Passer la porte sainte

Avant de passer
la porte
En passant
la porte
Après avoir passé
la porte
ÌÌ Prendre conscience
de la miséricorde du Père
ÌÌ Laisser le Christ franchir
la porte de mon cœur
Le mot « miséricorde » désigne, en hébreu,
le cœur profond, les « entrailles » qui frémissent
sous le coup de la douleur et de la peine.
« La miséricorde c’est l’acte ultime et suprême
par lequel Dieu vient à notre rencontre. »
— Pape François
Discrètement le Christ frappe à la porte de mon
cœur, espérant que je lui ouvre afin qu’il puisse
faire sa demeure en moi.
« Tout en Jésus parle de miséricorde. Rien en lui
ne manque de compassion. »
— Pape François
L’Esprit Saint nous transforme intérieurement
pour que nos paroles et nos actes soient
habités par la miséricorde.
« Comme le Père est miséricordieux, ainsi
sommes-nous appelés à être miséricordieux les
uns envers les autres. »
— Pape François
ÌÌAccueillir la Parole
de Dieu (Isaïe 60, 19-20)
ÌÌ Accueillir la Parole
de Dieu (Jean 10, 9-10)
ÌÌ Accueillir la Parole
de Dieu (Colossiens 3, 12-13)
Le jour, tu n’auras plus le soleil comme lumière,
et la clarté de la lune ne t’illuminera plus : le
Seigneur sera pour toi une lumière éternelle, ton
Dieu sera ta splendeur. Ton soleil ne se couchera
plus, et la lune pour toi ne disparaîtra plus ; car le
Seigneur sera pour toi lumière éternelle.
Jésus dit : « Moi, je suis la porte. Si quelqu’un
entre en passant par moi, il sera sauvé : il
pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un
pâturage. Le voleur ne vient que pour voler,
égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que
les brebis aient la vie, la vie en abondance.
ÌÌ Laisser la Parole descendre en soi
ÌÌ Laisser la Parole descendre en soi
Puisque vous avez été choisis par Dieu, que
vous êtes sanctifiés, aimés par lui, revêtezvous de tendresse et de compassion, de
bonté, d’humilité, de douceur et de patience.
Supportez-vous les uns les autres, et
pardonnez-vous mutuellement si vous avez
des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a
pardonné, faites de même.
Prendre conscience de cette infinie tendresse
de Dieu envers moi. Il ne m’enferme pas dans
ce que je fais et m’illumine inlassablement et
gratuitement par son amour miséricordieux.
Accueillir cette vie en abondance que le Christ
m’offre, sans condition. « Si quelqu’un...…»
je peux être aujourd’hui ce quelqu’un et décider
de passer par le Christ en lui remettant ma vie.
ÌÌ Rendre grâce avec
la Parole (Psaume 102, 8-10)
ÌÌ Rendre grâce avec
la Parole (Psaume 22, 1-3)
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin.
ÌÌ Vivre la miséricorde, animé par l’Esprit
Dans l’église,
devant le crucifix
Lorsque Jésus est cloué sur la croix,
il porte et confesse au Père les péchés
de toute l’humanité. ÌÌProposition d’une démarche
‹‹Contempler le Christ en croix
‹‹Tracer sur son corps le signe de la croix
en reprenant cette acclamation :
Au nom du Père, notre Père !
Au nom du Fils, notre frère !
Au nom du Saint Esprit, qui nous guide !
Sois loué !
Sois béni, Seigneur !
‹‹Faire silence
‹‹Méditer en priant le Notre Père
‹‹Exprimer ma prière avec mes mots
ou ceux d’une prière connue
ÌÌ Laisser la Parole descendre en soi
S’arrêter sur chacune de ces expressions
et la laisser éclairer ma manière de parler
et d’agir auprès des autres.
ÌÌ Rendre grâce avec
la Parole (Psaume 81, 3-4 )
Dans l’assemblée divine, Dieu préside :
« Rendez justice au faible, à l’orphelin ;
faites droit à l’indigent, au malheureux.
Libérez le faible et le pauvre,
arrachez-les aux mains des impies. »
ÌÌAu terme
de cette démarche
Après avoir vécu cette démarche de
conversion, ce pèlerinage peut se
poursuivre en vivant le sacrement de la
réconciliation ou l’indulgence jubilaire.
