insolite - Office de Tourisme de Massy
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Mais, le désintérêt de la population pour les marchés ne va pas l’épargner. En décembre 2006, le marché est transféré dans le quartier Vilmorin, place de l’Union Européenne, laissant ainsi la halle vide. Avec la participation de l’Association Massy-Graviers : Square de l’alliance Dans le square se dresse une sculpture de Roger Durand représentant Noé debout sur son arche et qui envoie la colombe à la recherche de la terre ferme. Ce monument judéochrétien autrefois imposé à la résidence et contesté a été rénové dans les années 1990 et paraît désormais intégré dans le quartier. Stèle Desnos MASSY A l’angle de la rue de l’Epine Montain et de l’avenue Raymond Aron se trouve une stèle constituée de feuilles de grès dédiée au poète Robert Desnos, mort en déportation. Sur la stèle, nous pouvons lire un de ses poèmes les plus connus. Le monument, réalisé par Mechtild Kalisky en 1990, est un don de Julia TardyMarkus, habitante de la résidence voisine et amie du poète. Place Pierre Semard Cette place qui fait face à l’ancienne gare SNCF est dédiée au syndicaliste cheminot Pierre Semard fusillé comme otage le 7 mars 1942. Cette gare a été bâtie en 1883 sur le plan commun à toutes les gares de la Grande Ceinture. Agrandie en 1905, remise en état au lendemain de la seconde Guerre Mondiale, elle est fermée depuis 2012. Photos : Mairie de Massy, T. LYON, JF. et F.NOEL - Publication 2014 insolite Office de Tourisme de Massy 4 bis rue de la Division Leclerc - 91300 MASSY Tél/Fax : 01 69 20 08 27 Mail : [email protected] Site internet : tourisme-massy.com Ouverture du lundi au samedi 10h-13h/14h-17h Vilmorin, Graviers, Villaine Le quartier Vilmorin On doit le nom du quartier à la famille de Vilmorin qui avait établi une "ferme" de production et conditionnement de graines de semence à l'emplacement et derrière l'actuelle place de l'Union Européenne. En 1885, les établissements Vilmorin-Andrieux se sont installés ici car la propriété de Verrières-le-Buisson était devenue trop petite, et pour avoir un accès direct à la voie ferrée, l'entreprise avait son propre embranchement. Cette activité va générer des centaines d'emplois. En 1945, les établissements Vilmorin étaient le plus gros employeur de Massy. Mais la société Vilmorin-Andrieux quitte Massy en 1972 ; tous les bâtiments sont détruits ; les 13 hectares de terrain sont laissés en friche pendant près de 30 ans. C'est seulement en 1999 que les premières fondations du quartier d'habitation actuel verront le jour. La construction se poursuit jusqu'en 2013 et présente aujourd’hui une intéressante diversité architecturale. Passerelle de la gare de Massy-Palaiseau La passerelle nommée « le lien » est longue de 241 mètres, elle permet de relier les quartiers Vilmorin et Atlantis. Elle facilite ainsi la circulation de plus de 50000 personnes qui transitent chaque jour par les gares de Massy-Palaiseau. Place de l’Union Européenne 27 sapins d’Autriche sont plantés sur la place face à la gare ainsi que dans l’avenue Raymond Aron : ils symbolisent les 27 états de l’Union Européenne (membres lors de la création de cette place). Les grilles à leurs pieds indiquent le nom de ces Etats. fleuris qui séquencent les lieux aux usages et ambiances diversifiées et dans lesquels s’intègre la fontaine aux palmiers conçue par Marc Lenglare. Allée d’Arménie Au bout de l'allée d'Arménie, sur l'espace vert en demi- cercle, se trouve "la danseuse" du sculpteur arménien Toros inaugurée en 2008. Cette statue est un hommage aux arméniens victimes du génocide de 1915. Le bassin en contrebas a été aménagé pour absorber les crues centenaires. Il est bordé de plantes de zones humides, dont des cyprès chauves. Le vieux Villaine L'origine du hameau remonte au 12ème siècle quand le seigneur Jean de Macy partage son domaine entre ses trois fils. Son fils cadet, Aymon, fonde alors la Villa Haymonis, origine de Villaine. De l'ancien hameau peuplé de paysans, maraîchers et vignerons ne subsistent que quelques cours pavées, portes cochères et la place Lucien Sergent. Place Lucien Sergent Cette place autrefois entourée de boutiques a été récemment réaménagée. En 1905, elle a été baptisée Lucien Sergent, du nom du peintre militaire né sur cette place le 8 juin 1849 et inhumé à Massy en 1904. Un tableau représentant la mort du lieutenant Watrin lors de la bataille de Bazeilles (1870) a été légué à la ville. Rue de Versailles Le mail Henry de Vilmorin Les espaces verts du nouveau quartier ont été conçus, pour la plupart, par des paysagistes renommés. Ainsi c’est à Florence Mercier que l’on doit le mail avec sa succession de « clairières », les jardins Au 66 rue de Versailles, se trouve l’ancienne villa du docteur Tenon qui aimait quitter Paris pour se retrouver au calme à Massy. Jacques Tenon (1724-1816) est connu pour son combat pour l’hygiène dans les hôpitaux (lits individuels et isolation des patients contagieux). On lui doit aussi l’ouverture du premier service de maternité. En 1789, il a rédigé un cahier de doléances pour Massy. En 1791, il a été élu député de Seine-et-Oise à l’Assemblée Législative. Royaliste, il s’est retiré de la vie politique après le 10 août 1792. Aujourd’hui, sa villa appartient à la fondation d’Auteuil créée en 1866 par l'abbé Louis Roussel pour venir en aide à des jeunes en difficultés sociales. Place Saint Fiacre Cette place se trouve au pied de quatre tours de logements sociaux de 12 étages construits dans les années 60. L’église actuelle a été consacrée en 1973 elle est dédiée au Saint-Esprit et à Saint Fiacre, un des saints les plus populaires de France, patron des jardiniers. Elle succède à la petite chapelle des Vergers construite au milieu du 20ème siècle. Les quatre personnages représentés sur la façade sont les évangélistes : Luc, Jean, Marc et Matthieu. Ces sculptures ont été ajoutées, de même que la croix signal, lors de la rénovation de 2009. Sur cette même place se trouve l’espace Lino Ventura, centre socioculturel. Le quartier des Graviers Ce quartier s’étend de Villaine jusqu’à Palaiseau. Autrefois ce quartier était un lieu-dit appelé Vergers ou Graviers. Au 17ème siècle, une partie du secteur était occupé par le bois des Graviers. Mi-20ème siècle, on y trouvait encore de nombreux pommiers, cerisiers, champs de fraises. A l’époque, le quartier était habité principalement par les salariés de la RATP, de la SNCF et aussi par les employés des établissements Vilmorin. Grâce à sa proximité avec Paris, des parisiens venaient passer leurs dimanches pour entretenir leurs jardins. Le marché des Graviers Ce quartier possédait ses propres commerces pour subvenir aux besoins des habitants. Un marché qui existait déjà avant-guerre a repris et s’est développé au lendemain de celle-ci. Pour améliorer le confort, un marché couvert a été construit : la halle construite en1981 accueillait 18 commerçants réguliers.