Activités de l`UdPPC - Union des Professeurs de Physique et de
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Activités de l`UdPPC - Union des Professeurs de Physique et de
ACTIVITÉS DE L’UdPPC 805 L’UdPPC au fil des jours… Journées nationales de l’UdPPC en 2005 La lettre demandant à M. le Ministre de favoriser l’obtention d’autorisations d’absence pour les journées nationales, publiée dans « Le Bup » n° 874, a été envoyée de nouveau, suite au changement de gouvernement. Journées nationales de l’UdPPC en 2007 Ces journées auront lieu à Paris sous la responsabilité du Bureau national à l’occasion du centenaire du Bup. Une première réunion de réflexion a rassemblé le 25 mai 2005 quelques membres du Bureau national, des présidents de section académique et des collègues de la région parisienne. Nous avons été alertés par des informations données, dans certains établissements, par les proviseurs : la « prise en compte » des TPE au baccalauréat 2006 s’effectuerait par attribution de points issus des notes obtenues à l’épreuve terminale dans une des deux disciplines d’appui du TPE de première. Ce sujet a été débattu lors de l’assemblée générale du 11 juin 2005 et une lettre de protestation, dont on trouvera le texte dans les pages qui suivent, a été adressée à M. le Ministre. Menaces sur l’heure de décharge de service dont bénéficient les professeurs chargés des laboratoires Dans une lettre commune envoyée à M. le Ministre le 4 mars 2005, l’UdPPC et l’Association des professeurs de biologie et géologie (APBG) s’étaient inquiétées ensemble de l’annonce de la suppression quasi systématique, dans les lycées de l’académie de Toulouse, de l’heure de décharge de service dont bénéficient les deux professeurs chargés du laboratoire, l’un en physique et chimie et l’autre en sciences de la vie et de la Terre. La confirmation de cette suppression, observée par les collègues, a suscité de vives réactions lors de notre assemblée générale. Comme première action, un nouveau courrier dont la copie figure dans ce numéro a donc été envoyé à M. le Ministre. Formation aux outils mis à disposition des sections académiques Jeudi 7 juillet 2005, une présentation des différents outils permettant de faciliter la communication avec les adhérents au sein des sections académiques et de dynamiser les sites des sections académiques a été faite par Thierry MARTIN. Cette journée a réuni une vingtaine de participants (et une quinzaine d’ordinateurs portables !) qui ont testé les serVol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 Activités de l’UdPPC Prise en compte des TPE à la session 2006 du baccalauréat 806 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE vices disponibles sur le serveur informatique de l’UdPPC, en particulier le service de messagerie sur le domaine udppc.asso.fr (création d’adresses, d’alias, re-direction vers des boîtes privées personnelles…) et les outils facilitant la gestion interactive des sites académiques (Spip). Entrevue avec l’Inspection générale Suite à notre demande, nous avons été reçus par l’Inspection générale le 21 juin 2005. Le compte-rendu de cette entrevue figurera dans un prochain numéro du Bup. Thierry MARTIN à droite, présente les différents outils pour la création de site web. Rencontres avec l’Association des professeurs de biologie et de géologie L’UdPPC a rencontré l’Association des professeurs de biologie et géologie (APBG) le 13 mai 2005. La rencontre a permis de dégager diverses actions susceptibles d’être engagées en commun. L’une d’entre elles consiste en une réaffirmation commune des positions des deux associations concernant les groupes d’effectifs réduit pour les activités expérimentales au lycée et au collège. Cette lettre figure dans les pages qui suivent. Action-Sciences Le collectif Action-Sciences continue ses réflexions sur la voie scientifique générale. Nous avons participé aux réunions qui se sont déroulées le 27 mai et le 1er juillet 2005. Objectif Science La finale du concours Objectif Science s’est tenue le 14 mai 2005 au Palais de la Découverte. Deux projets ont été retenus pour le concours européen EUCYS (1) : « Avec Descartes et une boussole » et « Un compteur de vitesse pour rollers ». Les deux groupes sélectionnés ont posé leur candidature à l’issue du concours des Olympiades de physique en janvier 2005. Science en scène (2) L’UdPPC a participé à deux nouvelles journées de travail le 19 mai et le 10 juin 2005. (1) http://europa.eu.int/comm/research/youngscientists/code/1-1.htm (2) Voir l’UdPPC au fil des jours de mai 2005. Le Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC 807 Conférence Nous avons assisté à la conférence-débat Faut-il modifier radicalement l’enseignement des sciences au collège et au lycée ? organisée par Georges CHARPAK et Léon LEDERMAN le 23 mai 2005 au Collège de France avec le soutien de l’Académie des sciences. Cette rencontre était organisée par la direction générale des entreprises du Ministère de l’industrie. Elle rassemblait des industriels, des universitaires, des chercheurs, des enseignants et des représentants de collectivités locales. L’UdPPC, invitée, était représentée par Michèle GOUÉDARD. L’objet de la réunion était la présentation des résultats d’une mission d’étude parlementaire sur l’état et les perspectives de l’industrie chimique en France dont voici un très rapide résumé : L’industrie chimique française vit une période de crise, au moins relative, due entre autres à la concurrence des pays émergents. Pour maintenir son rang, il est indispensable de travailler dans la voie de l’innovation : faire autre chose, mais aussi faire autrement, en particulier faire de « la chimie verte », autrement dit de la chimie au service du développement durable : employer moins de solvants, utiliser des matières premières renouvelables (prendre le carbone dans les végétaux et pas dans les hydrocarbures fossiles), etc. Il est donc indispensable d’associer la recherche à l’industrie et, pour cela, de créer des « pôles de compétitivité » où sont impliqués collectivités locales, chercheurs, étudiants et industriels. Il faut aussi changer les états d’esprit et donc la manière d’enseigner la chimie, avec en permanence le souci d’évaluer le caractère de « développement durable » de telle ou telle synthèse ou production. Le 9 juillet 2005 Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 Activités de l’UdPPC Entretiens de l’industrie : « Les industries chimiques : enjeux et perspectives » 808 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE Dédoublements et loi d’orientation Cette lettre a été envoyée par les présidents de l’APBG et de l’UdPPC à M. le Ministre le 23 mai 2005. Un courrier de même nature a été adressé à M. le Président de la République et à l’un de ses conseillers. Les syndicats, les fédérations de parents d’élèves et les Doyens des inspections générales de sciences de la vie et de la Terre et de sciences physiques et chimiques fondamentales et appliquées en ont reçu une copie. Monsieur le Ministre, L’Union des professeurs de physique et de chimie (UdPPC) et l’Association des professeurs de biologie et géologie (APBG) ont suivi avec attention l’élaboration de la loi d’orientation pour l’avenir de l’école. Elles ont pris connaissance avec intérêt que l’un des objectifs était « d’augmenter le recrutement dans les filières scientifiques et techniques » (Annexe NOR : MENX04282L/B1). Cependant, elles ont relevé dans ce même document annexé : « À l’exception des langues, les dédoublements actuels seront réexaminés en fonction de leur intérêt pédagogique ». Les deux associations demandent que, dans les dispositions réglementaires des décrets d’application de la loi, il soit précisé que des dédoublements (groupes de travaux pratiques expérimentaux) sont obligatoires en sciences de la vie et de la Terre et en physique-chimie sur l’ensemble du collège et du lycée. En effet, compte tenu de la nature même de ces enseignements expérimentaux et des objectifs de développement des filières scientifiques, la constitution de ces groupes de travaux pratiques ne peut relever d’un contexte local et des décisions d’établissement (conseil pédagogique, conseil d’établissement). En conséquence, la constitution de ces groupes de travaux pratiques doit faire l’objet d’un cadrage national. Il en va de la nature même des enseignements de sciences de la vie et de la Terre et de physique et chimie : il ne saurait être question de dénaturer ces enseignements en portant atteinte à leur dimension expérimentale lorsque la nation a besoin non seulement d’augmenter le recrutement vers les filières scientifiques, mais aussi de contribuer à la culture scientifique nécessaire à tous les élèves pour former des citoyens responsables. Nous vous prions, d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre très haute considération. Bernard MOGENET Président de l’APBG Madeleine SONNEVILLE Présidente de l’UdPPC Le Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC 809 Projet d’évaluation des travaux personnels encadrés au baccalauréat à la session 2006 Cette lettre a été envoyée à M. le Ministre par Jean-Charles JACQUEMIN, président de l’Union des professeurs de physique et de chimie, le 16 juin 2005. L’inspection générale de sciences physiques et chimiques fondamentales et appliquées en a reçu une copie. Cette lettre fait suite aux débats de l’assemblée générale de notre association, le samedi 11 juin 2005, dont le compte-rendu figure dans ce numéro du Bup physique-chimie. Monsieur le Ministre, Des informations données dans certains établissements par les proviseurs, font état d’une « prise en compte » des TPE au baccalauréat 2006 par attribution, avec un coefficient deux, des points au-dessus de dix que le candidat obtiendra à l’épreuve terminale dans une des deux disciplines d’appui de son TPE de première. Ces informations soulèvent l’indignation de nos collègues, indignation qui ne peut que redoubler à la lecture du communiqué de presse du CNVL (13/05/05) disponible sur le site education.gouv.fr que je ne peux m’empêcher de citer « …une procédure transitoire de notation qui permettra de disposer, au baccalauréat 2006, d’une note liée aux TPE… Ainsi, tous les lycéens candidats au baccalauréat pourront valoriser leur investissement dans les TPE ». L’UdPPC s’élève énergiquement contre cette proposition de notation. En effet, ce n’est pas rendre justice au travail des élèves actuellement en première que de créer artificiellement une « note de TPE » à partir de la note d’une épreuve d’une discipline particulière alors que les compétences évaluées en TPE sont sans rapport avec les compétences évaluées dans une épreuve disciplinaire. Comment expliquer l’équité d’une telle mesure aux élèves d’un même groupe de TPE, ayant réalisé un travail considérable et fructueux, quand ils découvriront que la note de l’un, dans la discipline, le prive, contrairement à ses camarades, de la juste récompense de son travail ? Dans de nombreux lycées, les enseignants ont évalué les TPE de première en suivant les modalités du baccalauréat. Même si tel n’est pas le cas partout, il n’est pas trop tard pour que, dans certains établissements, les professeurs décident de réaliser à la rentrée de septembre l’évaluation des travaux réalisés en 2004-2005. À défaut nous soutiendrions la prise en compte par le président du jury d’une appréciation portant sur le TPE réalisé en première et inscrite sur le livret, afin de permettre Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 Activités de l’UdPPC L’Union des professeurs de physique et de chimie (UdPPC) continue à soutenir le principe des Travaux personnels encadrés (TPE) et regrette vivement leur disparition en classe terminale. 