Les différents types de public

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Les différents types de public
Les différents types de public
1. L'enfance
C'est le moment où l'enfant se développe psychologiquement, anatomiquement et
physiologiquement. Il existe une différence entre l'évolution du comportement moteur et de
l'intellect. Il est en charge de la société, des parents, des professeurs...
Différentes étapes ponctuent sont développement :
➔ Loi d'amortissement du développement : croissance rapide qui ralenti sauf à la puberté
➔ Loi de dissociation : rapport poids/taille non coordonnée, de même différence entre le
comportement moteur et intellectuel
➔ Loi des phases critiques : qui sont les crises par lesquelles passera l'enfant
à 3 ans la conscience de lui même
à l'adolescence opposition au monde adulte
Elle se divise en 3 classes d'âge :
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de 0 à 3 ans : il s'agit de la petite enfance. C'est le moment où l'enfant découvre le
monde qui l'entoure, apprend à parler et passe de la quadrupédie à la notion de marche.
Période du complexe d'Oedipe (amour du parent ayant le sexe opposé). Il va développer
ses sens et grandir. Importance du sommeil.
Il passe par des stades Oral, plaisir buccal (succion, besoin de nourriture..)
Anal , plaisir avec la notion de rétention, d'élimination (1-3)
de 3 à 7 ans : il s'agit de la moyenne enfance. C'est la période de scolarisation, il s'ouvre
sur le monde extérieur en sortant du cercle familiale. C'est le moment où l'enfant
découvre son corps et cherche à connaître la différence entre une fille et un garçon.
C'est le stade Phallique, découverte des zones érogène.
Il cherche à être autonome. Il développe son imagination, est fougueux, curieux et
enthousiaste. Travail et apprentissage par le jeu (coordination, gestes fondamentaux,
motricité).
de 7 à 12 ans : période de forte croissance. C'est la grande enfance. C'est le moment où
l'on instaure la notion de règles. Travail locomoteur, coordination précis, perception
espace temps en voie de détermination. On parle de « l'age d'or » de l'apprentissage.
Pendant cette période grande importance du monde qui l'entoure (parent, amis)
socialisation importante
Caractéristiques physiologiques :
Croissance régulière avec une fragilité osseuse. En revanche ils ont une grande souplesse
mais une faible masse musculaire. Le rythme cardiaque est élevé mais il n 'en reste pas moins
qu'il est endurant mais pas résistant à des efforts intenses.
Pour la petite enfance : début de la locomotion (ramper, debout, marcher).
Pour la moyenne enfance : ralentissement de la croissance, la silhouette s'allonge.
Pour la grande enfance : peu de puissance musculaire mais grande aérobie
Caractéristiques psychologiques :
En général, le caractère commence à se définir, identification par rapport à l'opposition,
il passe par des phase égocentrique. Bien qu'il grandisse, l'attention reste fragile (20 à 45mns).
C'est à partir de 7-12 ans que la concentration devient plus grande, avec le renforcement de
l'apprentissage, notion de règle, de fautes, de responsabilités.
L'enfant et le sport : aspect pédagogique
le sport va permettre de développer les qualités cognitives de l'enfant, lui permettant
d'anticiper, de comprendre, de développer sa latéralité, sa tactique, en résumer de découvrir et
d'appréhender son environnement (espace/temps)
différent type de jeux seront à mettre en place suivant l'age:
➔ Jeux d'exercices (0-3ans) : travail psycho-moteur et intellectuel. Organiser l'espace et
le temps ainsi que structurer le schéma corporel. Il s'agit de permettre un
représentation du mouvement.
Favoriser une démarche expérimentale, construction matériel, affectif et relationnel
➔ Jeux symbolique (3-5ans) : reproduction de la vie quotidienne par le jeux (jeux de la
marchande, ...) début, notion de régles.
➔ Jeux de règle (à partir de 5ans) : notion de règles du jeu, de gain, de perte, de tricherie...
Il s'agira de faire jouer l'enfant sur des séances courtes, favorisant les méthodes de réussite
et proposant des activités ludiques.
