2015_03_21__Programme
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2015_03_21__Programme
Chorale Méli-Mélody de Lentilly Laurent Décoret dirige le Chœur Méli-Mélody depuis l’an 2000. Il lui transmet toute son énergie et son professionnalisme ; il aime surprendre l’auditeur ! Caroline, la pianiste, apporte son soutien musical avec grand talent. Notre répertoire est très éclectique ; il permet d’adapter les concerts et de répondre aux demandes de prestations les plus variées. Méli-Mélody donne cinq à six concerts par an. Nous sommes heureux de partager avec vous une œuvre avec solistes et deux claviers dans le domaine de la musique classique. Guilaine Brenier Gonzalez Chouchane Ghazaryan Ismaël Armandola Alain Sobieski Sébastien Torchet Caroline Bissardon Soprano Mezzo Ténor Basse Piano Harmonium Eglise St Claude Dardilly le Haut 8 Samedi 21 mars 2015 PROGRAMME 1ère partie • Trio de Mozart : Soave sia il vento Extrait de : Cosi fan Tutte Soprano : Jocelyne Gennerat ; Alto : Sylvie Cuennet ; Basse : Richard Surloppe • Sébastien Torchet Pianiste Alléluia de Mozart : Extrait de : Exultate jubilate Soprano : Jocelyne Gennerat • Duo "Sound the Trompet "de H Purcell Extrait de : Royal music Soprano : Jocelyne Gennerat ; Ténor : Laurent Decoret 2ème partie : Petite Messe solennelle de Rossini 2 Kyrie eleison Chœur Gloria in excelsis Deo Solistes et chœur Gratias Mezzo, ténor et basse Domine Deus Ténor solo Qui tollis Duo : soprano et mezzo Quoniam Basse solo Cum Sancto Chœur Credo Solistes et chœur Crucifixus Soprano solo Prélude religieux Solo Piano et harmonium Sanctus Soliste et chœur O salutaris Soprano solo Agnus Dei Mezzo et chœur Sébastien TORCHET a commencé le piano à l’âge de 7 ans au Canada, puis en France avec Paul CRAPIE, Eliane RICHEPIN, Pascal GALLET et Marie Cécile MILAN, pour l’accompagnement. Après avoir obtenu des médailles d’or de piano, musique de chambre, d’harmonie et de formation musicale, ainsi que les diplômes d’état de piano et d’accompagnement, Sébastien TORCHET enseigne depuis 17 ans à Charbonnières et à Lyon. Il se produit en tant qu’accompagnateur dans de nombreuses salles dans toute la France. Caroline Bissardon commence le piano à l’âge de 8 ans, entre au conservatoire de Lyon à 16 ans et obtient en 1996 une médaille d’argent. Elle suit parallèlement au piano des études à la faculté de musicologie de Lyon où elle obtient une licence en 1995. Elle prend cependant une orientation professionnelle différente en devenant professeur des écoles et enseigne à présent dans une classe maternelle, tout en pratiquant la musique avec tous les enfants de son école. Elle accompagne la chorale de Lentilly au piano lors des répétitions et concerts depuis 2007. Caroline Bissardon Organiste 7 Ismaël Armandola : Ténor Originaire des plateaux du Mézenc ce fils d’agriculteur troque le volant des poids lourds et des engins de chantier pour une carrière de chanteur lyrique. Issu du conservatoire de Lyon-Villeurbanne où il clôture en 2010 cinq années d’études et obtient avec succès son diplôme de fin de 3ème cycle (CEM), Il enchaîne depuis, de nombreuses productions avec entre autres, l’opéra de Lyon et de Lausanne.. Depuis deux ans, il se produit dans de multiples productions en chœur et en soliste : Requiem de Fauré, Dixit Dominus de Haendel, les chœurs de Don Carlos et Aïda de Verdi, la Petite Messe Solennelle de Rossini, la 9ème Symphonie et Fidelio de Beethoven, Parsifal et le Vaisseau fantôme de Wagner, Nabucco de Verdi etc...Il découvre le monde de l’opérette en 2010 avec « Orphée aux enfers » par la compagnie Cala et depuis enchaîne dans ce registre les productions avec « La fille de Madame Angot », « le baron Tzigane », « Le prince de Madrid », « Les cloches de Corneville », « La fille du tambour major » et cette année « La chanson de Fortunio » d’Offenbach, dans le rôle principal de Valentin. Aujourd’hui élève de Jean-Marc Bruin, sa voix se précise de plus en plus sur le registre lyrique et bel canto. Alain Sobieski : Basse 6 Alain Sobieski étudie tout d'abord la langue russe, enseigne cette langue, puis se tourne vers des études de direction d'orchestre et de chant. En 1986, il obtient un Premier Prix de Chant-Opéra au Conservatoire Supérieur de Bruxelles. Il a réalisé quelques enregistrements : la cantate « Ich habe genug » de J.S. Bach, l'intégrale des mélodies de Borodine, le Voyage d'hiver de Schubert. Parmi les rôles qu'il a interprétés, citons : Don Alfonso dans Cosi fan tutte de Mozart, Sparafucile dans Rigoletto de Verdi, Panglos dans Candide de Bernstein. La petite messe solennelle de Rossini est la dernière œuvre que le compositeur nous ait laissée. Trente-quatre ans après avoir pris, fort jeune, sa retraite, Rossini n’écrivit plus guère, mais il reprit sa plume à la demande du comte Alexis Pillet-Will, en hommage à l’épouse de celui-ci, Louise. Il composa cette messe en 1863 dans sa maison de campagne de Passy. Rossini avait alors 71 ans. Il adressa au « Créateur » une dédicace, en forme de boutade, devenue célèbre : « Bon Dieu. La voilà terminée, cette « pauvre » petite messe. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire ou de la sacrée musique ? J’étais né pour l’opéra « buffa » tu le sais bien ! Peu de science, un peu de cœur, tout est là. Sois donc béni et accorde-moi le Paradis ». Sur la page de garde de son manuscrit, Rossini tint à préciser, avec la maîtrise du français qui était la sienne : « Petite messe solennelle, composée pour ma villégiature de Passy. Douze chanteurs des trois sexes, hommes, femmes et castrats seront suffisants pour son exécution, savoir huit pour les chœurs, quatre pour les solos, total douze chérubins. Bon Dieu, pardonne-moi le rapprochement suivant : douze aussi sont les apôtres dans le célèbre coup de mâchoire, peint à fresque par Léonard, dit la Cène, qui le croirait ? Il y a parmi tes disciples ceux qui prennent des fausses notes ? Seigneur, rassure-toi, j’affirme qu’il n’y aura pas de Judas à mon déjeûner et que les miens chanteront juste et « con amore » tes louanges et cette petite composition qui est – hélas ! – le dernier péché mortel de ma vieillesse ». Cette évocation d’un « péché de sa vieillesse », dont Rossini écrit que cette Petite messe solennelle serait « le dernier », renvoie à un ensemble de compositions diverses réalisées après son retrait de la scène et réunies sous le titre « Péchés de vieillesse ». L’œuvre est créée le 14 mars 1864 dans la chapelle privée de l’hôtel particulier du comte, située rue Moncey (Paris 9ème), avec Carlotta et Barbara Marchisio, Italo Gardoni et Luigi Agnesi en solistes et Albert Lavignac à l’harmonium, en présence, notamment, de Daniel François-Esprit Auber, Giacomo 3 Meyerbeer et Ambroise Thomas. La première audition publique a lieu un an plus tard, le 24 avril 1865, avec les mêmes interprètes. La réception de l’œuvre est partagée entre louange et désapprobation. Le critique musical Filippo Filippi, dans « La Perseveranza » ne tarit pas d’éloges : « Cette fois, Rossini s’est surpassé lui-même, car personne ne saurait dire ce qui l’emporte, de la science et de l’inspiration. La fugue est digne de Bach pour l’érudition ». Le théâtre l’appelle aussi avec de nombreux rôles de récitant sur des pièces musicales. Il partage son amour de la musique en l’enseignant, notamment le chant, au sein de l’Education Nationale, auprès des enfants dans un Centre de Prévention santé, auprès d’un public d’amateurs où son travail sur la voix est orienté vers le soin. Il dirige le chœur Méli-Mélody à Lentilly. Il est chanteur dans l’ensemble PHENOMENON depuis sa création en 2004. En revanche, Verdi est beaucoup moins enthousiaste, comme il l’écrit au comte Arrivabene le 3 avril 1864 : « Rossini, ces derniers temps, a fait des progrès et a étudié ! Etudié quoi ? Pour ma part, je lui conseillerais de désapprendre la musique et d’écrire un autre Barbier ». Après sa création privée, la partition est rangée dans un placard d’où elle ne ressortira pas du vivant de son compositeur. Ses harmonies d’avantgarde, ses conclusions surprenantes, ses mélodies délicieuses et ses fugues habilement construites, attendront plus d’un siècle pour rencontrer la renommée méritée par un tel chef-d’œuvre. Chef de chœur : Laurent Décoret 4 Né en 1964 à Lyon. Marié, deux enfants. Laurent Décoret commence très jeune des études de guitare, puis très vite sa voix de ténor se développe. Il commence alors des études de chant avec M. Bossuyt, puis étudie au Conservatoire National de Lyon, où il développe la technique classique. Il débute ensuite à l’école des chœurs de l’Opéra de Lyon sous la direction de M. Farge et participe à de nombreux spectacles, notamment « Les Noces de Figaro » et « Les Troyens ». Dès lors, il passe six ans au chœur de l’orchestre de Lyon, sous la direction de Bernard Tétu, explorant un large répertoire de Mozart à Luciano Berio. Puis il explore le répertoire Baroque avec les Concerts de L’Hostel Dieu, sous la direction de F. E. Comte. Solistes : Guilaine Brenier - Gonzalez : Soprano Soprano lyonnaise de 31 ans. Très tôt elle se passionne pour le chant lyrique et entre à la maîtrise de l’Opéra National de Lyon et au Conservatoire national de Lyon. Licenciée en musicologie, elle obtient la même année son DEM de chant au Conservatoire national de Lyon. A 21 ans, elle entre à la Haute Ecole de Musique de Genève et participe à de nombreuses « Master class » : Edda Moser, Mirella Freni, Montserrat Caballé. Chouchane Ghazaryan : Mezzo Chouchane Ghazaryan est née en Arménie. Elle chante durant 14 ans les chants liturgiques dans la mythique église de Khor Virap. Elle termine le conservatoire de Erevan avec succès en 2007. Cette soprano-lyrique dramatique a chanté les airs d’opéra de Massenet, Bellini, Puccini, Rachmaninov, mais aussi des chansons en russe et arménien. Arrivée en France la même année, elle devient la soliste principale de la chorale « Komitas » . 5