dossier de presse aout09

Transcription

dossier de presse aout09
Bulle de Coton
Dossier de presse
Association pour la Promotion des Couches Lavables
Août 2009
http://bulledecoton.org
Avec l’APCL Bulle de Coton :
Les couches lavables deviennent un jeu d’enfant !
Sommaire
Les couches lavables pour les novices............................................................................................. 4
Les couches jetables, le rêve devient cauchemar ! ................................................................... 5
Les couches lavables : l’alternative durable................................................................................. 6
Les couches lavables : un choix écono-écolo !............................................................................. 7
Les bébés verts ont les fesses roses ! .......................................................................................... 8
En lavable votre bébé est en sécurité ! ........................................................................................ 9
Le petit monde des couches lavables............................................................................................ 10
De belles couches pour des bios bébés ! ..................................................................................... 11
Sources / Ressources / annexes .................................................................................................... 12
Simples à mettre, faciles à entretenir,
confortables pour nos bébés,
les couches lavables sont :
plus écologiques pour leur planète,
meilleures pour leur santé,
et souvent plus économiques pour les parents
L’Association pour la Promotion des Couches Lavables - Bulle de Coton
Chez Mme Commeau-Deplaude – 18 rue Georges PITARD –
75015 PARIS – www.bulledecoton.org
août 2009
Dossier de Presse – APCL – août 2009 – page 2
http://bulledecoton.org
Présentation de l’association APCL Bulle de CotonL’association en trois mots
•
•
•
•
•
Association nationale à but non lucratif de type Loi 1901.
Créée le 6 février 2006 par un groupe de mamans utilisatrices de couches lavables.
En 2009, 95 membres actifs, environ 150 sympathisants.
Notre objectif est d'informer le grand public, mais également l’ensemble des acteurs publics comme
privés concernés car le bien-être des bébés,, de l'existence d'une
alternative au change jetable et de ses bienfaits.
·Les membres de notre association sont de futurs ou jeunes parents âgés de 20 à 45 ans en majorité.
En plus des couches lavables, beaucoup de ces parents ont choisi d'autres alternatives dites
«naturelles » dans divers domaines tels que l'alimentation ou les soins apportés à leurs enfants…
Composition et coordonnées des membres du bureau
Marie-Noëlle BUDIN – Présidente, mail : [email protected] – tel : 02 35 26 03 62
Violaine DEPLAUDE – Vice-présidente
Cécile DANEL – Secrétaire, mail : [email protected]
Marion LE GUILLARD – Secrétaire Adjointe et Chargée de communication
Aurélia DUBOS – Trésorière, mail : [email protected]
Anissa POSE – Trésorière adjointe
Que faisons-nous ?
Information auprès du grand public,
Site Internet public mis à jour régulièrement,
Recensement et organisation de réunions d'information à but non commercial,
Soutien actif aux associations et familles désirant s’engager dans la promotion des couches lavables
Coordination pour la France de la Semaine Internationale de la Couche lavable en 2009.
Participations à divers salons, foires,
Relais incontournable des médias
Défense des intérêts des usagers
« Location -essais » de couches lavables
Nos outils de communication :
• Site Internet : www.bulledecoton.org
• Flyers, Affiches, Dépliants
• Documents relatifs à l'animation de réunions (guides d'entretien, fil conducteur, synthèses...)
• Forum de travail (réservé aux adhérents, avec un accès « invité ») :
http://bulledecoton.bbactif.com/forum.htm
Dossier de Presse – APCL – août 2009 – page 3
http://bulledecoton.org
Les couches lavables pour les novices
Les couches lavables : des plus simples au plus élaborées
Langes : carrés de tissu à plier soi-même et à fixer avec un Snappi®1 : la formule la plus économique
et la plus facile d’entretien.
Couches contours : langes cousus, à fixer avec un Snappi®, de façon à augmenter l’absorption et
simplifier l’utilisation (pliage limité grâce à leur forme anatomique) : simplicité d’utilisation et plutôt
économique.
Couche classique : c’est une couche élastiquée aux cuisses et au dos de bébé qui se ferme avec des
boutons pression ou des scratchs : souvent le plus efficace contre les fuites !
