Statistiques sur les échanges de biens –
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Statistiques sur les échanges de biens –
Luxembourg: Office des publications officielles des Communautés européennes, 2002 ISSN 1725-0161 ISBN 92-894-4727-3 No de cat. KS-BM-02-002-FR-N ÉDITION 2002 COPYRIGHT © Communautés européennes, 2002 Statistiques sur les échanges de biens – Guide de l’utilisateur COMMISSION EUROPÉENNE 6 THÈME 6 Commerce exterieur De nombreuses autres informations sur l'Union européenne sont disponibles sur Internet via le serveur Europa (http://europa.eu.int). Luxembourg: Office des publications officielles des Communautés européennes, 2002 ISSN 1725-0161 ISBN 92-894-4727-3 © Communautés européennes, 2002 Printed in Luxembourg IMPRIMÉ SUR PAPIER BLANCHI SANS CHLORE GUIDE DE L’UTILISATEUR Table des matières 1. Pages 5 Introduction 1.0 Objectif du guide de l’utilisateur 1-5 5 1.1 Utilisation des statistiques sur le commerce international 6 - 11 5 1.2 Liaisons avec la balance des paiements et la comptabilité nationale 12 - 15 6 1.3 Organisation institutionnelle 7 1.3.0 Général 16 7 1.3.1 Autorités nationales 17 7 1.3.2 Autorités communautaires 18 - 21 8 1.4 2. Paragraphes Base légale 8 1.4.0 Général 22 - 24 8 1.4.1 Commerce intra-Union européenne 25 - 29 9 1.4.2 Commerce extra-Union européenne 30 - 32 10 1.4.3 Autre législation communautaire 33 10 1.4.4 Recommandations et mesures internationales 34 - 35 11 1.4.5 Législations nationales 36 - 37 11 11 Méthodes 2.0 Général 38 - 42 2.1 Systèmes de commerce 11 12 2.1.1 Commerce général et commerce spécial 43 - 49 12 2.1.2 Commerce intra-Union européenne 50 - 54 13 2.1.3 Commerce extra-Union européenne 55 - 59 14 2.2 Couverture 60 - 73 15 2.3 Exclusions 74 - 77 16 2.4 Mouvements particuliers 78 - 82 17 2.5 Territoire statistique 83 18 2.6 Nomenclatures et classifications 2.6.0 Général 2.6.1 Classifications de produit 2.6.1.1 Nomenclature Combinée 18 84 1 18 18 85 - 89 18 2.6.1.2 TARIC 90 19 2.6.1.3 Classification type du commerce international 91 - 92 20 2.6.1.4 Autres classifications de produit 93 - 97 20 2.6.2 Classification par secteur d’activité 98 - 99 21 2.6.3 Nomenclature des pays et territoires 100 - 102 21 2.7 Période de référence 103 - 106 22 2.8 Seuils statistiques 22 2.8.0 Général 107 22 2.8.1 Seuil pour le commerce intra-UE 108 - 115 22 2.8.2 Seuil pour le commerce extra-UE 116 - 117 23 2.9 Données statistiques 24 2.9.1 Données sur le commerce intra-UE 118 24 2.9.2 Données sur le commerce extra-UE 119 - 120 24 2.10 Régime statistique 24 2.10.0 Général 121 - 122 24 2.10.1 Importations et exportations normales 123 25 2.10.2 Commerce dans le cadre du perfectionnement actif 124 - 127 25 2.10.3 Commerce dans le cadre du perfectionnement passif 128 - 129 26 2.11 Attribution du pays partenaire 130 - 134 26 2.12 Evaluation 135 - 138 27 2.13 Mesures de la quantité 27 2.13.1 Masse nette 139 - 140 27 2.13.2 Unités de mesures supplémentaires 141 - 142 28 2.14 Données sur le transport 28 2.14.1 Mode de transport 143 - 145 28 2.14.2 Nationalité du moyen de transport 146 29 2.14.3 Transport par conteneur 147 29 2.15 Confidentialité (méthodologie) 29 2.15.1 Données confidentielles 148 - 149 29 2.15.2 Confidentialité passive 150 29 2.15.3 Confidentialité active 151 30 2.15.4 Confidentialité du produit 152 30 2.15.5 Confidentialité sur le pays 153 30 2.16 Asymétries et divergences statistiques 2.16.1 Asymétries et statistiques "miroir" 2 30 154 - 159 30 2.16.2 Divergences statistiques intra-UE 160 - 172 31 2.16.3 Divergences statistiques extra-UE 173 - 175 33 2.17 3. 4. Différences méthodologiques 34 2.17.1 Différences entre données communautaires et les données nationales 176 - 182 34 2.17.2 Différences entre données communautaires et d’autres sources internationales 183 - 188 36 37 Collecte de données 3.0 Général 189 - 190 37 3.1 Sources de données 191 - 196 37 3.2 Registre des redevables de l’information statistique 197 - 198 38 3.3 Transmission des données 199 - 202 38 39 Traitement et analyse des données 4.1 Contrôle de qualité 4.2 Ajustements 203 - 212 39 40 4.2.0 Général 213 - 214 40 4.2.1 Ajustements des valeurs 215 - 221 40 4.2.2 Ajustement des quantités 222 41 4.2.3 Ajustements pour la balance des paiements 223 - 225 41 4.3 Révisions 226 - 229 42 4.4 Confidentialité (traitement) 43 4.4.1 Données confidentielles 230 - 231 43 4.4.2 Confidentialité du pays 232 - 233 43 4.4.3 Confidentialité du produit 234 - 238 44 4.5 Traitement des discontinuités 239 - 243 45 4.6 Conversion en devise (des agrégats) 244 - 246 46 4.7 Analyses 4.7.1 Indices de valeur unitaire et de volume 247 - 256 46 4.7.2 Indices de prix pour le commerce 257 - 258 48 4.7.3 Autres analyses 259 - 260 49 4.8 4.9 46 Agrégation régionale 49 4.8.0 Général 261 - 262 49 4.8.1 Zones géographiques 263 - 264 50 4.8.2 Zones économiques 265 - 266 50 Correction pour jours ouvrables et variations saisonnières 267 - 276 50 3 5. 6. 52 Diffusion 5.1 Type d’utilisateurs 277 - 281 52 5.2 Type de statistiques 282 - 285 53 5.3 Bases de données 53 5.3.1 COMEXT (en ligne) 286 - 294 53 5.3.2 COMEXT (CD-ROM) 295 - 299 56 5.3.3 New Cronos 300 57 5.3.4 EUROPROMS 301 - 302 57 5.3.5 Sites Web 303 - 304 57 5.4 Publications sur papier 305 - 308 58 5.5 Assistance aux utilisateurs 309 58 5.6 Métadonnées 310 - 315 59 59 Coopération 6.0 Général 316 - 318 59 6.1 Comparaison et réconciliation des données 319 - 322 60 6.2 Assistance technique 323 - 330 60 Liste des annexes Annexe 1 Noms et adresses des autorités nationales compétentes Annexe 2 Législation communautaire relative aux statistiques sur le commerce international Annexe 3A Schema de l’enregistrement statistique des marchandises à l’importation (commerce extra-Ue) et à l’arrivée (commerce intra-Ue) Annexe 3B Schema de l’enregistrement statistique des marchandises à l’exportation (commerce extra-Ue) et à l’expédition (commerce intra-Ue) Annexe 4 Exclusions Annexe 5 Codes alphanumériques Annexe 6 Territoire statistique Annexe 7 Seuils Intrastat Annexe 8 Pratiques d’ajustement Annexe 9 Methodologie et sources Annexe 10A Définition des zones géographiques Annexe 10B Définition des zones économiques Annexe 11 Series ajustées pour jours ouvrables et variations saisonnières Annexe 12A Eurostat data shops Annexe 12B Bureaux de ventes des publications 4 TABLE DES MATIÈRES 1. INTRODUCTION 1.0. Objectif du guide de l’utilisateur 1. Ce guide a pour objectif d’apporter une aide dans l’utilisation et l’analyse des statistiques sur les échanges de biens publiées par l’Office Statistique des Communautés Européennes (Eurostat). Le guide décrit la méthodologie de base pour l’élaboration des ces statistiques, le rôle d’Eurostat au niveau de leur diffusion et les sources disponibles pour les utilisateurs. Il fournit aussi des informations sur les différences entre les statistiques communautaires et celles publiées par les Etats membres et les autres organisations internationales. 2. Cette publication s’adresse à un utilisateur non expert et ne nécessite donc pas une connaissance spécialisée pour être comprise. Toutefois, bien qu’elle ait été publiée comme un document indépendant, elle fait partie d’un projet plus vaste (en cours de réalisation) visant à fournir des informations plus détaillées sur les méthodes à appliquer pour la collecte des données sur le commerce et sur les concepts et les définitions auxquels elles se réfèrent. 3. Cette édition présente a été achevée en mai 2002 et reflète donc l’état de la situation à cette date. 4. Les informations contenues dans ce guide ne remplacent pas les règlements qui existent en matière de statistiques sur les échanges de biens ; il n’a pas de force juridique. Eurostat (Unit C/4, fax: (352) 43 01 34339) sera heureuse de fournir de plus amples informations aux utilisateurs, sur des questions particulières éventuellement non traitées. 5. Le guide peut être lu en une séquence unique ou en accédant à des sections particulières. La partie la plus importante pour les utilisateurs est certainement la section 2, sur les méthodes. Elle décrit la plupart des concepts et définitions de base et présente les variables que l’utilisateur peut utiliser. Elle aborde également la question des différences qui peuvent exister entre les diverses sources de données. Le guide comprend 15 annexes. 1.1. 6. Utilisation des statistiques sur le commerce international La nécessité de statistiques sur le commerce des biens est évidente. Le commerce international représente une partie importante de l’économie mondiale et, en tant que tel, il doit être mesuré de manière fiable et les données statistiques doivent être comparables et largement diffusées. 5 TABLE DES MATIÈRES 7. Les statistiques sur le commerce international sont une source très importante pour beaucoup de centres décisionnels publics et privés. Par exemple, elles soutiennent les entreprises européennes dans les études de marché et dans la définition de leur stratégie commerciale. Elles aident les autorités communautaires à préparer les négociations multilatérales et bilatérales à l’intérieur de la structure de la politique commerciale commune, ainsi qu’à évaluer le progrès du Marché intérieur et de l’intégration des économies européennes. En outre, elles constituent une source d’information essentielle pour les statistiques sur la balance des paiements, la comptabilité nationale et les études conjoncturelles. 8. Les statistiques répondent à ces attentes de plusieurs façons. Les utilisateurs peuvent avoir besoin de données très agrégées ou au contraire très détaillées au niveau des produits ou des partenaires. Ils peuvent avoir un intérêt pour les variations dans la valeur des échanges à prix courants, pour celles des volumes à prix constants , ou encore pour les informations sur le poids ou d’autres types de mesures quantitatives. 9. Ces exemples, loin d’être exhaustifs, montrent la diversité des utilisateurs et des besoins. Eurostat essaye de les satisfaire et de s’adapter aux changements de l’environnement, l’évolution vers une globalisation de l’économie étant en particulier toujours plus importante. 10. Le système pour la collecte des statistiques sur le commerce de biens a subi plusieurs changements durant ces dernières années. L’introduction de la Nomenclature Combinée (NC) en 1988 et du Document Administratif Unique (DAU) a amené des changements importants dans les statistiques sur le commerce avec les pays non membres de l’Union européenne. Puis, l’avènement du Marché Unique le 1er janvier 1993, avec l’abolition des formalités douanières (la source traditionnelle des données statistiques sur le commerce) entre les Etats membres a entraîné l’adoption d’un nouveau système de collecte des données, Intrastat, comme base pour les statistiques sur le commerce intracommunautaire. 11. L’introduction d’Intrastat a signifié une rupture méthodologique avec le passé et, initialement au moins, a contribué à diminuer le niveau qualitatif des statistiques. De nombreux efforts ont été faits pour améliorer la qualité des résultats mais aussi pour rationaliser le système statistique et réduire la charge de travail des fournisseurs de données, tout en cherchant à maintenir un niveau satisfaisant d’information. 1.2. Liaisons avec la balance des paiements et la comptabilité nationale 12. Une utilisation importante des statistiques sur le commerce international dans la plupart des pays est de fournir une source de données pour l’estimation des éléments de la balance des paiements et de la comptabilité nationale qui se réfèrent au commerce de biens. Les définitions plus appropriées pour ces domaines sont établies au niveau international dans le Manuel sur la Balance des Paiements (cinquième édition) (BPM5) publié par le Fond Monétaire International et dans le Système de la 6 TABLE DES MATIÈRES comptabilité nationale – 1993 (SNA) publié ensemble par les Nations Unies, la Commission européenne et d’autres organisations internationales. 13. Les dernières recommandations internationales se référant en particulier aux statistiques sur le commerce se trouvent dans Statistiques sur le commerce international des marchandises: concepts et définitions (Séries M, No 52, Rev. 2) publié en 1998. (IMTS). Même si ce guide tient compte des recommandations du BPM5 et recommande d’aller vers une harmonisation entre les différents concepts, il existe certaines différences entre les recommandations pour les statistiques sur le commerce international et la comptabilité des marchandises dans la balance des paiements en ce qui concerne, par exemple, la couverture, la valorisation et certains aspects particuliers. 14. Ces différences reflètent aussi bien les intérêts divergents des utilisateurs, que les problèmes relatifs à la collecte des données, en raison notamment du détail requis pour les statistiques sur le commerce international. 15. Le but de ce guide n’est pas d’aborder en détail les ajustements nécessaires pour convertir les statistiques sur le commerce international en données utiles pour la balance des paiements (lorsque les statistiques sur le commerce sont bien la source des données de la balance des paiements). Il est suffisant de noter que cette conversion est nécessaire. Elle peut avoir un effet considérable sur les résultats, en raison par exemple des différentes méthodes d’évaluation utilisées pour les importations. 1.3. Organisation institutionnelle 1.3.0. Général 16. L’élaboration des données statistiques sur les échanges de biens repose sur une série de règlements du Conseil et/ou du Parlement européen et de la Commission ; le travail concret reste le fruit d’un effort de coopération entre Eurostat et les organismes des Etats membres responsables de la collecte et du traitement des informations de base. 1.3.1. Autorités nationales 17. L’annexe 1 fournit la liste des autorités compétentes dans chaque Etat membre. Il s’agit le plus souvent des instituts statistiques nationaux, mais aussi parfois des autorités douanières et même de la banque nationale dans le cas de la Belgique. En fait, la répartition des responsabilités au niveau de la collecte, du traitement et de la diffusion des données sur le commerce peut être assez complexe et de toutes façons varie d’un Etat membre à l’autre. Les autorités reprises en annexe 1 peuvent être 7 TABLE DES MATIÈRES contactées par les utilisateurs des données qui désirent approfondir certains aspects concernant les données nationales. 1.3.2. Autorités communautaires 18. Eurostat (l’Office statistique des Communautés européennes) est responsable de la supervision et du développement des travaux relatifs aux statistiques des échanges de biens. 19. Les principaux domaines sous la responsabilité d’Eurostat sont: - la méthodologie ; - les classifications ; - la diffusion des statistiques communautaires ; - l’analyse ; - la coopération ; - le programme Edicom1 . 20. La direction C d’Eurostat assume la responsabilité de ces travaux en étroite collaboration avec d’autres services de l’office ou d’autres directions générales de la Commission utilisatrices des statistiques sur les échanges de biens. 21. La coopération entre les Etats membres et Eurostat est importante et régulière. Elle est formalisée par l’existence de groupes de travail et de comités de gestion. Les procédures législatives habituelles sont utilisées lorsqu’il s’agit d’adopter ou d’amender les règlements du Conseil et du Parlement européen, ou de la Commission, servant de base aux statistiques. 1.4. Base légale 1.4.0. Général 22. Eurostat est responsable de l’harmonisation de la législation communautaire dans le secteur des statistiques sur les échanges de biens, ainsi que de l’application correcte de cette législation. Les statistiques à adresser à Eurostat se basent donc sur des textes juridiques précis, directement applicables dans les Etats membres, et sur des définitions et des procédures qui ont été en grande partie harmonisées. Les règles applicables dans le cadre des statistiques sur le commerce entre Etats membres (dites 1 Actions relatives au réseau transeuropéen de collecte, de production et des diffusion des statistiques sur les échanges de biens intra et extra-communautaires (Edicom) 8 TABLE DES MATIÈRES “statistiques sur le commerce intra-UE” ou “Intrastat”) et sur commerce avec des pays non membres de l’Union européenne (“statistiques sur le commerce extra-UE” ou “Extrastat”) sont différentes. 23. L’annexe 2 fournit une liste complète des références à la réglementation communautaire existante. La situation, cependant, n’est pas statique puisque la législation est régulièrement mise à jour ou adaptée, notamment pour prendre en compte de nouveaux besoins ou compléter l’harmonisation des pratiques. En particulier, deux règlements importants de la Commission ont été adoptés en septembre 2000. Ils ont consolidé et amélioré les dispositions d’application des règlements de base originaux. 24. L’utilisateur des statistiques sur le commerce n’a pas besoin d’une connaissance détaillée de cette législation. Les principaux aspects pratiques de la législation qui peuvent intéresser l’utilisateur, tels que les systèmes d’échange ou les classifications utilisées, sont décrites dans la section 2 – Méthodes – ci-dessous. 1.4.1. Commerce intra-Union européenne 25. Les statistiques sur le commerce entre Etats membres de l’Union européenne se basent sur le règlement du Conseil (CEE) n° 3330/91 du 7 novembre 1991 et sur les différents règlements d’application qui décrivent et complètent la législation sur la méthodologie, les seuils et les modèles de déclaration. Le système Intrastat, qui a été créé comme moyen de collecte de ces statistiques, est entré en vigueur le 1er janvier 1993. Ses caractéristiques principales sont reprises ci-dessous. 26. Il prévoit la collecte directe des informations auprès des entreprises, qui envoient à l’administration nationale compétente une déclaration récapitulative concernant en principe les opérations du mois précédent. En France et en Italie, de telles déclarations servent à la fois à des fins statistiques et fiscales. 27. Il se base sur une liaison étroite avec le système TVA relatif au commerce intra-UE. Les autorités fiscales des Etats membres doivent transmettre aux services statistiques, au moins une fois par trimestre, une liste des opérateurs qui ont effectué des achats ou des ventes et la contre-valeur de ces opérations, de façon à permettre le contrôle de l’exhaustivité et de la qualité des données statistiques. 28. Il vise à limiter autant que possible la charge sur les entreprises. Pour toutes les entreprises impliquées, Intrastat a signifié une charge mineure de travail par rapport au système précédent. L’application d’un système de seuil a en effet exempté de nombreux opérateurs de toute formalité et le nombre d’informations à fournir a été considérablement réduit. La charge sur les fournisseurs de données est régulièrement réexaminée. 29. Des mesures destinées à la modernisation du système de collecte, de production et de diffusion des données ont été prises dans le cadre d’un programme dénommé EDICOM. De nombreux instruments ont ainsi été développés s’adressant aux 9 TABLE DES MATIÈRES fournisseurs d’informations (par exemple, le logiciel IDEP d’aide à l’élaboration des déclarations) et aux services statistiques (collecte et traitement des données statistiques). 1.4.2. Commerce extra-Union Européenne 30. Les statistiques sur le commerce de l’Union Européenne avec les pays non-membres se basent actuellement sur le règlement du Conseil n° 1172/95 du 22 mai 1995 dont deux caractéristiques méritent d’être mentionnées 31. L’objet des statistiques sur le commerce extra-UE et les informations qu’elles contiennent sont définies en faisant référence à la législation et aux procédures douanières, la collecte des données étant principalement basée sur le Document Administratif Unique (DAU) 32. Afin de satisfaire leurs besoins nationaux spécifiques, les Etats membres recueillent et traitent d’autres informations contenues dans le DAU qui ne sont pas demandées au plan communautaire. De la même façon, là où l’harmonisation au niveau communautaire fait défaut, il existe des dispositions particulières au niveau national relatives à certains domaines. C’est notamment le cas de certains “mouvements particuliers” tels que les biens militaires ou les envois par la poste (voir 2.4). Par ailleurs, certains Etats membres élaborent des statistiques sur le transit, les entrepôts douaniers ou les zones franches. 1.4.3. Autre législation communautaire 33. Il existe d’autres législations pouvant avoir un impact sur échanges de biens : 2 les statistiques des - le règlement du Conseil 2 relatif à la statistique communautaire qui est le cadre de référence pour l’ensemble des statistiques y compris celles relatives au commerce; - les règlements douaniers et notamment le code des douanes communautaire et la réglementation relative à la nomenclature de produits; - les décisions relatives à l’échange électronique d’information qui sont un cadre de référence pour le programme Edicom. n°322/97 du 17.2.97 JO L52 du 22.2.97 10 TABLE DES MATIÈRES 1.4.4. Recommandations et mesures internationales 34. Outre les obligations légales prévues au plan communautaire, il existe des recommandations ou conventions internationales importantes qui cependant n’ont pas de force légale directe. Parmi celles-ci, de nombreuses recommandations sont formulées dans la publication, abordée au point 2.0 ci-dessous, de la Division Statistique des Nations Unies Statistiques sur le commerce international de biens: concepts et définitions (séries M, No 52, Rev.2) (IMTS) qui est une référence au niveau international dans ce domaine. 35. La Convention de Kyoto (Convention internationale sur la simplification et l’harmonisation des procédures douanières) fournit également un ensemble de définitions dans le domaine de la douane qui concernent directement certaines des données statistiques sur le commerce. 1.4.5. Législations nationales 36. Alors que la réglementation communautaire a harmonisé les aspects les plus importants relatifs aux données que les Etats membres sont tenus d’élaborer et de transmettre à Eurostat, ces derniers sont libres de publier des statistiques nationales sur des bases différentes. Une section spécifique de ce guide traite de ces diversités, lorsqu’elles peuvent avoir une certaine importance (voir 2.17.1). 37. Les Etats membres élaborent donc leurs propres instructions ou réglementations nationales ; le but de ce guide n’est pas de décrire ces règles qui peuvent être obtenues directement auprès des autorités nationales reprises en annexe 1. 2. METHODES 2.0. Général 38. Les statistiques sur les échanges de biens de l’Union Européenne (UE) couvrent aussi bien les flux en sortie des Etats membres, que ceux d’entrée dans les Etats membres. La méthodologie diffère en plusieurs aspects selon qu’il s’agit du commerce extérieur de l’UE (commerce extra-UE), ou du commerce entre Etats membres (commerce intra-UE). 39. En règle générale, les flux en sortie d’un Etat membre à destination d’un pays nonmembre sont appelés « exportations », tandis que ceux à destination d’un autre Etat membre sont appelés « expéditions ». Les flux en provenance d’un pays non-membre 11 TABLE DES MATIÈRES se définissent comme « importations », tandis que ceux en provenance d’un autre « Etat membre » se définissent comme « arrivées ». 40. Il existe de nombreux problèmes méthodologiques concernant la définition et la mesure des échanges commerciaux internationaux. Ceux-ci sont abordés dans la publication de la Division Statistique des Nations Unies Statistiques sur le commerce international de biens (séries M, No 52, Rev.2) (IMTS) qui reprend les recommandations au niveau international dans ce domaine. 41. En grande partie, les règles communautaires ainsi que les pratiques nationales sont alignées sur les récentes recommandations des Nations Unies (1998), mais il existe certaines différences. Ce guide se limitera à décrire les règles communautaires. 42. Les règles communautaires diffèrent donc en fonction du commerce intra ou extra-UE et les sections suivantes décrivent les caractéristiques principales de ces statistiques, largement harmonisées, telles qu’elles sont publiées par Eurostat. Il convient de noter, cependant, que les données publiées par les Etats membres relatives à leur commerce ne suivent pas toujours les concepts et définitions applicables pour les données transmises à Eurostat. Les différences principales sont abordées au point 2.17. 2.1. Systèmes de commerce 2.1.1. Commerce général et commerce spécial 43. On distingue généralement deux approches, directement liées au type de procédure douanière utilisé pour la mesure du commerce international de biens. Il s’agit du système du commerce général et celui du commerce spécial. 44. Le système du commerce général est le concept le plus vaste, et selon lequel les résultats comprennent tous les biens qui entrent ou quittent le territoire économique d’un pays, à l’exception du simple transit des marchandises. En particulier, on enregistre comme importations tous les biens qui entrent dans les entrepôts douaniers, au moment même de leur entrée. Peu importe s’ils sont ensuite mis en libre circulation dans l’Etat membre qui les reçoit. De façon similaire, les biens en sortie des entrepôts douaniers sont inclus dans les résultats du commerce général au moment où ils quittent l’Etat membre. 45. Le système du commerce spécial, au contraire, est un concept plus restrictif. Les biens provenant d’un pays étranger qui sont entreposés sous contrôle douanier ne sont enregistrés dans les résultats statistiques que s’ils sont ensuite mis en libre circulation dans le même pays (ou placés sous un régime de perfectionnement). De façon semblable, les exportations en suite d’entrepôts douaniers ne sont pas enregistrées comme exportations. 12 TABLE DES MATIÈRES 46. Les différences entre les deux systèmes entraîne en particulier un décalage dans le temps au niveau de l’enregistrement des mouvements, mais elles ne se limitent pas à cela. Par exemple, les biens provenant d’un pays A, placés dans un entrepôt douanier dans un pays B, et exportés de nouveau vers un pays C, apparaîtront dans les statistiques sur le commerce général du pays B (s’il applique un tel système), mais jamais dans les statistiques sur le commerce spécial de ce même pays. 47. Les statistiques sur le commerce extra-UE sont élaborées selon le critère du commerce spécial. Les statistiques du commerce intra-UE, cependant, qui sont définies selon les règles spécifiques Intrastat, ne sont pas élaborées selon les systèmes du commerce général ou spécial en raison de l’absence de lien direct avec les procédures douanières. 48. Pour leurs statistiques nationales principales du commerce extérieur, 12 Etats membres utilisent le système spécial requis pour la transmission des données à Eurostat; 3 Etats membres, Danemark, Irlande et Royaume-Uni, appliquent le système général mais fournissent à Eurostat les données sur le commerce extra-UE sur la base du système spécial. L’Allemagne, et peut-être d’autres pays, publient certaines données sur le commerce sur la base du système général. 49. Tous les Etats membres basent leurs propres statistiques du commerce intra-UE sur les règles du système Intrastat. Cependant le Royaume-Uni publie ses propres données nationales sur le commerce intra-UE sur la base du système général, y inclus des marchandises sous contrôle douanier. Elles diffèrent donc de celles transmises à Eurostat. 2.1.2. Commerce intra-Union européenne 50. Les statistiques sur le commerce intra-UE enregistrent les arrivées et les expéditions des biens dans le cadre du commerce entre Etats membres selon les règles du système Intrastat. 51. Les arrivées dans un Etat membre donné comprennent: a) les biens en libre circulation qui entrent dans le territoire statistique (voir 2.5 cidessous) de l’Etat membre; b) les biens placés sous le régime douanier du perfectionnement actif ou de la transformation sous douane (pour ouvraison, transformation ou réparation) dans un autre État membre qui entrent sur le territoire statistique de cet État membre; c) certains mouvements de marchandises sont inclus dans les statistiques sur la base de règles spécifiques (voir 2.4 ci-dessous). En particulier, les avions et bateaux sont inclus dans les statistiques d’arrivées d’un Etat membre déterminé lorsque la propriété a été transférée d’une personne établie dans un autre Etat membre à une personne établie dans l’Etat membre en question. 13 TABLE DES MATIÈRES 52. Les expéditions à partir d’un Etat membre donné comprennent: a) les biens en libre circulation qui quittent le territoire statistique de cet Etat membre vers un autre Etat membre; b) les biens placés sous le régime douanier du perfectionnement actif ou de la transformation sous douane (pour ouvraison, transformation ou réparation) dans cet État membre qui sont expédiés à destination d’un autre État membre; c) certains mouvements de marchandises sont inclus dans les statistiques sur la base de règles spécifiques (voir 2.4 ci-dessous). En particulier, les avions et bateaux sont inclus dans les statistiques d’expéditions d’un Etat membre déterminé lorsque la propriété a été transférée d’une personne établie dans cet Etat membre à une personne établie dans un autre Etat membre. 53. Les statistiques n’incluent pas les biens en transit, c’est-à-dire les biens qui se contentent de traverser l’Etat membre, par un quelconque moyen de transport, sans y être stockées pour des motifs non inhérents au transport. 54. Des schémas illustrant les procédures pour l’enregistrement statistique des arrivées et des expéditions sont repris en annexe 3A et 3B. 2.1.3. Commerce extra-Union européenne 55. Les statistiques sur le commerce extra-UE comptabilisent les biens importés et exportés par l’Union Européenne. 