LE LUXEMBOURG A SON ÉCOLE
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LE LUXEMBOURG A SON ÉCOLE
Actualités FORMATION INITIALE LE LUXEMBOURG A SON ÉCOLE D.R. Ouverte il y a un an, l’université Lunex est la seule possibilité pour les étudiants luxembourgeois de devenir kinésithérapeutes. Elle est aussi ouverte aux étudiants étrangers. Sur la première promotion de 52 étudiants, 70 % sont Français. Kiné actualité revient sur ce qui les a séduits et le cursus qui les attend. PAR ALEXANDRA PICARD À deux pas de la France et de la Belgique, la Luxembourgeoise Lunex s’invite depuis peu dans la cour des universités européennes qui dispensent un enseignement en kinésithérapie. Fondée en 2015, elle propose un cursus tourné vers l’avenir et les nouvelles technologies. Reconnue par le ministère de l’Enseignement et de la Recherche luxembourgeois, cette université privée propose à ses futurs diplômés, qu’ils aient choisi le cursus kinésithérapie ou physiothérapie du sport, un diplôme reconnu dans les autres pays d’Europe. Pour tenir compte des exigences de ces derniers, le programme a été adapté et “répond à la fois aux critères scientifiques requis en Belgique et aux exigences pratiques plus rigoureuses en Allemagne”, explique la direction. La Lunex propose un enseignement “à la fois pratique et universitaire”, les études invitant les élèves à “exercer leur métier de façon scientifique et réfléchie”. Elle s’appuie sur un réseau de professeurs et de maîtres de confé- 36 rences qu’elle a voulu “de renommée internationale” et riches de nombreuses expériences professionnelles. À titre d’exemple, Anouk Urhausen et Amélie Brau, toutes deux assistantes de recherche à la Lunex, pratiquent la kinésithérapie au centre hospitalier de Luxembourg. L’enseignement ambitionne également “d’ouvrir aux étudiants des horizons nouveaux dans le domaine de la prévention, de la rééducation” et “pourquoi pas d’envisager une carrière scientifique avec un doctorat”, souligne la direction. Exit Paces et numerus clausus Ce qui motive les Français, c’est que la Paces n’est pas nécessaire et le numerus clausus absent. Mais pour les bacheliers, il y a tout de même plusieurs épreuves à réussir avant d’entrer. Les cours sont dispensés en anglais. Le candidat doit donc prouver son bon niveau dans cette langue, moyennant un entretien en anglais avec un enseignant de la Lunex. Ses connaissances “en biologie, en thérapie et en compréhension de texte seront testées”. Il devra aussi disposer d’une bonne condition physique puisqu’un test sportif permettra d’évaluer son niveau d’endurance, de force et ses qualités de coordination. Enfin, il y a un entretien de motivation. Pour ceux qui auraient déjà entamé un cursus universitaire en France ou ailleurs, l’école demande de produire les diplômes obtenus [1], de fournir un curriculum vitae et une lettre de motivation en anglais. Il est en outre demandé au candidat de justifier son niveau de langue via une attestation ou un test de langue créé par la Lunex. Pour entrer en Master, les modalités sont identiques concernant le niveau d’anglais. Et il est demandé à ceux qui visent le Master en kinésithérapie de disposer d’au moins 180 ETCS, et 240 pour ceux qui souhaitent intégrer le Master en kinésithérapie du sport. Les frais de scolarité s’élèvent à 6 000 € par an pour la licence et 7 500 € pour le Master, tarifs auxquels il faut ajouter 550 € de frais d’inscription [2]. n [1] Les étudiants ayant obtenus leur diplôme en dehors du Grand Duché du Luxembourg doivent obtenir une reconnaissance officielle auprès du ministère de l’Éducation nationale de l’Enfance et de la Jeunesse du Luxembourg. [2] L’université indique que les “étudiants dont les parents résident au Luxembourg ou sont frontaliers (région SaarLorLux) peuvent faire une demande de bourse d’études selon le droit luxembourgeois. Les diplômes préparés à la Lunex - Licence en kinésithérapie (six semestres) - Master en kinésithérapie (deux semestres) - Master en kinésithérapie du sport (deux semestres) / www.kineactu.com / n°1456 / Jeudi 8 septembre 2016