Entreprises et marchés

N° 4103 – Mercredi 17 juillet 2013
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A LA UNE
■ 126 000 RADIO : RTL perd son
1
leadership absolu ; Europe 1 remonte
ENTREPRISES ET MARCHES
2
■ VIVENDI : Vincent Bolloré conforte sa
participation
■
FICAM / TOURNAGE FICTION :
baisse de 9 % de l'activité au premier
semestre
■ ALLOCINE : Fimalac va débourser
66,9 millions d’euros pour l'acquisition
du site
■ REWORLDMEDIA : acquisition de la
filiale magazines grand public d'Axel
Springer France
■ SES : abaissement de
recommandation par Morgan Stanley
INSTITUTIONNEL
4
■ TRAITEMENT DES CONFLITS / CSA :
poursuite de la concertation à la rentrée
■ FRANCE 2 : intervention du CSA pour
une absence de sous-titrage
■ ARP : interpellation de François
Hollande sur les conséquences d'une
réduction du budget du CNC
■ LOI AUDIOVISUEL : la commission
des Affaires culturelles valide une
modification des statuts du CSA
RADIO
6
■ RNT : Philippe Levrier auditionné par
le groupe radio numérique du CSA
INTERNET
6
■ FRANCE CULTURE : lancement d'un
portail internet dédié à la fiction radio
JUSTICE
7
INTERNATIONAL
8
■ ISRAËL : lancement des trois versions
de la chaîne ce soir
DISPARITION
■ RADIO : décès du chansonnier et
8
comédien Jacques Ramade
PROGRAMMES
■ SERIE CLUB : diffusion des Emmy
9
Awards le 23 septembre
AUDIENCES
9
■ M6 : largement en tête du prime avec
L'amour est dans le pré
CLIN D’ŒIL
REVUE DE PRESSE
ZOOM PROGRAMME
10
10
13
Fringe
________________________________________________ A la Une 126 000 RADIO : RTL perd son leadership absolu ; Europe 1 remonte
Comme l'année dernière, NRJ a doublé RTL en audience cumulée sur la période d'avril à juin, cette dernière
restant toutefois largement leader en pda, selon la vague 126 000 Radio publiée hier par Médiamétrie. Pour
autant, la radio du groupe Bertelsmann progresse, tandis que France Inter baisse un peu plus encore. Europe 1
reprend des auditeurs, comme France Info, et RMC poursuit sa progression, pendant que France Bleu perd ses
avancées des dernières vagues. France Musique et Radio Classique ne sont séparées que par un dixième de
point d'audience, en faveur de la seconde.
Au terme d'une saison marquée par une hausse
constante de son audience cumulée (AC), NRJ a repris à
RTL la tête des radios françaises sur la période d'avril
à juin 2013, même si la radio du groupe Bertelsmann
progresse elle aussi de manière continue, selon la
dernière vague 126 000 Radio publiée hier par
Médiamétrie. Avec 12,3 % d'AC du lundi au vendredi,
NRJ cumule ainsi 6,52 millions d'auditeurs de 13 ans
et plus chaque jour, contre 6,34 millions pour RTL, qui
réalise 12 % d'AC. Cette dernière peut toutefois se
satisfaire d'être toujours leader, et de loin, en part
d'audience (qui tient compte de la durée d'écoute) :
12 %, quand sa poursuivante directe sur ce critère
(France Inter) obtient 9,3 % de pda. Par ailleurs, NRJ et
RTL ont toutes deux progressé tout au long de la
saison : à la même période de l'année dernière, c'est à
la faveur d'une baisse de RTL que NRJ lui était passée
devant, avec 11,7 % d'AC contre 11,5 %. Elles ont donc
respectivement gagné 0,6 et 0,5 point en un an. Par
rapport à la dernière vague (janvier-mars), leur hausse est
de 0,5 pt pour NRJ et de 0,1 pt pour RTL.
Dans le même temps, après une vague précédente déjà en
nette baisse, France Inter poursuit sa descente avec une
AC en recul d'1,1 pt sur un an (et 0,1 pt sur une vague).
Toujours troisième radio de France, elle réalise 9,9 % d'AC
et perd même son leadership matinal sur le quart
d'heure 8h-8h15, au profit de RTL qui domine désormais
tout le prime time radiophonique. Toutes radios
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confondues, le pic national d'auditeurs a lieu à 8h
avec 14,2 millions de personnes, précise Médiamétrie.
Europe 1 remonte, France Bleu redescend
En ce qui concerne Europe 1, Bruce Toussaint laissera la
station sur une audience en hausse : +0,5 pt sur une
vague et +0,3 sur un an, à 9 % d'AC. Il s'agit de « sa
meilleure fin de saison depuis 2006 », souligne la radio
du groupe Lagardère dans un communiqué. France Info,
qui se redresse quelque peu à 8,2 % d'AC (+0,3 pt sur
une vague), reste loin derrière et loin des 9 % acquis il y
a un an, dans un contexte d'élections. « Les changements
apportés à la grille dès la rentrée prochaine placeront la
radio dans une nouvelle dynamique liée aux nouveaux
modes de consommation de l'information », avance Radio
France. En attendant, la chaîne d'information est toujours
talonnée par RMC, qui continue de progresser (+0,2 pt
sur une vague et +0,3 pt sur un an) et retrouve 8 % d'AC
pour la deuxième fois de son histoire. Dans le même temps,
France Bleu, qui avait enchaîné les records tout au long
de la saison pour atteindre les 8 % d'AC, retombe à
7,4 % d'AC ce printemps, comme il y a un an.
Tous ces scores sont réalisés dans un contexte
relativement
stable
pour
les
programmes
généralistes, qui cumulent 38,4 % d'AC, soit 0,3 pt de
plus sur une vague et 0,5 pt de moins sur un an.
France Musique talonne Radio Classique
Les musicales sont dans une situation similaire, avec
une AC de 41,6 %, soit 0,7 pt de plus sur une vague et
0,3 pt de moins sur un an. En la matière, derrière NRJ,
on trouve toujours Skyrock, mais avec un net recul de
0,8 pt sur un an (-0,6 pt sur une vague) à 7 % d'AC. Fun
Radio est toujours derrière, avec 6,6 % d'AC (et une
chute de 0,7 pt en un an), suivie par Nostalgie, en
hausse de 0,4 pt sur un an à 6 % d'AC. RTL2 atteint
quant à elle 5 % d'AC (+0,3 pt sur un an), ce qui lui
permet de réaliser sa « meilleure saison historique »
depuis sa création en 1994, affirme-t-elle. Virgin Radio,
qui est en plein repositionnement éditorial et d'image, est
stable à la hausse avec 4,4 % d'AC (+0,1 pt sur un an
et une vague).
Par ailleurs, du côté des musicales classiques, France
Musique réalise son « meilleur score depuis cinq ans »
avec 1,8 % d'AC (+0,2 pt sur une vague), ce qui lui
permet d'approcher son objectif d'égaler Radio
Classique : la station de LVMH retombe sous les 2 %,
à 1,9 % d'AC. Un écart de 0,6 et 0,5 pt séparait les
deux radios respectivement il y a un an et sur la dernière
vague.
France Culture est stable sur une vague avec 2 %
d'AC. Enfin, le groupement Les Indés Radios, qui
compte 126 stations pour cette vague, est en recul de
0,6 pt sur un an, à 15,5 % d'AC.
Au total, la radio a cumulé une audience de 81,8 % sur
cette vague, en hausse de 0,5 pt sur une vague mais en
recul de 0,6 pt sur un an. Il s'agit de la cinquième
meilleure vague historique du média et de la deuxième
meilleure sur cette période, indique Médiamétrie.
