Circuit 2016 25 juin au 21 août « Au coeur des

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Circuit 2016 25 juin au 21 août « Au coeur des
DOSSIER DE PRESSE
Circuit 2016
25 juin au 21 août
« Au coeur des Mauges »
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SOMMAIRE
Art et Chapelles
« Au coeur des Mauges »
Du 25 juin au 21 août 2016, l’association Art
et Chapelles propose au public son 12ème
circuit situé dans le Sud-Ouest du Maineet-Loire avec une incursion en Vendée.
Présentation du circuit .............................................................................................3
« Au coeur des Mauges » ............................................................................................3
Ce qu’ils en pensent ...................................................................................................4-7
Adélie Le Guen, médiatrice .......................................................................................4
Père Aymeric de Bouard, curé ...................................................................................5
Yves Pohu, maire .........................................................................................................6
Charles de La Bretesche, propriétaire de la chapelle de Torfou ............................7
Les artistes et lieux d’expositions ............................................................................8-9
Visuels presse................................................................................................................8-9
Artistes : qui sont-ils ? Chapelles : leur histoire..................................................10-21
Olivier Hache, église paroissiale de Saint-Philbert-en-Mauges ............................10-11
Monica Lomont, ancienne église Saint-Jean, Montfaucon-Montigné .................12-13
Martin Croust, chapelle du château de Couboureau, Torfou ............................... 14-15
Bernard Nicolas, chapelle Saint-Joseph, Le Longeron ...........................................16-17
Robert Lerivrain, chapelle Saint-Lazare, Mortagne-sur-Sèvre .............................18-19
NAM, chapelle Notre-Dame de Toute Patience, La Séguinière ............................20-21
Événements 2016........................................................................................................22-23
Les Moments musicaux ..............................................................................................22
Concours photo ...........................................................................................................23
Les partenaires 2016 ..................................................................................................24
Les animateurs ...........................................................................................................25
Informations pratiques .............................................................................................26
t Où ? 6 artistes exposent dans les chapelles de Saint-Philbert-en-Mauges,
Montfaucon-Montigné, du château de Couboureau à Torfou, du Longeron, de
Mortagne-sur-Sèvre et de La Séguinière
tQuand ? Du samedi 25 juin au dimanche 21 août.
Les vendredis et samedis de 14h à 19h
Les dimanches et jours fériés de 10h à 13h et de 14h à 19h.
Inauguration du circuit le 25 juin.
t Comment ? Entrée libre et gratuite, un médiateur assure l’accueil des visiteurs
dans chaque édifice. Un livret à la vente est disponible (10 euros) ainsi que des cartes
postales.
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Ce qu’ils en pensent ...
Père Aymeric de Bouard
Curé de La Séguinière
Art sacré : un enjeu de transmission
1) Depuis quand êtes-vous responsable de la paroisse
de La Séguinière ?
J’ai été nommé curé de la paroisse St Michel des Prieurés
en septembre 2014. La paroisse est composée des
communes de La Séguinière, Saint Christophe du
Bois et St Léger sous Cholet.
Adélie Le Guen
Médiatrice à Cheffes-sur-Sarthe en 2015
Le goût du patrimoine religieux
2) Constatez-vous une identité religieuse et humaine
particulière dans cette paroisse des Mauges ?
D’un point de vue humain, je constate un réel dynamisme
à travers la vie associative. Je rencontre chaque jour des
hommes et des femmes qui n’hésitent pas à s’investir dans la vie locale que ce soit au niveau sportif, culturel,
patrimonial ou spirituel ! Il y a beaucoup de bonnes volontés et de talents qui sont prêt à se mettre au service !
C’est plein d’espérance !!
Je pense en particulier à l’équipe de bénévoles qui chaque année s’active pour installer au moment de Noël
la crèche dans l’église de La Séguinière. C’est tout un décor animé qui est monté grâce aux talents de chacun
(menuiserie, électricité, plomberie, etc…).
Je suis également marqué par l’attachement des habitants de la Séguinière à la chapelle de Notre Dame de
Toute Patience. C’est surement lié à la personnalité de l’abbé Chauveau qui a été curé de la paroisse dans
les années 1950. Il avait une grande dévotion pour Notre Dame de Toute Patience et il encourageait les
pèlerinages et les processions vers la chapelle.