810 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE le rattrapage d’un candidat. Ainsi, véritablement, « …les lycéens candidats au baccalauréat pourront valoriser leur investissement dans les TPE ». Si aucune de ces propositions n’est retenue, nous sommes convaincus qu’il vaut encore mieux ne pas créer cette « note » virtuelle et arbitraire, sachant qu’une grande partie de nos collègues ont réussi à faire mener à bien les TPE en 2004-2005 même sans l’espoir d’une valorisation au baccalauréat. Espérant que vous pourrez tenir compte des arguments des professeurs qui pratiquent les TPE avec conviction, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération. Le Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC 811 Suppression des heures de laboratoire dans l’académie de Toulouse Cette lettre a été envoyée à M. le Ministre par Jean-Charles JACQUEMIN, président de l’Union des professeurs de physique et de chimie, le 1er juillet 2005. L’inspection générale de sciences physiques et chimiques fondamentales et appliquées en a reçu une copie. Cette lettre fait suite aux débats de l’assemblée générale de notre association, le samedi 11 juin 2005, dont le compte-rendu figure dans ce numéro du Bup physique-chimie. Monsieur le Ministre, Nous considérons que cette décision marque un manque de reconnaissance de la mission du professeur chargé du laboratoire et porte atteinte à la nature même de l’enseignement de la physique et de la chimie : en effet, le fonctionnement d’un laboratoire fait partie intrinsèque des conditions correctes d’enseignement de notre discipline. L’heure de laboratoire ne couvre pas, et de loin, le temps nécessaire à la réalisation des tâches multiples dont un exemple a été donné dans l’éditorial de notre bulletin « Le Bup » de mai 2005. Parmi celles-ci figure la responsabilité du bon déroulement, dans les laboratoires des lycées, de l’épreuve d’évaluation des capacités expérimentales au baccalauréat S. On peut craindre qu’en mai-juin 2006 dans les lycées, personne ne se sente investi de la mise en place de cette épreuve, que les produits manquent, que les appareils ne soient pas nécessairement en état de marche, que le travail des personnels techniques de laboratoire ne soit pas organisé en conséquence… Nous nous refusons à imaginer que la situation dans laquelle se trouvent nos collègues de l’académie de Toulouse ne puisse trouver de solution alors que les activités expérimentales ont une telle importance dans notre enseignement. En espérant que vous pourrez faire en sorte que cette heure soit légitimement rétablie pour nos collègues de l’académie de Toulouse, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération. Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 Activités de l’UdPPC Le 4 mars dernier, nous vous avons alerté au sujet de la suppression, dans les lycées de l’académie de Toulouse, de l’heure de décharge de service dont bénéficient les professeurs chargés des laboratoires (ci-joint, pour mémoire, le texte de cette lettre). Les dotations horaires des établissements confirment, hélas, cette suppression. 812 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE Annexe Texte de la lettre commune APBG, UdPPC du 4 mars 2005 Monsieur le Ministre, C’est avec stupeur que l’Association des professeurs de biologie et géologie et l’Union des professeurs de physique et de chimie apprennent, pour la rentrée 2005, l’annonce de la suppression quasi systématique, dans les lycées d’une académie, de l’heure de décharge de service dont bénéficient les deux professeurs chargés du laboratoire, l’un en physique et chimie et l’autre en sciences de la vie et de la Terre. En effet, cette décharge de service est actuellement régie par le décret n° 50-581 du 25 mai 1950, en violation duquel s’inscrit la mesure annoncée à nos collègues. Cette suppression s’effectue au mépris de l’investissement considérable que constitue, pour le professeur qui en a la charge, la gestion d’un laboratoire, tant en termes d’achats de matériel, d’entretien des collections et du parc informatique associé qu’en termes d’encadrement du travail des personnels techniques de laboratoire. Nos collègues peuvent vraiment douter, dans ces conditions, de la détermination de l’État à faire aboutir les objectifs ambitieux annoncés en matière d’enseignement scientifique dans le plan Sciences à l’école et dans le rapport annexé au projet de loi d’orientation qui va être soumis au Parlement. Ce n’est pas en désespérant et en démotivant les enseignants de sciences expérimentales par de telles mesures qu’on contribuera à former les étudiants scientifiques dont on se plaît à dire qu’on voudrait qu’ils soient plus nombreux. En espérant très vivement que les lycées touchés par cette annonce pourront bien bénéficier à la rentrée 2005 des heures de laboratoire réglementaires, nous vous assurons, Monsieur le Ministre, de notre très haute considération. Le Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC 813 Compte-rendu de l’Assemblée générale de l’UdPPC Lycée Saint-Louis (Paris) : le 11 juin 2005 Le président de séance est Jean-Baptiste PIVETEAU, président de la section académique de Nantes. Madeleine SONNEVILLE annonce à tous les participants la disparition de Gilles GALLIN-MARTEL, secrétaire général de l’association, président de la section académique de Grenoble. COMPLÉMENT AU RAPPORT D’ACTIVITÉ 1.1. Des rencontres ♦ Nous avons rencontré l’Union des professeurs de spéciales (UPS) le 22 avril ; le compte-rendu sera publié dans « Le Bup » de juin 2005. ♦ Une entrevue avec l’Association de professeurs de biologie et de géologie (APBG) a eu lieu le 13 mai. Cette rencontre positive a débouché sur une lettre de protestation commune concernant les dédoublements (1). La situation des personnels de laboratoire a été évoquée et les deux associations se sont mises d’accord pour envisager une action réaffirmant leur soutien à ces personnels. L’intérêt de mettre en place un groupe de travail commun concernant les locaux pour enseigner les sciences a été souligné. ♦ Le 27 mai, une rencontre du groupe Action sciences a été consacrée à la voie scientifique générale. 1.2. Des interventions dans des manifestations diverses ♦ Le congrès de la FABDEN (Fédération des enseignants documentalistes) des 8 et 9 avril avait pour thème Information et démocratie : formons nos citoyens ! L’UdPPC était sollicitée pour intervenir dans une table ronde Pour une implication de tous les partenaires dans l’éducation à l’information. Nous avons présenté les domaines dans lesquels s’exercent les activités de type documentaire en physique-chimie et souligné la différence qui existe entre information et connaissance. ♦ L’UdPPC était invitée à intervenir lors du séminaire de Sciences à l’école les 9 et 10 mai : ce dispositif, mis en place par le ministère, fédère les actions de promotion (1) Le texte de cette lettre figure dans les pages précédentes. Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 Activités de l’UdPPC 1. PRÉSENTATION 814 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE des sciences. Le séminaire était consacré à La culture scientifique et technique dans les établissements du second degré. Nous avons mis l’accent sur les Olympiades, sur Objectif science et insisté sur la nécessité de former suffisamment les professeurs pour qu’ils disposent eux-mêmes de la culture leur permettant de faire vivre la culture scientifique et technique dans leur enseignement. Une belle affiche de présentation de l’association a été réalisée à cette occasion et un fascicule spécial du Bup a été remis aux participants du séminaire. ♦ Le 16 avril, un colloque Improving education for school science (IMPRESS) réunissait aux Pays-Bas quelques associations européennes d’enseignants de sciences. Nous y avons présenté (en anglais) l’enseignement des sciences en France (organisation administrative, déroulement des études, questions en débat…). Pour cette occasion, un poster de présentation du système éducatif français et des actions de l’UdPPC a été réalisé en anglais. La prochaine réunion européenne des associations est prévue aux journées nationales de Rennes. 1.3. Des démarches vis-à-vis de l’institution L’entrevue avec l’Inspection générale aura lieu le 21 juin. Nous n’avons toujours pas de réponse à nos lettres de protestations concernant l’heure de laboratoire dans l’académie de Toulouse (2). Une discussion sur ce sujet s’engage. Il est proposé de consacrer une partie importante de l’après-midi à ce point. Notre demande d’autorisation d’absence pour les journées de Rennes (3) n’a pas non plus reçu de réponse. Il est temps que les présidents de section académique fassent la même démarche vis-à-vis de leur rectorat. 1.4. Des actions liées à la vie de l’association L’interface du serveur des adhésions et abonnements est en cours d’amélioration. La société SIRTEM qui le gère va procéder à des tests : les présidents de section académique vont recevoir une adresse où faire les essais et devront renvoyer leurs remarques éventuelles au secrétariat de l’association très rapidement. Des messages mensuels sont envoyés à tous les adhérents et/ou abonnés qui ont donné leur adresse électronique. Le lien se renforce… Une réunion de formation à l’utilisation des espaces et outils numériques proposés aux sections académiques sur le serveur national aura lieu le 7 juillet et sera animée par Thierry MARTIN. Un bilan détaillé du fonctionnement du Forum UdPPC sera fait lors de la réunion du Conseil de septembre prochain. On peut cependant remarquer dès maintenant que le (2) Voir « Le Bup » n° 873, avril 2005 (p. 573). (3) Voir « Le Bup » n° 874, mai 2005 (p. 672). Le Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC 815 nombre de participants et d’interventions n’augmente pas ; il faut donc améliorer la participation. Les membres du Conseil doivent se sentir particulièrement impliqués. La liste de diffusion institutionnelle physchim n’a pas disparu, le forum doit donc relayer d’autres types de préoccupations. 1.5. Divers Nous avons assisté à la conférence-débat Faut-il modifier radicalement l’enseignement des sciences au collège et au lycée ? organisée par Georges CHARPAK et Léon LEDERMAN le 23 mai 2005 au Collège de France avec le soutien de l’Académie des sciences. Des demandes d’interview, émanant l’une du Monde de l’éducation et l’autre de l’Express, ont été formulées auprès de l’association et honorées. 1.6. Le Bup spécial de juin 2005 André GILLES présente le Bup de juin 2005 ; c’est un très beau numéro au format A4 publié en association avec la Société française de physique (SFP). Il comporte des articles de très belle physique pour la recherche desquels la rédaction de la SFP a fourni un travail considérable, Année mondiale de la physique oblige… Le tirage est prévu à 16 000 exemplaires, parmi lesquels 3 000 numéros seront diffusés à l’étranger par le ministère de la recherche. La vente au numéro sera possible pour un prix de 20 €. Lors de l’assemblée générale des sections académiques de Paris-Créteil-Versailles, il a été suggéré de diffuser le Bup en kiosque ou au moins dans les grands musées scientifiques comme le Palais de la Découverte. Le numéro de juillet-août-septembre inclura un article apportant la contradiction à l’article sur POINCARÉ paru dans le Bup de mai 2005 et qui a déclenché de nombreuses réactions en cette Année mondiale de la physique. 2. QUESTIONS SUR LE RAPPORT D’ACTIVITÉS Un participant soulève la question du rôle du correspondant d’établissement. Il faudrait mieux expliquer ce rôle pour attirer de nouveaux correspondants afin de remplacer ceux qui vont partir à la retraite. Madeleine SONNEVILLE rappelle que ce rôle a été détaillé dans l’éditorial du Bup de juillet-août-septembre 2004 et surtout de décembre 2002. Il faut poursuivre cette information. Un document pourrait aussi être téléchargeable sur le site de l’association. Un collègue insiste sur l’efficacité, pour le correspondant d’établissement, de remettre un exemplaire des documents reçus à chaque adhérent, et non de se Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 Activités de l’UdPPC Au sein de Sciences à l’école, la manifestation française Science en scène prend en charge la sélection des projets français pour l’événement international Science on stage qui se déroulera au CERN (Centre européen de recherches nucléaires) à Genève en novembre 2005. L’UdPPC a participé, dans ce cadre, à deux journées de travail le 19 mai et le 10 juin 2005. 