Un supporter victime d`une matraque dans le rectum
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Un supporter victime d`une matraque dans le rectum
06 FAITS SÉCURITÉ ACCIDENT WAVRE SPECTACULAIRE COLLISION avec un camion de pompiers personnes, dont quatre hommes 8 Cinq du feu, ont été blessées dans l’accident A La Nationale 4 a été fermée Copie destinée à [email protected] : Les autorités ont basé les contrôles de vitesse selon les suggestions des internautes. © BELGA Les Belges veulent des radars PRÈS DE CHEZ EUX 8 La campagne contre la vitesse excessive a eu lieu pendant 24 h sur tout le territoire A C’est parti : sur base des 51.767 suggestions de contrôles introduites sur le site jeflasheaussi.be, la police fédérale et 131 zones de police (sur 195) ont contrôlé votre vitesse depuis ce jeudi à 6 h, pendant 24 h. EN PRATIQUE, les citoyens pouvaient introduire des lieux qu’ils estiment devoir être contrôlés. “Le résultat va bien au-delà de nos espérances et montre bien que les citoyens sont préoccupés par la sécurité sur les routes”, a précisé Michaël Jonniaux, directeur de la police fédérale de la route. “C’est un signal très positif car cela nous encourage à poursuivre nos efforts.” La police fédérale utilisera 51 radars mobiles et 88 fixes, en plus du matériel des polices locales. Selon l’Institut belge pour la BAGARRE sécurité routière (IBSR), qui a analysé les données récoltées sur le site, 85 % des demandes étaient motivées, afin de signaler par exemple la présence d’écoles et d’usagers faibles. “Les demandes ont lieu en majorité dans un rayon de 8 km du domicile, où les citoyens passent souvent”, analyse Benoît Godart, porte-parole de l’IBSR. “Cela peut concerner des nuisances sonores, le fait que trop de camions y passent, qu’un axe soit utilisé pour en 51.767 d’une matraque dans le rectum déchirure anale de dix centimètres A Entre supporters et policiers, l’entente n’a jamais été au beau fixe. Cela a encore été confirmé ce week-end lors de la rencontre qui opposait Heppignies-Lambusart- LES PLAISANTINS n’ont pas pu s’empêcher d’indiquer des endroits symboliques, comme le 16, rue de la Loi, le palais royal ou d’autres bâtiments officiels. Mais ces fausses demandes restent “anecdotiques”. Pour la plupart, les points noirs étaient déjà connus par les services de police. Mais de nouveaux lieux seront analysés. “Cette opération a un sens, le résultat est déjà positif et nous appelons à la renouveler.” Raphaël Cayrol Le nombre de suggestions introduites sur le site jeflasheaussi.be : La spectaculaire collision entre le camion de pompiers et la BMW a fait cinq blessés sur la N4, hier après midi à Wavre. © NATELHOFF CHARLEROI UN SUPPORTER VICTIME victime 8 Lasouffrirait d’une éviter d’autres ou encore que la route est une longue ligne droite.” d’une violence extrême. Au pendant plusieurs heures, point que les deux véhicules hier après midi, à hauteur de ont terminé leur course quelWavre. En cause : un spectacu- ques dizaines de mètres après laire accident qui s’est pro- l’impact, dans la haie d’un imduit, peu après 14 h 30, entre meuble à appartements jouxun camion et une BMW. tant la N4. Le camion s’est, lui, Les circonstances de l’acci- couché sur le flanc. dent étaient, hier soir, encore floues. Tout juste sait-on que À SON BORD, quatre pompiers qui, malgré leurs blessures, les deux véhicules circun’ont pas hésité à porlaient dans la même ter secours au condirection et que le ducteur de la camion de pomoc Le ch BMW. Ils ont enpiers se rendait a été d’une suite été emmeen intervention, nés à la clinique sirènes hurlantes lence vio Saint-Pierre d’Otet gyrophares ale m extrê tignies. lumés. Les cinq blessés étaient conscients à DEUX HYPOTHÈSES l’arrivée des secours. sont avancées. Soit le Hier soir, un expert du parconducteur de la BMW n’a pas vu le camion de pompiers le quet a été désigné pour déterdépasser au moment de tour- miner les circonstances de ner à gauche, soit le conduc- l’accident. Ce n’est qu’après, teur du camion a perdu le con- soit plusieurs heures après trôle pour une raison qui de- l’accident, que la circulation a pu être rétablie sur la N4. vra alors être déterminée. Y. N. Le choc a en tout cas été Fleurus à l’URLC. Alors que le match s’est déroulé sans accroc, des scènes de violence ont éclaté entre supporters et forces de l’ordre à la sortie du stade. Le club de supporters louviérois, les Green Boys, se déplaçait en groupe. Un des membres du club a été témoin. “Le match s’est déroulé dans la bonne humeur, sans aucun problème.” Les choses se se- raient gâtées à la fin du match. “Nous avons été accueillis par un déploiement incroyable. Nous étions encerclés par des policiers avec des boucliers et d’autres à cheval.” Les chevaux auraient alors commencé à charger et les chiens auraient été lâchés. “Des policiers l’ont attrapé par le bras et ils ont lâché le chien qui a commencé à lui mordre la jambe.” Ils l’auraient alors sommé de se coucher. “Il a essayé mais il n’arrivait pas à cause du chien.” Lorsqu’il s’est retrouvé au sol, un policier aurait commis un acte qui a fait bondir de rage le club de supporters. “Il lui a enfoncé sa matraque dans le rectum de toutes ses forces.” Un geste qui aurait transpercé le jeans et le caleçon de la victime. Il a ensuite été amené au poste. “Il est ressorti à une heure du matin et il a dû aller seul à l’hôpital.” Il devrait déposer plainte dès sa sortie. “Il compte aller devant le juge d’instruction. Il a toutes les attestations de l’hôpital pour le faire.” NÉANMOINS, selon la police locale de Charleroi, toutes les précautions ont été prises, tant en matière de techniques d’intervention qu’au niveau des soins apportés aux suspects. Le supporter mordu a d’ailleurs été ausculté par un médecin avant son audition. Ce dernier a toutefois déposé plainte pour violences policières et dit avoir été victime d’une déchirure anale consécutive à l’usage de la matraque. Le parquet de Charleroi a été avisé mais n’a pas encore reçu de plainte, celle-ci ayant sans doute été déposée dans l’arrondissement judiciaire de Mons. Sa. Pa et F. D. www.dhPbe I VENDREDI 18 AVRIL 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS © S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.