La durée d'écoute par auditeur s'est établie à 3 heures,
soit 5' de plus que l'année précédente.
____________________________________Entreprises et marchés VIVENDI : Vincent Bolloré conforte sa participation
Vincent Bolloré, premier actionnaire de Vivendi avec
5 % du capital depuis l'an dernier, a conforté cette
participation en achetant depuis juin plus de 500 000
actions, selon des avis de l'Autorité des marchés
financiers (AMF). L'industriel a ainsi procédé à des achats
d'actions pour « maintenir la participation de Bolloré
légèrement au-dessus de 5 % compte tenu d'une
augmentation de capital liée au plan d'épargne
groupe », a-t-on précisé chez Vivendi. Depuis le 11 juin,
Vincent Bolloré s'est ainsi porté acquéreur de 516 000
actions Vivendi sur un total d'1,33 milliard d'actions.
Ces achats ne lui ont donc pas permis d'atteindre à ce
jour le seuil des 10 % du capital de la maison mère de
Canal+ et SFR. Le franchissement des 10 % doit faire
l'objet d'une déclaration rendue publique par l'AMF. Le
premier actionnaire d'Havas a procédé à ces achats par
l'intermédiaire de la Compagnie de Cornouaille, à des
cours inférieurs à 15 euros, précise Bolloré dans les avis
publiés par l'AMF. Le titre Vivendi s'est en effet déprécié
d'environ 10 % depuis mai.
Adoubé par l'actuel président du conseil de
surveillance Jean René Fourtou, Vincent Bolloré est
pressenti pour prendre les commandes de Vivendi dès la
fin de cette année ou début 2014.
FICAM / TOURNAGE FICTION : baisse de 9 % de l'activité au 1er semestre
Sur le premier semestre 2013, l'activité tournages
de fiction TV (unitaires et séries) affiche une baisse de
9 % (632 semaines de tournage), soit son niveau le plus
bas de ces six dernières années, selon le Baromètre
de l'Observatoire Métiers et marchés de la Ficam
publié hier. Ainsi, sur un an, le nombre de semaines de
tournage en France recule de 2 % (566 semaines) tandis
que la baisse est de 43 % pour les tournages à l'étranger
(66 semaines). Le taux de délocalisation s'inscrit en
retrait, à 10 % (vs 17 % à la même période l'an
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Mercredi 17 juillet 2013
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dernier), retrouvant un niveau proche de 2008
(11 %). Les séries Le tunnel (10 x 52', Sky Atlantic HD,
Shine France Films) et Borgia (12 x 52', Atlantique
Productions/Lagardère Entertainment) pour Canal+ sont
les principales séries à se délocaliser sur la période,
observe la Ficam.
Le volume horaire est quant à lui en recul de 5 %,
relève le Baromètre, qui observe toutefois « quelques
contrastes […] en fonction des formats de production ».
Ainsi, les formats courts de moins de 26' en access
prime time voient leur volume horaire progresser de
22 % entre 2012 et 2013 grâce à l'arrivée de nouveaux
programmes comme Parents mode d'emploi (France 2 –
Elephant
Story),
Pep's
(TF1
–
Ango
Productions/Lagardère Entertainment), Ma meuf (HD1 –
Calt Production) venant s'ajouter à Scènes de ménages
(M6 – Noon, Kabo Productions) ou Nos chers voisins
(TF1 – Aubes Productions et Ango Productions/Lagardère
Entertainment). En revanche, le volume horaire perd
18 % pour les fictions de day time et d'access prime
time de 26' (87 semaines de tournage contre 100 en
2012). Du côté des séries de 52', le volume horaire
produit augmente de 5 %, alors que le nombre de
semaines de tournage baisse de 10 % (284 semaines vs
316 en 2012), relève la Ficam, qui considère que cette
évolution témoigne d'une contraction des durées de
tournage sur les 52' : « On produit plus de volume
horaire en moins de semaines de tournage. » Certaines
séries sont relancées au deuxième trimestre 2013 comme
la saison 2 d'Ainsi soient-ils (Arte – Zadig Productions), la
saison 5 de Mafiosa (Arte – Image & Cie/Lagardère
Entertainment), la saison 6 de Fais pas ci fais pas ça
(France 2 – Elephant Story) ou la saison 3 de Death in
Paradise (France 2 – Red Planet Pictures, Atlantique
Productions) permettant de compenser le retard pris au
premier trimestre.
En revanche, les unitaires et séries de 90' accusent
un retrait important. Le volume horaire produit affiche -
Entreprises et marchés 20 % quand le nombre de semaines perd 19 %. A noter
que les fictions du réel (ou de scripted reality) ne figurent
pas dans ces statistiques.
Volume horaire en hausse pour TF1 et Arte
Du côté des diffuseurs, les formats de prime time (52' et
90') sont en augmentation entre le premier et le deuxième
trimestre de l'année. Seules TF1 et Arte voient leur volume
horaire augmenter. Pour la première, la hausse est de
31 %, à 79 heures, notamment avec les productions de
ses filiales de la TNT, dont Les mystères de l'amour (TMC –
JLA Productions) ou Ma meuf (HD1 – Calt Production). TF1
reste fidèle à ses formats de prédilection, essentiellement le
52' (35 heures), avec Alice Nevers (Ego Productions),
Profilage (Beaubourg Audiovisuel) et No Limit (EuropaCorp
TV), tout en poursuivant sur le format court (29 heures) avec
Nos chers voisins, Ma meuf, Pep's, note la Ficam,
rappelant l'arrêt de la série Julie Lescaut (format 90',
GMT/Lagardère Entertainment). Pour Arte, la hausse est
de 86 %, à 26 heures (dont 19 pour du 52'). France
Télévisions, qui représente 49,8 % du volume horaire
global, voit son volume horaire baisser de 5 %, à
190 heures. Le groupe continue sur ses formats de 26'
(88 heures) avec Anarchy (France 5 – Telfrance Série) et
Cut (France Ô – ALP, Terence Films) mais se place
également sur le format court avec Parents, mode d'emploi.
Canal+ affiche un recul de 17 %, à 39 heures dont 33
pour du 52'. Le retard pris au premier trimestre est en
partie compensé par la relance des séries de 52' (saison 3
de Borgia, saison 5 de Mafiosa) et de 26' (saison 2 de
Kaboul Kitchen – Scarlett Production, Chic Films), note
le Baromètre. La chaîne continue à privilégier le 52' avec
Le tunnel, la saison 3 de Braquo (Capa Drama), la saison 3
de Borgia et la saison 5 de Mafiosa. Le 26' est de retour
avec la saison 2 de Kaboul Kitchen. Enfin, s'agissant de
M6, le volume horaire baisse de 31 %, à 39 heures
(formats courts de moins de 26' uniquement).
ALLOCINE : Fimalac va débourser 66,9 M€ pour l'acquisition du site
Fimalac, la holding de Marc Ladreit de Lacharrière, va
s'offrir AlloCiné pour 66,9 millions d'euros, a-t-elle
annoncé hier. La société veut créer un « champion
français » avec des ambitions à l'étranger, en fusionnant
AlloCiné avec le groupe Webedia (les sites Purepeople,
Puremedia…), acquis il y a deux mois, et son site
Terrafemina. Alors que les deux parties étaient en
discussion exclusive (nos informations du 11 juillet),
Fimalac a confirmé « l'acquisition de 98 % du capital du
groupe AlloCiné » pour un prix bien inférieur aux
120 millions déboursés par l'américain Tiger Global
Management pour le site de cinéma en 2007, qui revend
donc cet actif à perte. L'acquisition porte sur l'ensemble
d'AlloCiné sauf ses activités en Russie, soit la part détenue
par AlloCiné de 40 % dans le site Kinopoisk.ru, un poids
lourd du net russe avec plus de 16 millions de visiteurs par
mois, qui sera cédée, a précisé la présidente de Fimalac
Développement, Véronique Morali, qui est appelée à
devenir la présidente du directoire de Webedia.
