de réclamation, les dispositions du Code seront appliquées et l’accord à la table sur le nombre de levées réalisé et le contrat demandé seront retenus, s’ils sont établis. XXXV 5°) En cas d'omission de l'inscription d'un résultat sur la fiche ambulante décelée après le ramassage des fiches et alors que les paires ne peuvent plus être contactées : - "moyenne moins" et pénalité de 30 % aux deux paires. 6°) Tout joueur qui, sans autorisation de l'arbitre, retire en fin de séance une ou plusieurs fiches ambulantes des étuis, fait pénaliser de 10 % la paire dont il fait partie. En cas de récidive, le joueur peut être exclu. 7°) Une erreur en comptant ou en transcrivant une marque agréée, qu'elle soit du fait du joueur ou du marqueur, peut être corrigée par l'arbitre après la fin des séances. Toutefois, pour la dernière séance, le délai de correction est de 15 minutes après que les résultats officiels ont été mis à la disposition des joueurs. Article 78 CADENCE DE JEU : RETARD POUR JEU LENT Les paires sont tenues de respecter la cadence de huit donnes à l'heure (voir cas particulier Annexe VI s’il y a des écrans). Toute paire qui retarde le déroulement normal d'une séance en ne respectant pas la cadence ci-dessus reçoit un avertissement puis, si la lenteur du jeu persiste, une pénalité de 10 % pour la première sanction, 20 % pour la deuxième et ainsi de suite en doublant chaque fois la pénalité précédente. En cas de retard de plus de 5 minutes, les pénalités sont doublées. Si, après que l'arbitre a ordonné le changement, le jeu de la carte d'un étui n'est pas commencé à une table (entame face visible non faite), l'arbitre peut retirer cet étui qui, dès lors, ne sera pas joué à cette table. La ou les paires responsables de ce retard ne pourront alors, en aucun cas, marquer plus de 40 % sur cet étui. En outre, l'arbitre pourra accorder une marque ajustée en équité et pour les deux camps (moins de 40 % pour une paire responsable du retard, plus de 60 % pour une paire non responsable) si l'état d'avancement des annonces le justifie. Article 79 IRREGULARITE DES ETUIS ET DES MAINS 1°) Responsabilité des étuis : la paire NS est responsable des étuis, en particulier de les placer correctement sur la table et, sauf disposition différente décidée par l’organisateur, de les transférer après chaque position à la table appropriée. Toute erreur de transfert d'étui est pénalisée de 30 %. 2°) En cas d'inversion de duplication d'un étui dans l'autre, une pénalité de 50 % pour les deux donnes est attribuée aux deux paires responsables. En cas d'autre erreur de duplication, une pénalité de 20 % est attribuée aux deux paires responsables. XXXVI 3°) Au cours de la deuxième position, chaque paire doit vérifier la duplication. Si une erreur est relevée lors des positions suivantes, chacune de ces paires reçoit une pénalité de 10 %. 4°) Donne non rebattue la séance suivante : pénalité de 20 % aux deux paires. 5°) Au cours des enchères et du jeu, l'étui en cours doit rester au milieu de la table et dans la bonne orientation sous peine de pénalité de 10 % à la paire NS. 6°) Les joueurs sont tenus de compter leurs cartes en les retirant de l'étui, puis,en les y remettant, de vérifier la conformité de leur main avec la fiche ambulante. Toute paire dont un joueur range dans l'étui, sans appeler l'arbitre, une main qui ne lui était pas destinée (inversion de mains), est pénalisée de 10 %. 7°) Les joueurs ne peuvent discuter d'une donne qu’à voix basse, une fois jouées toutes les donnes du tour et seulement sur la fiche ambulante. L'arbitre infligera une pénalité de 10 % à toute paire surprise à discuter d'une donne cartes sur table. Si les deux paires participent à la discussion, un jeu étant exposé sur la table, la pénalité s'appliquera aux deux paires. 8°) Etui correct mais inversé à 180° : il est valable dès qu'un joueur a vu la main qui se trouve devant lui (même en mixte). Après un avertissement, pénalité de 10 % à la paire NS. 9°) Etui correct mais inversé à 90° : le résultat est toujours valable, il doit être "topé" normalement, mais pour cette donne la paire EO est NS, la paire NS est EO. Pénalité de 10 % à la paire NS responsable du placement de l'étui. 10°) Inversion de cartes ou de mains d'un même camp : le résultat est annulé, "moyenne" aux deux paires, pénalité de 10 % à la paire détentrice des cartes à la table où s'est produite l'inversion. 11°) Inversion des mains à 90° ou à 180° : le résultat est annulé, "moyenne" aux deux paires, pénalité de 10 % à la paire NS responsable de la table où l'inversion s'est produite. N.B. - Si par suite d'une irrégularité quelconque n'entrant pas dans l'un des cas ci-dessus, un joueur reçoit une information illicite, il y a application de la loi 16 du code international. En outre, si l'information illicite résulte de la faute d'un joueur, sa paire est pénalisée de 10 %. Article 80 AUTORITE DE L'ARBITRE En plus de l'application des pénalités énoncées dans les articles précédents, l'arbitre peut aussi imposer des pénalités pour toute faute qui indûment retarde ou gêne le jeu, dérange d'autres joueurs, enfreint les procédures correctes ou requiert l'application d'une marque ajustée à une autre table. Elles sont, après un premier avertissement, pénalisées comme suit : 10 % pour la première infraction, 20 % pour la deuxième et ainsi de suite en doublant chaque fois la pénalité précédente, en considérant toutefois : 1°) qu'un "avertissement" pour une faute entraîne la pénalisation de n'importe quelle autre faute pendant la même séance ; 2°) que l'arbitre reste libre d'attribuer des pénalités supérieures en cas de faute grave. Ces pénalités pourront alors être sujettes à appel. Article 81 EX AEQUO Lorsqu'il est décidé que des ex aequo doivent être départagés, chaque donne que chaque concurrent a jouée sert à les départager, sans tenir compte si les ex aequo ont joué la même donne, ou des donnes différentes, ou dans les mêmes groupes ou dans des groupes différents. Pour les donnes jouées par deux ou plusieurs concurrents ex aequo, 2 points sont attribués à un concurrent pour chaque donne où son score est supérieur à celui des autres concurrents (voir N.B.). Pour les donnes jouées par un seul des concurrents ex aequo, 2 points lui sont attribués pour chacun de ses scores au-dessus de la moyenne. Le concurrent ex aequo marquant le plus grand nombre de points prend l'avantage. Pour les donnes communes jouées dans deux lignes différentes, on procèdera de même en comparant, au lieu des scores, les notes obtenues. Si des paires se trouvent encore ex aequo, elles sont départagées au nombre de "tops". N.B. - Ex. : si trois concurrents sont ex aequo et ont joué la même donne, on doit leur accorder 4, 2 et 0 points si chacun d'eux a obtenu sur cette donne un score différent ; ou 4, 1 et 1 points si l'un d'entre eux a obtenu un score supérieur à celui des deux autres, et ceux-ci un score inférieur mais égal. Article 82 CLASSEMENT UNIQUE DANS LES TOURNOIS DISPUTES EN UNE SEULE SEANCE Dans les tournois disputés en une seule séance, s'il a été décidé d'établir un classement unique (pour l'attribution de prix notamment), celui-ci doit obligatoirement être établi de la façon suivante : 1°) jusqu'à 69 paires : - aux 2 premières places : la 1ère paire NS et la 1ère paire EO ; - aux 3e et 4e places : la 2e paire NS et la 2e paire EO ; - aux 5e et 6e places : la 3e paire NS et la 3e paire EO. Les paires NS et EO en concurrence sont départagées par leur pourcentage. 