56. Les importations dans un Etat membre donné comprennent : a) les biens provenant d’un pays non-membre qui entrent dans le territoire statistique de cet Etat membre et y sont: - placés sous le régime douanier de la mise en libre pratique (biens qui seront consommés dans l’Etat membre importateur ou qui seront expédiés vers un autre Etat membre) directement ou en suite d’un entrepôt douanier. - placés sous le régime douanier du perfectionnement actif ou de la transformation sous douane (en général, biens destinés à être ouvrés, transformés ou réparés en vue d’une exportation ultérieure), soit directement, soit à la suite d’un entrepôt douanier. b) 57. Certains mouvements de marchandises sont inclus dans les statistiques sur la base de règles spécifiques (voir 2.4 ci-dessous). En particulier, les avions et bateaux sont inclus dans les statistiques d’importations d’un Etat membre déterminé lorsque la propriété a été transférée d’une personne établie dans un pays non-membre à une personne établie dans l’Etat membre en question. Les exportations d’un Etat membre donné comprennent:a) les biens qui quittent le territoire statistique (voir 2.5 ci-dessous) de cet Etat membre à destination d’un pays non-membre après avoir été placés: 14 TABLE DES MATIÈRES - sous le régime douanier de l’exportation (exportation finale, exportation en suite d’un perfectionnement actif, ...), ou - sous le régime douanier du perfectionnement passif (biens généralement destinés à être ouvrés, transformés ou réparés en vue d’une importation ultérieure). b) certains mouvements de marchandises sont inclus dans les statistiques sur la base de règles spécifiques (voir 2.4 ci-dessous). En particulier, les avions et bateaux sont inclus dans les statistiques d’exportations d’un Etat membre déterminé lorsque la propriété a été transférée d’une personne établie dans un cet Etat membre à une personne établie dans un pays non-membre. 58. Les statistiques sur le commerce extra-UE ne comptabilisent donc pas les échanges concernant les biens en transit, placés en entrepôt douanier (uniquement pour stockage) ou en admission temporaire (pour foire commerciale, exposition temporaire, tests,...) 59. Des schémas illustrant les procédures pour l’enregistrement statistique des exportations et des importations sont repris en annexes 3A et 3B . 2.2. Couverture 60. En règle générale, l’objectif des statistiques sur le commerce international est de comptabiliser toutes les importations ou exportations de biens qui augmentent ou diminuent le stock des ressources matérielles d’un pays. 61. Il existe inévitablement des problèmes pratiques pour définir le domaine précis qui correspond à cet objectif théorique et, au-delà, pour parvenir à la production régulière, ponctuelle et détaillée de statistiques mensuelles. 62. La couverture des statistiques qui doivent être envoyées à Eurostat découle presque complètement de la réglementation communautaire, même si sur certains points l’interprétation est parfois plus implicite qu’explicite. Les paragraphes suivants identifient les principaux domaines susceptibles de poser problème. 63. Le troc est inclus (même s’il existe des problèmes évidents d’évaluation) 64. Les marchandises en consignation sont incluses (les marchandises en consignation sont celles destinées à être vendues, mais pas encore effectivement vendues au moment où elles franchissent la frontière). 65. Les biens en leasing opérationnel devraient en principe être exclus, mais ils sont inclus dans les données nationales et dans celles fournies à Eurostat par la France, la Grèce et la Suède. 15 TABLE DES MATIÈRES 66. Les biens en leasing financier sont inclus (le leasing financier a pour effet de transférer la propriété des biens au locataire). 67. Les biens échangés entre les entreprises appartenant à un même groupe sont inclus (même si des problèmes d’évaluation sont possibles). 68. Les biens échangés pour le compte de gouvernements sont généralement inclus. 69. Les échanges d’énergie électrique – et aussi de gaz et d’eau - sont inclus (même si l’énergie électrique pourrait à première vue ne pas être considérée comme un bien physique). 70. Les biens en transit (aussi bien en simple transit qu’en transit avec transbordement) à travers l’Union européenne ne sont pas inclus dans les statistiques sur le commerce. Cependant, les biens qui entrent dans l’Union européenne, sont mis en libre circulation et sont ensuite transférés de l’Etat membre d’entrée vers un autre Etat membre, ou qui, à l’inverse, sont produits dans un Etat membre, mais quittent l’Union européenne à partir d’un autre Etat membre où les formalités d’exportation sont accomplies, doivent être inclus dans les statistiques. 71. Quatre Etats membres (Autriche, Danemark, Luxembourg et Pays-Bas) ne suivent pas cette pratique pour leurs données nationales, les biens en transit étant exclus des statistiques. C’était également le cas de la Belgique avant 1998. 72. Pour d’évidentes raisons pratiques, le commerce illégal n’est généralement pas compris dans les statistiques, même si les données pour l’Allemagne comprennent le commerce illégal, lorsqu’il est découvert (cette pratique est également possible pour d’autres pays). 73. Le commerce pour amélioration et réparation est en principe inclus, mais le Danemark, la France et la Finlande l’excluent de leurs propres données nationales (voir aussi traitement des réparations des moyens de transport, ci-dessous, au point 2.4). 2.3. Exclusions 74. Les règlements d’application relatifs à l’élaboration des statistiques du commerce intra-UE et extra-UE contiennent des listes d’exclusion explicites, qui sont très similaires (voir annexe 4). 75. Les moyens de paiement ayant cours légal, les titres et l’or monétaire figurent dans la liste d’exclusion. L’or monétaire est l’or effectivement détenu par les autorités d’un pays comme réserve monétaire. Le commerce d’or « non monétaire » est donc inclus; le Royaume-Uni, cependant, ne peut pas distinguer pour des raisons pratiques l’or monétaire et l’or non monétaire détenu comme réserve de valeur ; en conséquence les deux sont exclus par cet Etat membre. 16 TABLE DES MATIÈRES 76. Les données sur le commerce reflètent généralement la couverture suggérée par la liste des exclusions; toutefois les biens en admission temporaire qui, pour des raisons pratiques, sont inclus dans les données nationales de la Grèce sont également repris dans les données communautaires. 77. Il convient de noter que les statistiques sur le commerce intra-UE ne couvrent pas les transactions concernant des particuliers. 2.4. Mouvements particuliers 78. Les mouvements particuliers sont définis par la réglementation communautaire comme des mouvements de biens dont les caractéristiques sont significatives pour l’interprétation des informations. Les caractéristiques peuvent se référer au mouvement lui-même, à la nature des biens, à la transaction à l’origine du mouvement, ou à l’exportateur/importateur des biens. 79. Souvent il s’agit de catégories de biens pour lesquelles les lignes directrices décrites ci-dessus n’arrivent pas à indiquer clairement si ces catégories doivent être incluses ou exclues des statistiques sur le commerce. Cela peut être aussi des catégories pour lesquelles il existe des difficultés particulières concernant la collecte des données. 80. Ces “mouvements particuliers” de biens, comme définis par la réglementation communautaire, sont les:a) ensembles industriels; b) navires et avions ; c) produits de la mer; d) provisions de bord ou de soute pour navires et avions; e) envois échelonnés; f) biens militaires; g) installations en haute mer; h) véhicules spatiaux et leurs lanceurs; i) parties de véhicules et d’avions; j) envois postaux (uniquement commerce extra-UE) ; k) produits pétroliers (uniquement commerce extra-UE) ; l) 81. déchets. La collecte et le traitement des informations relatives à ces biens sont en général réglés par des normes spéciales. Les règlements prévoient des règles harmonisées pour les commerces intra-UE et extra-UE, pour les cas des points (a) et (b) et (d) à (h) décrits ci-dessus. En l’absence de règles statistiques harmonisées au niveau 17 TABLE DES MATIÈRES communautaire, les règles particulières éventuellement prévues au plan national sont applicables. 82. 2.5. 83. 2.6. Certains échanges concernant les mouvements particuliers de biens sont inclus dans les statistiques publiées par Eurostat sous des codes alphanumériques (voir annexe 5) plutôt que sous les codes de la nomenclature de produit. Territoire statistique Le territoire statistique de l’Union Européenne (et de ses Etats membres) correspond généralement à son territoire douanier. Cependant, le territoire statistique (et non douanier) allemand comprend l’île d’Helgoland, et jusqu’en décembre 1996, les territoires statistiques français et espagnol ne comprenaient pas respectivement les départements d’Outre-mer - Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion – et les îles Canaries (même si elles font bien partie des territoires douaniers des deux Etats membres). L’annexe 6 décrit le territoire douanier de l’Union européenne, et donc de son territoire statistique. Nomenclatures et classifications 2.6.0. Général 84. La réglementation communautaire énonce les classifications de base à utiliser pour les statistiques sur le commerce qui sont obligatoirement utilisées par tous les Etats membres. Les sous-sections suivantes traitent de ces classifications. 2.6.1. Classifications de produit 2.6.1.1. Nomenclature Combinée 85. Les sous-positions de la Nomenclature Combinée (NC) donnent les résultats les plus détaillés parmi ceux qui peuvent être consultés par le public. Cette classification à la fois tarifaire et statistique, basée sur la classification internationale connue comme le Système Harmonisé de codification et de désignation des marchandises, ou plus simplement le Système Harmonisé (SH), comprend plus de 10000 codes à 8 chiffres. 86. Des changements sont apportés chaque année à la NC, afin de s’assurer qu’elle reste actualisée par rapport à l’évolution de la technologie et des échanges commerciaux. Il existe cependant des intérêts divergents entre les utilisateurs, qui généralement 18 TABLE DES MATIÈRES cherchent un détail plus important, et les fournisseurs d’information qui préféreraient en donner moins. 87. Il existe aussi des codes alphanumériques qui permettent le traitement des données confidentielles ou ajustées, ainsi qu’une série de cas particuliers pour lesquels il n’est pas toujours possible de détailler les résultats au niveau de classification voulu. Ces codes sont accessibles à travers la base de données COMEXT (voir annexe 5). 88. Le tableau suivant montre la structure des classifications SH et NC Architecture de la classification (en 2002) Nomenclature Système Harmonisé System (HS) Code Niveau de détail Section 21 Chapitre Deux chiffres Position Sous-position Quatre chiffres Six chiffres Nomenclature Combinée (NCCN) Sous-position Huit chiffres CTCI Section Division 89. Nombre 99 1 244 5 224 10 400 10 Deux chiffres 67 Groupe Trois chiffres Sous-groupe Quatre chiffres 1 033 Sous -position Cinq chiffres 3 118 261 Exemple de la classification d’un produit selon la Nomenclature Combinée:Chapitre 10 du SH céréales Position 10 06 du SH: riz Sous-position 10 06 20 du SH: riz brun décortiqué Sous-position 10 06 20 11 de la NC: riz à grain rond, riz brun décortiqué. 2.6.1.2. TARIC 90. Les résultats sont également disponibles à Eurostat selon les sous-positions du TARIC (Tarif Intégré des Communautés Européennes), même si ces données ne sont pas accessibles au public. Le TARIC est applicable aux seules importations (en provenance de pays tiers) et concerne des mesures communautaires telles que les quotas ou les préférences. Chaque code TARIC est constitué de 10 chiffres (subdivision du code NC à 8 chiffres). 19 TABLE DES MATIÈRES 2.6.1.3. Classification type du commerce international 91. Le SH et la NC sont dans un certain sens des classifications multi-usages pour une application douanière ou statistique. Par conséquent, ces nomenclatures se concentrent sur la nature ou la composition du produit. D’autres classifications peuvent être utilisées à des fins analytiques. Certains résultats sont présentés conformément à la Classification Type pour le Commerce International (CTCI), gérée par les Nations Unies. Les données agrégées sur le commerce sont souvent présentées selon les catégories à un ou deux chiffres de la CTCI. A titre d’exemple, les “produits chimiques” figurent dans la catégorie à un chiffre (section) et les “produits médicaux et pharmaceutiques” dans la catégorie à deux chiffres (division). 92. L’adoption du SH en 1988 a rendu nécessaire la révision de la CTCI. La dernière version (Rev.3) adopte la structure du SH, de façon à ce que les modules plus petits de la CTCI Rev.3 soient représentés par les rubriques SH. Il existe donc un lien entre la CTCI Rev.3 et la NC. 2.6.1.4. Autres classifications de produit 93. Avant l’adoption du SH et de la NC, les statistiques sur le commerce extérieur utilisaient une classification de produit appelée Nimexe. Elle n’est plus utilisée , mais les utilisateurs pourraient se trouver devant quelques séries historiques utilisant cette classification. 94. Les données sur le commerce extérieur peuvent parfois être publiées et analysées selon d’autres classifications. Toutes peuvent être reliées aux rubriques NC utilisées pour la collecte des données. L’utilisateur peut notamment rencontrer les classifications suivantes : 95. La Classification par grandes catégories économiques (CGCE) permet de convertir les données sur le commerce international disponibles selon la CTCI en catégories précisant la destination finale des biens, beaucoup plus adaptées à l’analyse économique et à la structure du Système de Comptabilité Nationale (Biens d’investissements, biens intermédiaires et biens de consommation). 96. La CGCE se compose de 19 catégories élémentaires. L’affectation des éléments de la CTCI à la CGCE s’effectue sur la base de l’utilisation finale principale des biens repris sous chaque position de base de la CTCI, Rev.3, même si l’on reconnaît que l’usage de nombreux biens échangés, par exemple les voitures de tourisme, peut varier. 97. La Classification statistique des produits associée aux activités dans la Communauté économique européenne, (CPA 96) est la version européenne de la Classification Centrale des Produits des Nations Unies (CPC). Cependant, elle est adaptée de façon à ce que chaque rubrique de produit soit attribuée à une seule rubrique de la classification européenne par secteur d’activité NACE Rev 1. (voir ci- 20 TABLE DES MATIÈRES dessous). Une autre classification de produit reliée avec la CPA et utilisée pour l’étude de la production industrielle est la liste PRODCOM. La relation entre la liste PRODCOM et la NC permet de comparer le commerce extérieur et la production domestique de biens individuels à un très bon niveau de détail. 2.6.2. Classification par secteur d’activité 98. La classification des activités est la NACE Rev 1 qui est devenue obligatoire dans l’Union européenne depuis janvier 1993. Ce n’est pas une classification de produits, mais d’activités économiques qui produisent les biens. Il est cependant possible d’associer les sous-positions NC aux activités ou industries identifiées dans la NACE Rev 1, et donc de créer une analyse du commerce extérieur en termes de rubriques NACE Rev 1, bien connue de nombreux utilisateurs de statistiques industrielles. 99. Cependant, il est important de souligner qu’une donnée concernant, par exemple, les exportations pour un type particulier d’industrie, ne représente pas les exportations de cette industrie, telle que définie dans les statistiques économiques habituelles, c’est à dire l’agrégat d’unités statistiques classifiées dans cette industrie particulière. En effet, en général, une industrie fabrique (ou exporte) certains produits qui sont en fait les produits d’autres industries. De la même façon, l’analyse des importations peut prêter à confusion. 2.6.3. Nomenclature des pays et territoires 100. Il est essentiel d’avoir une définition précise des pays (et territoires) à enregistrer comme partenaires commerciaux dans les statistiques sur le commerce extérieur. Il convient aussi d’avoir une codification standard pour ces pays. La Commission a ainsi établi la nomenclature des pays et des territoires à utiliser pour les statistiques sur le commerce extérieur de la Communauté et pour les statistiques sur le commerce entre Etats membres. Dans le cas de certains pays, il faut définir exactement ce qu’on entend par son territoire. Par exemple, pour les statistiques sur le commerce extraUE, le territoire des Etats-Unis inclut Porto-Rico, mais celui de la Nouvelle Zélande ne comprend pas la Dépendance de Ross. 101. Depuis janvier 1999, la nomenclature des pays se fonde officiellement, au niveau de la collecte, sur la classification ISO alpha-2, ce qui signifie que chaque pays est identifié avec un code alphabétique à deux lettres. Par exemple, FR est France, GB la Grande Bretagne (voir codification en annexe 10). 102. Une attention particulière doit être accordée à l’utilisation des agrégats pour contrôler si, lorsqu’une définition d’une zone a changé dans le temps, les séries de données ont été construites en fonction de la définition en cours ou de celle en vigueur l’année de référence des données concernées. 21 TABLE DES MATIÈRES 2.7. Période de référence 103. Les statistiques sur le commerce intra-UE sont élaborées sur une base mensuelle. La période de référence est le mois calendaire, les arrivées et les expéditions étant en principe attribuées à un mois sur la base de la date où la TVA est exigible. En pratique, les informations sont normalement enregistrées dans le mois où les biens sont échangés, ou à défaut, dans le mois suivant. 104. Les statistiques sur le commerce extra-UE sont elles aussi élaborées sur une base mensuelle. La période de référence est théoriquement encore le mois calendaire au cours duquel les biens sont importés ou exportés. Les informations sont en principe affectées au mois où l’autorité douanière accepte la déclaration. 105. Pour la balance des paiements, la référence devrait être le moment du transfert de propriété. Dans la pratique, il serait trop difficile d’adopter cette définition pour les données sur le commerce international, et cela ne représenterait pas une définition très satisfaisante même au niveau théorique pour ceux qui seraient intéressés par les aspects relatifs au transport. Cependant, on retient que les définitions utilisées coïncident généralement avec le moment du transfert de la propriété, même si ce n’est pas toujours le cas. 106. Dans les publications d’Eurostat, les données trimestrielles et annuelles sont formées par agrégation des mois concernés. Les pratiques nationales pour le traitement des révisions ou corrections peuvent faire en sorte que la situation soit plus complexe, et que l’on publie des données trimestrielles ou annuelles qui ne sont pas exactement les agrégats des données mensuelles déjà publiées. 2.8. Seuils statistiques 2.8.0. Général 107. Afin de limiter la charge sur les entreprises pour la fourniture des données sur le commerce, et en même temps de maintenir un niveau de qualité acceptable des données, il existe un système de seuils pour le commerce intra-UE et pour le commerce extra-UE, sous lesquels on ne recueille aucune information ou moins d’information. 2.8.1. Seuils pour le commerce intra-UE 108. Afin de réduire la charge sur les entreprises, en particulier sur les petites et moyennes entreprises, le système Intrastat a été conçu de manière à ce que la charge pour les fournisseurs de données varie en fonction de l’importance de leur commerce. Pour 22 TABLE DES MATIÈRES atteindre ce résultat, chaque Etat membre applique un système de seuils destiné à garantir un niveau qualitatif des statistiques satisfaisant, et en même temps à limiter la charge de travail pour les entreprises (l’annexe 8 traite des ajustements effectués par certains Etats membres pour estimer les données non collectées en dessous des seuils). 109. Il existe différents types de seuils. Ils sont traités dans les paragraphes suivants. 110. Le fait que les statistiques sur le commerce intra-UE ne couvrent pas les arrivées et les expéditions effectuées par des personnes privées a déjà été mentionné. En outre, les petites entreprises qui sont exemptées des déclarations périodiques TVA sont également exemptées de déclarations Intrastat. 111. Il existe un seuil d’assimilation en dessous duquel aucune information statistique n’est exigée. Cependant, dans certains Etats membres, des estimations sont effectuées, généralement basées sur des données historiques ou les données fiscales. 112. La réglementation communautaire prévoit également un seuil de simplification, sous lequel on exige uniquement des données sur le “produit”, “l’Etat membre partenaire” et la “valeur”. Par ailleurs, seules les 10 sous-positions de la nomenclature combinée les plus importantes, en terme de valeur, doivent être fournies. Ce seuil n’est appliqué qu’en France et au Luxembourg. 113. Il existe un seuil spécifique en dessous duquel les redevables sont dispensés de fournir certaines données (valeur statistique, qui est alors calculée par le service statistique, conditions de livraison, mode de transport, régime statistique). 114. Il existe un seuil par transaction qui permet aux fournisseurs de données de regrouper les transactions ayant une valeur unitaire inférieure à 100 euros. 115. Les seuils appliqués par chaque Etat membre sont fixés chaque année. L’annexe 7 reprend ceux qui sont appliqués depuis 1993. 2.8.2. Seuil pour le commerce extra-UE 116. Les statistiques sur le commerce extra-UE ne couvrent pas les importations et exportations dont la valeur et la masse nette sont inférieures aux seuils statistiques fixés par les Etats membres dans les limites fixées par la réglementation communautaire. La réglementation fixe ces limites de telle sorte que les transactions avec une masse nette jusqu’à une tonne et une valeur inférieure à 1000 euros n’aient pas besoin d’être incluses dans les statistiques. Depuis 2002, la réglementation oblige cependant les Etats membres à ajuster leurs statistiques pour intégrer le commerce en dessous du seuil dans les résultats totaux. 117. La part du commerce sous les seuils adoptés par les Etats membres est généralement inférieure à 1% des exportations et des importations. Le montant peut être plus élevé pour certains produits particuliers. 23 TABLE DES MATIÈRES 2.9. Données statistiques 2.9.1. Données sur le commerce intra-UE 118. Les principales données statistiques publiées par Eurostat pour le commerce intra-UE sont les suivantes: - l’Etat membre déclarant - la période de référence - le flux - le produit, comme défini dans la Nomenclature Combinée - le partenaire commercial (voir 2.11) - la valeur statistique (voir 2.12) - la masse nette (en tonnes) (voir 2.13.1) - la quantité exprimée en unités de mesures supplémentaires (litres, nombre de parts, etc.) (voir 2.13.2) - le mode de transport (voir 2.14.1) 2.9.2. Données sur le commerce extra-UE 119. Toutes les données décrites au paragraphe 118 sont également disponibles pour le commerce extra-UE. En outre, les données suivantes sont disponibles pour le public: 120. - le régime statistique (voir 2.10); - la nationalité du moyen de transport à la frontière (voir 2.14.2); - si les biens sont transportés ou non dans un conteneur (2.14.3). Dans COMEXT, on peut également avoir accès à des données tarifaires (Taric, préférence), mais cet accès est limité aux administrations. 2.10. Régime statistique 2.10.0. Général 121. Dans le cadre du commerce extra-UE, les biens peuvent être transférés d’un Etat membre à un pays tiers, ou vice versa, sous contrôle douanier, et ensuite revenir dans 24 TABLE DES MATIÈRES le pays de départ. La réglementation communautaire exige que ces transferts soient classés en plusieurs catégories. Ces catégories sont identifiées sous la forme de régimes statistiques qui découlent des régimes douaniers. 122. Les régimes sont décrits aux paragraphes suivants. Il convient de noter que l’application d’un régime est indépendante de la nature de la transaction (achat/vente, travail à façon, etc.). En particulier, une partie des biens échangés pour transformation, au sens économique plus général du terme, est comprise dans les importations et exportations normales. 2.10.1. Importations et exportations normales 123. Les importations et les exportations normales concernent principalement les biens exportés à titre définitif, ou mis en libre circulation, aussi bien directement qu’en suite d’entrepôts douaniers. 2.10.2. Commerce dans le cadre du perfectionnement actif 124. Le régime du perfectionnement actif permet d'importer temporairement des biens pour les soumettre à des opérations de perfectionnement (montage, transformation, réparation...), puis d’exporter les produits compensateurs obtenus, en bénéficiant d'une exonération de droits et taxes et/ou de mesures de contrôle de politique commerciale normalement applicables aux biens importés. 125. Le système de la “suspension” concerne les marchandises non communautaires, en principe destinées à être réexportées hors du territoire douanier communautaire sous forme de produits compensateurs, sans que ces marchandises soient soumises aux droits à l’importation ni aux mesures de politique commerciale. 126. Le système du “rembours” concerne les marchandises mises en libre pratique, avec remboursement ou remise des droits à l’importation afférents à ces marchandises si elles sont exportées hors du territoire douanier de l’Union européenne sous forme de produits compensateurs. 127. Il existe des données séparées sur les:Importations pour perfectionnement actif (système de suspension) Importations pour perfectionnement actif (système du rembours) Exportations après perfectionnement actif (système de suspension) Exportations après perfectionnement actif (système du rembours) 25 TABLE DES MATIÈRES 2.10.3. Commerce dans le cadre du perfectionnement passif 128. Le régime du perfectionnement passif permet d'exporter temporairement des biens en vue de les soumettre à des opérations de perfectionnement et d'importer les produits compensateurs en exonération totale ou partielle des droits et taxes. La variante "économique textile", introduite à partir de 1995, concerne uniquement certains produits textiles ou d'habillement alors que la variante "tarifaire" est applicable à tous les autres produits. 129. Il existe des données séparées sur les:Importations après perfectionnement passif Importations après perfectionnement passif « textiles » Exportations pour perfectionnement passif Exportations pour perfectionnement passif « textiles » 2.11. Attribution du pays partenaire 130. Pour les exportations et les expéditions, le pays partenaire est en principe le pays (ou l’Etat membre) de destination finale des biens (telle qu’elle est connue au moment de l’exportation/expédition). Cette pratique est également celle de tous les Etats membres pour leurs données nationales. 131. Pour les importations (commerce extra-UE), le partenaire commercial est en règle générale le pays d’origine des biens. Les biens provenant entièrement d’un pays sont considérés comme originaires de ce pays ; ceux qui sont produits dans deux ou plusieurs pays sont considérés comme originaire du dernier pays où a eu lieu un traitement substantiel. Tous les Etats membres appliquent cette règle à l’exception des Pays-Bas qui transmettent les données ventilées par pays de provenance. 132. Dans certains cas bien déterminés (marchandises en retour; marchandises ayant fait l’objet d’un perfectionnement dans un pays tiers; objets d'arts), le pays partenaire à l'importation est le pays de provenance. 133. Pour les arrivées (commerce intra-UE), le partenaire est l’Etat membre d’expédition des biens, c’est-à-dire celui à partir duquel les biens ont été expédiés sans aucun arrêt ou opération juridique dans un autre pays, sauf pour des raisons de transport. Au contraire, s’il existe des opérations de ce genre dans un autre pays, ce pays devient l’Etat membre d’expédition. 26 TABLE DES MATIÈRES 134. La méthode d’attribution du commerce à un pays partenaire est l’une des principales causes de problèmes dans la comparaison entre données nationales et communautaires (voir 2.17.1.). 2.12. Evaluation 135. La valeur statistique, utilisée pour les données sur le commerce, est la valeur calculée aux frontières nationales. Il s’agit d’une valeur FAB (franco à bord) pour les exportations et les expéditions, et CAF (coût, assurance, fret) pour les importations et les arrivées: elle comprend donc les seuls frais accessoires (fret, assurance) se rapportant, à l’exportation/expédition, au trajet se situant sur le territoire de l’État membre à partir duquel les biens sont exportés et, à l’importation/arrivée, au trajet se situant en dehors du territoire de l’État membre où les biens sont importés.. 136. La valeur statistique se base sur la valeur en douane dans le cadre du commerce extraUE, et sur la valeur fiscale dans le cadre du commerce intra-UE. La valeur statistique n’est pas fournie systématiquement par les fournisseurs de données dans le cadre d’Intrastat ; elle peut être calculée par les administrations nationales à partir de la valeur facturée qui est également présente sur la déclaration. 137. Dans le cas de biens importés et exportés pour perfectionnement, on doit toujours considérer la valeur totale des biens, avant et après le traitement, pas seulement la valeur ajoutée du traitement. 