AlloCiné dispose aujourd'hui de la première base de
données sur le cinéma et les séries TV en France avec un
chiffre d'affaires de 19 millions d'euros en 2012 pour un
bénéfice net de 3 M€, essentiellement tiré de la publicité
sur internet.
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Entreprises et marchés REWORLDMEDIA : acquisition de la filiale magazines grand public d'Axel Springer France
Le groupe ReworldMedia, spécialisé dans le
commerce de contenus print, web, mobile et
l'organisation d'événements, a acquis lundi la société
Publications Grand Public (PGP), filiale d'Axel
Springer France, qui édite notamment les magazines
Télé Magazine, Secrets d'histoire, C'est pas sorcier et
Doctissimo Magazine. Cette acquisition permet à
ReworldMedia « d'intégrer des marques à très fort
potentiel sur la cible grand public, un réseau de
distribution unique et des déclinaisons possibles sur le
numérique », précise un communiqué. PGP a réalisé
environ 27 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012.
Les magazines de PGP présentent pour la plupart la
particularité d'être vendus à la caisse des
supermarchés. La diffusion France payée (DFP) de Télé
Magazine a atteint 259 584 exemplaires en 2012,
selon l'OJD (-11,4 % par rapport à 2011). Lancé en
juin 2012, le trimestriel Secrets d'histoire (58 326
exemplaires de DFP en 2012) était jusqu'alors réalisé et
édité par PGP, en partenariat avec Stéphane Bern et la
Société européenne de Production (SEP), qui produit
l'émission éponyme sur France 2. C'est pas sorcier,
également trimestriel, a été lancé en mai dernier avec
France Télévisions. En janvier dernier, PGP s'était
associé à Lagardère Active pour lancer Doctissimo
Magazine, déclinaison papier du site doctissimo.fr.
PGP édite par ailleurs des magazines sur la cuisine
(Gourmand avec les conseils de Cyril Lignac, Papilles…) et
l'univers féminin (Vie Pratique Féminin, Vivre en grand…).
Il a aussi lancé Marmiton (110 131 exemplaires),
bimensuel décliné de son site marmiton.org, vendu cette
fois dans le réseau de vente de presse traditionnel.
Cette cession intervient alors que le groupe Axel
Springer a décidé de « se focaliser sur ses activités
digitales ». Il édite en France Aufeminin.com,
AutoReflex.com, SeLoger.com, le réseau de sites d'emploi
StepStone, le portail d'information en ligne et le guide
d'achat local Bonial.fr, le comparateur de prix Idealo.fr.
Sa filiale EMAS, codétenue avec Mondadori France,
édite également le site autoplus.fr. Axel Springer France
est aussi actionnaire de Zanox, société spécialisée dans
le marketing à la performance.
SES : abaissement de recommandation par Morgan Stanley
Les analystes de la banque Morgan Stanley ont abaissé
la recommandation du titre de l'opérateur satellitaire
SES à « sous-pondérer » contre « neutre » auparavant,
ramenant leur objectif de prix à 21,80 euros contre 23 €.
« Nous pensons que des risques pèsent sur les perspectives
de court terme », soulignent-ils, notamment en raison de
délais de lancements de certains satellites. Par ailleurs,
« notre analyse suggère que la surcapacité peut être un
problème plus important que ne le croit l'industrie ».
Enfin, le titre SES « s'échange à son plus haut » et les
risques qui pèsent sur le groupe limitent, selon Morgan
Stanley, toute réévaluation à court terme.
___________________________________________ Institutionnel TRAITEMENT DES CONFLITS / CSA : poursuite de la concertation à la rentrée
Le Club des médiateurs de presse a été reçu hier, à sa
demande, par le président du CSA, Olivier Schrameck,
accompagné des conseillers Nicolas About et Mémona
Hintermann-Affejee, président et vice-présidente du
groupe de travail « Déontologie de l'information et des
programmes audiovisuels ». L'objectif était d'alerter le
Conseil sur les inquiétudes des éditeurs et des
journalistes, à la suite du projet de recommandation du
4 juin relative au traitement des conflits internationaux,
des guerres civiles et des agressions terroristes par les
télévisions et radios. Le club a obtenu gain de cause. Ce
texte très controversé ne sera finalement pas adopté le
24 juillet comme le CSA envisageait de le faire. Olivier
Schrameck a en effet « convenu qu'il n'y avait pas
d'urgence à publier un texte » et a « souhaité la
poursuite de la concertation à la rentrée », a annoncé le
club des médiateurs dans un communiqué, saluant « la
qualité d'écoute » du président du Conseil.
Pour rappel, ce projet de recommandation fait suite à la
mise en garde adressée en février à France Télévisions,
après la diffusion d'un reportage d'Envoyé spécial
(France 2) montrant des images particulièrement crues du
conflit au Mali (nos informations du 15 février). La chaîne
avait montré à plusieurs reprises le cadavre calciné d'un
jeune homme. Dans sa décision, le CSA avait reproché au
reportage non pas le fait d'avoir montré un corps, mais
« des plans répétés et particulièrement insistants sur les
corps de personnes décédées, sans analyse
correspondante, […] susceptibles de constituer une atteinte
à la dignité de la personne humaine ». Le CSA avait
ensuite ouvert une consultation afin d'aboutir à une
recommandation sur le traitement des conflits par les
télévisions et les radios « du type de celle diffusée le
18 mars 2003 "relative au conflit du Moyen-Orient" » qui
avait déjà été étendue, en décembre de l'année suivante,
aux « conflits internationaux ».
Au cours de son audition au Conseil, Le Club des
médiateurs de presse a notamment évoqué les questions
portant sur les propositions liées à « la sauvegarde de
l'ordre public », à « l'exploitation excessive de
l'évocation de la souffrance humaine » et plus
généralement sur l'opportunité de l'instance de régulation à
se saisir de ces questions touchant à l'éthique
professionnelle. Il a demandé au président du CSA
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de prendre le temps de la réflexion et de la
concertation avec l'ensemble des acteurs concernés,
plaidant notamment « pour la prise en compte des points
soulevés par les diffuseurs ». Le texte a été présenté au
début du mois aux dirigeants de l'audiovisuel par Mémona
Hintermann-Affejee. RSF, le SNJ et le Satev ont tous trois
marqué leur opposition (nos informations des 3, 10 et
16 juillet). Ce projet a notamment été jugé « inutile,
dangereux et liberticide » par le SNJ tandis que le Satev
considère qu'« aucune instance, même "indépendante", ne
doit se substituer aux tribunaux pour juger des délits de
Institutionnel presse ou des atteintes à la vie privée ». Reporters sans
frontières condamne le flou du texte et est hostile à « la
création d'une commission de déontologie au sein du CSA ».
Ont été reçus au CSA : Marie-Laure Augry,
médiatrice des rédactions de France 3, Françoise-Marie
Morel, médiatrice du groupe TF1, Nicolas Jacobs,
médiateur de l'information de France 2, Jérôme
Bouvier, médiateur de Radio France, Jean-Pierre
Constantin, médiateur de France Médias Monde (exAEF), et Gora Patel, médiateur des programmes de
France Télévisions.
