Abaissement des vitesses sur l`A21

Transcription

Abaissement des vitesses sur l`A21
Dossier de presse
Abaissement
des vitesses sur
l’A21
A21
Aix-Noulette
Valenciennes
130
110
Courbe du Marais
90
DIR
Nord
Un environnement plus sain,
Des autoroutes plus sûres,
Pour une circulation plus fluide,
Ralentissons !
Zoom sur les accidents
Le constat
On relève 11 accidents par kilomètre et par an en 2013 sur les 26 km de l’A21 concernés par la baisse de vitesse dans les
deux sens de circulation.
On constate une zone d’accumulation de ces accidents au niveau de la courbe du Marais à Lens avec une proportion 4 fois
supérieure au reste de la zone. Les échangeurs sont également des zones à fort taux d’accidents.
Objectifs
L’analyse
Une étude de sécurité routière menée sur l’ensemble de l’A21 par le CEREMA analyse les données d’accidentologie depuis
2006 et met en lumière les facteurs d’accidents. Celle-ci démontre que :
Amélioration de la sécurité à l’approche de la Courbe du Marais
Apaisement des flux de circulation
R
éduction des pollutions
L’A21 est une autoroute urbaine avec un trafic important et des échangeurs rapprochés.
Le trafic élevé et les nombreux changements de direction sont des facteurs augmentant le risque
d’accident. L’abaissement des vitesses permet de limiter ce risque.
Sécuriser la Courbe du Marais
Le nombre élevé d’accidents dans cette zone est à l’origine des réflexions qui ont amené à prendre une mesure de réduction
de vitesse sur l’A21. L’objectif est de mettre en cohérence la vitesse avec l’environnement : vitesses réduites à 90 km/h dans
la zone la plus urbaine et à 110 km/h dans les zones péri-urbaines. Cette harmonisation devra permettre une conduite plus
apaisée, de sorte que les conducteurs abordent la courbe du Marais en toute sécurité.
Fluidifier le trafic
La diminution de la vitesse contribue à diminuer la congestion.
La réduction de la vitesse autorisée n’accentue pas les problèmes d’écoulement, mieux, elle contribue à fluidifier le réseau.
Le débit des voies de circulation (nombre de véhicules/h) est plus élevé à 90 km/h qu’à 110 km/h. Il a autant de véhicules
écoulé en 1h à 30 km/h qu’à 90 km/h en raison de la réduction de la distance de sécurité entre les véhicules.
Circuler moins vite génère moins d’incidents. Par conséquence, le trafic reste plus fluide.
Réduire la pollution atmosphérique
La circulation routière émet des polluants atmosphériques nocifs pour la santé (oxydes d’azote, de soufre, particules, benzène)
et pour l’environnement (gaz à effet de serre).
Plus la vitesse est élevée, plus la quantité de polluants rejetés dans l’atmosphère augmente.
En règle générale, on observe un minimum des quantités de polluants émises par kilomètre parcouru à 70 km/h.
Diminuer le bruit
La réduction de la vitesse présente également l’intérêt de réduire les nuisances sonores routières dans un secteur fortement
urbanisé.
l dans un cas sur deux, le véhicule est seul (perte de contrôle du véhicule, en courbe ou lors d’un dépassement)
l dans un accident sur deux, le conducteur a moins de 25 ans.
Par ailleurs, d’autres conducteurs sont surpris par un ralentissement ou un bouchon (choc arrière).
Dans une majorité des accidents, une vitesse excessive est en cause, particulièrement par temps de pluie, avec un conducteur inexpérimenté ou sous l’emprise de l’alcool.
La mesure
L’abaissement des vitesses sur l’ensemble de l’itinéraire, en amenant les usagers à avoir une conduite plus apaisée, permettra de diminuer le risque d’accidents par perte de contrôle, en particulier dans la courbe du Marais. Cet abaissement des
vitesses, en améliorant la fluidité du trafic et en réduisant les bouchons, permettra également de diminuer le risque de choc
par l’arrière.
Un bilan de la baisse de vitesse est prévu dans quelques mois pour évaluer l’efficacité de la mesure. En fonction des résultats
obtenus, une baisse de vitesse à 70 km/h pourra être envisagée dans la courbe du Marais.
La DIR Nord
Comme ses dix homologues réparties sur l’hexagone, la DIRN entretient et exploite le réseau routier national non concédé selon une logique de grands itinéraires. La DIRN est un service déconcentré du Ministère
de l’écologie, du développement durable et de l'énergie.
Elle exerce ses attributions sur 3 régions (Nord - Pas de Calais, Picardie, Champagne - Ardenne) et 7 départements (Nord, Pas de Calais, Aisne, Ardennes, Somme, Oise et la Marne). Elle emploie 766 agents.
Au total, elle gère 1.074 km d’itinéraires dont 759 km de routes à chaussées séparées et 315 km de bidirectionnelles. A cela, s’ajoute la prise en charge de 319 km de bretelles. La DIR Nord assure aussi l’entretien
de 1.241 ponts, 315 murs de soutènement, 5 tranchées couvertes et 1.039 PPHM (Portiques, Hauts mâts et
Potences).
Peuplingues
Coudekerque-Branche
DIR Nord
DIR Nord-Ouest
DIR Ile-de-France
Steenvoorde
Autoroutes concédées
LILLE
Escoeuilles
Lille Ouest
4 Cantons
Dourges
Valenciennes
ARRAS
Avesnessur-Helpe
CHARLEVILLEMÉZIÈRES
Amiens
LAON
Clermont
Rethel
Soissons
Reims
Siège de la DIR - Nord
Il regroupe la Direction, le Secrétariat
Général qui gère les Ressources Humaines,
la Qualité Gestion Développement Durable,
la Communication, les Achats-Moyens
Généraux, l’Informatique ; ainsi que
le SPT chargé de développer
l’expertise et la qualité dans les domaines
de l’entretien et de l’exploitation.
2 AGR : Arrondissement de Gestion de
la Route
Ils constituent l’échelon intermédiaire entre
le siège de la DIR et les districts.
Basés à Lille et Reims, les AGR ont pour
mission d’encadrer le travail de plusieurs
districts. Ils encadrent également le CIGT et
assistent la Direction au quotidien.
Nanteuil
5 Districts
Ils pilotent et coordonnent l’action des CEI en
matière d’exploitation et d’entretien.
Les districts du Littoral, de Lille, d’Amiens-Valenciennes, de Reims-Ardennes et de Laon
sont chargés de mettre en œuvre localement
les politiques d’exploitation et d’entretien en
s’appuyant sur les CEI.
18 CEI : Centre d’Entretien et
d’Intervention
Ils assurent l’entretien courant et la viabilité
d’un réseau routier d’environ 50 km.
Les CEI sont les unités territoriales de base
chargées des interventions sur le terrain
tant pour l’exploitation que pour l’entretien
des routes.
2 CIGT : Centre d’Ingénierie et de Gestion
du Trafic
Ils assurent le suivi et la gestion en temps
réel du trafic routier et des mesures
d’exploitation.
Implantés à Lille (Allegro) et Reims, les
CIGT sont au cœur du dispositif en cas
d’événements sur les routes : accidents,
bouchons, intempéries...
2 SIR : Service d’Ingénierie Routière
Ils assurent la maîtrise d’œuvre du
développement du réseau routier national.
Le SIR Est de Reims et le SIR Ouest de Lille
s’occupent de la réalisation d’études et de
la surveillance des travaux des projets de
modernisation et de développement du
réseau routier.
Conception : DIRN/Cellule communication - Impression : Imprimerie Monsoise
ILE-DE-FRANCE