138. Les valeurs sont collectées en devise nationale. Dans les publications d’Eurostat elles sont exprimées en multiples d’euros. La conversion en devise se base sur la moyenne mensuelle des taux de change, ou pour les données plus récentes sur les parités fixes par rapport à l’Euro des valeurs nationales. 2.13. Mesure de la quantité 2.13.1. Masse nette 139. L’unité de mesure de la quantité la plus commune utilisée pour la collecte de données sur le commerce est la masse nette. Elle a été collectée pour tous les biens jusqu’en 1997. Depuis, elle n’est plus exigée pour certaines catégories de biens dans le commerce intra-UE, lorsqu’elle n’est pas l’unité de mesure la plus appropriée. 140. La masse nette est le poids net de la marchandise, sans les emballages. Elle est collectée en kilogrammes, mais dans les publications elle est généralement exprimée en tonnes. 27 TABLE DES MATIÈRES 2.13.2. Unités de mesures supplémentaires 141. Les unités supplémentaires sont celles qui sont différentes de la masse nette, par exemple les litres, le nombre de pièces ou les mètres carrés. Elles doivent être indiquées pour certains biens pour lesquels elles sont jugées utiles. La Nomenclature Combinée signale, dans sa version publiée, l’unité de mesure supplémentaire appropriée. 142. Naturellement il peut exister des différences d’échelle entre les unités de mesures collectées et envoyées à Eurostat et celles qui apparaissent dans les publications (par exemple, on utilise l’hectolitre à la place de litre). Il convient donc d’être vigilant. 2.14. Données sur le transport 2.14.1. Mode de transport 143. Le “mode de transport” à la frontière est une des données statistiques disponibles aussi bien pour le commerce intra-UE que pour le commerce extra-UE ; toutefois, depuis 2001 la collecte du mode de transport dans le cadre du commerce intra-UE est optionnelle pour les Etats membres et ne concerne en outre que les redevables audessus d’un certain seuil. 144. A l’exportation/expédition, le mode est défini comme le moyen de transport actif avec lequel on présume que les biens quittent le territoire statistique de la Communauté, dans le cas d’exportations, ou de l’Etat membre expéditeur, dans le cas d’expéditions. A l’importation/arrivée, il est défini comme le moyen de transport avec lequel on présume que les biens entrent dans le territoire statistique de la Communauté, dans le cas d’importations, ou dans le territoire de l’Etat membre, dans le cas d’arrivées. 145. La réglementation communautaire propose la distinction suivante des modes de transport:- Transport maritime - Transport par chemin de fer - Transport par route - Transport par air - Envois postaux - Installations de transport fixes - Transport par navigation intérieure 28 TABLE DES MATIÈRES - Propulsion propre Des codes plus détaillés peuvent être collectés par les Etats membres. 2.14.2. Nationalité du moyen de transport 146. Dans le cadre du commerce extra-UE, on collecte l’information sur la nationalité du moyen de transport à la frontière communautaire, si le transport se fait par mer, route, air ou voies navigables intérieures. 2.14.3. Transport par conteneur 147. Toujours pour le commerce extra-UE, on relève si les biens sont transportés dans des conteneurs (sauf si envois postaux ou propulsion propre). 2.15. Confidentialité (méthodologie) 2.15.1. Données confidentielles 148. En général, les données utilisées par les autorités nationales et communautaires pour la production des statistiques communautaires sont confidentielles dès qu’elles permettent l’identification des unités statistiques, directement ou indirectement, de façon à révéler des informations individuelles. Le critère opérationnel précis pour la détermination de données à considérer comme confidentielles est fixé par chaque Etat membre à la lumière de la réglementation ou des usages nationaux. 149. Les données peuvent être classées confidentielles indépendamment de la catégorie du flux commercial (importations, exportations, arrivées ou expéditions) ; la confidentialité peut concerner les valeurs ou les quantités, tous les pays partenaires ou un en particulier. L’important détail des données sur le commerce extérieur qui croisent les produits de la nomenclature combinée et les pays partenaires, fait en sorte que ces statistiques ont un potentiel élevé de création de données confidentielles. 2.15.2. Confidentialité passive 150. Pour les statistiques sur les échanges de biens, les Etats membres appliquent généralement le principe de la “confidentialité passive”. Cela signifie qu’ils doivent prendre des mesures appropriées uniquement à la demande des importateurs ou des exportateurs qui considèrent que leurs intérêts seraient lésés par la diffusion des données. 29 TABLE DES MATIÈRES 2.15.3. Confidentialité active 151. La “confidentialité passive est donc différente de la “confidentialité active” en application de laquelle le service statistique prend l’initiative pour agir sur des situations potentiellement nuisibles à la confidentialité des données. 2.15.4. Confidentialité du produit 152. L’information sur un produit échangé peut être considérée comme commercialement sensible par le fournisseur des données, au niveau de la valeur, de la quantité, ou encore du rapport entre eux susceptible d’indiquer le prix du produit. Il existe de nombreuses façons de dissimuler la nature du produit, quitte à générer une perte importante d’information pour l’utilisateur des statistiques. Elles sont décrites plus en détail au point 4.4. 2.15.5. Confidentialité sur le pays 153. En outre, alternativement, le fournisseur de données peut considérer comme commercialement sensible le pays d’origine ou de destination d’un bien. 2.16. Asymétries et divergences statistiques 2.16.1. Asymétries et statistiques « miroir » 154. Les utilisateurs intéressés par les flux commerciaux d’un pays A vers un pays B peuvent examiner les exportations de A vers B (telles que déclarées par A) ou les importations de B en provenance de A (telles que déclarées par B) ou les deux. Ils peuvent utiliser les données nationales, celles d’Eurostat ou d’autres organisations internationales. Il est probable que chaque source fournisse des données pas toujours identiques, générant des incertitudes ou des difficultés pour l’utilisateur. 155. L’existence de ces divergences est donc une limite pour l’utilisateur, qui a peu de moyens pour décider quelle source choisir. Elle est également un point de départ pour des comparaisons détaillées qui peuvent être à l’origine d’améliorations dans la mesure des flux. 156. Dans les comparaisons bilatérales, il convient avant tout de s’assurer que les comparaisons sont possibles, que les données sont légitimement comparables. En particulier, il est difficile de procéder à des comparaisons entre flux qui ne proviennent pas du même concept de base (commerce extérieur et balance des paiements, par exemple). 30 TABLE DES MATIÈRES 157. Les données relatives à l’agrégat « Union européenne » peut lui aussi poser problème. En effet, les exportations de l’UE vers le reste du monde sont clairement différentes de la somme des exportations/expéditions totales de chaque Etat membre qui incluent le commerce intra-UE. 158. Les comparaisons bilatérales, sous la forme d’exercices « miroir », sont un instrument traditionnel pour identifier les causes des différences entre statistiques. 159. On peut élaborer des statistiques « miroir » pour le commerce extra-UE et intra-UE, en utilisant les données nationales ou celles harmonisées. Certaines causes de ces asymétries sont communes à ces ensembles de données, tandis que d’autres ont un impact uniquement sur l’un d’eux. Les statistiques « miroir » sur les données Intrastat, conceptuellement harmonisées, devraient en théorie être moins affectées par les asymétries que celles relatives au commerce extra-UE. 2.16.2. Divergences statistiques intra-UE 160. En principe, les statistiques intra-UE des Etats membres sont facilement comparables, en particulier si on utilise la source COMEXT plutôt que les données nationales, puisque:- les données à comparer sont établies sur la base d’une méthodologie largement commune et en fonction de définitions communes; - le problème de l’évaluation FOB et CIF joue généralement un rôle mineur en vertu du contexte géographique et de la structure du commerce intra-communautaire; - les retards temporels ne devraient pas avoir un impact important - au moins sur les données annuelles - compte tenu des règles pour la détermination de la période de référence; - le partenaire commercial pour les arrivées est toujours l’Etat membre d’expédition, non le pays d’origine des biens. 161. Cependant, depuis que le système Intrastat est entré en fonction, les comparaisons bilatérales ont montré des divergences persistantes et aussi importantes dans les statistiques sur le commerce intra-UE des différents Etats membres. Les paragraphes qui suivent décrivent les principales raisons de ce phénomène. 162. Intrastat est basé sur un système de seuils (voir 2.8 et 4.2) qui permet d’exempter les deux tiers des opérateurs (spécialement les petites et moyennes entreprises) des formalités statistiques. Pour une transaction donnée, il se peut que dans un Etat membre une entreprise doive fournir l’information statistique, tandis que son fournisseur ou client résidant dans un autre Etat membre est exempté. Dans les différents Etats membres le degré de couverture du commerce a varié entre 93% et presque 100% après l’application des seuils statistiques. On peut réduire globalement le déséquilibre induit par les seuils statistiques au moyen d’ajustements, mais tous les 31 TABLE DES MATIÈRES Etats membres ne le font pas, et s’ils le font, ce n’est généralement pas à un niveau de détail utile pour la comparaison. 163. Le phénomène de réponse en retard ou manquante de la part de certaines entreprises est un autre point faible du système Intrastat. Le taux de réponse manquante a baissé depuis 1993, mais il reste élevé, avec environ 10% des entreprises qui ne fournissent pas les données requises. Cela représente environ 3-4% en termes de valeur au niveau communautaire. Il ne semble pas y avoir une tendance à la baisse de ce phénomène. La grande partie des Etats membres essayent de contrebalancer la perte de couverture à travers les ajustements (compris entre moins de 1% et jusqu’à 14% du commerce en valeur). 164. Il est possible qu’une opération ne soit pas publiée par l’un des deux partenaires à cause de la confidentialité statistique et qu’elle le soit par l’autre. Toutefois l’application des procédures de confidentialité ne devrait pas généralement influencer les résultats pour le commerce total. 165. Même si l’on procède à des ajustements (voir 4.2) destinés à améliorer la qualité des statistiques et à compenser les effets négatifs des seuils et des réponses manquantes, ces ajustements n’évitent pas les incohérences entre les statistiques des différents Etats membres, à cause du manque d’harmonisation méthodologique. En outre, cinq Etats membres (France, Grèce, Italie, Espagne et Portugal) n’ajustent pas les données envoyées à Eurostat. 166. En théorie, avec Intrastat il ne devrait pas y avoir de retard entre la date de relevé d’une transaction à l’expédition dans un Etat membre et la date à laquelle la même transaction est relevée comme arrivée dans un autre. En effet, le mois de référence est généralement le mois où les biens sont échangés, ou au maximum le mois suivant. Mais une mauvaise application des règles et un retard dans le traitement des données peuvent avoir des effets non négligeables sur la comparaison des statistiques mensuelles. 167. La classification des produits dans l’une des quelque 10.000 sous-positions de la Nomenclature Combinée peut représenter un problème pour les entreprises – particulièrement pour celles qui ne sont pas informatisées. Cela peut entraîner des erreurs et des divergences au niveau des statistiques détaillées. 168. Même si les statistiques sur le commerce intra-UE se basent sur une méthodologie qui est en grande partie harmonisée, il existe encore un certain nombre de mouvements particuliers pour lesquels, en l’absence de règles communes, les pratiques nationales diffèrent. En particulier, dans certains cas, des simplifications sont autorisées qui peut altérer la comparaison des résultats à un niveau détaillé (voir 2.4). 169. La valorisation des transactions est l’une des principales sources de divergence, en particulier du fait de l’application de différentes méthodes de calcul pour la valeur statistique des expéditions (valeurs FAB) et des arrivées (valeurs CAF). 32 TABLE DES MATIÈRES 170. Le commerce triangulaire peut influer sur les comparaisons dans le commerce intra et extra-UE. Dans le contexte intra-UE c’est le cas d’une entreprise d’un Etat membre A, qui vend des biens à une entreprise dans un Etat membre B, qui à son tour les vend à une entreprise dans un Etat membre C, bien que ces biens soient expédiés « physiquement » une seule fois de A vers C. 171. Dans un tel cas, les statistiques sur le commerce intra-UE devraient relever une expédition de A vers C, et une arrivée en C de biens provenant de A. Toutefois, le risque est important que A ou C considère l’Etat membre B comme partenaire commercial. 172. Ci-dessous, un exemple illustre un autre problème lié aux mouvements indirects, qui est aggravé par le traitement particulier réservé au commerce de transit par certains Etats membres (voir également point 2.2). Le phénomène décrit est connu sous le nom d’effet « Rotterdam ». Des marchandises japonaises sont importées en Europe; elles sont mises en libre circulation aux Pays-Bas, puis expédiées en France (Etat membre de consommation finale). Pour une opération comme celle-ci, les relevés seront les suivants: Pour les statistiques communautaires, on enregistre trois opérations: - importation de marchandises du Japon (avec les Pays-Bas comme Etat membre déclarant, puisque la déclaration douanière y est effectuée); - expédition (intra) des Pays-Bas vers la France; - arrivée (intra) en France. Pour les statistiques nationales des Pays-Bas, on n’enregistre pas d’échange, car l’importation du Japon et l’expédition en France sont considérées comme du commerce de transit. Pour les statistiques nationales françaises, les marchandises provenant du Japon sont enregistrées comme importations. La France enregistre le Japon comme pays d’origine, comme indiqué sur la déclaration Intrastat. Cette information est considérée comme statistiquement plus importante au niveau national. 2.16.3. Divergences statistiques extra-UE 173. Une comparaison des statistiques sur le commerce extra-UE avec les données publiées par les pays non-membres pour les mêmes flux commerciaux montre inévitablement des contradictions. Celles-ci existent aussi bien si on utilise les données nationales que les données communautaires. 174. Plusieurs de ces différences peuvent être expliquées en raison des facteurs suivants: 33 TABLE DES MATIÈRES 175. - différences méthodologiques: couverture du commerce, définition du pays partenaire, définition des territoires statistiques, différentes valorisations en théorie ou en pratique, particulièrement les différences entre les évaluations FAB et CAF ; - retards temporels: la même opération peut être relevée dans un période de référence différente à cause des délais de transport, ou aussi, de retards dans le traitement ; - confidentialité statistique: la même opération peut ne pas être enregistrée dans les statistiques d’un ou des deux partenaires pour des raisons de confidentialité statistique (par ailleurs les procédures destinées à éviter la divulgation peuvent être différentes) ; - pratique de révisions des données différentes ; - problèmes de conversion des valeurs . Ces problèmes pratiques et méthodologiques peuvent faire surgir des divergences considérables. Eurostat veille régulièrement à réconcilier les statistiques sur le commerce UE avec celles des principaux partenaires commerciaux (par exemple, USA, Canada, Japon) afin de les mesurer et de les expliquer, autant que possible. 2.17. Différences méthodologiques 2.17.1. Différences entre données communautaires et les données nationales 176. Il existe des différences entre la méthodologie applicable aux statistiques sur le commerce publiées par Eurostat (dites « données communautaires ») et celles publiées par les Etats membres. Les différences existent car, tandis que les informations fournies à Eurostat sont largement harmonisées, les Etats membres peuvent publier des données basées sur des concepts et des définitions différents. Certaines de ces différences ont été citées dans la section 2, et les plus importantes ont été indiquées. Nous en fournissons ici un résumé. Les Etats membres peuvent publier plus d’une version de leurs données sur le commerce, ou publier séparément des données à utiliser à différentes fins, les comparaisons qui suivent sont donc effectuées en utilisant les données considérées comme étant les principales. 177. Les paragraphes suivants décrivent les principales sources de différences conceptuelles entre données nationales et communautaires. 178. Le traitement des biens en transit. Les biens en transit (aussi bien en simple transit qu’en transit avec transbordement) à travers l’Union européenne ne sont pas inclus dans les statistiques sur le commerce. Toutefois, les biens qui entrent dans l’Union Européenne en transitant par un Etat membre où ils sont mis en libre circulation avant d’être transférés vers un autre, ou qui sont produits dans un Etat membre et quittent 34 TABLE DES MATIÈRES ensuite l’UE à partir d’un autre Etat membre où sont accomplies les formalités d’exportation, devraient être couverts – pour les données communautaires – par les deux Etats membres. Toutefois, actuellement, cette pratique n’est pas celle adoptée au plan national par quatre Etats membres au niveau du commerce extra-UE et deux également pour le commerce Intra-UE. 179. Système de commerce. Pour le commerce extra-UE, trois Etats membres utilisent complètement le système du commerce général pour l’élaboration des données nationales, tandis qu’ils fournissent à Eurostat des données basées sur le commerce spécial. La situation est différente pour le commerce intra-UE, avec uniquement un Etat membre qui publie ses données en fonction du système du commerce général mais qui envoie à Eurostat des données basées selon la réglementation Intrastat. 180. Pays partenaires - importations. Un Etat membre fournit à Eurostat les données relatives aux importations ventilées par pays d’origine, mais les publie au plan national en utilisant le pays de provenance. 181. Pays partenaires – arrivées. Six Etats membres fournissent à Eurostat des données selon le principe du pays de provenance, mais adoptent le pays d’origine comme critère pour leurs données nationales. Différences conceptuelles entre les données nationales et les donnée envoyées à Eurostat par les Etats Membres Biens en transit A * B DK FIN * F D * Systémes de commerce GR IRE I L * NL * P E * UK * Pays partenaire à l'importation Pays partenaire à l'arrivée S * * * * * * * 182. Il est utile de souligner que les différences de couverture, dans le sens de l’inclusion ou de l’exclusion de produits particuliers, ne contribuent pas de manière significative aux différences entre sources. Même s’il existe un manque d’harmonisation au niveau du traitement de certains mouvements ou biens, on constate presque toujours une correspondance entre le traitement adopté pour les données nationales et celui utilisé pour les données transmises à Eurostat. Les seules exceptions connues sont la France et le Danemark, qui excluent les données concernant les améliorations et les réparations dans les données nationales, alors qu’elles les incluent dans leurs données envoyées à Eurostat. 2.17.2. Différences entre données communautaires et d’autres sources internationales 35 TABLE DES MATIÈRES 183. Les Etats membres n’effectuent pas de changements pour l’envoi des données à l’ONU, l’OCDE ou le FMI. Les différences entre les données publiées par Eurostat et celles publiées par les Etats membres existent donc également entre les données d’Eurostat et celles publiées par ces organisations internationales. 184. Il existe deux autres raisons pratiques à l’origine des contradictions entre les données publiées par les différentes organisations internationales. 185. La première est le problème des révisions. Les pratiques nationales pour la révision des données afin de corriger les estimations passées sont complexes et varient d’un Etat membre à l’autre. Leur mode d’envoi à Eurostat et aux autres organisations internationales varie également. Il est clair que dans cette situation il existe une grande probabilité que les données publiées par des organisations différentes relatives à diverses générations de données puissent différer. 186. D’un effet moins important, les méthodes pour convertir les données nationales en devise commune – euro pour les données communautaires, dollars pour les autres sources – peuvent être différentes. Par exemple, si le flux de données vers une organisation internationale est uniquement annuel, il est possible que la conversion soit effectuée avec un facteur annuel. Cela produirait des résultats différents par rapport à une conversion sur une base mensuelle ; cette dernière – utilisée par Eurostat – est naturellement préférable. 187. Ces problèmes relatifs à la gestion des données sont reconnus comme étant un facteur important qui contribue à la création de différences. Un accord a été conclu afin de limiter le problème, établissant que l’ONU devrait recevoir les données de l’OCDE, organisation qui devrait elle-même recevoir d’Eurostat les données relatives à l’UE et à la zone Euro. 188. Quoiqu’il en soit, les utilisateurs de sources multiples doivent être conscients de ces problèmes. Le choix de la source peut se baser sur d’autres facteurs, tels que l’ancienneté, le détail ou la fraîcheur de l’information disponible. De ce point de vue, il est important de souligner que la base de données communautaire COMEXT est alimentée par un flux mensuel de données qui permet notamment d’effectuer des révisions régulières. 36 TABLE DES MATIÈRES 3. COLLECTE DES DONNEES 3.0. Général 189. Ce guide s’adresse aux utilisateurs des statistiques sur le commerce et n’a pas pour objectif de décrire les procédures de collecte des données. Néanmoins, cette section reprend certaines informations générales dans ce domaine. 190. Un aspect fondamental de ces procédures est que les flux intra-UE sont mesurés deux fois par les Etats membres, comme expéditions et comme arrivées. 3.1. Sources de données 191. Les données sur le commerce extra-UE sont collectées par les Etats membres via la copie statistique de la déclaration douanière (DAU). De nombreux Etats membres utilisent des procédures de collecte simplifiées (par exemple déclarations électroniques) qui n’influencent pas le contenu des données transmises à Eurostat. 192. Les données sur le commerce intra-UE sont collectées par les Etats membres en utilisant différents supports mis à disposition des fournisseurs de données. Il peut s’agir des formulaires Intrastat, disponibles selon les dispositions du règlement de la Commission (CEE) n° 3590/92 ou d’autres supports (y compris électroniques) fournis au niveau national. La France et l’Italie utilisent une déclaration à la fois statistique et fiscale. Les déclarations sont récapitulatives et doivent être adressées directement aux autorités nationales compétentes. 193. Les fournisseurs d’information sont en général des entreprises de dimension suffisante compte tenu du système de seuil mis en place dans le cadre d’Intrastat . 194. Pour le commerce intra-UE (et d’une façon plus limitée pour celui extra-UE) il existe en effet un certain nombre de seuils sous lesquels les informations sont soit absentes soit simplifiées. Ils ont été adoptés pour limiter la charge de travail des fournisseurs de données tout en préservant une qualité suffisante de l’information statistique. 195. Dans le cadre d’Intrastat, Eurostat a développé un certain nombre d’outils destinés à faciliter les différentes tâches liées à l’élaboration des statistiques: établissement de la déclaration (en utilisant des formulaires électroniques et des logiciels), échanges de données entre les redevables et les autorités nationales, traitement des données au niveau national, échange des données entre les autorités nationales et Eurostat et, enfin, la diffusion. Tous ces outils ont été développés dans le cadre du programme 37 TABLE DES MATIÈRES EDICOM (Electronic Data Interchange in Commerce = Echange Electronique des données sur le Commerce). 196. 3.2. Pour certains types particuliers de biens (navires et avions, par exemple), les services statistiques peuvent utiliser d’autres sources de données aussi bien pour le commerce intra-UE que pour celui extra-UE. Registre des redevables de l’information statistique 197. Un outil important dans le processus de collecte et d’élaboration des statistiques est le registre des redevables. La création et la gestion d’un registre comprenant toutes les entreprises impliquées dans le commerce intra-UE est d’ailleurs obligatoire. 198. On distingue trois utilisations principales du registre : 3.3. - le registre fournit une aide pour une collecte exhaustive et ponctuelle. Il peut être utilisé pour contrôler la réception des données et prévoir des procédures de rappel ; - le registre fournit une aide dans le contrôle de qualité des données reçues, en particulier en facilitant les comparaisons avec les données passées ; - le registre est une aide dans le travail d’analyse. Il fournit notamment un moyen pour estimer les unités qui n’ont pas répondu ou qui se situent sous un seuil. Transmission des données 199. Une fois les données collectées, contrôlées et traitées par les Etats membres, elles sont transmises à Eurostat par voie électronique selon certains standards bien précis. 200. Les délais pour la transmission des données à Eurostat sont: 201. - pour le commerce extra-UE: six semaines après la fin du mois de référence; - pour le commerce intra-UE; huit semaines après la fin du mois de référence auquel se réfèrent les données dans le cas des valeurs totales du commerce (ventilées par partenaire commercial), et dix semaines pour les résultats détaillés. Tous les Etats membres ne sont pas encore en mesure de respecter ces délais de transmission, mais la situation s’est nettement améliorée au cours des dernières années. Eurostat publie les premiers agrégats en utilisant si nécessaire des estimations pour les pays manquants. 38 TABLE DES MATIÈRES 202. Inévitablement, les données expédiées dans un premier temps relatives à un mois sont susceptibles de révisions à la suite d’erreurs, omissions ou – en particulier avec le système Intrastat - de déclarations tardives de la part des fournisseurs des données. 4. TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES 4.1. Contrôle de qualité 203. La qualité des données statistiques recouvre différents aspects : précision, mesurée selon une échelle appropriée, mais aussi ponctualité, disponibilité et cohérence avec d’autres données. Cette partie traite essentiellement de la précision des données et des méthodes utilisées pour la contrôler. 204. Les autorités nationales sont les premières responsables de la précision des données publiées. Elles ont en principe accès aux données détaillées, souvent jusqu’au détail de la transaction individuelle, ce qui facilite beaucoup les procédures de contrôle. Elles sont en contact avec les fournisseurs de données pour examiner les déclarations douteuses ou erronées. 205. Certaines procédures de contrôle sont élémentaires. Elles se limitent à s’assurer que les documents ont bien été remplis, que les codes introduits sont valables et que des unités de mesures correctes ont été utilisées. 206. D’autres contrôles sont plus sophistiqués et visent à s’assurer de la plausibilité des données élémentaires, et parfois des agrégats, en tant que tels et par rapport à d’autres variables (par exemple des données du passé). 207. Des contrôles ultérieurs limités sont effectués par Eurostat essentiellement afin de s’assurer que la transmission des données demandées a été effectuée de façon satisfaisante. 208. Un autre type de contrôle peut être réalisé à l’initiative d’Eurostat ou des Etats membres ; il s’agit de la comparaison « miroir » des flux commerciaux de deux pays mesurés par chacun des deux partenaires. C’est une méthode très utile pour l’identification de domaines problématiques récurrents (voir point 2.16 ci-dessus). 209. Comme pour tous les travaux statistiques, il est nécessaire de trouver un compromis entre les ressources destinées au contrôle et les bénéfices espérés. La base des statistiques sur le commerce étant constituée de plusieurs millions de données individuelles, il est impossible d’atteindre la précision maximale pour les statistiques publiées. Il s’ensuit deux recommandations importantes pour les utilisateurs. 210. La première est de prendre conscience de la marge d’imprécision au niveau des données utilisées. C’est particulièrement vrai au niveau des codes produit ; la 39 TABLE DES MATIÈRES structure de la nomenclature combinée est détaillée et, bien que supportée par des notes méthodologiques très précises, la codification n’est pas toujours aisée. 211. Un autre problème important susceptible de générer des imprécisions, et qui représente sûrement une limite pour l’utilisation des données détaillées, est la pratique visant à dissimuler des informations jugées confidentielles (voir points 2.15 et 4.4). 212. La deuxième recommandation pour les utilisateurs d’informations détaillées est de se considérer comme partie intégrante du processus de contrôle. En effet, ils auront souvent une connaissance spécialisée qui leur permet de reconnaître la plausibilité des données publiées. Eurostat et les services nationaux sont ouverts à tout commentaire sur les données diffusées. 