Ces trois types de couches s’utilisent avec une culotte imperméable (laine, polaire ou PUL), qui s’enfile tout
simplement ou se fixe avec des scratchs ou des pressions.
Tout en Un (TE1) à poche : c’est une culotte imperméable doublée d’un tissu le plus souvent type
« effet bébé fesses au sec », à l’intérieur de laquelle on glisse des inserts (tissus absorbants souvent
cousus en rectangle). Simple à mettre, rapide à sécher, mais il peut sembler pénible de mettre et enlever
les inserts à chaque lavage.
TE1 intégrale : c’est une couche culotte où tous les tissus sont cousus ensemble (partie
imperméable et partie absorbante) : système le plus proche de la couche jetable, la plus simple d’utilisation.
mais longue à sécher et plus délicate à entretenir.
Tout en deux (TE2) : c’est une culotte à l’intérieur de laquelle on accroche (par bouton pression)
une couche. Elle allie l’efficacité d’une couche classique et la simplicité d’utilisation d’une TE1.
Deux possibilités : Taille unique ou multi taille
taille unique : s’ajuste en fonction de la taille du bébé pour l’accompagner de la naissance à la
propreté : économie garantie ! Un peu gros cependant pour un nouveau-né.
Multi taille : le stock de couches est renouvelé une ou deux fois pour suivre la croissance du bébé.
Les matières sont très variées et ont toutes leurs particularités : chanvre, coton bio, bambou, microfibre...
Pour en savoir plus, reportez vous au dossier spécifique téléchargeable sur www.bulledecoton.org!
Les lavables : un change simple et hygiénique
Un papier lavable et biodégradable (ou un voile polaire lavable) disposé au fond de la couche facilite
l’évacuation des selles.
L’adaptation des normes d’hygiène hospitalière élaborées par l’APCL Bulle de Coton permettent de garantir
une hygiène sécurisante et accessible au grand public.
Pour assurer une bonne hygiène : une bonne machine à laver et quelques produits disponibles en grande ou
petite surfaces suffisent !
Retrouvez notre procédure de lavage (résumé) sur notre document téléchargeable « tout savoir sur les
couches lavables » et la procédure détaillée sur notre site Internet.
1
Snappi® = accessoire à trois griffes remplaçant les épingles à nourrices sans risque pour les bébés
Dossier de Presse – APCL – août 2009 – page 4
http://bulledecoton.org
Les couches jetables, le rêve devient cauchemar !
Des chiffres qui font réfléchir…
La production annuelle en France est de 3 milliards de couches
qui génèrent 351 000 Tonnes de déchets
pour un coût approximatif de traitement de 21 millions d’euros.
Un bilan désastreux
•
•
•
•
•
•
De la naissance à la propreté, chaque bébé aura consommé environ 4,5 arbres.
Pour fabriquer le plastique d'une seule couche jetable il faut une tasse de pétrole.
La fabrication de couches jetables est très énergivore et consomme beaucoup d'eau, qui sera rejetée
polluée.
Changé en moyenne 6500 fois, chaque bébé produira plus d'une tonne de déchets (emballage non
compris) de quoi remplir du sol au plafond une petite chambre de 10m² environ ! Cela représente
également 40% des déchets ménagers d’un foyer ayant un enfant entre 0 et 2 ans.
Une couche jetable se dégrade en 500 ans environ. Elles sont parfois incinérées, ce qui provoque
l'émission de dioxine.
Les excréments contenus dans les couches jetables peuvent contenir 100 virus ou bactéries,
contaminant ainsi le sol et l'eau.
Faut-il mettre les jetables à la poubelle ?
Les couches jetables offrent cependant un intérêt certain pour l’hygiène publique dans certains cas :
• maladies infectieuses types gastro-entérites,
• certaines mycoses,
• pour les parents sans domicile fixe ou non équipés de machines à laver, ne pouvant avoir accès à un
service de lavage spécialisé.