2°) A partir de 70 paires, le mode de classement ci-dessus doit s'appliquer en ajoutant 2 paires supplémentaires par tranche de 20 (une en NS et une en EO). Soit à : - 8 paires pour un tournoi de 70 à 89 paires ; - 10 paires pour un tournoi de 90 à 109 paires ; - 12 paires pour un tournoi de 110 à 129 paires ; - etc... Article 83 SEANCES N'AYANT PAS LE MEME NOMBRE DE DONNES Le pourcentage final de chaque paire est la moyenne des pourcentages qu'elle a obtenus à chaque séance, pondérés par le nombre de donnes. Exemple : Finale de comité en deux séances et deux Mitchells de treize tables (2 donnes par table) le samedi et un Mitchell de onze tables (3 donnes par table) le dimanche (toutes les positions jouées). Si une paire obtient 52 et 50 % le samedi et 60 % le dimanche, son pourcentage final est : 26 x 52 + 26 x 50 + 33 x 60 = 54,49 % 26 + 26 + 33 Cette pondération n'est pas applicable aux cas où le nombre de donnes est rendu différent de celui prévu par suite de causes techniques. Ex. : - cas des demi-tables où EO ne jouent pas le même nombre de donnes que NS ; - cas des donnes annulées par l'arbitre pour raisons techniques. N.B. : Les programmes informatiques de calcul des résultats distribués par la FFB permettent tous d’appliquer la pondération découlant de ces nombres différents de donnes. Article 84 MOYENNE ET DOUBLE CLASSEMENT A. Double classement : Quand les résultats sur une donne forment deux ou plusieurs groupes non comparables entre eux, chaque groupe est "topé" normalement, et les notes x ainsi obtenues sont rectifiées suivant la formule : ANNEXE V TABLE DES MATIERES I - PREAMBULE II - CATEGORIES D'EPREUVES II.1. EPREUVES CLASSEES EN 1ERE CATEGORIE II.2. EPREUVES CLASSEES EN 2EME CATEGORIE II.2.1. EPREUVES CLASSEES EN CATEGORIE 2A II.2.2. EPREUVES CLASSEES EN CATEGORIE 2B II.3. EPREUVES CLASSEES EN 3EME CATEGORIE II.4. EPREUVES HORS CATEGORIES II.5. EPREUVES DE COMITE TOURNOIS - FESTIVALS II.6. EPREUVES FEDERALES ORGANISEES EN DIVISIONS X = (x + 1) N - 1 n si le tournoi est topé de deux en deux points. ( X= x+ 1 2 ) Nn - 12 si le tournoi est topé de un en un point, avec : n = le nombre de résultats du groupe considéré doit être au moins égal à 4. N = le nombre total de résultats inscrits (ou qui auraient dû l'être). B. Moyenne : Ce n'est qu'un cas particulier du précédent, quand le groupe ne comprend que de un à trois résultats (ou n résultats non comparables entre eux). Ce ou ces résultats obtiennent la moyenne sur la donne. Toutefois, en présence d’un groupe de trois résultats (et trois seulement) comparables entre eux, il sera attribué une marque ajustée artificielle de : - 70 % pour la paire ayant obtenu le meilleur résultat, - 60 % pour la paire ayant obtenu le 2ème meilleur résultat, - 50 % pour la paire ayant obtenu le moins bon résultat. Si deux résultats sont identiques, on attribue la moyenne arithmétique des deux marques ajustées. Exemple : Sur une donne NS3 100 NS4 50 NS5 50 3 scores non comparables aux autres scores de la fiche ambulante. Les marques ajustées seront : NS 3 70 % EO opposé NS 4 et 5 55 % EO opposé 50 % 65 % C. Remarques : 1°) Double classement et moyenne s'appliquent aux donnes : "altérées", avec omission de résultat(s), non jouées dans un ou plusieurs Mitchells (dans les tournois au top intégral) ou mal duplicatées, et chaque fois qu'à la suite d'un incident quelconque l'arbitre estime qu'un résultat ne peut être homologué. 2°) La moyenne dans chaque groupe et le total général des notes rectifiées sont les mêmes que pour la donne normale : cela permet de considérer la donne comme normale, aussi bien pour le calcul des pourcentages de la séance que pour les vérifications des tableaux de résultats. 3°) La procédure du double classement ou de la moyenne ne préjuge en rien de l'application (faite pour plus de commodité par correction des pourcentages finaux) : - d'une marque ajustée (cf. loi 12 code international) ; - d'une pénalité ; - de la loi 88 du code international (qui stipule que lorsqu'on oblige un joueur non fautif à accepter une marque artificielle, on lui attribue pour la donne son pourcentage moyen sur la séance avec un minimum de 60 %). DOCUMENT TECHNIQUE III - SYSTEMES HAUTEMENT ARTIFICIELS (S.H.A.) III.1. CARACTERISTIQUES S.H.A. III.2. CONDITIONS D'EMPLOI DES SYSTEMES S.H.A. III.2.1. DOMAINE D'APPLICATION III.2.2. CONDITIONS D'UTILISATION III.2.3. CLASSIFICATION DES SYSTEMES COMMISSION NATIONALE DES SYSTEMES (C.N.S.) IV - CONVENTIONS INHABITUELLES (C.I.) IV.1. CONVENTIONS D'OUVERTURE, CLASSEES C.I. IV.2. CONVENTIONS D'INTERVENTION, CLASSEES C.I. IV.3. REPONSES A L'OUVERTURE, CLASSEES C.I. IV.4. AUTRES RESTRICTIONS D’EMPLOI IV.5. CONDITIONS D'EMPLOI DES CONVENTIONS C.I. IV.5.1. DOMAINE D'APPLICATION IV.5.2. CONDITIONS D'UTILISATION IV.5.3. CLASSIFICATION DES CONVENTIONS - C.N.S. V. - FEUILLES DE CONVENTIONS VI. UTILISATION ABUSIVE D'UN S.H.A. OU D'UNE C.I. XXXVII I. - PREAMBULE Le présent document a pour objet de réglementer la compétition de bridge en France sur un certain nombre de points pour lesquels le Code international accorde délégation à l'organisme responsable. Sur tous les points non abordés, le Code international est applicable sans aucune restriction. Dans tous les cas, les deux joueurs d'une même paire doivent utiliser simultanément le même système et les mêmes conventions d'enchères et de jeu de la carte. Une équipe de quatre à six joueurs ne peut utiliser plus de quatre systèmes différents entre ses joueurs. II. - CATEGORIES D'EPREUVES Les épreuves fédérales sont réparties en trois catégories, la deuxième catégorie se subdivisant en catégorie 2A et catégorie 2B. II.1. EPREUVES CLASSEES EN 1ERE CATEGORIE Sont définis “matches longs” pour la 1ère catégorie les matches : - soit de 14 donnes et plus sans mitemps, - soit de 20 donnes et plus avec mitemps. Ne sont classées en 1ère catégorie que des épreuves par quatre disputées en “matches longs”. Epreuves classées en 1ère catégorie à tous niveaux d'épreuves : Divisions Nationales, Interclubs 1ère division, Excellence (Open, Mixte, Dame, Senior, Senior Mixte). Systèmes autorisés en 1ère catégorie : TOUS, y compris ceux classés S.H.A., sous réserve pour ces derniers de respecter les conditions énumérées au § III.2. N.B. - Par ailleurs, pour les Divisions Nationales, la CNLR peut, après avis de la CNS, autoriser l’utilisation de certains systèmes qui seraient classés SHA au regard des dispositions de l’article III.1, sans que leurs utilisateurs soient soumis aux conditions prévues à l’article III.2. Dans ce cas, les utilisateurs devront respecter les dispositions prévues à l’article IV.5.2 et s’appliquant habituellement aux C.I. (obligation de diffuser, préalablement). Conventions autorisées en 1ère catégorie : TOUTES, sous réserve des conditions d'emploi mentionnées au § IV.5. N.B. - Les psychiques à l'ouverture dans une enchère conventionnelle ne sont pas interdits dans les épreuves par quatre. II.2. EPREUVES CLASSEES EN 2EME CATEGORIE La deuxième catégorie se subdivise en catégories 2A et 2B. Ne peuvent être classées en catégorie 2A que des épreuves par 4. XXXVIII Sont définis “matches longs” pour la catégorie 2A les matches : - soit de 8 donnes et plus sans mitemps, - soit de 16 donnes et plus avec mitemps. II.2.1. EPREUVES CLASSEES EN CATEGORIE 2A 2.1.1. Les épreuves de 1ère catégorie se disputant en matches courts au sens de la 1ère catégorie mais longs au sens de la catégorie 2A (par exemple 16 donnes avec mi-temps). A défaut (par exemple 14 donnes avec mi-temps), ces épreuves sont classées en catégorie 2B. 2.1.2. A tous niveaux d'épreuves : - Honneur par 4 (Open, Mixte, Dame, Senior, Senior Mixte). - Interclubs 2ème division. - Junior par 4. N.B. : 1) Ces épreuves ne sont classées en catégorie 2 A qu'à la condition d'être disputées en matches longs au sens de la catégorie 2A. A défaut, ces épreuves sont classées en catégorie 2 B. 2) Si au stade de comité on regroupe les épreuves Excellence et Honneur, elles sont alors classées en catégorie 2 A. Systèmes autorisés en catégorie 2 A : TOUS, à l'exception de ceux classés S.H.A. Conventions autorisées en catégorie 2A: TOUTES, sous réserve, pour les conventions classées inhabituelles (CI), de respecter la procédure simplifiée prévue au § IV.5. N.B. - Les psychiques à l'ouverture dans une enchère conventionnelle ne sont pas interdits dans les épreuves par quatre. II.2.2. EPREUVES CLASSEES EN CATEGORIE 2 B 2.2.1. Les épreuves énumérées au § 2.1.2. se disputant en matches courts . 2.2.2. La Coupe de France à tous niveaux d'épreuve. 2.2.3. Toutes les épreuves fédérales par paires, à l'exception de celles réservées aux joueurs de 3ème - 4ème séries et non classés (promotion et espérance...). 