Meetings du PCF
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communistes_204 20/12/05 16:26 Page 1 Sur le vif e titre d'éditorial une veille de vacances peut sembler velléitaire. Je vous souhaite d'abord d'être de ceux qui bénéficieront d'une pause. Mais rappelons que ce vœu est vain pour ceux qui sont submergés par la pauvreté. Une course de vitesse est engagée contre la désespérance et nous n'avons que quelques mois pour donner de la crédibilité à l'alternative. Si personne ne nie la profondeur des Michel Duffour colères, certains commentateurs ont président du Conseil tenté la semaine dernière d'accréditer national du PCF l'idée qu'elle n'aurait pour seul effet qu'alimenter l'extrême droite lepéniste. Ces affirmations font l'impasse sur le fait que l'opposition aux solutions libérales est toujours vivace. Les prochains rassemblements régionaux organisés par notre Parti sont dans ce contexte d'une importance capitale. Réussis ils seront un facteur de confiance. C “Une accélération nécessaire” Ne cachons pas que l'état de la gauche n'aide pas à dissiper les tendances au fatalisme. Le Parti socialiste a beaucoup cultivé dans la dernière période ses compétitions internes et n'a toujours pas abordé les réponses franches que les Français attendent. Dans le même temps, il est clair que le reste de la gauche ne s'est pas hissée au niveau souhaitable. Avec leurs forums pluralistes les communistes ont cherché à consolider la dynamique du printemps qui avait enthousiasmé et conquis la majorité des électeurs de gauche. Cet effort est à l'heure actuelle insuffisamment partagé. Le prochain trimestre appelle donc un sérieux coup d'accélérateur. Des ripostes plus amples s'imposent face aux orientations gouvernementales et nos forums doivent trouver plus d'épaisseur, le débat franc et loyal s'amplifier. A la mi-décembre 2004, nul ne pensait que le Traité constitutionnel européen serait mis en échec. On sait maintenant ce que furent dans les ingrédients du NON l'attitude du Parti communiste. Un an après, la même démarche peut connaître le succès et faire bouger les lignes. Le Parti communiste a fait hier la preuve de son utilité ; il pense légitimement, en vue de la prochaine échéance présidentielle, être un atout fédérateur pour gagner au rassemblement les forces les plus soucieuses de voir triompher avec la gauche une alternative forte. En fin de compte c'est de cela que les communistes débattront en préparant leur Congrès. Ces choix seront faits par eux en toute indépendance et en toute souveraineté, et se nourriront de tous les défis à relever. Meetings du PCF Le PCF a décidé d'organiser de grands meetings régionaux pour riposter aux mauvais coups de la droite et reconstruire l'espoir à gauche. Déjà de premières dates : • Mercredi 22 février - Marseille • Jeudi 23 février - Nîmes • Dimanche 26 février - Orléans Contre l'état d'urgence Plusieurs organisations progressistes dont le PCF se sont rassemblées jeudi soir aux abords de l'Hôtel Matignon pour protester contre l'état d'urgence et exiger sa suspension Faire respecter le verdict des urnes Les pétitions exigeant le respect du vote des Françaises et des Français lors du référendum constitutionnel seront remises au Président de la République courant janvier. Il reste donc encore quelques jours pour les acheminer au siège du PCF Angela Davis au siège du PCF Servez-vous Tract disponible dans les fédérations « Les suites du Forum national » Jeudi matin, Angela Davis a rencontré Marie-George Buffet au siège du PCF. Après avoir remercié les communistes français pour leur action en faveur de sa libération, elle a souligné les similitudes du combat actuel des progressistes français et américains confrontés à des droites de plus en plus extrêmes Le Conseil national met à disposition chaque semaine une aide à la communication de proximité, composée d’un dossier et de plusieurs projets de tracts, maquettés au format bureautique. Ils sont disponibles et téléchargeables sur Internet (www.pcf.fr rubrique « tracts »). Comme chaque année, CommunisteS suspend sa parution entre Noël et Jour de l’an. Reparution le mercredi 4 janvier N° 204 - Supplément à l’Humanité du 21 décembre 2005 - PAGE I communistes_204 20/12/05 16:26 Page 2 CommunisteS Forums À l’initiative Bobigny - Seine-Saint-Denis Nouvelle direction pour le Mouvement Jeunes communistes Construction politique et candidature en débat en Seine-Saint-Denis À la suite du départ de plusieurs dirigeants nationaux dont Jérôme Dulauroy, secrétaire national du MJCF, les jeunes communistes ont réuni ce week-end leur Conseil national. Lors de cette session, ils ont fait le point de la situation de la jeunesse à la veille d'une année 2006 importante avec la tenue des Congrès du PCF et du MJCF ainsi que l'organisation du Forum social européen et mondial. Face à une droite qui dans tous les domaines aggrave la vie des jeunes, ils ont décidé d'engager plusieurs initiatives politiques dont l'organisation d'États généraux des lycées, une loi pour la réussite dans l'enseignement supérieur ou encore la lutte pour la libération de Barghouti. Ils ont aussi réfléchi au fonctionnement de leur organisation. C'est ainsi qu'ils entendent renforcer les liens entre les trente-huit départements où la JC existe et le Conseil national, ou encore améliorer la place des jeunes femmes dans le mouvement. Enfin ils ont procédé à l'élection d'une coordination de quatorze membres. Cédric Clérin est le nouveau secrétaire général et Vincent Bordas le premier coordinateur national. À l'issue d'une vingtaine de forums locaux, des militants communistes et progressistes de Seine-Saint-Denis se retrouvent pour débattre de l'alternative. omment changer ? » D'entrée de jeu l'animateur de la soirée plante le décor. Ici, pas besoin d'expliquer longuement le besoin de changement. Dans le département l'exigence demeure forte, même si les échecs répétés de la gauche conduisent parfois au doute et au découragement. L'exigence de changement, elle était présente, et avec quelle force! dans les émeutes des jeunes il y a quelques semaines. Elle était dans la rue le 4 octobre avec les salariés en lutte pour l'emploi et le service public. L'urgence du changement? N'était-ce pas aussi le fil conducteur de la journée de manifestation et de rencontres du 3 décembre dernier. Aussi dans le débat de jeudi soir, on n'est pas seulement venu pour témoigner de ce qui ne va pas. On veut aussi confronter les points de vue sur ce qu'il faut changer et les moyens d'y parvenir. des richesses, des services publics rénovés, étendus, des droits nouveaux pour les salariés et des institutions démocratisées conduisant à une VIe République. Un ensemble de propositions qui rassemble assez facilement les personnes présentes mais qui entraîne un débat - moins consensuel celui-là - sur les moyens politiques à mettre en œuvre pour les faire triompher. bouger afin de créer un rassemblement antilibéral majoritaire. Pour un intervenant, « exclure du rassemblement une partie de la gauche serait ravageur ». Et un autre d'ajouter: « Le PS ce n'est pas que Dominique Strauss-Kahn. Il n'y a pas un mur infranchissable entre les idées que je défends et ce que me disent les militants socialistes ou Verts que je côtoie. » Un débat essentiel lorsqu'on réfléchit à la Urgence sociale et perspective et qui, pour Hervé Bramy, devra se poursuivre entre urgence politique militants mais aussi et surtout avec Pour la plupart des intervenants, le peuple, comme une des questions urgence sociale et urgence politique à trancher en lien avec le contenu sont liées. « Face à la droite, l'ab- du projet alternatif. sence de perspective pèse sur les Quelle candidature ? luttes et sur leur possibilité d'aboutir » note une syndicaliste qui ajoute: « il est donc essentiel de recréer C'est dans ce contexte que l'idée l'espoir! » Mais un espoir solide, d'une candidature de rassembledurable, capable de changer les ment à