Certains habitants racontent également volontiers des récits de familles au sujet du passage de Louis Marie
Grignion de Montfort à la Séguinière en 1713 et en 1715. La mémoire est bien présente ! C’est ce Saint qui
aurait sculpté la statue de la Vierge exposée dans la chapelle.
1) Dans quelle chapelle assuriez-vous une permanence ?
J’étais à la chapelle Notre Dame à Cheffes-sur-Sarthe, en 2015
2) Qu’est-ce qui vous a frappé dans l’architecture et l’histoire du lieu ?
J’ai été frappée par les couleurs pastel dans l’ensemble de l’édifice mais aussi par le chœur dans lequel est érigée la tête
de Notre Dame des Eaux vêtue d’une longue robe bleue et retrouvée tout près de la chapelle. Quant à la nef, elle était à
certains moments de la journée imprégnée d’une belle lumière qui permettait à l’artiste de mettre en valeur ces œuvres.
C’était d’ailleurs ce qui plaisait le plus aux visiteurs.
Ce qui m’a plus marqué ce sont les périodes de construction et de restauration de la chapelle au travers de laquelle nous
pouvons voir différents styles architecturaux : du XIIIe au XIXe siècle.
3) Quelles ont été les questions les plus surprenantes ?
On me posait régulièrement la question se savoir si j’étais l’artiste et on venait me féliciter du travail. Mais les visiteurs
étaient vite déçus de savoir que je ne l’étais pas…
3) Sur votre secteur, combien comptez-vous d’églises ou de chapelles qui ne sont plus utilisées tous les
dimanches ?
A la Séguinière, on dénombre 1 église (où la messe est célébrée un dimanche sur 2) ainsi que 2 chapelles : Notre
Dame de Toute Patience (quelques célébrations dans l’année) et la chapelle du Sacré Cœur construite juste
après la 2nde guerre mondiale en reconnaissance du retour sain et sauf d’un groupe de prisonniers.
A Saint Christophe du Bois l’église accueille la messe le 1er dimanche du mois et celle de St Léger-sous-Cholet
le 3ème dimanche du mois.
Les églises de la paroisse sont également utilisées régulièrement pour des célébrations en semaine.
4) Quels bénéfices avez-vous retiré de cette expérience ?
Ce que je retire de cette expérience en premier lieu, c’est l’assurance dans la façon de donner les explications, faire en
sorte que l’on nous écoute et donc rythmer son débit, faire revenir à soi l’écoute du visiteur. C’est tout un art !
Ensuite, cela découle du premier point, c’est la confiance que l’on acquiert pour la suite de nos expériences orales dans
la vie de tous les jours. Il faut savoir porter sa voix, positionner son corps dans l’espace, être à l’aise, et parfois faire face
à des visiteurs beaucoup plus expérimentés en la matière.
4) Pensez-vous qu’il y ait un art contemporain sacré ?
Il me semble dangereux de vouloir enfermer le sacré dans le passé. Cela signifierait que cette dimension du
sacré ne pourrait pas se renouveler pour entrer en dialogue avec les hommes et les femmes de notre temps. Si
les œuvres d’art plus anciennes sont toujours porteuses de sens pour les croyants d’aujourd’hui, il me parait
nécessaire qu’à notre tour nous laissions un témoignage de la foi de notre époque aux générations à venir.
Je pense qu’il y a un enjeu de transmission fondamental à travers l’art sacré quelle que soit son époque.
Il est donc important que des artistes continuent de s’interroger et de composer des œuvres qui disent la
dimension du sacré de notre époque. Nous avons à témoigner de la relation entre l’homme et Dieu telle
qu’elle est comprise et telle qu’elle se vit aujourd’hui. Je pense à des artistes comme Rupnik, He Qi
ou encore Goudji qui dans des registres très différents parviennent à exprimer la grandeur de la foi.
Enfin, avoir été guide à Art et Chapelles m’a donné envie de continuer cette expérience afin d’apprendre toujours plus
sur notre patrimoine religieux. C’est aussi pour cette raison que je poursuivrai le métier de guide à la SPREV en Bretagne cet été. Je suis actuellement étudiante à Rennes en Master Histoire de l’art.