Il serait aussi possible d’améliorer l’hygiène publique et de réduire l’impact environnemental des couches
jetables par différentes mesures :
• systématiser l’emploi du papier de protection pour faciliter le rejet des selles aux WC,
• inciter les industriels à entamer des démarches environnementales,
• inciter les industriels à produire des couches jetables dites « bio »,
• mettre en place une collecte sélective et un compostage des couches jetables.
Mais toutes ces mesures, outre leur coût, ne sauraient nous faire oublier que, face aux défis planétaires
(augmentation du nombre d’habitants sur la planète, raréfaction de l’eau potable et de l’énergie,
réchauffement climatique…), la seule véritable alternative se trouve dans les produits réutilisables et
respectueux de l’environnement.
En réalité, les couches jetables ont un coût social élevé.
Les couches lavables, quant à elles,
peuvent générer des économies et créer des emplois.
C’est ce que nous vous expliquons dans notre dossier de
conférence de presse d’avril 2009 « des couches pour le futur » !
Dossier de Presse – APCL – août 2009 – page 5
http://bulledecoton.org
Les couches lavables : l’alternative durable
Mettre des couches lavables à son enfant,
c’est, au minimum,
diviser par 2 son empreinte écologique
La production et l’utilisation des couches lavables, c’est :
3,5 fois moins d’énergie
2,3 fois moins d’eau
8,3 fois moins de matières premières non renouvelables
90 fois moins de matières premières renouvelables
L’empreinte écologique des couches lavables (lavées en commun - service de nettoyage - / lavées
individuellement par les familles) et des couches jetables selon l’association WEN (cf. sources/ aller plus
loin).
1600 m²
2300m²
4300m²
Lavage en commun / lavage individuel / jetable
Footprints represent the land required for each baby each year from production to waste. (An average football
pitch is 7,500m2).
Source: Best Foot Forward./ Nappies and the Environment (WEN Briefing, march 2004)
Dossier de Presse – APCL – août 2009 – page 6
http://bulledecoton.org
Les couches lavables : un choix écono-écolo !
Moins chères à l’achat,
Ne générant pas de surcoût pour les contribuables,
Les couches lavables sont le meilleur choix ECONO ECOLO !
Une stratégie gagnant-gagnant ?
On gagne en tant que consommateur,
On gagne en tant que contribuable !
Un investissement rentable !
Pour les parents, entre 300 et 1500 euros d'économies pour un enfant sur 2 ans et demi (achat et entretien
compris).
Des économies qui se renouvellent et se cumulent
Entre 550 à 2200 euros d’économie pour la naissance d’un 2ème enfant, qui réutilise le stock de couches de
son aîné !
Des économies amusantes et agréables
Des couturiers(ères) débutant(e)s aux confirmé(e)s : tous et toutes prennent plaisir à confectionner un
trousseau à leur idée pour le plus grand bonheur de leurs bébés… et de leurs porte-monnaie.
L’échange de savoir autour des ateliers de confection de couches, ou l’échange d’informations sur des blogs
sont autant d’opportunités de se rencontrer et d’échanger…
Une rubrique est consacrée à ce mouvement dans « coudre ses couches » sur www.bulledecoton.org.
Venez-voir aussi les couches de « concours » sur notre site ! Elles sont magnifiques !
Un marché porteur d’emplois pour la France
Nombreux sont ceux qui créent leur entreprise : distribuer localement ou via la « toile », création et
confection de couches et culottes, service de location et entretien…
Le marché est porteur (En France, il doublerait tous les ans), il permet notamment à certaines mamans de
cumuler travail à domicile et éducation de leur(s) enfant(s).
La société P’tits Dessous estime le Chiffre d’Affaires des entreprises Françaises à environ 10 millions
d'euros en 2008, pour 700.000 à 1 million de couches vendues en 2008 en France.
Dossier de Presse – APCL – août 2009 – page 7
http://bulledecoton.org
Les bébés verts ont les fesses roses !
Composition des couches jetables : attention DANGER !
Les fabricants de couches sont assez discrets sur la composition exacte de leurs couches.
Elle est d’ailleurs rarement (voire jamais) indiquée de façon exhaustive sur le paquet.