l'élection présidentielle est choses. Car, selon les mots d'un avancée. Une éventualité qui suscimilitant communiste, « jusqu'à pré- te de nombreuses réactions, car si sent la gauche - toute la gauche - a tout le monde en reconnaît le bienDes exigences fortes échoué ». D'où la nécessité revendi- fondé, chacun n'y met visiblement quée par tous de faire autre chose, pas la même chose. En effet, si un Tout au long de la soirée, des pro- autrement. De ce point de vue, la certain consensus semble s'opérer positions seront avancées sur le campagne référendaire fait figure sur l'idée que la multiplication des contenu de ce que devrait être une de référence. Plusieurs intervenants candidatures antilibérales serait politique de gauche. Elles émanent proposent de reproduire à l'occa- inefficace pour combattre la droite de l'expérience, des luttes, mais sion des échéances électorales à et pourrait même renforcer le vote aussi de la campagne référendaire venir, non seulement la démarche utile ou l'abstention, les avis sont car, comme le souligne un interve- citoyenne mise en œuvre mais aussi plus divers dès lors qu'il s'agit nant, « le NON n'a pas été qu'un les contours du rassemblement à d'aborder concrètement le type de refus, il a aussi porté des aspira- construire. Un raisonnement qui candidature à construire. Si pour tions, des valeurs. » Aussi, pour amène une syndicaliste à considérer Brigitte Dionnet une candidature tout le monde, la gauche doit rede- « qu'on ne peut plus gouverner avec issue des rangs du PC constituerait venir synonyme du « combat contre la social-démocratie ». Une prise de un atout pour la démarche et le la misère et la pauvreté ». On reven- position qui fera débat, puisque si contenu du rassemblement à dique pour cela des salaires décents certains dans la salle semblent par- construire, Pierre Cours-Salies et une sécurité d'emploi tout au tager son point de vue, d'autres, s'interroge, quant à lui, sur les long de la vie professionnelle. On sans gommer les divergences à capacités à rassembler d'une cansouhaite une répartition plus juste gauche, ne renoncent pas à la faire didature choisie hors des partis. Une solution qui aurait l'avantage, selon lui, de ne pas avoir à supporter l'échec de la gauche plurielle ou celui du « socialisme réel ». C'est dans cet esprit que José Bové lui apparaît le mieux placé. Une démarche qui fait réagir Pierre Zarka qui considère « que l'obstacle au rassemblement n’est pas les partis mais leur égocentrisme et la culture délégataire dont ils sont porteurs ». Et c'est précisément ce qu'il souhaite dépasser, « en permettant aux citoyens d'investir le changement ». À l’évidence le débat n'est pas clos. Il devrait se poursuivre et se porter maintenant dans les cités populaires car, comme tient à le rappeAmicale réception autour de Roland Jacquet qui, après neuf ler Hervé Bramy, « c'est là qu'est années passées à la trésorerie du Conseil national, a transmis le l'urgence sociale. Et c'est aussi là flambeau de la bataille financière à Jean-Louis Frostin, nouveau que la gauche joue son avenir. » trésorier du PCF. Patrice Falguier «C Merci Roland bienvenue à Jean-Louis Prendre la parole pour rompre l'isolement Permettre aux habitants du quartier des Tarterêts à Corbeil (Essonne) de s'organiser et de prendre la parole, telle était l'ambition affichée par les communistes de la cité qui, samedi matin sur le marché, invitaient celles et ceux qui souffrent à venir témoigner de leurs difficultés. Pour Franck, l'un des animateurs local du Parti, cette initiative vise à aider les gens à redresser la tête en ripostant aux mauvais coups tels que les expulsions locatives, les coupures d'eau, d'électricité ou encore le chômage et les discriminations. L'occasion aussi d'associer les salariés du secteur, les enseignants, les associations de quartier dans un dialogue et des actions communes. Dans leurs interventions, Bruno Piriou, conseiller général communiste, et Lydie Benoit, secrétaire départementale du PCF et conseillère régionale, sont revenus sur le fait que le pays a les moyens de mener une politique plus juste et plus humaine. Ils valoriseront aussi l'intervention citoyenne pour briser l'isolement. L'initiative rencontrera un certain succès puisque plus de cent personnes s'inscriront au Comité d'alerte que les communistes proposent de mettre en place. Une structure dont la vocation pourrait être de développer les relations et briser le silence sur les situations inadmissibles vécues dans le quartier. Du coup, une autre décision sera prise: celle de renouveler l'opération « témoignages et échanges publics sur le marché » au moins une fois par trimestre. Écologie et développement durable s'invitent dans les forums Les communistes de Montpellier ont tenu un forum sur les questions de l'écologie et du développement durable avec la participation d’Alain Hayot, qui a en charge cette question à la direction du PCF, ainsi que des militants syndicaux et de la LCR. Le PS et la CGT EDF s'étant faits excuser. Plus de 70 personnes ont ainsi échangé sur les transports, l'énergie, « croissance ou décroissance », mais aussi sur la situation politique et les rapports entre les différentes composantes de la gauche. Au cours de ce débat, Alain Hayot a invité le public à s'emparer de la question de l'énergie avec ITER (nouveau programme pour une énergie renouvelable) et à en faire un grand débat citoyen. Devant l'intérêt suscité et l'envie de poursuivre, une nouvelle rencontre est prévue en janvier. Adresse aux vétérans Louis Baillot, président de l'amicale des vétérans, et Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF, ont cosigné un courrier en direction des vétérans afin qu'ils prennent toute leur place dans la préparation du 33e Congrès. Dans un communiqué de son Bureau national, l'Amicale s'est aussi prononcée pour que « le congrès décide d'une candidature communiste à l'élection présidentielle, considérant qu'elle serait un atout pour le rassemblement antilibéral (…) Une candidature de clarté et d'espoir portée par la campagne collective de tous ceux qui veulent une politique nouvelle, résolument anticapitaliste. » N° 204 - Supplément à l’Humanité du 21 décembre 2005 - PAGE II communistes_204 20/12/05 16:26 Page 3 CommunisteS 33 Congrès e TRIBUNE DE DISCUSSION Notre commission a souhaité rappeler aux lectrices et lecteurs de CommunisteS la façon dont allait se poursuivre l'élaboration des choix des communistes pour leur 33e Congrès. On ne dira en effet jamais assez que l'objectif de notre commission est de favoriser le débat et le choix des adhérentes et adhérents en leur permettant d'avoir le plus d'éléments possibles permettant de nourrir leur réflexion et de connaître très précisément le processus dans lequel ils et elles ont à s'investir. Nous entrons ainsi dans la deuxième phase du débat entamé en octobre. À savoir, celle qui débouchera sur le vote des communistes des 2 et 3 février pour choisir leur base commune de discussion. Un premier Conseil national a eu lieu le 10 décembre pour faire une proposition de base commune de discussion. À partir de cette date, des camarades peuvent déposer des projets alternatifs jusqu'au 2 janvier où la commission de la transparence examinera leur enregistrement. Dans le cas de leur existence, ils paraîtront dans CommunisteS du 4 janvier. Un Conseil national se réunira ensuite le 6 janvier pour dresser un état des lieux, éventuellement modifier le projet initial ou constater le maintien de textes alternatifs. La commission de la transparence se réunira dans la foulée pour établir le bulletin de vote et procéder à l'adoption du contenu qui sera envoyé à chaque communiste - par Transparence - dès le 10 janvier. Les 2 et 3 février les communistes voteront pour choisir leur base commune. À partir du 4 février ils auront à débattre et amender dans leurs instances et au congrès national cette base qu'ils et elles auront majoritairement