2.2.4. L'Interclubs 3ème division. 2.2.5. Le championnat Corporatif. Systèmes autorisés en catégorie 2 B : TOUS, à l'exception de ceux classés S.H.A. Conventions autorisées en catégorie 2B: TOUTES à l’exception de celles classées inhabituelles au § IV. N.B. - Les psychiques à l'ouverture dans une enchère conventionnelle sont interdits dans les épreuves par paires. Par ailleurs, pour les Divisions Nationales par paires, la CNLR peut, après avis de la CNS et du Comité de Sélection, autoriser l’utilisation de certaines conventions classées CI pour, en parti- culier, tenir compte des dispositions internationales en la matière. Dans ce cas, les utilisateurs devront respecter les dispositions prévues à l’article IV.5.2. (obligation de diffuser, préalablement). II.3. EPREUVES CLASSEES EN 3EME CATEGORIE Sont classées en 3 ème catégorie les épreuves de : - Promotion par paires et par quatre (Open, Mixte, Dame, Senior, Senior Mixte) - Espérance par paires et par quatre. - Interclubs 4ème division. Systèmes autorisés en 3ème catégorie : Uniquement les systèmes suivants : - Majeure cinquième avec options meilleure mineure ou "carreau par 4". - Enchères naturelles. Ces systèmes peuvent ou non comporter une ouverture faible en majeure au palier de 2. Conventions autorisées en 3ème catégorie : Ne sont autorisées, en 3ème catégorie, que les conventions non classées inhabituelles ou trop inusuelles (§ IV 1 à 4). De plus, sont interdits : - les psychiques d’ouverture ; - les conventions qui modifient les conditions d’ouverture des systèmes autorisés. Ex. : S.A. faible, enchère canapé... etc. ; - les enchères conventionnelles pouvant avoir plusieurs significations. Ex. : 2 multicolore, Sans-Atout “comic”, certains Landy, etc. Par exception le 2 Drury (*) et le spoutnik généralisé sont autorisés. (*) Il est confirmé que l’appellation “2 Drury” n’est applicable qu’à une déclaration faite après avoir préalablement passé. II.4. EPREUVES HORS CATEGORIES Les épreuves suivantes, qui font l'objet d'un règlement particulier à chaque édition, sont classées hors catégories. Il s'agit : - des épreuves organisées dans le cadre de l'Université du Bridge (championnat des écoles de bridge, championnat de France scolaire...) ; - des épreuves de sélection nationale pour lesquelles le Comité de Sélection est souverain pour accepter ou refuser selon l’épreuve (Sélection Junior ou Open ou Dame, ou Présélection) les systèmes ou conventions autorisés. Pour décider d’autoriser ou refuser l’emploi d’un système ou d’une convention lors de ces épreuves, le Comité de Sélection pourra, en particulier, tenir compte des dispositions internationales en la matière. Pour ces délibérations, le Comité de Sélection peut consulter la CNS, s’il l’estime utile ou nécessaire. II.5. EPREUVES DE COMITE TOURNOIS - FESTIVALS Les épreuves internes organisées par les clubs ou les comités régionaux de la F.F.B., les tournois et festivals qui font par ailleurs l'objet d'une procédure préalable d'homologation sont, sauf exceptions citées plus loin, automatiquement classés : - en catégorie 2 A, pour les épreuves se disputant en matches par 4 longs au sens de la catégorie 2A. - en catégorie 2 B, pour les autres épreuves (paires, individuels, 4 courts, régularité). Déclassement : L'organisme responsable a la possibilité de classer une épreuve dans une catégorie inférieure, à condition de l'annoncer préalablement dans le règlement de l'épreuve, ainsi que dans les dépliants, affiches, publicités, etc. Surclassement : L'organisme responsable a la possibilité de demander préalablement à la F.F.B. un surclassement pour les épreuves à caractère particulier. Dans le cas où une telle dérogation serait accordée, elle doit être clairement mentionnée dans le règlement de l'épreuve et toutes les annonces, affiches, dépliants et publicités concernant cette manifestation. La non-observation de ces dispositions peut entraîner la non-homologation de l'épreuve par la F.F.B. II.6. EPREUVES FEDERALES ORGANISEES EN DIVISIONS Dans les épreuves fédérales organisées éventuellement en divisions, l'organisme responsable devra classer les différentes divisions dans les catégories 2 A, 2 B ou 3. Les stades préliminaires de toutes les épreuves fédérales par paires ou par quatre peuvent être classées dans des catégories inférieures à celles prévues pour les stades suivants. III.1.2.2. En 3 ème position, les ouvertures au palier de 1 peuvent ne pas respecter la règle des 18. Ces ouvertures seront dites normales lorsque le nombre de points H sera au minimum de 6 et la somme des points H et du nombre de cartes possédées dans les deux couleurs les plus longues est égale ou supérieure à 16. Il n'est pas autorisé d'imposer à ces ouvertures une limite supérieure de moins de 15 points H. III.1.3. Une ouverture au palier de 1, qui montre ou peut montrer un bicolore dont aucune couleur n'est spécifiée. III.1.4. Une ouverture de 1 ou 1 qui montre ou peut montrer une couleur majeure spécifiée, de moins de 4 cartes. III.1.5. Une ouverture au palier de 1, pouvant avoir plusieurs significations parmi lesquelles une ou plusieurs possibilités sont des mains faibles mais où toutes les possibilités explicitées (fortes ou faibles) ne montrent pas une couleur commune spécifiée (de 4 cartes ou plus). Cette disposition ne s'applique pas aux ouvertures de 1 ou 1 . III.1.6. Une ouverture de 1 SA (*) qui montre ou peut montrer une main régulière ou semi-régulière pouvant être inférieure à 10 H ou une main irrégulière de mains de 16 H dont aucune couleur n’est spécifiée. (*) Une main est dite "régulière" ou "semi-régulière" à Sans-Atout si elle ne comporte ni chicane, ni singleton, pas plus de 2 doubletons, pas de majeure sixième, pas de bicolore majeur 5-4. N.B. - Notamment, n'ont pas la caractéristique S.H.A. (liste non exhaustive) : - les ouvertures de 1 ou 1 fort (supérieur à 15 H) avec leur corollaire d'ouverture de 1 préparatoire dans l'autre mineure ; - les ouvertures de 1 pouvant ne montrer que 2 cartes dans un système à base de majeure 5ème et "carreau par 4" ; - les ouvertures de 1 pouvant ne montrer qu'une carte dans un système à base de majeure et de carreau 5ème. III.2. CONDITIONS D'EMPLOI DES SYSTEMES S.H.A. III. - SYSTEMES HAUTEMENT ARTIFICIELS (S.H.A.) Est appelé Système Hautement Artificiel (S.H.A.) tout système présentant l'une au moins des caractéristiques d'ouverture exposées au § III.1. Ces caractéristiques S.H.A., ne concernent que des ouvertures au palier de 1. III.2.1. DOMAINE D'APPLICATION Tout système présentant une au moins des caractéristiques S.H.A., telles que définies au § III.1., est interdit dans les épreuves de 2ème et 3ème catégories et dans les épreuves de 1ère catégorie se déroulant en Patton Suisse. III.1. CARACTERISTIQUES S.H.A. III.1. Un passe à l'ouverture peut indiquer des conditions généralement admises pour une ouverture au palier de 1 et le joueur qui passe peut détenir 12 H (ou plus) dans une main qui serait généralement ouverte de 1 dans un système naturel. III.1.2.1. Toute ouverture de 1 à la couleur, plus faible que "Passe" ou qui peut être faite avec une main de valeur inférieure à la valeur normale d'ouverture (V.N.O.). La valeur d'ouverture est dite normale lorsque le nombre de points H est au minimum de 8 et la somme des points H et du nombre de cartes possédées dans les deux couleurs les plus longues est égale ou supérieure à 18. III. 2.2. CONDITIONS D'UTILISATION Toute paire ayant l'intention d'utiliser un système S.H.A. (donc lors d'épreuves de 1ère catégorie) ; 2.2.1. doit déposer le système complet (inférences et développements inclus) aux autorités responsables (F.F.B., Ligue, Comité...) au moins dix jours avant le début de l'épreuve. Ce système ne peut plus être remplacé par un système différent, sauf sur demande déposée au moins dix jours avant le début d'un stade de l'épreuve. La paire ne sera pas autorisée à modifier son système avant ou en cours de match ; 2.2.2. doit s'assurer que l'organisme responsable prend en charge la diffusion de son système aux équipes adverses. A défaut, l'utilisateur doit effectuer luimême cette diffusion qui doit parvenir aux intéressés huit jours, au moins, avant le début de la rencontre. En cas de non-respect de cette procédure, la paire ne pourra utiliser ce système et devra jouer un système non S.H.A. N.B. - A l'issue des finales de Comité, les capitaines des équipes qualifiées pour la ligue, dont l'une des paires utilise un système S.H.A., doivent adresser ce système au directeur de Ligue sous 48 heures. Il en sera de même à l'issue des finales de Ligue pour les équipes qualifiées pour la finale nationale, ce système étant alors adressé au directeur national des compétitions de la F.F.B. Ces deux directeurs doivent le diffuser à tous les capitaines des équipes participant à l'épreuve (y compris à l'équipe expéditrice à titre de récépissé). A défaut de cette procédure, l'équipe ne pourra utiliser son système. 