816 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE contenter d’un simple affichage au laboratoire. On peut demander à chaque correspondant une certaine vigilance : vérifier que le laboratoire achète BUPDOC, par exemple… et faire mieux connaître l’association. 3. VOTE SUR LE RAPPORT D’ACTIVITÉ Le rapport d’activité est adopté à l’unanimité des 60 présents. RAPPORT FINANCIER, TARIFS 2006 1. PRÉSENTATION DU RAPPORT FINANCIER ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ Jacques BOULOUMIÉ présente le budget 2004 qui est comparé à celui de 2003. On observe une chute apparente de 20 % des abonnements, mais c’est en réalité une baisse de 10 %. Nous connaissons une baisse cette année des adhésions et abonnements auprès des professeurs stagiaires d’IUFM et des nouveaux titulaires. Notre action vers eux doit donc être renforcée. On observe un léger excédent (< 2 %) entre recettes et dépenses. Pour notre site national, nous avons acheté un serveur ; par ailleurs, nous avons réglé le solde du contrat de la société SIRTEM qui gère les adhésions et abonnements. Ce sont des dépenses qui ne se renouvelleront pas tous les ans. En revanche, il faut payer chaque mois la maintenance des systèmes informatiques pour un peu moins de 1000 € par mois. Les charges du local de la rue Saint-Jacques ont doublé, car un syndic professionnel a remplacé le copropriétaire bénévole. Des subventions diverses ont été offertes par l’UdPPC en 2004. Quelques demandes de précision sont émises par les participants. 2. VOTE SUR LE RAPPORT FINANCIER Le rapport financier est adopté à l’unanimité des 60 présents. 3. FIXATION DU TAUX DES COTISATIONS ET ABONNEMENTS POUR 2006 Jacques BOULOUMIÉ propose de ne pas augmenter le prix de l’abonnement pour les particuliers adhérents à l’association (il est vendu au prix coûtant), mais d’augmenter de un euro le prix de l’abonnement pour les particuliers non-adhérents et de deux euros le prix de l’abonnement des collectivités. Par ailleurs, il propose d’augmenter toutes les cotisations de deux euros. Le Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC 817 À partir du 1er janvier 2006 : Cotisation tarif normal ...................................................................................................................................................................................................25 Cotisation tarif réduit ........................................................................................................................................................................................................22 Cotisation collège (avec trois numéros du Bup)....................................................................................................26 Abonnement individuel non membre de l’association ..............................................................................61 Abonnement normal, pour les adhérents à l’association......................................................................36 Abonnement réduit, pour les adhérents à l’association ..........................................................................31 € € € € € € À partir du 1er mai 2006 : Abonnement collectivités « collège ».............................................................................................................................................87 € Abonnement collectivités.....................................................................................................................................................................................112 € Ce sujet ne suscite pas de questions. 4. VOTE SUR LES TARIFS Les tarifs sont adoptés à l’unanimité des 60 présents. (4) ♦ Le vote pour le renouvellement partiel du Conseil se fait à bulletin secret pour les présents. Compte tenu des votes par correspondance qui ont été reçus, 101 suffrages ont été exprimés. Sont élus pour trois ans : Stéphanie BONNAN, Claire CHALNOT, Gérard DUPUIS, Sandra GRUNEISEN-VINCENT, Vincent PARBELLE, Raphaël SPIRA, Denis PICARD, Gérard TORCHET. Est élu pour deux ans : Julien LE BERRE. ♦ L’Assemblée générale valide les nouveaux présidents académiques : Aix-Marseille (Frédéric ALLARD), Créteil (Marcelle PLOTARD), Dijon (Bernard CIROUX), Grenoble (où Gilles BAUDRANT devient président jusqu’à la prochaine élection du bureau académique), Lyon (Jean-Marie BIAU), Martinique (Louis RICHER), Nantes (Jean-Baptiste PIVETEAU), Nice (Silvio MERMIER), Orléans-Tours (Christiane SELLIER), Poitiers (Thomas MARSH), Reims (David ROUVEL), Rouen (Micheline IZBICKI) et Strasbourg (Jean-Luc RICHTER). La validation des nouveaux présidents de section académique est approuvée à l’unanimité des 60 présents. (4) Voir « Le Bup » n° 873, avril 2005 (p. 570). Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 Activités de l’UdPPC CONSEIL ET PRÉSIDENTS ACADÉMIQUES 818 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE VOTE POUR LA MODIFICATION DES STATUTS (5) Jean-Charles JACQUEMIN présente la proposition de modification des statuts. Afin de permettre au mieux l’expression des adhérents de l’association, au travers de leurs sections locales, il est indispensable que les décisions prises en Conseil le soient par le plus grand nombre. Il n’est pas toujours possible que le ou la président(e) de la section académique puisse faire le déplacement à Paris, de plus certaines sections n’ont pas de président(e) à la date où le Conseil se réunit. C’est pourquoi les modifications suivantes, en italique, sont proposées : Article 5 : …les membres de droit sont les présidents des différentes Jean-Charles JACQUEMIN sections académiques, les membres du Bureau et les présidents d’honneur de l’association. En l’absence du président de section académique, les sections académiques peuvent se faire représenter au Conseil par un membre actif de leur académie. Article 5 bis : Les présidents des sections académiques sont les seuls membres du Conseil à pouvoir donner procuration de vote. Afin de laisser plus de liberté aux sections académiques dans l’organisation de leurs bureaux et de réagir plus rapidement à ces modifications, il est proposé les modifications suivantes de l’article 8, en italique : Article 8 : Dans chaque académie existe une section académique de l’association soumise au règlement intérieur de la section académique. Ce règlement, qui doit être conforme aux statuts nationaux est élaboré par chaque section, adopté par les membres actifs de la section et approuvé par le Conseil de l’association. Chaque section académique est animée par un bureau désigné suivant les modalités de son règlement intérieur. La désignation du président de section académique devient effective après approbation par le Conseil de l’association. Les présidents des sections académiques sont membres de droit du Conseil avec voix délibérative. Les présidents des sections académiques doivent être membres actifs en activité dans l’enseignement public. Le vote se fait à bulletin secret pour les présents. Compte tenu des votes par correspondance qui ont été reçus, 97 suffrages ont été exprimés. La modification des statuts est adoptée à l’unanimité. (5) Voir « Le Bup » n° 873, avril 2005 (p. 568). Le Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC 819 ♦ À Nantes, une journée est organisée sur la sécurité. Les documents seront mis en ligne sur le site académique. ♦ À Strasbourg, dans le but de montrer aux professeurs ce que peut faire l’UdPPC, la section va lancer des actions de formation et souhaite accentuer les actions locales visant à l’amélioration et à la défense des conditions d’enseignement. Peut-on lancer une rubrique d’échange sur le forum, dans l’espace de l’association, pour partager nos idées d’animations académiques ? Pourquoi ne pas utiliser le site d’échange sur l’année mondiale 2005 : http://www.udppc.asso.fr/amp2005 Ce site est très facile d’emploi et pourrait continuer à être utilisé au-delà de l’Année mondiale qui sera terminée dans six mois. On peut aussi réserver aux présidents des sections académiques un espace sur le forum : les deux formules sont complémentaires. ♦ À Nantes, la gestion des adhérents qui changent d’adresse sans prévenir et qu’il devient impossible de joindre pose problème. Peut-on se servir de l’adresse professionnelle académique qui est de plus en plus utilisée dans certaines académies où les inspecteurs ne font plus quasiment passer l’information que par ce canal ? Au-delà des problèmes de fond posés par cette façon de procéder, cette situation n’est pas générale et de nombreux collègues ne consultent pas leur boîte électronique professionnelle. ♦ À Montpellier, l’utilisation des services fournis aux académies par le serveur UdPPC national est très appréciée, même si la nécessité de s’inscrire à la journée académique par ce moyen a causé quelques difficultés à certains collègues. Lors de cette journée, une centaine de personnes ont participé le matin à quatre ateliers en parallèle et suivi une conférence. L’assemblée générale a réuni soixante collègues en milieu d’aprèsmidi et a été suivie d’une conférence tout à fait remarquable sur Marie Curie, donnée par Wanda KAMINSKI. L’IPR propose que l’UdPPC soit investie au niveau académique d’une délégation officielle pour une part de la formation continue et qu’elle bénéficie des fonds correspondants, comme cela se fait avec d’autres associations. Le secrétaire de la section académique de Montpellier souhaiterait une coordination nationale des secrétaires académiques. Le débat s’engage à propos de la formation continue. Madeleine SONNEVILLE pense qu’il faudrait refaire le bilan des formations continues dans toutes les académies et passe la parole à la salle. – On ne souhaite pas que l’association gère la formation continue, sauf si on lui laisse toute latitude : il ne faut pas que les thèmes soient imposés. La collaboration à la gestion de la formation continue a déjà été expérimentée à l’époque des MAFPEN. Les collègues impliqués peuvent alors en tirer quelques avantages, par exemple bénéficier d’heures de décharge, d’aménagements d’emplois du temps… – Les adhérents des collèges demandent une formation émanant de l’UdPPC. – À Strasbourg, la section académique propose librement des formations, profite d’un Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 Activités de l’UdPPC TRIBUNE DES SECTIONS ACADÉMIQUES 820 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE affichage dans le plan académique de formation (PAF) et les intervenants bénéficient d’une assurance pour les déplacements. – À Limoges, il n’y a pas lieu d’être optimiste : il n’y a pas eu suffisamment d’inscrits pour ouvrir les stages inscrits au PAF sur l’initiative de l’UdPPC. Le mercredi après-midi, les collègues ne sont pas très disponibles. – À Aix-Marseille, il y a une collaboration entre l’UdPPC et les institutions Madeleine SONNEVILLE (debout à droite) pour l’élaboration du PAF. laisse la parole à la salle. – La participation de l’UdPPC n’est pas toujours reconnue ; ainsi, dans une académie, c’est le nom de la collègue formatrice et non celui de l’UdPPC qui est apparu dans le catalogue des formations. ♦ Loïc POULLAIN présente les prochaines journées de Rennes qui auront lieu du 21 au 24 octobre 2005 (les vacances commencent le 22). Il faut s’inscrire vite, avant le 20 septembre, à cause des hôtels. Tous les adhérents non abonnés recevront, début septembre, le dossier complet des journées avec les fiches d’inscription. ♦ Thierry GUILLOT annonce les journées de 2006 qui se dérouleront du 27 au 30 octobre à Besançon, pendant les vacances. On fêtera le centenaire de l’association. Le thème choisi est « Le temps », avec sans doute la participation d’un conférencier prestigieux. Les ateliers seront interactifs, avec des manipulations. DÉBATS L’après-midi est consacré entièrement à un certain nombre de débats « de fond ». 