En savoir plus

Transcription

En savoir plus
OUI A LA LIBERTE RELIGIEUSE NON A LA RESOLUTION SUR LA DIFFAMATION DES RELIGIONS INFORMATIONS GENERALES Introduction: L’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), qui regroupe 57 états à majorité ou à forte population musulmane, tente depuis plusieurs années déjà de justifier et faire avancer la Résolution sur la diffamation des religions par un vote aux Nations Unies. La Résolution sur la diffamation des religions a pour but de criminaliser les paroles ou les actes contre une religion particulière. Elle a été présentée et votée aux Nations Unies sous diverses formes et sous différents noms depuis 1999. Il s’agit d’une déclaration non‐contraignante mais influente qui, en pratique, fournit une couverture pour certaines lois qui restreignent la liberté religieuse ou d’expression dans le monde islamique, telles les lois anti‐blasphème au Pakistan. Historique: Dans sa campagne initiale, l’OCI avait ciblé la diffamation de l’islam. Pour obtenir un soutien plus large, elle a ensuite été recadrée en tant que diffamation des religions (antisémitisme, christianophobie,…). Or, le but clair de cette Résolution reste la protection de l’islam. La très controversée Résolution sur la diffamation des religions a bel et bien été adoptée par le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU (47 membres) le 25 mars 2010, mais par une minorité d’Etats : 23 voix pour ‐ les pays musulmans, la Chine, la Russie, Cuba, l’Afrique du Sud, la Bolivie et le Nicaragua ‐, 11 voix contre ‐ les pays de l’Union Européenne, la Suisse, le Canada et le Chili ‐, et 13 abstentions ‐ dont l’Inde, le Japon, la Corée et l’Argentine. Objectif de l’OCI: Encouragée par cette récente adoption par le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU au printemps, l’OCI compte présenter à l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York (192 membres) une Résolution légèrement modifiée sur la diffamation des religions. Le vote est prévu pour début décembre 2010. Il serait dans l’intérêt de l’initiant que la Résolution devienne contraignante. Mais les chances sont faibles, vu qu’elle contrevient à la Déclaration des Droits de l’Homme. Par contre, à force d’être adoptée de diverses manières durant plusieurs années consécutives, elle pourrait graduellement entrer dans le droit coutumier. Ses partisans prétendent que le concept de diffamation des religions protège les pratiques religieuses et promeut la tolérance. En réalité, il favorise plutôt l’intolérance et les violations des droits humains concernant la liberté religieuse et d’expression à l’égard des minorités religieuses dans ces pays. La Résolution sur la diffamation des religions a pour effet de donner une légitimité internationale à certaines lois nationales appliquées par des gouvernements répressifs et des extrémistes religieux, lois qui permettent de punir et de supprimer tout propos qui peut être jugé offensif et inacceptable envers une religion en particulier. AGISSONS! Bon nombre de chrétiens dans les pays musulmans sont sévèrement touchés par ces lois nationales. Depuis le droit de se réunir librement jusqu’à celui de partager l’Evangile, la Résolution sur la diffamation des religions menace de légitimer au niveau international la persécution locale à leur égard. Est‐il urgent d’agir? Le soutien de cette Résolution a diminué de manière significative ces dernières années, et nous sommes très près de la voir définitivement abandonnée. Une action concertée peut donc faire la différence. Ainsi, tout ce qui peut être entrepris est utile et nécessaire. Tant que cette Résolution ne sera pas écartée, elle continuera à donner du poids à des législations nationales telles que les lois anti‐blasphème, utilisées pour restreindre la liberté religieuse, particulièrement celle des chrétiens. Nous vous invitons à signer la pétition ci‐jointe. Merci de votre soutien! Vos pétitions sont à renvoyer jusqu’au 15 novembre 2010 à l’adresse suivante: Portes Ouvertes, Case Postale 147, 1032 Romanel s/Lausanne Elles seront acheminées par Portes Ouvertes International aux Nations Unies, si possible au Secrétaire Général, Ban Ki‐moon