"Cabaret Express" « Le Cabaret du bout du monde
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"Cabaret Express" « Le Cabaret du bout du monde
"C’est au bord de l’eau, la mer vient s’échouer là comme un peu oubliée, un vieux ponton, une chaîne rouillée, un canot à moitié enfoui, le cabaret dans les roseaux - le cabaret du marais. Pour s’y rendre, il faut trois jours de voyage - les acteurs sont des vieux pêcheurs du coin qui habitent dans des huttes - ils taillent les sketches dans du roseau - ils arrivent en sortant de l’eau - en slips de bain en coton ils ont des crabes dans les mains et ils font les phoques qui s’ébrouent - et tout le monde rit - enfin, les deux spectateurs, la patronne et sa serveuse Yvonne - et ils s’assoient et c’est fini. Là, on danse dans la nuit, on boit, on voyage en paroles et on dit que le Cabaret du Bout du Monde existe ou a existé. (Les barques au petit matin. Brumes. Personne n’en n’a rien su.)" Gilles Defacque "Cabaret Express" A déguster sur le pouce ! La scène se passe… sur un tréteau de base - lieu d’expériences tous horizons où les petits dament le pion aux mammouths. Pour un théâtre d’urgence. Jubilatoire, décapant, festif, libre. Dévoué au PRESENT REVENDIQUE ET RAGEUR. Notre époque où la misère crie de partout, est l’époque du cabaret. Pas le musée du cabaret mais du théâtre à VIF. Et les arts pauvres ont leur or : la poésie ! Le menu : textes, chansons, pantomimes. L'équipe de base, du « Cabaret les Hors-Piste... Ceux qui n’ont qui tournent autour, qui stagiaires, fameux par leur hors-tout : Jacques Motte et de farces et attrapes, poète à Schotte, le violoncelliste inspiré, Defacque, le Loyal, en quête Express », le liant : pas encore accès à la piste, désordonnent... Les fameux décalage et leurs pitreries son attirail de représentants l'occasion, William tendre et cocasse et Gilles d'ordre et de spectacle. Dans « Le Cabaret du bout d’autres personnages : la Stéphanie Petit, la clownesse music-hall Ben alias Bernard du monde » s’y joignent serveuse-chanteuse Janie Follet, le Roi du Debreyne. « Le Cabaret du bout du monde » "Un florilège d'un comique interactif, par lequel les comédiens engagent les spectateurs à les rejoindre de leur place, à embrayer sur leur comique de qualité, et même à chanter un peu. Et, au delà du rire, une grande douceur d'âme irradie ces personnages attachants (...) Improvisation mais aussi grande rigueur des textes parlés et chantés, complicité des comédiens et du public charmé d'emblée : le temps n'existe plus, on rit, on sourit, on est heureux, comme avec des amis retrouvés dans une saine gaieté." L'Est Républicain 02/2000 "Drôles de zigotos, sacrés rigolos. Heureux talentueux que ces hommes de spectacle-là (...) Ce qui s'appelle avoir su chauffer une salle. Et la conquérir autour d'une trame qu'on coud, découd, brode ou tapisse. Textes, chansons et pantomimes ; commedia, improvisation, clown et violoncelle... Que la soirée fut belle !" L'Echo Rural 03/99 . Gilles Defacque Directeur, auteur, metteur en scène du Prato, et acteur fou d’improvisations ! Auteur et metteur en scène de spectacles qui explorent les formes les plus multiples du rire et de la poésie, il décloisonne dans ses propres spectacles comme dans sa programmation. Auteur de solos - après « Bégaiements » et « Ça partirait de Friville-Escarbotin », depuis 2008 « Loin d’être fini » et de spectacles plus importants en salle comme « Opéra Bouffe Circus » et ce « Mignon Palace », ou à géométries et terrains variables tels que « Le Tournage Imaginaire » ou « Deûles d’amour » créé pour