LA FEUillE DU FESTIVAL
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LA FEUillE DU FESTIVAL
L F FESTIVAL Édition 4 du Mercredi 21 mai Suite de La Feuille du festival n°3 LES ACTUS DU JOUR 19h00 Soirée de projection «Villages en photographie» Salle de L’Ostau, Cinéma Jean Malige - 2 place Max Leenhardt 34830 Clapiers LA MÉTIVE, LIEU INTERNATIONAL DE RÉSIDENCE DE CRÉATION ARTISTIQUE EN CREUSE (FRANCE) Entretien croisé avec Christophe Givois, directeur artistique et co-fondateur de la Métive, Laurine Malengreau, administratrice et Camille Hervouet, correspondante pour la photographie. Quel est le principe retenu ? thématique imposée ? ou libre choix de sujet par l’artiste ? Prix du public J - 09 iTribu Montpellier Centre 36, rue Saint Guilhem - Montpellier Tél. 04 67 555 111 iTribu Fréjorgues Ouest 39, rue René Fonck Tél. 04 67 222 333 Participez au prix du public, en retirant votre bulletin de vote au Pavillon Populaire. CES PROCHAINS JOURS Jeudi 22 mai 18h30 Vernissage Hors Les Murs Jaqueline Salmon, Détentions 1993 - 2013 Centre d’art La Fenêtre - 27 rue Frédéric Peysson - Montpellier Vendredi 23 mai 18h00 Vernissage Hors Les Murs Olivia Pierrugues, Heuts Benjamin Guillemot, Glitch Le lieu multiple montpellier - 3 rue de Moissac - Montpellier 19h30 Vernissage Hors Les Murs Adrien Golinelli, Bonheur National Brut Espace le Mur Rouge - 9 rue Joachim Colbert - Montpellier RETOUR SUR Samedi 17 Rencontre avec Giuseppe Moccia & Ulrike Schmitz Ce samedi une soixantaine de personnes a assisté aux rencontres projections organisées par les associations I-Dilettanti et la Maison de Heidelberg. L’intérêt pour ces projections est d’année en année croissant. Merci donc à ces deux associations. Rencontre avec Giuseppe Moccia & Ulrike Schmitz Nous proposons des résidences où l’artiste est libre de choisir son sujet. Nous privilégions les projets développant un lien avec le territoire après avoir estimé leur besoin à venir se réaliser dans nos locaux. Les projets retenus doivent en être à leur début. L’artiste retenu cohabitera nécessairement le temps de sa résidence avec au moins un projet d’une autre dis cip lin e. Dans la m esure du possible, il bénéficie de la présence du correspondant ou d’un membre de l’équipe de la Métive qui accompagne ar tistiquement le projet. Le directeur ar tistique et le collè ge de corresp ondant s veillent aussi à la cohérence d e l ’e ns e m b l e d e s p roj e t s accueillis à chaque session de résidence. Pro duc tion le temps de la résidence ou postérieure ? En général, elle est postérieure, mais cela peut arriver pendant le temps d e r é s i d e n ce ; n o u s n o u s a dap to ns au x p roj e t s e t à leur por teur. Chaque saison de résidence est p onc tué e par un temps de visibilité d’une journée appelé festive. Cette festive réunit les travaux de tous les artistes accueillis pendant la saison ; mais ce ne sont pas nécessairement des travaux finis, ce sont des projets «là où ils en sont». La Métive peut se définir comme un observatoire des processus de création artistique. La festive est un temps de partage de cet observatoire. Principe financier privilégié ? Les artistes sont défrayés (transport, nourriture, logement); une par tie des frais techniques est prise en charge par la Métive. Les artistes ne sont pas rémunérés, mais la Métive leur apporte son soutien, ses connaissances et son réseau pour appuyer des dossiers de financement ou créer des liens avec d’autres structures de production ou diffusion. Quels sont les prolongements ? L e s e u l p r o l o n g e m e nt s y s té m a t i q u e e s t l a présentation du travail lors de la festive de fin de saison. En photographie, les expositions et publications sont le fait de partenariats établis autour de la venue des artistes. Ils ne sont pas systématiques mais réguliers, sur tout pour la publication. Les projets photographiques