choisie. Pour la commission, Brigitte Dionnet Le débat, c'est parti ! Les adhérentes et adhérents de la section de Rezé Sud Loire (44) ont débattu au cours de trois réunions thématiques des sujets à l'ordre du jour du Congrès. Nous publions ici leur compte rendu établi par Dominique Lucas, le secrétaire de section. rois réunions thématiques sur la visée et le projet communiste, la stratégie et les échéances électorales, le Parti et les statuts se sont tenues les 24, 29 novembre et 6 décembre. T La visée communiste, notre projet Les camarades estiment que le but des communistes demeure l'émancipation humaine. La défense des libertés individuelles ne peut être garantie que par des droits collectifs (conquêtes sociales, conquêtes nouvelles). Le communisme doit être contraire à l'individualisme mais sans nier l'individu. Le capitalisme sait très bien défendre ses intérêts de classe, le communisme doit être porteur de l'intérêt d'une classe sociale par le partage des richesses, l'accès de tous aux savoirs et aux connaissances. La démocratie doit être le fil rouge de la construction d'une société nouvelle que nous appelons communisme. Le débat porte sur la transformation sociale : le capitalisme aujourd'hui mondialisé attaque les acquis sociaux. La question du dépassement du capitalisme est posée pour les communistes à partir de la société telle qu'elle est. La visée communiste doit donc proposer des buts réalistes pour tendre vers la construction d'une société sans domination ni exploitation par la création de nouveaux droits, en finir avec les discriminations. Le débat porte également sur l'action concrète, au quotidien, pour répondre aux besoins des gens : s'attaquer à l'immédiat (riposter à la politique de la droite en lui opposant un projet fait de propositions concrètes). Les camarades pensent qu'il faut à la fois s'attaquer à l'immédiat et construire un projet communiste porteur d'avenir : besoin de porter des ruptures, d'exprimer la radicalité anticapitaliste mais aussi d'offrir du rêve, de l'utopie pour susciter de l'envie, de l'intérêt. La visée communiste pour être crédible doit tendre à la création de droit individuel : droit au logement, à l'emploi, à l'énergie, à la santé… La stratégie et les échéances électorales Les camarades estiment que les échéances politiques doivent être prises en compte. Ils se posent une question : comment traduire dans une alliance avec le PS le rassem- blement majoritaire sur des choix antilibéraux et ne pas trahir notre identité ? La lutte des classes est pleinement d'actualité, pourtant la construction de rassemblements majoritaires s'avère difficile : voir les limites du vote du 29 mai. Nous ne pourrons pas affronter la question des alliances sans s'attaquer à ces rassemblements. Nous ne pouvons plus concevoir nos rapports avec les autres forces politiques comme avant, sinon nous sortirions d'un tête à tête avec le PS pour un tête à tête avec une extrême gauche qui ne veut pas le pouvoir. Le débat porte sur la nature de l'identité communiste : notre « vocation » n'est pas seulement de porter la protestation mais aussi de viser la conquête du pouvoir avec d'autres. Comment y aller sans nous renier ? Pourtant il y a besoin d'être dans les lieux où se prennent les décisions : référence au rôle de nos élus mais aussi à l'expérience 1997/2002 et à certains votes de nos parlementaires peu lisibles. Les camarades expriment la crainte d'un nouveau « 21 avril » en exprimant le souhait que nous abordions les échéances électorales de manière nouvelle, tout en souhaitant une candidature com- comme une force indispensable au succès. muniste à la présidentielle. Les camarades insistent sur le fait Quel parti pour le que le Parti ne saurait être une e force d'appoint de quelque rasXXI siècle ? Les statuts semblement que ce soit : assumer La vie du Parti, le rôle de l'adhé- ce que nous sommes. rent, la proximité sont au cœur des S'agissant des statuts, les camaéchanges. Comment être le parti rades pensent que nous y avons de la transformation sociale, celui consacré beaucoup (trop ?) de de la stratégie qu'il se donne ? Cela temps depuis le congrès de Marpose pour les camarades la ques- tigues. Il nous faut sortir des attition de notre utilité aux gens, de tudes « clanistes » (substitut aux notre proximité en particulier tendances), être le parti commudans les quartiers populaires. Le niste dont les gens ont besoin. Cela débat porte sur notre activité de pose la question de quel parti? Un terrain globalement en recul, parti près des gens, utile pour résismême si des exemples récents ter, se battre et transformer la montrent que nous sommes en société, utilisant tous les lieux (de capacité de faire du travail (élec- la rue aux institutions) pour cela. tion cantonale partielle de Bouaye Nos organisations locales doivent Rezé/sud en octobre 2004 et cam- être repensées notamment en pagne référendaire cette année). terme de proximité: les assemblées Les camarades pensent aussi que générales ont nui au fonctionnesi nous avons renouvelé nos ment de cellules de quartier, modes de fonctionnement, nos locales, voire d'entreprises. Entre pratiques, nous en sommes encore l'assemblée générale et le comité fortement imprégnés (culture local de section que nous avons communiste héritée de plusieurs mis en place, il y a souvent peu de décennies de conceptions héritées différence. Il nous faudra repenser du stalinisme). Ils estiment que l'animation de l'activité du Parti. notre expérience du référendum a Proposition d'une réunion ultémontré que nous pouvions tra- rieure (semaine suivante) sur la vie vailler avec d'autres, êtres ouverts du Parti sur la section, la structuet en même temps apparaître ration de son activité. N° 204 - Supplément à l’Humanité du 21 décembre 2005 - PAGE III communistes_204 20/12/05 16:26 Page 4 CommunisteS Forums : porter le mouvement jusque dans les élections Laurent Péréa - Dordogne (24) (…) Si les forces sociales, citoyennes et politiques de gauche sont capables de se rassembler pour construire un réel projet de société alternatif au libéralisme ainsi que des moyens politiques de le porter, est-ce que la vision d'un avenir plus juste ne pourrait être au rendez-vous ? C'est à ce à quoi les communistes du Bergeracois peuvent être fiers d'avoir contribué, avec les citoyens et toutes les forces politiques, associatives et syndicales de gauche par l'organisation en commun d'un forum sur l'emploi le 17 novembre dernier. Forum où une confrontation réelle s'est amorcée, et où s'est décidée une manifestation pour l'emploi et le développement économique du Bergeracois (…). La question de la construction politique (…) ne peut pas se limiter à l'élaboration d'un programme antilibéral, même si c'est une étape nécessaire. La question de l'offre politique globale est posée, toutes les questions doivent être mises en débat, notamment celle de la division à gauche, qui taraude la question du possible ou pas d'une alternative réelle. Car tout est méticuleusement orchestré pour en rajouter sur cette division et ne laisser comme alternative à gauche qu'un PS ancré dans l'adaptation libérale ou une extrême gauche arc-boutée sur un rassemblement limité. Au bout, c'est cette vision de l'émiettement qui pèse, alors que dans tout l'électorat de gauche il y a cette possibilité de rassemblement. (…) Dans les forums, toutes les questions doivent être mises en débat, y compris celle des élections, parce qu'elle est sous jacente, voire elle s'exprime et sera une étape dans le processus de transformation sociale. La question de la présidentielle doit y venir à partir de cette recherche de rassemblement antilibéral, d'une candidature « du » rassemblement qui le favorise et non « de » rassemblement qui impliquerait au fond un ralliement et risquerait de limiter les possibilités de rassemblement nécessaire. C'est bien, de mon avis, le fond de la réflexion qui doit poser l'ambition de la candidature