4.2. Ajustements 4.2.0. Général 213. Cette partie traite principalement des ajustements apportés aux statistiques sur le commerce des Etats membres du fait de la couverture incomplète dans le cadre d’Intrastat, et dans une moindre mesure, au niveau du commerce extra-UE. L’utilisation du terme “ajustement” ne devrait pas entraîner une confusion avec la pratique homonyme adoptée pour traduire les données élaborées selon les principes du commerce international en données conformes aux principes de la comptabilité nationale ou de la balance des paiements (voir points 1.2 ci-dessus et 4.2.3 cidessous). 214. Certains Etats membres optent pour des corrections de la couverture incomplète dans leurs données au niveau de la balance des paiements plutôt que dans leurs statistiques sur le commerce sur lesquelles les données de leur balance des paiements se basent. Ces Etats membres estiment qu’une carence dans la fiabilité du détail par produit ou par pays partenaire rend plus opportune les ajustements des données plus agrégées reprises dans les comptes marchandises de la balance des paiements. 4.2.1. Ajustements des valeurs 215. Les différents seuils statistiques qui existent dans le cadre du système Intrastat ont été évoqués au point 2.8.1. Afin de minimiser la charge sur les fournisseurs de données, ces seuils éliminent ou réduisent les exigences requises aux entreprises de petite ou moyenne dimension. En outre, il existe également un problème lié aux réponses tardives ou manquantes de la part des fournisseurs de données. 216. Il n’existe pas encore une approche harmonisée pour traiter ces problèmes. Toutefois, la plupart des Etats membres effectuent, pour certains de ces facteurs ou pour tous, des ajustements au niveau de leurs statistiques nationales ; ces ajustements sont 40 TABLE DES MATIÈRES généralement transmis à Eurostat. Par conséquent, le problème des ajustements, même s’il est significatif pour la qualité des données communautaires, ne représente pas une cause principale des différences entre les données publiées par Eurostat et celles publiées par les services nationaux et transmises à d’autres organisations internationales. 217. Les résultats complets publiés par Eurostat tiennent compte des ajustements apportés par neuf Etats membres, et sont disponibles dans un domaine approprié – données ajustées sur le commerce intra-UE– qui contient les résultats mensuels ventilés par partenaire commercial. 218. En outre, les ajustements effectués par sept Etats membres sont inclus dans les résultats détaillés par produit, soit au niveau des sous-positions de la Nomenclature Combinée (Autriche, Danemark), soit dans le chapitre 99 (voir annexe 5). 219. La réglementation Intrastat exclut en principe le commerce effectué par les personnes privées et celui réalisé par les entreprises très petites qui ne sont pas soumises aux obligations TVA. A priori, aucun ajustement n’est effectué pour compenser cette perte d’information. 220. L’annexe 8 donne des informations plus détaillées sur les pratiques d’ajustement des Etats membres dans le cadre d’Intrastat. 221. La situation est moins compliquée pour le commerce des Etats membres avec les pays non-membres. Presque tous les Etats membres appliquent un seuil sous lequel les transactions ne sont pas relevées. Cinq Etats membres (Danemark, Allemagne, Irlande, Pays-Bas et Royaume-Uni) effectuent déjà des estimations du commerce sous ce seuil et les incluent aussi bien dans leurs données nationales que dans celles qu’ils expédient à Eurostat. A partir de 2002, ces ajustements sont obligatoires. 4.2.2. Ajustement des quantités 222. Dans deux situations il est possible de recourir à l’estimation des données relatives à la quantité. Lorsque les Etats membres appliquent un seuil de simplification et lorsque la quantité n’est pas demandée, pour certains produits (voir en annexe 8 les pratiques des Etats membres). 4.2.3. Ajustements pour la balance des paiements 223. La plupart des Etats membres estiment les comptes marchandises de leur balance des paiements en apportant des ajustements à leurs statistiques sur le commerce international, afin de respecter les différentes définitions requises pour la balance des paiements. La Belgique et la Grèce utilisent des données sur les règlements. En fait, ces ajustements visent à convertir les statistiques sur le commerce international selon les normes requises pour la comptabilité nationale, étant donné que les flux de biens et 41 TABLE DES MATIÈRES services sont définis, en termes de couverture, de façon pratiquement identique dans les manuels relatifs à la comptabilité nationale et à la balance des paiements. 224. Les ajustements nécessaires devraient prendre en compte les différences de couverture, le traitement d’opérations particulières et le moment de l’enregistrement des transactions. En outre, pour rappel, certains Etats membres effectuent des ajustements pour remédier à la couverture incomplète de leurs statistiques. 225. Ces ajustements ne sont pas traités plus en détail dans ce guide. Cependant, il est utile de souligner encore qu’il est nécessaire de distinguer attentivement les deux méthodes de calcul pour éviter les confusions, et remarquer que les statistiques sur le commerce international fournissent les données les plus aptes à mesurer les flux physiques de marchandises. 4.3. Révisions 226. Comme précédemment signalé (voir point 3.3), les premières versions des données transmises à Eurostat par les Etats membres sont soumises à des révisions pour un certain nombre de raisons. Les Etats membres doivent informer Eurostat des révisions effectuées pour chaque mois passé. Beaucoup d’Etats membres effectuent ces corrections régulièrement. Certains transmettent les révisions à Eurostat uniquement une fois par an pour les 12 mois. Les corrections, une fois reçues, sont prises en compte dans la base de données. Elles peuvent entraîner de nombreuses, et souvent significatives, modifications aux données publiées. 227. Les données originales et les révisions sont introduites dans la base de données COMEXT dès que possible. Les utilisateurs de la base de données en ligne disposent donc des données actualisées les plus récentes, même si l’inexistence d’un calendrier précis pour les révisions peut entraîner des confusions. 228. Lorsque les erreurs se réfèrent à des données relativement anciennes, ce sont les autorités nationales qui jugent de l’opportunité de réviser les données. 229. Les Etats membres effectuent des révisions de leurs données nationales et de celles envoyées à Eurostat, souvent en fonction de calendriers différents. Ils effectuent aussi des révisions de leurs données destinées à d’autres organisations internationales. C’est une autre raison des différences (déjà mentionnées) entre les données publiées par Eurostat et celles publiées par d’autres organisations internationales. 42 TABLE DES MATIÈRES 4.4. Confidentialité (traitement) 4.4.1. Données confidentielles 230. La méthodologie relative au traitement, en général, des données confidentielles a été abordée au point 2.15. Ce sont les Etats membres qui traitent les données confidentielles. A l’exception des Pays-Bas, ils adoptent les mêmes procédures au niveau des données nationales et de celles envoyées à Eurostat. On considère qu’il n’y a pas de différence entre les données nationales et celles fournies aux autres organisations internationales. Les données ne peuvent être camouflées qu'au niveau des résultats détaillés par produit. Le commerce réel - au niveau des exportations et importations totales - des Etats membres avec un pays partenaire particulier est donc connu. 231. La confidentialité a bien entendu un impact sur la qualité des données. L’existence de données confidentielles peut notamment varier dans le temps et donc créer une discontinuité dans les séries. Afin de minimiser cet effet sur la qualité et la pertinence des données publiées, la base de données COMEXT documente, dans la mesure du possible, le traitement adopté, en évitant évidemment de révéler l’information camouflée (voir ci-dessous et annexe 5). Il existe principalement deux types de confidentialité. 4.4.2. Confidentialité du pays 232. Si un Etat membre souhaite dissimuler la destination ou la provenance d’un produit, le code du pays partenaire est remplacé par un code “pays secret”. Il est différent selon qu’il s’agit du commerce intra-UE ou extra UE. 233. L’exemple suivant illustre l’utilisation des codes “pays secret” pour camoufler le partenaire commercial. Application par un Etat membre de la “confidentialité du partenaire commercial” aux exportations et expéditions d’un produit particulier 43 TABLE DES MATIÈRES Partenaires Commerce déclaré: Allemagne Italie Japon Canada Commerce publié: Allemagne Italie Pays secret Intra-EU Japon Canada Pays secret Extra-EU valeurs 1000 500 3000 200 0 0 1500 0 0 3200 4.4.3. Confidentialité du produit 234. Un Etat membre peut décider de camoufler tout ou partie du commerce relatif à un code produit et donc d’éliminer l’information sur la nature de ce produit, parce que la valeur, la quantité ou le rapport entre les deux – comme mesure du prix – sont des informations commercialement sensibles. Il existe différents degrés de confidentialité au niveau des produits. 235. Le commerce peut être attribué à l’un des codes spéciaux disponibles dans COMEXT contenant un ou plusieurs ‘S’ après le chapitre (les deux premiers chiffres), suivi du code CTCI à trois chiffres. Si la classification CTCI est elle-même confidentielle, ce code CTCI est remplacé par 999 (voir annexe 5 pour les détails et la liste des codes alphanumériques utilisés). Cette méthode a l’avantage de permettre la publication de résultats non camouflés au niveau des chapitres ou des groupes CTCI. 236. Le commerce confidentiel relatif à un code NC peut être dissimulé sous un autre code du même chapitre et de même racine à 6 chiffres. Le code sélectionné regroupe généralement un ensemble de produits hétérogènes. Cette méthode de camouflage permet d'obtenir des résultats non entachés de confidentialité aux niveaux 2 et 4 chiffres du SH. 237. Si le commerce d’un produit est si sensible que le chapitre SH dans lequel il devrait être classé ne doit pas être identifié, il est inclus dans le chapitre 99. 238. A titre d’exemple, les résultats relatifs au code NC 17024010 (isoglucose en forme solide, contenant, à l’état sec, =20% et < 50% du poids de fructose) peut être inclus dans COMEXT sous l’un des codes suivants:17024090 glucose en forme solide et sirop de glucose ne contenant pas d’additifs pour saveur ou colorants, et contenant, à l’état sec, = 20% et <50% du poids de fructose (exclu isoglucose) 44 TABLE DES MATIÈRES 4.5. 17SSS061 information confidentielle concernant le commerce dans le chapitre 17 de la NC (sucres et confiseries) et dans le Groupe 061 de la CTCI Rev3 (sucres, mélasse et miel) 17SSS999 information confidentielle concernant le commerce dans le chapitre 17 de la NC (sucres et confiseries) et Groupe CTCI Rev 3 inconnu 99SSS999 information confidentielle sans indication du produit Traitement des discontinuités 239. Un problème presque inévitable dans l’élaboration de statistiques au cours du temps est l’existence de discontinuités dans les données collectées. Elles peuvent provenir de changements méthodologiques, de variations dans la classification ou dans la définition des agrégats ou – comme mentionné ci-dessus au point 4.4 – de traitements différents au titre de la confidentialité. 240. Certaines discontinuités peuvent être insignifiantes, au moins pour les agrégats majeurs, d’autres peuvent être suffisamment grandes pour avoir une importance dans l’interprétation des séries temporelles. Alors qu’en théorie il serait souhaitable d’ôter les discontinuités en élaborant de nouveau les données ou en les estimant sur la base des définitions courantes, souvent cela n’est pas possible, au moins au niveau détaillé. Dans le cas particulier de la création de discontinuités à cause du traitement des données confidentielles, la nature même du problème empêche d’éliminer ces discontinuités. Toutefois, l’information sur l’existence même de ces discontinuités est un avertissement pour les utilisateurs. 241. Un problème particulier, clairement identifié, est l’élargissement de l’Union européenne, par exemple l’entrée de l’Autriche, de la Finlande et de la Suède en 1995. L’entrée de la Grèce dans la zone Euro en janvier 2001, qui a porté de 11 à 12 le nombre des Etats membres de cette zone, est un autre exemple plus récent. 242. Le traitement le plus approprié pour ces “discontinuités” n’est pas si facile à identifier, et peut dépendre de l’utilisation particulière ou du type d’analyse pour lesquels les données sont utilisées. Par exemple, l’étude d’une série temporelle des exportations de la zone Euro à partir de 1999, devrait ou ne devrait pas comprendre la Grèce en fonction de l’objectif de l’analyse. 243. Certaines facteurs de discontinuité méritent d’être signalés:- réunification de l’Allemagne en octobre 1990. Aucun ajustement des données passées n’a été effectué suite à cet événement ; - introduction du système Intrastat pour relever le commerce intra-UE en 1993. Elle a entraîné des discontinuités du fait des changements de méthodes avec notamment l’introduction d’un système de seuil ; 45 TABLE DES MATIÈRES 4.6. - élargissement de l’UE de 12 à 15 membres en 1995. La discontinuité a été supprimée, autant que possible, pour les séries temporelles majeures ; - jusqu’au 31 décembre 1996 le territoire statistique de la France ne comprenait pas les départements d’Outre mer et celui de l’Espagne ne comprenait pas les Canaries (voir 2.5) ; - depuis 1999, le relevé des données pour la Belgique et le Luxembourg est séparé; - les nouvelles méthodes de traitement des mouvements particuliers introduites dans la législation applicable depuis 2001 sont également susceptibles de générer des discontinuités, difficile à évaluer. Conversion en devise (des agrégats) 244. La conversion en devise joue deux rôles dans l’élaboration des données sur le commerce. D’abord, il faut convertir les valeurs des transactions individuelles, qui peuvent être exprimées en devise, dans la devise de l’Etat membre qui élabore les données. C’est une question méthodologique déjà mentionnée au point 2.12. 245. Il faut également convertir les statistiques agrégées des Etats membres individuels, exprimées dans leurs devises nationales, dans une devise commune pour la publication des données communautaires. Jusqu’à la fin de 1998, la devise commune était l’ECU. C’est maintenant l’euro. Les conversions des devises nationales en ECU ou euro ont été effectuées en utilisant les moyennes mensuelles des taux de change journaliers. Ces facteurs de conversion sont généralement disponibles dans les publications d’Eurostat, et naturellement, pour les membres de la zone Euro, ils coïncident avec les parités fixes contre l’euro pour la période débutant le 1er janvier 1999. 246. Il est utile de souligner que la conversion sur base mensuelle peut entraîner des contradictions entre les données annuelles (source Eurostat) et celles provenant d’autres sources internationales qui ont procédé à la conversion directement (et de façon moins satisfaisante) sur les statistiques annuelles. 4.7. Analyses 4.7.1. Indices de valeur unitaire et de volume 247. Les données fournies à Eurostat sont exprimées en prix courants, c’est-à-dire en prix pertinents pour la période de référence considérée. Ces valeurs sont utiles pour un certain nombre d’analyses. Pour étudier l’évolution des prix courants dans le temps il peut être utile de convertir la série de valeurs sous la forme d’indices: il s’agit d’une simple opération arithmétique. 46 TABLE DES MATIÈRES 248. Cependant, le développement dans le temps de la valeur des flux commerciaux est déterminé aussi bien par les quantités traitées que par les variations des prix. Pour un certain nombre d’analyses il faut distinguer entre les deux éléments, en particulier si l’on veut mesurer les mouvements du volume de commerce estimé aux prix constants d’années de base précédentes. Pour cela, il est utile de pouvoir mesurer les variations des prix du commerce international. 249. Pour l’UE dans son ensemble, il n’existe pas un ensemble de déflateurs des prix bien détaillés et fiables, même au niveau du commerce total dérivé d’enquêtes sur les prix à l’exportation et qui pourraient être utilisées pour calculer des séries sur le volume des échanges (voir 4.7.2 ci-dessous). Par conséquent, il faut utiliser les informations sur les valeurs et les quantités que l’on peut obtenir du système commercial lui-même pour estimer une série de déflateurs. Ceux-ci sont utilisés pour le calcul d’indices de valeur unitaire et pour en dériver des estimations sur les volumes. 250. Les données transmises pour les statistiques sur le commerce intra et extra-UE sont utilisées au niveau maximum de détail, c’est-à-dire les sous-positions NC à 8 chiffres et pays partenaires, afin de calculer les indices. Les évolutions des “valeurs unitaires”, qui dérivent des valeurs à prix courants divisées par les quantités pour chaque flux, sont utilisées comme indicateurs des variations du prix (les indices de valeur unitaire sont calculés à partir du “commerce normal” (voir 2.10), alors que le commerce total est utilisé pour le calcul des indices de volume). 251. Les programmes de calcul prévoient une première phase visant à identifier les valeurs extrêmes, qui présentent des mouvements de prix peu plausibles et doivent être exclus du processus de calcul. Il existe également certains secteurs (par exemple, navires) pour lesquels la division de la valeur par la quantité ne fournit pas une mesure pertinente du prix. 252. Dans une deuxième phase, une pondération appropriée est effectuée par le système au niveau le plus fin. Le système de pondération adopté par Eurostat pour le calcul des indices utilise le principe du chaînage. C’est-à-dire que les poids sont calculés de nouveau chaque année et les mouvements d’une année à l’autre sont chaînés afin d’obtenir une série de données plus longue. C’est le contraire de l’adoption de pondérations tirées de la structure du commerce pour une année base et changées uniquement tous les cinq ans. 253. L’avantage de la procédure de chaînage réside dans le fait que les poids utilisés sont plus importants pour les périodes mesurées, et en particulier, qu’elle améliore l’estimation des évolutions récentes qui généralement intéressent le plus les analystes. En outre, elle facilite le traitement des changements annuels de la NC. Toutefois, pour faciliter la tâche des utilisateurs, bien que le système de calcul utilise des poids qui sont changés chaque année, les indices publiés sont présentés avec des années de référence qui varient uniquement une fois tous les cinq ans. L’année de référence actuelle pour les indices de valeur unitaire et de volume est 2000. 47 TABLE DES MATIÈRES 254. Les liens d’année en année pour le calcul des indices utilisent la formule de Fisher. C’est une moyenne géométrique des indices Laspeyres et Paasche (voir caractéristiques techniques en annexe 9). 255. Les indices de valeur unitaire et de volume sont diffusés à partir de la base de données COMEXT. Des indices sont disponibles pour les exportations/expéditions et pour les importations/arrivées pour un grand nombre de pays partenaires et pour des zones géographiques et économiques analysées de façon croisée au niveau de sections de la CTCI Rev 3, et des 16 rubriques à deux caractères de la CPA/NACE Rev 1 (et des agrégats basés sur cette nomenclature). Il existe des indices plus détaillés au niveau produit pour le commerce intra-UE, extra-UE et mondial. Ils incluent le niveau à trois chiffres de la CPA/NACE Rev 1, celui à deux chiffres de la CTCI Rev 3 et à deux chiffres du SH. En outre, il existe de nombreuses agrégations hiérarchiques basées sur ces classifications et également des données au niveau de la Classification par grandes catégories économiques (voir 2.6.1.4) et pour des versions de la NACE CLIO (une classification utilisée pour la comptabilité nationale). 256. Des indices de valeur unitaire et de volume sont élaborés pour les différents agrégats pour lesquels les données sont corrigées des variations saisonnières (voir 4.9 cidessous) et diffusés à partir de New Cronos. En outre, des séries sur l’évolution des termes de l’échange et l’indice de couverture en volume, tirés des séries sur les valeurs unitaires et sur les volumes, sont également disponibles. L’évolution des termes de l’échange se calcule en divisant l’indice de valeur unitaire des exportations par l’indice de valeur unitaire des importations. On dit qu’elle est favorable lorsqu’elle augmente, car ce développement permet à un pays d’acquérir une plus grande quantité d’importations pour une même quantité d’exportations. L’indice de couverture en volume se calcule en divisant l’indice de volume des exportations par l’indice de volume des importations. L’indice de couverture (en valeur), qui est l’indice de valeur des exportations divisé par l’indice de valeur des importations, peut être décomposé en deux facteurs : l’indice de couverture en volume, d’une part, et l’évolution des termes de l’échange, d’autre part. Cela permet de séparer les évolutions de prix et de volume pour le commerce d’un certain pays ou d’une zone. 4.7.2. Indices de prix 257. L’absence d’un groupe complet et détaillé de déflateurs provenant d’une source indépendante, qui pourrait être utilisée pour estimer le volume du commerce, a déjà été soulignée. Toutefois, il est intéressant de souligner que de nombreux Etats membres élaborent un indice de prix à l’exportation dérivé de l’analyse sur les cours des prix, et que certains disposent d’informations semblables sur les prix à l’importation. Le règlement du Conseil (CE) n° 1165/98 concernant les statistiques à court terme exige des informations sur les prix à la production du chiffre d’affaires non-domestique (essentiellement exportations plus expéditions) pour les niveaux à 2, 3 et 4 chiffres de la NACE. Cependant, il n’exige pas le détail par pays partenaire et de toutes façons la possibilité est donnée aux Etats membres de construire des indices 48 TABLE DES MATIÈRES de valeur unitaire d’une manière appropriée mais ne correspondant donc pas à de véritables indices de prix. 258. A la fin 2000, quatre Etats membres fournissaient les données sur les évolutions des prix du chiffre d’affaires non-domestique à travers les analyses directes des cotations des prix. Les données sont disponibles dans la base de données New Cronos (voir 5.3.3). Pour le moment il n’existe aucun détail par pays partenaire de ces statistiques sur les prix. Elles ne peuvent donc pas être utilisées au niveau de la zone Euro ou l’agrégat UE 15. 4.7.3. Autres analyses 259. Une autre source d’information permettant d’effectuer des analyses est EUROPROMS (Statistiques sur la Production et sur le Marché européen). Elle regroupe les données détaillées et comparables sur les valeurs et les quantités de la production et du commerce extérieur de presque 4 400 produits industriels dans les Etats membres et permet de dériver des estimations des marchés domestiques pour chaque produit (notamment, comparaison entre les rubriques du commerce et celles de la liste PRODCOM – voir 2.6.1.4). Il s’agit d’un instrument utile pour les entreprises (il permet notamment d’identifier des erreurs possibles dans les données de base). 260. D’autres analyses potentiellement valables peuvent être conduites uniquement par les instituts statistiques nationaux, puisqu’elles dépendent de l’accès aux informations sur les entreprises, qui ne sont pas disponibles à Eurostat. Ceux-ci exploitent le potentiel des registres utilisés pour la collecte des données de base (voir 3.2). A titre d’exemple d’analyses sur le commerce qui peuvent être effectuées au niveau national, on peut citer la mesure du commerce par secteur d’activités des importateurs ou exportateurs. Les utilisateurs intéressés peuvent s’adresser aux autorités nationales compétentes. 4.8. Agrégation régionale 4.8.0. Général 261. Les données disponibles dans COMEXT fournissent un détail complet, dans les limites de la confidentialité, sur la matrice des flux de et vers les Etats membres pour chaque sous-position de la NC. Pour satisfaire les besoins des utilisateurs, des agrégations au niveau des pays partenaires sont possibles. 262. La nomenclature géographique pour la collecte des données a été décrite au point 2.6.3. Pour agréger les données, Eurostat utilise des zones géographiques et économiques. 49 TABLE DES MATIÈRES 4.8.1. Zones géographiques 263. A titre d’exemple, les zones géographiques sont:- Amérique du Nord ; - Proche et Moyen Orient ; - Océanie et régions polaires. 264. Les zones géographiques couvrent le monde entier sans superpositions. Elles sont reprises en détail à l’annexe 10A. 4.8.2. Zones économiques 265. Outre les zones géographiques pures, un certain nombre de regroupement de pays avec certaines caractéristiques économiques en commun ont été définis. Par exemple:- 266. 4.9. - UE15 (Etats membres de l’Union européenne) ; - Zone Euro (Etats membres ayant adopté l’Euro : parfois définis EUR 11, ou à partir du 1er janvier 2001, EUR 12) ; - AELE (Association européenne de libre-échange); - OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) ; - ALENA (Accord de libre-échange nord-américain). Les zones économiques actuellement définies ne couvrent pas le monde entier, et certaines se superposent entre elles. La liste actuelle des zones économiques est reprise en annexe 10. Correction pour jours ouvrables et variations saisonnières 267. Les informations sur le commerce UE sont disponibles mensuellement et beaucoup d’entre elles sont présentées dans différentes publications et bases de données sous forme de séries historiques à un niveau de détail mineur. Comme pour beaucoup de données économiques, l’interprétation des séries mensuelles ou trimestrielles est plus difficile du fait de mouvements saisonniers récurrents. Par exemple, le commerce de nombreux produits agricoles est hautement saisonnier et les évolutions entre mois sont souvent dominées par ces phénomènes saisonniers. 268. Aussi bien au niveau mensuel qu’au niveau trimestriel, les données sont influencées aussi par la durée différente des mois (et en particulier par le nombre de jours de 50 TABLE DES MATIÈRES travail) et par l’effet des vacances qui peuvent varier d’un mois à l’autre au cours des différentes années: Pâques en est le principal exemple. 269. Une solution partielle au problème de la saisonnalité pour les comparaisons historiques est de comparer les données relatives au même mois ou au trimestre de l’année précédente. Mais ce n’est pas une procédure satisfaisante, car elle ne parvient pas à fournir une mesure appropriée de l’évolution d’un agrégat au cours d’une année qui ne dépend pas exactement de l’évolution par rapport à l’année précédente. 270. Pour traiter ce problème, une série de procédures a été mise en place pour estimer et donc supprimer les effets de la saisonnalité (y compris le phénomène des jours de travail et des vacances) des séries historiques. L’objectif est de décomposer les données mensuelles (ou trimestrielles) originales en trois éléments : un élément saisonnier, un élément de tendance et un élément irrégulier. 271. L’estimation de l’élément saisonnier dépend en partie du jugement sur la rapidité du changement dans le temps. L’estimation de la tendance dépend de façon similaire des hypothèses sur le modèle approprié ou la méthode pour effectuer l’estimation. 272. Ces dernières années, des améliorations nombreuses ont été apportées aussi bien au niveau méthodologique que sur le nombre de séries ajustées disponibles. 273. Les séries du commerce extérieur sont traitées par le logiciel DEMETRA, développé par Eurostat, qui effectue les corrections pour jours ouvrables et lance la méthode d’ajustement saisonnier connue sous le nom de TRAMO/SEATS. Une analyse des différentes méthodes disponibles avait été préalablement effectuée. On peut trouver une présentation technique complète des méthodes disponibles et des critères de choix à l’adresse suivante:http:/forum.europa.eu.int/Public/irc/dsis/eurosam/home. 274. Le principal impact pour l’utilisateur est le nombre important de séries disponibles. L’analyse au niveau pays diffère un peu entre les séries euro zone et EU-15 afin de fournir des séries pour les Etats membres non membres de la zone euro comme partenaires pour les séries de la zone euro. 275. Les séries de valeurs ainsi que les indices de volume sont publiés dans la base New Cronos (voir 5.3.3) sous forme de séries brutes, de séries corrigées des jours ouvrables et des variations saisonnières et enfin de tendances. Les indices de valeur unitaire (voir 4.7.1) ne font pas l’objet de correction pour jour ouvrable et variations saisonnières car ils présentent une faible saisonnalité. 276. Une caractéristique fondamentale de ces données est leur cohérence. Toutes les séries sont calculées sur la base des mêmes données de départ prises à un moment donné. Par conséquent, par exemple, les indices de volume sont égaux aux évolutions des valeurs divisées par les indices de valeur unitaire. Par ailleurs, les séries plus agrégées corrigées des variations saisonnières sont composées de la somme de leurs éléments 51 TABLE DES MATIÈRES (par exemple les séries Etats membres concordent avec les agrégats zone euro et EU 15). 