FRANCE 2 : intervention du CSA pour une absence de sous-titrage
Le CSA est intervenu auprès de France 2 à la suite
d'une interview de Jean-Luc Mélenchon dans le JT de
20h du 9 avril, qui n'avait pas été sous-titrée à
l'intention des sourds et des malentendants, a-t-il indiqué
sur son site la semaine dernière. Dans sa décision, prise
en assemblée plénière du 12 juin, le Conseil relève que
« cette absence de sous-titrage est contraire à
l'article 53 de la loi du 30 septembre 1986 qui
prévoit, dans le contrat d'objectifs et de moyens conclu
entre l'Etat et France Télévisions, que le groupe rend
accessible aux personnes sourdes ou malentendantes la
totalité des programmes nationaux diffusés sur ses
chaînes, à l'exception des messages publicitaires ».
Pour sa défense, France 2 a fait valoir que cette
défaillance était attribuable à un mouvement social
d'une partie du personnel de France Télévisions. Mais le
CSA a jugé qu'il revenait à la chaîne, « en cas de
grève prévisible des journalistes ou du personnel
effectuant le sous-titrage, de prendre des mesures pour
mettre en place une solution alternative ».
ARP : interpellation de François Hollande sur les conséquences d'une réduction du budget du CNC
Dans un courrier adressé à François Hollande, l'ARP a
interpellé hier le président de la République sur les
conséquences d'une éventuelle réduction du budget de la
Culture et de la Communication, qui doit être soumis
dans les prochaines semaines à l'arbitrage du Premier
ministre. Selon la société civile, les préconisations du
ministre du Budget « incluraient une réduction drastique
du budget du [CNC] », qui s'appuie sur le rapport de la
mission sur les interventions économiques en faveur des
entreprises (nos informations du 21 juin).
Ce rapport « témoigne d'une incompréhension
flagrante du rôle et du fonctionnement du CNC »,
affirme l'ARP. Son président Michel Hazanavicius souligne
que « si ces redistributions budgétaires étaient opérées, la
politique de soutien cinématographique défendue par
tous les présidents de la République successifs, jusqu'à votre
prédécesseur, serait profondément remise en cause. Cela
fragiliserait considérablement un secteur industriel qui
a toujours donné des gages de réussite tant à l'intérieur
qu'à l'extérieur de nos frontières ».
Une ponction de 100 M€ pour le CNC
L'ARP rappelle que le Centre a déjà participé aux efforts
face à la crise, notamment via un prélèvement de
150 millions d'euros sur son fonds de roulement (nos
informations du 21 décembre 2012). « Ce prélèvement
devait être exceptionnel. C'est sur la foi de cette
promesse qu'il a été accepté sans trop de réticences.
Aujourd'hui, prenant appui sur le rapport Queyranne, une
ponction supplémentaire de 100 M€ sur le fonds de
roulement du CNC serait à nouveau effectuée,
remettant en cause votre promesse et engendrant des
conséquences immédiates sur l'ensemble de notre
secteur », notamment sur le plan de numérisation des
œuvres. La suppression du crédit d'impôt international
serait, selon l'ARP, « une réelle aberration budgétaire »
qui ferait, de plus, courir le risque de « faire partir à
l'étranger les personnels qualifiés (notamment dans
l'animation) qui sont fort appréciés, et demandés, par les
grandes
productions
étrangères
(américaines
notamment) ». Rappelons que Bruxelles a récemment
autorisé les réformes des crédits d'impôt audiovisuel et
cinéma (national et international) qui avaient été adoptées
en décembre dans le cadre de la loi de finances
rectificative pour 2012 (nos informations du 5 juillet).
« Consternation » du secteur
Pour l'ARP, « l'action [du] gouvernement devient de
moins en moins compréhensible pour notre secteur
et cela nous consterne ». Michel Hazanavicius appelle
donc le président de la République à soutenir le secteur
« pour que les arbitrages relatifs aux crédits pour la
Culture et pour l'audiovisuel public […] soient positifs et
n'aillent pas dans le sens d'une destruction de ce que
nous avons si difficilement et efficacement construit au
cours des années ». « Nous aurions beaucoup de mal
à comprendre pourquoi, après avoir si brillamment
sauvé l'exception culturelle, vous laisseriez détruire
notre secteur, sur la foi d'un rapport qui n'a visiblement
compris ni nos enjeux, ni notre rôle social », poursuit-il.
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Institutionnel LOI AUDIOVISUEL: la commission des Affaires culturelles valide une modification des statuts du CSA
La commission des Affaires culturelles et de
l'Education de l'Assemblée nationale a validé hier à
l'unanimité la transformation du CSA en une autorité
publique indépendante (API). Pour le moment,
l'instance de régulation est une autorité administrative
indépendante (AAI), n'ayant pas de personnalité
juridique distincte de celle de l'Etat. S'il est finalement
validé à l'issue du processus législatif, ce nouveau
statut d'API permettrait au Conseil de disposer de la
personnalité morale, d'être responsable de toutes ses
décisions sur le plan juridique et financier, mais aussi
d'avoir une autonomie de gestion accrue. La
commission a en effet validé deux amendements
similaires émanant du rapporteur du projet de loi sur
l'indépendance de l'audiovisuel public, Marcel
Rogemont (SRC), et du gouvernement.
La commission a également validé à l'unanimité, via un
amendement de Marcel Rogemont retouché par le
gouvernement, la nomination des membres du CSA
« en raison de leur compétence en matière
économique, juridique ou technique ou de leur
expérience professionnelle dans le domaine de la
communication ». Selon ce nouveau mode de
désignation, les trois membres du Conseil nommés par le
président de l'Assemblée et les trois nommés par son
homologue du Sénat, devraient recueillir un avis
conforme à une majorité des trois cinquièmes des
commissions des Affaires culturelles des deux
assemblées. Ce point a été l'occasion d'un débat au
sein de la commission. Le député Lionel Tardy (UMP) a
dénoncé « un retour du copinage car le gouvernement
et la majorité vont passer des accords avec l'opposition
sur des postes en échange de son silence ». Franck
Riester, député UMP, a dit préférer « ce risque
d'arrangements au fait que la majorité choisisse seule les
six membres désignés par le Parlement ». Aurélie
Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication,
a pour sa part vanté « une grande avancée, non pas
parce que cela serait la République du copinage mais
parce que cela donnera une indépendance renforcée au
CSA en associant l'opposition au choix des
membres ».
___________________________________________________Radio RNT : Philippe Levrier auditionné par le groupe radio numérique du CSA
Philippe Levrier, qui travaille sur un projet visant à créer
un réseau de radios numériques destinées à l'écoute
en mobilité, a été auditionné lundi par le groupe de
travail « Radio analogique et numérique » du CSA,
présidé par Patrice Gélinet, a-t-il indiqué sur son compte
Twitter lundi (notre rubrique « tweets » d'hier). L'ancien
membre du Conseil avait présenté en mars à Olivier
Schrameck, le président du CSA, un projet de réseau
assurant la continuité de réception dans les agglomérations
et sur les autoroutes pour les trente radios nationales (nos
informations du 16 avril). « Il s'agissait lundi d'une audition
classique », a-t-il précisé hier à Satellifax, expliquant sa
démarche : « J'ai confirmé au CSA que nous allions
déposer à la rentrée une demande d'autorisation
temporaire pour tester le projet sur un tronçon d'autoroute.
