i Chatou Équilibre et Innovation Clinique de Chatou : la Mairie se
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i Chatou Équilibre et Innovation Clinique de Chatou : la Mairie se
tribuneS i Chatou Équilibre et Innovation i Réussir Chatou Clinique de Chatou : la Mairie se bat pour son maintien Débat citoyen pour une démocratie vivante Après la mise en liquidation judicaire, en novembre dernier, du Centre Chirurgical Catovien (avenue de Brimont), l’avenir de la clinique s’est brusquement assombri. En cessant son activité, ce sont plus de 40 emplois qui, du jour au lendemain, ont été supprimés. Toutefois, plusieurs repreneurs se sont rapidement portés candidats avant que le tribunal de commerce de Versailles n’attribue finalement la reprise de l’activité au Directeur de la Clinique de l’Europe (Marly-le-Roi). Aujourd’hui, la reprise du fonctionnement du Centre Chirurgical Catovien est suspendue à la décision de l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui doit avaliser toute reprise d’une activité de clinique ambulatoire. Pleinement conscients de l’absolue nécessité de maintenir un service médical clinique sur ce site totalement rénové et modernisé, nous entendons continuer à insister vigoureusement auprès de L’Agence Régionale de Santé afin qu’elle délivre, dans les meilleurs délais, les autorisations nécessaires au maintien d’un pôle de santé de qualité sur notre Chatou. Le mois dernier nous regrettions l’absence d’ouverture de la municipalité et le manque de débat sur la gestion de la CCBS. Un nouvel exemple de la difficulté pour notre mairie d’engager une communication équilibrée et responsable avec les citoyens vient de nous être fourni sur la question des antennes-relais de téléphonie mobile. On sait que pour pouvoir utiliser les téléphones portables il est nécessaire d’avoir un minimum d’antennes. Il n’empêche que le choix de leur implantation exige que toutes les précautions soient prises pour garantir l’innocuité et la protection de la santé des habitants et plus particulièrement des enfants. A Chatou, des parents d’élèves se sont émus de voir se multiplier les antennes en proximité des écoles. Bien que la nocivité des ondes rayonnées ne soit pas totalement démontrée, il de lancer sur le sujet une conférence de citoyens (cette forme très élaborée de démocratie participative) ; sans espérer que la ville de Chatou fasse aussi bien que Bertrand Delanoë, nous proposons que s’engage un processus de dialogue avec tous les habitants et que sur des sujets aussi sensibles soit instaurée une communication vraiment interactive.■ jGroupe j Majorité jjJacqueline Penez, Aïcha Boughali, Didier Perrière, José Tomas [email protected] - téléphone (répondeur) : 01 34 80 48 49 Accueil sur rendez-vous : Foyer, rue des dix-sept i Chatou Demain – Divers Droite i Ambitions pour Chatou Renoir a achevé en 1881 son chef d’œuvre « Le Déjeuner des Canotiers ». Cent trente ans plus tard, la réunion de son balcon continue d’occuper la pensée de son époque et de servir l’image de Chatou. Ce résultat a été obtenu par le combat d’une association bien connue à qui nos remerciements ne suffiront jamais. L’Ile de Chatou abrite depuis 1971 la Foire à la Brocante et aux Jambons, célèbre sur tous les continents, promenant sa nonchalante exposition d’œuvres d’art et de comestibles à portée du fleuve paisible. Nous avons failli ne pas fêter ses quarante ans si la réalisation d’un projet de complexe hôtelier n’avait été enrayée par le combat d’une autre association, non moins connue, contrevenant au vote d’un conseil municipal sans cesse ébloui par ses erreurs d’aménagement. Mais qui songera à rendre hommage à la trappe à souris géante qui flotte devant la Maison Fournaise, telle une blatte à l’uranium enrichi, au nom de laquelle prés de 300 000 € ont été déboursés, et des artistes enfermés, pour y trouver l’inspiration qu’ils ne trouveraient pas ailleurs, qu’une pluie de subventions de 300 000 € par an arrose avec son pendant terrien, la maison Levanneur , à la façade rénovée en pain d’épice et dont l’agrandissement en bois de l’époque du plan Marshall met en scène la fantasia inoubliable des boîtes à chaussures, portiques, boîtes à biscuits, pinces à linge et autres litières du musée des afflictions ? Qui ? nous, les adeptes du recyclage. Chatou Demain ? « pas bien ! » ■ Le budget 2011 et les situations sociales difficiles Le budget voté en décembre pour l’année 2011 recèle les mêmes ambiguïtés que l’an passé, et nous avons aussi décidé de nous abstenir. Il y a des aspects positifs à ce budget. D’une part il réduit encore l’endettement pour permettre de réaliser de nouveaux crédits d’investissement ; d’autre part, à quelques rares nuances secondaires, il nous semble bien construit dans sa partie fonctionnement. Mais deux points légitiment notre inquiétude : le budget d’investissement et, ce qui n’est pas encore voté, la répartition de la pression fiscale. Le budget d’investissement suit le plan pluriannuel d’investissement contre lequel nous avons voté. Bien sûr, si nous disposions des moyens suffisants, les projets de la place M. Berteaux et du pôle culture/jeunesse seraient des priorités. Mais l’investissement réel dans les quartiers supposerait d’autres moyens et d’autre projets que l’aménagement du parc paysager des Hauts de Chatou et les concessions aux projets des investisseurs immobiliers (Gambetta, par exemple). De même qu’une véritable conception des transports, un peu vite renvoyée à la responsabilité de la CCBS (les mêmes en réunion). Surtout, ce budget prend peu en compte la situation sociale actuelle, mais il est encore temps d’y remédier en déterminant la pression fiscale. La crise actuelle, dont la municipalité n’est bien sûr pas responsable, affecte non seulement les populations en situation précaire, mais également fortement les classes moyennes, mises à l’amende depuis des décennies d’ailleurs. Le chômage des cadres, en particulier des jeunes diplômés et surtout des plus de cinquante ans, a rarement été aussi flagrant. Il suffirait que la municipalité décide des abattements conséquents et provisoires sur les impôts locaux pour l’ensemble de ceux dont les revenus ont fortement baissés en 2009 ou/et 2010, comme pour ceux qui étaient déjà dans une situation financièrement précaire. Il en est encore temps même s’il n’y a eu aucun engagement lors du débat d’orientation sur d’autres abattements que ceux proposés pour les personnes avec handicap. Nous attendons de voir si ce constat social, qui semblait partagé par une majorité, ira au-delà de propos compassionnels.■ jjPierre Arrivetz, Anne Bernard, Alain Paillet www.chatoudemain.fr 20 chatou / N°21 / janvier 2011 jjMichèle Houssin, Jean-Jacques Rassial www.ambitionspourchatou.fr