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Yves Pohu,
Charles de La Bretesche
Maire de Saint-Philbert-en-Mauges
Propiétaire de la chapelle du château de Couboureau à Torfou
Une population jeune
Rencontre avec l’art contemporain
1) Pouvez-vous nous présenter votre commune ?
1) Pour 2016, vous êtes le seul propriétaire à ouvrir votre chapelle, qu’est-ce qui a guidé votre
approbation ?
Saint-Philbert-en-Mauges (commune déléguée de Beaupréau-en-Mauges) est une petite commune rurale de 400 habitants,
située au cœur des Mauges. Sa situation géographique, proche des grandes villes lui confèrent en terme de logement une
certaine attractivité. Une population jeune qui nécessite beaucoup d’équipements liés à la petite enfance.
Il n’y a plus de commerce mais quelques artisans et une carrière d’où l’on extrait le schiste pour la production de granulats. La
commune compte également une dizaine d’exploitations tournées vers l’élevage.
C’est la rencontre de l’association Art et Chapelles qui m’a fait connaitre les circuits précédents que
j’ai trouvé absolument formidable pour promouvoir cette culture de l’art et la mise en lumière de nos
chapelles à travers un circuit dans les Mauges.
2) Raconter nous l’histoire de ces lieux ? Servent-ils encore à votre famille ?
2) Parlez nous de votre église !
L’église du XIIème siècle est le bâtiment emblématique de la commune, dédiée à Saint-Philbert-en-Mauges, moine
évangélisateur et bâtisseur de Noirmoutier.
La chapelle du couboureau est la partie la plus ancienne de la propriété qui a été épargnée par les
guerres de Vendée contrairement au château qui a été détruit, on la date du XVIIème siècle. La chapelle
ne sert plus mais elle a servi pour des messes à de grandes occasions familiales.
3) Auriez-vous fait entrer l’art contemporain ici sans l’association Art et Chapelles ?
3) Quel nouveau regard peut apporter le circuit 2016 d’Art et Chapelles sur le patrimoine communal ?
Non absolument pas.
Notre église faisant déjà partie des églises accueillantes des Mauges est de ce fait régulièrement visitée, mais la manifestation
« art et chapelles » nous offrira un rayonnement beaucoup plus important.
4) Qu’attendez-vous de l’animation suscitée par Art et Chapelles en période estivale ?
La période estivale est souvent propice à la découverte de nouveaux horizons, l’exposition « art et chapelles » mêlant des
œuvres d’art et un lieu chargé d’histoire ne peut qu’attiser la curiosité des visiteurs.
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Visuels Presse
Olivier HACHE
église paroissiale, Saint-Philbert-en-Mauges
Bernard NICOLAS
Chapelle Saint-Joseph, Le Longeron
Monica LOMONT
Ancienne église Saint-Jean, Montfaucon-Montigné
Robert LERIVRAIN
Chapelle Saint-Lazare, Mortagne-sur-Sèvre
Martin CROUST
Chapelle du château de Couboureau, Torfou
NAM
Chapelle Notre-Dame de Toute Patience, La Séguinière
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Artistes : qui sont-ils ? Chapelles : leur histoire ?
Olivier HACHE
Peintre
Le peintre Olivier Hache vit et travaille à Paris.
Il prépare un ensemble de 7 toiles pour l’église paroissiale de Saint-Philbert-en-Mauges.
« Depuis le printemps 2007, je me livre essentiellement à une peinture abstraite. Mon travail est consacré au traitement de
la couleur par couches successives, en champs principalement horizontaux. Ces espaces de couleurs juxtaposés émergent
à la suite d’un traitement de différentes matières en sous-couches, donnant alors texture, profondeur et lumière à toute
la peinture.
Les frontières entre ces différents champs, dessous et dessus, produisent une vibration lumineuse visuellement plus
localisée, source d’une tension renforcée.Cette vibration, cette tension donnent au spectateur, à la fois, une impression de
mouvements et un sentiment de fragilité (précaire ?) de l’équilibre.
La toile se doit d’être de grandes dimensions afin que le spectateur ait envie de pénétrer la matière, d’être enveloppé par
la couleur et saisi de lumière.
Cet effet envoûtant de la toile dans son ensemble doit aussi inviter celui qui la regarde à penser l’œuvre au-delà du châssis
et à se situer dans cet au-delà ou, du moins, dans la perspective dévoilée de cet « au-delà ».