reçus à la Métive sont souvent des projets de recherche, qui n’ont pas obligatoirement vocation à être diffusés. Ils peuvent servir de tremplin à une recherche ou un projet plus important et s’inscrivent la plupart du temps dans une démarche au long cours. Avec le recul, restez-vous convaincus de l’intérêt de cette forme d’aide à la création ? Pour nous et notre territoire, nous sommes convaincus de l’intérêt de cette forme d’aide à la création. Mais c’est une conviction qui nous oblige sur plusieurs plans. D’une part, elle nous oblige à faire des choix pertinents et réellement au service à la fois du territoire et du projet ar tistique ; d ’autre par t, elle nous oblige à af f iner notre médiation entre l’un et l’autre pour que chacun en profite au mieux. La multiplication des lieux de création est une bonne chose dès lors que chaque projet de lieu se pense en complémentarité de l’existant. Le choix des ar tistes : multidisciplinarité ou photographie seulement ? Nous avons une approche p l u r i d is ci p li n a i r e d a ns l e sens où nous recevons des projets de disciplines dif férentes côte à côte. M ais l e s p roj e t s p e u ve nt être pluridisciplinaires individuellement. Il appartient au correspondant et au directeur artistique de choisir le projet le plus intéressant. Photographie documentaire et/ou plasticienne ? La ligne artistique en photographie est fonction du correspondant ; Camille Hervouet, à la suite de Cédric Mar tigny, défend une photographie documentaire et esthétique. Toutefois, il peut arriver à la Métive d’accueillir des photographes plasticiens, en fonction des projets reçus. La ligne artistique de la Métive en photographie s’oriente principalement, mais pas uniquement, sur les questions du document photographique et sur le dialogue possible entre les artistes et le territoire. Replacer l’homme dans son histoire, inte r ro g e r s o n ins cr iptio n dans l e p ays a g e, reconstruire une mémoire tissée parfois de fiction, voilà quelques enjeux qui pourront traverser les projets accueillis. Ce n’est pas la façon de qualifier la photographie qui est retenue, mais bien plus l’inscription de l’artiste dans son rapport à l’image et comment il rencontre l’espace, le territoire et l’autre. Brigitte Pertoldi Photo : Valentine Vermeil / ancienne résidente Pour en savoir plus : www.lametive.fr LE PHOTOGRAPHE DU JOUR S é l e c t i o n 2014 GIUSEPPE MOCCIA A Bespoke Garden Vous avez été découver t à FotoLeggendo. Quel a été votre parcours auparavant ? Après avoir fait des études d’Economie internationale, j’ai commencé par le photojournalisme. A cet te époque, je ne savais pas grand-chose des capacités de ce médium et je l’abordais d’une façon assez classique. La plus grande leçon que j’ai apprise alors était : « trouve ta voie », donc j’ai décidé de me donner corps et âme dans un sujet qui m’était cher. J’ai commencé à prendre en photo des jeunes adultes touchés par le syndrome de Down, travail qui, après six ans, a pris la forme d’un livre autoédité qui sortira ces jours-ci. J’ai bénéficié d’une reconnaissance internationale pour ce travail, comme le PhotoEspaña-Award for Human Values et la Flash Forward de la fondation Magenta, entre autres. Un jardin sur mesure , qui a été récompensé à FotoLeggendo, fait partie d’un projet plus ambitieux, divisé en plusieurs chapitres indépendants, qui va montrer les changements dans les paysages anthropologiques en Italie. Vous vous intéressez à l’anthropisation des espaces en Italie. Quelles ont été vos intentions pour Un jardin sur mesure ? Lors de mes nombreux voyages à travers l’Italie, j’ai été fasciné par la présence généralisée de petites parcelles de terre tout au long des chemins de fer italiens, et cette présence me semblait comme un élément unifiant dans un paysage très diversifié par ailleurs. L’héritage de la culture italienne est très