Ces couches ne sont soumises à aucun test ou contrôle indépendant (comme la plupart es produits mis sur le
marché, notamment jouets, produits d'entretien et produits cosmétiques).
Globalement, les couches jetables sont composées de cellulose à l’intérieur de laquelle se trouve un gel
absorbant (composé polymère à poids nucléaire élevé de polyacrylate de sodium, qui peut absorber jusqu’à
80 fois son poids). La culotte est en polyéthylène ou polypropylène.
Voici un extrait des produits découverts depuis 20 ans. Certains ont été retirés par les fabriquants,
d’autres non.
Si certains ont été retirés, après avoir été en contact avec la peau et les organes génitaux de nos enfants
pendant des années, voire des décennies, qu’advient-il de tous ceux que nous ne connaissons pas encore ou
dont nous n’avons pas encore constaté la nocivité ?
La liste noire
Le polyacrylate de sodium (polymère absorbant) : produit associé au syndrome de
choc toxique. Le contact avec les yeux ou l'inhalation de cette substance est dangereux ;
les parfums agressifs pour la peau de bébé
le benzol, produit cancérigène, découvert dans les couches en 1988 par Öko-Test ;
le furane et la dioxine (découvert en 1989) issu du blanchiment au chlore. Ce sont
des substances cancérigènes à long terme. Les dioxines sont aussi impliquées dans des
dérèglements hormonaux, des déficiences immunitaires, des troubles de la fertilité, des
troubles du développement neurologique ;
des organo-étain (découvert en 2000 par Greenpeace) en particulier le TBT
(tributyle étain) polluant extrêmement toxique même en très faible concentration pour
l'homme (système immunitaire et hormonal) et l'environnement2 ;
certains composés organiques volatiles comme le toluène, l'éthylbenzène xylène et
le dipentène. Ces substances peuvent provoquer de l'asthme.
Utiliser des produits hautement toxiques pour l’homme et son environnement
pour un produit de consommation de masse destiné au jeune enfant… Cherchez l’erreur !
Bien sûr, les fabricants répondent que leurs couches respectent les normes.
Mais il est un fait certain : aucune étude sur le long terme n'a été faite pour évaluer les effets de ces
substances chimiques (et de leur synergie) en contact permanent avec la peau…
Aucune étude non plus ne démontre l’innocuité de la dégradation ou la destruction de ces couches pour notre
environnement.
Dans l’attente que les choses soient plus claires… Jouons la prévention et abstenons-nous quand nous le
pouvons !
2
archive de greenpeace : archive.greenpeace.org/presreleases/toxics/2000may152.html ou /2000may12.html
Dossier de Presse – APCL – août 2009 – page 8
http://bulledecoton.org
En lavable votre bébé est en sécurité !
Des matières saines
Les matières sont naturelles ou réputées anti-allergiques (coton, du chanvre, du bambou).
Si des matières allergisantes sont utilisées (comme certains micro-fibre), celles-ci ne se trouvent jamais en
contact avec la peau de bébé.
Il existe aussi la possibilité de choisir des tissus ou modèles « Bio » ou certifiés OKO-TEST.
Des couches-culottes « climatisées »
Les coupes et matières des culottes lavables sont respirantes.
Les testicules des petits garçons se trouvent ainsi protégés.
Les couches jetables mises en cause dans le recul de la fertilité
La température à l’intérieur de la couche jetable est de un degré supérieure à celle relevée dans les langes
lavables : les bourses des petits garçons ne peuvent se développer normalement et leur taux de fertilité
diminue. (source CJ Partsch, M Aukamp and WG Sippell, 2001 « scrotal temperature is increased in
disposable plastic -ined nappies » (archive of Disease in Childhood , volume 83, p 364-368.)
Le confort pour bébé
Le fond de la couche est souvent recouvert d’une suédine ou d’un voile micro-polaire, donnant un effet «
fesses au sec ».
La couche lavable a une bonne tenue et empêche bébé de « flotter dans le vide ».
Le lange retrouve un de ces rôles : le soutien de l’enfant dans sa motricité (ses hanches sont bien
maintenues).