l’évènement Lille Capitale Européenne de la Culture. Vient d’écrire « Crise de couples » produit par la Comédie de Picardie pour une création prévue en 2010. A mis en scène aussi le répertoire : Beckett – « En Attendant Godot » (co-produit par (La Métaphore) en 93), « Fin de Partie » (co-produit par le CDN de Normandie - Comédie de Caen en 97) et « Oh Les Beaux Jours » (co-produit par Le Phénix de Valenciennes en 99), Louis Calaferte – « Les Mandibules », « Aux armes, citoyens » (1990), et Michel Quint « Effroyables Jardins ». Fait toujours le clown avec Alain D’Haeyuer dans l’anthologique « Polka des Saisons » et le transmets aux plus jeunes lors de temps de recherche tel que « Le poème à l’épreuve du clown », en accompagnant la naissance de nouveaux monologues clownesques tels que celui de Ludor Citrik ou celui Janie Follet qu’il a co-écrit « Moi y’a une chose que j’comprends pas… c’est la beauté » (créé en janvier 2006), et bientôt Marie-Laure Baudain « Pauline Couic » (création mai 2011) Et fait aussi l’interprète : dans « Les Barbares » d’après Gorki mis en scène par Eric Lacascade, créé dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes à Avignon en 2006, et actuellement chez David Bobée dans « Gilles » créé en août 2009 au Théâtre du Peuple à Bussang. Auteur : a été publié « Parlures », une entreprise poétique de publication des écritures de Gilles Defacque. (Ed. Invenit / Le Prato) ; est joué : « C’est pas nous » mis en scène par François Godart et produit par la Comédie de Picardie. . Jacques Motte Né le 28 mai 50 à Moustier-en-Fagnes dans une ferme. Monte à la ville pour entreprendre des études d’histoire. Voyage en Orient et en Afrique. Pendant quelques années, exerce des métiers divers. Rencontre le Prato en 1978. Y apprend à faire le clown, du théâtre de rue et du spectacle comique. Joue dans de nombreux spectacles du Prato : « Le Casting (Chères oMbres) », « Le Tournage Imaginaire », « Le Cabaret du Bout du Monde », « Le Cabaret Express », « Fin de Partie », « Oh les beaux jours », , « Mélancolie Burlesque », « Opéra Bouffe Circus (M. Loyal perd les pédales) », « Deûles d’Amour », et « Gamberges », « Mignon Palace ». A participé à des spectacles du : CDN de Béthune, Ballatum Théâtre, Météorite du Capitaine,… Anime les stages et ateliers « burlesques » du Prato. . William Schotte Né en Flandre maritime dans la seconde moitié du 20ème siècle, aîné d’une famille modeste, il montre très vite un manque d’enthousiasme pour l’école. Il décide de travailler sur le port de Dunkerque comme coursier puis comme manœuvre au chantier naval. C’est à cette époque qu’il achète sa première guitare pour faire le « Beatles » juste avant de s’engager comme beatnik sur les routes faute de l’avoir été dans l’armée. Vie de bohème et cha cha cha… Désespéré, William rentre au pays et participe à 256 groupes balayant tous les styles : pop, rock, jazz, free-jazz, folk, contemporain, hard… Il souhaite devenir sage : étude classique de contrebasse, violoncelle et piano. Il apprend, écoute, lit, regarde. Après avoir composé pour le théâtre et la télévision, il se lance dans la chanson, la scène, les tournées, le succès… Ses groupes : le Rococo Rijsel trio, Willima Schotte & Cie et William Schotte à 3. Ses albums : Geel en swart, Au roi du potjevleesh, Spécial Carnaval, Les Echos du Westhoek, Les Musiques Mécaniques, Le Grand Biscornu. Ses participations dans les spectacles du Prato : « Le Cabaret Express », « Mélancolie Burlesque », « Le Tournage Imaginaire », « Deûles d’Amour », « Gamberges » et autres improvisations ou performances.