2.2.3. doit permettre aux adversaires, d'aménager leur système de base en vue d'organiser leur défense contre ce S.H.A. Cet aménagement du système de base ne peut modifier les conditions d'ouverture que contre un SHA à base de passe forcing ou incluant des ouvertures au palier de 1 inférieures à la VNO. Ils pourront consulter leurs notes de défense pendant toute la période des enchères, ainsi que pour répondre aux demandes d'explications. Ces notes de défense devront être communiquées à la paire adverse avant le début du match (au moins 5 minutes), afin qu'il puisse être mis au point une "défense contre la défense". Cette dernière mise au point ne devra pas modifier le caractère S.H.A. du système et, en particulier, les conditions d'ouverture devront rester inchangées. Elle pourra faire l'objet de notes consultables selon les mêmes critères que ceux acceptés pour l'autre équipe ; 2.2.4. qu'elle participe ou non à la rencontre, rend toujours son équipe "visiteuse", si elle rencontre une équipe dans laquelle aucune paire n'utilise un système S.H.A. Le positionnement aux tables est réglementé par l'article 62, paragraphe "cas particulier" ; 2.2.5. doit utiliser le système d'enchères français assorti de conventions courantes, si l'une des conditions énumérées aux § III 2.2.1. à 2.2.3., n'est pas remplie, et si le directeur de l'épreuve l'exige. Un délai de quelques minutes sera accordé à l'équipe pénalisée pour la mise au point de sa méthode. III. 2.3. CLASSIFICATION DES SYSTEMES COMMISSION NATIONALE DES SYSTEMES (C.N.S.) Toute paire utilisant des ouvertures conventionnelles au palier de 1 a la possibilité de faire vérifier la classification de son système en S.H.A. ou non S.H.A. par la Commission Nationale des Systèmes (C.N.S.). Pour ce faire, elle doit communiquer son système complet au président de son comité, seul habilité à saisir la C.N.S. La C.N.S. est tenue de répondre dans les 30 jours qui suivent la réception par la F.F.B. du système à examiner. En cas d’urgence la FFB répond au moyen XXXIX d’une décision provisoire mais exécutoire, cette décision étant ultérieurement soumise à la CNS pour être infirmée ou confirmée. A défaut d'avis de la CNS et en cas de doute raisonnable, tout système utilisant des ouvertures conventionnelles au palier de 1, qui pourraient être classées S.H.A., peut être interdit par le directeur de l'épreuve et à défaut par l'arbitre en chef. IV. - CONVENTIONS INHABITUELLES (C.I.) Sont classées conventions inhabituelles (C.I.) certaines conventions : - d'ouvertures, - d'interventions au 1er tour de parole, - de réponses à une ouverture à la couleur qui ne garantit pas une main forte (16 H ou au moins 8 levées de jeu). IV.1. CONVENTIONS D'OUVERTURE, CLASSEES C.I. IV.1.1. Toute ouverture de 1 SA qui n’a pas une caractéristique S.H.A. (cf. III.1.2 à III.1.6) ou qui ne serait pas en conformité avec l’une des spécifications suivantes (utilisations classées ni S.H.A., ni C.I.) : a) Elle montre une main régulière ou semi-régulière d’au moins 10 H dans une seule plage bien définie d’au plus 5 points H (par exemple 14-18). b) Elle montre une main de 16 H ou plus, ou au moins 8 levées de jeu. En particulier toute ouverture de 1 SA montrant une couleur spécifiée (de 4 cartes ou plus) dans une main pouvant être irrégulière avec une valeur d’ouverture normale (cf. III.1.2.1.) est classée C.I. IV.1.2. Toute ouverture au palier de 2 ou plus qui ne serait pas en conformité avec l'une des spécifications suivantes : a) Elle montre une main de 16 H ou plus, ou au moins 8 levées de jeu. b) Elle montre une main unicolore dans laquelle la couleur est spécifiée. c) Elle montre une main bicolore ou tricolore dans laquelle une couleur de 4 cartes ou plus est spécifiée. d) Elle montre une main à multiples significations dans laquelle une ou plusieurs possibilités sont des mains faibles, mais où toutes les possibilités explicitées (fortes ou faibles) ont une couleur commune spécifiée (de 4 cartes ou plus). Dérogations : Ne sont pas classées C.I. les conventions suivantes : • 2 ou 2 multi dans l’une des formes ci-après : 1) 2 majeure faible (couleur indéterminée) sans autre option. 2) a) 2 majeure faible ou b) bicolore majeur faible ou c) main régulière de 2 SA fort ou d) Tricolore fort ou e) 2 mineure fort. Dans l’option 2, plusieurs des variantes b, c ou d peuvent manquer. • 3 SA montrant une longue mineure affranchie avec ou sans contrôle extérieur. IV.2. CONVENTIONS D'INTERVENTION, CLASSEES C.I. IV.2.1. Après une ouverture de 1 à la XL couleur : - est classée C.I. toute intervention inférieure à 3 SA qui ne promet pas au moins 4 cartes dans une couleur spécifiée si l’une au moins des 2 conditions cidessous n’est pas satisfaite : • l’ouverture de 1 à la couleur promet une main forte (au moins 16 H ou au moins 8 levées de jeu), • l’intervention garantit une main forte (au moins 16 H ou au moins 8 levées de jeu). - EXCEPTIONS (interventions libres et non classés C.I.) : • le Contre d’appel, • les interventions à Sans-Atout qui garantissent une main régulière ou semi-régulière dans une seule plage bien définie d’au plus 5 points H, • l’intervention 1 SA qui promet soit une couleur au moins 6ème indéterminée, soit une main régulière (Sans-Atout Comic), • les réveils. IV.2.2. Après une ouverture à SansAtout ou toute ouverture au palier de 2 ou plus, les interventions et les réveils sont libres et non classés C.I. IV.3. REPONSES A L'OUVERTURE, CLASSEES C.I. IV.3.1. Sont classées C.I. les réponses aux ouvertures de 1 à la couleur qui ne satisfont pas à l’une au moins des exigences suivantes : - Spécifier une ou plusieurs couleurs de quatre cartes ou plus. - Etre forcing de manche ou hautement propositionnel de manche. - Montrer une main d’une valeur étroitement définie (plage d’au plus 4 points H à la couleur, 5 points H si la réponse est à Sans-Atout). IV.3.2. Ne sont pas classées C.I. les réponses aux ouvertures de 1 à la couleur si ces dernières garantissent une main forte (16 H et plus ou au moins 8 levées de jeu). IV.3.3. Ne sont pas classées C.I. les réponses 1 relais forcing (mais d’autres réponses sont possibles) et 1SA forcing à condition que les inférences de ces relais soient très clairement précisées. N.B. : La réponse obligatoire de 1 sur l’ouverture de 1 lorsque celle-ci ne garantit pas une main forte (voir IV.3.2.) est classée C.I. IV.4. AUTRES RESTRICTIONS D’EMPLOI IV.4.1. Une paire jouant un système ou des conventions soumises à l’une des procédures prévues aux points III.2 ou IV.5, ne peut changer de système au cours d’un même stade d’épreuve. IV.4.2. Lors du déroulement d'une épreuve classée 2 B, l'utilisation d'une ou plusieurs conventions par trop inusuelles ne permettant pas la mise au point d'une défense dans un laps de temps suffisamment court est interdite. En cas de doute et à défaut d'avis écrit de la C.N.S., le directeur de l'épreuve ou le chef arbitre sont habilités à autoriser ou interdire ce type de conventions inusuelles. IV.5. CONDITIONS D'EMPLOI DES CONVENTIONS C.I. - C.N.S. IV.5.1. DOMAINE D'APPLICATION Les conventions C.I. sont : - libres d'utilisation en 1ère catégorie et en catégorie 2A sous réserve de respecter la procédure exposée au § IV.5.2. ; - interdites