un infanticide juge par la cour d`assises de saint-omer
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un infanticide juge par la cour d`assises de saint-omer
Vendredi 24 juin 2016 UN INFANTICIDE JUGE PAR LA COUR D’ASSISES DE SAINT-OMER Deux ans et demi après avoir abandonné sur la plage, à marée haute, sa petite fille de 15 mois, Fabienne Kabou comparaissait devant la Cour d’Assises de Saint-Omer du 20 au 24 juin. Elle a été condamnée à 20 ans de réclusion criminelle avec un suivi socio-judiciaire et injonction de soins de 10 ans et à défaut 5 ans de prison complémentaire. Pour rappel, le 20 novembre 2013, la petite Adélaïde était retrouvée morte noyée sur la plage de Berck-sur-Mer. Peu après son interpellation, Fabienne Kabou avouait les faits et reconnaissait avoir assassiné sa petite fille. Toute la complexité de ce procès était de déceler et de déterminer la personnalité de Fabienne Kabou. Fabienne Kabou avait caché cet enfant avant même sa naissance. Elle n’avait révélé sa grossesse à aucun de ses proches, sauf au père, a accouché seule chez elle et n’a pas déclaré la petite fille. Adélaïde était inexistante tant juridiquement que socialement. La Voix De l’Enfant, qui mène dans le monde depuis plus de vingt ans des programmes d’établissement d’état civil, rappelle que tout enfant a droit à une existence juridique et donc à un état civil qui lui donne des droits et le protège. La Voix De l’Enfant s’interroge sur la possibilité d’étendre systématiquement, dans ce type de procédure, les expertises psychiatriques et psychologiques aux deux parents de l’enfant, de manière à avoir une vue complète de la situation. La Voix De l’Enfant rappelle, ainsi, que la mort d’un enfant est toujours une tragédie et que rien ne saurait justifier un tel drame. CONTACTS PRESSE : Martine BROUSSE : 06.22. 80. 82. 82 Communication : [email protected]