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Comprendre les logos des emballages
Sur les emballages des produits, on peut remarquer de nombreux logos. Il est parfois difficile de s’y retrouver. Voici un petit lexique pour vous aider à mieux comprendre vos
emballages.
 L’anneau de Möbius :
 Le point-vert « Eco-emballages » :
Symbole du recyclage, il représente le cycle sans fin du recyclage
et signifie que le produit ou l’emballage est recyclable.
Si un pourcentage figure en son centre, il signifie que le produit ou
l’emballage contient déjà ce pourcentage de matières recyclées.
Symbole aussi d’un cycle sans fin, ce logo ne signifie pas que le
produit est recyclable ou recyclé. Il signale juste que le fabricant
contribue aux coûts de valorisation des déchets d’emballages des
ménages, ce qui est une obligation réglementaire.
 Les écolabels officiels (écolabel européen et écolabel
français) :
 L’eurofeuille :
Ils offrent une double garantie sur le produit : qualité écologique
et qualité d’usage. Les produits portant les écolabels prennent en
compte les impacts environnementaux sur tout le cycle de vie. Les
critères sont élaborés avec des industriels, des associations et les
pouvoirs publics.
Pour être labellisé, un produit doit être conforme à tous les
critères qui garantissent aussi bien son aptitude à l'usage que la
limitation de ses impacts sur l'environnement (eau, air, déchets,
énergie...). Les écolabels sont attribués, après instruction de
dossier, audit et contrôles par des organismes tiers impartiaux.
C’est le nouveau logo européen pour identifier les produits issus
de l'agriculture biologique. Il représente les étoiles de l’Union
européenne réparties en forme de feuille sur un fond vert.
L’apposition, à côté du logo de l’UE, d’autres logos à caractère
privé, régional ou national sera autorisée, cela laisse donc la place
au logo AB français (ci-contre).
 Le logo Energy Star :
 Le Tidy Man :
Il signale les produits qui consomment moins d’énergie ou qui
permettent des économies d’énergie.
invite les consommateurs à jeter l’emballage du produit dans une
poubelle.
 Symboles d’identification de matériaux :
Ces symboles servent à identifier les matériaux lors du tri et à
faciliter leur recyclage. Vous avez ici les symboles de l’aluminium
et du polyéthylène haute-densité.
 Etiquette environnemental pour les produits de construction
et de décoration :
 Le logo DEEE (Déchets d'Equipements Electriques et
Electroniques) :
Il symbolise une poubelle barrée pour indiquer qu’il ne faut pas
jeter à la poubelle les déchets électriques et électroniques.
Depuis 2006, les magasins ont l'obligation de reprendre
gratuitement DEEE des ménages lors de l'achat d'appareils neufs
du même type. Sinon, pour jeter un DEEE, il faut se rendre dans les
déchetteries.
 Etiquette énergie :
Depuis le 1er janvier 2012, ces produits doivent être munis d’une
étiquette qui indiquera à l’utilisateur, de manière simple et lisible,
le niveau d’émission du produit en polluants volatils.
Obligatoire, elle est présente sur les appareils électro elle signale
les produits économes en énergie lors de leur utilisation. Elle
informe également sur les performances du produit (lavage,
essorage, consommation d’eau, etc.).
 Les symboles de produits dangereux :
 Les logos spécifiques à la gestion durable des forêts :
Ces symboles indiquent le caractère toxique des produits ou de
leur contenu, pour l’homme et pour l’environnement. Ils ne
doivent pas être jetés dans les poubelles mais doivent faire l’objet
d’une filière spécifique.
Il faut se renseigner auprès de sa déchetterie.
Il existe 2 grands labels visant à certifier les produits de la filière
bois : le label FSC et le label PEFC. Ces logos signalent que les
produits à base de bois sont issus de forêts gérées durablement.
Le logo PEFC, présent sur de nombreux produits de
consommation courante (magazines, meubles, emballages papier,
papier hygiénique, etc.), signifie que le bois est récolté dans des
forêts dont les propriétaires se sont engagés à respecter les
règles d’une gestion forestière durable.
Le label FSC témoigne de la provenance d’une forêt correctement
gérée. Il impose aux exploitants diverses contraintes : respect des
populations autochtones, préservation de la biodiversité,
régénération des forêts, contrôle multipartite de l’activité des
forestiers.