en catégories 2B et 3. IV.5.2. CONDITIONS D'UTILISATION Les paires désirant utiliser une ou des C.I. lors d'épreuves classées en catégorie 1 et 2A devront : 1. déposer leur système complet, avec explication détaillée (développement et inférences inclus) des C.I., dix jours au moins avant le début de l'épreuve auprès de l'organisme responsable ; 2. s'assurer que cet organisme prend en charge la diffusion de son système aux équipes adverses. A défaut, l'utilisateur doit effectuer lui-même cette diffusion qui doit parvenir aux intéressés huit jours, au moins, avant le début de la rencontre. En cas de non-respect de cette procédure, la paire ne pourra utiliser les C.I. décrites dans son système (même procédure que III.2.2.2. y compris N.B.) ; 3. attirer l'attention de leurs adversaires, au début de chaque match, sur l'utilisation par leur paire de C.I. Les paires adverses devront, sur demande, exposer avant le début de chaque match, les défenses qu'elles ont prévues contre les C.I. dont elles ont eu communication. Pendant toute la période des enchères les deux paires peuvent consulter les défenses spécifiques mises au point contre les C.I. (une paire pourra donc consulter ses propres défenses). Le document consulté ne doit strictement comporter que des indications de défense contre des conventions officiellement classées C.I. N.B. : - Les pratiquants d’une ou plusieurs C.I. ne peuvent pas consulter un document décrivant leurs conventions. - Au cours du même stade d'une épreuve, une paire a le droit d'utiliser des C.I. différentes en fonction des systèmes adverses, sous réserve que les adversaires en soient informés huit jours au moins à l'avance ; - l'information diffusée, la paire ne sera pas autorisée à modifier les modalités d'utilisation de ses C.I., avant ou en cours de match. IV.5.3. CLASSIFICATION DES CONVENTIONS C.N.S. En cas de doute sur la classification d'une convention, une paire peut solliciter l'avis de la C.N.S. par l'intermédiaire de son comité. Par ailleurs, en cas de doute raisonnable et à défaut d'avis de la CNS, le directeur de l'épreuve ou à défaut l'arbitre peuvent interdire l'utilisation d'une convention qui pourrait être classée C.I. V. - FEUILLES DE CONVENTIONS Les paires utilisant des systèmes S.H.A. ou des C.I., donc soumises aux conditions d'utilisation prévues en III.2.2. ou en IV.5.2. doivent apporter un soin particulier à leur rédaction. Elles doivent adresser leur système complet rédigé de façon concise, mais claire et précise, et de préférence dactylographié. La présentation des feuilles devra faire ressortir l'essentiel et les enchères S.H.A. ou C.I. devront être mises en évidence (par exemple soulignées ou écrites en rouge). Des feuilles annexes (2 au maximum) pourront être ajoutées pour décrire très complètement les enchères S.H.A. ou C.I. et préciser tous leurs développements et inférences. Un défaut d'information essentielle, une rédaction imprécise ou confuse, sont susceptibles d'être sanctionnés par l'arbitre qui est habilité à prendre toutes les mesures nécessaires (avertissement, pé- ANNEXE VI nalités, marques ajustées...), y compris l'interdiction d'utilisation du système. Toutes les dispositions de l'article 56 restent valables, en particulier l'obligation, avant le début du jeu, d'attirer l'attention des adversaires sur les conventions particulières de déclarations ou de jeu de la carte. VI. - UTILISATION ABUSIVE D'UN S.H.A. OU D'UNE C.I. En cas d'utilisation non réglementaire d'un S.H.A ou d'une C.I., dont l'emploi est restreint par les règles de l'annexe V, l'arbitre devra se comporter comme suit : a) Le camp adverse n'appelle qu'à la fin de la donne : - maintien de la marque obtenue sur la donne ; - interdiction signifiée de continuer à utiliser le S.H.A. ou la C.I. ; - pénalité éventuelle pour l'équipe utilisant indûment le S.H.A. ou la C.I. b) Le camp adverse appelle avant le début de la donne : - interdiction signifiée de continuer à utiliser le S.H.A. ou la C.I. c) Le camp adverse appelle au moment où le S.H.A. ou la C.I. est utilisé (résultat de la donne non connu) : - donne annulée, marque ajustée (40 %, 60 %) ; - interdiction signifiée de continuer à utiliser le S.H.A. ou la C.I. d) Il n'y a pas de rétroactivité sur les donnes précédentes. e) Il est inconvenant que l'on puisse accepter sciemment que l'adversaire joue un S.H.A. ou une C.I. non autorisé. Si le cas se présente : - maintien de la marque ; - pénalité éventuelle aux deux paires. É P R E U V E S O R G A N I S É E S AV E C U T I L I S AT I O N D ’ É C R A N S L’utilisation d’écrans est obligatoire dans toutes les finales de ligue EXCELLENCE (Open, Mixte, Dame, Senior) par paires et par quatre (ainsi que pour l’INTERCLUBS 1ère et 2ème divisions) et les finales de zone de la COUPE de FRANCE, et elle est recommandée dans toutes les finales de ligue HONNEUR. Les dispositions et procédures exposées dans la présente annexe au Code des Lois internationales doivent être appliquées dans toutes les épreuves de la FFB disputées avec utilisation d’écrans. Ces dispositions et procédures reprennent, précisent et complètent la recommandation “ACBL Laws Commission, Draft Addedum to Laws as of May 13 1996” et présentées comme une recommandation WBF. Lorsqu’il convient de l’appliquer, c’est-à-dire exclusivement en cas d’utilisation d’écrans, la présente réglementation doit être observée par les joueurs dans le déroulement du jeu, respectée par les arbitres et les commissions d’appel lors de leurs décisions. Art. 1 - MISE EN PLACE A. Mise en place correcte L’écran est placé en diagonale, il divise la table en deux parties, l’une hébergeant les joueurs placés en Nord et Est, l’autre en Sud et Ouest. L’étui est placé au milieu de la table, sur un chariot mobile, pouvant être transféré d’un côté à l’autre de l’écran. Quand les quatre joueurs ont pris possession de leur jeu, l’écran est fermé, le chariot placé du côté où se trouve le donneur. B. Mise en place incorrecte Si l’écran a été mal orienté et si l’attention est attirée sur l’irrégularité, alors que la période des annonces est commencée pour un camp (voir Loi 17), l’arbitre fera poursuivre le jeu de cet étui et modifiera l’orientation de l’écran pour les étuis suivants. Art. 2 - DÉROULEMENT DES ANNONCES A. Place des déclarations Le donneur en premier, chaque joueur pose silencieusement ses cartons d’annonces sur l’espace prévu sur le chariot en commençant à l’extrême gauche, et en superposant ces cartons de telle façon que toutes les déclarations soient visibles et orientées vers le partenaire. Une déclaration est réputée “faite” quand un joueur a posé et lâché intentionnellement un carton de déclaration sur le chariot (mais voir Loi 25 A tant que le partenaire n’a pas déclaré et que l’inadvertance est établie). Avant de déclarer, il appartient à chaque joueur de s’assurer qu’il a bien connaissance des déclarations précédentes. Le fait pour un joueur de retirer ses déclarations dans l’intention manifeste de les ranger dans la boîte prévue à cet effet vaut Passe. B. Transfert du chariot Quand le joueur de gauche a déclaré, Nord ou Sud, après avoir sollicité par geste l’accord de son adversaire, transfère le chariot de l’autre côté de l’écran. C. Après le Passe final Après le Passe final, les joueurs retirent leurs déclarations. L’entame est alors faite, de préférence face cachée et le guichet est levé par l’un des joueurs du camp de la défense. Art. 3 - RAPPEL DES ANNONCES ET DES EXPLICATIONS A. Pendant la période des annonces 1. Rappel des annonces Avant que les déclarations n’aient été retirées du chariot, un joueur peut obtenir un rappel complet (voir Loi 20) de la séquence en regardant les cartons. S’il ne peut les voir, il peut obtenir ce rappel de son voisin d’écran. 