Cette préfiguration du réseau serait installée entre Reims et
Strasbourg. » A la tête de la Société d'études et de
participation dans le numérique (SEPN) en cours de
constitution et dont il est l'actionnaire majoritaire (nos
informations du 17 juin), Philippe Levrier compte avoir
bouclé une première levée de fonds d'ici la fin de l'année
et lancer l'expérimentation début 2014. Même si le
réseau emprunte les infrastructures des autoroutes,
l'investissement atteindra les 35 millions d'euros, selon l'une
des simulations des porteurs du projet. Et il en coûterait
700 000 euros par an et par radio pour la diffusion.
« J'espère par ailleurs que notre projet figurera en bonne
place dans le rapport sur la radio numérique en France
que le CSA doit présenter au Parlement », a ajouté
Philippe Levrier.
_________________________________________________ Internet FRANCE CULTURE : lancement d'un portail internet dédié à la fiction radio
France Culture a lancé hier, en collaboration avec la
SACD, un portail internet dédié aux fictions produites
par Radio France. Intitulé France Culture Fictions
(fictions.franceculture.fr), il donne accès à des
archives sonores des soixante dernières années,
permettant de réécouter des œuvres parfois interprétées
par des comédiens prestigieux et jusqu'ici inaccessibles.
Ce portail, qui sera enrichi de nouvelles fictions dans les
mois qui viennent, permet d'ores et déjà d'écouter et
télécharger gratuitement une soixantaine de titres des
années 1950 à nos jours, soit plus de 500 heures ou
2 148 fictions disponibles dans cinq univers :
« Littérature »,
« Théâtre »,
« Polar &
SF »,
« Jeunesse » et « Poésie ». Notamment
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Mercredi 17 juillet 2013
7/13
disponibles : Tobie et Sarah (1951), de Paul
Claudel, avec Jean Vilar, Une larme du diable, de
Théophile Gauthier (1950), première dramatique
enregistrée en stéréo, avec Gérard Philipe et Danièle
Delorme, la création en 1964 de Oh les beaux jours, de
Samuel Beckett, mis en scène par Roger Blin avec
Madeleine Renaud, ou encore L'après-midi de Monsieur
Andesmas, de Marguerite Duras (1965), avec Maria
Casarès et Charles Vanel, sur une musique originale de
Georges Delerue. A noter la mise en ligne d'un
feuilleton de l'été, Il était un piano noir, d'après Les
mémoires interrompus de Barbara.
« Notre plus-value, l'éditorialisation »
Le site propose également des émissions liées au
Festival d'Avignon : il est ainsi possible de réécouter
Avignon à vie, de Pascal Rambert, enregistré en 2011 au
musée Calvet. En écho à l'édition 2013, l'internaute peut
découvrir le travail de Stanislas Nordey avec la reprise
de son spectacle Living ! ou l'écouter dans Thérèse
Philosophe (dirigé par Anatoli Vassiliev).
Trois modes d'écoute sont proposés : la réécoute en
ligne, l'abonnement aux podcasts par thématique et le
téléchargement de fictions à l'unité.
Pour France Culture, ce site est l'occasion d'exposer un
genre que la radio publique est l'une des rares à produire,
à hauteur de sept heures par semaine, et de valoriser un
patrimoine très riche. « Au-delà du flux que l'on produit
chaque semaine, c'était très important de montrer que tout
cela a une histoire et qu'il y a un patrimoine, que derrière
il y a des auteurs, des comédiens et des réalisateurs. C'est
ce patrimoine qui a en gros 50 ou 60 ans qu'on veut faire
apparaître à travers ce site », explique Olivier Poivre
d'Arvor, le directeur de France Culture, espérant « doubler
d'ici un an le nombre de fictions qui seront accessibles ».
Toutes les fictions réalisées avant 1981 sont détenues par
l'INA, France Culture devant payer des droits pour les
récupérer. « On a fait un énorme travail de collecte »,
explique de son côté Blandine Masson, conseillère de
programmes pour la fiction de France Culture. « Il y a des
milliers d'heures d'émissions entreposées. Notre plus-value
par rapport à l'INA c'est de pouvoir éditorialiser tout ce
fonds. C'est une mémoire qui est morte si elle ne passe pas
par la transmission. »
La conception et le pilotage du projet ont été effectués
par Laurence Courtois, responsable du portail, et
Christophe Anton, responsable multimédia pour France
Culture. Le webdesign est signé Upian.
__________________________________________________ Justice PLAGIAT / F. LABORDE : Fayard fait appel du jugement, un recours contre les auteurs pas exclu
L'éditeur Fayard a fait appel du jugement rendu à
son encontre dans une affaire de plagiat concernant un
ouvrage de Françoise Laborde, membre du CSA, et de
la journaliste Denise Bombardier, a-t-il indiqué à
Satellifax hier. Il a également précisé que « les passages
incriminés de plagiat se situent dans une partie du
manuscrit rédigée par Mme Françoise Laborde ».
Pour rappel, Fayard a été condamné le 7 juin à verser
20 000 euros à Claire Levenson et 15 000 € aux
éditions Syllepse à la suite de plagiats d'un article de
Claire Levenson relevés dans un ouvrage signé de
Françoise Laborde et Denise Bombardier et intitulé Ne
vous taisez plus ! (nos informations d'hier). La maison
d'édition devra également prendre à sa charge, dans
une limite de 3 500 €, la publication d'un extrait du
jugement dans deux journaux ou revues du choix des
plaignantes. A quoi s'ajoutent 4 000 € de
remboursements de frais de justice pour chacune des
plaignantes.
Si ni Françoise Laborde, ni Denise Bombardier, n'ont
été visées par le jugement, c'est parce que les éditions
Syllepse et Claire Levenson ont assigné Fayard et non
les auteurs, a par ailleurs signalé l'éditeur, précisant
toutefois que « le contrat d'édition qui a été signé avec
les auteurs prévoit que les auteurs garantissent
l'éditeur en cas de remise d'un manuscrit comportant des
plagiats ». Par conséquent, l'appel du jugement par
Fayard « ne préjuge en rien d'une éventuelle étape
ultérieure : la possibilité d'un recours en garantie de
l'éditeur contre les auteurs », a indiqué la maison
d'édition. Dans un tel cas, si le jugement est confirmé,
Françoise Laborde pourrait être condamnée en son
nom propre. A noter que l'appel de Fayard ne suspend
pas pour autant l'exécution du jugement, le tribunal de
grande instance de Paris ayant jugé que « les
circonstances de l'espèce justifient le prononcé de
l'exécution provisoire ».
Il y a quelques semaines, Denise Bombardier s'est
désolidarisée de Françoise Laborde en déplorant
qu'« une ex-présentatrice du journal télévisé sur France 2
puisse faire une telle chose ». « Elle n'a pas donné ses
sources ! Elle n'a pas dit qu'elle avait pris ça sur un site
internet… », a ajouté la journaliste dans un entretien au
Journal de Montréal.
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Mercredi 17 juillet 2013
8/13
International I24NEWS : lancement des trois versions de la chaîne ce soir
La nouvelle chaîne d'information I24 news, basée en
Israël, commencera à émettre ce soir à 20h (19h de
Paris) en français, en anglais et en arabe, a annoncé hier
son pdg Frank Melloul, ex-directeur de la stratégie de
l'AEF devenu depuis France Médias Monde. Selon nos
constatations, un décompte était présent dès hier à
l'image. Les programmes débuteront avec l'édition du
soir dans les trois langues. Ce premier journal
proposera notamment un reportage sur la rencontre à
Rome entre le pape François et son ami d'enfance, le
rabbin argentin Abraham Skorka. Le journal du soir en
français verra à l'image Jean-Charles Banoun, exrédacteur en chef du service des sports d'Europe 1.