Le cadre de la toile, en tant qu’élément positif de la réalité, devient fenêtre sur l’inconnu et exerce sur le spectateur le
pouvoir d’attraction, d’exaltation et d’émotion de la peinture.
Ainsi, la toile se fait division de l’espace et du temps entre « ciel » et « terre », « passé » et « futur », « naissance » et « mort
», tous repères qu’elle contribue aussi à fusionner.
Elle confère à celui qui la regarde et s’en pénètre la sensation d’être dans le présent, à la frontière de l’art et de la vie et,
partant, ailleurs. Elle l’invite à se mouvoir depuis l’oeuvre, déjà guidé par ses couleurs, ses lumières, celles du peintre
derrière et au- delà. »
Olivier Hache, 2016
«Ma proposition est d’occuper le narthex, la nef et l’aile de gauche (transept Nord) de la chapelle Saint-Philbert pour
entrer en résonance et en dialogue avec le choeur, la statuaire et les vitraux de l’aile droite. Les quatorze stations du
chemin de croix sur panneaux de bois auront été préalablement déposées.
Les œuvres peintes sont disposées comme une invite à un parcours depuis l’entrée principale vers la sortie en transept
Nord. «(...)»
SAINT-PHILBERT-EN-MAUGES, église Saint-Philbert
L‘église Saint-Philbert épargnée par les guerres de Vendée témoigne de ce passé encore douloureux dans la mémoire
collective des Mauges à travers l’histoire du
Père François Davy, à l’époque curé de la paroisse qui refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé et fut
déporté en Espagne, avant de revenir exercer son ministère dans la clandestinité.
Cette belle église rurale d’origine romane renferme un magnifique retable qui contraste par sa richesse ornementale
avec la simplicité du lieu.
Église paroissiale, Saint-Philbert-en-Mauges, 2016
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Monica LOMONT
Peintre
Monica Lomont diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Métiers d’Art, rue Olivier de Serres, a pris un immense
plaisir à exercer son métier d’architecte d’intérieur/scénographe pendant 30 ans.
Elle se consacre pleinement à sa passion pour la peinture depuis 2011.
Sa peinture donne à voir un système de correspondances entre le macrocosme (l’univers) et le microcosme (l’homme).
A travers la morphologie du corps humain (peau, squelette, vaisseaux sanguins…etc…), elle met en scène ses
ramifications avec la nature et le cosmos (arbres, écorces, racines, sève, germination…)
Pour cela elle utilise souvent des objets de récupération trouvés dans la rue, bouts de papier, de tissus, de ferraille
comme autant de traces. Ses toiles se déchiffrent comme des palimpsestes où se jouent apparition et disparition.
Cette artiste peintre parisienne, prépare un grand triptyque qui fera face au rétable du Choeur. Du palais d’Hérode
au chemin de Compostelle, les symboles sont à l’oeuvre.
« En entrant dans l’église de Montfaucon, j’ai été frappée par deux choses :
- la première, c’est que tout ce qui a été dissimulé derrière des murs construits soit aussi présent: tel un palimpseste l’image
du Christ en gloire à moitié effacé ( surtout l’absence de la tête) répond à l’iconographie des deux saints St Jacques et
St Jean tous deux décapités
- la deuxième c’est la magnifique richesse des couleurs du retable dont les motifs très inspirants ( fleurs, fruits, pommes
de pin, coquilles, vigne...) donne accès à une palette raffinée tout en jouant sur l’aspect «chromos».
Monica Lomont, 2016
A ce stade de ma réflexion, j’envisage trois panneaux en toile peinte directement agrafés sur le mur et un tondo au-dessus.
Cette scénographie en triptyque avec un tondo (toile ronde) reprend le principe architectural des façades des églises
médiévales : elles étaient constituées d’un tympan avec un Christ en majesté et au-dessus une rosace.
Ces Christ en gloire se décomposent toujours en trois parties :
- au centre le Christ en majesté
- à sa droite le monde des élus, le paradis
- à sa gauche le monde des déchus, l’enfer
L’un de ces panneaux sera consacré à St Jean, l’autre à St Jacques, le troisième à la foule des marcheurs contemporains
sur le chemin de Compostelle, le tondo au Christ en gloire avec peut être uniquement les mains et le regard dessinés à la
sanguine, référence au coloris de la fresque antique.»