2. Explication des déclarations Un joueur peut à tout moment, demander par écrit à son voisin d’écran l’explication complète d’une déclaration de ce dernier ou de son partenaire. La réponse doit être faite par écrit. B. Pendant la période du jeu de la carte Pendant la période du jeu de la carte, les questions doivent être posées par écrit à l’adversaire situé du même côté de l’écran, le guichet étant baissé. Art. 4 - INFORMATIONS NON AUTORISÉES A. Pendant la période des annonces Si pendant la période des annonces un joueur transfère par une déclaration ou l’explication d’une déclaration ou une question faite à voix haute, un commentaire, une exclamation ou l’équivalent, une information qui a pu être perçue par son partenaire de l’autre côté de l’écran, cette information est non autorisée pour son camp, autorisée pour le camp non fautif et la Loi 16 peut être appliquée par l’arbitre. B. Pendant le jeu de la carte Si un joueur de la défense informe son partenaire de l’explication d’une déclaration reçue de son voisin d’écran pendant la période des annonces ou donne à son partenaire une information en demandant une explication, cette information est non autorisée pour son partenaire. L’arbitre pourra attribuer (voir Loi 16) une marque ajustée s’il estime que le partenaire du joueur fautif a pu en tirer un avantage susceptible de léser le camp non fautif. Art. 5 - APPLICATIONS PARTICULIÈRES DES LOIS Lorsqu’il est fait usage d’écrans, les Lois du Code International s’appliquent à l’exception des points suivants : XLI A. Loi 9 A 2 (b) (1) Le mort peut être le premier à attirer l’attention sur une carte exposée prématurément par un joueur de la défense. B. Loi 13 La marque ajustée artificielle et la pénalité décrite au premier paragraphe de cette Loi ne s’appliquent que si la déclaration a été transférée de l’autre côté de l’écran. C. Loi 20 Elle s’applique dans les conditions exposées à l’art. 2 de la présente annexe. D. Lois 26 à 32 et Lois 34 à 39 Pour toutes les irrégularités traitées par ces Lois si : 1. Le chariot n’a pas été transféré Avant que le chariot n’ait été transféré, le voisin d’écran du joueur fautif peut attirer l’attention sur l’irrégularité et appeler l’arbitre. Ce dernier fera corriger l’infraction sans pénalité. Ces déclarations ne peuvent pas être acceptées (mais voir Loi 72 B 1 si la déclaration peut être trompeuse). 2. Le chariot a été transféré 2.1. Les deux camps sont fautifs Lorsqu’une déclaration illégale ou inadmissible a été transférée de l’autre côté de l’écran et que Nord ou Sud a transféré le chariot avant correction, les deux camps sont fautifs. L’un des deux joueurs situés de l’autre côté de l’écran peut attirer l’attention sur l’irrégularité. Dans ce cas, l’arbitre doit être appelé. Il fera repasser le chariot du côté des joueurs fautifs afin qu’ils corrigent l’irrégularité sans pénalité. Les déclarations illégales ou inadmissibles ne peuvent être acceptées. 2.2. Un seul camp est fautif Quand Est ou Ouest a commis l’infraction (enchère illégale ou inadmissible) et qu’il transfère le chariot, l’un des deux joueurs de l’autre côté de l’écran peut attirer l’attention sur l’infraction et doit alors appeler l’arbitre. Ce dernier fera rectifier l’irrégularité et appliquera la Loi correspondante comme s’il n’y avait pas d’écran. 2.3. L’irrégularité n’a pas été signalée Quand la déclaration illégale ou inadmissible a été transférée de l’autre côté ANNEXE VII de l’écran et qu’aucun des joueurs n’attire alors l’attention sur elle, et si le chariot est revenu du côté où l’infraction a été commise, la séquence continue sans pénalité et sans être corrigée. S’il s’agit d’une déclaration inadmissible, la Loi 35 s’applique. 2.4. Information provenant des déclarations retirées Les informations provenant de déclarations retirées ne sont pas autorisées pour le camp fautif. Elles sont autorisées pour le camp non fautif. Art. 6 - CHANGEMENT DE DÉCLARATION (Loi 25) 1. Déclaration faite par inadvertance Les dispositions de la Loi 25 A s’appliquent si le chariot n'a pas été transféré.. 2. Déclaration faite Un joueur peut changer une déclaration intentionnelle (mais Loi 72 B 1) si les 3 conditions suivantes sont réalisées : a) son adversaire de gauche n'a pas déclaré consécutivement ; b) son attention n’a pas été attirée par une question ou une remarque de l’adversaire ; c) le chariot n'a pas été transféré de l'autre côté de l'écran. Art. 7 - ENTENTES ENTRE PARTENAIRES : LOI 40 A. Information des adversaires Les dispositions de la Loi 40 s’appliquent, mais lorsqu’un joueur fait une déclaration fondée sur une entente spéciale avec le partenaire et dont la paire adverse pourrait raisonnablement ne pas comprendre la signification, il doit en informer lui-même son voisin d’écran. Une fois le chariot passé, son partenaire doit également en informer son voisin d’écran. B. L’alerte La procédure à utiliser pour informer ainsi ses adversaires est l’alerte. Il appartient au joueur qui alerte de s’assurer qu’elle a bien été perçue par son voisin d’écran. Art. 8 - ENTAME HORS TOUR Le voisin d’écran du joueur fautif se doit d’essayer d’empêcher toute entame hors tour. Si une entame hors tour est faite face cachée et que l’écran est ouvert, cette entame peut être reprise sans pénalité. Une entame hors tour faite face visible peut être retirée sans pénalité si le guichet n’a pas été levé. Une entame hors tour faite face visible est traitée conformément aux dispositions de la Loi 54 si l’écran a été ouvert par le joueur fautif ou son partenaire. Si le déclarant ou son partenaire lève le guichet quand un joueur a entamé hors tour, il y a perte du droit de pénaliser : L'entame hors tour est acceptée, le contrat joué par le déclarant (perte de l'option de faire jouer le partenaire). Toutefois, si l'arbitre estime que le joueur ayant levé le guichet indûment pouvait savoir à ce moment que cette entame hors tour pouvait lui être favorable, il pourra attribuer une marque ajustée. Art. 9 - COMMUNICATION ENTRE PARTENAIRES : VARIATION DE TEMPO (Loi 73 D) 1) Pendant la période des enchères si un joueur a agi rapidement, il est convenable de rétablir le tempo normal soit en retardant sa propre déclaration, soit en marquant un temps pour rétablir le tempo normal avant de transférer le chariot. Pour ce faire, le joueur peut exhiber sa déclaration et la placer devant lui mais non sur le chariot. 2) Un joueur ne doit pas appeler l’arbitre pendant la période des enchères pour émettre des réserves ou signaler une variation de tempo de son voisin d’écran. Il doit également s’abstenir de manifester et de faire une remarque à ce sujet qui pourrait être perceptible de l’autre côté de l’écran. A défaut, ce joueur peut compromettre ses droits à réparation. A la fin du jeu, tout joueur peut en revanche solliciter l’arbitre pour un maniérisme ou une variation de tempo de n’importe lequel de ses adversaires. Art. 10 - SPECTATEURS (Loi 76) L’arbitre doit veiller à ce que les spectateurs ne s’assoient pas de telle façon qu’ils puissent voir les deux côtés de l’écran. Art. 11 - CADENCE DE JEU Le temps imparti est fixé par les autorités compétentes (avec en général une augmentation comprise entre 5 et 10 mn pour 8 donnes). L’ A L E R T E • L’alerte est un problème d’éthique • Un agrément très particulier doit être nettement signalé à l’adversaire • A défaut et en cas d’équivoque, le doute jouera en faveur du camp insuffisamment informé. • Les arbitres doivent veiller avec rigueur au respect de cette disposition. Avertissement : La présente annexe ne saurait prétendre régler tous les litiges créés suite à l’utilisation de la procédure d’Alerte. Chaque cas est spécifique, et il appartient toujours à l’arbitre d’apprécier en fonction de la séquence et du niveau des joueurs si une équipe a pu être lésée. La référence au Système d’Enchères Français est abandonnée, seule persiste celle à la loi 40 du Code International. Les exemples d’alerte mentionnés ci-dessous ne le sont qu’à titre indicatif dans le but de permettre aux joueurs et aux arbitres de mieux appréhender l’esprit de la Loi. XLII Le Code International stipule (Loi 40) que un joueur ne peut pas faire une déclaration ou un jeu de la carte fondés sur une entente spéciale entre partenaires, à moins que la paire adverse ne puisse en comprendre la signification de manière raisonnable ou que son camp n’explique l’utilisation d’une telle enchère ou d’un tel jeu en accord avec les règlements de l’organisme responsable. RAPPEL Feuille de conventions Tous les joueurs doivent mettre à disposition des adversaires des feuilles dites de conventions comportant les mentions et explications énumérées de l’article 56 du présent règlement. Cette feuille obligatoire ne dispense en aucune façon d’alerter une déclaration ayant fait l’objet d’un agrément dont la signification pourrait - de manière raisonnable - ne pas être comprise par l’adversaire. Avant le début de la rencontre, pour éviter l’effet de surprise et permettre la mise au point d’une défense, les joueurs doivent attirer l’attention de leurs adversaires sur leurs conventions très particulières ou inattendues de déclaration ou de jeu de la carte. La procédure d’alerte n’est utilisée que pendant les enchères, jamais pour signaler une convention de jeu de la carte. LA PROCÉDURE D’ALERTE La procédure retenue par la FFB pour expliquer un agrément particulier concernant une annonce est matérialisée par le carton “Alerte” qu’il convient de présenter aux adversaires. 