Générateur d`hydrogène
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Générateur d`hydrogène
Générateur d’hydrogène Pier-Olivier Nault et Nicolas Tremblay, mai 2013 Résumé Générateur d’hydrogène Nault P.-O & N. Tremblay. 2013. Rapport interne. Sciences, Cégep St-Félicien. Les facteurs d’optimisation de l’électrolyse de l’eau ont été étudiés selon différents angles pour faire la conception d’un générateur d’hydrogène. Des mesures de volume de production ont été prises en faisant varier le courant et l’ampérage, l’électrolyte et sa concentration. Nous avons observé que lorsque le courant ou l’ampérage double, la production double aussi ou à peu près, que le meilleur électrolyte était l’hydroxyde de sodium à égalité avec l’hydroxyde de potassium et que lorsque la concentration augmente la production augmente aussi. Nous avons ensuite construit un générateur d’hydrogène fonctionnel en utilisant ces paramètres optimisés. Abstract Hydrogen generator. Nault P.-O & N. Tremblay. 2013. Internal Report. Sciences, Cégep St-Felicien. The optimization of the water electrolysis factors were studied at different angles to the design of a hydrogen generator. Volume measures of production were taken by varying the current and amperage, the electrolyte and his concentration. We observed that when the current or amperage doubles, production just about doubles too, the best electrolyte was sodium hydroxide tied with potassium hydroxide and when increasing concentration, production also increases. We then built a functional hydrogen generator using these optimized parameters. Mots clés: cégep St-Félicien, chimie, générateur d’hydrogène, hydrogène, électrolyse, eau, électrolyte, production, voltage, ampérage, résistance. Introduction Le principal but de notre projet était d’approfondir nos connaissances dans le domaine de l’hydrogène et également de concevoir un générateur qui est capable de produire ce gaz en grande quantité. Il existe plusieurs méthodes pour produire de l’hydrogène, mais nous nous sommes contentés de seulement une, soit la plus courante, l’électrolyse de l’eau. Pour parvenir à concevoir un générateur de qualité et fonctionnel, nous avons d’abord fait quelques tests à l’échelle miniature avec l’appareil de Hoffman sur les différents facteurs qui font varier la quantité d’hydrogène produite, par exemple le voltage, l’ampérage, le type d’électrolyte, la concentration, ainsi que la surface de contact des électrodes. Puis, nous avons fait un plan à la main du générateur pour ensuite le concevoir en trois dimensions sur le logiciel SolidWorks. Enfin, nous avons construit celui-ci et surmonté les différentes difficultés telles que l’étanchéité, la mousse produite ainsi que le fait que la théorie soit généralement en anglais. Hypothèses L’hydroxyde de potassium(KOH) sera le meilleur électrolyte pour la réaction d’électrolyse de l’eau. Plus le courant sera élevé, plus il y aura d’hydrogène produit. Générateur d’hydrogène Page 1 Plus le voltage sera élevé, plus il y aura d’hydrogène produit. La production de gaz sera différente selon la concentration de l’électrolyte. Nous arriverons à faire un montage 3D de notre générateur. Nous arriverons à construire un générateur d’hydrogène et il sera fonctionnel. Nous allons atteindre une production de 1 litre par minute d’hydrogène. Théorie (ref. 1 et 3)1 L’électrolyse de l’eau : L’électrolyse de l’eau est une réaction électrochimique qui vise à séparer la molécule d’eau en deux gaz soit l’hydrogène et l’oxygène : . Cette réaction est produite lorsqu’un courant continu se déplace de l’anode à la cathode en passant par l’eau. Cette réaction nécessite environ 1,23 volt pour se faire. Pour de meilleurs résultats, un ajout d’électrolyte dans l’eau est nécessaire, car l’eau pure n’est pratiquement pas conductrice donc la réaction est très lente. L’électrolyte est une substance conductrice possédant des ions en mouvements. Les ions permettent au courant de voyager plus rapidement entre les électrodes. De plus, tous les matériaux conducteurs peuvent être pris comme électrode, mais ils ne sont pas tous efficaces. Par exemple, le cuivre ou encore le fer sont de mauvais matériaux, car ce sont des matériaux qui s’oxydent facilement. L’électrolyse augmente l’effet d’oxydation. Il est donc beaucoup plus avantageux d’utiliser