enraciné dans ses origines rurales. De nos jours, la crois- sance durable et l’agriculture de proximité sont nos challenges prioritaires, et une nouvelle conscience écologique, qui prend forme à travers le monde dans les sociétés post-mo dernes, nous amène à renouer avec de vieilles pratiques qui furent abandonnées au nom du progrès. Un jour par hasard - la photographie a beaucoup à faire ave c les hasards - j’ai rencontré Stefano Olivari qui m’a présenté son projet sur le processus de transformation d’une zone interstitielle de Turin par une planification participative. J’ai été profondément frappé par l’histoire de ces anciens ouvriers de Fiat, qui ont construit cette petite ville de jardins illégaux. C’était le projet que j’attendais : moderne, fonctionnant sur plusieurs niveaux, et visuellement intéressant. Je veux croire qu’ Un jardin sur mesure remettra la pratique de l’agriculture urbaine dans le cadre d’un urbanisme actuel, et ainsi détrôner l’iconographie stéréotypée des années 70 qui la considérait comme une forme de délabrement de la banlieue. Au delà de son intérêt documentaire, je me sentais par ticulièrement concerné par ce sujet, puisqu’il me rappelle mon enfance lorsque mon oncle Gasparino, un agriculteur du sud de l’Italie, m’a transmis un profond amour pour la terre, le même amour partagé par tous ces modestes fermiers de Turin. Q u ’é v o q u e n t p o u r vous ces images de jardins « sur mesure » que vous donnez à voir ? Ces jardins parlent de l’identité, de la créativité et de la détermination de leurs propriétaires, mais en même temps, ils parlent de la jux ta position des chemins linéaires et circulaires dans l’histoire et la nature. L’ « impression » que je veux ramener de cet endroit est pleine de mystère et d’enchantement mais également propice à des questionnements. Je crois que l’accomplissement en matière de photographie est de créer des points d’interrogation plutôt que des points d’exclamation. Avez-vous déjà par ticipé à des résidences d’artistes ? Dans le cas contraire, est-ce un projet qui serait susceptible de vous intéresser ? Je serai intéressé d’y participer mais jusqu’à présent, je n’ai entamé aucune démarche en ce sens. Interview réalisée par Noémie Di Franco SOUTENEZ VOTRE PHOTOGRAPHE PREFERE ! Ça y est, c’est parti pour cette 14 e édition des Boutographies. La barre des 2000 visiteurs a été atteinte dès la fin du premier week-end. Le prix du public a lui aussi bien commencé et 423 bulletins ont été déposés dans l’urne (comme quoi on peut avoir envie de voter). Reste à dépouiller ces premiers bulletins et voir la tendance qui se dessine. Évidemment, on ne vous dira rien. Il vous faudra patienter jusqu’à la remise de ce prix qui sera donné le samedi 31 mai à 19h, en même temps que le Coup de cœur ARTE Actions Culturelles. iTribu Montpellier Centre 36, rue Saint Guilhem - Montpellier Tél. 04 67 555 111 iTribu Fréjorgues Ouest 39, rue René Fonck Tél. 04 67 222 333 Voici l’adresse de la soirée. L’Espla Concept - 2 rue des Augustins sur l’Esplanade Charles de Gaulle. Mais à quoi servent vos votes ? Depuis 2009, les photographes lauréats reçoivent de la part de notre partenaire I tribu du matériel Mac. C’est une façon supplémentaire d’aider ces jeunes artistes à poursuivre leurs rêves et cela, grâce à vous ! Alors venez applaudir celui qui sera désigné cette année. À bientôt des enfants Devine à quel métier se prépare cet enfant ? La Feuille du festival, feuillet quotidien réalisé par l’association Grain d’Image pour les Boutographies 2014 Rédaction : Noémie Di Franco, Brigitte Pertoldi Maquette : Susanne Klein, Maxime Mollard Association Grain d’Image - 09 rue Joachim Colbert 34000 Montpellier Téléphone : 09 54 48 07 46 – Email : [email protected] La Feuille du festival est imprimée avec le soutien de Tomoe Ne pas jeter sur la voie publique nette Le métier de marin La Devi