JE SUIS UN ZOMBI

Dossier Théâtre Serabibi
Je suis un Zombi
Dessin, Sarah Myrteel
JE SUIS UN ZOMBI
Dossier Théâtre Serabibi
Je suis un Zombi
Informations Générales
Association Serabibi
Site de l'association1 :
www.serabibi.com/indexprod.html
Site de la pièce
:
www.serabibi.com/zombi.html
La pièce
:
http://www.serabibi.com/doc/ZOMBI.pdf
Contact
:
[email protected]
Loncar Vladimir
- metteur en scène -
Place du Tunnel 4
1005 Lausanne
076 431 84 06
Durée estimée de la pièce : 70 minutes.
Qui..........Serabibi, jeune compagnie de théâtre active à
Lausanne et dans la région.
Style..........Un style actuel et innovant – les pièces et leurs
mises en scène sont toujours des créations uniques.
Texte..........'Je Suis un Zombi' est une pièce composée pour
Serabibi, par Vladimir Loncar (voir Metteur en scène plus bas).
Mise en scène..........Elle est 'faite' par les comédiens et
'supervisée' par un metteur en scène. A) Les comédiens sont,
chacun à leur tour, metteurs en scène – chaque comédien dirige
tous les autres selon un jeu croisé (1 dirige 2, 2 dirige 1, 1
dirige 3...). Cela d'abord individuellement et ensuite en petit
groupe de deux, trois personnes. B) Les comédiens sont filmés et
peuvent voir leur performance2.
Le but de ce type de mise en scène est que les comédiens puissent
se rendre compte de la partielle relativité de la mise en scène et
d'avoir un regard externe (caméra), celui du public.
1 Les statuts de l'assoc. : http://www.serabibi.com/doc/statut.pdf
2 Voir le petit film sur le site de la pièce.
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Décors..........Il est simple, fait d'un grand panneau (3x4 m) de
notre fabrication (Sarah Myrteel) ; Un fauteuil ; Deux poubelles
argentées et de la paille.
Participants
Metteur en scène..........Loncar Vladimir (master en philosophie en
2006); c'est sa deuxième pièce. La première était 'Le Vendeur de
Mots' (voir sur le site).
[email protected]
Les comédiens :
Serkan Camyurdu
[email protected]
[Personnage principal]
Sarah Myrteel
[email protected]
[la gardienne]
Chantal Maubert
[email protected]
[première fille]
Winky Larsen
[email protected]
Cédric Imwinkelried
http://www.studio41.ch/winky/
[villageois]
Petra Erni
[deuxième fille]
[email protected]
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Je suis un Zombi
La pièce
[Illustrations de Benjamin Grether]
Synopsis : C'est l'histoire en trois actes. Dans les premiers deux
actes, l'amour et le travail sont proposés au héros qui les
refuse. Dans le troisième acte on essaye de comprendre ses
motivations.
Évolution de la pièce..........Elle parcourt les
étapes fondamentales de la vision occidentale des
zombies.
Première phase, premier acte.....La culture et le
mot même 'zombi' nous viennent du vaudou3, étant
originellement des esclaves noirs travaillant dans
les champs d'Haïti. Le premier film de Romero, The
Night of the Living Dead, forge la vision occidentale des zombies,
ce sont des morts-vivants qui mangent de la viande par instinct
(goules).
Deuxième phase, deuxième acte.....Land of the Living Dead signifie
un passage. Le refus du héros de tuer un zombie montre qu'il y a
une interaction non-meurtrière possible entre vivants et nonvivants. Depuis, de plus en plus de films s'alignent à cette
vision et intègrent les morts-vivants dans la société (Shaun of
the Dead, Fido,...).
Troisième phase, troisième acte.....La distinction entre vivants
et les zombies disparaît. Un vivant est en partie mort et un mort
est en partie vivant. Nous avons choisi de mettre en scène un mort
qui oublie de l'être, et, seul dans son monde, développe une
certaine logique.
3 Voir 'White Zombie' (1932)
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Explications..........L'histoire est celle d'un zombie
isolé, qui a oublié qu'il est mort depuis longtemps.
Les zombies ne parlent pas. Notre héros-zombie est
spécial, paradoxalement il parle. Il a appris grâce à
une radio qui diffuse une émission sur la langue
française.
Le héros a des comportements de zombie et donc
l'instinct qui l'attire vers la mort ; mais, confronté
aux 'zombies ordinaires' il les croit ennemis, et les vivants
amis. Dans cette pièce, les humains sont confrontés à un tel
stress qu'ils n'ont plus le temps de réfléchir à quelque chose
d'autre qu'à leur propre survie.
Un zombie se trouve être 'humain', et les humains se 'zombifient'
à cause du manque de temps.
L'idée générale est celle d'un être taciturne confronté à une
réalité violente. Si on mène le combat, on le perd, à cause de la
question du temps. On perd du temps pour dominer notre espace
social. Le silence et la réflexion sont d'or, et la personne qui
comprend cela, généralement tend à s'isoler. Elle reste pourtant
en contact avec le monde par le biais d'un média, tel que des
livres ou une radio...
Les pendentifs..........'Je suis un Zombi' se distingue par
l'introduction de cet élément nouveau qui est le pendentif. C'est
un objet métallique que l'on place sur la tête (voir le petit dessin
plus haut) et qui représente tous les rêves de la personne. Il est
donc unique et propre à chacun. La personne qui cherche l'amour,
par exemple, a un pendentif qui la dirige en lui faisant croire
que son Grand Amour est à porté de main. Celui d'un gardien de la
loi, un autre exemple, est bleu, leur but étant l'ordre ; et ainsi
de suite.
Références..........Elles sont variées mais toutes
relatives au domaine extrêmement allégorique des
zombies.
Dylan Dog.....Le personnage principal est un hommage
à la plus connue des Bd's italiennes
– le choix du style vestimentaire, le
fauteuil, l'arme.
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Je suis un Zombi
La trilogie de Romero
Night of the Living Dead (1968).....les 'goules'4
– les zombies sont des mangeurs de viande par
instinct.
Dawn of the Dead (1978).....Zombies comme critique d'une
société de consommation
– le vendeur du deuxième acte.
Land of the Dead (2005)..... il y a un respect mutuel entre
les vivants et non-vivants
– le héros ne tue pas un zombie tant qu'il n'y est
pas obligé.
Shaun of the Dead (Edgar Wright, 2005).....Distinction
évidente entre vivants et non-vivants
non
– entrée en scène du héros ; le bâillement ou le cri
d'un mort-vivant?. Les zombies sont utilisés par l'industrie des
services.
Deux citations de F.W. Nietche, Considérations Intempestives
2, p. 70 et 86
www.serabibi.com
Vladimir Loncar
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