des matériaux comme l’acier inoxydable, l’aluminium, la platine ou l’or qui rouillent très peu ou pas. Types de générateur : Il existe deux types de générateur d’hydrogène soit un générateur submergé où les plaques sont à l’intérieur de l’eau ainsi qu’un générateur non submergé où l’eau circule entre les plaques en toute étanchéité. Figure 1 : Figure 2 : Générateur submergé 1 Générateur non submergé Ces deux références sont bonnes pour l’ensemble de la théorie. Générateur d’hydrogène Page 2 Les deux types de générateur fonctionnent très bien. Chaque plaque de chacun des générateurs agit à titre d’électrode. Contrairement à l’appareil d’Hoffman, celles-ci sont beaucoup plus grosse, ce qui augmente la surface de contact. En ayant plus de surface de contact, les électrodes peuvent dissocier beaucoup plus de molécules d’eau à la fois donc produire plus d’hydrogène. Cependant, le générateur nonsubmergé est beaucoup plus efficace, car l’eau est toujours en mouvement et renouvelée en faisant un cycle continu contrairement à un générateur de type submergé où l’eau est stagnante. Chaque générateur doit être équipé d’un «bulleur» afin d’éviter toute explosion. Des valves anti-retour sont également fort recommandées. Les plaques neutres : Les plaques neutres sont utilisées afin de diminuer le voltage entre chaque plaque. Comme nous l’avons vu plus haut, la réaction d’électrolyse se fait à un bas voltage donc il est primordial d’éviter toute perte d’énergie pour rien. En ayant trop de voltage, le générateur surchauffe et fait évaporer de l’eau. Les plaques neutres agissent comme un mur pour le voltage. Celui-ci est donc divisé par le nombre d’espaces entre les plaques. Par exemple, s’il y a seulement une plaque neutre entre les deux pôles, le voltage est divisé en deux et ainsi de suite. Cela permet donc d’obtenir un voltage efficace ainsi que prévenir la chaleur. Figure 3: Configuration des plaques Figure 4: Appareil de Hoffman Matériel et méthode Pour étudier l’effet du voltage et de l’ampérage, de l’électrolyte et de sa concentration sur la production d’hydrogène, nous avons utilisé l’appareil de Hoffman. Pour faire bref, c’est un appareil qui permet de faire l’électrolyse de l’eau et de recueillir l’oxygène et l’hydrogène dans 2 cylindres gradués (Figure 1). Nous avons commencé par fixer des valeurs auxquelles nous allions faire les expériences, soit de 200 mA pour le courant et de 10 % (g/ml) pour la concentration des électrolytes à tester. Pour chaque substance, nous avons mis en marche la source de courant qui alimentait l’appareil de Hoffman pendant 15 minutes et mesuré la production de gaz. Nous avons remarqué lors des différents tests que, même si l’ampérage était toujours identique, le voltage requis ne l’était pas, ce qui s’explique par le fait que la résistance qu’offrait l’eau au courant était différente. Dans la deuxième expérimentation, nous avons mesuré la production d’hydrogène pendant 3 min, en contrôlant le voltage, c’est-à-dire que nous fixions une valeur et la valeur d’ampérage reliée à celle-ci n’était pas contrôlée par nous. Nous avons fait la même chose en contrôlant l’ampérage. Pour la conception, nous avons d’abord pensé à tous les matériaux à utiliser. En raison du prix et de la bonne conductivité de l’acier inoxydable, nous l’avons sélectionné comme matériau pour les électrodes. L’idée de matériau pour rendre le système étanche nous est venue du père de Pier-Olivier, qui Générateur d’hydrogène Page 3 proposait un joint de filtreur à l’huile comme dans les automobiles. Nous avons donc acheté une grande feuille de ce matériau et l’avons testé. Il a été à la hauteur de nos attentes. Des plaques d’acier inoxydable ont donc été placées en alternance avec un joint, que nous avons fait à partir de ce matériau et tenu ensemble avec une bonne pression à l’aide des deux plaques de plastique extérieures et des vis, comme on peut remarquer sur les images suivantes : Figure 6 : Figure 5 : Notre générateur d’hydrogène Vue éclatée du générateur d’hydrogène Résultats2 Expérience de l’électrolyte La figure 1 montre les résultats obtenus suite à l’expérience de l’électrolyte. On peut constater que le sel (NaCl) et le bicarbonate de soude ont des productions de gaz plus élevées que l’hydroxyde de potassium (KOH) et l’hydroxyde de sodium (NaOH). Cependant, ils ont une demande de voltage plus élevée, ce qui signifie qu’il faut fournir plus d’énergie pour séparer les molécules. Ceci est du à la résistance plus grande de ces deux électrolytes opposent au courant lorsque celui-ci traverse l’eau. Les 2 bases fortes étaient donc de meilleurs électrolytes pour le générateur à construire et l’hydroxyde de sodium étant moins coûteux nous l’avons choisi. Nous aurions pu tester plusieurs autres électrolytes mais ceuxci était réputés comme étant les meilleurs et notre projet en étant un de conception, nous ne nous sommes pas attardés trop longtemps sur cette expérience. Figure 7 : Résultats pour l’expérience de l’électrolyte. 2 Les tables de valeurs allant avant chacun des graphiques et les graphiques eux-mêmes se retrouvent en annexes. Générateur d’hydrogène Page 4 Influence de l’ampérage La figure 2 montre les résultats obtenus suite à l’expérience de l’influence de l’ampérage sur la production de gaz. Le graphique de la quantité d’hydrogène produit en fonction de l’ampérage nous donne une droite proportionnelle. En effet, il très facile de constater que plus l’intensité de courant est grande, plus la quantité d’hydrogène est élevée. Influence du voltage La figure 3 montre les résultats obtenus suite à l’expérience de l’influence du voltage sur la production de gaz. Le graphique de la quantité d’hydrogène produit en fonction du voltage est une droite qui démontre clairement que plus le voltage est grand plus la quantité d’hydrogène augmente. Nous avons remarqué que lorsque nous doublions le voltage la quantité produite doublait également. Cependant, nous avons aussi remarqué que lorsque le voltage était élevé, l’appareil d’Hoffman était relativement chaud. Nous avons donc cherché un moyen de diminuer la chaleur et nous avons trouvé la théorie des plaques neutres mentionnée précédemment. Après quelques tests à l’aide d’un voltmètre, nous avons pu confirmer cette théorie. Influence de la concentration La figure 4 montre les résultats obtenus suite à l’expérience de la concentration dans l’eau. Le graphique de la quantité d’hydrogène produit en fonction de la concentration démontre un rapport proportionnel entre la concentration d’électrolyte ajoutée et l’hydrogène produit. En effet, plus on augmente la concentration, moins il y a de résistance pour le courant de voyager de l’anode à la cathode. En diminuant la résistance, on augmente ainsi l’intensité du courant. Cela a donc pour conséquence d’augmenter la production d’hydrogène. Figure 8 : Graphique de la quantité d’hydrogène en fonction de l’ampérage (NaOH 10 % g/ml) Figure 9 : Graphique de la quantité d’hydrogène en fonction du voltage (NaOH 10 % g/ml) Figure 10: Graphique de la quantité d’hydrogène par minute en fonction de la concentration (NaOH) Générateur d’hydrogène Page 5 Discussion Figure 11: Pour ce qui est de nos hypothèses, une seule est infirmée et Joint étanche 1 c’est que nous allions produire 1 litre par minute d’hydrogène. Nous avons recueillis une quantité de 500 ml dans une bouteille d’eau en chronométrant le temps que cela prenait. Ensuite, nous avons calculé une production d’environ 1 litre en 2 minutes 30 secondes. Pour le reste, nous avons confirmé que l’hydroxyde de potassium(KOH) était le meilleur électrolyte (à égalité avec l’hydroxyde de sodium), comme il est possible de voir sur la figure 1. Après cette expérience, nous avons donc choisi d’utiliser le NaOH comme électrolyte parce qu’il était moins cher. Celui-ci nous a causé un problème : il produisait Figure 12: beaucoup de mousse. Nous avons consulté quelques sites internet pour comprendre ce qui se passait et découvert que Joint étanche 2 c’était normal qu’il se produise de la mousse. Nous avons donc choisi d’utiliser un anti-moussant non réactif qui sert normalement aux spas et cela a bien fonctionné. Dans l’expérience suivante, et comme il est possible de voir sur les figures 11 et 12, le volume d’hydrogène produit augmente en fonction du voltage et de l’ampérage. De plus, nous avons constaté que lorsque l’ampérage ou le voltage double, la production double ou à peu près. C’est ce que nous avions pu lire sur les références du web et nous l’avons démontré par nos expérimentations. Nous avons aussi démontré que la production augmente en fonction de la concentration, comme