communiste. Ce qui poserait en même temps, pour les autres échéances arrivant derrière, comment ce mouvement en construction antilibéral peut-il se retrouver jusque dans l'élection alors que le système électoral actuel ne lui en donne pas les moyens ? C'est pourquoi l'expérience des forums est une étape importante de notre stratégie. Ils préfigurent les contours de ce que peut être une construction politique avec les citoyens, où le rassemblement dans la confrontation donne une visée possible pour une union populaire majoritaire autour d'un projet antilibéral (…). Programme et participation gouvernementale Contribution collective des camarades de La Riposte e PCF ne doit pas seulement dénoncer les méfaits du capitalisme. Il doit surtout proposer une alternative sérieuse à ce système néfaste. La question du programme du PCF est d'une importance décisive. Les communistes doivent être en première ligne de la lutte pour arracher des réformes sociales, ou pour défendre celles qui ont été obtenues par le passé. Cependant, à la racine de l'exploitation et des inégalités sociales se trouve la propriété privée des moyens de production. Notre programme doit expliquer aussi clairement que possible la nécessité de substituer au capitalisme un système reposant sur la propriété sociale des moyens de production. Il ne s'agit pas d'exproprier chaque boutique, salon de coiffure ou atelier. Mais L toutes les banques et compagnies d'assurances, tous les grands groupes du secteur industriel et les grandes chaînes de distribution devraient être nationalisés et placés sous le contrôle démocratique des travailleurs eux-mêmes. Nous rejetons catégoriquement l'idée d'un déclin « historique » irréversible du PCF, car il dispose de réserves sociales très importantes. Le renforcement du Parti passe par l'adoption d'un programme communiste à la hauteur de la situation, et par une politique correcte concernant ses rapports avec le PS et la question de la participation gouvernementale. L'entrée du PCF dans un gouvernement qui privatise à tour de bras, comme celui de 1997-2002, est une option qui doit être totalement exclue. Le PCF devrait expliquer qu'il est parfaitement disposé à participer au gouvernement avec le PS, mais à condition que ce gouvernement prenne des mesures décisives contre les capitalistes et pour améliorer sérieusement les conditions de vie de la majorité. Ces mesures devraient inclure l'abrogation de toutes les contreréformes réalisées par la droite. Le SMIC devrait être porté à 1400 euros bruts, sur la base de 35 heures de travail hebdomadaire. Les allocations chômage, le RMI et les retraites doivent être considérablement revalorisés. Un vaste programme de construction de logements sociaux doit être mis en œuvre. Toutes les entreprises privatisées devraient être renationalisées, sans indemnisation pour les grands actionnaires. Aucun des problèmes auxquels nous sommes confrontés n'est sans solution. Face à la régression sociale, les travailleurs et les jeunes ont plus que jamais besoin d'un PCF fort et combatif. Par un effort commun, faisons en sorte que son programme et son action soient à la hauteur de la lutte que nous menons pour libérer l'humanité de l'exploitation capitaliste. Premiers signataires: Greg Oxley; Jérôme Métellus; Pascal Plantevin; Hubert Prévaud; Pierre Trapier; Christophe Cambefort; Bruno Ameslant; Erwan Chiquito; René Fleurie; Nathalie Grégoire; Serge Portejoie; Fabrice Inglès; Claude Tisler; André Delange; Hassan Laaziz; Isabelle Martin; Bruno Ameslant; Laurent Guillem; François Gody; Joyer; Nicole Amouraoux; Maithé Sola; Hassan Lazzid; Sophie Rault; Francine Begards; Antoine Molesin; Nicolas Douchin; Françoise Douchin; Yoan Coursierres; Éric Touret; Fabien Jambou; Clément Lorillec; Aurélien Guillot; Christine Lebon; Laurent Chambon; Monique Vernin; Maurice Vernin; Pascal Jouveaux; Fares Haloui; Jean-Marc Domart; Jean-Louis Ruz; Yves Le Gloahec; Jean-Michel Toubin; Christian Graux; Guy Calafato; Felices Josyane; Kamel Benabdessadok; Micheline Coutelan; Lucienne Quero; Jean-Baptiste Vincensini; Jean-Luc Dellis; Jérémie Giono; Francis Plantier; Alain Guillot; Olivier Grevet; Michel Vila; Xavier Dubois; Patrick Kaczmarek; Somdeth Sakda; Jean Stemmelen; Raphaelle Dadat; Daniel Zoïa; Jo Hernandez; Stéphane Cot; Nadine Couessurel; François Charles; Yann Germain. Pour un rassemblement qui change la vie Pierre Campa - Comminges, Haute-Garonne (31) e veux dire mon accord avec P. Cohen-Seat quand il souligne dans son rapport du 21 septembre devant le CN qu'ensemble, les femmes, les hommes et toutes les forces de gauche et de progrès doivent élaborer un projet antilibéral, porté par un rassemblement qui ait la volonté unitaire de changer fondamentalement la politique en France et en Europe; et, ensemble, choisir ceux qui porteront ce projet devant le suffrage universel. J Cela en évitant deux erreurs : sousestimer ce que nous apportons, ou nous prétendre au centre du rassemblement à construire. Et en retenant les leçons du référendum : si le NON a gagné c'est parce que le peuple de gauche s'est emparé de la campagne, et parce que des liens nouveaux se sont créés entre les partis politiques du NON et le mouvement associatif et syndical. Tout nous invite donc à continuer avec ces collectifs pour rassembler dans les idées (forums), dans les luttes et dans les élections. Mais il faut agir vite et nous sommes loin du compte. Pour quelles raisons ? Des raisons externes au PC : Des syndicats, des associations hésitent à être partie prenante d'un programme politique ; certaines forces politiques ou associatives refusent de discuter avec le PS qui campe toujours sur des positions libérales et hégémoniques ; la frontière entre la gauche et la droite passe à l'intérieur du PS. Seule la dynamique populaire pourra faire bouger cette ligne. Des raisons internes : Des camarades soutiennent que le PC doit être au centre du rassemblement à construire ; d'autres, les orphelins de la gauche plurielle, se disent en accord avec la stratégie proposée mais tirent dans l'autre sens pour casser les collectifs du NON, pour avoir comme interlocuteur unique le PS. Il faut en finir avec ces manœuvres. Si le congrès se déroulait dans ce climat délétère, rien de clair n'en sortirait. La gauche irait à un échec cuisant et le PC deviendrait un appendice sclérosé du PS. Construire une dynamique populaire et citoyenne avec les retraités Contribution du collectif national PCF « Retraité-e-s » D ans une trentaine d'années, aujourd'hui). Dans 10 ans les On ne créera pas « une dynamique sociale » sans eux (…). ter à la hauteur des enjeux et des 30 % de la population aura seniors de plus de 50 ans seront la populaire et citoyenne autour d'un Au moment où cette évolution réalités actuelles les principes fonplus de 60 ans (20 % dès majorité du corps électoral. nouveau projet de transformation positive exige d'adapter et de por- dateurs qui ont fait (suite page 9) N° 204 - Supplément à l’Humanité du 21 décembre 2005 - PAGE IV communistes_204 20/12/05 16:26 Page 5 CommunisteS CONSEIL NATIONAL DES 9 ET 10 DÉCEMBRE Conseil national des 9 et 10 décembre Finances : le rapport de Jean-Louis Frostin es choix budgétaires qu'il nous revient de faire pour l'année à venir sont toujours d'une grande importance, puisqu'il s'agit de décider à quoi nous utiliserons nos moyens. À ce sujet, je souhaite préciser qu'à mes yeux, la politique budgétaire et financière ne se résume pas à des moyens à « gérer » au service de l'intervention politique. Chaque fois que la promotion de nos idées, l'actualité, un événement nous commandent d'intervenir dans le débat politique et social, la décision de quels moyens financiers, matériels et humains, mettre en œuvre pour y parvenir, relève d'un choix politique à part entière. En effet, les moyens disponibles à un moment donné ne nous permettant pas toujours et - malheureusement - de déployer toutes les initiatives que