Camille : Louis lumière Chloé : Auguste lumière Elise : journaliste

Transcription

Camille : Louis lumière Chloé : Auguste lumière Elise : journaliste
Camille : Louis lumière
Chloé : Auguste lumière
Elise : journaliste Jeanne Collins
C'est une interview des frères Auguste et Louis Lumière, leurs inventions, leurs
services dans la médecine et leurs comportement pendant l'occupation.
j: bonjour chers auditeurs. Ici Jeanne Collins. Aujourd'hui nous recevons les frères
Lumière, Auguste et Louis.
J : Bonjour messieurs
A & L : Bonjour !!
j : merci d'avoir accepté d'être exhumé pour notre interview
L : mais cela nous fait très plaisir. On s'ennuyait à mourir dans notre tombe à Lyon
j : vous êtes particulièrement connus pour votre admirable invention qui est la
cinématographie
a : oui mais nos passions sont la biologie et la médecine pour moi. Et mon frère
préfère …
l : la physique et la chimie.
J : votre vie n'a pas été facile jusqu'à l'« étiquette bleue » mais qu'est-ce que c'est
exactement ?
L : c'est une plaque sèche au gélatino-bromure permettant de prendre des photos au
dix millièmes de seconde.
A : pour ce travail nous étions ensemble comme pour tout le reste, et avons mis nos
idées en commun.
J : tout cela nous illumine davantage. Quel est votre invention principale ?
L: je dirais que le cinématographe est notre création dominante. Nous l'avons inventé
en 1895. C'est à la fois une camera de prise de vue et un projecteur de cinéma.
A : nous étions des touche-à-tout. Nous inventâmes également la plaque
photographique sèche et la photographie en couleur en 1896.
l : Tes 149 ans se font sentir mon frère, n'oublie pas la photo-stéréo-synthèse en 1920
J : mais qu'est-ce ?
A : oui c'est vrai, c'est la photographie en relief.
J : j'ai appris que vous aviez fait des médicaments, pour lesquels vous avez déposé
196 brevets
l : oui nous avons inventé le « tulle gras » pour soigner les brûlés et la thérapeutique
de la tuberculose grâce aux sels d'or et à la cryogénie.
J : Parlons désormais de votre attitude pendant l'occupation.
L: je m'impliquais fortement dans le soutien au régime fasciste italien pour lutter
contre la prédominance du cinéma américain.
A : je siégeais au conseil municipal de Lyon mis en place par le régime de Vichy,
nous avons tout deux reçu la décoration de la francisque.
L : cher Auguste, retournons dans le milieu sombre et humide du caveau familial.
J : très bien merci d'avoir répondu à toutes ces questions qui nous éclairent sur votre
vie.
J : merci chers auditeurs de nous avoir écouté et à très bientôt.