1944 la liberation de landas
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1944 la liberation de landas
1944 LA LIBERATION DE LANDAS A l’heure où l’on s’apprête (2001) à célébrer le 57e anniversaire de la Libération, M.Derycke, originaire de Rumes à la frontière belge et professeur de géographie au collège de Charleroi, s’est intéressé à la présence de la 2e D.B., américaine dans l’Orchésis et au rôle qu’elle a joué dans la libération de la Pévèle. Membre du CRIBA, le centre de recherche et d’information sur la bataille des Ardennes, il a déjà guidé une quinzaine de vétérans dans le Tournaisis. Le sergent Mamers participa, avec sa compagnie, à la libération de Landas – à l’est d’Orchies, qui se trouve lui-même à une trentaine de kilomètres au sud/est de Lille – à bord d’un char d’assaut M8. Battant retraite face aux Alliés, de nombreux soldats allemands venant des environs de Douai, entrent dans Landas le 1er septembre 1944. Ils emmènent avec aux 6 otages, dont Emile Dhennin de Dechy, capitaine de la résistance, et quelques Italiens surpris dans un acte de sabotage à Dechy. Les otages sont enfermés dans une classe de l’école Saint-Joseph. Hector Delcroix, le maire, apprend qu’ils doivent être fusillés le lendemain à 9 heures. Les troupes allemandes cantonnent partout dans la commune. Tandis qu’à Orchies, les cloches sonnent la libération, les patriotes de Landas, à leur tête Edmond Deconinck, s’organisent alors pour libérer les otages. Le garde-champêtre, reprend sa bicyclette et décide d’aller à Orchies informer les Américains de ce qui se prépare à Landas. Nazaire Lecomte rencontre une colonie de huit blindés rue d’Orchies. Il monte dans la jeep du capitaine pour diriger les libérateurs. Pendant ce temps, le directeur d’école, qui avait guetté les allées et venus des Allemands durant la nuit, a pu pénétrer dans la classe. Les résistants entrent dans l’école en même temps que les chars américains. Les Allemands se rendent sans résistance et les otages sont libérés. Source indéterminée 1944 LA LIBERATION DE LANDAS Les Américains pensaient ne trouver à Landas que quelques troupes éparses. Ils y rencontrent en fait, un bataillon complet bien décidé à se défendre. Retranchés dans les hangars et les garages, les Allemands opposent une résistance farouche aux soldats américains. C’est au cours de ces combats, que le capitaine Théodore W.Large, est tué devant la ferme de Anthyme Duyck, au carrefour des rues du Servais, Guilaucourt et Mortier. Les Américains ripostent en lançant des engins incendiaires. Cinq Allemands tués au cours des combats sont alors enterrés au cimetière de Landas jusqu’en 1960, date à laquelle ils seront relevés pour une nécropole militaire. Quant aux prisonniers, au nombre de 400 environ, ils sont dirigés sur Orchies sous les regards des habitants, tandis que les enfants apportent déjà des fleurs aux libérateurs américains. Source indéterminée