C’est mieux pour la peau de bébé, et ça se voit…
«il y aurait aujourd'hui dix fois plus d'érythèmes fessiers qu'il y a cinquante ans, époque où seules les
couches en tissu existaient», affirme Marie-France Corre dans son récent ouvrage, La Consommation
responsable de A à Z (Éditions Village mondial – 08/2008).
Un coup de pouce pour l’acquisition de la propreté…
Dans les années 1960, la quasi-totalité des enfants de trois ans étaient "propres". Une étude de l’université
d’Anvers indique que ce chiffre est passé de 97% à 40% aujourd’hui, soulignant le fait que les institutrices
de maternelles doivent changer de plus en plus souvent les enfants. Les raisons évoquées sont le rôle
probable des langes jetables, le manque de temps des parents et une éducation moins rigide.
(belga).Information Babyfrance avril 2008.
Dossier de Presse – APCL – août 2009 – page 9
http://bulledecoton.org
Le petit monde des couches lavables
Utiliser ou non les couches lavables : une exception Française ?
On observe que nombreux pays industriels utilisent plus que nous les lavables, y compris dans le pays de
naissance des couches jetables ou des services de collectes et lavage des couches étaient souvent bien
implantés dans ces pays, de ce fait, la nécessité de « changer de changes » était moins forte.
En Angleterre, le marché des lavables est très développé… On utilise là-bas des modèles plus « basiques ».
On retrouve des lavables dans les maternités et les crèches…
Au Canada, en Belgique ou en Allemagne, certaines villes consentent des primes à l’emploi des couches
lavables…
Ceci dit la France n’a pas dit son dernier mot et…
De plus en plus de crèches travaillent sur des projets de « reconversion en lavables », certaines ont déjà
franchis le pas…
Des associations (environ une cinquantaine en France) se mobilisent pour faire connaître l’alternative
« lavable ».
Des élus commencent à se poser des questions…
Les couches dans la législation
La Loi de programme relative à la mise en œuvre du Grenelle Environnement qui a été récemment adoptée au
Sénat prévoit « une fiscalité dissuasive sur les produits fortement générateurs de déchets lorsqu’il existe
des produits de substitution à fonctionnalité équivalente dont l’impact environnemental serait moindre ». Le
dispositif reste à préciser.
Dès lors, il serait judicieux que, dans le cadre du Grenelle environnement II, qui doit se tenir avant l’été, un
amendement soit inscrit demandant la création d’incitatifs fiscaux tels que la taxation des couches
jetables, le crédit d’impôt à l’instar des emplois à domicile voir des chèques emploi-service…
Une annonce gouvernementale prévoit la taxation des poubelles dès 2010 sur tout le territoire français à
l’instar de la ville de Strasbourg (puces sur les poubelles - taxation au-delà d’un poids de poubelle défini par
foyer).
Un choix, une démarche parentale
Parentage et écologie ont un point commun : le respect de l’enfant, de sa personne, de sa santé et de son
environnement.
Dans le monde du maternage, on retrouve le peau à peau de l’allaitement, du portage (en écharpe ou porte
bébés physiologiques, type chinado® ou manduca), des massages, l’utilisation de cosmétiques naturels, de
lingettes lavables, l’alimentation bio.
Mettre des couches lavables à son enfant, c’est une question de cohérence pour les parents maternants.
Et c’est le choix de la modernité puisque la protection de l’environnement, les pratiques de recyclage, la
lutte contre le gaspillage sont devenues des préoccupations d’actualité, comme en témoignent les différents
actes du grenelle de l’environnement !
Dossier de Presse – APCL – août 2009 – page 10
http://bulledecoton.org
De belles couches pour des bios bébés !
Ils se disent « couchomaniacs »… mais qui sont-ils ??
Des parents qui considèrent que la mode n’est pas aux bébés aux fesses plates emballées dans du papier et
du plastique…mais qui craquent devant les derrières rebondis et bariolés de leurs bébés en «couches
cotonnées» !