MONTFAUCON-SUR-MOINE, ancienne église Saint-Jean
Construite hors les murs de la ville de Montfaucon fortifiée très tôt par Foulques Nerra, cette église romane illustre
les vicissitudes du patrimoine religieux au cours des siècles. Quand l’église perd sa fonction paroissiale en 1802, la
commune décide de séparer le chœur de la nef par un mur, le chœur servant de chapelle et la nef de local communal
puis de salle théâtrale désormais désaffectée.
Seul le chœur est donc ouvert à la visite et montre un très beau retable du XVIIème siècle et des peintures murales
médiévales très abîmées mais encore visibles dans l’abside.
Ancienne église Saint-Jean, Montfaucon-Montigné, 2016
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Martin CROUST
Peintre
Pour investir la chapelle du château de Couboureau à Torfou, Martin Croust, peintre implanté à Saint Fiacre sur Maine près de Nantes, a fait
appel à Marie. S’inspirant de représentations originales de la Vierge dans l’histoire de la peinture, il nous la proposera associée à un paon,
un cygne, une licorne ...
« Je m’ étais promis qu’il me faudrait un jour peindre Marie. De Fra Angelico à Giorgione, de Velasquez à Bellini, des
Flamands aux Préraphaélites, la Vierge a de tout temps inspiré tant de chefs d’oeuvre que je doutais de mes capacités et
repoussait sans cesse ce projet, mais quel autre lieu pouvait mieux accueillir Marie qu’une chapelle ?
Je me mis tout d’abord à consulter mes livres de peinture.
Comment allais-je pouvoir restituer cette profonde beauté qui émane du visage de la Vierge dans les oeuvres passés
? Et dans quel contexte ? Comment aborder aujourd’hui Marie sans paraître ni anecdotique, ni pompeux ? Faut-il
nécessairement aller la chercher dans la foi ? Ais-je le droit à une interprétation libre sans censure, sans provocation ?
Un jour, découvrant une œuvre de Dürer intitulé Vierge à la poire représentant Marie tendant une main sur laquelle
repose une poire puis un tableau de Raphaël, Vierge au poisson, où Marie reçoit un poisson des mains d’un jeune homme,
les contraintes que j’avais crues réelles s’évanouirent instantanément. La sensation d’une grande liberté m’envahit. Le
doute se changea en confiance, les questionnements en prières et je me lançais dans la réalisation de cette Vierge à la
licorne où la licorne, symbole de virginité, de pureté pose nonchalamment sa tête sur les genoux de la Vierge.
Premier tableau d’une série où l’association de certains animaux avec la Vierge, un paon, un cygne, parle de communion
et révèle les chemins de l’Esprit. »
Martin Croust, 2016
TORFOU, chapelle de Couboureau
Exceptionnellement ouverte au public pour la manifestation « Art et Chapelles 2016 », la chapelle du château de
Couboureau est l’une des rares chapelles privées que les colonnes infernales n’aient pas totalement détruite. On
y accède par le « chemin des fées », un ancien tronçon de la voie romaine encore empierré et qui reliait Nantes à
Poitiers. Ce chemin descend vers la Sèvre Nantaise et offre une jolie vue sur Tiffauges et le château de Barbe bleu.
Chapelle du château de Couboureau, Torfou, 2016
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Bernard Nicolas
Peintre et sculpteur
Cet artiste installé à Nantes, s’est inspiré de la toile de Georges Latour, Le songe de Saint Joseph. Ses sculptures
fantasmagoriques et ses portraits plein d’ émotion recréent de façon frappante l’atmosphère du songe.
« Le thème en sera les songes de Saint Joseph qui seront illustrés par l’apparition d’anges, d’un Joseph imposant, de Marie
sous un voile de tulle symbolisant le rêve, et des narrateurs de cette histoire que sont Paul, Marc, Mathieu, Luc, Pierre,
Jacques, Jérome. »
« Je travaille actuellement sur un complément pictural s’inspirant de la toile de Georges Latour, le songe de Saint
Joseph, toile des collections du musée des beaux arts de Nantes qui m’a tant ému à mon adolescence et bien sûr encore
aujourd’hui. »
Bernard Nicolas, 2016
LE LONGERON, chapelle Saint-Joseph
Etonnante histoire que celle de la chapelle Saint-Joseph. Bâtie à l’origine sur la commune limitrophe de La Romagne
grâce à la générosité de maître François Birot, la chapelle fut incendiée par la foudre peu de temps après. En mémoire
de son père Marie Birot, partie passer les dernières années de sa vie chez son frère au Longeron, décida alors de
démonter pierre à pierre cette chapelle pour la reconstruire à la sortie du village où elle se dresse depuis 1880.