5. DIFFUSION 5.1. Type d’utilisateurs 277. Eurostat est responsable de la diffusion des statistiques de l’UE et de la zone Euro. Parallèlement aux actions menées pour améliorer la qualité et la disponibilité des statistiques, Eurostat a également diversifié les moyens de diffusion : si la production mensuelle d’un CD-ROM et les publications traditionnelles s’adressent au public, les administrations communautaires ont aussi accès en ligne à la base de données ‘COMEXT’ (qui contient toutes les données disponibles sur le commerce extérieur). Des résultats très agrégés peuvent également être consultés sur internet. 278. Eurostat est conscient du grand nombre d’utilisateurs et de leurs intérêts divergents, qui peuvent être satisfaits, soit directement à travers les publications et l’accès aux bases de données, soit indirectement par le biais des communiqués de presse permettant une large diffusion des indicateurs les plus importants pour le grand public. 279. Eurostat doit notamment s’assurer que les méthodes de diffusion satisfont les besoins de la Commission et des autres institutions européennes, des autorités nationales et de la Banque centrale européenne, afin de leur permettre de mener à bien leurs missions. Cela part des données les plus actualisées possibles sur les grands agrégats pour permettre l’analyse économique, aux données les plus détaillées généralement requises pour les négociations commerciales. 280. Certains utilisateurs peuvent être principalement intéressés par la valeur du commerce et d'autres - telles que les entreprises de transport ou les autorités portuaires - par son volume. 281. Eurostat a mis en place un système de diffusion qui satisfait la plupart des besoins, en dirigeant les utilisateurs vers les sources de données les plus appropriées et en leur fournissant les informations nécessaires à la compréhension et l’interprétation des statistiques. 52 TABLE DES MATIÈRES 5.2. Types de statistiques 282. La plupart des données correspondent à des valeurs brutes. Elles sont disponibles pour la matrice complète des sous-positions NC à 8 chiffres et pays partenaires (dans les limites de la confidentialité). Les informations correspondantes sont également disponibles en quantités – masse nette et parfois en unités de mesures supplémentaires (voir 2.13.2). 283. Des séries historiques sur les indices de valeur unitaire et de volume, décrits en détail au point 4.7 et en annexe 9, sont également disponibles, par produit et pays partenaire. 284. Des séries ajustées des variations saisonnières, telles que décrites au point 4.9 et en annexe 11, sont également disponibles. 285. Des données sur le transport des marchandises, en termes de valeur et masse nette, sont disponibles par produit et pays partenaire. Elles concernent le mode de transport et, pour le commerce extra-UE, l’utilisation ou non de conteneurs ainsi que la nationalité des moyens de transport (voir 2.14.). Une nomenclature spécifique de produit (NSTR - Nomenclature Simplifiée des Transports), plus agrégée, est utilisée pour diffuser les statistiques sur le transport. 5.3. Bases de données 5.3.1. COMEXT (en ligne) 286. Cette base de donnée, fondée sur le concept client/serveur, est la base de référence d’Eurostat pour le commerce extérieur. Elle fournit l’accès non seulement aux données récentes et historiques des Etats membres de l’UE mais également aux statistiques d'un nombre important de pays tiers. La connexion à COMEXT en ligne est accordée d'office aux utilisateurs internes de la Commission ou de toute autre institution européenne ou autre organe communautaire. La base est également accessible aux administrations des Etats membres faisant partie du système statistique européen et à celles des pays candidats fournissant des statistiques à Eurostat. Dans un contexte de diffusion, l'accès est également donné au réseau des Data Shops d'Eurostat (voir 5.6 et annexe 12A). 287. De part son extrême flexibilité, COMEXT offre aux utilisateurs plusieurs types de données provenant de différentes sources et de différentes structures, à travers une interface de consultation unique. Les données disponibles dans COMEXT peuvent être regroupées en 5 grands ensembles. 53 TABLE DES MATIÈRES 288. Le premier et principal ensemble regroupe les données mensuelles, trimestrielles et annuelles transmises par les Etats membres dès leur entrée dans l'Union européenne. En fonction de la période, les produits sont classés selon la nomenclature NIMEXE (1976-1987) ou selon la nomenclature combinée (à partir de 1988). Un détail par produit CTCI est disponible pour les années précédant 1976. Cet ensemble de données contient les statistiques collectées par Eurostat selon les définitions décrites dans la section 2). Les indicateurs disponibles sont la valeur statistique en milliers d'euros ou de monnaie nationale, la masse nette en 100 kg ou tonnes et, éventuellement, la quantité supplémentaire en fonction du code NC sélectionné. Le pays partenaire est identifié sur base de la géonomenclature. En fonction du type de commerce (commerce intra- ou extra-UE) et du flux (importations ou exportations), des informations supplémentaires sont accessibles dans COMEXT. Il s'agit notamment de la ventilation par sous-positions du TARIC (Tarif Intégré des Communautés européennes) collectée dans le cadre des importations en provenance de pays tiers. Les données détaillées par positions TARIC ne peuvent toutefois être consultées que par les autorités communautaires. Dans le cadre des importations extra-UE, les utilisateurs de la base COMEXT ont également à leur disposition des informations sur les préférences tarifaires avec, en particulier, une distinction entre tarif normal, système de préférence généralisé ou autres préférences, avec suspension ou contingent tarifaire. Des statistiques sur le transport sont disponibles dans le cadre du commerce intra- et extra-UE. Il s'agit de l'identification du mode de transport : par mer, air, route, rail, voie navigable, propulsion propre ou par installation de transport fixe. Des informations complémentaires sont collectées au niveau des flux extra-UE : transport par conteneurs et nationalité du moyen de transport. A partir de COMEXT, sont également diffusés des indices de valeur unitaire et de volume - voir sous-section 4.7 - calculés sur base des statistiques mensuelles détaillées transmises à Eurostat par les Etats membres. Ces indices sont disponibles par produit CTCI et CGCE (voir 2.6.1 ). 289. Le deuxième grand ensemble de données correspond à une extension du premier aux pays candidats. Cet ensemble de données regroupe les statistiques mensuelles, trimestrielles et annuelles transmises par les pays candidats. A partir de 1999, ces statistiques ont été, autant que possible, harmonisées avec celles des Etats membres : concept du commerce spécial, application de la nomenclature combinée et de la géonomenclature, pays partenaire correspondant au pays d'origine dans le cadre des importations. Avant 1999, les données transmises n'ont pas pu être systématiquement harmonisées et leur niveau de détails varie en fonction du pays candidat. 290. Le troisième grand ensemble de données contient les statistiques transmises par des pays partenaires privilégiés de l'Union européenne dans le cadre de programmes d'association ou de coopération : pays AELE, MED, TACIS et Balkans. 54 TABLE DES MATIÈRES Les pays de l'AELE fournissent à Eurostat des statistiques mensuelles ventilées par code à 6 chiffres du Système harmonisé. Ces statistiques sont disponibles depuis 1988 et jusqu'aux mois les plus récents pour l'Islande, la Norvège et la Suisse. Pour l'Autriche, la Finlande et la Suède, les données disponibles portent sur la période précédant leur entrée dans l'Union européenne - soit de 1988 à 1995 -. Les pays MED ont débuté la transmission de statistiques mensuelles à Eurostat dans le cadre du programme de coopération MEDA. Ces statistiques sont généralement disponibles à partir du mois de janvier 2000 et sont ventilées par code à 6 chiffres du Système harmonisé. Huit des treize pays TACIS transmettent des statistiques détaillées par produit du Système harmonisé au minimum sur une base trimestrielle. Selon le pays, les séries chronologiques démarrent au 1er trimestre 1998, 1999 ou 2000. Des statistiques sont disponibles pour l'ex-République yougoslave de Macédoine et l'Albanie. Le niveau de détails varie d'un pays à l'autre et selon la période. La périodicité des données est soit mensuelle, soit annuelle et la nomenclature produit de référence est soit le système harmonisé, soit la nomenclature combinée. 291. Le quatrième ensemble de données regroupe les statistiques transmises par des partenaires avec lesquels Eurostat a signé des accords d'échanges de données. Il s'agit, par exemple, des Etats-Unis, de Hong Kong ou de Taiwan. 292. Le cinquième et dernier ensemble de données correspond aux statistiques du commerce disponibles dans les bases de données des Nations-Unies (COMTRADE) et du FMI. Cet ensemble de données permet aux utilisateurs de la base COMEXT d'accéder aux résultats du commerce de la plupart des pays du monde à des niveaux de détails différents en fonction de la base de référence : statistiques annuelles - depuis 1980 - ventilées par produits SH ou CTCI à partir de la base COMTRADE et statistiques mensuelles - depuis 1958 - au niveau global à partir de la base du FMI. Les utilisateurs de ces données devraient prendre en compte les commentaires sous le point 2.17.2 "Différences entre données communautaires et d’autres sources internationales ". 293. L'interface de consultation de la base COMEXT offre l'avantage de nombreuses fonctionnalités. L'une des plus importantes est la possibilité de construire des agrégats, c'est-à-dire de définir des groupes de codes à partir d'une même dimension statistique. L'utilisation de tels "agrégats" permet d'obtenir des informations plus "agrégées" que celles stockées dans la base de données. En particulier, tous les indicateurs publiés au niveau de l'Union européenne ou de la zone euro sont calculés à partir d'agrégats regroupant les 15 codes pays correspondant aux Etats membres de l'Union européenne ou des 12 codes pays correspondant aux membres de l'Union monétaire. De même, tout résultat annuel est issu de l'agrégation des statistiques mensuelles. L'une des utilisations essentielles des agrégats est basée sur des tables de correspondance entre différentes nomenclatures de produits: correspondance entre NC et CTCI, entre NC et CPA, entre NC et NSTR ou encore entre NC et CGCE. Ainsi, par le biais d'agrégats définis par l'équipe support de COMEXT, les utilisateurs 55 TABLE DES MATIÈRES peuvent, par exemple, directement extraire de la base des statistiques par codes produit CTCI alors que ne sont stockées que des statistiques ventilées par codes NC. Parmi les autres fonctionnalités, se trouve notamment la possibilité de définir des formules arithmétiques afin, par exemple, de calculer un taux de croissance ou d'évaluer la contribution d'un Etat membre au commerce de l'Union européenne ou encore l'importance d'un pays partenaire dans le cadre des échanges extra-UE. Par le biais d'une formule, pourraient également être extraites des valeurs de commerce exprimées dans une autre monnaie que celles proposées à l'utilisateur - monnaies nationales des Etats membres ou euros - ou bien des valeurs unitaires par produit. 294. L'utilisateur de COMEXT doit créer un "plan d'extraction" afin de définir quelles informations doivent être extraites de la base. La sélection d'agrégats et de formules au niveau du plan d'extraction va permettre d'obtenir les résultats recherchés même si ces derniers ne sont pas stockés tels quels dans la base. L'exemple type correspond à l'extraction de séries annuelles sans détail produit pour l'UE dans son ensemble, ce qui correspond à une agrégation des statistiques mensuelles transmises par les 15 Etats membres au niveau 8 chiffres de la nomenclature combinée. L'utilisateur peut soit consulter le résultat de son extraction sur l'écran et exporter ensuite ce qui lui est réellement nécessaire sous Excel, soit définir un format de tableau qui sera automatiquement appliqué aux données extraites. Le fichier obtenu pourra ensuite être ouvert à partir d'un tableur. Dans le but d'alimenter une base de données, il est également possible d'extraire des fichiers sous format plat. 5.3.2. COMEXT (CD-ROM) 295. Les utilisateurs des statistiques du commerce extérieur peuvent trouver une sélection des données transmises par les Etats membres dans un CD-ROM produit mensuellement. Ce CD-ROM contient des données détaillées par produit de la nomenclature combinée et pays partenaire intra- et extra-UE pour les mois les plus récents. 296. Le CD-ROM COMEXT mensuel est complété par 2 autres CD-ROM produits sur une base annuelle. Ces 2 CD-ROM ont pour but de permettre l'extraction de séries chronologiques plus longues. 297. Outre des statistiques, les CD-ROM contiennent des informations méthodologiques. Il s'agit, en particulier, des notes de confidentialité qui permettent à l'utilisateur d'identifier les produits pour lesquels une partie du commerce a été camouflée par un ou plusieurs Etats membres. 298. Le CD-ROM COMEXT fonctionne sous Windows et offre de nombreuses fonctionnalités, parmi lesquelles se trouvent : - la consultation et l'extraction de données, 56 TABLE DES MATIÈRES - la création de fichiers pouvant être importés dans un tableur ou dans une base de données, - la recherche de code produit par mots clés, - la création d’agrégats définis à partir des dimensions périodes, pays déclarants ou partenaires, et produits. Au cours de l'année 2002, l'ancien logiciel de consultation a été progressivement remplacé par l'application Comext Stand Alone. 299. Un manuel utilisateur est fourni avec le CD-ROM. Il peut être soit consulté directement soit imprimé. 5.3.3. New Cronos 300. New Cronos est une base de données contenant des séries historiques de données macro-économiques. Les informations sont disponibles en trois langues (anglais, français et allemand) ; la base contient plus de 70 millions de rubriques sur des données statistiques, divisées en 49 domaines couvrant les thèmes repris dans les publications Eurostat. L'un de ces thèmes - le thème 6 - correspond au commerce extérieur. Sous le thème 6 de New Cronos sont accessibles les principaux indicateurs statistiques tels que les flux commerciaux par pays, zones partenaires et groupes de produits. Outre les données brutes, la base de données comprend aussi des séries corrigées des variations saisonnières depuis 2001 (voir 4.9). 5.3.4. EUROPROMS 301. Une autre base de données spécialisée sur le commerce extérieur des Etats membres et de l’UE dans son ensemble est EUROPROMS – Statistiques sur la production et le marché européen (voir 4.7.3). En croisant les données sur le commerce extérieur avec celles sur le système productif (PRODCOM), EUROPROMS fournit des données détaillées et comparables sur la production, sur le commerce extérieur et sur les marchés de presque 4400 produits industriels dans l’UE. 302. Les données EUROPROMS sont disponibles sous un domaine de New Cronos et à partir d'un CD-ROM. L'application utilisée pour consulter les données de ce CDROM sera prochainement Comext Stand Alone. 5.3.5 Sites Web 303. Le site web d’Eurostat (www.europa.eu.int/comm/eurostat) donne accès à quelques indicateurs agrégés tels que les importations et exportations totales ou les soldes commerciaux de l’UE et de la zone Euro. La liste des points de vente des données et publications d'Eurostat est également accessible via le site internet 57 TABLE DES MATIÈRES A partir de 2003, la base COMEXT en ligne pourra également être consultée via le site web mais cette possibilité sera réservée à un nombre limité d'utilisateurs. 304. 5.4. En outre, la plupart des instituts statistiques nationaux ont leur propre site web à partir duquel sont diffusées des informations plus ou moins détaillées. Ces sites ne sont pas énumérés dans cette publication. Publications sur papier 305. Les communiqués de presse sont le moyen de diffuser, le plus rapidement possible, des informations économiques à court terme. Ces communiqués mensuels contiennent les premiers résultats commerciaux de l'UE et de la zone euro ainsi que des Etats membres. Ils sont publiés selon un calendrier établi sur une base annuelle et défini à partir du délai de publication fixé à 7 semaines après le mois de référence. 306. Le bulletin mensuel complète l’annuaire statistique (voir ci-dessous) avec les données à court terme. Il a pour objectif de fournir le plus rapidement possible l’évolution à court terme du commerce extérieur de l’UE et de ses Etats membres. Il contient notamment les flux commerciaux détaillés par principaux groupes de produits CTCI entre l’UE et ses principaux partenaires commerciaux. Le bulletin mensuel est disponible également en format PDF. 307. Pour chacun des neufs thèmes statistiques traités par Eurostat, la collection « Statistiques en bref » reprend les résumés mis à jour des principaux résultats d’enquêtes, études et analyses. Dans le domaine du commerce extérieur, ces études couvrent le commerce entre l’UE avec ses principaux partenaires commerciaux (comme, par exemple, les USA, le Japon ou l’Amérique Latine), le commerce de certains biens stratégiques (comme, par exemple, les produits de haute technologie, ou l'énergie), ou le commerce présentant un intérêt particulier (comme, par exemple, le commerce de l’UE avec les pays candidats). Chaque thème est traité dans un nombre de pages qui va de 4 à 8, et qui comprend une partie textuelle, des tableaux et des graphiques. 308. L’Annuaire statistique sur le commerce intra-UE et extra-UE décrit les tendances à long terme au niveau du commerce de l’UE et de ses Etat membres depuis 1958 jusqu’à aujourd’hui. Il souligne notamment les changements dans la structure du commerce entre l’UE et ses principaux partenaires commerciaux. L’Annuaire statistique est disponible également en format PDF. 5.5. 309. Assistance aux utilisateurs Le réseau des points de vente des données d’Eurostat effectue en partie la fonction d’assistance au niveau européen. Des commentaires et des demandes plus spécifiques peuvent être adressés à l’Unité C4 d’Eurostat par fax au (352) 43 01 34339 ou par e- 58 TABLE DES MATIÈRES mail ([email protected]). Ce guide ne contient pas de listes des points de contact dans les différents Etats membres. Les utilisateurs peuvent cependant s’adresser aux autorités reprises en annexe 1. 5.6. Métadonnées 310. Les utilisateurs des données sur le commerce, comme de n’importe quelle autre statistique, doivent être informés sur la disponibilité des données qui sont accessibles. Ils doivent aussi disposer de la documentation nécessaire pour les aider à comprendre la nature et les limites des données. Dans ce contexte, ce guide a pour objectif d’apporter une information générale au lecteur. 311. Ce guide ne fournit pas une information complète sur les méthodes adoptées par chaque Etat membre dans l’élaboration de leurs propres données sur le commerce ou les analyses particulières qui peuvent être disponibles au niveau national. Pour obtenir ces informations, il convient de contacter les autorités reprises en annexe 1. 312. Au niveau européen, il est rappelé que les trois principales sources d’informations sont le site web d’Eurostat, les Data Shops du réseau Eurostat et le réseau de vente des publications officielles des Communautés européennes (voir annexe 12). 313. Le site web d’Eurostat fournit certains agrégats. Il fournit aussi des informations sur les publications concernant des thèmes particuliers et les moyens de les obtenir. Il apporte des informations complémentaires aux utilisateurs enregistrés. A partir du site, il est possible de décharger gratuitement certaines informations utiles telles que l’évolution de la nomenclature géographique (voir 2.6.3) ou le catalogue mis à jour des principales publications. Les informations sont présentées par thèmes ; le “commerce extérieur” est le thème 6. 314. Le réseau des points de vente d’Eurostat (voir annexe 12A) donne l’accès pratiquement immédiat aux statistiques officielles européennes. Il fournit un large éventail de services sur mesure y inclus des informations extraites de la base de données COMEXT. 315. L’annexe 12B indique les bureaux habilités à diffuser les publications en général. 6. COOPERATION 6.0. Général 316. La coopération internationale est une activité importante d’Eurostat. Les statistiques sur le commerce extérieur sont en effet un indicateur clé du développement 59 TABLE DES MATIÈRES économique des partenaires commerciaux de l’Union européenne, et la coopération est l’instrument fondamental pour améliorer la qualité et la comparaison de ces statistiques. 317. Pour ces raisons, Eurostat contribue activement aux travaux entrepris au niveau mondial, en principe coordonnés par la Task Force sur les Statistiques sur le Commerce International, sous les auspices de l’Organisation Mondiale du Commerce. Dans ce contexte, les travaux d’harmonisation des Nations-Unies doivent être soulignés, que ce soit au niveau des classifications ou des concepts et définitions. 318. Une grande partie des actions de coopération d’Eurostat sont réalisées en étroite collaboration avec les Etats membres, qui sont responsables de la collecte et du traitement des informations de base. 6.1. Comparaison et réconciliation des données 319. La comparaison des statistiques, pouvant aller jusqu’à des exercices de réconciliation des données, est une action essentielle pour évaluer la qualité des données. 320. Des actions de comparaison sont effectuées régulièrement aussi bien au niveau des flux à l’intérieur de l’UE, que des échanges de l’UE avec ses principaux partenaires commerciaux, comme les USA ou le Japon. Le travail mobilise des ressources importantes et nécessite la collaboration complète des pays impliqués si l’on veut obtenir des résultats complets et détaillés qui souvent sont indispensables pour la compréhension des asymétries. Le travail peut concerner une comparaison bilatérale particulière pour tout le commerce, ou peut impliquer plusieurs pays et se concentrer sur un secteur spécifique du commerce. 321. Ce type de comparaison permet de déterminer les raisons conceptuelles des différences qui sont relevées et donc d’améliorer la compréhension de la situation. Il peut aussi mettre en évidence des irrégularités, qui peuvent ensuite être corrigées. 322. Il est également possible de mesurer un même flux, pour les mêmes pays déclarants, mais à partir des données d’organisations différentes (voir 2.17.). Ces différences sont un obstacle pour les utilisateurs, même si elles sont inévitables lorsque les Etats membres utilisent une méthodologie différente pour les données « communautaires » transmises à Eurostat et celles publiées au plan national et transmises à d’autres organisations internationales. 6.2. 323. Assistance technique L’amélioration et une plus grande concordance des statistiques du commerce constituent un enjeu clé pour Eurostat qui ne limite d’ailleurs pas son intérêt à cette question au commerce avec les principaux partenaires de l’Union européenne. 60 TABLE DES MATIÈRES 324. Les statistiques du commerce extérieur sont l’un des domaines prioritaires en matière de coopération. 325. La coopération a pour objectif de fixer les bases d’un véritable partenariat dans les relations commerciales entre pays et zones et de permettre de mesurer les implications et conséquences des projets d’union douanière des différentes zones économiques. 326. L’assistance technique dans le domaine des statistiques des échanges a pour but d’assurer la fourniture régulière de données fraîches et précises et comprend en général les activités suivantes: - transfert de savoir-faire en matière de méthodologie et de calcul des indices; - assistance pour améliorer la collecte, le traitement et la diffusion des données; - fourniture d’outils tels qu’Eurotrace, un logiciel pour la production des statistiques des échanges de biens; - mesures pour améliorer la qualité et la comparabilité des données (par exemple, exercices de réconciliation); - établissement de bases de données; - formation des douaniers à la statistique; formation des statisticiens aux techniques statistiques et à l’analyse; - échanges de données. 327. Les activités mentionnées ci-dessus sont adaptées à la situation de chaque pays ou région bénéficiaire; 328. Les pays bénéficiaires sont ceux concernés par les programmes PHARE, TACIS, MEDA et Mercosur ainsi que le Chili, la Chine et l’Inde. Pour ce qui concerne les pays ACP un projet important est conduit avec les pays africains en vue d’une harmonisation régionale des douanes et des systèmes statistiques. 329. La priorité est accordée à une approche régionale et à un lien direct et permanent entre les actions statistiques entreprises et les programmes plus larges ayant des objectifs politiques, économiques et sociaux. 330. Une attention particulière sera accordée aux pays candidats. Les objectifs sont de financer, organiser et de proposer des activités de coopération statistique dans le cadre du programme Phare afin de permettre aux 10 pays bénéficiaires: - d’intégrer progressivement leurs systèmes nationaux dans le système statistique européen; - de promouvoir la conformité avec l’acquis communautaire et d’améliorer la comparabilité avec les statistiques communautaires; 61 TABLE DES MATIÈRES - de fournir les données nécessaires dans le cadre des négociations internationales. - d’élargir les capacités institutionnelles de leurs systèmes statistiques. 62 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE 1 NOMS ET ADRESSES DES AUTORITES NATIONALES COMPETENTES BELGIQUE Banque Nationale de Belgique 14, bd. de Berlaimont B-1000 BRUXELLES Fax: (32) 2 221 31 46 ITALIE ISTAT - Istituto Nazionale di Statistica Via Cesare Balbo, 16 I - 00100 ROMA Fax: (39) 6 4673 2560 DANEMARK Danmarks Statistik Sejrøgade 11 DK-2100 KØBENHAVN Ø Fax: (45) 31 18 48 01 LUXEMBOURG STATEC 6 boulevard Royale L - 2449 LUXEMBOURG Fax: (352) 46 42 89 ALLEMAGNE Statistisches Bundesamt Postfach 5528 Gustav-Stresemann-Ring 11 D-65180 WIESBADEN Fax: (49) 611 75 3965 PAYS-BAS Centraal Bureau voor de Statistiek (CBS) Kloosterweg 1, PO Box 4481 NL - 6401 CZ HEERLEN Fax: (31) 45 5 72 74 40 GRECE National Statistical Service of Greece 14-16, Likourgou GR - 101 66 ATHENS Fax: (30) 1 323 75 24 AUTRICHE Österreichisches Statistisches Zentralamt Hintere Zollamtstrasse 2b Postfach 4000 A - 1033 WIEN Fax: (43) 1.715 0748 ESPAGNE D G Aduanas e II.EE Avda. Llano Castellano, 17 E - 28071 MADRID Fax: (34) 1 554 7896 PORTUGAL Instituto Nacional de Estatistica Av. Ant. José de Almeida P - 1078 LISBOA Fax: (351) 21 842 63 72 FINLANDE National Board of Customs Statistics and Information Services P.O.B. 512 FIN - 00101 HELSINKI Fax: (358) 9614 3860 SUEDE Statistiska Centralbyrån Box 24 300 S - 104 51 STOCKHOLM Fax: (46) 8-783 4571 ROYAUME-UNI HM Customs & Excise Tariff and Statistical Office Alexander House 21 Victoria Avenue GB - Southend-on-Sea, Essex SS991AA Fax: (44) 1702 367166 FRANCE Directorate-General for customs and excise duties 8, rue de la Tour des Dames F-75436 PARIS CEDEX 09 Fax: (33) 1 55 07 49 41 IRLANDE The Revenue Commissioners Wicklow House South Great George's Street IRL - DUBLIN 2 Fax: (353) 16 718 297 63 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE 2 LEGISLATION COMMUNAUTAIRE RELATIVE AUX STATISTIQUES SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL 1. La sous-section 1.4 traite de la structure législative générale qui regroupe les statistiques sur le commerce international de l’Union Européenne. Cette annexe énonce de façon détaillée les documents individuels législatifs importants. 2. On doit affronter un problème en décrivant ce corps législatif: il s’est développé et a évolué au cours du temps afin de s’adapter au processus continu d’amélioration et de révision qui caractérise la collecte et la rédaction des données sur le commerce. Il n’y a pas de texte individuel législatif important relatif à des séries de données rédigées sur une période pluriannuelle. On introduit une nouvelle législation qui entre en vigueur au moment même de son adoption ou le plus souvent à une date ultérieure - peut être pour offrir une période de transition aux pays membres qui pourraient avoir des difficultés à satisfaire immédiatement les nouvelles exigences. Un exemple typique, traité dans 1.4, est l’introduction d’une législation revue et corrigée en septembre 2000 qui réunit et améliore un nombre considérable d’actes précédents. 