1. Procédure en cas de jeu sans écran Quand un joueur produit une déclaration telle que visée ci-dessus, son partenaire DOIT aussitôt exhiber le carton “Alerte”. Il appartient au joueur qui alerte de s’assurer que l’adversaire a perçu son action. Il ne doit donner l’explication de son agrément que si un adversaire - à un de ses tours de parole - lui en fait la demande. Ne pas alerter une telle déclaration peut être apprécié et le sera en cas de doute comme une erreur d’explication. 2. Procédure en cas de jeu avec écran La procédure décrite à l’annexe VI doit être appliquée, un joueur devant non seulement alerter les déclarations sus-visées de son partenaire mais aussi ses propres déclarations. 3. Déclarations devant être alertées Seul le texte de la Loi 40 du Code International fait référence pour apprécier les déclarations devant être alertées. Il appartient à l’arbitre de juger l’éventuel défaut d’alerte, mais il convient d’alerter toute déclaration dont le sens inusuel ou artificiel est susceptible de tromper l’adversaire, compte-tenu de son niveau. Tout particulièrement, on insistera pour attirer l’attention de l’adversaire quand l’alerte elle-même peut être trompeuse ou insuffisante : Ex : 1 1 Contre Le contre ne doit plus être alerté s’il s’agit de la convention spoutnik. Il devra l’être en attirant particulièrement l’attention de l’adversaire s’il s’agit d’un contre punitif, car cet agrément est inusuel et trompeur. On trouvera ci-après, à seul titre indicatif et sans que cette énumération puisse être considérée comme exhaustive, une liste d’exemples de déclarations devant être alertées : 3.1. Les ouvertures - de 1 SA qui ne promettent pas une zone 15-17 H ou 16-18 H dans une main régulière ou semi-régulière ; - de 1 en majeure qui ne garantissent pas cinq cartes au moins ; - de 1 en mineure qui ne garantissent pas trois cartes au moins ou qui promettent cinq cartes et plus ; - de 2 à la couleur ne garantissant pas dans la couleur nommée, soit une main forte (20-22 H ou au moins 8 levées de jeu), soit un unicolore majeur faible (donc alerter 2, 2 fort indéterminé ou forcing de manche, et, bien entendu, tous les 2 d’ouverture très conventionnels comme bicolore ou tricolore, etc...). Mais on n’est plus tenu d’alerter le 2 majeur faible ; - toutes les ouvertures en texas, à quelque palier que ce soit, ainsi que celles ayant fait l’objet d’un agrément particulier. 3.2. Les interventions - Ne garantissant pas - par agrément au moins cinq cartes dans la couleur dénommée, ainsi que celles montrant un bicolore précisé ou non, ou pouvant avoir plusieurs significations précisées (SA comic par exemple). - Les contres non punitifs à l’exception du contre d’appel et du contre de réveil de l’ouverture. 3.3. Les réponses à l’ouverture - Ne montrant pas au moins quatre cartes dans une couleur dénommée à l’exception de la réponse de 2 sur l’ouverture de 1 SA à condition que cette enchère garantisse 8 H et au moins une majeure quatrième. Toute autre déclaration en cours de séquence faisant l’objet d’une convention précise telle que par exemple : - Les Texas à tous les paliers et leurs réponses si la rectification n’est pas obligatoire sauf les Texas majeurs 2 ou 2 sur l’ouverture 1 SA (à condition qu’ils garantissent au moins 5 cartes). - Les réponses à Sans-Atout ou dans une autre couleur que celle de l’ouverture et qui garantissent un fit dans cette dernière (exemple : 1 - 2 SA fitté Pique, ou... 1 - 3 fitté Pique...). - 2 Stayman ne répondant pas aux critères précisés ci-dessus. - Les réponses au Stayman si elles diffèrent des quatre réponses classiques (2, 2, 2, 2 SA les deux majeures quatrièmes). - Les enchères naturelles très inusuelles (par exemple, sur l’ouverture de 1 SA la réponse de 2 non Stayman, ainsi que les réponses 2, 2 ou 2 naturelles, forcing ou non, doivent être alertées). 3.4. En cours de séquence - Les enchères d’essai. - Les troisième et quatrième couleurs forcing si elles ne garantissent pas au moins quatre cartes dans la couleur dénommée. - Les cue-bids et enchères dites de contrôle. - Les réponses au 4 SA Blackwood en dehors des réponses “simples” (0, 1, 2, 3, 4 As). - Les séquences précisées non réputées classiques telles que : 1 - 1 1 SA pouvant être faites avec une ou deux majeures quatrièmes chez l’ouvreur... - Les séquences habituellement forcing ne l’étant pas par agrément et vice et versa. Exemples : 1 contre 1 non forcing 1 1 2 contre passe passe 2 forcing 2 3 forcing 1 2 2 non forcing - Toutes les déclarations dont le sens a fait l’objet d’une option entre partenaires, même si elles sont réputées conventions classiques, par exemple Drury, Relais à 2 du répondant en deuxième enchère, Lebensohl, Truscott, Joséphine, Splinter, Fragment-bid... N.B. : Si un joueur se retrouve déclarant ou mort et si son partenaire a omis d’alerter une déclaration telle que visée dans la présente annexe, il doit avant l’entame en informer ses adversaires et appeler l’arbitre. (Loi 75 du Code). XLIII ANNEXE VIII INTERDICTION DE FUMER - TÉLÉPHONES MOBILES Dans toutes les épreuves fédérales, à quelque stade que ce soit (comité, ligue, finale nationale, sélection) il est interdit de fumer dans les salles même en dehors des périodes de jeu (mise en place des joueurs, calcul des résultats). Les arbitres ont la charge de faire appliquer strictement ces instructions. Les pénalités ci-après seront appliquées : 1. Dans le cas où un joueur ne respecte pas l'interdiction de fumer, avertissement avec menace de pénalité ; 3. En cas de nouvelle récidive au cours du même tournoi, ou en cas de refus d'obtempérer aux demandes de l'arbitre, exclusion du joueur pour tout ou partie de la séance en cours. 2. En cas de récidive au cours du même tournoi, pénalité de 1 % sur la séance dans les épreuves par paires, ou de 3 I.M.P. (1/2 P.V.) dans les épreuves par 4, et menace d'exclusion ; Ces décisions sont conformes aux lois 80, 90, 91 du Code International de Bridge. N.B. : Les mêmes pénalités sont prévues pour l’usage des téléphones mobiles. E P R E U V E S O R G A N I S E E S E N PAT T O N S U I S S E ANNEXE IX Le Patton Suisse est une formule d'épreuve par équipes de 4 joueurs où, à chaque tour, les rencontres sont déterminées par le classement général établi à l'issue du tour précédent. La formule de Patton Suisse est celle retenue pour les finales de ligue de la plupart des épreuves fédérales par 4 (cf. annexe 1) et pour la plupart des finales nationales. Les équipes sont opposées en suivant l'ordre décroissant du classement : 1er contre 2 ème, 3 ème contre 4 ème, etc..., une équipe ne pouvant rencontrer 2 fois le même adversaire. Elle peut être utilisée aux différents stades du Comité (cf. art. 35), dans ce cas, les règles et modalités d'organisation suivantes doivent être respectées. Pour les cas où des options sont possibles, leur choix doit être annoncé aux équipes avant le début du 1er tour. Le Patton Suisse fait l’objet d’un règlement publié dans le RPI visant à régler tous les cas des épreuves