1. SUPPRESSION DE L’HEURE DE LABORATOIRE Dans l’académie de Toulouse, les proviseurs ont annoncé dès la fin janvier 2005 la suppression de l’heure de laboratoire. L’Inspection générale et les Inspecteurs pédagogiques régionaux (IPR) ont été immédiatement alertés. L’UdPPC a protesté au niveau régional et national et le sujet sera abordé lors de l’entrevue avec l’Inspection générale. ♦ Diverses réactions : – On peut redouter qu’il s’agisse d’un coup d’essai préalable à une généralisation. – C’est la première menace qui peut s’appuyer sur des considérations européennes, car la France est le seul pays à donner autant d’importance aux travaux pratiques au lycée. – La liste des charges du professeur responsable de laboratoire (éditorial du Bup de Le Bup no 876 – – – – – – – 821 mai 2005) dépasse très largement l’heure de laboratoire actuelle. Un observateur extérieur peut donc en déduire que, de toute façon, cette heure n’est pas à l’échelle du problème et que sa suppression ne changerait donc pas grand-chose… En cessant de rémunérer cette responsabilité, on touche des personnes qui se dévouent sans compter leurs heures ; elles sont atteintes dans leur honneur. L’Inspection générale et régionale y est sûrement sensible, mais pas le grand public. Madeleine SONNEVILLE rappelle que le décret de 1950 est reproduit dans Le Bup d’avril 2004 (n° 863, p. 602). Certains peuvent estimer qu’on peut en déduire que l’heure de laboratoire n’est pas obligatoire quand il y a des aides de laboratoire. D’autre part, les recteurs ont de plus en plus de liberté… La loi Fillon menaçait les heures statutaires qui ne sont pas effectuées devant les élèves. Est-ce une coïncidence ? Il semble y avoir confusion, dans la réponse qu’ont reçue les collègues de Toulouse, avec l’heure de vaisselle attribuée dans les collèges. Dans un établissement, grâce à l’action de l’UdPPC, le proviseur, après lecture du décret, a reconnu qu’on ne pouvait pas supprimer l’heure de laboratoire. Les IPR de l’académie de Strasbourg ont rédigé un document de vingt pages sur le rôle du professeur responsable de laboratoire. Il faut le faire connaître. ♦ Que fait-on ? Les principales propositions – Il faut alerter la presse et les associations de parents d’élèves. Certains collègues croient peu à l’investissement des parents qui ne se rendent pas compte du problème. – Il est difficile de communiquer sur ce sujet : un collègue a envoyé souvent des articles au Monde de l’éducation à propos de l’heure de laboratoire et n’a jamais reçu de réponse alors qu’il en recevait toujours sur d’autres thèmes. – Pourquoi ne pas organiser une journée portes ouvertes au laboratoire, pour montrer ce qu’on y fait aux parents et aux autres collègues… Pourquoi ne placerait-on pas la réunion parents professeurs au laboratoire de physique ? – Il faut arrêter tout le travail du professeur responsable de laboratoire si l’heure de laboratoire n’existe plus. Et cela posera problème assez vite si on ne répond plus aux enquêtes, s’il n’y a plus de commande, plus d’entretien du matériel… – On peut rencontrer le Conseil régional qui finance le matériel et tient à ce qu’il soit bien entretenu. – Il faut un mouvement national, pas seulement à Toulouse. – Une action longue est à proscrire, car les collègues ne suivront pas… Une action sur une semaine, pour que tous les élèves soient concernés ? Une action sur une journée serait visible : journée sans travaux pratiques, sans cours ? Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 Activités de l’UdPPC ACTIVITÉS DE L’UdPPC 822 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE – On peut arrêter les travaux pratiques, les parents et les élèves réagiront tout de suite, mais attention : les professeurs ne voudront pas pénaliser leurs élèves en raison de l’examen. Si on n’assure pas les travaux pratiques, est-ce une faute professionnelle ? – Nous pouvons nous associer avec la Société française de physique (SFP), la Société française de chimie (SFC), l’Association des professeurs de biologie et géologie (APBG) en vue d’une action. On procède à un vote sur la proposition suivante : l’Assemblée générale donne mandat au Bureau national pour définir les modalités d’une action, fin septembre, afin de réagir aux menaces de suppression de l’heure de laboratoire. La proposition est acceptée à l’unanimité des 58 présents. Les adhérents de l’UdPPC seront prévenus par un message électronique national au moment le plus opportun. 2. UNE DEMANDE D’UN SYNDICAT L’UdPPC est invitée à s’exprimer, à la rentrée 2005, dans la revue du Syndicat national des lycées et collèges (SNALC). Nous ne sommes pas les seuls à être invités. Doit-on répondre favorablement à cette demande ? Ce serait sous la forme d’un « interview imaginaire » ; on peut ne pas répondre à toutes les questions (dont une liste est fournie dans la lettre adressée par le syndicat à l’UdPPC) ou en proposer d’autres sur lesquelles l’association préférerait s’exprimer. ♦ Les principales interventions – Nos positions personnelles ne sont pas forcément celles du syndicat en question ; la question posée dépasse celle de l’identité du syndicat. Il faut décider sur le principe : on répond, ou pas, à un syndicat qui nous pose des questions. – Il ne faut pas se mettre en porte à faux vis-à-vis des autres syndicats. Il faut envisager de répondre de la même façon quel que soit le syndicat qui nous poserait la même question. – Le SNALC ne parle pas beaucoup des sciences, d’où l’intérêt de s’exprimer dans les colonnes de son journal. – Il faut évidemment demander à relire le texte avant publication, mais accepter. – Le problème est mal posé : ce sont les syndicats qui répondent à nos questions et pas l’inverse. – On peut renvoyer nos interlocuteurs au Bup où ils trouveront toutes les réponses à leurs questions. – Il serait frileux de refuser et dangereux de laisser nos interlocuteurs faire du « copier-coller » alors qu’une occasion de nous exprimer de manière argumentée nous est proposée. – Nous rencontrons régulièrement le SNES, le SNALC aussi. Nous invitons régulièrement les syndicats à la séance inaugurale de nos journées nationales et ils y viennent. Le Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC 823 La proposition suivante est soumise au vote : on peut accepter de répondre au questionnaire d’une revue syndicale, dans les conditions discutées précédemment ? La proposition est adoptée par 50 voix pour, 6 voix contre et 2 abstentions. 3. QUESTIONS À PROPOS DE L’ENSEIGNEMENT AU COLLÈGE ♦ Les principales interventions – L’association a pris une position l’année dernière qui va à l’encontre du professeur unique de sciences. Le programme actuel n’est pas utilisable pour l’expérimentation envisagée, mais si on élabore un programme approprié pour la sixième et qu’on poursuit, ensuite, avec un enseignement coordonné des disciplines, pourquoi pas ? – Quelques psychologues affirment que les disciplines traumatisent les élèves. C’est « dans le vent » de restreindre le nombre de professeurs ; ne risque-t-on pas de paraître « rétrogrades » si on refuse. Il faudrait appronfondir le sujet et interroger ceux qui affirment que les élèves sont affolés par le nombre de professeurs en sixième. C’est peut-être faux. – Il y aura peut-être des professeurs des écoles qui seront volontaires pour l’enseignement des sciences en sixième. – Il est vrai que des professeurs des écoles vont prendre la place en sixième… et c’est très bien. – Il n’est pas absurde de passer du CM2 à la sixième avec un seul professeur de sciences. – Une position rigide serait en porte-à-faux avec la nouvelle formation des professeurs de lycées et collèges qui va évoluer puisque les projets ministériels vont promouvoir la bivalence. – Les futurs professeurs sont a priori d’accord et la discipline unique est une spécificité franco-française. – Il est par ailleurs intéressant d’avoir (un peu) plus d’heures dans la même classe. – Il faut laisser la décision aux professeurs qui enseignent au collège, on ne peut pas décider pour eux. – En conclusion provisoire, Jean-Charles JACQUEMIN rappelle que les positions de l’UdPPC (Le Bup n° 874 et fiche collège (6)) restent valables. (6) La fiche collège, comme les autres fiches résumant les positions de l’UdPPC, est disponible sur le site de l’UdPPC (http://udppc.asso.fr) et a été publiée dans Le Bup n° 867, octobre 2004, p. 1473-1474. Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 Activités de l’UdPPC Quelle serait la position de l’UdPPC vis-à-vis d’un projet d’expérimentation d’un enseignement de sciences (sciences de la vie et de la Terre, physique et chimie, technologie) en début de collège par un seul professeur ? Nous avons déjà exprimé l’accord de l’association pour un enseignement coordonné des trois disciplines en sixième. Mais lors des réunions avec les collègues qui enseignent en collège, on constate que les opinions sont diverses. Il faut aussi préciser ce que signifie le « début » de collège : s’agit-il de la sixième, ou d’un ensemble sixième et cinquième ? 824 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE – Nous ne sommes pas en mesure de refuser une expérimentation ; il serait préférable qu’elle soit mise en œuvre par des collègues chevronnés de l’UdPPC. – Accepter l’expérimentation, c’est accepter une réforme plus tard. Les professeurs qui enseignent en collège refusent de devenir professeurs de sciences ou de laisser la place à des professeurs des écoles. – Quand l’expérimentation aura été faite, elle ne sera pas forcément généralisée. – Les élèves veulent faire de la science « comme les grands », c’est-à-dire de la physique et de la chimie et, à côté, des sciences de la vie et de la Terre. 4. QUESTIONS LIÉES À L’ÉVALUATION ET AUX EXAMENS ♦ Quelle est la position de l’UdPPC sur la future prise en compte de la physique-chimie au brevet des collèges ? Soit histoire et géographie, soit physique-chimie et SVT pour l’épreuve écrite finale, l’autre groupe de disciplines relevant du contrôle continu. Si cette réforme voit le jour, nous ne pouvons que nous en réjouir. ♦ Quelle serait la position de l’UdPPC face à une proposition de prise en compte de la physique-chimie pour le baccalauréat par le contrôle en cours de formation dans la série L ? Dans la série Sciences médico-sociales (SMS) ? Ailleurs ? En série L, le programme est une réussite qui traduit la coordination avec les SVT, l’épreuve est bien intégrée aux deux disciplines. En série SMS où l’épreuve actuelle est totalement à revoir, il faut changer de type d’évaluation. Cependant la question des modalités d’évaluation suscite trop de divergences pour que notre association puisse prendre position. ♦ Quelle serait la position de l’UdPPC devant une proposition où seuls certains élèves de la série générale scientifique passeraient l’épreuve d’évaluation des capacités expérimentales ? Une telle proposition est totalement rejetée. 