3. La façon dont chaque pays s’y est pris pour satisfaire les dispositions individuelles de loi lors de périodes déterminées est un argument qui n’est pas traité dans ce guide. Le matériel suivant n’a pas pour objectif de décrire ce développement dans le temps mais présente le cadre législatif actuel. A. STATISTIQUES SUR LE COMMERCE ENTRE PAYS MEMBRES A.1. REGLEMENTATION DE BASE Règlement (CEE) n° 3330/91 du Conseil du 7 novembre 1991, relatif aux statistiques des échanges de biens entre États membres (JO L 316 du 16 novembre 1991, p. 1), amendé par: Règlement (CEE) n° 3046/92 de la Commission du 22 octobre 1992, fixant certaines dispositions d'application du règlement (CEE) n° 3330/91 du Conseil relatif aux statistiques des échanges de biens entre États membres et modifiant ce dernier - article 22 (JO L 307 du 23 octobre 1992, p. 27) Règlement (CE) no 1182/1999 du Parlement européen et du Conseil du 10 mai 1999, modifiant le règlement (CEE) no 3330/91 du Conseil relatif aux statistiques des échanges de biens entre États membres afin de diminuer les données à fournir (JO L 144 du 9 juin 1999, p. 1) 64 TABLE DES MATIÈRES Règlement (CE) no 1624/2000 du Parlement européen et du Conseil du 10 juillet 2000, modifiant le règlement (CEE) no 3330/91 du Conseil relatif aux statistiques des échanges de biens entre États membres, en ce qui concerne la simplification de l'utilisation de la nomenclature des produits (JO L 187 du 26 juillet 2000, p. 1) A.2. MESURES D’APPLICATION Règlement (CE) no 1901/2000 de la Commission du 7 septembre 2000, fixant certaines dispositions d'application du règlement (CEE) no 3330/91 du Conseil relatif aux statistiques des échanges de biens entre États membres (JO L 228 du 8 septembre 2000, p. 28) amendé par : Règlement (CE) n° 2150/2001 de la Commission du 31 octobre 2001, modifiant le règlement (CE) n° 1901/2000, en ce qui concerne la simplification de la masse nette (JO L 288 du 1 novembre 2001, p. 30) Règlement (CE) n° 1835/2002 de la Commission, du 15 octobre 2002 , modifiant le règlement (CE) n° 1901/2000 fixant certaines dispositions d'application du règlement (CEE) no 3330/91 du Conseil relatif aux statistiques des échanges de biens entre États membres. (JO n° L 278 du 16 octobre 2002, p.9). Règlement (CE) n° 3590/92 de la Commission du 11 décembre 1992, relatif aux supports de l'information statistique de la statistique du commerce entre les États membres (JO L 364 du 12 décembre 1992, p. 32) B. STATISTIQUES SUR LE COMMERCE AVEC LES PAYS TIERS B.1. REGLEMENTATION DE BASE Règlement (CE) n° 1172/95 du Conseil du 22 mai 1995, relatif aux statistiques des échanges de biens de la Communauté et de ses États membres avec les pays tiers (JO L 118 du 25 mai 1995, p. 10), amendé par: Règlement (CE) nº 476/97 du Conseil du 13 mars 1997, modifiant le règlement (CE) nº 1172/95 relatif aux statistiques des échanges de biens de la Communauté et de ses États membres avec les pays tiers, en ce qui concerne le territoire statistique (JO L 75 du 15 mars 1997, p. 1) 65 TABLE DES MATIÈRES Règlement (CE) no 374/98 du Conseil du 12 février 1998, modifiant les articles 6 et 9 du règlement (CE) no 1172/95 relatif aux statistiques des échanges de biens de la Communauté et de ses États membres avec les pays tiers (JO L 48 du 19 février 1998, p. 6) B.2. MESURES D’APPLICATION Règlement (CE) no 1917/2000 de la Commission du 7 septembre 2000, fixant certaines dispositions d'application du règlement (CE) no 1172/95 du Conseil en ce qui concerne la statistique du commerce extérieur (JO L 229 du 9 septembre 2000, p. 4) amendé par : Règlement (CE) no 1669/2001 de la Commission du 20 août 2001, modifiant l'article 3 du règlement (CE) no 1917/2000 fixant certaines dispositions d'application du règlement (CE) no 1172/95 du Conseil en ce qui concerne la statistique du commerce extérieur (JO L 224 du 21 août 2001, p. 3) C. NOMENCLATURES C.1. NOMENCLATURE DES MARCHANDISES C.1.1. Nomenclature tarifaire et statistique Règlement (CEE) n° 2658/87 du Conseil du 23 juillet 1987, relatif à la nomenclature tarifaire et statistique et au tarif douanier commun (JO L 256 du 7 septembre 1987, p. 1) amendé par: Règlement (CEE) n° 3528/89 du Conseil du 23 novembre 1989, modifiant le règlement (CEE) n° 2658/87 relatif à la nomenclature tarifaire et statistique et au tarif douanier commun (JO L 347 du 28 novembre 1989, p. 1) Règlement (CEE) n° 2913/92 du Conseil du 12 octobre 1992, établissant le code des douanes communautaire – Article 252 (JO L 302 du 19 octobre 1992, p. 50) Règlement (CEE) No 1969/93 du Conseil du 19 juillet 1993, modifiant le règlement (CEE) No 2658/87 relatif à la nomenclature tarifaire et statistique et au tarif douanier commun (JO L 180 du 23 juillet 1993, p. 9) 66 TABLE DES MATIÈRES Règlement (CE) No 254/2000 du Conseil du 31 janvier 2000, modifiant le règlement (CEE) No 2658/87 relatif à la nomenclature tarifaire et statistique et au tarif douanier commun (JO L 28 du 3 février 2000, p. 16) Règlement (CE) No 1832/2002 de la Commission du 1er août 2002, modifiant l’annexe 1 du règlement (CEE) No 2658/87 du Conseil relatif à la nomenclature tarifaire et statistique et au tarif douanier commun (JO L 290 du 28 octobre 2002, p. 1) C.1.2 Code de conduite pour la gestion de la Nomenclature Combinée Communication de la Commission. Code de conduite pour la gestion de la nomenclature combinée (NC) (JO C 150 du 30 mai 2000, p. 4) C.1.3 Notes explicatives de la Nomenclature Combinée Communication de la Commission. Notes explicatives de la Nomenclature Combinée des Communautés Européennes (JO C 256 du 23 octobre 2002, p. 1) C.2. NOMENCLATURE DES PAYS ET TERRITOIRES Règlement (CE) no 1779/2002 de la Commission du 4 octobre 2002, relatif à la nomenclature des pays et territoires pour les statistiques du commerce extérieur de la Communauté et du commerce entre ses États membres (JO L 269 du 6 octobre 2002, p. 6) D. EDICOM Décision no 507/2001/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 mars 2001, concernant un ensemble d'actions relatives au réseau transeuropéen de collecte, de production et de diffusion des statistiques sur les échanges intra- et extracommunautaires de biens (Edicom) (JO L 76 du 16 mars 2001, p. 17) 2001/490/CE: Décision de la Commission du 18 juin 2001, relative à la mise en œuvre de la décision no 507/2001/CE du Parlement européen et du Conseil concernant un ensemble d'actions relatives au réseau transeuropéen de collecte, de production et de diffusion des statistiques sur les échanges intra- et extracommunautaires de biens (Edicom) (JO L 177 du 30 juin 2001, p. 81) 67 TABLE DES MATIÈRES 2001/314/CE: Décision de la Commission du 25 avril 2002, relative à la mise en œuvre de la décision no 507/2001/CE du Parlement européen et du Conseil concernant un ensemble d'actions relatives au réseau transeuropéen de collecte, de production et de diffusion des statistiques sur les échanges intra- et extracommunautaires de biens (Edicom) (JO L 113 du 30 avril 2002, p. 23) E. AUTRES DISPOSITIONS Règlement (CE) nº 322/97 du Conseil du 17 février 1997, relatif à la statistique communautaire (JO L 52 du 22 février 1997, p.1) Règlement (Euratom, CEE) n° 1588/90 du Conseil du 11 juin 1990, relatif à la transmission à l'Office statistique des Communautés européennes d'informations statistiques couvertes par le secret (JO L 151 du 15 juin 1990, p.1) 68 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE 3 A SCHEMA DE L’ENREGISTREMENT STATISTIQUE DES MARCHANDISES A L’ IMPORTATION (COMMERCE EXTRA-UE) ET A L’ARRIVEE (COMMERCE INTRA-UE) Marchandises qui entrent sur le territoire statistique d’un Etat membre, en tant que: marchandises non communautaires 1 marchandises communautaires1 1. directement mises en libre pratique (marchandises destinées à être consommées dans l’Etat membre d’importation ou expédiées vers un autre Etat membre) 1.1 en provenance d’un autre Etat membre où elles étaient placées sous un régime de perfectionnement actif ou de transformation sous douane 1.2 cas autre que celui visé au 1.1 2 2. directement placées sous un régime douanier de perfectionnement actif ou de transformation sous douane 2.1 en provenance d’un autre Etat membre où elles étaient placées sous un régime de perfectionnement actif ou de transformation sous douane 3. directement placées sous un régime douanier d’entrepôt ou de zone franche ou d’admission temporaire 4. directement placées sous un régime douanier de transit 2.2 cas autre que celui visé au 2.1 2 6. en suite du cas 2: mises en libre pratique ou à nouveau placées sous un régime douanier de perfectionnement actif ou de transformation sous douane, dans le même Etat membre 7. en suite des cas 3 ou 4: mises en libre pratique ou placées sous un régime douanier de perfectionnement actif ou de transformation sous douane, dans le même Etat membre Sont incluses dans les statistiques du commerce extra 3 , les marchandises visées aux 1.2, 2.2 et 7 (en gras/zones gris clair) Sont incluses dans les statistiques du commerce intra3, les marchandises visées aux 1.1, 2.1 et 5 (en gras/zones gris foncé) 1 2 Les notions de marchandises “communautaires” et “non communautaires” dépendent, non pas de l’origine des biens, mais de leur statut douanier. Il s’agit principalement de marchandises en provenance directe d’un pays tiers 3 Par dérogation aux règles présentées dans le tableau, pour les bateaux et les aéronefs, le critère de l’enregistrement dans les statistiques intra-UE et extra-UE est le transfert de propriété entre résidents et non-résidents 69 5. arrivant d’un Etat membre de provenance et: • n’étant pas en transit direct ou interrompu dans l’Etat membre d’arrivée • étant en transit direct ou interrompu dans l’Etat membre d’arrivée mais quittent celui-ci à la suite de formalités d’exportation hors du territoire statistique de la Communauté TABLE DES MATIÈRES ANNEXE 3 B SCHEMA DE L’ENREGISTREMENT STATISTIQUE DES MARCHANDISES A L’ EXPORTATION (COMMERCE EXTRA-UE) ET A L’EXPÉDITION (COMMERCE INTRA-UE) Marchandises qui quittent le territoire statistique d’un Etat membre, en tant que: marchandises non communautaire 1 marchandises communautaires1 1. exportées définitivement à destination d’un pays tiers 2. exportées temporairement à destination d’un pays tiers sous un régime de perfectionnement passif 3. expédiées à destination d’un autre Etat membre 4. exportées à destination d’un pays tiers 5. expédiées vers un Etat membre2 et: 1.1 en suite d’un régime doua-nier de perfectionnement actif ou de transformation sous douane 2.1 en suite d’un régime douanier de perfectionnement actif ou de transformation sous douane 3.1 en suite d’un régime douanier de perfectionnement actif ou de transformation sous douane 4.1 exportation définitive • n’étant pas en transit direct ou interrompu dans l’Etat membre d’expédition 1.2 en suite d’un régime douanier d’entrepôt ou de zone franche ou d’admission temporaire 2.2 en suite d’un régime douanier d’entrepôt ou de zone franche ou d’admission temporaire 3.2 en suite d’un régime douanier d’entrepôt ou de zone franche ou d’admission temporaire 3.3 dans le cadre d’un régime de transit douanier • étant en transit direct ou interrompu dans l’Etat membre d’expédition, mais ayant été précédement mises en libre pratique dans cet Etat membre en tant que marchan-dises non communautaires 4.2 exportation dans le cadre d’un régime douanier de perfectionnement passif 4.3 exportation temporaire en vue d’un retour ultérieur en l’état 4.4 en transit 3 Sont incluses dans les statistiques du commerce extra 4, les marchandises visées aux 1.1, 2.1, 4.1 et 4.2 (en gras/zones gris clair) Sont incluses dans les statistiques du commerce intra4, les marchandises visées aux 3.1 et 5 (en gras/zones gris foncé) 1 2 3 Les notions de marchandises “communautaires” et “non communautaires” dépendent, non pas de l’origine des biens, mais de leur statut douanier Y compris les marchandises qui, dans l’Etat membre de destination, vont faire l’objet d’une déclaration en douane d’exportation vers un pays tiers Il s’agit de marchandises en provenance d’un autre Etat membre où a été établie la déclaration d’exportation 4 Par dérogation aux règles présentées dans le tableau, pour les bateaux et les aéronefs, le critère de l’enregistrement dans les statistiques intra-UE et extra-UE est le transfert de propriété entre résidents et non-résidents 70 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE 4 EXCLUSIONS 1. La sous-section 2.3 traite des catégories de biens explicitement exclues des statistiques en application de la réglementation communautaire. Les listes de ces exclusions ou dérogations se trouvent en annexe 1 des règlements de la Commission n° 1917/2000 du 9 septembre 2000 pour le commerce extra-UE et n° 1901/2000 du 7 septembre 2000 pour le commerce intra-UE. 2. Les listes de catégories exclues figurant dans ces deux règlements ne sont pas exactement identiques mais ont beaucoup de caractéristiques en commun. 3. En particulier, la liste applicable pour le commerce extra-UE ne reprend pas les biens faisant l’objet d’un échange temporaire, les biens placés sous les régimes douaniers d’admission ou d’exportation temporaire étant explicitement exclus de la couverture du commerce. a) b) c) d) e) f) les moyens de paiement ayant cours légal et les valeurs; l'or dit "monétaire"; les secours d'urgence aux régions sinistrées; de par la nature diplomatique ou similaire de leur destination: 1. les marchandises bénéficiant de l'immunité diplomatique et consulaire ou similaire; 2. les cadeaux offerts à un chef d'État, aux membres d'un gouvernement ou d'un parlement; 3. les objets circulant dans le cadre de l'aide mutuelle administrative; pour autant que l'échange soit de nature passagère: 1. les marchandises destinées aux foires et expositions; 2. les décors de théâtre; 3. les carrousels et autres attractions foraines; 4. l'équipement professionnel au sens de la convention douanière internationale du 8 juin 1968; 5. les films de cinéma; 6. les appareils et le matériel d'expérimentation; 7. les animaux de concours, d'élevage, de course, etc.; 8. les échantillons commerciaux; 9. les moyens de transport, les conteneurs et le matériel accessoire de transport; 10. les marchandises destinées à la réparation des moyens de transport, des conteneurs et du matériel accessoire de transport ainsi que les pièces remplacées à l'occasion de ces réparations; 11. les emballages; 12. les marchandises en location; 13. les appareils et matériel devant servir à des travaux de génie civil; 14. les marchandises destinées à subir des examens, analyses ou essais; pour autant qu'il ne fassent pas l'objet d'une transaction commerciale: 71 TABLE DES MATIÈRES 1. g) h) i) j) k) l) les ordres, distinctions honorifiques, prix d'honneur, médailles et insignes commémoratifs; 2. le matériel, les provisions et les objets de voyage, y compris les articles de sport, destinés à l'usage ou à la consommation personnelle, qui accompagnent, précèdent ou suivent le voyageur; 3. les trousseaux de mariage, les objets de déménagement ou d'héritage; 4. les cercueils, les urnes funéraires, les objets d'ornement funéraire et les objets destinés à l'entretien des tombes et des monuments funéraires; 5. les imprimés publicitaires, modes d'emploi, prix courants et autres articles publicitaires; 6. les marchandises devenues inutilisables ou n'étant pas utilisables industriellement; 7. le lest; 8. les timbres-poste; 9. les produits pharmaceutiques utilisés à l'occasion de manifestations sportives internationales; les produits utilisés dans le cadre d'actions communes exceptionnelles en vue de la protection des personnes ou de l'environnement; les marchandises faisant l'objet d'un trafic non commercial entre personnes physiques résidant dans les zones limitrophes des États membres (trafic frontalier); les produits obtenus par des producteurs agricoles sur des biens fonds situés en dehors, mais à proximité immédiate, du territoire statistique dans lequel leur exploitation a son siège; les marchandises quittant un territoire statistique déterminé pour y pénétrer à nouveau après la traversée, directe ou interrompue par des arrêts inhérents au transport, d'un territoire étranger; les marchandises expédiées destinées aux forces armées nationales stationnées en dehors du territoire statistique ainsi que les marchandises en provenance d'un autre État membre, qui avaient été emportées par les forces armées nationales hors du territoire statistique, ainsi que les marchandises acquises ou cédées sur le territoire statistique d'un État membre par les forces armées d'un autre État membre qui y sont stationnées; les biens véhiculant de l'information, tels que les disquettes, les bandes informatiques, les films, les plans, les cassettes audio et vidéo, les CD-ROM, échangés en vue de la fourniture d'informations, lorsqu'ils sont conçus à la demande d'un client particulier ou ne font pas l'objet d'une transaction commerciale ainsi que les biens livrés en complément d'un bien véhiculant de l'information, en vue d'une mise à jour par exemple, et ne faisant pas l'objet d'une facturation au destinataire du bien; les véhicules lanceurs de véhicules spatiaux: à l'expédition et à l'arrivée en vue de leur lancement dans l'espace, au moment de leur lancement dans l'espace. 72 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE 5 CODES ALPHANUMERIQUES 1. Les codes alphanumériques sont utilisés dans les statistiques sur le commerce intra ou extra-UE pour identifier les données confidentielles ou ajustées ainsi que le commerce où une ventilation des résultats au niveau détaillé de la nomenclature des produits n’est pas possible ; il s’agit, en général, de marchandises bénéficiant d’une simplification de la déclaration dans certains Etats membres. 2. Les résultats relatifs aux codes alphanumériques sont en principe repris au niveau de chaque chapitre de la NC concerné (exemple: 63EEE000 assortiments de marchandises du Chapitre 63) ; lorsque le chapitre ne peut pas être identifié, les résultats sont repris sous le chapitre 99 (exemple: 99EEE000 assortiments de marchandises non classées ailleurs). Codes contenant la lettre A Commerce intra-UE relatif aux opérations inférieures au « seuil par transaction » (cf 2.8.1). Codes contenant la lettre B Provisions de bord et de soute destinées à l’avitaillement des navires et aéronefs, bénéficiant d’une simplification de la déclaration Codes contenant la lettre E Assortiments de marchandises, bénéficiant d’une simplification de la déclaration Codes contenant la lettre I Composants d’ensembles industriels, bénéficiant d’une simplification de la déclaration. On entend par « ensemble industriel » une combinaison de machines, d’appareils, d’engins, d’équipements, d’instruments et de matériaux qui relèvent de diverses positions de la nomenclature du système harmonisé et qui doivent concourir à l’activité d’un établissement de grande dimension en vue de la production de biens ou de la fourniture de services Codes contenant la lettre M Commerce ventilé au niveau du chapitre seulement Codes contenant la lettre P Marchandises transportées par la poste, bénéficiant d’une simplification de la déclaration Codes contenant la lettre R Marchandises en retour, bénéficiant d’une simplification de la déclaration Codes contenant la lettre S 73 TABLE DES MATIÈRES Données confidentielles. (Voir 2.15 et 4.4.) Codes contenant la lettre T Produits alimentaires, boissons et tabac, bénéficiant d’une simplification de la déclaration Codes contenant la lettre V Pièces destinées au montage des véhicules automobiles, bénéficiant d’une simplification de la déclaration Codes contenant la lettre Y Données ajustées (voir 4.2) 74 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE 6 TERRITOIRE STATISTIQUE 1. Le territoire statistique de l’Union européenne et de ses Etats Membres coïncide généralement avec le territoire douanier. Le territoire douanier de l’UE est établi par le code des douanes. 2. A titre d’exemple sur la différence entre territoires statistique et douanier, le territoire statistique de l’Allemagne, et donc de l’UE, comprend Helgoland qui ne fait pourtant pas partie du territoire douanier. 3. Le territoire statistique de certains Etats membres peut être précisé de la manière suivante : Allemagne – y compris l’île de Helgoland mais le territoire de Büsingen est exclu Espagne – y compris les îles Baléares et les Canaries mais Ceuta et Melilla sont exclues. France – y compris Monaco et les départements d’outre-mer (Réunion, Guadeloupe, Martinique et Guyane Française). Finlande – y compris les îles Åland Italie – y compris Livigno mais la municipalité de Campione d’Italie est exclue Portugal – Royaume-Uni – y compris les Acores et Madeire Grande Bretagne (Angleterre, Ecosse et Pays de Galles), Irlande du Nord, les îles anglo-normandes et l’île de Man 4. Le territoire douanier de la Communauté (et donc le territoire statistique) comprend les eaux territoriales, les eaux internes et l’espace aérien des Etats membres. 75 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE 7 SEUILS INTRASTAT Les tableaux suivants reprennent les seuils appliqués par les Etats membres entre 1993 et 2001. Il s’agit des seuils dits « d’assimilation » en dessous desquels les entreprises sont dispensées de fournir des déclarations statistiques (voir 2.8.1). Les pratiques des Etats membres pour estimer le commerce en dessous de ces seuils sont reprises en annexe 8. A. Seuil d’assimilation 1993 1994 1995 1996 Belgique Danemark Allemagne Grèce Espagne 104 000 105 500 102 000 29 000 28 500 104 000 105 500 103 500 27 000 25 000 107 000 107 000 104 500 37 500 37 500 108 500 110 000 106 500 35 500 37 500 France Irlande Italie Luxembourg Pays Bas 37 500 674 000 85 500 104 000 79 500 38 000 628 500 79 000 104 000 81 000 38 000 631 500 75 500 107 000 187 000 Autriche Portugal Finland Suède Royaume Uni 97 000 169 000 86 500 185 000 112 000 86 500 112 000 98 500 192 500 1997 Expédition ECU/Eur 2000 1998 1999 2001 107 500 340 500 105 000 42 500 56 500 247 500 335 000 102 000 42 000 54 500 245 500 332 500 200 000 45 500 95 500 245 500 332 500 200 000 45 500 95 500 245 500 336 000 200 000 44 000 95 500 38 500 610 000 72 000 107 000 190 000 38 500 621 500 75 000 107 500 235 000 38 000 672 500 155 500 103 500 227 000 38 000 636 000 154 000 103 000 224 500 38 000 636 000 154 000 103 000 224 500 100 000 636 000 154 000 103 000 225 000 113 500 86 500 97 500 104 000 189 000 112 000 86 500 93 500 105 000 235 000 109 000 86 500 94 000 172 000 320 000 108 000 84 000 100 000 172 500 346 000 145 000 84 000 100 000 172 500 351 000 145 000 84 000 100 000 177 000 401 000 Arrivée Belgique Danemark Allemagne Grèce Espagne 104 000 66 000 102 000 19 500 28 500 104 000 66 000 103 500 18 000 25 000 107 000 66 500 104 500 23 500 37 500 108 500 68 500 106 500 22 500 37 500 107 500 204 500 105 000 26 000 56 500 247 500 201 000 102 000 26 000 54 500 245 500 199 500 200 000 30 500 95 500 245 500 199 500 200 000 30 500 96 500 245 500 202 000 200 000 29 000 95 500 France Irlande Italie Luxembourg Pays Bas 37 500 135 000 85 500 104 000 79 500 38 000 125 500 79 000 104 000 81 000 38 000 126 500 75 500 107 000 187 000 38 500 122 000 72 000 107 000 190 000 38 500 124 500 75 000 107 500 235 000 38 000 134 500 103 500 103 500 227 000 38 000 127 000 102 500 103 000 224 500 38 000 127 000 102 500 103 000 224 500 100 000 190 500 102 500 103 000 225 000 Autriche Portugal Finland Suède Royaume Uni 45 500 169 000 61 000 185 000 112 000 61 000 51 500 98 500 192 500 113 500 61 000 53 000 104 000 189 000 112 000 61 000 51 000 105 000 235 000 109 000 61 000 94 000 172 000 320 000 108 000 59 500 100 000 172 500 346 000 145 000 59 500 100 000 172 500 351 500 145 000 59 500 100 000 177 000 401 000 76 TABLE DES MATIÈRES B. Seuil de simplification Belgique Danemark Allemagne Grèce Espagne France Irlande Italie Luxembourg Pays-Bas Autriche Portugal Finlande Suède Royaume Uni 1993 1994 1995 1996 100 000 209 500 248 000 181 500 - 88 500 212 000 248 000 185 000 - 99 500 212 500 254 500 - 100 000 216 000 254 500 - 1997 Expédition 100 000 216 000 256 000 - ECU/Eur 2000 1998 1999 2001 96 500 454 000 370 500 - 457 500 368 500 - 457 500 368 500 - 457 500 368 500 - 94 000 96 500 227 000 370 500 - - - - 228 500 368 500 - 228 500 368 500 - 228 500 368 500 - Arrivée Belgique Danemark Allemagne Grèce Espagne France Irlande Italie Luxembourg Pays Bas Austriche Portugal Finlande Suède Royaume Uni 105 500 50 000 100 000 105 000 248 000 181 500 68 500 - 105 500 47 000 88 500 106 000 248 000 185 000 67 500 - 107 000 84 500 99 500 106 500 254 500 112 000 - 110 000 80 500 100 000 108 000 254 500 97 500 - 94 500 100 000 108 000 256 000 93 500 - Note: Les taux de conversion pour 2001 pour Danemark, Grèce, Suède et Royaume Uni sont ceux du 27.10.2000 77 TABLE DES MATIÈRES C. Seuil "Spécifique" Ce seuil était connu, jusqu’en 2000, comme le seuil de la “valeur statistique”, mais son impact a été élargi par la législation de révision de 2000. Milliers ECU/Euro 1998 1999 2000 2001 Expédition Belgique Danemark Allemagne Grèce Espagne France Irlande Italie Luxembourg Pays Bas Austriche Portugal Finlande Suède Royaume Uni 10 211 2 266 6 045 2 270 40 357 3 627 4 446 3 627 4 772 17 091 11 464 Tous les redevables sont dispensés Tous les redevables sont dispensés 10 129 2 050 5 969 2 286 38 154 3 595 4 419 Tous les redevables sont dispensés 3 634 4 966 16 818 11487 Tous les redevables sont dispensés 10 129 2 050 5 969 2 286 38 154 3 595 4 419 12 271 1 708 5 969 2 286 38 154 3 595 4 419 3 634 4 966 16 818 11 487 3 634 5 886 16 818 11 487 7 589 917 5 969 2 286 5 087 1 797 2 455 8 181 1 266 5 969 2 286 5 087 1 797 2 455 3 634 3 166 6 672 6 892 3 634 4 190 8 409 7 081 Arrivée Belgique Danemark Allemagne Grèce Espagne France Irlande Italie Luxembourg Pays Bas Austriche Portugal Finlande Suède Royaume Uni 7 658 647 6 045 2 270 5 380 1 813 2 470 3 627 3 096 6 836 6 878 Tous les redevables sont dispensés Tous les redevables sont dispensés 7 589 917 5 969 2 286 5 087 1 797 2 455 Tous les redevables sont dispensés 3 634 3 166 6 672 6 892 Tous les redevables sont dispensés Note: Taux de conversion pour 2001 pour Danemark, Grèce, Suède et Royaume Uni sont ceux du 27.10.2000 78 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE 8 PRATIQUES D’AJUSTEMENT 1. La sous-section 2.8.1 décrit la gamme des seuils pratiqués dans le cadre du système Intrastat pour la mesure du commerce intra-UE (les montants adoptés depuis la création du système sont repris en annexe 7). L’approche générale pour l’ajustement des données collectées pour compenser l’effet de ces seuils est traitée aux paragraphes 4.2.1 et 4.2.2. Cette annexe décrit les approches adoptées par les Etats membres en matière d’ajustement ; elle fournit une indication sur l’amplitude et les méthodes d’ajustement, ainsi que sur la façon dont les données ajustées sont publiées au niveau national et transmises à Eurostat. 2. Il est opportun de souligner qu’en général, l’information se réfère aux statistiques sur le commerce international. Si ces données ne subissent pas d’ajustements, il est possible que d’autres ajustements soient effectués dans le cadre du passage de ces statistiques à celles publiées pour la balance des paiements, ce qui correspond à la pratique de nombreux Etats membres. A. Ajustement des valeurs Pratiques et disponibilité des statistiques ajustées Belgique Afin d’effectuer des ajustements dans le cas de non-réponse, un taux de variation calculé sur la base des déclarations disponibles pour un mois donné est appliqué aux données globales du même mois de l’année précédente (pour les données finales, la non-réponse est estimée à partir des données TVA). Les estimations pour le commerce en-dessous du seuil d’assimilation sont basées sur les données TVA. Seuls les résultats totaux ajustés sont transmis à Eurostat. Danemark Les ajustements pour non-réponse et le commerce sous le seuil d’assimilation sont basés sur les données TVA. Si aucune déclaration Intrastat n’est établie, la valeur fiscale est utilisée. Si la valeur fiscale est beaucoup plus élevée que la valeur Intrastat, la valeur fiscale est également utilisée. Les ajustements sont détaillés par produit et pays partenaire. En avril 1997 le commerce sous le seuil d’assimilation était inclus dans les statistiques (avec un détail par produit) pour la première fois. Jusqu’en 1995, seuls des données globales étaient disponibles. Depuis 1996, les ajustements ont été fournis avec le commerce déclaré. Allemagne Les estimations pour non-réponse et le commerce sous le seuil d’assimilation se basent sur les données TVA. Une ventilation est effectuée au niveau Etat membre partenaire. Entre 1993 et 1996, les 79 TABLE DES MATIÈRES ajustements pour le commerce sous le seuil d’assimilation étaient calculés uniquement pour les comptes nationaux et la balance des paiements. Les ajustements sont fournis avec le commerce déclaré. Grèce Aucun ajustement n’est effectué en cas de non-réponse. Les ajustements pour le commerce sous le seuil d’assimilation sont effectués uniquement au niveau national et ne sont pas transmis à Eurostat. Aucun ajustement n’est transmis à Eurostat. Espagne Aucun ajustement n’est effectué pour non-réponse ou pour le commerce sous le seuil d’assimilation. Le commerce sous le seuil de « simplification » était inclus uniquement dans les publications annuelles et n’était pas transmis à Eurostat. France Aucun ajustement n’est effectué pour non-réponse ou pour le commerce sous le seuil d’assimilation. Finlande Aucun ajustement n’est effectué pour non-réponse. Les estimations pour le commerce sous le seuil d’assimilation se basent sur les données TVA. Les ajustements sont transmis avec les données sur le commerce déclaré. Irlande Les estimations pour non-réponse et le commerce sous le seuil d’assimilation se basent en partie sur les données historiques des fournisseurs d’information et en partie sur les données fiscales. Le détail de l’information ajustée dépend de l’information historique disponible. Les ajustements sont transmis avec les données sur le commerce déclaré. Italie Aucun ajustement n’est effectué pour non-réponse ou pour le commerce sous le seuil d’assimilation. Luxembourg Deux méthodes sont appliquées, l’une pour les données finales et l’autre pour les données provisoires. La première est basée sur les données TVA des entreprises qui n’envoient pas de données ou envoient des données incomplètes. La deuxième méthode est basée sur les tendances des entreprises qui déclarent. Seuls les résultats totaux ajustés pour non-réponse sont actuellement transmis à Eurostat. Pays-bas Les estimations pour le commerce sous le seuil d’assimilation se basent (à un niveau agrégé) sur les données TVA. Pour compenser la non- 80 TABLE DES MATIÈRES réponse, deux méthodes sont utilisées : recours aux données historiques et/ou les données TVA. Seuls les résultats totaux ajustés sont actuellement transmis à Eurostat. Autriche Les estimations pour non-réponse sont effectuées au niveau de chaque entreprise : les déclarations disponibles pour le même mois de l’année précédente sont multipliées par le taux moyen d’accroissement pour les entreprises du même secteur et de dimensions similaire. Les estimations pour le commerce sous le seuil d’assimilation sont effectuées à un niveau global sur la base des données fiscales (VIES) et sont ventilées au niveau le plus détaillé en appliquant la même structure que les transactions des entreprises de la même branche situées au-dessus du seuil. Les ajustements sont transmis avec les données sur le commerce déclaré. Portugal Un ajustement global est calculé (non-réponse, commerce sous le seuil d’assimilation). Il s’élève à 3-4%. Les ajustements sont effectués uniquement au niveau national et ne sont pas transmis à Eurostat. Suède Les estimations pour non-réponse se basent sur les données Intrastat historiques fournies par les entreprises ou sur leurs données TVA. Les estimations pour le commerce sous le seuil d’assimilation se basent sur les données TVA. La ventilation des estimations au niveau des entreprises, par pays et produits est basée sur les données historiques des entreprises ou sur les données d’entreprises similaires (taille et secteur d’activité). Seuls les résultats totaux ajustés pour non-réponse et pour le commerce sous le seuil d’assimilation sont transmis à Eurostat. Royaume-Uni B. Les estimations pour non-réponse se basent sur les données du même mois de l’année précédente et sur les déclarations disponibles des entreprises faisant le commerce de produits similaires. Les estimations pour le commerce sous le seuil d’assimilation sont basées sur les données TVA et sur la structure des transactions effectuées par les entreprises situées juste au-dessus du seuil. Ajustement des quantités Danemark Lorsque c’est nécessaire, les quantités sont ajustées au niveau détaillé ; ces estimations sont transmises à Eurostat. 