2. L'adolescence
Elle se situe entre 12 et 20 ans suivant la maturité. C'est une période de grand changement,
délicate : la puberté. C'est un bouleversement psychologique, anatomique et physiologique. C'est
pour cette raison que l'on parle de crise d'adolescence. C'est une phase de réorganisation de la
personnalité.
Caractéristiques physiologiques :
Grand changement corporel : croissance importante due à la poussée hormonale, le volume
musculaire augmente. En revanche, il existe un décalage entre la croissance osseuse,
ligamentaire et musculaire.
Caractéristiques psychologiques :
En général, période de troubles due aux nombreuses modifications survenues. Il est en
quête d'identité par mimétisme ou opposition (amis, parents...). Il est en perpétuel opposition
que ce soit d'un point de vue scolaire ou même vis à vis de lui même (ambivalence). Il est à la
recherche de reconnaissance et d'indépendance vis à vis des adultes. Il est excessif dans ses
relation amicale et semble toujours incompris.
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Il y a 3 types d'adolescents :
Déprimable: il se caractérise par une nécessité d'attente, par le sentiment de ne pas être
ce que l'on veut. Ce type d'ado va traverser la situation de dépression.
Déprimé : état de fatigue, troubles du sommeil, impossibilité de faire quoique ce soit.
Perte de plaisir dans l'activité physique.
Dépressif : période de dépression
L'adolescence et le sport : Aspect pédagogique
Il a l'esprit compétitif, influençable, il est désordonné..
Faire attention que l'ado ne s'enferme pas dans une marginalisation, attention de ne pas
le dévaloriser par des remarques ou des critiques. Penser à le faire travailler par la création
d'atelier en lui proposant de donner des idées, tjs annoncer les règles à ne pas transgresser.
L'éducateur doit avoir le rôle de modèle, il faudra créer un lien sociaux affectifs, on doit le
rendre responsable en lu faisant jouer un rôle dans l'activité, organiser un échauffement...
2. L'adulte
C'est l'ensemble de la population constituant le monde adulte. Il s'agit d'une population
active, productive généralement avec un travail et touchant un salaire. C'est une personne qui
ont atteint une maturité intellectuelle, psychologique, sociale et est responsable de lui-même.
L'adulte se créé une vie sociale, familiale et professionnelle.
Il faudra prendre en compte leurs besoins suivant leurs sexes, leurs ages, leurs activités socioprofessionnelles, leurs vies de famille, leurs lieux de vie...
Le sport ou la pratique physique constitue un loisir changeant de l'ambiance du travail, elle peut
être compétitive ou de loisir. Elle permet aussi de se maintenir en forme et en bonne santé.
Ces adultes peuvent se diviser en 2 :
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les sportifs : généralement des anciens sportifs, exigeant, perfectionniste, ils ont l'esprit
d'aventure et veulent sans cesse se surpasser. Ils ont des résultats à atteindre. Ils
veulent avoir des info et voir leur progrès rapidement.
les non sportifs : c'est des personnes sédentaires, motivés ou non, avec des objectifs ou
non. Contrairement aux sportifs ils ne connaissent pas leur corps. Ils ont peu patient et
n'ont pas de condition physique
Les motivations :
Ces personnes viennent en général pendant leur temps de loisir pour découvrir ou
redécouvrir un univers. Cela permet de faire des rencontres, d'apprendre une nouvelle activité,
se distraire, de lutter contre l'anxiété, la dépression, la santé....
L'adulte et le sport : Aspect pédagogique
L'activité physique doit être de durée et d'intensité suffisantes pour avoir des effets
bénéfiques. Les exercices aérobiques permettent de créer un bien être psychologique. Cela peut
être du à :
➔ la distraction
➔ la libération d'endorphine
La pratique a pour objectif de donner confiance en soi, de faire travailler sa mémoire, de se
donner une image positive, de diminuer l'anxiété, le stress, la tension....
L'A.S devra créer une relation de partage, de soutient afin de faciliter la communication. Il
devra aussi être clair et évaluer le pratiquant régulièrement pour voir ces progrès. Le sport leur
permettra de s'accomplir
3. Pré retraité et retraité
Il s'agit des personnes de 55 ans et plus. C'est un public fragile qui a perdu sa
responsabilité socio-professionnelle.