Chapelle Saint-Joseph, Le Longeron, 2016
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Robert LERIVRAIN
Sculpteur
La chapelle Saint Lazare de Mortagne-sur-Sèvre est une ancienne léproserie. Robert Lerivrain, qui vit et travaille à
Laval, y évoquera le peuple des lépreux grâce à des masques de bois qui occuperont les murs de l’église comme des
ex-voto.
« Guy de Thouars fonda la maladrerie de Mortagne-sur-Sèvre en mémoire de Constance de Bretagne, son épouse,
morte le 3 septembre 1201 de cette terrible maladie qu’est la lèpre. Dont les symptômes les plus connus sont la résorption
osseuse, les mutilations, les déformations et les paralysies tout particulièrement du visage.
La question qui se pose : comment affronter le regard des autres ? La face défigurée « inenvisageable » et les risques de
contagion obligent à vivre en permanence à l’écart. Se protéger de l’autre, de tous les autres. Jusqu’à ses plus proches, tant
les blessures sont insoutenables. Plaies béantes qui interdisent de retrouver le regard et le sourire de ses proches.
L’idée n’ a pas été de faire le portrait de sa femme et des centaines ou des milliers de malades. Mais simplement «Tenter
de donner visage » ou « formes aux visages » par des masques de bois à ces hommes et à ces femmes morts le plus souvent
privés de leur visage et bannis de la société des vivants aux termes de la cérémonies de l’Office des morts. Ils vivaient
alors de la charité publique à l’écart des leurs et de la ville.
Ces représentations se voudraient des ex-voto comme ceux de la Source des Roches à Chamalières ou de la Source de la
Seine, déposés là pour demander à la divinité la guérison de la partie du corps représentée…le visage… »
Robert Lerivrain, 2016
MORTAGNE-SUR-SÈVRE, ancienne chapelle Saint-Lazare
De l’ancienne maladrerie fondée en 1212 par Guy de Thouars en mémoire de son épouse emportée par la lèpre, il ne
reste que la chapelle relevée de ses ruines à la fin du XIXème siècle.
La restauration de l’édifice sera achevée en 1954 tel qu’il se présente à nous aujourd’hui. Vous y découvrirez un vitrail
moderne et un chemin de croix en céramique, deux œuvres réalisées par le maître-verrier tourangeau Van Guy.
Ancienne chapelle Saint-Lazare, Mortagne-sur-Sèvre, 2016
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NAM
Plasticien
NAM est un artiste originaire de Cholet. Il crée une installation et des tableaux caractéristiques de sa façon très
personnelle de travailler une matière minérale et une couleur, le noir.
« Si la matière est la cause permanente de toutes nos sensations, la figue, la forme et la couleur, elles, nous révèlent un
monde de symboles qui nous entoure et vit en nous.
Ma démarche de plasticien consiste à faire fusionner des différents élements pour que l’oeuvre puisse opérer en toute
liberté face à l’observateur qui lui même créera peut être sa propre histoire.
C’est cette présence visible que mon travail transmet à l’oeil, mais une grande part d’invisibilité lui donne tout son sens !
Je travaille sur panneaux bois et plaques de verre. Mon médium est une matière minérale que je pigmente et patine
afin de lui rendre des aspects différents. Ma source d’ inspiration passe par le code couleur NOIR et par la matière
MINÉRALE. Cette rencontre me transporte dans ma ‘’grotte intérieure ‘’: j’’écoute et imagine des sensations. Ce noir me
transporte dans une forme de tranquillité et de bien-être.
Concrètement : une allée estrade de quartz de 10mx2m où en son centre sera juché un cube de 1.20 x 120 ; des toiles de
100×100 que j’ apposerais sur les murs ; une série de verres petit format...»