L'édition en anglais sera assurée par Lucy Aharish, une
journaliste arabe ayant travaillé pour les trois principales
chaînes israéliennes. Nadine Hamed, ancienne
journaliste de la télévision publique israélienne, sera aux
commandes de l'édition en arabe.
Plusieurs professionnels des médias français ont rejoint
I24 news, a précisé Frank Melloul à Satellifax. Michel
Taubmann, ex-France 3 et Arte, a été nommé rédacteur
en chef. Stéphane Calvo, ancien journaliste (Canal+,
TF1, M6) et producteur de Super Nanny, est « head of
news » de la chaîne en français. Valérie Perez,
ancienne chroniqueuse à Stade 2 et ex-journaliste
sportive sur i>télé, présentera le Journal des sports.
Valérie Abecassis, qui a été journaliste chez Elle, RTL et
Public Sénat, animera le Journal de la culture. La chaîne
produira par ailleurs à Paris, dans ses studios de
Cognacq-Jay, une émission de débats sur l'actualité
intitulée Tout est politique. Animée par Elisabeth
Assayag, journaliste à Europe 1, elle réunira aussi
Christian Malard (France 3) et Michaël Darmon
(i>télé). La chaîne compte au total 150 journalistes
locaux et 20 correspondants à l'étranger.
I24 news diffusera en anglais et en français 24h/24
(en direct de 7h à minuit, heure de Paris et rediffusions
pendant la nuit), et en arabe six heures par jour (18hminuit, le canal reprenant la version anglaise le reste de
la journée), avec l'ambition de rivaliser avec des chaînes
internationales comme France 24 et Al Jazeera (nos
informations du 21 juin).
Une large diffusion par satellite et via les FAI
Elle sera visible dans 300 millions de foyers en Europe,
Afrique et Asie dès son lancement. Sur le satellite, en
clair, la chaîne sera diffusée sur Eutelsat Hot Bird
(13° Est, position à partir de laquelle est diffusée Bis TV)
en arabe et en anglais, sur Astra en français (à
19,2° Est, position à partir de laquelle est diffusée
Canalsat), sur SES 4 en français (22° Ouest – à
destination de l'Afrique francophone, notamment via
Canal+ Overseas). Elle sera par la suite diffusée sur le
satellite SES 5 (5° Est) en français et en anglais, ainsi que
sur Asiasat en anglais et en arabe. En France, I24 news
sera reprise par tous les câblo-opérateurs.
Numericable proposera les trois langues : français
(canal 60), anglais (68) et arabe (69). Ce sera aussi le
cas sur DartyBox (canal 126 pour le français, 127 pour
l'anglais et 128 pour l'arabe). Elle sera accessible en
français sur Canalsat (canal 112), Free (88), SFR (271),
Orange (181) et Bouygues Telecom (161). Aux Antilles,
Câble-Numericable la proposera sur le canal 161.
I24 news est installée dans un studio de 2 000 m² sur
le port de Jaffa. Elle est financée principalement par
l'homme d'affaires franco-israélien Patrick Drahi,
actionnaire en France de Numericable et patron en Israël
du groupe Hot, un réseau de chaînes de TV et de
téléphonie mobile.
______________________________________________Disparition RADIO : décès du chansonnier et comédien Jacques Ramade
Le chansonnier et comédien Jacques Ramade, 84 ans,
habitué des seconds rôles et complice de Laurent
Ruquier, est mort dans la nuit de lundi à hier des suites
d'une longue maladie. Né le 11 novembre 1928,
Jacques Ramade, reconnaissable à sa voix haut
perchée et son visage rond, avait promené son physique
de Français moyen de la télévision au cinéma en passant
par les planches. Sur les planches, il avait débuté en
1956 au Théâtre de l'Atelier dans L'œuf de Félicien
Marceau, auteur qu'il a beaucoup joué, de même que
Sacha Guitry, sous la direction de Jean-Claude Brialy.
Jacques Ramade avait aussi joué les chansonniers au
théâtre des Deux Ânes et au Caveau de la
République. « C'est au Caveau que je l'ai rencontré », a
raconté à l'AFP Laurent Ruquier, qui l'avait entraîné
ensuite avec lui dans diverses émissions à la télévision
et à la radio, où il était devenu célèbre pour ses brèves
dans l'émission On va s'gêner sur Europe 1, ponctuées
d'un bruit de moulinette. L'animateur se rappelle l'avoir
engagé en 1990 à France Inter « pour une émission
qui s'appelait Ferme la fenêtre pour les moustiques,
devenue ensuite Rien à cirer en septembre 1991 ».
Ruquier et Ramade avaient rejoint ensemble Jacques
Martin pour l'émission de télévision Ainsi font, font, font.
« C'était mon fidèle chansonnier, mon complice de
toujours », a dit Laurent Ruquier. « Il était fait pour faire
de la radio car sa voix était tout de suite reconnaissable.
C'était avant tout également un auteur. Il a écrit de très
nombreuses chansons parodiques », a souligné Laurent
Ruquier.
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Mercredi 17 juillet 2013
9/13
Au cinéma, il avait tourné avec Claude Berri,
Michel Audiard, Yves Boisset, ou encore Georges Lautner
dans Le guignolo avec Jean-Paul Belmondo. Jacques
Ramade était père de deux enfants.
_____________________________________________Programmes SERIE CLUB : diffusion des Emmy Awards le 23 septembre
Série Club (groupes TF1 et M6) retransmettra, dans la
nuit du 22 au 23 septembre, la 65e cérémonie de
remise des Emmy Awards présentée par Neil Patrick
Harris (How I Met Your Mother), en direct de Los
Angeles. Les meilleurs moments de cet événement seront
diffusés le lundi 23 septembre à 20h50. Les Emmy
Awards ont fait leur retour en 2011 sur Série Club.
L'édition 2010 avait été diffusée sur Paris Première.
______________________________________________ Audiences M6 : largement en tête du prime avec L'amour est dans le pré
M6 était lundi largement en tête des audiences en
prime avec la diffusion de L'amour est dans le pré
(FremantleMedia). Avec le cinquième épisode de la
saison 8, la chaîne a réuni 5,823 millions de
téléspectateurs, avec un pic à 6,4 millions, pour
27,3 % de pda, s'est-elle félicitée hier. La chaîne a par
ailleurs enregistré 37,7 % de pda sur les ménagères de
moins de 50 ans.
Sur cette tranche horaire, TF1 s'est classée deuxième
(4,144 millions de téléspectateurs pour l'épisode des
Experts : Miami) et France 2 troisième (3,176 millions
avec The Closer, L.A. enquêtes prioritaires).
SOCIAL TV : Secret Story maintient TF1 en tête du classement
Grâce à Secret Story (Endemol France), TF1 est
restée la chaîne ayant suscité le plus de tweets dans
la semaine du 8 au 14 juillet, selon les observatoires
Mesagraph et TvTweet (TrendsMotion). Avec un total
de 280 000 à 355 000 tweets, le « prime » de la
téléréalité de TF1 de vendredi soir s'est classé
largement en tête de l'audience sociale, avec à sa suite
la finale de la Coupe du monde de football des
TF1 : 704 947
France 2 : 136 913
D8 : 83 818
NRJ 12 : 69 838
W9 : 63 741
Mesagraph
Mesagraph
Secret Story 7 (TF1 – 12/07) : 355 579
moins de 20 ans, diffusée sur TMC, qui a suscité plus
de 50 000 tweets. Selon Mesagraph, l'étape du Tour
de France de dimanche, qui comprenait notamment
l'ascension du mont Ventoux, s'est classée troisième
avec plus de 36 000 tweets. Quant à l'intervention de
François Hollande le même jour, qui était diffusée à la
fois sur TF1 et France 2, elle a suscité près de 23 000
tweets.