on peut le constater sur la figure 4. Ensuite, nous avons été capables de faire un dessin 3D sur logiciel de notre montage. Pour cette partie, nous connaissions déjà le fonctionnement du logiciel SolidWorks pour l’avoir utilisé dans le passé, il a donc été aisé de faire le montage 3D excepté pour les vis. Il nous a fallu l’aide de quelqu’un qui avait plus de connaissances. Finalement, nous avons construit le générateur d’hydrogène et il est fonctionnel. La difficulté fut de rendre le système étanche parce qu’il fallait qu’il soit étanche à l’eau, mais aussi à l’hydrogène qui est très volatil. Nous avons utilisé un joint de filtreur à l’huile comme dans les automobiles. Cela à bien fonctionné, mis à part la décoloration du joint. Par contre, cela ne causait aucun problème au niveau de l’électrolyse. Ensuite, les raccordements de tuyaux, que l’on peut voir sur les images 11 et 12, ont été difficiles à sceller. Cela est dû au fait qu’il fallait appliquer la colle sur du plastique et que celle-ci était en contact avec notre électrolyte, une base forte. Nous avions essayé plusieurs colles pour résoudre le problème et celle qui a donné les meilleurs résultats fut la colle époxy, qui alliait solidité et étanchéité. Critiques et améliorations Pour les expériences que nous avons faites en laboratoire sur les électrolytes, l’ampérage et le voltage et la concentration, nous sommes satisfaits et n’avons pas d’améliorations à proposer. Il faut aussi noter que les manipulations étaient relativement simples. Nos améliorations à proposer seraient sur ce que nous aurions pu faire de plus pour rendre le projet plus complet. Critique Amélioration Le contenant que nous avons utilisé étant trop gros inutilement. Cela causait que nous avions besoin de 10L de solution, ce qui était dépense inutile, et que le système devait marcher pendant L’utilisation d’un contenant de 3 à 5 L aurait été appropriée pour ce dont nous avions besoin. Générateur d’hydrogène Page 6 5 à 10 minutes avant que le gaz qui sorte soit de l’hydrogène. Nous ne connaissions pas la résistance du système, ce qui causait qu’on ne pouvait pas prévoir l’ampérage lorsqu’on contrôlait le voltage et vice-versa. Pour calculer le rendement du système, nous avons utilisé une méthode plus ou moins bonne qui nous a donné une valeur approximative. À l’aide de la formule V=RI et de 2 multimètres, nous aurions certainement pu calculer la résistance du système et ainsi faire des calculs pour avoir le voltage optimal entre chaque plaque. Nous avons eu un manque de temps, mais dans le cas contraire nous aurions pu mettre au point un montage semblable à l’appareil de Hoffman ou encore utiliser un compteur de gaz. Retombées et applications possibles Il faut premièrement savoir que lorsqu’on allume de l’hydrogène, la réaction inverse de sa séparation se produit et il revient en vapeur d’eau, donc la réaction ne produit aucune pollution contrairement à l’essence qui est utilisée dans les automobiles. De plus, il est important de savoir que l’hydrogène est très puissant et pourrait devenir une des principales sources d’énergie dans les années à venir. Grâce à l’hydrogène, il est possible d’acheminer de l’électricité dans des endroits isolés à l’aide de piles à combustible. Par exemple, on stocke l’hydrogène dans des bombonnes et on le transporte. Cela évite de perdre de l’énergie dans une installation ayant des kilomètres et des kilomètres de fils électriques. Une autre application est de concevoir un générateur comme nous l’avons fait et par la suite, de l’installer à l’intérieur d’une voiture, dans l’entrée d’air du moteur. En faisant cela, il est possible de rendre le moteur plus performant et plus économique, donc moins polluant. Plusieurs personnes essaient de mettre des technologies au point concernant l’hydrogène et il y a beaucoup d’avenir dans ce domaine fascinant, cependant les compagnies de pétrole veulent continuer à empocher leur argent, donc ils achètent les particuliers qui réussissent à développer quelque chose de nouveau. Conclusion Notre projet a demandé beaucoup de temps mais le résultat fut très gratifiant. Nous avons été forcés de faire des recherches poussées pour comprendre tous les concepts techniques cachés derrière cette merveilleuse invention mais cela nous a permis de comprendre la