Ils sont à la recherche du bien être, ils ont besoin de communiquer, d'avoir la sensation
d'être utile. Ils n'ont pas d'objectifs particuliers. Ils ne connaissent ni leur corps, ni leur limite.
Les pathologies :
Perte de l'équilibre, ils peuvent porter des prothèses (hanches), perte de la mémoire, du
tonus musculaire, d'élasticité du muscle... Déclin progressif des performances motrices.
Aspect pédagogique :
Faire attention qu'il ne s'enferme pas dans une marginalisation, il faudra créer un lien
sociaux affectifs et faire en sorte qu'ils ne perdent pas leur autonomie. Il faudra faire un
travail préventif afin de maintenir et de préserver leurs capacités physiques, l'intensité doit
être modérée et adaptée aux individus. Il faudra permettre l'échange et favoriser l'activité
physique (ludique, gaieté, bonne humeur)..
4. Les handicapés
Le handicap peut y être défini comme la rencontre d'une déficience avec une situation de
la vie quotidienne. Cette composante est soumise à l'influence de problèmes de santé (maladies,
blessures, lésions) et de facteurs contextuels (environnement et facteurs personnels). Il s'agit
d'une « perte ou de l'altération définitive ou provisoire, d'une structure ou fonction
psychologique, physiologique ou anatomique. »
a) Para et tétraplégie
Une paraplégie est une paralysie, généralement symétrique, des membres inférieurs, pouvant
remonter plus ou moins haut sur le tronc.
Lorsque la paralysie, qui touche les membres inférieurs et le tronc, atteint également les
membres supérieurs, il s'agit par définition d'une tétraplégie.
Il faut bien savoir ce qu'est une paralysie : c'est l'impossibilité d'exécuter des mouvements
volontaires dans la région qui est dite paralysée. Si nous prenons l'exemple d'une paraplégie, le
sujet, grâce à son cerveau, envoie des ordres moteurs pour remuer ses jambes, celles-ci ne
remuent pas parce qu'elles ne reçoivent pas ces ordres moteurs. En effet, les ordres moteurs
élaborés par le cerveau passent par la moelle épinière avant d'être exécutés par les muscles.
Or, en cas de paraplégie, la moelle épinière généralement détruite en un point, ne laisse plus
passer les ordres moteurs.
Causes des paraplégies et des tétraplégies.
Parmi les très nombreuses causes des para et tétraplégies, quatre sont importantes :
✗
Les traumatismes.
Il s'agit d'une plaie de la moelle épinière. Le plus souvent, la moelle épinière est contusionnée ou
écrasée à la suite d'une fracture de la colonne vertébrale (accidents de la route, chutes d'une
grande hauteur, accidents du travail, de sport...).
✗
Les myélites.
Ce sont des maladies, infectieuses ou de nature inconnue, brutales ou progressives qui peuvent
léser plus ou moins gravement la moelle épinière. Un cas particulier est celui de la sclérose en
plaques.
✗
Les tumeurs.
Elles compriment la moelle épinière, il faut les enlever chirurgicalement le plus rapidement
possible; après intervention, la paraplégie peut persister.
✗
Les accidents vasculaires.
Les vaisseaux nourriciers de la moelle épinière peuvent être détruits ou se trouver bouchés, la
portion de moelle normalement irriguée par ces vaisseaux se nécrose.
Le nombre des paraplégiques et tétraplégiques ne cesse d'augmenter, les accidents en
occasionnent envion 1800 nouveaux cas par an.
Para et tétraplégique et le sport : Aspect pédagogique
Les paraplégiques pratiquent presque tous les sports. Sauf exception (paraplégie très basse ou
incomplète), le paraplégique se déplace en fauteuil roulant. Il est donc normal et très utile qu'il
pratique les sports en fauteuil roulant :
•
athlétisme : course en fauteuil roulant, lancers...
•
tennis de table,
•
tir à l'arc, sport qui autorise le plus facilement une intégration avec les valides,
•
escrime, qui développe l'équilibre dans le fauteuil,
•
basket ball en fauteuil roulant, sport rapide, qui permet d'acquérir une véritable
virtuosité dans l'usage du fauteuil roulant, et apporte les joies d'un sport d'équipe,
•
tennis, qui permet d'acquérir une grande adresse dans le maniement du fauteuil et peut
se pratiquer contre un valide,
•
haltérophilie, ou plutôt pratique du développé couché.