Top 5 chaînes (tweets)
TF1 : 691 035
France 2 : 122 357
NRJ 12 : 81 212
TMC : 79 180
D8 : 75 259
Top 5 émissions
Football : France/Uruguay (TMC – 13/07) : 49 413
Cyclisme : Tour de France 2013 (Fr. 2 – 14/07) : 36 621
Tellement people : la saga (NRJ 12 – 10/07) : 24 984
Intervention du président de la République (France 2, TF1
– 14/07) : 22 937
TvTweet
TvTweet
Secret Story 7 (TF1 – 12/07) : 198 429
Secret Story 7, l'after (TF1 – 12/07) : 83 240
Football : France/Uruguay (TMC – 13/07) : 74 786
Secret Story 7 (TF1 – 13/07) : 61 326
Secret Story 7 (TF1 – 09/07) : 56 923
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Mercredi 17 juillet 2013
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Clin d’œil MARDI'S TWEETS : Garriberts, Klem, Namias, Capton, Bollaert, Delormeau, Eowenn, Pelosi, Corbé...
Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe
d'origine sont conservées… sauf exception charitable !
Votre avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax.
@Garriberts Gros dossier de Thierry Adam sur
Froome : un reportage le montrant en train de caresser
des lions. #tdf
@KLeM @Garriberts Les plus assidus du Tour l'ont déjà
vu une demi douzaine de fois
@Eowenn Me tenir à la barre du métro à mains nues >
Plonger la main dans une amphore d'araignées à Fort
Boyard.
@FabienNamias Europe 1 gagne 178 000 auditeurs
en un an. 9 % d’audience cumulée. Bravo aux équipes.
@PhilippeCorbe Heureux de faire partie de la 1re
matinale de France ! @laurentbazin @MHeyndrickx
@Dioulen @a2linefrancois @AnthoMa @jmaphatie
@VenturaAlba
@taigkhris Quel programme de fou a peine arrivé à
Chicago je dois déjà repartir à Paris aujourd'hui.
@pacapton Alessandra Sublet ira dîner chez des
célébrités dans sa nouvelle mensuelle sur France 5
@TeleLoisirs Selon les premières rumeurs, la mort
tragique de #CoryMonteith devrait être intégrée à
l'histoire de la saison 5 de #Glee
@FaustineFB L'équipe de @ruquierofficiel perd l'un de
ses membres les plus attachants : Jacques Ramade. Il
inspirait tendresse et sympathie #tristesse
@Mdelormeau Et attention... On passe les 400 000
followers dans qq minutes
@fabricepelosi 1 Edinson Cavani = 1 Allociné
@ADelperier Bravo au #PSG pour l'arrivée de Cavani
! Car même avec de l'argent ce ne fut pas si simple dans
ce contexte concurrentiel !
@BilgerPhilippe L'Opinion fait une série très marrante
sur Twitter et les personnalités d'influence sous forme de
devinette. On a le nom en bas de la page.
@SylvieKauffmann "Think before you tweet": le
conseil de AP à ses journalistes, valable pour plein
d'autres twittos
@sergepap Hausse du tabac: 1 fumeur à 1 paquet/jour
dépense donc 210€/mois qd dép. alimentaires
moy./mois=276€ ! Courbes vont finir par se croiser !!
(Tweets relevés le mardi 16 juillet)
_________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne,
télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les
opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
SECOND ECRAN : la société française Visiware, leader du « play along »
(Paule Gonzalès, Le Figaro, mardi 16 juillet)
C'est le leader mondial du genre. La société française
Visiware, fondée il y a trois ans par Laurant Weill – un
pionnier du jeu vidéo – est déjà intervenue sur 1 200
émissions de télévision dans 70 pays dans le monde. Elle
crée les prolongements numériques des émissions et des
événements diffusés à la télévision. En jargon inventé et
déposé par Visiware, mais utilisé désormais par les
télévisions du monde entier, cela s'appelle le « play
along », ou en bon français, l'art de jouer ensemble.
[…] « Les deux premières années nous nous contentions
d'expliquer aux chaînes le concept et son utilité »,
explique Laurant Weill. « Désormais, tous les opérateurs
sont convaincus et nous peaufinons les dispositifs. »
L'entreprise qui ne connaît pas de concurrent affiche un
chiffre d'affaires de 8 millions d'euros. Compte tenu des
investissements consentis ces dernières années, elle
devrait redevenir profitable dans six mois, promet Laurant
Weill. Ce dernier, dont le modèle économique repose sur
un partage de revenus ou un coût de licence pour les
chaînes, ne mise que sur un partenariat avec ces
dernières et non directement avec le consommateur.
« Jamais les chaînes ne laisseront échapper les droits du
deuxième écran, il vaut mieux être leur partenaire que
leur concurrent », affirme-t-il. […]
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Mercredi 17 juillet 2013
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Revue de presse GOOM RADIO : placée sous procédure de sauvegarde
Selon la newsletter de Stratégies, Goom Radio a été
placée sous procédure de sauvegarde le 11 juillet par le
tribunal de commerce de Nanterre. Ses dettes s'élèvent à
quelques centaines de milliers d'euros. Début 2013, la
plate-forme de radio en ligne a arrêté ses webradios grand
public pour se concentrer sur les radios d'entreprise.
CHAINES D'INFO CONTINUE: les plateaux et leurs coulisses, nouveau lieu de pouvoir de la politique
(Ludovic Vigogne, L'Opinion, mardi 16 juillet)
[…] Dans la République médiatico-politique, les
coulisses des chaînes d'information continue sont
devenues un lieu de pouvoir qui compte. « Comme BFM,
i>télé, ou LCI n'ont pas les moyens logistiques des
grandes chaînes, où chaque intervenant a, à sa
disposition, son petit salon, tous leurs invités, nombreux à
être conviés au nombre élevé de débats, sont concentrés
au même endroit, décrit Bastien Millot, spécialiste de
communication (et habitué de ces antennes). A force de
se côtoyer, on finit par se connaître. Cela crée une
espèce de lieu propice aux échanges. Les journalistes qui
sont là récoltent d'ailleurs beaucoup de off. »
Souvent, cela se passe entre la salle de maquillage et le
salon d'attente. « La configuration des lieux fait que tu
croises plus de monde à i>télé ou LCI », relate un invité
régulier. Canapé et salon de maquillage sont à
proximité, tandis qu'à BFM, ils sont séparés par un sas.
Les conversations ont lieu généralement après l'émission.
[…]
« C'est un peu comme une ambassade, c'est un lieu
extraterritorial. Tu croises tes adversaires dans un moment
plus détendu, raconte Valérie Debord, déléguée générale
au projet de l'UMP. A l'antenne, on est tous dans un jeu
de rôle. Là, chacun pose un regard différent sur l'autre. »
De ces moments suspendus, on retire toujours de
précieuses impressions. […]
ALESSANDRA SUBLET: l'animatrice rendra visite à des personnalités la saison prochaine sur France 5
(Pierre Block de Friberg, directeur de l'antenne et des programmes de France 5, invité du Grand direct des
médias d'Europe 1, mardi 16 juillet)
Q : En quoi consistera la nouvelle émission
d'Alessandra Sublet sur France 5 ?
Pierre Block de Friberg : Alessandra va partir à la
rencontre de personnalités, comédiens, artistes, dans leur
région, dans leur maison. Elle va se faire accueillir par
ces personnes-là et pouvoir découvrir leurs univers.