Il y en a pour tout le monde :
(exemples)
Les doudous - effet peluche
(bébés lutins)
Les habillées : dentelles, madras, soie…
(fleur de mai)
Les rigolotes
(couches concours APCL)
Les « fashions »
(MLPP)
L’imagination des créateurs et créatrices de Couches Lavables est insatiable,
toujours à la pointe de la mode !
Dossier de Presse – APCL – août 2009 – page 11
http://bulledecoton.org
Sources / Ressources / annexes
Sources :
1) Les couches lavables constituent une alternative moderne, écologique et économique aux couches
jetables, thèse doctorale de Anne-Sophie OURTH, (2003, Faculté Universitaire des Sciences
Agronomiques de Gembloux, Belgique)
2) Les couches lavables, ça change tout ! de Christelle Beneytout (2008, éd. La plage)
3) Les couches lavables : le retour ! de Marianne Markmann (2008, éd. Jouvence)
4) Guide des couches lavables et autres alternatives aux couches jetables, Ouvrage collectif sous la
direction de Carine Phung (2008, éd. Grandir Autrement)
5) Couches bébé, comment bien choisir ? dossier du CNIID (Centre National d'Informations
Indépendantes sur les Déchets)
6) Couches lavables - "Bébé et environnement, n'en rajoutez pas une couche !" – dossier de synthèse
(2005) de la Fédération Eco-citoyenne de Vendée.
7) Acte santé.asso.fr (pdf dossier collectivités)
8) Notre dossier de la Conférence de Presse d’Avril 2009 « Des couches pour le futur ».
Ressources :
1)
2)
3)
4)
5)
APCL Bulle de coton http://bulledecoton.org
Bulle de nature (forum consacré aux couches lavables)
Groupe msn couches lavables
Arbre à bébé (http://larbreabebes.free.fr/)
Cniid (www.cniid.org)
Dossier de Presse – APCL – août 2009 – page 12
http://bulledecoton.org
Annexes :
Couches jetables et conséquences sur notre environnement
PRODUCTION
Pour un enfant, il faut (1) :
4,5 arbres (pour fabriquer la pulpe de papier, qui
compose un part de l’absorption)
25 kg de plastique obtenus par 67 kg de pétrole
brut
de l’eau (2,3 fois plus d’eau que les lavables
lavage compris)
de l’énergie (3,5 plus que les lavables)
des matières non renouvelables (8,3 fois plus)
des matières renouvelables (90 fois plus)
CONSEQUENCES
Les arbres proviennent généralement de
monocultures. Dans les monocultures, pratiquement
aucune autre plante que celle cultivée et aucun animal
ne peut survivre.
Pollution des eaux (pour produire la pâte à papier).
Nombreuses émissions de C0²
Utilisation d’agents chimiques polluants
Quant à sa composition réelle,
Elle varie d’un fabriquant à l’autre mais pour
l’essentiel (1) :
absorption : de la pulpe de papier + un gel
absorbant (polymère à poids nucléaire élevé de
polyacrylate de sodium, qui peut absorber
jusqu’à 80 fois son poids)
culotte : polyéthylène ou polypropylène
TRANSPORT
L’achat de paquets de couches répété génère de
nombreux trafics et besoins en unités de stockage.
CONSEQUENCES
Nombreux transports routiers ou maritimes
(émission de CO², nuisances sonores)
Au bout de 2 ans ½ vous aurez porté en plus de vos
courses habituelles environ 190 kg
UTILISATION
Une couche = une utilisation, variant de quelques
minutes à 12 heures !
TRANSPORT DES COUCHES SOUILLEES
Pour un foyer avec un enfant, les couches jetables
représentent environ la moitié du volume de ses
poubelles.
Augmentation du volume des poubelles, engendrant
un impact direct sur le coût de traitement des
déchets et donc des impôts locaux.
DESTRUCTION PAR INCINERATION
Les jetables génèrent 60 fois plus de déchets que
les lavables (1).
DESTRUCTION PAR ENFOUISSEMENT
Les jetables génèrent 60 fois plus de déchets que
les lavables (1).
CONSEQUENCES
Emission de C0² et autres polluant tels que les PCB
utilisés pour la fabrication des plastiques.