jouées en Patton Suisse à partir de 12 équipes, que le nombre d’équipes soit pair ou impair. BAREME DES POINTS DE VICTO I R E P O U R M AT C H E S D E 8 A 4 8 D O N N E S ANNEXE X P.V. 8 15-15 0 16-14 2 17-13 6 18-12 9 19-11 12 20-10 15 21- 9 18 22- 8 21 23- 7 24 24- 6 27 25- 5 30 25- 4 34 25- 3 38 25- 2 42 25- 1 46 25- 0 51 10 12 0 1 1 2 5 7 14 10 15 16 18 19 20 21 21 22 23 26 26 29 29 32 34 33 36 37 37 38 37 41 45 50 51 50 56 55 56 61 65 69 73 80 85 86 92 98 102 21- 9 60 22- 8 68 23- 7 76 24- 6 84 25- 5 93 25- 4 102 25- 3 112 25- 2 123 25- 1 + 25- 0 113 112 113 + 52 103 103 107 + 93 106 20-10 94 94 97 100 101 + 88 44 85 84 85 89 91 94 95 + 82 19-11 77 76 77 80 83 68 79 36 69 69 72 74 60 71 73 76 87 88 + 66 77 79 79 80 + 71 65 18-12 61 61 64 65 68 69 72 72 75 76 + 65 59 62 57 28 53 53 54 58 58 61 64 65 66 68 71 72 + 62 56 58 52 17-13 45 46 47 51 53 55 57 59 60 63 64 66 67 + 58 52 54 49 39 50 20 37 40 44 46 47 32 43 16-14 29 33 37 41 50 51 53 56 57 59 60 61 62 + 54 48 51 45 26 36 12 21 25 29 40 43 44 46 47 50 52 53 55 55 45 47 41 35 38 19 30 34 37 39 40 42 44 46 48 49 51 50 42 44 39 32 35 28 15-15 13 18 23 24 29 31 34 36 37 40 41 43 45 46 46 45 39 41 36 29 30 32 25 26 12 18 4 5 11 17 22 23 3 11 P.V. 0 4 12 17 21 3 16 20 24 31 34 35 37 38 40 41 42 34 27 30 16 25 26 29 31 32 35 24 25 28 21 22 11 48 0 4 10 15 19 20 3 10 40 0 4 11 15 17 3 14 16 20 27 30 31 33 33 24 27 13 21 23 26 28 29 30 22 23 25 19 20 10 36 0 4 9 12 16 17 3 8 32 0 4 9 13 16 2 12 15 18 24 25 12 19 20 9 28 0 3 8 11 14 15 2 7 24 0 3 8 11 17 2 10 12 13 16 17 8 20 0 3 7 9 12 13 2 6 18 0 3 7 10 11 + 1 9 16 0 2 6 8 14 0 124 + * En cas de match comportant un nombre de donnes non prévu dans le tableau ci-dessus, il y a lieu d'utiliser le barème du nombre de donnes le plus proche, ou, à défaut, celui immédiatement supérieur. XLIV ANNEXE XI R E G L E S D ' H O M O L O G AT I O N D E S T O U R N O I S R E G I O N A U X E T I N T E R N AT I O N A U X La F.F.B. peut intervenir dans les tournois organisés par des tiers pour leur accorder, sur demande, l'homologation des résultats. L'octroi de l'homologation, qui ne peut en aucune manière entraîner un transfert quelconque de responsabilité des organisateurs vers la F.F.B., est surbordonné à une procédure et au respect de règles tenant à l'organisation technique, au calendrier, aux droits d'engagement et aux dotations. I. - PROCEDURE La demande de l'homologation des résultats doit être adressée deux mois pleins avant la date du tournoi à la F.F.B. et au comité régional dans le ressort duquel est organisée l'épreuve, à l'aide d'un imprimé spécial et en se conformant aux indications précisées sur ces imprimés. En particulier, la demande précisera le nom de l'organisateur, la date prévue, le lieu, l'ancienneté du tournoi, le nom de l'arbitre, le montant des droits d'engagement et le détail des prix distribués. L'absence de réponse dans le délai de un mois constituera une acceptation tacite de la demande. Cette acceptation tacite ne peut toutefois intervenir que un mois au plus tard avant la date prévue de l'épreuve. L'organisateur ne pourra faire mention dans sa publicité de l'homologation des résultats qu'à la réception de l'accord ou à l'issue du délai d'accord tacite. L'homologation n'est valable que pour la demande en cours et ne constitue en aucun cas un avantage acquis. Le refus d'homologation entraîne ipso facto la non-attribution de points d'expert (et, éventuellement, de points de performance). L'attention des organisateurs est attirée sur les nouvelles dispositions indiquées au chapitre II-5 de l'annexe V du règlement des compétitions, partie arbitrage. En particulier, l'ensemble des tournois par paires est classé en catégorie 2B. Dans cette catégorie, les systèmes hautement artificiels et les conventions inhabituelles sont interdits. Les dérogations de classement doivent être demandées à la F.F.B., et, après accord, très largement publiées sur les affiches et programmes. La non-observation de ces dispositions peut entraîner la non-homologation de l'épreuve par la F.F.B. (cf. annexe V). XLVIII II. - ORGANISATION TECHNIQUE L'homologation n'est accordée que pour les tournois respectant les règlements fédéraux et dirigés par des arbitres agréés par la F.F.B. Le choix de l'arbitre doit être conforme au règlement intérieur de la FFB, à savoir : - Arbitre de Comité au moins pour un tournoi régional limité à 2 Mitchells ; - Arbitre Fédéral au moins pour un tournoi régional limité à 4 Mitchells ; - Arbitre National pour un tournoi comportant plus de 4 Mitchells. La mise en place du tournoi et le calcul des résultats doivent être en accord avec le code international et le règlement des compétitions. Les organisateurs s'engagent à faire respecter le règlement, non seulement par les joueurs licenciés, mais aussi par tous les participants. Ne pourront participer à ces tournois, sous peine de refus d'homologation, tous joueurs suspendus ou radiés de la F.F.B. ou encore interdits de compétition. Un organisateur de tournoi peut toujours refuser l’inscription d’un ou plusieurs joueurs qu’il juge “indésirables”, en général pour des raisons d’éthique. Mais si le Bureau Exécutif de la FFB, après avoir éventuellement consulté la CNED, considère que les raisons invoquées pour cette exclusion ne sont pas acceptables, notamment pour des membres de la FFB à jour de leur cotisation, la FFB pourra à l’avenir refuser d’accorder à cet organisateur l’homologation des résultats de ses tournois. Ainsi, avant de prendre toute mesure discriminatoire, un organisateur devrait toujours consulter la FFB. III. - CALENDRIER La date des tournois doit être fixée en fonction du calendrier officiel de la F.F.B., lequel est à la disposition des organisateurs à partir du mois de mai et qui reste prioritaire. A la réception d'une demande d'homologation, le comité régional la transmet aux comités limitrophes et à la F.F.B. Il appartient aux comités de prendre toutes les mesures pour éviter les chevauchements de dates. La coordination entre comités voisins est souhaitable, mais ne peut remettre en cause, si elle n'a pu être réalisée, les décisions des co- mités concernés. IV. - DROITS D'ENGAGEMENT Le droit d'engagement par séance ne pourra dépasser un maximum raisonnable en fonction des prestations servies aux joueurs. Une majoration de 10 % sur les droits d'entrée, avec un minimum de 10 F, sera demandée aux joueurs non licenciés (F.F.B. ou fédérations étrangères). Cette majoration sera perçue par le comité régional dans le ressort duquel l'épreuve est organisée. Une réduction de 50 % doit être accordée aux juniors. V. - DOTATIONS Le montant total des sommes distribuées en espèces ou en cadeaux (prix d'achat) devra atteindre au minimum 60 % des engagements (sauf dérogation accordée par la F.F.B. sur présentation du bilan). Le calcul de la dotation sera naturellement fait à partir de la participation de l'année précédente. Le quart de la dotation sera réservé aux prix de série (classement handicap, etc...). Dans les épreuves "Open" et, bien entendu, dans les tournois régionaux et les festivals, les joueurs classés en "Promotion" jouent dans leur série et concourent pour les prix de leur série (sauf décision contraire de l'organisateur qui doit l'annoncer expressément sur ses programmes et publicités). Ainsi, un joueur classé 3ème série promotion concourt pour les prix attribués aux 3èmes séries. Bien entendu, s'il fait un performance telle qu'il soit placé avant des 2èmes séries, voire des 1ères séries, et que le prix attribué l'intéresse davantage, il peut opter pour ce prix, laissant ainsi sa place au joueur de 3ème série suivant. Les joueurs non licenciés (FFB ou fédérations étrangères), ne peuvent concourir pour les prix spéciaux de série. Ceci doit être mentionné dans les publicités et programmes de la compétition. Le titre de "tournoi de charité" ne sera accordé qu'aux tournois dont au moins la moitié des droits d'engagement a été reversée à l'œuvre au bénéfice de laquelle ils sont organisés. Dans ce cas, les dotations aux joueurs pourront être inférieures aux quotas ci-dessus.