81 TABLE DES MATIÈRES Finlande Les quantités ont été estimées et incluses dans les statistiques d’Eurostat en 1996 et 1997. Arrêt en 1998 avec la suppression du seuil de simplification. Espagne Aucune estimation des quantités jusqu’en 1998, lorsqu’un seuil existait, car le commerce sous le seuil de simplification n’était pas inclus dans les statistiques transmises à Eurostat. France La France a commencé à estimer les quantités en 1996 (commerce endessous du seuil de simplification). Les estimations sont maintenant incluses dans les statistiques d’Eurostat. Irlande Les quantités sont estimées et incluses dans les statistiques d’Eurostat depuis 1993. Les estimations se basent sur les données historiques (cela concerne les non-réponses et le commerce sous les seuils, autres que le seuil de simplification non appliqué en Irlande). Luxembourg Les quantités sont estimées mais ne sont pas transmises à Eurostat. Pays-Bas Les quantités sont estimées en appliquant les mêmes méthodes que les valeurs. 82 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE 9 METHODOLOGIE ET SOURCES 1. Indices à base fixe et indices-chaînes. 1.1. La présente introduction a pour objet d'indiquer comment les indices du commerce extérieur d'Eurostat sont calculés. Ces indices sont du type Fisher chaînés. En d'autres termes, l'année de base est révisée chaque année. Les indices de 1989 ont 1988 comme année de base, les indices 1990 ont 1989 comme année de base, etc. Chaque indice est exprimé en termes de 1995 comme année de référence (i.e. 1995=100) en chaînant tous les liens avant et après 1995. 1.2. Les indices en chaîne ont plusieurs propriétés intéressantes. D'abord, les pondérations utilisées pour construire l'indice sont issues de valeurs récentes et de quantités commercialisées, et réagissent donc aux changements structurels du commerce mondial. Pour prendre un exemple concret, supposons que les prix des carburants aient fortement baissé entre l'année de référence et la dernière année, mais qu'entre l'année dernière et cette année, tous les prix soient restés stables. Une augmentation des importations en carburant et une chute des importations autres que les carburants comparés à l'année dernière pour laquelle figure la valeur totale des importations non modifiées, seront enregistrées par un indice en chaîne comme n'ayant pas varié en volume ni en prix, ce qui semble intuitivement raisonnable. Un indice de volume Laspeyres avec une année de base fixe au début de la période de référence indiquerait un accroissement en volume entre l'année dernière et cette année, et l'indice de valeur unitaire Paasche correspondant enregistrerait une chute. 1.3. Le second avantage des indices en chaîne est qu'ils sont plus résistants devant un événement anormal tel qu'un pic temporaire dans les prix des marchandises. Si cela se produit dans l'année de base, il peut distordre la pondération d'un indice à base fixe jusqu'à ce que la base soit modifiée. 1.4. Troisièmement, puisque la nomenclature combinée (NC) est modifiée chaque année en raison de la subdivision et du regroupement des sous-positions, on obtient des comparaisons de meilleure qualité en concentrant les changements d'une année sur l'autre. La solution de rechange est de définir, pour un large éventail de produits, des groupes de sous-positions stables sur plusieurs années. 1.5. Il est particulièrement intéressant d'obtenir de bons indicateurs de tendance à court terme, de l'avis même des utilisateurs de données du commerce extérieur. Peu démentiront dans le cas présent la supériorité des indices en chaîne. Bien que leurs avantages soient davantage controversés en tant qu'indicateurs à moyen et à long termes, de nombreux auteurs d'articles récents sur le sujet continuent de les préférer. 2. Le choix d'une formule d'indice 2.1. Les Etats membres utilisent diverses formules pour calculer les indices du commerce extérieur. Quatre pays utilisent une formule de Fisher pour les indices de valeur unitaire, quatre autres utilisent l'indice de Paasche et un utilise l'indice de Laspeyres. Les utilisateurs de la Commission ont exprimé leur préférence pour des indices du type Fisher. 83 TABLE DES MATIÈRES Sur le long terme, les indices en chaîne de Laspeyres et de Paasche divergent. Il n'y a aucune raison de croire que l'un donne des résultats plus "justes" que l'autre. D'un autre côté, l'indice en chaîne de Fisher, qui est une moyenne géométrique des deux, est très voisin de l'approximation Törnqvist-Theil de l'indice Divisia qui a un certain nombre de défenseurs. 2.2. Les formules traditionnelles d'indices sont utilisées pour calculer les liens entre les années ou mois et la moyenne de l'année précédente. Ce sont: Lien pour la valeur unitaire (formule de Laspeyres): n (1) u( y, m, i ) ∑ V ( y − 1, i ) U ( y − 1, i ) i =1 n ∑ V ( y − 1, i ) i =1 Lien pour la valeur unitaire (formule de Paasche): n ∑ v( y, m, i) (2) i =1 n u( y, m, i ) U ( y − 1, i ) ∑ v( y, m, i) i =1 Lien pour la valeur: n ∑ v( y, m, i ) i =1 n (3) ∑ V ( y − 1, i) i =1 Lien pour le volume (formule de Laspeyres): (4) Lien pour la valeur Lien pour la valeur unitaire de Paasche Lien pour le volume (formule de Paasche): (5) Lien pour la valeur Lien pour la valeur unitaire de Laspeyres Lien de Fisher: (6) Lien de Laspeyres × Lien de Paasche où: v(y,m,i) = valeur du commerce en article i pour le mois m de l'année y; V ( y − 1, i ) = 1 12 12 ∑ v ( y − 1, m, i ) ; m =1 u(y,m,i) = valeur unitaire de l'article i pour le mois m de l'année y; U(y-1,i) = valeur unitaire moyenne de l'article i pour l'année y-1, soit valeur totale divisée par quantité totale. 84 TABLE DES MATIÈRES 2.3. Les valeurs du mois courant plutôt que celles de l'ensemble de l'année courante sont utilisées comme pondération dans le lien de Paasche (2), en dépit de leur plus grande instabilité. Les raisons de ce choix sont premièrement de préserver la relation (4) et deuxièmement, parce que les poids annuels ne sont disponibles qu'après la fin de l'année courante. 3. Les sources des données 3.1. Les sources de données primaires sont les statistiques du commerce en NC fournies à Eurostat par les Etats membres. Il est à noter que depuis le 1er janvier 1993, date de l'abolition des frontières douanières à l'intérieur de l'Europe, les statistiques relatives au commerce entre Etats membres ne sont plus collectées à partir des déclarations en douane mais à partir de déclarations statistiques, mensuelles et récapitulatives, transmises directement par les entreprises aux administrations nationales compétentes. Dans le cadre de ce nouveau système statistique, baptisé Intrastat, la majorité des entreprises, les plus petites, sont exemptées d'obligations statistiques ou n'ont à déposer qu'une déclaration simplifiée sur laquelle, notamment, la quantité des marchandises - en masse nette et unités supplémentaires - n'est pas indiquée. Par ailleurs, les résultats détaillés sont transmis à Eurostat dans des délais relativement longs et de nombreux Etats membres sont encore confrontés au problème de la non réponse d'entreprises en principe redevables de l'information. Ce changement est à l'origine de la rupture constatée dans le comportement de l'indice de volume entre 1992 et 1993 pour les partenaires Intra-UE et Monde. Pour les groupes suivants de produits (définis en CTCI rev.3), les valeurs unitaires calculées à partir des données du commerce ne fournissent pas une indication satisfaisante de l'évolution des prix: CTCI 525: Matériaux radioactifs et associés; CTCI 667: Perles, pierres gemmes et semi-précieuses, brutes ou travaillées; CTCI 792: Equipements pour aéronefs et assimilés, véhicules spatiaux (y compris satellites) et véhicules de lancement de véhicules spatiaux; et pièces détachées; CTCI 793: Navires, bateaux (y compris hovercrafts) et structures flottantes; CTCI 883: Film cinématographique, exposé et développé, avec ou sans bande sonore, ou consistant uniquement en une bande sonore; CTCI 896: Travaux d'art, pièces de collection et antiquités; CTCI 897: Joaillerie, et orfèvrerie, etc. En pratique, le ratio de valeur unitaire1 de chacun de ces groupes est imputé à partir du ratio de valeur unitaire des produits non rejetés appartenant à la même division de la CTCI. 1 Ratio de valeur unitaire : u( y, m, i ) U ( y − 1, i ) 85 TABLE DES MATIÈRES 3.2. Les données brutes sont classées par pays, flux, code NC et pays partenaire. L'approche d'Eurostat est de travailler avec les données détaillées alors que la plupart des Etats membres calculent les indices après avoir agrégé les résultats par pays partenaire. Cette dernière solution présente des avantages apparents. En plus de diminuer la taille des données traitées, le nombre de discontinuités est également réduit. Le commerce avec un partenaire particulier peut être enregistré seulement pendant un petit nombre de mois de l'année, tandis qu'avec certains autres partenaires, le commerce se fait pratiquement tous les mois. D'autre part, même un examen rapide des séries de valeurs unitaires ventilées par partenaire montre que l'hypothèse d'une valeur unitaire commune est très souvent irréaliste, parce que des marchandises identiques ont des prix différents pour différents partenaires, ou bien parce que la sous-position NC couvre plusieurs qualités ou types de produits et que différents partenaires demandent ou fournissent différentes proportions de ces produits individuels. C'est pourquoi les valeurs unitaires calculées après agrégation des partenaires peuvent varier en raison de l'instabilité de la ventilation du commerce du partenaire. Les mêmes arguments s'appliquent pour le choix entre produits agrégés et produits détaillés. Dans tous les cas, l'information sur le partenaire permet de stratifier les valeurs unitaires dans des groupes de produits plus homogènes. Pour ces raisons, les indices de valeur unitaire d'Eurostat sont calculés à partir de données originales sans agrégation des partenaires ou des produits. 3.3. Une exception à la règle de non-agrégation s'applique lorsqu'il y a une modification dans la nomenclature combinée entre deux années. Dans ce cas, les produits sont combinés pour produire un agrégat avec la même définition pour les deux années. Les modifications dans la définition géographique de pays partenaires sont beaucoup moins fréquentes et sont généralement insignifiantes. Dans ce cas, on procède à la meilleure adéquation entre couples de pays. 3.4. Pour la plupart des codes NC, il existe des informations sur la valeur, le poids et parfois, une unité de quantité supplémentaire, telle que le nombre d'articles. Dans ce cas, deux types de valeur unitaire (par tonne et par unité supplémentaire) sont disponibles. Une valeur unitaire rapportée à l'unité supplémentaire (par exemple, valeur par automobile) n'est pas nécessairement une meilleure mesure de prix que la valeur par tonne. Si plusieurs produits sont couverts par un même code NC, et si leur prix est parfaitement corrélé avec leur poids, la valeur par tonne ne sera alors pas affectée par des fluctuations dans la composition du produit. La fiabilité avec laquelle le poids est mesuré comparée avec la fiabilité d'une unité supplémentaire est aussi un facteur. Eurostat préfère utiliser la valeur moyenne par tonne car des tests indirects ont récemment montré que le poids semble avoir été mesuré de façon plus fiable que les unités supplémentaires. Sur une période plus longue, des modifications techniques peuvent causer des biais substantiels dans les deux types de valeur unitaire. 3.5. Une des manières de traiter la confidentialité dans les données NC est d'affecter le commerce d'un produit à un code géographique spécial de manière à dissimuler l'origine ou la destination. Il existe certains produits pour lesquels ceci est un facteur important, et le pourcentage de la valeur déclarée du commerce par rapport à la valeur effective pour une zone géographique particulière (telle que Extra-UE) peut fluctuer d'un mois à l'autre. Aucune tentative n'est actuellement effectuée en vue d'ajuster les indices de volume et de compenser ces fluctuations. 86 TABLE DES MATIÈRES 3.6. Les données NC enregistrent la valeur du commerce en milliers d'Euros. Tous les indices de valeur unitaire d'Eurostat sont exprimés en termes d'Euros. La conversion en autres unités monétaires est directe. 3.7. Les données NC sont également ventilées par régime statistique, de sorte que, par exemple, des marchandises importées pour transformation immédiate avant réexportation dans leur pays d'origine sont distinguées des importations normales. Seul le commerce normal (régime statistique 1) est utilisé pour calculer les indices de valeur unitaire, bien que le commerce total soit utilisé pour les indices de valeur à partir desquels sont calculés les indices de volume. 3.8. Toute erreur dans les données mensuelles n'est corrigée que plusieurs mois après. C'est pourquoi un indice annuel basé sur les douze mois agrégés contiendra également des erreurs. Cependant, il s'agit en partie de chiffres annuels corrigés. Ceux-ci sont utilisés pour calculer les liens annuels pour le volume qui sont enchaînés à l'année de base. Là où elles se produisent, les erreurs dans les données mensuelles peuvent distordre les chiffres mensuels et trimestriels en volume. Ainsi, pour les indices plus détaillés, il existe des écarts occasionnels entre la moyenne annuelle de l'indice mensuel et trimestriel en volume, et l'indice annuel. 4. Traitement des valeurs extrêmes 4.1. Les procédures administratives pour valider les données du commerce varient suivant les Etats membres. Depuis que la donnée mensuelle utilisée par Eurostat pour calculer les indices est la première version de ces données -et souvent des révisions importantes sont effectuées par la suite il est malheureusement vrai que des mouvements de valeurs unitaires extrêmement importants ne sont pas chose rare. Dans un échantillon de données, on a trouvé une valeur unitaire 700 fois plus grande que celle de l'année précédente. En général, on s'attend à ce que les prix sous-jacents se modifient très peu. Ces extrêmes sont donc dus soit à des erreurs d'enregistrement soit à la nonhomogénéité des données. En tout cas, une répartition très étalée des variations de valeurs unitaires peut conduire à ce que les formules d'indice habituelles fournissent des résultats peu fiables. La méthode d'Eurostat concernant l'utilisation des distributions très étalées consiste à utiliser la technique de régression décrite par Hinich et Talwar. 2 4.2. La méthode repose sur l'observation que, alors que le niveau des valeurs unitaires entre pays partenaires peut différer, les variations de niveaux sont très similaires non seulement parmi les pays partenaires, mais aussi entre produits liés, compte tenu du niveau de bruit de fond dans les données de valeur unitaire. Une étude effectuée par Eurostat montre cependant des variations significatives parmi les pays déclarants (en liaison avec les fluctuations du taux de change). Eurostat a donc divisé les données brutes en 200 blocs de données pour chaque pays déclarant et chaque flux. Chaque bloc contient des données pour une série particulière de sous-positions NC et tous les pays partenaires correspondant à ces codes. L'hypothèse est que, à l'intérieur d'un bloc, chaque valeur unitaire a le même comportement. 2 M.J. Hinich, P.P. Talwar : "A simple method for robust regression", Journal of the American Statistical Association, Mars 1975. 87 TABLE DES MATIÈRES 4.3. Ainsi, la méthode consiste à accepter les articles dont la variation de valeur unitaire fluctue, à l'intérieur de certaines limites, par rapport à la variation de la valeur unitaire médiane du bloc (par exemple, plus ou moins 10%) et rejeter provisoirement les autres. Le rejet provisoire d'un article peut être dû au fait que la valeur unitaire du mois m-1 est d'une qualité douteuse ou n'est pas disponible. Ces articles sont donc testés pour une seconde paire de mois. Normalement, la variation entre les mois m et m-2 est alors utilisée. Dans ce cas, l'article est accepté s'il passe le second test. Ces règles sont dérivées d'un modèle probabiliste simple de la fréquence de données extrêmes supérieures et inférieures. Bien qu'elles éliminent les observations fausses dans le mois courant, elles ne fournissent aucune protection contre les données aberrantes parmi les valeurs unitaires de l'année de base. Une solution serait de calculer le chiffre annuel seulement à partir de données mensuelles lorsque l'article a été accepté. Cependant, pour des raisons techniques, cela ne se fait pas actuellement. Un article est donc rejeté si le ratio de la valeur unitaire du mois courant sur celle de l'année de base sort de l'intervalle [0,2;5]. Cette fourchette a été fixée après examen des variations de prix typiques trouvées pour des produits saisonniers et non saisonniers, et peut être modifiée dans des circonstances exceptionnelles. 4.4. La procédure de rejet susmentionnée a la propriété d'identifier un ratio de valeur unitaire extrême comparé au mouvement général de sa classe (= bloc) d'un mois sur l'autre. Ce procédé est probablement plus satisfaisant que de fixer une fourchette arbitraire de fluctuations absolues. L'étape suivante consiste simplement à calculer les liens de Laspeyres et de Paasche pour le mois courant (en prenant l'année précédente comme année de base) en utilisant seulement les articles acceptés. Ces liens servent alors d'estimation de la variation de la valeur unitaire pour les articles dont les valeurs unitaires ont été rejetées. Les définitions des blocs sont indépendantes des indices définitifs et les données qu'elles comportent peuvent être utilisées dans plus d'un indice final. Pour chaque indice, on retient un enregistrement de la valeur mensuelle courante et de celle de l'année de base des articles à commerce non nuls qui sont acceptés par les tests susmentionnés. Les ratios de couverture de l'échantillon pondéré pour la période de base et pour la période courante sont alors calculés (i.e. pourcentage de la valeur "acceptée" par rapport à la valeur totale) et un chiffre de compromis pour la couverture de l'échantillon est trouvé en prenant la moyenne géométrique. 4.5. Les liens pour la valeur sont calculés en utilisant tous les articles et pas seulement les articles acceptés. Dans cette hypothèse implicite, les valeurs unitaires douteuses sont dues à des erreurs de quantité seulement. En moyenne, ce sont 11% en valeur courante des articles qui sont rejetés (soit un taux de couverture de 89%). Dans la présente publication, les tableaux indiquent des éléments avec un astérisque lorsque la couverture de l'échantillon se situe entre 25 et 50%. Les articles avec une couverture d'échantillon inférieure à 25% ne sont pas présentés. 4.6. On a constaté que le fait d'exclure des articles ayant une petite valeur de commerce pour l'année précédente n'a virtuellement aucun impact sur les liens d'indice qui sont pondérés en valeur. Cependant, au niveau informatique, cela représente une économie de travail considérable étant donné que ce type d'articles est très répandu. Actuellement, les articles ayant une valeur pour l'année de base inférieure au seuil de 1% de la valeur pour l'année de base de son bloc avec un maximum de 100.000 Ecus , ne sont pas pris en considération pour le calcul des indices de valeur unitaire. Il en 88 TABLE DES MATIÈRES résulte une exclusion moyenne de 3% de la valeur totale du commerce, mais de plus de 70% en nombre de tous les articles. 5. Calcul des liens pour les indices mensuels 5.1. Au début de chaque année, les codes NC pour l'année précédente et l'année courante correspondent à des blocs et à des indices. Les données annuelles cumulatives pour l'année précédente sont traitées en retenant les articles définis par le flux/produit/partenaire qui se trouve au-dessus du seuil pour chaque bloc. Les modifications dans la nomenclature combinée sont insérées en créant des agrégats de produits avec les mêmes constituants pour les deux années. Il existe aussi un petit nombre de codes NC saisonniers qui sont combinés pour fournir un agrégat de produits qui couvre toute l'année. 5.2. Chaque mois, la donnée NC mensuelle "isolée" pour les articles retenus est traitée, bloc par bloc, pour donner les numérateurs Laspeyres et Paasche et les dénominateurs pour tous les indices primaires qui sont demandés. Cette information est stockée, et utilisée à un autre stade du traitement pour produire des liens d'indice à un niveau supérieur du produit ou de la zone d'agrégation. En outre, une information extérieure sur les prix peut être combinée avec les indices de valeur unitaire à ce stade. 5.3. Des séries d'indice sont calculées pour plusieurs nomenclatures de produits. Des niveaux supérieurs de classe de produits (par exemple, section CTCI à un chiffre) sont calculés par agrégation des numérateurs et des dénominateurs des indices constitutifs. Parfois, un indice constitutif pour un petit pays manque pour un mois. Soit son commerce est nul, soit son taux de couverture est jugé trop faible pour fournir un indice de valeur unitaire fiable. On a estimé qu'il n'était pas satisfaisant de calculer l'indice de niveau supérieur en agrégeant simplement les indices constitutifs qui se trouvent être disponibles, car si l'indice manquant a un poids important et un niveau différent des autres, l'indice agrégé fluctuera à chaque entrée ou sortie de cet indice. La solution d'Eurostat consiste à estimer le niveau de l'indice de valeur unitaire manquant, et (dans le cas de commerce nul), le poids de l'indice pour l'indice Paasche. 5.4. Les indices de l'Union Européenne en tant que déclarant sont calculés en combinant les indices de pays. La valeur unitaire de Laspeyres et les liens en volume pour l’UE sont calculés en pondérant les liens de Laspeyres pour chaque pays déclarant par la valeur du commerce de l'année précédente (avant élimination des produits se trouvant audessous du seuil). Le lien de valeur pour l’UE est calculé en combinant les liens de valeur pour les déclarants individuels avec les mêmes poids. Les liens de Paasche pour l’UE sont calculés par division. 5.5. Les données NC ne sont généralement pas disponibles pour les nouveaux Etats membres concernant les années précédant leur adhésion. C'est pourquoi, l'indice UE est calculé sans la Grèce en tant que pays déclarant jusque en décembre 1981 et porte sur la Communauté sans l'Espagne et le Portugal jusque en décembre 1985. Ainsi, l'indice 1986 est calculé en raccordant la variation pour EUR12 entre 1985 et 1986 au niveau 1985 pour l'indice EUR10. 6. Le chaînage des liens 89 TABLE DES MATIÈRES 6.1. Les liens mensuels en volume de Laspeyres et de Paasche fournissent un indice de volume pour le mois courant par rapport à la moyenne de la donnée (isolée) de l'année précédente. La valeur unitaire trimestrielle et les liens de volume sont calculés en additionnant les liens mensuels pour le trimestre et en divisant par trois. Les liens annuels de valeur unitaire sont calculés en additionnant les liens trimestriels et en divisant par quatre. Le lien annuel de valeur utilisé pour calculer l'indice de volume, est calculé à partir des données annuelles révisées (cumulatives), plutôt qu'à partir des valeurs mensuelles originales. Cela peut être la cause de différences plus ou moins importantes dans l'indice de valeur mensuelle implicite! Le chaînage des liens est la cause de ce phénomène. Ainsi, les liens de valeur unitaire trimestriels et annuels sont effectivement des moyennes des liens de valeur unitaire mensuels pondérés par des liens de volume mensuels. Cette méthode est utilisée, plutôt que la simple moyenne des liens de valeur unitaire mensuels, pour préserver la relation "volume × variation de valeur unitaire = variation de valeur" pour toutes les périodicités. Les indices annuels ainsi obtenus peuvent différer de ceux qui seraient calculés à partir de données annuelles directement, partiellement à cause de l'élimination de valeurs unitaires extrêmes au niveau mensuel. 6.2. Lorsque les liens annuels ont été calculés, les indices sont chaînés en aval et en amont de l'année de référence (1995 pour le moment). Exemple du chaînage d'un indice pour le mois m de l'année y (où y est supérieur à 1995): 100 × (lien annuel pour 1996, base 1995) × (lien annuel pour 1997, base 1996) × .................... × (lien annuel pour l'année y-1, base y-2) × (lien mensuel pour le mois m, année y, base y-1). 90 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE 10A DEFINITIONS DES ZONES GEOGRAPHIQUES 5000 Monde 5100 Europe 5200 Afrique 5300 Amérique 5400 Asie 5500 Océanie et régions polaires 5900 Divers (pays non spécifiés) et pays non identifiés 5100 Europe 5110 Union Européenne 5190 Autres pays européens 5110 Union Européenne AT 038 Autriche BE 017 Belgique DE 004 Allemagne DK 008 Danemark ES 011 Espagne FI 032 Finlande FR 001 France GB 006 Royaume-Uni GR 009 Grèce IE 007 Irlande IT 005 Italie LU 018 Luxembourg NL 003 Pays-bas PT 010 Portugal SE 030 Suède 5910 Divers (pays non spécifiés) intra 91 TABLE DES MATIÈRES 5190 Autres pays européens AD 043 Andorre AL 070 Albanie BA 093 Bosnie-Herzégovine BG 068 Bulgarie BY 073 Bélarus CH 039 Suisse CY 600 Chypre CZ 061 Tchèque, République EE 053 Estonie FO 041 Féroé, Îles GI 044 Gibraltar HR 092 Croatie HU 064 Hongrie IS 024 Islande LI 037 Liechtenstein LT 055 Lituanie LV 054 Lettonie MD 074 Moldova, République de MK 096 Macédoine ; Ex-République yougoslave de MT 046 Malte NO 028 Norvège PL 060 Pologne RO 066 Roumanie RU 075 Russie, Fédération de SI 091 Slovénie SK 063 Slovaquie SM 047 Saint-Marin TR 052 Turquie UA 072 Ukraine VA 045 Saint-Siège YU 094 Yougoslavie 92 TABLE DES MATIÈRES 5200 Afrique 5210 Afrique du Nord 5290 Autres pays d’Afrique 5210 Afrique du Nord DZ 208 Algérie EG 220 Égypte LY 216 Libyenne, Jamahiriya arabe MA 204 Maroc TN 212 Tunisie XC 021 Ceuta XL 023 Melilla 5290 Autres pays africains AO 330 Angola BF 236 Burkina Faso BI 328 Burundi BJ 284 Bénin BW 391 Botswana CD 322 Congo (République démocratique du) CF 306 Centrafricaine, République CG 318 Congo CI 272 Côte d’Ivoire CM 302 Cameroun CV 247 Cap-Vert DJ 338 Djibouti ER 336 Érythrée ET 334 Éthiopie GA 314 Gabon GH 276 Ghana GM 252 Gambie GN 260 Guinée GQ 310 Guinée équatoriale GW 257 Guinée-Bissau IO 357 Océan Indien, Territoire britannique de l’ 93 TABLE DES MATIÈRES KE 346 Kenya KM 375 Comores LR 268 Libéria LS 395 Lesotho MG 370 Madagascar ML 232 Mali MR 228 Mauritanie MU 373 Maurice MW 386 Malawi MZ 366 Mozambique NA 389 Namibie NE 240 Niger NG 288 Nigéria RW 324 Rwanda SC 355 Seychelles SD 224 Soudan SH 329 Saint-Hélène SL 264 Sierra Leone SN 248 Sénégal SO 342 Somalie ST 311 Sao Tomé-et-Principe SZ 393 Swaziland TD 244 Tchad TG 280 Togo TZ 352 Tanzanie, République unie de UG 350 Ouganda YT 377 Mayotte ZA 388 Afrique du Sud ZM 378 Zambie ZW 382 Zimbabwe 5300 Amérique 5310 Amérique du Nord 5320 Amérique Centrale et Antilles 94 TABLE DES MATIÈRES 5330 Amérique du Sud 5310 Amérique du Nord CA 404 Canada GL 406 Groenland PM 408 St-Pierre-et-Miquelon US 400 États-Unis 5320 Amérique Centrale et Antilles AG 459 Antigua-et-Barbuda AI 446 Anguilla AN 478 Antilles néerlandaises AW 474 Aruba BB 469 Barbade BM 413 Bermudes BS 453 Bahamas BZ 421 Belize CR 436 Costa Rica CU 448 Cuba DM 460 Dominique DO 456 Dominicaine, République GD 473 Grenade GT 416 Guatemala HN 424 Honduras HT 452 Haïti JM 464 Jamaïque KN 449 Saint-Kitts-et-Nevis KY 463 Caïmanes, Îles LC 465 Sainte-Lucie MS 470 Montserrat MX 412 Mexique NI 432 Nicaragua PA 442 Panama SV 428 El Salvador TC 454 Turks et Caïques, Îles 95 TABLE DES MATIÈRES TT 472 Trinidad-et-Tobago VC 467 Saint-Vincent et les Grenadines VG 468 Vierges britanniques, Îles VI 457 Vierges des États-Unis, Îles 5330 Amérique du Sud AR 528 Argentine BO 516 Bolivie BR 508 Brésil CL 512 Chili CO 480 Colombie EC 500 Équateur FK 529 Falkland, Îles GY 488 Guyana PE 504 Pérou PY 520 Paraguay SR 492 Suriname UY 524 Uruguay VE 484 Venezuela 5400 Asie 5410 Proche et Moyen Orient d’Asie 5490 Autres pays d’Asie 5410 Pays du Proche et Moyen Orient d’Asie AE 647 Émirats arabes unis AM 077 Arménie AZ 078 Azerbaïdjan BH 640 Bahreïn GE 076 Géorgie IL 624 Israël IQ 612 Iraq IR 616 Iran, République islamique d’ JO 628 Jordanie 96 TABLE DES MATIÈRES KW 636 Koweït LB 604 Liban OM 649 Oman PS 625 Territoire palestinien occupé QA 644 Qatar SA 632 Arabie saoudite SY 608 Syrienne, République arabe YE 653 Yémen 5490 Autres Pays d’Asie AF 660 Afghanistan BD 666 Bangladesh BN 703 Brunéi Darussalam BT 675 Bhoutan CN 720 Chine, République populaire de HK 740 Hong Kong ID 700 Indonésie IN 664 Inde JP 732 Japon KG 083 Kirghizistan KH 696 Cambodge KP 724 Corée, République populaire démocratique de KR 728 Corée, République de KZ 079 Kazakhstan LA 684 Lao, République démocratique populaire LK 669 Sri Lanka MM 676 Myanmar MN 716 Mongolie MO 743 Macao MV 667 Maldives MY 701 Malaisie NP 672 Népal PH 708 Philippines PK 662 Pakistan 97 TABLE DES MATIÈRES SG 706 Singapour TH 680 Thaïlande TJ 082 Tadjikistan TM 080 Turkménistan TP 626 Timor-Est TW 736 Taïwan UZ 081 Ouzbékistan VN 690 Viêt Nam 5500 Océanie et régions Polaires 5510 Australie et Nouvelle Zélande 5590 Autres pays d’Océanie et régions polaires 5510 Australie et Nouvelle Zélande AU 800 Australie CC 833 Cocos (Keeling), Îles CK 837 Cook, Îles CX 834 Christmas, Île HM 835 Heard, Île et McDonald, îles NF 836 Norfolk, Île NU 838 Niue NZ 804 Nouvelle Zélande TK 839 Tokelau, Îles 5590 Autres pays d’Océanie et régions polaires AQ 891 Antarctique AS 830 Samoa américaine BV 892 Bouvet, Île FJ 815 Fidji FM 823 Micronésie, États fédérés de GS 893 Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud GU 831 Guam KI 812 Kiribati MH 824 Marshall, Îles MP 820 Mariannes du Nord, Îles NC 809 Nouvelle-Calédonie 98 TABLE DES MATIÈRES NR 803 Nauru PF 822 Polynésie française PG 801 Papouasie-Nouvelle-Guinée PN 813 Pitcairn PW 825 Palaos SB 806 Salomon, Îles TF 894 Terres australes françaises TO 817 Tonga TV 807 Tuvalu UM 832 Mineures éloignées des États-Unis, Îles VU 816 Vanuatu WF 811 Wallis et Futuna WS 819 Samoa 5900 Divers (pays non spécifiés) et pays non identifiés 5910 Divers (pays non spécifiés) intra 5920 Divers (pays non spécifiés) extra 5990 Divers (pays non spécifiés) non identifiés 5910 Divers (pays non spécifiés) intra QR 951 Avitaillement et soutage dans le cadre des échanges intra-communautaires QV 959 QY 978 Pays et territoires non précisés pour des raisons commerciales ou militaires dans le cadre des échanges intracommunautaires 5920 Divers (pays non spécifiés) intra QS 952 Avitaillement et soutage dans le cadre des échanges avec les pays tiers QW 960 Pays et territoires non déterminés dans le cadre des échanges avec les pays tiers QZ 979 Pays et territoires non précisés pour des raisons commerciales ou militaires dans le cadre des échanges avec les pays tiers 5990 Divers (pays non spécifiés) pays non déterminés QQ 950 Avitaillement et soutage QU 958 Pays et territoires non déterminés QX 977 Pays et territoires non précisés pour des raisons commerciales ou militaires Pays et territoires non déterminés dans le cadre des échanges intracommunautaires 99 TABLE DES MATIÈRES NOTES 1. Les zones géographiques du même niveau ne se superposent pas et peuvent donc être utilisées pour former des agrégats plus vastes. Le système de codification est de type hiérarchique. Le niveau est indiqué par un nombre de chiffres différents de zéro compris dans le code. Le “Monde” donc (5000) est le niveau le plus élevé et se compose d’un certain nombre de zones géographiques majeures comme l’“Afrique” (5200) et l’“Afrique” est composée d’un certain nombre de sous-zones à trois chiffres. 