Le pèlerin s’engage alors à témoigner de
cette miséricorde à travers des signes
concrets : visiter une personne seule,
donner à manger à une personne qui
a faim, assister une personne malade,
consoler une personne dans la peine...…
Contempler
la miséricorde
de Dieu
Le pape François a souhaité un jubilé
extraordinaire de la miséricorde entre le 8
décembre 2015 et le 20 novembre 2016.
Il exhorte chacun de nous à contempler
la miséricorde de Dieu pour que nous
devenions nous-mêmes des hommes et des
femmes de miséricorde.
Parmi les démarches proposées, il y a le
franchissement d’une Porte de la Miséricorde.
Notre évêque a demandé que plusieurs lieux
dans notre diocèse puissent permettre de
vivre cette démarche qui est avant tout une
démarche personnelle de conversion.
Pour le pèlerin, franchir la porte sainte
signifie son désir et sa volonté d’entrer
dans le salut apporté par le Christ.
Les portes saintes
dans le diocèse
‹‹Primatiale Saint-Jean,
place Saint-Jean, Lyon 5e
06 60 83 53 97
‹‹Basilique de Fourvière,
place de Fourvière, Lyon 5e
04 78 25 51 82
‹‹Sanctuaire Saint-Bonaventure,
place des Cordeliers, Lyon 2e
04 78 37 83 55
‹‹Eglise Sainte-Anne,
16 place Berthelot, Roanne
04 77 71 33 81
Franchir
la porte sainte
« Pour passer la porte sainte à Rome, et en
tous lieux, chacun devra, selon ses forces,
faire un pèlerinage. Ce sera le signe que la
miséricorde est un but à atteindre, qui demande
engagement et sacrifice. Que le pèlerinage
stimule notre conversion : en passant la Porte
Sainte, nous nous laisserons embrasser par la
miséricorde de Dieu, et nous nous engagerons
à être miséricordieux avec les autres comme le
Père l’est avec nous. »
— Pape François
Célébrer
le sacrement de
la réconciliation
« Dans le sacrement de pénitence et de
réconciliation, ce qui est premier, quel que soit
le péché commis si on le reconnaît humblement,
c’est l’expérience de la joie pacificatrice du
pardon de Dieu. Il ne s’agit pas d’insister
seulement sur l’accusation des péchés, mais de
rappeler que c’est la rencontre personnelle avec
Dieu, Père de toute miséricorde, qui est centrale.
Ce n’est pas le péché qui est au cœur de la
célébration sacramentelle, mais la miséricorde
de Dieu, qui est infiniment plus grande que
toute notre faute. »
— Cardinal Philippe Barbarin
‹‹Il peut arriver qu’on ne se soit jamais
confessé, qu’on ne sache plus comment faire,
qu’on ne voie pas quoi dire, qu’on ait du mal à
reconnaître ce qu’est un péché… Le prêtre qui
vous accueillera saura vous mettre en confiance
et vous aider à vivre la confession.
Vivre
l’indulgence
jubilaire
Dans le sacrement de la réconciliation,
Dieu pardonne totalement nos péchés
mais demeure en nous l’empreinte
négative de nos péchés dans nos
comportements et nos pensées. C’est
pourquoi nous sommes appelés à
accueillir l’indulgence miséricordieuse du
Père qui nous libère des conséquences
de nos péchés.
Cela suppose de notre part une
disposition intérieure de conversion et
une volonté de grandir dans l’amour et
d’agir avec charité. Vivre l’indulgence de
l’Année jubilaire, c’est laisser développer
en soi la miséricorde du Père.
Liés à tous, vivants et morts, dans la
communion des saints, l’indulgence peut
être obtenue pour les défunts.
Le pape a fixé la démarche à
entreprendre pour vivre et obtenir
l’indulgence jubilaire : vivre le sacrement
de la réconciliation et le sacrement de
l’eucharistie, professer sa foi, prier pour le
pape et pour les intentions qu’il porte.
Passer
« Je suis la Porte.
porte sain
Si quelqu’un
entre par moi,
il sera sauvé »
(Jean 10,9)
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Miséricordieux
comme le Père