nous souhaiterions, nous sommes régulièrement amenés à dégager des urgences et des priorités. Ceci résultant d'un débat politique nécessaire entre nous. Cela met en évidence l'apport essentiel que représentent les milliers de femmes et d'hommes communistes, dont l'engagement détermine le développement de nos moyens. Chaque trésorier, chaque collecteur, s'efforçant à la mise à jour des cotisations, chaque adhérent sollicitant son entourage pour soutenir financièrement notre action, chaque élu concourant au financement de notre activité représentent un capital militant précieux. Il nous faut sans cesse veiller à le valoriser afin d'en élargir le cercle et de disposer de ressources supplémentaires. Ne pas considérer les choix financiers comme des choix politiques - au-delà de négliger cette réalité nous amènerait forcément à dépenser plus que ce que nous pouvons. Pourquoi une telle exigence dans la politique budgétaire est-elle nécessaire ? Ces dernières années, nous avons, sous l'impulsion de Roland Jacquet et de la direction du Parti, considérablement réduit notre endettement auprès des banques ainsi que notre endettement fournisseurs. Il nous a évidemment été difficile, et même impossible, de reconstituer dans le même temps un fonds de roulement de trésorerie permettant des souplesses dans la réalisation de nos budgets annuels. À partir de là, tout déséquilibre entre les recettes réalisées et les dépenses engagées se traduit immanquablement et très directement par une impasse de trésorerie, à un moment donné. C'est la raison pour laquelle il nous est indispensable d'atteindre l'objectif de 800 000 € de souscription, d'ici la fin de l'année, pour l'équilibre des comptes 2005 et la trésorerie dès le mois de janvier prochain. À ce sujet, conscient de ces enjeux, le Comité exécutif national a pris des dispositions pour contacter rapidement les directions départementales. Il s'agit d'étudier, avec chacun et chacune, les conditions à mettre en œuvre pour une accélération conséquente des versements à la trésorerie du CN. Les premiers retours en sont positifs mais je vous appelle à développer cet effort de mobilisation financière jusqu'au bout. Une première liste a été publiée, avec les 800 premiers noms, dans CommunisteS du 7 décembre. Compte tenu de la préparation du congrès avec les différents textes du CN et les contributions - la pagination de CommunisteS à l'intérieur de l'Humanité n'étant pas extensible - il ne nous aura pas été possible de faire autant de publications que nous l'aurions souhaité. La décision a donc été prise d'un 4 pages « spécial finances » dans le numéro de CommunisteS du 21 décembre. Il comprendra les informations sur le budget 2006 du Conseil national et 3 pages de souscripteurs, avec environs 3 000 noms. J'en viens maintenant aux perspectives budgétaires pour l'année 2006 et à la proposition du budget qui vous est faite L par le Comité exécutif national. Vous disposez d'un tableau vous permettant de mesurer les grands axes de notre politique financière à venir. À la fin de mon propos, je serai disponible pour répondre à toute demande de précision et tenir compte de vos remarques éventuelles, avant de procéder, si les propositions vous conviennent, à leur adoption. Auparavant, je souhaite vous préciser quelques éléments. a) Comment s'est construite cette proposition de budget ? - Je rappelle notre décision, à l'occasion des 2 séances du Conseil national à l'automne 2004, d'établir un budget annuel sur la base de recettes sécurisées. La proposition qui vous est faite est donc en concordance avec les recettes espérées dans le cadre de notre bataille financière pour 2006. - Nous avons également travaillé à partir des données réalisées 2005 et des écarts budgétaires constatés et de leurs causes. - Chaque responsable de pôle a été consulté sur les conditions de leur fonctionnement et sur leurs perspectives d'activité pour 2006. Cela en lien avec le secteur communication, chargé de la maîtrise de l'ensemble des dépenses de communication et d'initiatives politiques. b) Quelles en sont les grandes lignes ? Les produits sont évalués sur la base de l'effort permanent, pour améliorer les rentrées de cotisations, le partenariat avec nos élus et un objectif de souscription d'un million d'euros. La cotisation est un poste qui doit pouvoir progresser sensiblement, en lien avec nos efforts de renforcement, et particulièrement à l'occasion du premier trimestre, avec la remise de la nouvelle carte pluriannuelle, la préparation du congrès et les milliers de contacts et reprises de contacts que cette période va permettre. Le Comité exécutif national propose que nous travaillions à une nouvelle impulsion de la collecte des cotisations, en nous appuyant sur l'expérience positive du référendum, qui a constitué un moment fort de revalorisation de l'engagement militant. Je vous propose de considérer que nous engageons dès janvier une seule et unique souscription pour l'année, dans le cadre de notre conception de souscription permanente. Plutôt que de donner parfois le sentiment « d'empiler » plusieurs souscriptions, et donc de courir après l'argent dépensé, il est certainement préférable et plus mobilisateur d'en- gager cette bataille financière pour le développement de l'activité et les échéances politiques à venir. Par contre, chaque événement (exemple le congrès, une élection…), les besoins de l'actualité ou les rendez-vous importants que nous nous fixons, seront autant d'occasions de rythmer l'effort tout au long de l'année, pour animer l'ensemble de la souscription nationale que nous proposons de fixer à 1 million d'euros. - Les dépenses se situent, d'une manière générale, à un niveau intermédiaire entre le budget et le réalisé 2005. Cet ajustement tient compte, d'une part, d'une première expérience de l'organisation par pôle que nous n'avions pas lors de leur mise en place en octobre 2004 et, d'autre part, des informations recueillies dans le travail de préparation que je vous ai indiqué précédemment. Ma première remarque importante sur les chiffres euxmêmes concerne les moyens pour la communication: nous opérons une augmentation de 200000 euros par rapport au budget 2005 pour arriver à 1100000 euros. Il faut, par ailleurs, considérer que dans le courant de l'année 2006 nous aurons à engager - quelles qu'en soient les formes - la campagne de l'élection présidentielle pour laquelle nous proposons de provisionner 300000 euros, qui viendront donc s'ajouter, pour l'essentiel, à nos moyens de communication. Le référendum et les financements qu'il a générés ont partiellement caché la réduction des dépenses prévues au budget 2005. Nous n'aurons pas cette situation en 2006 et nous sentirons plus fortement les effets de notre décision d'un budget annuel plus limité. Ma seconde remarque porte sur la volonté de poursuivre, dans l'esprit qui nous a animés en 2004, l'effort de cohérence et les progrès d'organisation et de rigueur pour le fonctionnement du Conseil national. D'importantes économies ont d'ores et déjà été réalisées. Cependant, l'absence de fonds de roulement dont je vous ai parlé au début de mon propos, nous pose un problème de trésorerie conséquent en 2006, dans l'attente du versement de l'aide publique qui doit intervenir en mars. Une série de mesures est en cours pour y faire face, sans pénaliser le développement de notre activité. Mais, vous comprendrez que j'y insiste, nous ne pouvons pas envisager - au regard des échéances des deux années suivantes - de ne pas respecter l'équilibre du budget que nous retiendrons. Pour terminer, je précise que cette proposition de budget, organiserait nos moyens financiers pour 46,34 % à l'activité et aux initiatives politiques, pour 25,40 % en salaires et cotisations sociales, et pour 28,25 % pour le fonctionnement et les charges fixes. Je crois que cela affirme bien la volonté politique du Parti communiste, avec les moyens dont il dispose. Cela nous