Tous ces sports développent l'adresse et la force des membres supérieurs, particulièrement
utiles lorsque l'on est paraplégique.
La natation est également très prisée des paraplégiques qui retrouvent dans l'eau une partie de
leur agilité perdue. Pour les paraplégiques complets, la propulsion se fait uniquement avec les
membres supérieurs, pour les tétraplégiques, elle est encore possible grâce à des mouvements
des épaules.
Dans l'eau, les risques de traumatismes sont réduits.
Rôle de l'A.S
Il doit :
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Connaître les sporifs paraplégiques qui lui sont confiés : niveau neurologique de la para ou
tétraplégie, caractère complet ou incomplet des paralysies, existence de déformations
des membres ou d'ostéomes.
✗
Se méfier des escarres qui contre indiquent la pratique sportive. Pour les paraplégiques
en fauteuil roulant, les escarres risquent d'apparaître dans la région ischiatique.
✗
Se méfier d'autres complications comme une fièvre d'origine urinaire qui contre indique
aussi la pratique sportive. Rappelons au passage que le paraplégique ou le tétraplégique
doit boire abondamment.
✗
Avoir en tête la fragilité osseuse relative des membres paralysés.
✗
Connaître la fatigabilité rapide des paraplégiques de haut niveau et des tétraplégiques.
✗
Savoir pousser le paraplégique qui a une modification de son syndrome sous-lésionnel à
consulter un médecin qui recherchera une complication.
La très grande majorité des paraplégiques et tétraplégiques sportifs sont bien adaptés à leur
handicap et connaissent bien tous ces problèmes. Il faut leur faire confiance et les écouter.
b) Les hémiplégies
Comme son nom l'indique, l'hémiplégie est la paralysie de la moitié du corps dans le sens vertical.
Il existe donc deux possibilités d'hémiplégie : droit ou gauche.
Si nous prenons l'exemple d'une hémiplégie droite, ce sont le côté droit de la figure, le membre
supérieur droit et le membre inférieur droit qui sont paralysés.
Les hémiplégies sont dues à des lésions de l'encéphale.
Causes des hémiplégies
Schématiquement les causes d'hémiplégies sont différentes chez le sujet d'un certain âge et
chez le sujet jeune.
Chez les sujets d'un certain âge :
L'hémiplégie est due à une hémorragie cérébrale par hypertension artérielle, ou plus
fréquemment, à un ramollissement cérébral, les artères scléreuses se bouchant et n'apportant
plus de sang aux cellules nerveuses qui meurent.
Chez les sujets plus jeunes :
L'hémiplégie est le plus souvent la conséquence d'un traumatisme crânien, ou bien encore d'une
petite malformation vasculaire cérébrale (angiome) qui s'est rompue. Ces sujets jeunes peuvent
avoir des activités sportives. Le SIDA est une autre cause d'hémiplégie. L'état général est
alors souvent détérioré et incompatible avec une activité sportive intense mais la natation est
conseillée à certains comme entretien.
Hémiplégique et le sport : Aspect pédagogique
Les hémiplégiques rencontrent plus de difficultés pour pratiquer les sports que ne le laisserait
supposer la possibilité qu'ils ont généralement de pouvoir efficacement marcher.
La très grande majorité d'entre eux pratique les sports debout :
•
athlétisme, courses et lancers,
•
tennis de table, escrime,
•
tir aux armes.
Quant à la natation, ils ne se contentent pas de nager sur le côté mais pratiquent, avec un peu
d'habitude et plus ou moins bien, tous les styles, rencontrant de difficiles problèmes
d'équilibration du fait de leur spasticité.
Rôle de l'A.S
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✗
Bien comprendre le handicap que représente une hémiplégie, handicap dont on ne perçoit
pas toujours de façon évidente l'importance, surtout lorsqu'il existe des troubles
associés,
Proposer des activités sportives qui font travailler des deux côtés du corps, quoique
l'hémiplégique utilisera toujours de préférence son côté sain,
Se méfier d'une comitialité associée ainsi que des troubles de l'humeur.