NAM, 2016
LA SÉGUINIÈRE, chapelle Notre-Dame de Toute Patience
Cette chapelle doit beaucoup au Père Grignion de Montfort qui lors de sa mission à la Séguinière demanda
l’agrandissement de la vieille chapelle romane pour accueillir une statue de la Vierge qu’il aurait lui-même sculptée.
A la Pentecôte 1715, le nouveau sanctuaire Notre-Dame est inauguré par le Père de Montfort. Il deviendra rapidement
un lieu de pèlerinage très fréquenté en particulier le 8 septembre, fête de Notre-Dame l’Angevine.
Chapelle Notre-Dame de Toute Patience, La Séguinière, 2016
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Les événements
Les moments musicaux 2016
Concours photo 2016
Pour clôturer ce circuit 2016, l’association Art et Chapelles propose un
concert gratuit avec :
Cette année l’association Art et Chapelles organise un concours photo en partenariat avec l’association Foi et
Cultures.
L’Ensemble La Violetta
Ouvert à tous, le concours va se dérouler entre le 15 juin et le 22 août.
Accompagné de chant et de leurs instruments (luth, clavecin, viole de gambe) cet
ensemble composé de trois artistes : Jeanne-Marie Gilbert, Christophe Bonneau et
Jacques-Alexis Marcon transportent les visiteurs au son de la musique baroque des
XVIIème et XVIIIème siècles.
2 thèmes ont été retenus :
- Art et Chapelles : « Couleurs et Spiritualité dans les chapelles du circuit 2016 »
- Foi et Cultures : « Regards d’hier et d’aujourd’hui sur la Miséricorde »
Rendez-vous le samedi 20 et dimanche 21 août
en l’église Notre-Dame de la Séguinière
à 17h30
Au plus deux photos sur chaque thème par personne
Chaque photo doit être accompagnée d’un titre et du lieu de la prise.
Les oeuvres retenues seront exposées lors des Journées du Patrimoine 2016 dans la salle des pas perdus du Palais
épiscopal d’Angers.
1 gagnant par thème plus prix du public
Christophe Bonneau, Emmanuel Hay, Jeanne-Marie Gilbert
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Les partenaires 2016
Les animateurs de l’association
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- Mr Bonef Philippe
- Mme Chanteux Maryvonne
t$POTFJM%ÏQBSUFNFOUBMEV.BJOFFU-PJSF
- Mme Chatelin Colette
t3ÏHJPO1BZT%F-B-PJSF
- Mme Clisson-Chirat Brigitte
- Mr Franik Jackie
t"OKPV5PVSJTNF
- Mme Hladik Marie
t$PNNVOFEF-B4ÏHVJOJÒSF
- Mme Julien Marion
- Mme Lamboo Anne
t$PNNVOFEF.PSUBHOFTVS4ÒWSF
- Mlle Monnier Allison
t$PNNVOFEF4BJOU1IJMCFSUFO.BVHFT
- Mr Poulain Hugues
- Mr Rorthays (de) Hubert
t$PNNVOFEF.POUGBVDPO.POUJHOÏ
-Mr Roux Daniel
t$PNNVOFOPVWFMMF4ÏWSFNPJOF
- Mme Roux Lydie
-Mr Thuret Christian
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- Mme Thuret Maylis
t-FTDBWFTEFMB-PJSF
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Informations pratiques
Association Art et Chapelles
2 Rue de l’Oisellerie - 49100- Angers
06.38.02.70.35
[email protected]
www.artetchapelles49.fr
www.facebook.com/Art-et-chapelles
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Contacts
Président de l’Association : Mr Bonef
06.83.07.66.36
Médiatrice : Mlle Monnier
06.38.02.70.35
Horaires
Du 25 juin au 21 août 2016 inclus
Ouverture les vendredis et samedis de 14h à 19h
Les dimanches et jours fériés de 10h à 13h et de 14h à 19h
Journée d’inauguration en présence des artistes le samedi 25 juin
Informations complémentaires
Accueil des visiteurs par un médiateur dans chacun des édifices,
Vente de cartes postales et du livret d’exposition sur les artistes et les chapelles,
Les animaux et les sacs à dos sont interdits à l’intérieur des édifices
Accès à la chapelle de Couboureau (n°3) par un chemin pédestre de 300m environ.
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