met en situation de porter l'ambition d'une activité au service d'une construction politique, pour une alternative populaire à la droite et aux politiques libérales. Seconde liste de souscripteurs Ain / ALLOMBERT Colette et Georges BOUDONNE Alain CERESERO Yolande CHARTRE Robert DELAY François FELIX Maurice GALLAND Roger MURTIN Max NIEZNALSKI Suzanne PASTORE Roger PERICHON Mireille PERON Daniel PROST-MAGNIN Roger SERRANO Hélène et Joseph Aisne / CHARPENTIER Guy CREPIN Annick DETRE Marcel LAFARGUE Jean LATOUR Jean-Marie LATOUR Jacques LEBEAU Michèle MARCHAND Lambert MAREUX René MARTIN Robert MESNAGE Robert MOREAU Colette PALLUT Janine SCUTTENAIRE Robert SIMON Renée SIMONET Claude VILBOIS Jean Allier / AUGRANDENIS Jean-Marc BEAUVOIR Simone BIDAULT Jean-Paul BRUNET Denis BUVAT Jean BUVAT Armand CAQUET Aimé CHALMIN Maurice COURTINAT Jacqueline DEBOURNOUX Jeanine DESGRANGES Jean DEVAUX Georges ETEVE Robert EVIEUX Bernard FAURE Gaston FLEURY Irène FONTVERNE Marie FONTVERNE André GIRARD André MARAMBERT Jean NOURTIER Michel et Christiane PASSIGNAT Daniel PREVOST Louis ROUX André RUHLMANN Marie SAINT-DENIS Marc SERTAIN Janine TOUSSAINT Bernard VASSAL George VASSEUX Marcel Alpes de Haute-Provence / AIGUIER Yves AMOUREUX Hélène BAROU André BARTHELEMY Georges BECK Andrée BULLES Danielle CASTALDI Michel COMTE Raymond COUTON Marius ESTIENNE Claude et Noélie GIRARDOT Paulette GORI Josette GOUBEREAU Aurore HALIMI Roger HUEBER Claude MARTINEZ Josephine MARTINEZ Marie SBROGGIO Daniel N° 204 - Supplément à l’Humanité du 21 décembre 2005 - PAGE V SOTRET Colette TARQUIS Mireille VACHERET Jean- Claude Hautes-Alpes / ARDUIN Christian BERCHAUD Vincent CELSE Arlette LAURENT Yvette LEIDENBACH Denise MENALDO Eugène MOCQUET Guy NADAL Jacques OLIVE Paulette RIVALLAN Pierre Alpes-Maritimes / ALARDO Éliane BACHETTA Jean BARBAROU Pierre BARTOLETTI Arlette BASSO Jean BAUDOIN Joseph BEL Henri BENAMOU Guy BOUILLIEN Éliane CARCANO Franco CARLETTO Jean CASAGRANDE Marcel CAZENAVE Mauricette CENCIAI Armand COTTALORDA Bernard DENAPE Mauricette GANDARA Albert GARCIN Jeannine GHINI Arstide GRZYBOWSKI Simone GUEBOUB Arlette GUILIELMO Jean-Pierre GUIS Jacques INJEY Robert JACQUIN Eugène KURTZ Maria LANCHAMP Jean- communistes_204 20/12/05 CONSEIL 16:26 Page 6 NATIONAL DES 9 ET 10 DÉCEMBRE CommunisteS SOUSCRIPTION Liste des souscripteurs (suite) Proposition de budget 2006 PRODUITS DÉTAIL cotisations souscription financement public indemnités parlementaires recettes diverses MONTANT 1600 000,00 1000 000,00 3746 000,00 4370 000,00 150 000,00 10 866 000,00 TOTAL DES PRODUITS D'EXPLOITATION BUDGET DE FONCTIONNEMENT Claude LASTENNET Jean LAURENT Paule et Marcel MAIRE Roger MARTEL Jeanne METALLI René NELY Christiane NORROY André ODRU André Eugène PASSEREL Georges PASSERON Jean-Claude PATE Lucien PITTARI Félicien POCHON Robert QUILICO Madeleine RASKIN Jeannine ROBARD Camille et Yvonne RODA René SASSY Georges SCATENA Henri TIBERTI Alain UGHES Victor VAILLANT Edmonde DÉTAIL activité des parlementaires fonctionnement des pôles MONTANT 1768 000,00 380 000,00 vie du parti relations extérieures et SND relations internationales entreprises/économie/social droits de la personne décentralisation/territoires/développement durable moyens organismes de direction Conseil national Comité exécutif national secrétariat Congrès conférences nationales autres charges adhérent-e-s frais pour carte et cotisations information des adhérent-e-s aides financières aux fédérations aides budgétaires aides financières aux élections aides financières à l'activité parlementaire services généraux personnel autres charges charges liées au financement public dotation aux amortissements charges exceptionnelles provisions pour élections à venir coopérations et partenariats subvention au Mouvement Jeunes Communistes de France subvention à la presse subvention association Blanqui fondation Aragon amicale des vétérans, ciné-archives… Parti de la gauche européenne 75 000,00 101 000,00 70 000,00 28 000,00 46 000,00 22 000,00 38 000,00 655 000,00 94 200,00 109 200,00 30 500,00 263 000,00 158 100,00 401 000,00 41 000,00 360 000,00 873 000,00 810 000,00 10 000,00 53 000,00 1392 000,00 2760 000,00 901 600,00 251 600,00 230 000,00 120 000,00 300 000,00 635 400,00 9 766 000,00 BUDGET INITIATIVES ET COMMUNICATION DÉTAIL communication générale MONTANT 825 000,00 communication et publications initiatives budgets spéciaux 250 000,00 225 000,00 350 000,00 vie du parti relations internationales entreprises/économie/social droits de la personne décentralisation/territoires/développement durable 65 000,00 50 000,00 50 000,00 60 000,00 50 000,00 pôles 275 000,00 1 100 000,00 10 866 000,00 0,00 TOTAL CHARGES INITIATIVES ET COMMUNICATION TOTAL DES CHARGES D'EXPLOITATIONS ÉCART PRODUITS / CHARGES DE L'EXERCICE BUDGET INVESTISSEMENTS DÉTAIL matériel MONTANT 4000,00 ordinateurs portables copieur/fax 3000,00 1000,00 refonte site Internet du Conseil national imprimante nouvelle carte logiciel adhérent-e-s 5000,00 1800,00 13 606,00 développement 20 406,00 divers TOTAL BUDGET INVESTISSEMENTS Ardennes / AROMATARIO Guido BORLET Elde COPPA Dominique GOBEAUT Gaston JAUREGUI Gérard KELLER Louis KRETZMEYER Yves LAMBERT André LOLLIEUX Daniel LUCAN JeanJacques MAJEWSKI André MALDI Suzanne MARIATTE Dominique MARTIN Muriel MIET Jean NIEDDU Angelino OMASSON Pierrette REMY Jean SAISELET Bernard SCARCIELLO Grazinccio VISSE René et Viviane VISSE Lucette Ariège/ARRIGHI Raymond AUDABRAM Yvonne BAUTISTA Antoine CAPELLA René COLOMER Vincent ESTALRICH Étienne GINESTE André LAFON-ROUDIER Christian LERIME Angel MARTY Anne-Marie MAURY Rémy MELLIER Jean MEULENYSER Georgie MICHAUD Alain NESTI Enzo ODON Claude OTT Didier PIQUEMAL Pierre PUJOL Marcel ROUBICHOU René RUFFAT Aimé SEGUELA Gilbert Aube / ADENIN Louis BADUEL Roger CHOQUART Jean CLERC-RAGOT Claire HERRIG Yvette et Hubert JOURDHEUILLE Régine JOUVANCY Claude LARIVE Luce MARCIAN Fabienne MATHIEU Pierre MEAN Raymond MERIAUX Henri et Françoise MILITZER Henriette et Rudolf MOULIN Louis RANCE Josiane Aude / ALBIRA Francis ANDRIEU Claude ANOLL Raymond AUBERT Marie AVERBOUH Paulette BEDOS Robert BILLES Edmond BONDE Francis BONNIN Lucien BOSCH Gilbert BOURGEAUD Carmen BUATAS André CAMPOURCY Pierre CAZANAVE Alain CONTE Raphaëlle DALMAU Claude DOLS Gérard EMBRY Francine ESCUDIER Jean-Louis EVEZARD Yvette FONTERAILLE Louis GOMEZ Jean GRANELL Marie-Rose GUILHAUMOU Georges HERMIAS Pierrette LAGARRIGUE Arlette LANDRIEUX Yvonne MARIN Guy MARTY Narcisse MARTY Yvonne MATHIEU André MELITON Sala MOLIERES Léon MONTAGNE Étienne MURCIA Michelle NICOLAS Josette ORTUNO Jean RESTOUEIX Léa RIGAUD Fernand ROIG Danielle SENTENAC Henri SERRANO Rémy SUC Renée Aveyron / ANDRIEU Pierre BONNAL Pierre CRESPIN Yvan ERALES Jean GAUBERT Georges GRAS Jean-Marie HOLLI Aurélie RUFFIE Adrien 262 000,00 30 000,00 280 000,00 15 000,00 18 400,00 30 000,00 TOTAL CHARGES DE FONCTIONNEMENT Ardèche / BONIN Marie-Françoise BONNAMOUR Michèle BURGUNDER Liliane CHABRIER Josiane et Émile CHALVET Claude CLAUZIER Raymond CROS Georges DEHAUSSE Jean-Pierre FERNANDEZ José FOURGEAUD Élisabeth GHIANI Paulette GIRARD Clément IMBERT Monique INGUENAUD Claude PÉRETTI Madeleine et Jacques MANHAUDIER Michel NICOLETTE Élisabeth OLIVIER Jean-Paul REMPILLON Jacques RUDIGIER Claude TACONNET Germaine TIRION Marcel 10000 34 406,00 Bouches-du-Rhône / ALPE Jean AMY Gérard ANDREANI Andrée ARNAUD Gérard ASSANTE Fernand et Andrée AULAGNIER Jacqueline BARAK Michel BATTEZZATO Trinité BECHERIAN Gérard BENOIT Jean BERARD Raymond BERENGUER Frédéric BERNARD André BESTAGNE Gérard BILLEREY Aimée BONNEFOY Jacques BOULE Michèle BOULERY Sophie BRAUD Paulette BRIDAY Marguerite BRUSACA Albert BUFFA Armand CABAAC Jean CANOBAS Charles CHERQUI Fernande COCHARD Jean COLOMBINI Renée COMETTO Léonard CORTIANA J.