2. Les définitions et la nomenclature sont celles applicables pour l’année 2002. 3. Le code et la nomenclature attribués à MK – Ancienne République yougoslave de Macédoine – est provisoire et ne préjuge en aucune façon de la nomenclature définitive de ce pays, qui sera établie ensuite à l’issue des négociations au plan international sur cette question. 100 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE 10 B DEFINITIONS DES ZONES ECONOMIQUES 1021 AELE Association européenne de libre échange CH 039 Suisse IS 024 Islande LI 037 Liechtenstein NO 028 Norvège 1031 ACP États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique signataires de l’accord de partenariat AG 459 Antigua-et-Barbuda AO 330 Angola BB 469 Barbade BF 236 Burkina Faso BI 328 Burundi BJ 284 Bénin BS 453 Bahamas BW 391 Botswana BZ 421 Belize CD 322 Congo, République démocratique du CF 306 Centrafricaine, République CG 318 Congo CI 272 Côte d’Ivoire CK 837 Cook, Îles CM 302 Cameroun CV 247 Cap-Vert DJ 338 Djibouti DM 460 Dominique DO 456 Dominicaine, République ER 336 Érythrée ET 334 Éthiopie FJ 815 Fidji 101 TABLE DES MATIÈRES FM 823 Micronésie, Etats fédérés de GA 314 Gabon GD 473 Grenade GH 276 Ghana GM 252 Gambie GN 260 Guinée GQ 310 Guinée équatoriale GW 257 Guinée-Bissau GY 488 Guyana HT 452 Haïti JM 464 Jamaïque KE 346 Kenya KI 812 Kiribati KM 375 Comores KN 449 Saint-Kitts-et-Nevis LC 465 Sainte-Lucie LR 268 Libéria LS 395 Lesotho MG 370 Madagascar MH 824 Marshall, Îles ML 232 Mali MR 228 Mauritanie MU 373 Maurice MW 386 Malawi MZ 366 Mozambique NA 389 Namibie NE 240 Niger NG 288 Nigéria NR 803 Nauru NU 838 Niue PG 801 Papouasie-Nouvelle-Guinée PW 825 Palaos RW 324 Rwanda 102 TABLE DES MATIÈRES SB 806 Salomon, Îles SC 355 Seychelles SD 224 Soudan SL 264 Sierra Leone SN 248 Sénégal SO 342 Somalie SR 492 Suriname ST 311 Sao Tomé-et-Principe SZ 393 Swaziland TD 244 Tchad TG 280 Togo TO 817 Tonga TT 472 Trinidad-et-Tobago TV 807 Tuvalu TZ 352 Tanzanie, République unie de UG 350 Ouganda VC 467 Saint-Vincent et les Grenadines VU 816 Vanuatu WS 819 Samoa ZA 388 Afrique du Sud ZM 378 Zambie ZW 382 Zimbabwe 1051 Pays du bassin méditéranéen AL 070 Albanie BA 093 Bosnie-Herzégovine CY 600 Chypre DZ 208 Algérie EG 220 Égypte GI 044 Gibraltar HR 092 Croatie JO 628 Jordanie LB 604 Liban LY 216 Libyenne, Jamahiriya arabe 103 TABLE DES MATIÈRES MA 204 Maroc MK 096 Macédoine, Ex-République yougoslave de MT 046 Malte PS 625 Territoire palestinien occupé SI 091 Slovénie SY 608 Syrienne, République arabe TN 212 Tunisie TR 052 Turquie XC 021 Ceuta XL 023 Melilla YU 094 Yougoslavie 1053 OPEP Organisation des pays exportateurs de pétrole AE 647 Émirats arabes unis DZ 208 Algérie ID 700 Indonésie IQ 612 Iraq IR 616 Iran, République islamique d’ KW 636 Koweït LY 216 Libyenne, Jamahiriya arabe NG 288 Nigeria QA 644 Qatar SA 632 Arabie saoudite VE 484 Venezuela 1055 MEDA Pays méditerranéens membre du Partenariat Euro-Méditerranéen CY 600 Chypre DZ 208 Algérie EG 220 Égypte IL 624 Israël JO 628 Jordanie LB 604 Liban MA 204 Maroc 104 TABLE DES MATIÈRES MT 046 Malte PS 625 Territoire palestinien occupé SY 608 Syrienne, République arabe TN 212 Tunisie TR 052 Turquie 1057 ANASE Association des nations de l’Asie du Sud-Est BN 703 Brunéi Darussalam ID 700 Indonésie KH 696 Cambodge LA 684 Lao, République démocratique populaire MM 676 Myanmar MY 701 Malaisie PH 708 Philippines SG 706 Singapour TH 680 Thaïlande VN 690 Viêt Nam 1058 Pays de l’Amérique Latine AR 528 Argentine BO 516 Bolivie BR 508 Brésil CL 512 Chili CO 480 Colombie CR 436 Costa Rica CU 448 Cuba DO 456 Dominicaine, République EC 500 Équateur GT 416 Guatemala HN 424 Honduras HT 452 Haïti MX 412 Mexique NI 432 Nicaragua PA 442 Panama 105 TABLE DES MATIÈRES PE 504 Pérou PY 520 Paraguay SV 428 El Salvador UY 524 Uruguay VE 484 Venezuela 1059 ASACR Association sud-asiatique de coopération régionale BD 666 Bangladesh BT 675 Bhoutan IN 664 Inde LK 669 Sri Lanka MV 667 Maldives NP 672 Népal PK 662 Pakistan 1110 Union Européenne à 15 AT 038 Autriche BE 017 Belgique DE 004 Allemagne DK 008 Danemark ES 011 Espagne FI 032 Finlande FR 001 France GB 006 Royaume-Uni GR 009 Grèce IE 007 Irlande IT 005 Italie LU 018 Luxembourg NL 003 Pays-Bas PT 010 Portugal SE 030 Suède 5910 Divers (pays non spécifiés) intra 1115 EEE 106 TABLE DES MATIÈRES Espace économique européen IS 024 Islande LI 037 Liechtenstein NO 028 Norvège 1110 Union européenne à 15 1120 PECO Pays de l’Europe centrale et orientale AL 070 Albanie BA 093 Bosnie-Herzégovine BG 068 Bulgarie CZ 061 Tchèque, République EE 053 Estonie HR 092 Croatie HU 064 Hongrie LT 055 Lituanie LV 054 Lettonie MK 096 Macédoine, Ex-République yougoslave de PL 060 Pologne RO 066 Roumanie SI 091 Slovénie SK 063 Slovaquie YU 094 Yougoslavie 1130 Pays candidats BG 068 Bulgarie CY 600 Chypre CZ 061 Tchèque , République EE 053 Estonie HU 064 Hongrie LT 055 Lituanie LV 054 Lettonie MT 046 Malte PL 060 Pologne RO 066 Roumanie 107 TABLE DES MATIÈRES SI 091 Slovénie SK 063 Slovaquie TR 052 Turquie 1310 ALENA Accord de libre échange nord-américain CA 404 Canada MX 412 Mexique US 400 États-Unis 1330 MERCOSUR Marché commun de l’Amérique du Sud AR 528 Argentine BR 508 Brésil PY 520 Paraguay UY 524 Uruguay 1410 NPI Nouveaux pays industrialisés asiatique HK 740 Hong Kong KR 728 Corée, République de SG 706 Singapour TW 736 Taïwan 1415 EDA Economies dynamiques asiatiques HK 740 Hong Kong KR 728 Corée, République de MY 701 Malaisie SG 706 Singapour TH 680 Thaïlande TW 736 Taïwan 1420 CEAP Coopération Économique Asie-Pacifique AU 800 Australie BN 703 Brunéi Darussalam CA 404 Canada 108 TABLE DES MATIÈRES CL 512 Chili CN 720 Chine, République populaire de HK 740 Hong Kong ID 700 Indonésie JP 732 Japon KR 728 Corée, République de MX 412 Mexique MY 701 Malaisie NZ 804 Nouvelle-Zélande PE PG 504 801 Pérou Papouasie-Nouvelle-Guinée PH 708 Philippines RU 075 Russie, Fédération de SG 706 Singapour TH 680 Thaïlande TW 736 Taïwan US 400 États-Unis VN 690 Viêt Nam 1811 Extra-Union Européenne à 15 5190 Autres pays européens 5200 Afrique 5300 Amérique 5400 Asie 5500 Océanie et régions polaires 5920 Divers (pays non spécifiés) extra 1815 CEI Communauté des États indépendants AM 077 Arménie AZ 078 Azerbaïdjan BY 073 Bélarus GE 076 Géorgie KG 083 Kirghizistan KZ 079 Kazakhstan 109 TABLE DES MATIÈRES MD 074 Moldova, République de RU 075 Russie, Fédération de TJ 082 Tadjikistan TM 080 Turkménistan UA 072 Ukraine UZ 081 Ouzbékistan 1820 OECD hors U.E. Organisation pour la coopération et le développement économique hors U.E. AU 800 Australie CA 404 Canada CC 833 Cocos (Keeling), Îles CH 039 Suisse CX 834 Christmas, Île CZ 061 Tchèque, République HM 835 Heard, Île et McDonald, îles HU 064 Hongrie IS 024 Islande JP 732 Japon KR 728 Corée, République de MX 412 Mexique NF 836 Norfolk, Île NO 028 Norvège NZ 804 Nouvelle-Zélande PL 060 Pologne SK 063 Slovaquie TR 052 Turquie US 400 États-Unis VI 457 Vierges des États-Unis, Îles NOTES 1. 2. 3. Les zones économiques peuvent se superposer et on ne peut donc pas les utiliser pour construire des agrégats plus vastes. Les définitions et la nomenclature sont celles applicables pour l’année 2002. Le code et la nomenclature attribués à MK – Ancienne République yougoslave de Macédoine – est provisoire et ne préjuge en aucune façon de la nomenclature définitive de ce pays, qui sera établie ensuite à l’issue des négociations au plan international sur cette question. 110 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE 11 SERIES AJUSTEES POUR JOURS OUVRABLES ET VARIATIONS SAISONNIÈRES Cette annexe détaille les principales séries saisonnières qui sont ajustées et publiées dans la base de donnée NewCronos. L’objectif et la procédure d’ajustement sont décrits au paragraphe 4.9. 111 TABLE DES MATIÈRES A. Euro-zone Partenaire pays/zone Produit 7 8 CTCI Rév. 3 Produits alimentaires et animaux vivants destinés à l’alimentation Boissons et tabac Matériel brut, non comestible, à l’exception des carburants Carburants minéraux, lubrifiants et matériels reliés Huiles animales et végétales, graisses et cires Produits chimiques et reliés, n.e.s. Biens manufacturés classés principalement comme matériels Outillage et équipement pour transport Articles manufacturés divers TTT Commerce total incluant les données ajustées. 0006 0008 0009 0028 0030 0039 0075 0400 0404 0720 0732 1053 1057 1058 Royaume-Uni Danemark Grèce Norvège Suède Suisse Russie Etats-Unis Canada Chine Japon OPEP ANASE Amérique Latine 0 1130 1310 1815 5190 5200 5300 5400 5500 Pays candidats ALENA 9 CEI EUROPE (Continent) – UE15 AFRIQUE FDT AMERIQUE ASIE OCEANIE Régions RMT polaires 1 2 3 4 5 6 OMP EX12 XE15 DIV1 EUROPE (Continent) MAN moins euro-zone (5190+0006+0008+0009+ 0030) Extra-UE15 (XM12-0006-0008-00090030) DIVERS/Extra-euro-zone (XM12-EX12-5200-53005400-5500 Biens non spécifiés ailleurs (utilisés uniquement pour le commerce total) (TTT-0-1-2-3-4-5-6-7-8) Produits alimentaires, boissons et tabac (0+1) Matières premières (2+4) Autres produits manufacturés (6+8) Produits manufacturés (5 à 8) 112 TABLE DES MATIÈRES IM12 XM12 Zone Intra-euro Zone Extra-euro 7 8 CTCI Rév. 3 Produits alimentaires et animaux vivants destinés à l’alimentation Boissons et tabac Matériel brut, non comestible, à l’exception des carburants Carburants minéraux, lubrifiants et matériels reliés Huiles animales et végétales, graisses et cires Produits chimiques et reliés, n.e.s. Biens manufacturés classés principalement comme matériels Outillage et équipement pour transport Articles manufacturés divers TTT Commerce total incl. Données aju. 9 Biens non spécifiés ailleurs (utilisés uniquement pour le commerce total) (TTT-0-1-2-3-4-5-6-7-8) FDT Produits alimentaires, boissons et tabac (0+1) RMT Matières premières (2+4) OMP Autres produits manufacturés (6+8) MAN Produits manufacturés (5 à 8) 0 1 2 3 4 5 6 BEC : CAP CNS CTR INT 1 Biens d’équipement Biens de consommation au sens strict Biens de consommation au sens large1 Biens intermédiaires CTR = CNS + les voitures personnelles et les carburants transformés. 113 TABLE DES MATIÈRES B. Union Européenne Partenaire pays/zone 0028 0039 0052 0075 0400 0404 0720 0732 Norvège Suisse Turkey Russie Etats-Unis Canada Chine Japon 1031 1051 1053 1057 1058 ACP Basin Med. OPEP ANASE Amérique Latine 1120 PECO (sans Russie) Pays candidats ALENA EDA 1130 1310 1415 1815 5190 5200 5300 5400 5500 Produit 7 8 CTCI Rév. 3 Produits alimentaires et animaux vivants destinés à l’alimentation Boissons et tabac Matériel brut, non comestible, à l’exception des carburants Carburants minéraux, lubrifiants et matériels reliés Huiles animales et végétales, graisses et cires Produits chimiques et reliés, n.e.s. Biens manufacturés classés principalement comme matériels Outillage et équipement pour transport Articles manufacturés divers TTT Commerce total incl. Données aju. 9 Biens n.on spécifiés ailleurs (utilisés uniquement pour le commerce total) (TTT-0-1-2-3-4-5-6-7-8) 0 1 2 3 4 5 6 FDT CEI EUROPE - UE15 AFRIQUE RMT AMERIQUE ASIE OCEANIE Régions OMP polaires MAN DIV2 DIVERS/Extra-UE15 (XE15-5190-5200-53005400-5500) Alimentaires, boissons et tabac (0+1) Matières premières (2+4) Autres produits manufacturés (6+8) produits manufacturés (5 à 8) 114 TABLE DES MATIÈRES IE15 XE15 Intra-EU15 Extra-EU15 7 8 CTCI Rév. 3 Produits alimentaires et animaux vivants destinés à l’alimentation Boissons et tabac Matériel brut, non comestible, à l’exception des carburants Carburants minéraux, lubrifiants et matériels reliés Huiles animales et végétales, graisses et cires Produits chimiques et reliés, n.e.s. Biens manufacturés classés principalement comme matériels Outillage et équipement pour transport Articles manufacturés divers TTT Commerce total incl. Données aju. 9 Biens non spécifiés ailleurs (utilisés uniquement pour le commerce total) (TTT-0-1-2-3-4-5-6-7-8) FDT Alimentaires, boissons et tabac (0+1) RMT Matières premières (2+4) OMP Autres produits manufacturés (6+8) MAN produits manufacturés (5 à 8) 0 1 2 3 4 5 6 BEC : CAP CNS CTR INT 2 Biens d’équipement Biens de consommation au sens strict Biens de consommation au sens large2 Biens intermédiaires CTR = CNS + les voitures personnelles et les carburants transformés. 115 TABLE DES MATIÈRES C. Pays Membres Produit Partenaire pays/zone BEC : IM12 XM12 Zone Intra-euro Zone Extra-euro IE15 XE15 Intra-UE15 Extra-UE15 E03 UE33 TTT Commerce total incluant les données ajustées. CAP Biens d’équipement (BEC) CNS Biens de consommation au sens strict (BEC) CTR Biens de consommation au sens large (BEC)4 INT Biens intermédiaires (BEC) NOTES A. Des séries sont disponibles pour une analyse croisée complète du commerce dans la zone euro avec les zones et les produits indiqués ci-dessus pour chacun des trois flux – importations/entrées, exportations/sorties et solde. Cela donne un total de 1 239 séries pour la zone euro (M12) comme déclarant. B. Il existe des séries pour une analyse croisée complète du commerce entre les UE -15 avec les zones et les produits indiqués ci-dessus et pour chacun des trois flux importations/entrées, exportations/sorties et solde. Cela donne un total de 1 194 séries pour l’Union Européenne (UE-15) comme déclarants. C. Il existe des séries pour une analyse croisée complète de chaque Etat Membre avec les zones et les produits indiqués ci-dessus et pour chacun des trois flux importations/entrées, exportations/sorties et solde. Cela donne un total de 75 séries pour chaque Etat Membre comme déclarant. 3 UE3 comprend la Suède, le Danemark et le Royaume-Uni. Cet agrégat fait le lien entre la zone EURO (UEM12) et l’UE (actuellement UE15). 4 CTR = CNS + les voitures personnelles et les carburants transformés. 116 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE 12A EUROSTAT DATA SHOPS BELGIQUE Eurostat Data Shop Bruxelles/Brussel Rue du Commerce, 124 Handelsstraat 124 B-1000 BRUXELLES/BRUSSEL Tel: +32-2-234 67 50 Fax: +32-2-234 67 51 E-mail: [email protected] Langues parlées : FR, EN, ES, DE DANEMARK DANMARKS STATISTIK Bibliotek og Information Eurostat Data Shop Sejrøgade 11 DK-2100 KØBENHAVN Ø Tel: +45-39 17 30 30 Fax: +45-39 17 30 03 E-mail: [email protected] Langues parlées: DA, EN ALLEMAGNE STATISTISCHES BUNDESAMT Eurostat Data Shop Berlin Otto-Braun-Straße 70-72 D-10178 BERLIN Tel: +49 18 88-6 44 94 27/28 Fax: +49 18 88-6 44 94 30 E-mail: [email protected] Langues parlées: DE, EN ESPAGNE INE Eurostat Data Shop Paseo de la Castellana 183 Oficina 009 Entrada por Estébañez Calderón E-28046 MADRID Tel: +34-91-583 91 67 Fax: +34-91-579 71 20 E-mail: [email protected] 117 TABLE DES MATIÈRES Langues parlées: ES, EN, FR FINLANDE Eurostat Data Shop – Helsinki Postiosoite: PL 2B 00022 Tilastokeskus Käyntiosoite: Työpajakatu 13 B, 2 krs Helsinki Tel: +358 9- 1734 2221 Fax: +358 9- 1734 2279 E-mail: [email protected] Languages spoken: FI, EN,SV FRANCE INSEE Info Service Eurostat Data Shop 195, rue de Bercy Tour Gamma A F - 75582 PARIS CEDEX 12 Tel: +33-1-53 17 88 44 Fax: +33-1-53 17 88 22 Langues parlées: EN, FR ITALIE– Rome ISTAT Centro di Informazione Statistica - Sede di Roma Eurostat Data Shop Via Cesare Balbo 11a I-00184 ROMA Tel: +39-06-46 73 31 05/02 Fax: +39-06-46 73 31 07/01 E-mail: [email protected] Langues parlées: IT, EN ITALIE – Milan ISTAT Centro di Informazione Statistica Sede di Milano Eurostat Data Shop Piazza della Repubblica 22 I-20124 MILANO Tel: +39-02-65 95 133/134 Fax: +39-02-65 30 75 Langues parlées: IT LUXEMBOURG 118 TABLE DES MATIÈRES Eurostat Data Shop Luxembourg 4, rue Alphonse Weicker B.P. 453 L - 2014 LUXEMBOURG Tel: +352-43 35 22 51 Fax: +352-43 35 22 221 E-mail: [email protected] Langues parlées: ES, DE, EN, FR, IT, NL PAYS-BAS STATISTICS NETHERLANDS Eurostat Data Shop – Voorburg P.O. Box 4000 NL-2270 JM VOORBURG Tel: +31-70-337 49 00 Fax: +31-70-337 59 84 E-mail: [email protected] Langues parlées: DE, EN, FR, NL PORTUGAL INE Eurostat Data Shop Av. António José de Almeida, 2 P- 1000 LISBOA Tel: +351 1 842 61 00 Fax: +351 1 842 63 64 E-mail: [email protected] Langues parlées: PT, EN SUEDE STATISTICS SWEDEN Information service/Eurostat Data Shop Karlavägen 100 Box 24 300 S-104 51 STOCKHOLM Tel: +46-8-5069 48 01 Fax: +46-8-5069 48 99 E-mail: [email protected] Langues parlées: SV, EN ROYAUME-UNI-ONS 119 TABLE DES MATIÈRES Eurostat Data Shop ONS Sales Office Customers and Electronic Services Unit – B1/05 1 Drummond Gate LONDON SW1V 2QQ Tel: +44-171-533 5676 Fax: +44-171-533 5689 E-mail: [email protected] Langues parlées: EN ROYAUME-UNI – r-cade Eurostat Data Shop – r-cade Unit 1L Mountjoy Research Centre University of Durham DURHAM DH1 3SW Tel: +44-191-374 7350 Fax: +44-191-384 4971 E-mail address: [email protected] Langues parlées: EN, FR NORVEGE Eurostat Data Shop – Norway Statistisk sentralbyrå Bibliotek og informasjonssenteret Kongensgt.6 PB 8131, dep N-0033 OSLO Tel: +47-22 86 46 43 Fax: +47-22 86 45 04 E-mail: [email protected] SUISSE Eurostat Data Shop Zürich Statistiches Amt des Kantons Bleicherweg 5 CH-8090 ZÜRICH Tel: +41 1 225 12 12 Fax: +41 1 225 12 99 E-mail: [email protected] Langues parlées: DE,EN ETATS-UNIS 120 TABLE DES MATIÈRES HAVER ANALYTICS Eurostat Data Shop 60 East 42nd Street Suite 3310 NEW YORK, NY 10165 Tel: +1-212-986 9300 Fax: +1-212-986 5857 E-mail: [email protected] Langues parlees: DE, EN, FR 121 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE 12 B BUREAUX DE VENTES DES PUBLICATIONS BELGIQUE Jean De Lannoy Avenue du Roi 202/Koningslaan 202 B-1190 Bruxelles/Brussel Tél. (32-2) 538 43 08 Fax (32-2) 538 08 41 E-mail: [email protected] URL: http://www.jean-de-lannoy.be/ La librairie européenne/De Europese Boekhandel Rue de la Loi 244/Wetstraat 244 B-1040 Bruxelles/Brussel Tél. (32-2) 295 26 39 Fax (32-2) 735 08 60 E-mail: [email protected] URL: http://www.libeurop.be/ Moniteur belge/Belgisch Staatsblad Rue de Louvain 40-42/Leuvenseweg 40-42 B-1000 Bruxelles/Brussel Tél. (32-2) 552 22 11 Fax (32-2) 511 01 84 E-mail: [email protected] DANEMARK J. H. Schultz Information A/ Herstedvang 12 DK-2620 Albertslund Tlf. (45) 43 63 23 00 Fax (45) 43 63 19 69 E-mail: [email protected] URL: http://www.schultz.dk/ ALLEMAGNE Bundesanzeiger Verlag GmbH Vertriebsabteilung Amsterdamer Straße 192 122 TABLE DES MATIÈRES D-50735 Köln Tel. (49-221) 97 66 80 Fax (49-221) 97 66 82 78 E-Mail: [email protected] URL: http://www.bundesanzeiger.de/ Carl Heymanns Verlag KG (Rechtsprechung) Luxemburger Straße 449 D-50939 Köln Tel. (49-221) 943 73-0 Fax (49-221) 943 73-901 E-Mail: [email protected] GRECE G. C. Eleftheroudakis SA International Bookstore Panepistimiou 17 GR-10564 Athina Tel. (30-1) 331 41 80/1/2/3/4/5 Fax (30-1) 323 98 21 E-mail: [email protected] URL: [email protected] ESPAGNE Boletín Oficial del Estado Trafalgar, 27 E-28071 Madrid Tel. (34) 915 38 21 11 (libros) 913 84 17 15 (suscripción) Fax (34) 915 38 21 21 (libros) E-mail: [email protected] URL: http://www.boe.es/ 913 84 17 14 (suscripción) Mundi Prensa Libros, SA Castelló, 37 E-28001 Madrid Tel. (34) 914 36 37 00 Fax (34) 915 75 39 98 E-mail: [email protected] URL: http://www.mundiprensa.com 123 TABLE DES MATIÈRES FRANCE Journal officiel Service des publications des CE 26, rue Desaix F-75727 Paris Cedex 15 Tél. (33) 140 58 77 31 Fax (33) 140 58 77 00 E-mail: [email protected] URL: http://www.journal-officiel.gouv.fr/ IRLANDE Alan Hanna's Bookshop 270 LR Rathmines Road Dublin 6 Tel. (353-1) 496 73 98 Fax (353-1) 496 02 28 E-mail: [email protected] ITALIE Licosa SpA Via Duca di Calabria, 1/1 Casella postale 552 I-50125 Firenze Tel. (39) 055 64 83 1 Fax (39) 055 64 12 57 E-mail: [email protected] URL: http://www.licosa.com/ LUXEMBOURG Messageriesdu livre SARL 5, rue Raiffeisen L-2411 Luxembourg Tél. (352) 40 10 20 Fax (352) 49 06 61 E-mail: [email protected] URL: http://www.mdl.lu/ Messageries Paul Kraus 11, rue Christophe Plantin L-2339 Luxembourg Tél. (352) 49 98 88-8 Fax (352) 49 98 88-444 124 TABLE DES MATIÈRES E-mail: [email protected] URL: http://www.mpk.lu/ PAYS-BAS SDU Servicecentrum Uitgevers Christoffel Plantijnstraat 2 Postbus 20014 2500 EA Den Haag Tel. (31-70) 378 98 80 Fax (31-70) 378 97 83 E-mail: [email protected] URL: http://www.sdu.nl/ AUTRICHE Manz’sche Verlags- und Universitätsbuchhandlung GmbH Kohlmarkt 16 A-1014 Wien Tel. (43-1) 53 16 11 00 Fax (43-1) 53 16 11 67 E-Mail: [email protected] URL: http://www.manz.at/ PORTUGAL Distribuidora de Livros Bertrand Ld.ª Grupo Bertrand, SA Rua das Terras dos Vales, 4-A Apartado 60037 P-2700 Amadora Tel. (351) 214 95 87 87 Fax (351) 214 96 02 55 E-mail: [email protected] Imprensa Nacional-Casa da Moeda, SA Sector de Publicações Oficiais Rua da Escola Politécnica, 135 P-1250 -100 Lisboa Codex Tel. (351) 213 94 57 00 Fax (351) 213 94 57 50 E-mail: [email protected] URL: http://www.incm.pt/ 125 TABLE DES MATIÈRES FINLANDE Akateeminen Kirjakauppa/Akademiska Bokhandeln Keskuskatu 1/Centralgatan 1 PL/PB 128 FIN-00101 Helsinki/Helsingfors P./tfn (358-9) 121 44 18 F./fax (358-9) 121 44 35 Sähköposti: [email protected] URL: http://www.akateeminen.com/ SUEDE BTJ AB Traktorvägen 11-13 S-221 82 Lund Tlf. (46-46) 18 00 00 Fax (46-46) 30 79 47 E-post: [email protected] URL: http://www.btj.se/ ROYAUME-UNI The Stationery Office Ltd Customer Services PO Box 29 Norwich NR3 1GN Tel. (44) 870 60 05-522 Fax (44) 870 60 05-533 E-mail: [email protected] URL: http://www.itsofficial.net/ ISLANDE Bokabud Larusar Blöndal Skólavördustig, 2 IS-101 Reykjavik Tel. (354) 552 55 40 Fax (354) 552 55 60 E-mail: [email protected] NORVEGE Swets Blackwell AS Østenjoveien 18 Boks 6512 Etterstad 126 TABLE DES MATIÈRES N-0606 Oslo Tel. (47) 22 97 45 00 Fax (47) 22 97 45 45 E-mail: [email protected] SUISSE Euro Info Center Schweiz c/o OSEC Stampfenbachstraße 85 PF 492 CH-8035 Zürich Tel. (41-1) 365 53 15 Fax (41-1) 365 54 11 E-mail: [email protected] URL: http://www.osec.ch/eics BULGARIE Europress Euromedia Ltd 59, blvd Vitosha BG-1000 Sofia Tel. (359-2) 980 37 66 Fax (359-2) 980 42 30 E-mail: [email protected] URL: http://www.europress.bg/ REPUBLIQUE TCHEQUE ÚVIS odd. Publikaci Havelkova 22 CZ-130 00 Praha 3 Tel. (420-2) 24 23 14 86 Fax (420-2) 24 23 11 14 E-mail: [email protected] URL: http://www.uvis.cz/ CHYPRE Cyprus Chamber of Commerce and Industry PO Box 21455 CY-1509 Nicosia Tel. (357-2) 88 98 00 Fax (357-2) 66 10 44 127 TABLE DES MATIÈRES E-mail: [email protected] Eesti Kaubandus-Tööstuskoda (Estonian Chamber of Commerce and Industry) Toom-Kooli 17 EE-10130 Tallinn Tel. (372) 646 02 44 Fax (372) 646 02 45 E-mail: [email protected] URL: http://www.koda.ee/ CROATIE Mediatrade Ltd Pavla Hatza 1 HR-10000 Zagreb Tel. (385-1) 481 94 11 Fax (385-1) 481 94 11 HONGRIE Euro Info Service Expo tér 1 Hungexpo Európa Központ PO Box 44 H-1101 Budapest Tel. (36-1) 264 82 70 Fax (36-1) 264 82 75 E-mail: [email protected] URL: http://www.euroinfo.hu/ MALTE Miller Distributors Ltd Malta International Airport PO Box 25 Luqa LQA 05 Tel. (356) 66 44 88 Fax (356) 67 67 99 E-mail: [email protected] POLOGNE Ars Polona Krakowskie Przedmiescie 7 Skr. pocztowa 1001 128 TABLE DES MATIÈRES PL-00-950 Warszawa Tel. (48-22) 826 12 01 Fax (48-22) 826 62 40 E-mail: [email protected] ROUMANIE Euromedia Str.Dionisie Lupu nr. 65, sector 1 RO-70184 Bucuresti Tel. (40-1) 315 44 03 Fax (40-1) 312 96 46 E-mail: [email protected] RUSSIE CCEC 60-letiya Oktyabrya Av. 9 117312 Moscow Tel. (7-095) 135 52 27 Fax (7-095) 135 52 27 SLOVAKIE Centrum VTI SR Nám. Slobody, 19 SK-81223 Bratislava Tel. (421-7) 54 41 83 64 Fax (421-7) 54 41 83 64 E-mail: [email protected] URL: http://www.sltk.stuba.sk/ SLOVENIE Gospodarski Vestnik Dunajska cesta 5 SLO-1000 Ljubljana Tel. (386) 613 09 16 40 Fax (386) 613 09 16 45 E-mail: [email protected] URL: http://www.gvestnik.si/ TURQUIE Dünya Infotel AS 100, Yil Mahallessi 34440 129 TABLE DES MATIÈRES TR-80050 Bagcilar-Istanbul Tel. (90-212) 629 46 89 Fax (90-212) 629 46 27 E-mail: [email protected] ARGENTINE World Publications SA Av. Cordoba 1877 C1120 AAA Buenos Aires Tel. (54-11) 48 15 81 56 Fax (54-11) 48 15 81 56 E-mail: [email protected] URL: http://www.wpbooks.com.ar/ AUSTRALIE Hunter Publications PO Box 404 3067 Abbotsford, Victoria Tel. (61-3) 94 17 53 61 Fax (61-3) 94 19 71 54 E-mail: [email protected] CANADA Les éditions La Liberté Inc. 3020, chemin Sainte-Foy G1X 3V6 Sainte-Foy, Québec Tel. (1-418) 658 37 63 Fax (1-800) 567 54 49 E-mail: [email protected] Renouf Publishing Co. Ltd 5369 Chemin Canotek Road Unit 1 K1J 9J3 Ottawa, Ontario Tel. (1-613) 745 26 65 Fax (1-613) 745 76 60 E-mail: [email protected] URL: http://www.renoufbooks.com/ EGYPTE The Middle East Observer 41 Sherif Street 130 TABLE DES MATIÈRES Cairo Tel. (20-2) 392 69 19 Fax (20-2) 393 97 32 E-mail: [email protected] URL: http://www.meobserver.com.eg/ INDE EBIC India 3rd Floor, Y. B. Chavan Centre Gen. J. Bhosale Marg. 400 021 Mumbai Tel. (91-22) 282 60 64 Fax (91-22) 285 45 64 E-mail: [email protected] URL: http://www.ebicindia.com/ JAPON PSI-Japan Asahi Sanbancho Plaza #206 7-1 Sanbancho, Chiyoda-ku Tokyo 102 Tel. (81-3) 32 34 69 21 Fax (81-3) 32 34 69 15 E-mail: [email protected] URL: http://www.psi-japan.co.jp/ MALAISIE EBIC Malaysia Suite 45.02, Level 45 Plaza MBf (Letter Box 45) 8 Jalan Yap Kwan Seng 50450 Kuala Lumpur Tel. (60-3) 21 62 62 98 Fax (60-3) 21 62 91 98 E-mail: [email protected] MEXIQUE Mundi Prensa México, SA de CV Río Pánuco, 141 Colonia Cuauhtémoc MX-06500 México, DF Tel. (52-5) 533 56 58 131 TABLE DES MATIÈRES Fax (52-5) 514 67 99 E-mail: [email protected] PHILIPPINES EBIC Philippines 19th Floor, PS Bank Tower Sen. Gil J. Puyat Ave. cor. Tindalo St. Makati City D Metro Manilla Tel. (63-2) 759 66 80 Fax (63-2) 759 66 90 E-mail: [email protected] URL: http://www.eccp.com/ AFRIQUE DU SUD Eurochamber of Commerce in South Africa PO Box 781738 2146 Sandton Tel. (27-11) 884 39 52 Fax (27-11) 883 55 73 E-mail: [email protected] COREE DU SUD The European Union Chamber of Commerce in Korea 5th FI, The Shilla Hotel 202, Jangchung-dong 2 Ga, Chung-ku 100-392 Seoul Tel. (82-2) 22 53-5631/4 Fax (82-2) 22 53-5635/6 E-mail: [email protected] URL: http://www.eucck.org/ SRI LANKA EBIC Sri Lanka Trans Asia Hotel 115 Sir chittampalam A. Gardiner Mawatha Colombo 2 Tel. (94-1) 074 71 50 78 Fax (94-1) 44 87 79 E-mail: [email protected] 132 TABLE DES MATIÈRES ETATS UNIS D’AMERIQUE Bernan Associates 4611-F Assembly Drive Lanham MD20706 Tel. (1-800) 274 44 47 (toll free telephone) Fax (1-800) 865 34 50 (toll free fax) E-mail: [email protected] URL: http://www.bernan.com/ 133