La musique symphonique, comment ça marche

2015
2016
LES CONFÉRENCES
SARA YALDA
AUX MATHURINS
La musique symphonique,
comment ça marche ?
par
Christian Merlin
Après des siècles de domination de la voix et des instruments
solistes, une invention fascinante éclipse toutes les autres
au XIXe siècle : l’orchestre. Parallèle à l’essor de la société
bourgeoise, cette communauté dédiée au jeu collectif
fait naître un ensemble considérable d’oeuvres formant un
véritable Himalaya : le répertoire symphonique. Il nécessite
des clés d’écoute bien différentes que l’opéra ou la musique
pour instrument soliste : dix séances pour voir clair dans cette
histoire de la symphonie et en décrypter les codes.
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EN PARTENARIAT
AVEC
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PROGRAMME LE MARDI A 12H30
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Mardi 22 septembre à 12h30
Naissance de la symphonie.
Comment en est-on arrivé à inventer un genre nouveau de musique instrumentale pure jouée
par un orchestre entier, alors que l’on n’imaginait pas la musique autrement que chantée
sur un texte ? A travers Haydn et Mozart on tentera de décrypter cette forme très codifiée.
n
Mardi 29 septembre à 12h30
Beethoven le commandeur.
À peine les contours fixés, un monstre les fait exploser : dans ses 9 symphonies, Beethoven
donne à l’orchestre une grandeur visionnaire et un souffle épique à déplacer les montagnes,
n’hésitant pas à bousculer les habitudes sans se soucier de caresser musiciens et auditeurs
dans le sens du poil.
n
Mardi 6 octobre à 12h30
La symphonie romantique.
Sur le pas de Beethoven, les romantiques font de l’orchestre l’expression d’une vision du
monde. Les instruments leur suffisent pour exprimer tout un univers poétique où la musique
sait se faire descriptive et évocatrice, de la Symphonie rhénane de Schumann à la Symphonie
fantastique de Berlioz, tout en découvrant de nouveaux instruments.
n
Mardi 13 octobre à 12h30
Le poème symphonique.
Raconter une histoire en musique ? C’était jusqu’ici le rôle de l’opéra. Liszt invente un
nouveau genre purement instrumental, le poème symphonique, où les instruments incarnent
des personnages et jouent des situations. De la Moldau de Smetana au Zarathoustra de
Strauss, exploration de l’orchestre comme narrateur.
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Mardi 3 novembre à 12h30
Le concerto.
Que se passe-t-il dans cet avatar bizarroïde de la musique symphonique, où un instrument
soliste, piano, violon, violoncelle ou autre, se retrouve en position de briller en dialoguant…
ou en luttant avec un orchestre capable de lui renvoyer la balle comme de l’avaler tout cru ?
On partira à la découverte de cette anomalie de la nature !
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PROGRAMME LE MARDI A 12H30
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Mardi 17 novembre à 12h30
Brahms l’héritier.
L’exemple de Beethoven a intimidé des générations de compositeurs, inhibés à l’idée de se
mesurer à la symphonie. Brahms n’échappe pas à la règle, jusqu’à ce qu’il ose s’y mettre la
cinquantaine venue, offrant quatre symphonies qui sont un pur accomplissement du genre.
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Mardi 24 novembre à 12h30
Les cathédrales de Bruckner.
Intimidant, Anton Bruckner ? Seulement pour ceux qui ne le connaissent pas. Admirateur de
Wagner autant qu’héritier de Bach, le compositeur autrichien a bâti d’immenses cathédrales
sonores qui nous relient à la terre en même temps qu’elles nous font toucher le ciel…
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Mardi 1er décembre à 12h30
Mahler le visionnaire.
Premier chef d’orchestre au sens moderne, Gustav Mahler était un virtuose de l’orchestre
comme Chopin ou Liszt l’étaient du piano : c’est son instrument, il en joue de toute la palette,
dans des symphonies fleuves qui font éclater les limites du genre comme seul Beethoven y
était parvenu un siècle avant, tout en nous faisant pénétrer un monde d’émotions à fleur de
peau, dans le contexte fascinant de la Vienne 1900.
n
Mardi 8 décembre à 12h30
La symphonie au XXe siècle.
On croyait le genre épuisé. Pourtant, la symphonie n’avait pas dit son dernier mot après
Mahler : avec Sibelius, Chostakovitch, Prokofiev, le répertoire s’enrichit encore de chefsd’œuvre d’une force expressive peu commune, héritiers d’une tradition qu’ils ont su faire
évoluer.
n
Mardi 15 décembre à 12h30
L’orchestre s’émancipe.
Point commun entre Le Sacre du printemps de Stravinsky, Daphnis et Chloé de Ravel, le
Prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy ? Ces œuvres qui glorifient l’orchestre et
inventent pour lui des sonorités nouvelles ne sont pas des symphonies mais des ballets…
L’orchestre n’a plus besoin d’un genre codifié pour s’exprimer comme un instrument à part
entière !
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AUX 10 CONFERENCES DE CHRISTIAN MERLIN
ORCHESTRE OU CORBEILLE : 160 EUROS
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• Bénéficiez d’une place à 16E au lieu de 24E dans le cycle de conférences de
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sont à 16E en première catégorie au lieu de 24E.
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Théâtre des Mathurins - Christian Merlin aux Conférences Sara Yalda
36, rue des Mathurins, 75008 Paris
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