difficulté qu’il y a pour développer les nouvelles technologies. Pour nos hypothèses, nous les avons toutes confirmées, sauf pour la production d’hydrogène attendue qui était de 1 litre par minute; nous avons produit 1 litre en 2 minutes 30 secondes. Donc, l’hydroxyde de potassium était le meilleur électrolyte pour l’électrolyse de l’eau. Aussi, lorsque le courant, le voltage ou la concentration augmentaient, la production de gaz augmentait aussi et finalement, nous avons réussi, comme prévu, à construire un générateur d’hydrogène fonctionnel. Bref, l’important pour nous était de montrer aux gens la puissance de ce gaz et son potentiel en tant que future source d’énergie RENOUVELABLE, VERTE ET À NOTRE PORTÉE. Générateur d’hydrogène Page 7 Médiagraphie Référence 1 : [ANONYME]. Wikipédia, [En ligne], http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectrolyse_de_l'eau(consulté le 27 avril 2013) Référence 2 : FLAMAND, Eddy & ALLARD, Jean-Luc, 2003, Chimie des solutions, Canada, Modulo Éditeur, 365 pages. (consulté le 27 avril 2013) Référence 3 : [ANONYME]. daddyo44907, [En ligne], http://www.hho4free.com/(consulté le 27 avril 2013) Image (titre) : [ANONYME]. Cleanbreak, [En ligne], http://www.cleanbreak.ca/wordpress/wp-content/uploads/icon_hydrogen.gif Figure 1 : [ANONYME]. 2HHO, [En ligne], http://2hho.com/ Figure 2 : [ANONYME]. 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Mesurer la production de dihydrogène et calculer le rendement par minute. 8. Répéter les étapes 1 à 6 pour les autres électrolytes à tester. Expérience sur l’influence de l’ampérage 1. Peser 25 g d’hydroxyde de sodium(NaOH) et le dissoudre dans 250 ml d’eau. 2. Effectuer l’électrolyse de l’eau avec le système de Hoffman pendant 3 minutes en conservant l’ampérage constant. 3. Noter le volume d’hydrogène produit et calculer le rendement par minute. 4. Répéter à plusieurs reprises avec différentes valeurs d’ampérage. 5. Construire un graphique du volume d’hydrogène en fonction de l’ampérage. Expérience sur l’influence du voltage Générateur d’hydrogène Page 8 1. Peser 25 g d’hydroxyde de sodium(NaOH) et le dissoudre dans 250 ml d’eau. 2. Effectuer l’électrolyse de l’eau avec le système de Hoffman pendant 3 minutes en conservant le voltage constant. 3. Noter le volume d’hydrogène produit et calculer le rendement par minute. 4. Répéter à plusieurs reprises avec différentes valeurs de voltage. 5. Construire un graphique du volume d’hydrogène en fonction du voltage. Influence de la concentration de l’électrolyte 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Peser X grammes de NaOH. Dissoudre la quantité d’électrolyte dans 250 ml d’eau. Verser la solution dans l’appareil de Hoffman. Mettre en marche durant 3 minutes. Mesurer le volume d’hydrogène recueilli et calculer le rendement par minute. Répéter les étapes 1 à 5 avec différentes concentrations. Construire un graphique de la production d’hydrogène en fonction concentration. de la Pour le reste des cours, nous n’avions pas de protocoles. Nous avons investi notre temps à concevoir le SolidWorks 3D de notre montage, à fabriquer le générateur à hydrogène, ce qui inclut quelques problèmes et tests, et à concevoir un module pour supporter le générateur à l’expo-sciences. Notre horaire était tout de même très chargé et nous avons fait quelques expériences durant les fins de semaine à la maison. Tableaux des graphiques: L’influence de l’ampérage sur la quantité d’hydrogène produite Ampérage (A) Quantité d'hydrogène (ml) 0,20 ± 0.05 2,0 ± 0.1 0,40 ± 0.05 3,8 ± 0.1 0,80 ± 0.05 7,9 ± 0.1 1,60 ± 0.05 15,8 ± 0.1 2,12 ± 0.05 21,9 ± 0.1 Générateur d’hydrogène Page 9 L’influence du voltage sur la quantité d’hydrogène produite Voltage (V) Quantité d'hydrogène (ml) 1,0 ± 0.1 3,7 ± 0.1 2,0 ± 0.1 6,9 ± 0.1 3,0 ± 0.1 10,8 ± 0.1 4,0 ± 0.1 14,7 ± 0.1 5,0 ± 0.1 19,9 ± 0.1 L’influence de la concentration sur la quantité d’hydrogène produite Concentration (%) 5 Quantité d'hydrogène (ml/min) ± 1 3,5 ± 0.1 10 ± 1 6,7 ± 0.1 15 ± 1 10,3 ± 0.1 20 ± 1 14,2 ± 0.1 25 ± 1 18,4 ± 0.1 Nous avons mis une incertitude de ± 1%, car une grande précision n’était pas nécessaire. Dessin en 3D de notre montage sur le logiciel Solidworks : Générateur d’hydrogène Page 10 Vue explosée de notre générateur : Une conception de : & Générateur d’hydrogène Page 11