5. QUESTIONS LIÉES À L’ORIENTATION VERS LES ÉTUDES SUPÉRIEURES SCIENTIFIQUES ♦ Quels objectifs l’UdPPC assigne-t-elle à la nécessité (partout affirmée) d’orienter plus d’élèves vers des études supérieures scientifiques ? Les principales interventions – Que souhaite-t-on augmenter : le nombre des élèves qui font beaucoup de mathématiques ou celui des technologues ? – C’est un problème de société : dans quel domaine nos élèves trouveront-ils du travail ? – Pourquoi veut-on que les élèves étudient de la physique ? Pas seulement pour leur donner un travail ! Cette réflexion n’est pas assez avancée pour donner des éléments de réponses. Le Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC 825 Les principales interventions – On constate que des élèves choisissent la section S alors qu’ils ne veulent pas faire de sciences plus tard. Il faudrait les inciter à prendre une autre orientation en renforçant le caractère scientifique de la voie S ? Mais cette déperdition est-elle vraiment plus forte qu’il y a vingt ans ? – On peut redouter que de nouvelles structures fassent disparaître la spécialité physique-chimie qui prend de l’essor dans certaines académies. – La suppression des TPE en terminale a diminué la durée de l’enseignement scientifique. – L’importance de l’évaluation sur le « typage » de la série S est considérable. – Madeleine SONNEVILLE indique que le collectif Action sciences, auquel l’UdPPC participe, réfléchit à un renforcement de l’enseignement des mathématiques. – Les élèves ne font plus assez de mathématiques pour suivre en physique, il faudrait accroître l’horaire de mathématiques, mais pas pour enseigner des mathématiques de haut niveau ; il faut faire des choses simples et utiles (vecteurs, équations de droites…). – On constate trop peu d’interdisciplinarité : avec la méthode d’Euler par exemple, il n’y a pas assez de croisement entre physique et mathématiques, ce qui rend les choses plus difficiles. – Une proposition : inverser l’histoire-géographie et les mathématiques en ajoutant les deux heures de spécialité mathématiques dans le tronc commun et proposer une spécialité histoire et géographie à côté des spécialités physique-chimie et sciences de la vie et de la Terre. Il ne faut pas oublier qu’outre la série S il existe d’autres séries scientifiques STI et STL qui ont parfois du mal à se maintenir. Il est fondamental de former des scientifiques pour l’avenir et pour la culture, même si l’industrie française est actuellement en difficulté. En conclusion, il faut que des élèves moyens puissent faire des sciences même s’ils ne sont pas très bons en sciences humaines. ♦ L’UdPPC demande-t-elle le retour à une seconde scientifique ? Les principales interventions à propos de la seconde générale et technologique – Si l’on n’est pas soutenu par l’administration, c’est très dur. – Il faudrait une note « éliminatoire » en physique au conseil de classe pour le passage en première non scientifique. – Dans une seconde spécialisée en « arts plastiques », les élèves sont bons en travaux Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 Activités de l’UdPPC ♦ Quelles seraient les propositions de l’UdPPC si la série générale S devenait une série plus typée ? Devrait-il s’agir d’une structuration différente des horaires de cette série dans le ratio sciences/sciences humaines ; d’une diversification de la série (création de sous-séries…) ; d’un espace pour des enseignements nouveaux… 826 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE pratiques et intéressés par des tas de sujets en chimie, peinture, spectres, pigments… Il s’agit d’adapter ses méthodes pédagogiques au public. – Changer les méthodes pédagogiques pour toute une classe n’est pas une solution, à cause des quelques élèves qui vont passer en première S. Ce qui ressort de ces interventions, c’est que, en fait, les secondes sont souvent déjà différenciées. Un enseignement de détermination scientifique peut-il permettre à un plus grand nombre d’élèves d’accéder à la première S ? Les principales interventions à propos de l’enseignement de détermination, Mesures physiques et informatique (MPI) – C’est très élitiste et pas assez ouvert. – Le programme n’a rien d’élitiste, mais certains utilisent de façon élitiste l’enseignement de MPI : tandis que dans un lycée technologique 180 élèves issus de toutes les classes de seconde suivent l’enseignement de MPI, dans le lycée général d’à côté, on trie les élèves de troisième sur leurs notes pour former des « classes MPI ». – Certains des parents cherchent à mettre leurs enfants dans la « bonne » classe pénalisant ainsi les parents mal informés. – MPI est un espace de liberté immense qui se passe parfaitement de l’évaluation terminale. – Quand on a des élèves moyens, l’enseignement de MPI leur donne bien plus de chances pour la suite de leurs études en série scientifique que quand ils sont noyés dans une classe où les élèves se destinent massivement à des séries non-scientifiques. En conclusion l’enseignement de MPI est souvent détourné de son but d’enseignement de détermination. Son avenir n’est-il pas menacé par ces dérives ? 6. QUESTIONS LIÉES AUX INNOVATIONS PÉDAGOGIQUES ♦ L’UdPPC doit-elle intervenir sur le projet de prise en compte des TPE au bac 2006 ? Les collègues ont eu connaissance d’une proposition retenue par le Comité national de la vie lycéenne (CNVL) qui « … s’est prononcé pour une procédure transitoire de notation qui permettra de disposer, au baccalauréat 2006, d’une note liée aux TPE. Cela consistera pour le candidat à choisir, à l’inscription au baccalauréat, une des disciplines d’appui de son TPE de première. Les points au-dessus de la moyenne obtenus dans cette discipline lors des épreuves terminales du baccalauréat seront ajoutés au total avec un coefficient 2. Ainsi, tous les lycéens candidats au baccalauréat pourront valoriser leur investissement dans les TPE ». La mesure proposée scandalise l’assemblée générale. Une lettre de protestation sera envoyée à M. le ministre de l’Éducation nationale. ♦ Quelle serait la position de l’UdPPC devant une proposition où les TPE auraient un statut d’option en classe de première ? Cette proposition est rejetée. Le Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC 827 ♦ Le projet d’enseignement de détermination scientifique en classe de seconde « Démarche et culture en sciences » pourrait-il, s’il était prolongé en classe de première, se substituer aux TPE ? Cet enseignement de détermination n’est pas comparable aux TPE et ne peut donc s’y substituer en première. ♦ L’UdPPC continue-t-elle à demander la prise en compte des Itinéraires de découverte (IDD) au brevet des collèges ? Les IDD ont pratiquement disparu dans beaucoup de collèges. La question est, hélas, sans doute sans objet. 7. DIVERS QUESTIONS DIVERSES Programmes du collège L’UdPPC n’a pas d’informations sur la date de passage des projets de programme au Conseil supérieur de l’éducation (CSE) ni sur leur future application. Avenir des Olympiades de chimie Après une période de grande inquiétude, l’Union des industries chimiques (UIC) maintient une aide, mais il faut faire des économies. On envisage une diminution des frais de communication, la réduction de l’effectif du jury de l’épreuve de travaux pratiques du concours national : le jury sera divisé par deux (il y a actuellement un évaluateur pour un candidat). Pour les Olympiades de première, une présélection sur dossier est envisagée. On peut regretter ces évolutions, mais on n’a pas vraiment le choix. Pour les Olympiades internationales de physique et de chimie, la phase de sélection des candidats français est achevée. Plaquette « Les métiers de la physique, un univers à découvrir » Quelques exemplaires de la plaquette « Les métiers de la physique, un univers à découvrir » éditée par le Groupe d’action pour la physique (G2P) à l’occasion de l’Année mondiale 2005 de la physique sont distribués aux participants. Cette plaquette arrivera dans les rectorats en septembre pour être distribuée aux enseignants de physique-chimie. Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 Activités de l’UdPPC ♦ Qu’attend l’UdPPC du Conseil pédagogique qui serait créé dans les établissements ? Souhaiterait-elle qu’il puisse se saisir de certains sujets de réflexion ? Après quelques échanges relatant la mise en place expérimentale d’une telle instance dans certains lycées et l’absence d’intérêt de cette expérimentation, il est décidé que cette question est sans objet pour nous. 828 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE Elle est en principe arrivée dans les Centres de documentation et d’information (CDI) des établissements. Elle sera également disponible aux Journées nationales de Rennes. FIN DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ET RÉUNION DU CONSEIL Madeleine SONNEVILLE remercie les membres du conseil qui prennent leur retraite. Madeleine SONNEVILLE remercie le Conseil, le Bureau national et les sections académiques pour l’aide apportée, dans une ambiance de travail exceptionnelle, pendant ses trois ans de présidence. Elle présente le candidat à la présidence. Vote pour l’élection du président pour un mandat de trois ans Jean-Charles JACQUEMIN, professeur de physique appliquée, présente sa candidature. Il est élu à l’unanimité des 34 votants. Jean-Charles JACQUEMIN propose que Madeleine SONNEVILLE soit nommée présidente d’honneur. Proposition acceptée à l’unanimité des 34 votants. Vote pour l’élection du Bureau 2005-2006 Le nouveau président propose la composition du bureau Vice-présidents : Bernard CIROUX, Micheline IZBICKI, Vincent MAS, Michel MÉTROT et Stéphane OLIVIER. Trésorier : François VILLEDARY. Secrétaire générale : Rosine FANGUET. Membres : Jean-Marie BIAU, Gérard DUPUIS, Michèle GOUÉDARD, Marc GUIHOT, Marie-Françoise KARATCHENTZEFF et Olivier KEMPF. Rédaction du Bup : André GILLES et Jean-Pierre DAVAL. Chargé(e)s de mission auprès du Bureau : Jacques BOULOUMIÉ, Thierry MARTIN, Josette MAUREL, Monique SCHWOB, Madeleine SONNEVILLE et Élyane YACINE. Le bureau est élu à l’unanimité des 34 votants. Le Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC 829 Rapport financier du 1er janvier au 31 décembre 2004 par Jacques BOULOUMIÉ Chargé de mission auprès du trésorier [email protected] RECETTES Nombre d’abonnements en 2004 (2003) : Collectivités : 1432 (1578) ; Individuels : 3016 (3469) Abonnements (TVA 2,1 % incluse) ................................................................................... Abonnements HT (étranger)............................................................................................... Cotisations en 2004 (2003) : Collèges : 239 (249) ; Normale : 3414 (3905) ................. 240 924,46 11 954,54 84 018,00 Expédition par voie aérienne ou de surface à l’étranger................................................... Vente au détail de BUP et opuscules divers (TVA 2,1 % incluse)................................... Balance positive des trop-perçus et des sous-perçus (TVA 2,1 % incluse)...................... Recettes publicitaires nationales et académiques (TVA 19,6 % incluse) ......................... Intérêts du livret A de Caisse d’Épargne pour cette année............................................... Revenus bruts des coupons détachés sur les emprunts souscrits à la Caisse d’Épargne, de 1994 à 2003 (avant prélèvement libératoire de 10 %) ................................................. Plus-values sur revente, avant le terme, d’emprunt de la Caisse d’Épargne .................... Recettes sur les « droits de copiage » du BUP.................................................................. Intérêts du compte sur livret à la Société Générale .......................................................... Total des recettes : ..................................................... 3 710,15 22 474,13 120,86 31 643,00 2 070,47 18 662,50 2 492,53 1 763,66 0,24 419 834,54 DÉPENSES Impression, brochage des BUP 859(1) à 868(2) (HT).......................... TVA (5,5 %) sur impression et brochage ci-dessus .............................. Édition d’une plaquette de présentation de l’UdPPC............................ Retirages sous forme de photocopies du BUP 845(2) ......................... Brochures « Convocation à l’assemblée générale du 12 juin 2004 » ... Édition de 300 cartes de vœux .............................................................. Brochures « Journées nationales » ......................................................... Affiches et lettres, action conjointe UdPPC / SFP en 2003, remboursement SFP en 2004 ................................................................. Bochures « Énoncés des problèmes, concours des grandes Écoles » ... LLG LSL RR RSJ : : : : Lycée Louis-le-Grand. Lycée Saint-Louis. Rue Racine. Rue Saint-Jacques. Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 96 374,77 5 300,61 850,95 849,77 314,39 221,26 1 055,00 – 771,96 1 448,52 105 644,39 Activités de l’UdPPC ♦ nombre de collègues et collectivités ayant reçu « Le Bup » en 2004 : 4687 (– 609) ♦ 830 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE Droit de reproduction du tableau « La nuit » (BUP 863) ..................... Avance des frais d’édition des brochures « Olympiades de physique 2004 » ......................................................... Remboursement par l’institut Curie des frais liés aux brochures « Olympiades de physique 2004 » ......................................................... Frais d’expédition des BUP et brochures diverses : – PTT (routage 206) ..................................................................... – Local technique UdPPC (machine à affranchir)....................... – La Poste (contrat annuel d’enlèvement du courrier quotidien) – Location et entretien de la machine à affranchir...................... – Disquette « changement de tarifs postaux » – et cahier autocopiant ................................................................. 163,52 2 066,75 – 2 229,19 19 538,89 12 182,43 1 590,00 901,82 34 391,34 178,20 Frais liés à l’informatisation des fichiers : – Achat d’un pack « Office 2003 » .............................................. 157,50 – Achat du serveur + frais de mise en service ............................ 2 011,67 – Frais d’abonnement pour un an (serveur UdPPC) ................... 3 152,66 – Achat d’un onduleur « Pulsar Ellipse 800 » ............................ 242,79 – Remboursement de la moitié de la facture d’achat d’un PC – pour le rédacteur en chef .......................................................... 330,00 – Achat d’un disque dur (administrateur du site UdPPC)........... 243,46 – Achat d’une imprimante HP 2410 (secrétariat RSJ) ................ 291,31 – Encres imprimante + clé USB2 « Lexar flash de 256 Mo » – (archives trésorier) + souris optique ......................................... 268,00 – Achats d’« Acrobat Pro » + « Windows XP - édition pro » + – Ioméga miniDrive (gestion des articles pour BUPDOC)......... 521,96 – Achat d’un PC portable « Fujitsu-Siemens » – avec 3 ans de garantie + sac (secrétariat RSJ) ......................... 2018,00 – Achat d’un appareil photo numérique « Kyocera M410 R » + – carte scandisk de 128 Mo (secrétariat RSJ) ............................. 517,30 – Câble + rallonge USP pour imprimante HP + – mémoire RAM de 64 Mo + clé USB2 de 128 Mo .................. 115,73 – Règlement du solde (13,2 %) du contrat initial Sirtem ........... 2 734,94 – Hébergement du système informatique – (gestion des abonnements), Sirtem ........................................... 8 751,84 sous-total (TTC) relatif aux seules activités d’édition : ......... 161 392,89 Personnel : – Salaires et indemnités (congés payés et 13e mois)............................................... – Charges sociales (URSSAF, GARP, URS-Parunion, Médecine du travail)......... – Chèques-déjeuner pour 2005 (TTC) ..................................................................... sous-total relatif aux salaires et charges sociales : ................. 69 53 3 126 Virement en janvier 2004 des cotisations académiques 2003........................................... 21 357,16 119,06 669,00 540,59 328,65 28 769,50 Le Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC Frais de fonctionnement de l’Association ♦ Remboursement de frais de déplacement : – Bureau........................................................................................ – Conseils de l’UdPPC (janvier et octobre) ................................ – Assemblée générale (juin) ......................................................... – Commission « Correspondants techniques académiques » ...... – Comité de rédaction du BUP .................................................... – Invités aux journées nationales de Grenoble ............................ – Commission « Collège » ........................................................... – Olympiades de physique ........................................................... – Groupe « Base de données - BUPDOC » .................................. – Délégués de l’UdPPC aux congrès des collègues allemands, – anglais, belges et hollandais...................................................... – Frais de la rubrique « Paru ou à paraître »............................... ♦ Autres frais : – Frais d’abonnements aux contrats : Quiétis Association, – Progéliance à la Société Générale ............................................ – Tenue de compte CCP............................................................... – Frais de remise de chèque sur le CCP ..................................... Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 1 032,00 354,00 852,00 2 075,32 1 310,34 160,00 1 650,00 2 458,67 3 788,95 77,48 552,82 408,31 520,00 2 042,94 21 058,65 2 810,64 290,77 57,99 428,00 137,52 50,90 25 459,45 8 236,65 4 328,05 667,90 81,40 101,60 2 528,65 620,63 443,22 1 767,80 301,40 243,40 26,00 38,60 Activités de l’UdPPC Frais : fonctionnement, secrétariats, local technique : – Taxes d’habitation en 2004 (RSJ)............................................. – Taxe d’habitation en 2004 (RR)................................................ – Impôt foncier en 2004 (RR et RSJ).......................................... – Charges de copropriété (RSJ) ................................................... – Charges de copropriété (RR) .................................................... – Frais de location de locaux pour conseils et assemblées – générales (LLG)......................................................................... – Loyers 2003 et 2004 pour le local technique – au lycée Saint-Louis)................................................................. – MAIF ......................................................................................... – Téléphone................................................................................... – Abonnement Internet T-online (RR) ......................................... – Abonnement Internet Wanadoo ADSL (RSJ) ........................... – Électricité (RR).......................................................................... – Électricité (RSJ)......................................................................... – Ménage et entretien (RR, RSJ et local technique au LSL) ..... – Matériels consommables : toner HP, rouleaux de fax, – chemises, javel, lingettes, CD-R, radiateur…........................... – Fournitures de bureau, ampoules électriques, tringles et – rideaux, café, sucre et biscuits .................................................. – Entretien des extincteurs (RR et RSJ) ...................................... – Cartes pour photocopies (RSJ).................................................. – Achat d’un téléphone sans fil et batteries (RSJ) ...................... – Entretien de la photocopieuse (local technique au LSL) ......... 831 44 536,75 832 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE – Frais de garde (Caisse d’Épargne sur les titres du CFF) ......... 61,95 – Achat de 60 exemplaires du numéro d’octobre 2003 – de la Revue astronomique de France........................................ 180,00 – Remboursement du montant hors taxe des recettes encaissées – aux journées UdPPC académiques et nationales – (Clermont-Ferrand).................................................................... 24 167,53 – Fabrication du logo UdPPC sur toile, pour les Journées – nationales de Grenoble .............................................................. 109,43 – Impôts sur les sociétés (10 % des revenus des placements – de l’année précédente)............................................................... 1 762,00 – Prix de l’UdPPC : – - aux Olympiades nationales de la chimie ............................... 800,00 – - aux Olympiades de la physique ............................................. 762,35 – Cadeau de départ de M. Daniel AYROLES des Olympiades – nationales de la chimie.............................................................. 50,00 – Cotisation de l’UdPPC à l’association Curie et Joliot-Curie... 100,00 – Cotisation de l’UdPPC à e2phy ................................................ 600,00 – Cotisation de l’UdPPC à Objectif Sciences ............................. 77,00 – Subvention au comité français des Olympiades internationales – de la physique (envoi d’étudiants en Corée) ............................ 500,00 150,00 – Subvention à l’OLGC (Loïc POULLAIN) ................................... – Don à l’association DEFI.......................................................... 100,00 – Achat d’un fax pour la responsable de la publicité.................. 171,39 – Achat d’un écran sur pied (RSJ)............................................... 134,14 Total des dépenses : ................................................... 30 033,79 412 120,23 BILAN Recettes....................................... 419 834,54 En caisse le 31/12/04.................. 705 452,20 Dépenses...................................... 412 120,23 En caisse le 31/12/03.................. 697 737,89 Excédent...................................... 7 714,31 Excédent de l’exercice................. 7 714,31 – Au CCP............................................................................................................................ – À la CNE de la Poste : 14 obligations Poste Première Monétaire (valeurs d’achat) ... – À la CNE de la Poste : 1 obligation Trésorys (valeur d’achat) .................................... – Au Crédit Agricole .......................................................................................................... – À la Société Générale ..................................................................................................... – Livret A de Caisse d’Épargne ......................................................................................... – Compte sur livret à la Société Générale......................................................................... – Emprunts à la Caisse d’Épargne (soit 125 titres de 5 kF + 15 titres de 6 kF), – dates d’achat (quantités et taux) et valeurs d’achat converties en euros : – - mars 1996 (40 à 6,8 % brut)............................................................ 30 489,80 – - juin 1996 (8 à 6,4 % brut) ............................................................... 6 056,31 – - octobre 1996 (20 à 6,4 % brut)........................................................ 15 244,90 – - décembre 1996 (20 à 6 % brut) ....................................................... 15 509,55 56 938,91 106 512,75 51 103,92 172,39 39 971,19 65 644,72 16,80 BALANCE (détails de l’en-caisse) Le Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC - avril 1997 (12 à 5,8 % brut) ............................................................ 9 208,23 - juillet 1997 (10 à 6,0 % brut) .......................................................... 7 795,25 - décembre 1997 (10 à 5,5 % brut) .................................................... 9 146,94 - juin 1998 (5 à 4,6 % brut) ............................................................... 3 804,52 - juin 1998 (5 à 5 % brut) .................................................................. 4 610,29 - décembre 1998 (10 à 4,5 % brut) .................................................... 7 682,90 Emprunts souscrits au CCF en septembre 1995 (38 titres de 5 kF, à 7,5 % brut) ..................................................................................... Emprunts souscrits à la Caisse d’Épargne, en euros : - en 1999, 56 000 titres de 1 €, valeurs d’achat : ......................................................... - en 2000, 10 000 titres de 1 €, valeurs d’achat : ......................................................... - en 2001, 20 000 titres de 1 €, valeurs d’achat : ......................................................... - en 2002, 50 000 titres de 1 €, valeurs d’achat : ......................................................... - en 2003, 31 000 titres de 1 e, valeurs d’achat : ......................................................... - en 2004, 49 700 titres de 1 e, valeurs d’achat : ......................................................... Souscription à 90 parts sociales (à 20 €) de la Caisse d’Épargne IdF ......................... Souscription au FCP Sociatis 2, capital garanti (code 98266), Caisse d’Épargne IdF . Revenus des coupons détachés, en attente d’utilisation................................................. En caisse le 31/12/04 :............................................... 