-A. COZZOLINO André CRAVERO Alain CRISTOFANI Charlotte CROCE Christiane D'ANDREA Georges DEBRET Michaël DELUY Louis DEPOUZIER Gérard DESANTI Jean DESMARIES Georges DOMENECH Albert ESCRIVA Baptiste FARAUT Jean FERAUD Raymond FERRANDI MaryAnge FOUCHE Max et Ginette FREY Josephine FRISICANO Marc GALAVOTTI Libério GARENQ Maurice GAVOTTO Lucienne GINOUX Marcel GIORGI Dominique GIRAUDI Juliette GOGLIA Romano GRAS Jeannine GUERIF Martine HATCHIKIAN Étienne HERVE Jean IMBERT Gilberte JACQUET Firmin JOUVE Stéphane JUANA Roger KAISSLING Sylvie LACROIX-ESCOUBET Jacqueline LAFFAILLE Michel LIBES Michèle LOMBARD Paul MAKRIDIS Michel MALLAN Charles MARIA Stéphane et Mireille MARIOTTI Lucien MARTIN Roger MARTIN Gilbert MARTINI Robert MASSON Jacques MATHERON Georges MICHAUT Jean MICHELIS Aurélie MILLON Josseline MINAUD Jean MINETTI Louis MOCCI César MOLINA Alain MONTES Hélène NARINDAL Renée NICOLAU Eneldo NOEL Antoinette OMS Rose O'SHANGHNESSY Jean PADOVANI Louise PANACCIOLLI Louis et Arlette PANACCIULLI Émilie PAQUEREAU Jacques PEDRERO Isabelle PIGNATO Joseph PILLIOL Cyprien PONTHIEU Michel PROVANSAL François PRUDENT Sylvie RIEUBON René RIVIER Marcel RIVOIRE-DONNAT Marcelle ROESER Fernande ROLLAND Jean- N° 204 - Supplément à l’Humanité du 21 décembre 2005 - PAGE IV ROSELLINI René ROUSTAN Claude ROUX Fernand ROUX Patrick SANTORU MarieFrançoise SOTGIU Gino STAMMEGNA Jean STASICA Émile TARDY Denise THERIC Michel TOMMASI Éliane VALERO François VALERO Marius VENEL Gérard VERLAQUE René Pierre Calvados / BREHAM Michel FUIRET Pierre HEBERT Guy JULIENNE Guy LAIGRE Jacqueline LE HENAFF Yvonne LEBRET René MILESI JeanFrançois MOULIN André Cantal / GIBERT Antoinette GRIMAL Roger MARTIN Maurice PIQUET Alfred Charente / BELANGER Jacques CROISARD Robert DELAGE Christiane et Jacques DESVAUX Arlette DUMAS Marcel FALCOVER Catherine FAUCHIER Émile LACHASSE Odette LAFLEURIEL Robert LEFEBVRE Georges et Jeannine PLAGNE Roger ROUGIER Marcel SIBILEAU Guy SOURY André TROUILLARD Roland Charente-Maritime / ALEXANDRE Claire BARBEAU Albert BLANCHET Arstide BRUNG Colette CLISSON Alice CORNETTE René ETUIN André FONTENEAU Cécile GABOURY André GAQUIERE Gilbert GAUTHIER Louis GIBOU Lucien GIBRAT Jeanne GRAS Philippe et Annette GUYON Didier JOUNEAU Rolande LAGORCE Madeleine LATTA Jean LEFAURE Ginette LEGOY Jean LEVEQUE Jacques LOISEAU Marc MACHEFERT Norbert MAST Françoise MAST Pierre MATARASSO Edouard MATIFAS Jean MONFOUGA Albert MOULINE Marie-Claude NOEL Guy OUVRARD Henri PAUMET Jean PEREZ-ZAPICO Fédérico PETIT Reine PETIT Émile PETRAUD Jeanne QUINTANA Germain RAMIREZ José et Carmen REALE Monique RIDEAU Christian RIVASSEAU Robert Cher / ANDRE Robert BARBERY Edmond BODIN Edmond CHAUMAISON Jacques CRAPEZ L. et S. GAUTRON Guy GUILLERAULT BAILLY Geneviève JABLONSKI J.-C LAMBERT Jean-Michel LE LOC'H France LECOEUR Robert LOUIS Maurice et Simone MOUILLET Huguette PERRIERE Robert PIFFARD Andrée ROYON Roger SANDRIER Jean-Claude SOTO Claude TINELLI ET NERARD Michel et Claude VIDAL Alain Corrèze / BARBED Francis CORNET Jean CUISY Huguette DE BROBEQUE Roger FEUCHOT Gabriel FOSSARD René FUMAT Simone GARDERE Simone GERBAUD Ginette GOURINAL Pierre IMBERT Maurice SALSAC Louis TISSIER Jacques VACHER Alain VERGNE Louis Corse-du-Sud / ALBERTINI Jeanne ANTONSANTI Léon BIAGGI Étienne BOMBARDI Louis CASANOVA Victor CIPRIANI Jean DAMIANI Ange DELOURME Raymond GIUDICELLI Claude GUIDICELLI Pierre GUILY Louise LENZIANI Toussaint MERLANDI Pierre Louis MERLANDI Nicolas MINICUCCI César RENAZZI Antoine et Thérèse RIGHETTI Arlette RIOLACCI Olivier RIOLI Guy STEFANINI Marie Haute-Corse / ARRII Paul André BARTOLI JeanBaptiste CODANI Pierre CONSTANTINI Marcel FERRACCI Albert FERRACCI Martin Désiré FERRACCI Catherine GERANTON Claude GERMINI Guido LUCIANI Paul Antoine OLIVESI MarieDominique PANCRAZI Hyacinthe SERENI Lucienne STROMBONI Gilbert STROMBONI Ange TARQUINY Jean Côte-d'Or / ARABEYRE Patrick BARBOTTE Pierre BOISSON Liliane BOURGEOIS Lionel CIRILLO Antoine DUPONT Marcelle GOUJON Daniel GRILLET Gilbert GUERRET David HARBELOT Marcel JAN Louis MAILLARD Marthe PIERCY Françoise SIRDEY Thierry Côtes-d'Armor / AUFFRET Monique BOULARD Jean-Marie BRITEL Pierrette CARRE Georges CHIROL Édouard COARER Aline CRABOUILLET Gilles DAGORN Jeanne DERIAN Jean DOMINIQUE Émilienne ESKENAZI Paulette ESNAULT Antoine ESNAULT Marie EYCHENNE Henri GAL Yves et Odette GAROCHE Germaine GAUTIER André GUEGAN Yves HAGEGE Raoul HAMET Jeanne HODEN Josette JEGOU François JOUET Anne LACHIVER Jacqueline LARVOR François LE BEGAT Louis LE BOLCH Théophile LE CALVEZ Yves LE CAROFF Marie-Hélène LE COINT Albert LE JEUNE Henri LE JEUNE Jean LECOQ Nicole et Jean-Pierre LEGALL Lucie LEGALL Marie-Louise LEMETAYER Yvonne LUCAS Robert MASSEROT Louis MASSON Noël MOUVAUX Jean-Pierre ORHAN Jean PAUGAM Jean PENAULT Henri QUENIAT Rolande RIOU Eugène SALAUN Marie TASSEL André THEPAULT Jean THOMAS André VIEILLEVILLE Pascal Creuse / BASSET Suzanne et André BONNICHON Louis BOUDARD Maurice DEFAIX Bernard DOMLAS Maurice DOUCET Jean-Pierre DUNET Paule FAURILLON René LARDILLIER Marcel LEBERT Gabriel LECADET Clément Dordogne / ALVAREZ Madeleine APEL-MULLER Jeanine-André ASCHAUER Jacques AUDIER Jean-Pierre BODI Didier BRASQUET Claire CANTIE Andrée CHOUET René DESCOUT Gilbert DOUSSEAU Robert GOMEZ Jacqueline JAMILLOUX Mauricette LAPLAZE Yvonne communistes_204 20/12/05 16:26 Page 7 CommunisteS Liste des souscripteurs (suite) LEVEQUE Michel LEVRAY Guy MARTY Yves MAZE Georges MEZURET Jean-Michel MIGOT Jean-Georges MONTURET Pierre PASSERIEUX Angèle et Pierre REVEILLON Jacques et Nadine TOURRAILLE Robert TOUZAT Jean Doubs / BARBAROTTO Mireille GILLI Marita LLAONA Jean-Michel MAMIE Jean-Claude PERUCCHIETTI Christiane POULAIN Françoise VERGON Jean-Paul VIAL Alain Drôme / AMPHOUX Gérard et Josiane BATUT Jean-Claude BELOT Christiane CHANTRIER Thierry CHARPENTIER Georgette CLEMENT Daniel DREVET Jean et Huguette DUMAIRIE Henri DURAND Max et Anna FAURE Maurice FURMINIEUX Jean-Louis GAUCHON Jean GIULIVI Gilbert JONIOT Jean KIINTZ Denise KIINTZ Roger LUCAS Ernest LUCAS Ernest MAURY Lucien MOLLARD Jean-Louis MORICAND Monique MORTIER André PASCAL Célestin RIEU Paulette ROBERT Jean ROBIN Jacques TIRANT Georges et Jeanne VISOCCHI Inès et Thomas Eure / BLART Janine et André BLOT Claude CREPIN Alain DERAEDT Maurice DESBONS Éric FAINZANG Joseph GALATAUD Jean-Marie HARRAY Michel HELOU Louis JUSTON Jacqueline KOKRE Colette LAPPEL Édith LE NORMAND Jean-Pierre LECHOPIER Marcel LEGER Annick LEMEE Pierre LEMERY Marcelle LOZIER Étienne MARAIS Claude MENTION Jean MIZRAIM Marcelle OGER Jean-Claude ORZECHOWSKI Simone PARISOT Claude PLAISANCE Roland RAGOU Christian ROLLET René VENGEON Claude Eure-et-Loir / CHERTIER Daniel CLERMONTE Paul COQUAN Raymond COUILLANDREAU Alain DAVID Louis DOUIN Robert DUPE Joseph ENAUD Alphonse FERRAROTTI Jeanne PY Gisèle SYLVESTRE Émile TREBUCHET Henri Finistère / ALAYSE Anne-Marie BARAZEUR Marie BEYER Madeleine BRIANT Francis CAMELI Gilbert CORNIC Louis CREIGNOU Lucienne CREN André DEMAIMAY Jean-Pierre DEMANET A. et Jocelyne DEROBERT Jacques DUFOUR Francis ECHARDOUR Jeannine FOLIOT Claude et ELISE GALATAUD Fabien GALATAUD Jean-Yves GUEGUEN Pierre GUEGUIN Pierre GUENNEC Christian GUERZEDER Louis GUILLOU Yves et Denise HUDREAUX Karl JAOUEN Pierre KERIOU Hubert LAGADIC Claude LE FRANC Claude LE GALL Jean-Pierre LE GALL André LE GOFF André LE GUEN Yves LE LAY Jean-Claude LE ROUX Michel MAILLARD André MAZO Odile MENDRES Jacob MICHEL Claude MORVAN Jacques MULLER Lucien NAAL Valentine NEDELEC André NOENNEC Ernest PICHON René PRIGENT Claude-Sylvie QUENTREC Claude QUIVIGER Robert RANNOU Jacques RANNOU Bernard ROLLAND Christine et Jean ROUE Michel STERVINOU Denis TANGUY Michel VAZEL Louise Gard / ALEXIS Paulette ALONSO Claudio ARCANGIOLI Édon et Marie ARGUEL Christian ARTIGUES Simone ASSENAT SZOSTAK Françoise AURILLON Étienne BALMES Georges BASTID Christian BERTRAND André BOISSIN André BONNEFOI Marcel BONNEFOI Alain BOURDEAU Yvette et Jean CARBONELL Joseph CASTANG André CHABROL Roger et Simone CHABROL Arnaud CHAMBON Georges CHARLES-DOMINIQUE Georgette CORBIER Paule COSTE Hélène DUPART Bernard FABRE Éliane