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Bernard DELEUZE
SITE http://125deleuze.free.fr
SAINS LEZ MARQUION le 27 novembre 2011
MOTO LEGENDE
Mr Alain GEORGES
Objet:
Mise au Point
Lette recommandée A.R. n° 1 A 04581482323
Monsieur,
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Je ne suis plus abonné à votre revue, préférant acheter dans les maisons de la presse Moto
Légende ou LVM lorsqu’un article est intéressant. Je viens d’acheter le n° 229 qui concerne
les 50cc de Grand Prix. Si l’article est bien réalisé, malheureusement il y a des lacunes, on ne
parle pas des 50 Français comme le SCRAB de Jean Claude BESSE, ni de l’ABF de Jean
BIDALOT, Bernard FOURRES, et tous les autres, qui ont participé au Championnat du
Monde.
Ce qui m’a fait bondir en fin de journal est l’essai de la 125 RAI. Si je n’ai rien contre
Mr MARANDET qui a commencé les constructions de la partie cycle en 1973, soit 2 ans
après moi. Quand au moteur celui ci vient de l’usine, moi-même le sachant puisque
j’étais plusieurs fois par semaine à l’usine de pantin.
Je trouve donc anormal que vous présentiez la RAI comme première 125 Motobecane
de course.
Je vous adresse ce courrier pour vous montrer mon indignation concernant entre autre Jean
François GUITTARD.
Je suis revenu dans le circuit de la moto de course en 2006 puisque plusieurs pilotes se
souvenaient de moi. J’ai contacté Jean François GUITTARD car j’étais le premier à avoir créé
une 125 de course sur la base de la 125 Motobecane standart en avril 1971.
Après avoir discuté d’un essai de cette 125 nous étions d’accord pour procéder à cet essai
courant 2007 et entre autre sur le circuit de Salbris pendant les coupes organisées par le Club
Motobecane. Je lui avais indiqué ma présence uniquement le dimanche.
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J’avais été invité par l’organisateur Hollandais Jan Hans ZOOMBELT sur le circuit de
OLDEBROEK pour l’anniversaire des 40 ans de ce circuit ou j’avais couru à cette époque.
Revenant le samedi dans la nuit de Hollande jusqu’à Salbris pour respecter mon engagement
moral avec Jean François GUITTARD. Quelle n’a pas été ma surprise lorsque l’on m’a dit qu’il
était parti le samedi soir. Heureusement, en fin d’après midi, le très sympathique Bertrand
LEBRUN a pu prendre des photos, qui ne sont jamais parues dans votre journal!!!!
Après avoir recontacté Jean François GUITTARD, nous devions faire cet essai en 2008 à
CROIX en TERNOIS pendant l’heure du repas. J’ai téléphoné de nombreuses fois à Jean
François GUITTARD pour connaître la date qui lui conviendrait, mais cette date a toujours été
repoussée.
Dans le courant du mois de mai, Thierry LERAUD m’a contacté pour prendre un rendez vous.
Il allait faire une rétrospective de la 125 Motobecane d’usine. Il souhaitait parler de moi dans
le début de l’article et nous avons discuté une bonne demi heure. Lorsque cet article est paru
dans le n°193 ma déception fut grande à sa lecture. Car on précisait uniquement que j’avais
un site Internet, sans d’ailleurs l’indiquer. J’ai demandé à Thierry pourquoi on ne parlait pas
davantage de moi. Il a été très ennuyé et n’a pas souhaiter me donner plus de précision.
Au mois d’octobre 2008, l’UTAC organisait une manifestation à Montlhéry. Dans l’après midi
j’ai vu Jean François GUITTARD au loin, je me suis dirigé vers lui et lorsqu’il m’a vu, il a fait
demi-tour, j’ai tout de suite compris son attitude et la moralité de ce personnage!!!
Dans l’une de vos parutions, vous parliez de l’immatriculation des motos de course: j’ai appelé
Jean François GUITTARD pour lui demander ce qu’il comptait faire trouvant cela
complètement farfelu. Il devait en parler avec les journalistes. N’ayant aucune réponse, j’ai
décidé de m’en occuper. 6 mois après je lui ai renvoyé un document écrit d’un député qui me
confirmait l’abrogation de ce texte de loi. Mais ce document n’ait jamais paru dans Moto
Légende.