Q : Vous ressuscitez Fréquenstar ?
PBF : Oh non, vous connaissez la verve, le plaisir
qu'Alessandra met dans l'interview, son énergie, ça va
être tout autre chose bien évidemment. On va parier sur
ces quatre années de dîners, d'échanges, de rencontres,
de rendez-vous approfondis entre Alessandra et les
différents invités qui sont passés sur C à Vous pour cette
fois-ci inverser la tendance et pourquoi pas aller les
rencontrer et qu'ils nous fassent découvrir leur région,
leurs amis, tout ce qui compte pour eux dans le lieu où ils
habitent. […]
TF1 : série sur la Résistance diffusée en 2014
Selon Le Parisien, TF1 prépare une série sur la
Résistance qui sera diffusée l'an prochain à l'occasion
des 70 ans de la libération de Paris. Cette série de
6 épisodes de 52', intitulée Résistance, est produite par
Légende (La rafle, au cinéma), et écrite par Dan Franck
(Les hommes de l'ombre, sur France 2).
LES LAPINS CRETINS : du jeu vidéo d'Ubisoft à Ludo, la case jeunesse de France 3
(Carine Didier, Le Parisien, mardi 16 juillet)
Les Lapins crétins n'ont pas fini de multiplier leurs
facéties. Non contents d'avoir conquis l'univers du jeu
vidéo, avec 14 millions d'exemplaires vendus dans le
monde dont plus de 3 en France, ils vont aussi prendre
d'assaut le petit écran. Plus curieuses que jamais de
découvrir notre monde et toujours aussi loufoques, les
créatures imaginées par Ubisoft débarqueront cet
automne dans Ludo, la case jeunesse de France 3, au gré
de 78 épisodes de 7 minutes. Les premières images, que
nous avons pu voir en exclusivité avant leur diffusion aux
Etats-Unis le 3 août, décoiffent. […]
« Le potentiel d'humour de nos Lapins et la marque
extraordinairement puissante étaient faits pour une série
mondiale, plaide Jean-Julien Baronnet, directeur général
d'Ubisoft Motion Pictures qui coproduit le dessin animé
avec France Télévisions et Nickelodeon. La force de ces
personnages est de s'adresser aux enfants et aux
adultes ». […]
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Mercredi 17 juillet 2013
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Revue de presse RESEAUX SOCIAUX : NRJ 12, la chaîne star de Twitter
(Pascal Lechevallier, zdnet.fr, mardi 16 juillet)
Sur les près de 45 millions de tweets échangés autour
des émissions de TV au premier semestre 2013 mesurés
par TvTweet, 32,4 millions soit 72 % concernaient les
50 premières émissions. C'est dire si le phénomène de la
« tweetmania » est concentré sur un petit nombre de
programmes. C'est TF1 qui rafle la première place avec
69 % des tweets émis à propos des 50 premières
émissions et ce avec 11 programmes. En seconde place,
on trouve la chaîne star de Twitter, NRJ 12 qui rassemble
26 % des 32,4 millions de tweets du Top 50 avec
9 programmes. Les anges de la téléréalité explosent tous
les scores puisque ce sont près de 2 millions de « users »
qui ont échangé des messages sur Twitter. Ce programme
est présent 3 fois dans le classement. Puis viennent D8
(4 programmes) et W9 (4 programmes) qui dépassent la
barre des 2 millions de tweets sur le semestre. France 2 et
M6 avec respectivement 5 et 6 programmes arrivent à
générer 1,6 et 1,4 million de tweets.
Le grand vainqueur de la Social TV en ce début
d'année 2013, ce sont les programmes de
divertissement, principalement à destination des jeunes.
Des émissions musicales (#1 The Voice, #4 NMA, #6
Star Academy, #15 Nouvelle star), des émissions de
téléréalité (#2 Les anges de la téléréalité 5, #7 La belle et
ses princes, #9 Confessions intimes, #16 Les Marseillais
à Cancun), des émissions de plateau en direct ou pas (#5
TPMP, #8 Vous êtes en direct, #10 VTEP, #23 Le grand
journal, #25 On n'est pas couché).
Secret Story se hisse à la 3e place alors que le
programme est loin d'être terminé ; à ce rythme, il y a de
fortes chances qu'à la fin de l'été l'émission de téléréalité
ait dépassé The Voice. […]
FREDERIQUE BREDIN : la nouvelle présidente du CNC se revendique de la promotion Lang
(Les Echos, lundi 15 juillet)
[Alors que la nouvelle présidente du CNC, Frédérique
Bredin, a pris ses fonctions hier]
[…] De l'ENA, cette mère d'un X et d'une normalienne
sort aisément aux premières loges, celles de l'Inspection
des finances, mais si elle appartient à la promotion
Voltaire, c'est plutôt de la promotion Lang qu'elle se
revendique, le cabinet où, dès 1984, elle suit le cinéma
et la production audiovisuelle. Les Sofica naissent, le
cinéma est à la Fête, et la conseillère avec lui. Aussi
fidèle au grand écran qu'à la Corse – son meilleur
souvenir de l'ENA : un stage à Ajaccio –, elle tisse avec
humour le scénario de la bienvenue que lui souhaite
aujourd'hui le monde du cinéma. Si elle met du cassis
dans son champagne, elle n'a pas l'habitude de mettre
de l'eau dans son vin.
ANDRE ROUSSELET : « Je suis inquiet pour Canal+, cette chaîne est en danger… »
(Renaud Revel, L'Express, mardi 16 juillet)
« Je suis inquiet pour Canal+, cette chaîne est en
danger… » S'il n'y avait ces traits parcheminés et ce
timbre hésitant qui se perd parfois dans un chuintement,
on en oublierait presque que l'auteur de ces mots va sur
ses 92 ans. Ses propos d'une précision chirurgicale,
agrémentés d'assertions au curare, n'ont rien perdu de
leur vigueur. Sous le crâne de l'homme qui reçoit dans
ses bureaux de l'avenue George-V à Paris, tel un vieux
sage du village distillant ses prêches cathodiques,
ronronne une mécanique décidément inoxydable. Parrain
madré d'une chaîne de télévision dont il fut le fondateur
et le timonier, André Rousselet invite, en ce matin d'été
2013, à remonter le temps…
Moteur ! « C'était il y a trente ans… » Tout juste, en
effet. Canal+ sort des limbes. Le compagnon de route de
François Mitterrand, dont il fut l'exécuteur testamentaire,
préside alors le groupe Havas. C'est là qu'une équipe de
laborantins bâtit, en secret, un projet de chaîne à
l'alchimie incertaine, qui va bouleverser le paysage
audiovisuel français.
Faut-il y voir un symbole ? Trois décennies plus tard,
alors que son architecte accepte d'évoquer ce lointain
passé, « Canal » vit une fin de cycle. Bousculée par les
Qataris de beIN Sport, la chaîne cryptée dresse des
herses afin d'empêcher les milliardaires de Doha de
mettre définitivement la main sur le filon des droits TV du
football. Ebranlée par l'intrusion des géants du Net sur le
marché de l'industrie des programmes, elle se cherche un
nouveau modèle économique. […]
Mais que ferait aujourd'hui le patriarche Rousselet en
lieu et place des dirigeants actuels ? « Je ne sais pas, le
paysage a tellement changé… », concède l'oracle, audessus de la tête duquel flotte, comme attaché à une
corde de piano, un point d'interrogation. […]
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Mercredi 17 juillet 2013
13/13
Zoom programme Chaque semaine, nous analysons l’historique et l’évolution des audiences d’un programme qui revient à l’antenne pour une nouvelle saison.
FRINGE
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