109 548,69 30 210,82 56 10 20 49 31 50 1 20 5 705 437,40 066,80 010,80 939,20 339,16 414,11 800,00 000,00 324,54 452,20 Prévisions des dépenses pour 2005 : Factures de 2004 réglées en 2005 : – Édition et routage du BUP n° 869 (décembre 2004) .............. 6 526,64 – La Poste, expédition des BUP 868(1), 868(2) et 869 .............. 4 382,63 2 685,79 – Cotisation (retraite) URS-Parunion - 4e trimestre 2004 ........... 1 547,00 – Cotisation (chômage), GARP - 4e trimestre 2004.................... – Archivage du BUP : en vue de la création de BUPDOC5 ............................................ – Factures MOORE (listings divers pour les relances d’abonnements) ........................... – BUP 2005 et brochures diverses (édition et expédition) ............................................... – Salaires et charges sociales ............................................................................................. – Virement (en janvier 2005) des cotisations académiques 2004 ..................................... – Frais de fonctionnement de l’UdPPC, du secrétariat, achats divers.............................. – Frais d’hébergement et développement des fichiers : membres, abonnés..................... – Renouvellements et travaux (matériel informatique, meubles et immeubles)............... Total ............................................................................ 3 4 180 130 27 95 10 20 484 – Patrimoine (estimé à sa valeur d’achat) : – - petit local de bureau (RR) ............................................................................................ – - local pour réunions, archives (RSJ) ............................................................................. 27 440,82 304 898,03 Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 15 142,06 000,00 000,00 000,00 000,00 000,00 000,00 000,00 000,00 142,06 Activités de l’UdPPC – – – – – – – – – – – – – – – – – – 833 834 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE Improving Education in Secondary Science (IMPRESS) Une journée européenne des associations par Monique SCHWOB [email protected] et Madeleine SONNEVILLE [email protected] L’UdPPC entretient depuis de nombreuses années des relations régulières avec les structures homologues européennes. Ces liens se concrétisent par l’échange de représentants lors des congrès annuels des associations (1). Dès la fin des années 1990, ce réseau permet de développer un projet Comenius (2) Apprendre et enseigner l’énergie en Europe piloté par l’UdPPC (à l’époque UdP) auquel participent les associations ABPPC (Belgique francophone), ACHIL (Luxembourg), ASE (Royaume-Uni), Collegi official de doctores (Catalogne), MNU (Allemagne), NWF (Liechtenstein), PSNPP (Pologne). En décembre 2001, un numéro spécial européen du Bup est réalisé en commun grâce à la collaboration d’un certain nombre de ces associations auxquelles se joint l’AIF (Italie). C’est dans ce contexte favorable que nos collègues du NVON (Pays-Bas) proposent, dès le printemps 2004 que leur congrès d’avril 2005 soit associé à une journée internationale de réflexion des associations de professeurs de sciences. L’objectif est d’initier, entre les professionnels de l’enseignement que sont les professeurs, des échanges sur les contenus enseignés, les pratiques de classe, les approches et les perspectives relatives à l’enseignement des sciences dans les différents pays. La préparation de cette journée se concrétise par plusieurs réunions de travail européennes, successivement à Maastricht en juin 2004 (Monique SCHWOB), à Bruxelles en novembre 2004 (Isabelle MULLER, Vincent PARBELLE, Monique SCHWOB, Madeleine SONNEVILLE, à Leeds en janvier 2005 (Vincent PARBELLE et Monique SCHWOB) et à Kiel en mars 2005 (Isabelle MULLER). Accueillies dès le 15 avril sur un campus boisé qui domine le paysage lumineux d’un des bras du Rhin, nous représentons l’UdPPC lors du colloque IMPRESS du 16 avril 2005 à l’université d’Ede-Wageningen (Pays-Bas). La journée, qui fait suite au congrès annuel du NVON, réunit une soixantaine de personnes, parmi lesquelles on compte, outre les représentants des associations, de nombreux collègues néerlandais de l’enseignement secondaire et de l’université de Wageningen. (1) Voir Un petit tour d’Europe en six congrès (« Le Bup » n° 871, février 2005, p. 273). (2) Ce projet a débouché sur l’édition d’un cédérom EURENERG toujours disponible à l’UdPPC. Le Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC 835 La matinée débute par trois conférences invitées : ♦ Current Developments in Science Education Policy in the Netherlands, par le professeur Hans CORSTJENS (ministère de l’Éducation et des sciences des Pays-Bas) ; ♦ Current Developments in Science Education Policy in Germany, par le professeur Berndt RALLE de l’Université de Dortmundt. ♦ The whole world as your learning environment, par le professeur R. VAN DAM-MIERAS de l’Université de Heerlen (Pays-Bas). Les diaporamas de ces interventions sont disponibles sur le site : http://www.nvon.nl/impress/index.html Les cinq associations prennent ensuite tour à tour la parole (en anglais, bien sûr) pour présenter le système d’enseignement des sciences dans leur pays. On trouvera en annexe, le texte de l’intervention de l’UdPPC, également disponible, en anglais, à l’adresse ci-dessus. Le programme de l’après-midi comporte des ateliers (Policy making, Program development, Classroom teaching) suivis d’une session plénière. Les posters, dont celui de l’UdPPC, et la plupart des interventions de cette journée sont disponibles en téléchargement sur le site IMPRESS : http://www.nvon.nl/impress/index.html La participation de l’UdPPC à cette journée n’aurait pas été possible sans les compétences d’Isabelle MULLER et de Vincent PARBELLE que nous remercions très sincèrement pour leur appui, en particulier pour la traduction. À l’issue de cette journée très riche, les associations ont souhaité voir se poursuivre ces rencontres au rythme d’une ou deux fois par an. C’est donc lors des prochaines journées nationales de Rennes qu’aura lieu la rencontre européenne « Improving Education in Secondary Science in Europe », IMPRESSE (2)-Rennes (FR), organisée par la France. Cette rencontre est présentée dans le livret de programme des journées nationales inséré dans ce numéro. Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 Activités de l’UdPPC La pause du déjeuner est consacrée à une session posters pour laquelle chacune des associations a préparé une affiche (en anglais elle aussi) de présentation des idées qu’elle défend, de ses moyens d’intervention et des axes de son action. 836 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE Annexe : intervention de l’UdPPC au colloque IMPRESS « Éducation et enseignement scientifique en France » Wageningen (NL) : le 19 mars 2005 Texte ayant servi de base à la contribution de l’UdPPC, en anglais. La version anglaise est disponible sur le site http://www.nvon.nl/impress/index.html (rubrique « News »). 1. QUELQUES CARACTÉRISTIQUES DU PAYSAGE FRANÇAIS 1.1. Les structures administratives ♦ L’administration de l’éducation est très centralisée à un niveau national (ministère de l’Éducation nationale). ♦ Les établissements scolaires ont très peu d’autonomie (les horaires d’enseignement sont définis nationalement ainsi que les programmes ; les enseignants sont recrutés de manière nationale). ♦ Les programmes scolaires sont élaborés à l’échelon national par des commissions. Il n’y a pas de débat public à propos des objectifs de ces programmes, peu d’expérimentation, peu d’approche didactique. Les associations de professeurs sont consultées à la fin du processus. ♦ Les enseignants ont très peu d’autonomie (en raison de programmes nationaux, d’instructions très détaillées pour les mettre en application et de l’examen national). ♦ Il y a un examen terminal (le baccalauréat) national (épreuves écrites, orales et expérimentales). Cet examen est à la fois un examen de fin d’études et d’entrée à l’université. La société française est très attachée à cet examen. ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ 1.2. Le déroulement des études La scolarité est obligatoire jusqu’à 16 ans. L’unité d’enseignement est le groupe « classe » qui peut aller de 28 élèves au collège à 35 élèves au lycée. Dans l’enseignement général, tous les élèves reçoivent le même enseignement (y compris scientifique) jusqu’à 15 ans (bac –2). À partir de 15 ans, on distingue, pour les élèves se destinant à une voie scientifique : – une voie générale ; – une voie technologique minoritaire (en nombre). Après le baccalauréat, on distingue : – une formation universitaire : chercheurs et enseignants ; – une formation d’ingénieurs (bac +5) et de techniciens (bac +2 ou +3). dans la voie générale, il y a trois séries (scientifique, littéraire, économique et sociale). La série scientifique est considérée comme une formation d’excellence. Les filles y sont nombreuses. 1.3. Les contenus enseignés Jusqu’à 16-17 ans (bac –2) : – L’enseignement est très généraliste : nombreuses disciplines obligatoires non-scientifiques et toutes les disLe Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC 837 ciplines scientifiques : mathématiques, physique, chimie, sciences de la vie et de la Terre, technologie au collège). Dans une certaine mesure, pour ceux qui choisissent des études supérieures scientifiques, cette diversité se poursuit jusqu’à bac +2. – Les élèves reçoivent tous un enseignement expérimental (travaux pratiques) en groupes de 18 à 24 élèves, jusqu’au baccalauréat pour les élèves scientifiques (jusqu’à bac –1 pour tous les élèves). 1.4. La formation des enseignants ♦ Formation initiale à bac +5 (physique et chimie / science de la vie et de la Terre). ♦ Peu de formation continue : la formation continue des enseignants, introduite il y a une vingtaine d’années, est désormais quasiment réduite à la mise en œuvre des objectifs du ministère. 2. QUELLES SONT LES QUESTIONS QUI FONT DÉBAT DANS LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE ? 2.1. Le rôle de la filière scientifique : filière scientifique versus filière d’excellence ? ♦ Une filière qui a du succès, car c’est la voie d’excellence : il n’y a pas de désaffection à ce niveau, les filles y sont nombreuses. ♦ Elle contribue à une formation citoyenne en sciences, mais elle n’alimente pas les universités, 30 % environ des élèves issus de ces filières ne s’orientent pas vers des études scientifiques... ♦ Le problème à très court terme : énorme déficit d’enseignants (augmenté par les départs en retraite imminents). 2.2. Le rôle de l’évaluation terminale (baccalauréat) ♦ Toutes les matières enseignées doivent-elles faire l’objet d’une évaluation terminale ? ♦ Quel équilibre des matières enseignées pourrait favoriser l’enseignement scientifique ? ♦ Comment éviter que la préparation de l’examen ne prime sur la formation ? 2.3. Que (et à qui) doit-on enseigner ? 2.3.1. Pour quel public ? ♦ Sciences pour tous / sciences pour le citoyen versus sciences pour les scientifiques ? ♦ Jusqu’à quel niveau ? Avec quelle articulation ? 2.3.2. Des concepts ou des contextes ? ♦ Traditionnellement l’enseignement français est très conceptuel. ♦ On constate que cette question commence à se poser, mais de façon plus ou moins implicite. Elle n’a pas fait l’objet de débat public ni d’expérimentation. La didactique est rarement consultée sauf de façon ponctuelle (la question de la didactique s’identifie-t-elle au débat concept-contexte ?). Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 Activités de l’UdPPC Remarque : Il s’agit rarement de vrais débats de société, mais plutôt de débats internes au monde de l’éducation. 838 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE ♦ On constate donc dans les programmes récents un « habillage » contextuel, mais qui recouvre un enseignement qui reste plutôt conceptuel et abstrait. Les objectifs n’en sont d’ailleurs pas clairement définis : pour « séduire » ? pour motiver les élèves ? pour enseigner les sciences ? Comment faire passer les intentions des auteurs de programmes ? ♦ La pression de l’examen terminal (exercices sous forme d’une épreuve écrite) induit un enseignement de concepts. 2.4. Science intégrée versus disciplines scolaires ? ♦ L’enseignement primaire est en cours de rénovation avec un enseignement scientifique de type « science intégrée » (dans l’esprit de « La main à la pâte »). ♦ Ce concept n’apparaît pas dans l’enseignement secondaire, on privilégierait plutôt des approches transdisciplinaires, science citoyenne, thèmes de convergence = approche d’un même sujet très général (énergie, santé, environnement…) par plusieurs professeurs, etc. ♦ Les enseignants de la base ne sont ni prêts ni préparés à l’enseignement de la science intégrée. ♦ Certaines sociétés savantes y sont favorables et il n’est pas impossible qu’une expérimentation en ce sens ait lieu dans certains collèges. 3. QUELLES SONT LES POSITIONS, LE RÔLE DE L’ASSOCIATION Il ne peut se situer que dans le cadre administratif centralisé décrit au premier paragraphe et en tenant compte de l’absence d’autonomie des établissements et des enseignants. Nos positions ♦ Le collège – des sciences pour tous, d’un bout à l’autre du collège – activités expérimentales d’investigation et de questionnement pour tous, – nécessité de pouvoir travailler en petits groupes (18) pour les activités expérimentales ♦ Les activités expérimentales Elles doivent rester la règle pour tous, à tous les niveaux et jusqu’au baccalauréat pour les filières scientifiques. Elles doivent faire l’objet d’une véritable évaluation terminale au baccalauréat et être dotées de moyens suffisants. ♦ Un soutien de principe aux pédagogies nouvelles (activités documentaires, activités interdisciplinaires, pédagogies de projet…) à la condition que l’encadrement des élèves soit suffisant pour que ces activités permettent au professeur d’être exigeant avec l’élève sur le fond (« scientifique ») du travail effectué. ♦ La série scientifique doit redevenir une série véritablement scientifique plus qu’une voie d’excellence et de sélection. ♦ La formation continue des enseignants doit être renforcée et obligatoire. Elle doit certes permettre aux enseignants de mettre en œuvre correctement les réformes qui sont décidées par le ministère, mais elle doit aussi entretenir leur culture scientifique afin de les maintenir en éveil et réceptifs à l’information sur les sujets de recherche actuels. Le Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC 839 Nos actions ♦ Auprès du ministère : prises de positions, protestations, lettres ouvertes, demandes d’entrevues auprès du Cabinet du ministre. ♦ Auprès des autres associations de professeurs et sociétés savantes (collectif de quatorze associations et sociétés savantes scientifiques pour mieux se faire entendre) : communiqués de presse. ♦ Échanges avec les syndicats. ♦ Auprès des enseignants : de moins en moins une action d’information (à cause des autres canaux d’information) de plus en plus une action de formation-réflexion : – une revue, outil de formation continue, de réflexion sur le métier et de culture scientifique ; – des journées nationales ; – des journées académiques. ♦ Et aussi : rôle très actif dans le fonctionnement et la promotion des concours scientifiques nationaux (Olympiades de chimie , UdPPC co-fondateur des Olympiades de la physique, concours Objectif science) et internationaux (Olympiades internationales de la physique, de la chimie, Science on stage). ♦ Soutien très actif à l’AMP 2005 (Année mondiale de la physique). Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 Activités de l’UdPPC ♦ Une réflexion sur l’examen terminal doit être menée : rôle et statut des disciplines à évaluer selon les séries (scientifique, littéraire…), et selon que ces disciplines ont un lien avec les études projetées ou qu’elles constituent des disciplines de culture générale… 840 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE Exposition « Physique impériale » à Périgueux par André GILLES Rédacteur en chef du BUP [email protected] et Madeleine SONNEVILLE [email protected] Dans le cadre de l’Année mondiale de la physique, les collections du cabinet de physique du lycée Bertran-de-Born de Périgueux (anciennement Lycée impérial de Périgueux) ont été présentées aux Archives départementales de la Dordogne du 12 mai au 26 août 2005 par l’Association de sauvegarde et d’étude des instruments scientifiques et techniques de l’enseignement (ASEISTE - http://www.inrp.fr/she/aseiste) dont notre collègue Francis GIRES, professeur au lycée-collège Saint-Joseph de Périgueux, est vice-président. L’exposition qui a obtenu le label de l’Année mondiale de la physique avait été présentée antérieurement à Pau du 3 janvier au 18 février 2005 et à Bordeaux du 7 mars au 14 avril 2005. Les collègues qui ont participé aux Journées nationales de Bordeaux en 1999 ont encore le souvenir d’une exposition de la collection personnelle de matériel ancien de notre collègue, présentée lors de ces Journées de Bordeaux. L’inauguration de l’exposition de Périgueux, le 12 mai 2005, coïncide avec une journée d’hommage à la mémoire du professeur Jean BROSSEL, natif de Périgueux et ancien élève du lycée, qui fut directeur du laboratoire Kastler-Brossel de l’École normale supérieure. L’UdPPC est invitée à cette manifestation et nous la représentons. Le programme de la journée débute par un cycle de trois conférences organisées au Centre départemental de la communication de Périgueux devant un public de plusieurs centaines de personnes dont de nombreux élèves du lycée, assistance parmi laquelle on peut reconnaître quelques collègues familiers des Journées nationales de l’UdPPC. ♦ Yves QUÉRÉ, membre de l’Académie des sciences et coprésident de la fédération internationale des Académies des sciences, intervient d’abord sur le thème Science et société. ♦ Bernard CAGNAC, professeur honoraire de l’Université Pierre et Marie Curie, chercheur du laboratoire Kastler-Brossel lui succède pour évoquer Jean Brossel et le renouveau de la physique atomique en France ; ♦ Enfin, Claude COHEN-TANNOUDJI, membre de l’Académie des sciences, prix Nobel de physique et ancien élève de Jean BROSSEL fait revivre un maître perspicace et attentif aux jeunes. La journée se poursuit par l’inauguration d’une esplanade au nom de Jean BROSSEL à Le Bup no 876 ACTIVITÉS DE L’UdPPC 841 l’Institut universitaire de formation des maîtres de Périgueux et par le dévoilement d’une plaque en hommage à ce physicien au lycée Bertran-de-Born. Elle se termine par l’inauguration de l’exposition Physique impériale par notre collègue Francis GIRES qui fait revivre devant nous quelques-uns des nombreux appareils exposés. Un magnifique catalogue de deux cents pages réunit, à raison d’une page par appareil, une photographie de l’instrument, une description et un mode opératoire, agrémentés de la reproduction de croquis d’époque. Les appareils sont classés selon une typologie qui sera utile à tous ceux qui souhaitent faire revivre, dans leur établissement, les anciens matériels des lycées centenaires. On y trouve aussi quelques textes de tous ceux qui ont permis au projet de l’ASEISTE de se concrétiser et des diverses personnalités qui ont contribué par leur présence à la réussite de cette journée de commémoration. Le catalogue peut être obtenu pour la somme de 30 € (frais de port inclus) en s’adressant à Francis GIRES : [email protected] Association de sauvegarde et d’étude des instruments scientifiques et techniques de l’enseignement (ASEISTE) On trouvera sur le site de l’Académie des sciences le discours prononcé en séance publique le 25 mai 2004 par Claude COHEN-TANNOUDJI en hommage à Jean BROSSEL (1918-2003) : http://www.academie-sciences.fr/membres/B/Brossel_Jean.htm Quelques extraits de ce discours …la résonance magnétique entre sous-niveaux Zeeman de l’état fondamental du sodium fut détectée optiquement avec Bernard CAGNAC. Des résonances supplémentaires, inattendues, furent observées au cours de ces expériences. Avec son sens physique remarquable, Jean BROSSEL les interpréta comme étant dues au passage résonant de l’atome d’un sous-niveau à l’autre par absorption, non pas d’un seul, mais de plusieurs photons. C’était l’une des premières observations claires et non ambiguës des transitions multiphotoniques, … … Un autre effet spectaculaire découvert en 1956 au cours de la thèse d’état de notre confrère Jacques Émile BLAMONT qui appliquait la méthode de double résonance à l’étude de l’effet Stark de l’état excité du mercure, fut l’affinement des raies de résonance magnétique quand on augmente la densité de vapeur du mercure. On s’attendait plutôt à un élargissement de ces raies dû à l’accroissement du nombre de collisions résonantes entre atomes quand la pression de vapeur augmente. Là, encore, ce fut Jean BROSSEL qui trouva Vol. 99 - Juillet / Août / Septembre 2005 Activités de l’UdPPC http://www.inrp.fr/she/instruments/info_aseiste.htm Siège social : Conservatoire de l’éducation et des méthodes pédagogiques Musée Bernard d’Agesci - 28, avenue de Limoges - 79000 NIORT 842 UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE l’interprétation du phénomène en termes de transfert de cohérence d’un atome à l’autre dû à la réabsorption par le second atome du photon émis par le premier. Ce photon transmet au second atome une information sur les relations de phase introduites sur le premier atome par le champ de radiofréquence. Tout se passe comme si la durée de vie de l’état atomique excité était rallongée ce qui explique l’affinement des raies quand la pression de vapeur augmente et que le piégeage des photons au sein de la vapeur devient plus important. Le diplôme d’études supérieures de Marie-Anne BOUCHIAT et la thèse d’état de Jean-Pierre BARRAT furent consacrés à une étude approfondie de ce phénomène dont les quatre résultats confirmèrent pleinement l’intuition de Jean BROSSEL. … Jean BROSSEL a consacré également beaucoup de temps et d’efforts à l’enseignement… Ces efforts de rénovation allaient déboucher sur la mise en place de la nouvelle maîtrise de physique par Pierre AIGRAIN avec des programmes complètement rénovés, et aussi avec la création des enseignements de troisième cycle. Jean BROSSEL prit l’initiative, qui devait se révéler extrêmement fructueuse, de créer un troisième cycle, qu’il appela troisième cycle de physique atomique et statistique, dont les cours étaient donnés au laboratoire de physique de l’ENS par une équipe d’enseignants qui comportait au début Alfred KASTLER, Jacques YVON, Pierre-Gilles DE GENNES, Jean BROSSEL, Pierre AIGRAIN et moi-même. Le programme des cours n’était pas spécialisé, mais très général, permettant aux étudiants qui les suivaient d’acquérir les notions de base essentielles pour aborder tout domaine de la physique dans lequel ils désiraient s’engager. Peu d’initiatives ont eu un impact aussi important pour le développement de la physique en France. … Claude COHEN-TANNOUDJI BIBLIOGRAPHIE ♦ SCHWOB M. Astro « rétro ». Bull. Un. Phys., avril 1999, vol. 93, n° 813, p. 527-528. ♦ GIRES F. Mécanique au XIXe siècle dans les cabinets de physique. Bull. Un. Phys., juillet-août-septembre 1999, vol. 93, n° 816, p. 1305-1307. ♦ TERRIEN C. À propos de l’instrumentation en France. Bull. Un. Prof. Phys. Chim., mars 2005, vol. 99, n° 872 (1), p. 355-359. Le Bup no 876