Pour votre connaissance: j’ai non seulement fabriqué en 1971 la première 125 Motobecane
de course, mais aussi la première boite 6 vitesses, l’embrayage à sec, et depuis 2006 pour
aider des passionnés, Français, Belges, Hollandais, Espagnols, je me suis remis sur la
planche à dessin pour fabriquer de nouvelles boites 6 vitesses avec embrayage à sec, des
pignons à taille droite, des cylindres à eau, des pistons, des vilebrequins, sans jamais gagner
le moindre centime.
Cette année, j’ai réuni une quarantaine d’anciens pilotes de 50 et 125 pour une photo
historique. Comme vous pouvez vous en douter cela n’a été simple, les pilotes souhaitant que
cela se fasse lors de Moto Légende sur le circuit de Dijon. Heureusement, il y avait l’aide de
Daniel ADRIAN sans lui rien n’aurait été possible. Et là encore des problèmes pour trouver un
photographe, puisque ceux réservés à l’événement n’étaient pas intéressés. J’ai bien
demandé à François BEAU mais sa réponse m’a laissé sans voix. Je le cite « non merci mais
les pilotes de 50 et 125 ne m’intéressent pas!!! » j’en suis resté bouche bée d’une telle
réponse.
Une autre anomalie de votre rédaction: j’étais invité à participer avec l’une de mes 125 en
catégorie Grand Prix. Sur mon engagement était inscrit MARQUE Deleuze - Motobecane
RA74P. Au retour des documents en avril, j’ai regardé sur votre site pour connaître la feuille
des inscriptions, la surprise était de taille, puisque je devais tourner sur une simple
Motobecane, (une erreur des journalistes qui font la sélection sûrement) j’ai donc téléphoné et
envoyé un courriel à Caroline pour que le changement soit fait.
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Elle me l’a confirmé le lendemain comme les programmes n’avaient pas été imprimés.
Malheureusement rien n’a été modifié!!!
Peut être connaissez vous Cédric FOLIOT?
Il est pour tous les pilotes de 50 notre mémoire puisqu’il détient une documentation très
importante. Pour les Coupes 2011, il avait demandé un engagement et rempli une demande,
payé son inscription, en précisant qu’il venait avec son GUAZZONI, seule machine restant
actuellement en France et le DERBI d’usine 8 vitesses d’Angel NIETO que je lui avais remis
en état en 2009. Incroyable, il a été refusé par le comité de sélection, à croire que les
journalistes n’y connaissent rien dans les 50 & 125 de Grands Prix.
Pourtant à titre de renseignements, je peux leur indiquer que s’il n’y avait pas eu de 50 & 125,
les cylindrées supérieures n’auraient pas pu bénéficier aussi rapidement de certaines
évolutions techniques. Financièrement parlant, il est toujours plus facile de travailler sur des
petits moteurs de course que directement sur des gros et les recherches sont aussi quelques
fois facilitées.
Pour revenir à mes propos du début, je ne souhaite pas que vous supprimiez, le travail
du journaliste qui créé le reportage de la RAI. Mais en revanche, je vous demanderais
un article important sur l’ensemble de mon travail depuis 45 ans concernant les 50 &
125, puisqu’à l’origine cela devait être fait, en accord avec votre rédacteur en chef.
MOTOBECANE en course:
Création de ma machine en avril 1971, ensuite avec l’usine l’ami Eric OFFENSTADT,
la 125 RAI, la 125 S compé-client (dit de 25 CV) et enfin le moteur (dit de 32 CV) 6 vitesses
de la dernière 125 S.
Je mettrai sur mon site ce courrier ainsi que votre réponse, non pas pour polémiquer, puisque
j’ai un grand respect pour la majorité des journalistes qui représentent l’historique et notre
mémoire. A l’heure d’Internet ou la plupart des choses sont galvaudées, ils sont les garants de
notre histoire par leurs écrits, encore faut il, qu’ils n’oublient pas de se renseigner auprès des
anciens pendant qu’ils vivent encore.
Je vous prie d’agréer, Monsieur GEORGES, mes salutations les meilleures.