Odeurs et risques de pollution pour les riverains
CONSEQUENCES
Une couche jetable met entre 200 et 500 ans pour
se dégrader
Des bactéries, des virus et des agents pathogènes
dangereux pour notre santé peuvent survivre
pendant 15 jours.
Les couches jetables continuent à absorber l’eau qui
les entoure, et privent ainsi les autres déchets de
l’eau nécessaire à leur dégradation.
Le ruissellement naturel des eaux de pluie entraîne
avec lui les matières dégradées, et leur ribambelle
d’agents chimiques, toxiques pour son environnement
dont l’Homme fait partie…
Dossier de Presse – APCL – août 2009 – page 13
http://bulledecoton.org
Cycle de vie des couches lavables : quels impacts sur l’environnement ?
PRODUCTION
Pour un enfant, il faut (1):
pour les couches : des matières naturelles ou
issues du recyclage (voir composition ci-dessous)
de l’eau,
de l’énergie,
des matières non renouvelables,
des matières renouvelables.
Sa composition est clairement définie sur les
étiquettes et souvent détaillée lors de l’achat,
permettant ainsi de donner un vrai choix à l’acheteur.
Pour l’essentiel :
absorption : du coton, du chanvre, du bambou ou
de la micro-fibre,
culotte (1) : laine, polaire, « pull » (polyester
recouvert de polyuréthanne laminé)
En option :
Feuillets en papier pour recueillir les selles.
TRANSPORT
L’achat se fait généralement par Internet.
UTILISATION
Une couche bien entretenue peut servir à deux, voir
trois bébés.
Tenons compte du changement de trousseau souvent
nécessaire pour s’adapter à la morphologie de bébé
et retenons le chiffre de 200 utilisations.
LAVAGE DES COUCHES A DOMICILE
Cette estimation tient compte de l’amortissement
d’une machine à laver, les couches sont séchées
naturellement sur un fil = 90 euros pour le foyer
(eau, électricité et produits de lessives) (1).
RECYCLAGE DES COUCHES LAVABLES
Une fois usée, elle peut servir de chiffons…
Notons cependant qu’il est possible de revendre
notamment sur Internet les couches en bon état
DESTRUCTION PAR INCINERATION
Poids moyen d’un trousseau : 5 kg
DESTRUCTION PAR ENFOUISSEMENT
Poids moyen d’un trousseau : 5 kg
Papier de protection (optionnel)
CONSEQUENCES
Les matières premières proviennent généralement de
cultures certifiées OKOTEX (le système OKOTEX
garantit que les textiles testés et certifiés
respectent les seuils réglementaires de substances
pouvant nuire à la santé).ou parfois sont certifiées
BIO.
Même la production des couches issue de la culture
du coton, pourtant si gourmande en eau, ont un
impact moindre par rapport aux besoins et émissions
nécessaires à la production de couches jetables.
Pour autant, la production des couches lavables n’est
pas sans émettre des CO² (élevage des moutons,
fabrication des matières imperméables et des tissus
polaires issus du recyclage), mais cette production
est proportionnelle aux quantités nécessaires, qui
comme nous l’avons vu sont de l’ordre de 1 pour 200
(estimation basse).
CONSEQUENCES
La Poste contribue la plupart du temps au transport
des couches. Le transport s’opère ainsi par les
réseaux habituels, qui utilisent également le train.
Bien suivre les conseils d’entretien des fabricants
pour entretenir les couches lavables (ces conseils
sont simples à appliquer).
CONSEQUENCES
Environ deux machines supplémentaires par semaine.
Lavages à 40 ou 60°C.
CONSEQUENCES
CONSEQUENCES
Emission de C0²
CONSEQUENCES
Pas de répercussions pour les matières naturelles
comme la laine, le coton, le bambou ou le chanvre.
Biodégradation en six mois.
Impact réduit pour les autres matières (du fait de
leur faible quantité).
Se jette habituellement aux toilettes et est traité
de la même façon qu’un papier hygiénique classique
car entièrement biodégradable.
Dossier de Presse – APCL – août 2009 – page 14
http://bulledecoton.org

Documents pareils