FABREGUE Jean FAVIER Marcel FOSSATI Jacques FRANCAL Régine GAILLARD Jean-Marie GALLOIS Martine GERMAIN Jean-Louis GIBELIN Jean-Luc GINEYS Rolland GRANDE Marie HERNANDEZ Bernard HUARD Raymond HUSSON Dominique INARD Patrick JACINTO-SOTO Marcel et Monique JACQUET Monique KAMBOURIAN Marie-Louise LACROIX Lucien LAFFONT Rolland LAGOUTTE Pascal LECCIA Marcel LEMAIRE Abdon LHERMET Bernard LOYER Raoul MARC Daniel et Paulette MAURIN Georges MERIC Gérard MICHEL André MISSERI Marcel MOLINIER François MONGAY Raymond NAUDIN Marie-Jo et Michel NOUZIERES Jacques PAILLET Robert PALAT Nicole PELLET Simone 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Françoise PAPI Lambert PARCINEAU Roger PAUTES Suzanne PERROT Berthe PILLET Élisabeth PRADEL-BOGGIO Mathieu QUERREC Paul RAMOS Michel REMAUDIERE Jacques RIBO Hubert RIBOT Jacqueline RISPOLI Émile et Angèle ROUVEURE Simon RUIZ Antoine RUMEAU Colette RUNFOLA Maxime SANDONATO Armand SANGUINEDE Marcel SCHMER Christiane et André SERRADO Roger SOUVIRON Marie STEVENS Robert TEFF Simone TOMAS Jean VERCOUTRE Georges YVORRA Claudia ZAMORA Fernand ZELTY Charles Ille-et-Vilaine / BONHOMME Henri BOUILLI Paulette BOUND Maude COLLIAUX Prudent CORRAL Odette COUSTY Daniel CUDENNEC YAnnick DAZORD Claude DEBIERRE MarieHélène ETRILLARD Guy FLAMANT Francis FOUYER Robert FRIN Jacqueline GASCUEL Didier GAUDICHON Simone GERARD Claude HERY Jean-Michel HILAIRE Suzanne HUBER Serge JAMET Marcel JULIEN René LAURENT Alain LE TALLEC Madeleine et Guy LECOQ Bernard LESPAGNOL Geneviève MESCAM Bernard PERRIGAULT Célestin ROCHER Jean ROUAULT Louis ROUXEL Alain SIMON Georges THEBAULT Erwan THOMAS Marcel TULASNE Rolande Indre / AZAIS Denise CHAUMETTE Marcelle CHAUVE Arlette DEGUET René DEMOLLES Bernard DUGUET Jacqueline GERARDY Alain LUNEAU Jean PARISOT Daniel PARPIROLLES Jean POTHELUNE Henri RABUSSIER Claude RAFFIN Marie Céleste RAMUS Jean ROGER René Indre-et-Loire / ANGEL Pierre BARDIN Roger BAULAZ Ginette BERGERON René BERTHIER Robert BODIN Roland BOUDIN Marcel BRUNY Jean-Marie CAILLAC Paul CHAGNAUD Léon EPAUD Pierre FOUGERE Claude GAUDARD Daniel GILLET Paul GUILLAUMIN JeanLouis GUILLE Henri HARTMANN Lucie HUBERT Pierre LAMBERT Alain LARDEAU Martine LAURENT Fernand LE BRIZAULT Denise LE COZ Antoinette LELEU Gisèle MALAPERT JeanRaoul MARTEAU Alain MAURY Annie MILLER Liliane MOISSONNIER Marguerite et Louis MOLINE Jean-Pierre MONNETEAU Robert MORIN Max MUGICA Joël PAGEOT Henri PILLOT Anne TELLIER Jacqueline VERITE André VIAU Auréa et Claude VIGIER Renée Isère / ABRIC Marie-Claire ALCALAY Albert AMADEO DEL POSTAL Jeanne ANDRE Pascal ANSELME Charles ASSAYRENC Jacques BADIN François BALLET Paulette BENITO Serge BERNARD Marcel BIDEAUX Raymonde BIRON Henri BLANCHARD Henriette et Auguste BLUMET Germaine BOHEC Jean-Serge BONNARD Maurice BONNAZ Claude BOUGIE André BRIOT Emmanuel CAPELLI André CARRAS Yvon CATTEAUD Gérard CHABOUD-CROUZAZ Pierre CHOISY Joël CLAVIER Albert CLERET Jeanne COMBE Hélène COUBARD Luc DELHAYE Jean DUPERET Eugène GARCIA Rafaël GENELOT Jean GIOVACCHINI Françoise GUIBOUD Gilbert HEGO Marie-Louise HOUCHMANDZADEH Bahram JOFFRE-ETIENNE Josseline JONVAUX Raymonde JOUBERT Madeleine JOURDAN Gisèle JUGE Pierre JULLIEN Claude LE BOT Madeleine LEDOUX Francis LOIODICE Antoinette LOMBARDO Gérard LYMBERIS Jeanne MAZAUD Norbert MAZZA Alexis MERIC Georges MIOTTO Renée POMMET Jean-Claude PREVOST Joelle RABY Renée REMONDIN Nicole ROLLAT Étienne ROSSI Joseph ROUSSEAU Jean-Marie ROUX Suzanne SAGE Luc SAVOYE Paulette TOZZINI Andrée TSCHUDI Jeanne VALENTE Jacqueline VANIER Jacques VILLANUEVA Julio Jura / BOURGEAT Jean FIOROT Nivano JOBEZ Maurice LANCON Maurice LAPLACE Gabriel LAUZIN Marcelle LEBLANC Antoinette Landes / BERNATETS Cécile BORDESSOULLE Jean-Pierre BRETES Laurent CAULES Gilbert CORDANI Giuseppe DESJARDINS Renée et Maurice DEYS Émile DUPOUY Abel GAUBERT Henri GELLINI Giorgio GUYONVARCH Jeanne LABAT Georges LABAT Jean LESPADE Pierre MENDEZ Lucien et Monique RAMOND AnneMarie SAGET Marie WEYNANT Claudine Loir-et-Cher / BESNARD Jean-Claude BONHOMME Robert BOUTON Paul CLEON Francis CLEON France COCHEREAU Raymond DECHARNIA Joël GARCIA Carmen GRESSER Philippe HAREMZA Jean JOBE Michel KAKUSZI Lucie LA HAYE Jean LE MOIGNE Eugène LEMAIRE Didier LEVASSEUR Robert LEVASSEUR Jeannine LOISON Jacques MARSAUD Pierre et Marie-Louise MULLER Claude NEVEU Joël NICOLLE Yvonne PAYEN Marcel QUEVILLARD Robert ROLLAND Jean-Paul THEVES-BRINAS Georges VERVANT Daniel Loire / BERT Auguste BERTHET Gérard BONTEMPS Julien DEDOUCHE Alice DUBREUIL André GOUBELLY Marie-Antoinette GOUTELLE André HOUG Olivier LEYVAL Adrienne MASSARD Maurice MONCHALIN Pierre PETIT Nicolas PIGNARD Marie PLATEY Pierre-Jean RONDEPIERRE Pierre RUSSIER Yves SANGUEDOLCE Joseph SWIEDZIOL Raymond TOUBIN JeanMichel VIELJEUF Marcelle Haute-Loire / BEAL André GIRARD Marie-José LOVERA Robert MOUSSIER Georgette et Jean ROCHE René SAUVAIRE Dominique SERVANT Pierre SFERRAZZA Lucie Loire-Atlantique / BARUZIE Janine BEQUET Gilbert BILLAUDEAU Denise Lisette BOY Marguerite CABELDUC Paulette CHEVALIER René DALIBARD André FRASLIN Guy GAUTHIER François GOEC Madeleine et Henri HOUARD Marie JALLET André JOUAN Paul KERLOC'H Jean KERVELY REMY LAMORLETTE Jean-Pierre LANDAIS Jean-Pierre LE BIGOT Alexandre LECA Joseph LECOQ Isabelle LEGAL Marcel LESCOP Jean LEVENEUR Marcel et Françoise LIMINANA André LOUVARD Simone MONLONG Georges MOYON Victor NOBLET Yvonne POITEVIN Danièle PRAUD Daniel RABALLAND Daniel RAULT René SIX-DEPLANQUE Hznei SUREAU Albert TEXIER Guy Loiret / ALVAREZ Guy BAZIN Maurice BENOUARAB Raymonde BERTHELOT Pierre BLONDEL Roger BREAS Jean BRIAN Jean-Pierre DAMPIERRE Michel DANELLA Rémo DELOST Danièle DEROUET Roland DESHAIES René DUBOIS Yvette DUFOUR Éliane GARCIA Louis GERMAIN Jean-Michel GRANGER-MAMMONAT Jacqueline GUILLON Pierre JESUS Danielle JOLY Louis LE BOZEC Robert LEGROS Georges MAISONNEUVE Jean-Claude NIEL Jacques PICHON Raymond PIOLOT Sylviane PLAIS Christian POTHEE Pierre RANON Paul ROGER Jean ROUET Christian SEPASER Marguerite SOLVET Marceau TRIBOULAT Marie-Christine ZIDARIC SOUSCRIPTION CAMIER Claude Maine-et-Loire / BREMOND Geneviève BUISSON Suzanne COURTOIS Manuelle DEISS Ernest FLAMENT Ginette GRETEAU Joseph IZAMBERT André JEZEQUEL Claudine PERICAUD Albert RAULT Louis TERRIEN Alphonse THOMAS Gabriel et Isabelle Manche / ANDRIEU-ROY Marcelle BARBERI Albert DE AZEVEDO Jacques DUFOUR Jacques FROMAGE Noël HEDOUIN Pierre LANDRE Jacques LENOBLE Claire MORINEAU Maurice NICOLLET Bernard PEYRY Antoine PIETTE Paulette PONTAIS Geneviève et Bernard RICHARD Maurice WERNET Roger WERNET Évelyne Marne / DURDUX Jean-Claude GUILLEMIN José JACQUIN Guy LEPAGE Pierre PERAN François ROBIQUET Bernard et F. ROY Richard TAPISSIER Christiane TAPISSIER Paul TROUVE Jacqueline VIET Henri Haute-Marne / BEZINE Jean-Claude DANAUX Albert LECROSNIER Jacqueline MAUGUET Bernard TOUSSENEL Roland VITRY Jean Mayenne / LESNARD Albert PRIOLEAU Jean-Claude PIGOIS Gérard Meurthe-et-Moselle / BRETENOUX Patrick CLAUDEL André DIEUDONNE Jean-Michel FARLIN Pierre GAYSSOT Pierre GROB Jean HILTON Christian LAJUGIE Christian LEGENTIL Jeanne MAIRE André MANSUY Charles et Camille MARIUZZO Michel OLLEVIERS Geneviève PRUCHA Anne REMOND Gisèle RISSE Anne SAULNIER Suzanne SPOLETINI Edgard WALTER Armand Meuse / BANCK Jackie PECHE Ginette PEREZ Lucie Morbihan / ALLANIC Jacky BRUCHE Fernand CANO Roland CARNOT Yves François CLABECQ Daniel COZILIS Marc FOUEZON Guy FOUILLOUD Colette GOYET Thierry GUICHARD Alain GUILLEMOT Armand GUILLEMOT Roger HULLOIS Simonne JARNO Jean Paul KERFYFEN Hélène LE BORGNE Jean LE CLINCHE Lucien LE DANTEC Simone LE FERRAND René LE GAL Joseph LE GUYADEC Jean Pierre LE MONTAGNER Henri LE SCOUARNEC Michel LOISEL Yves MORIN Serge MORVAN Georges MORVAN Jean-Pierre PASCO Anne RAULT Joseph RICART Guillaume THIERY Jean-Marcel VELAY Michel Moselle / ARNAUD Michel ARNOULD Paulette BLAISE François CARRIDI Judith CLEMENT Michel DODU Frédéric GAME Danielle HEINI Bernard JUNG Georges Albert LEMAIRE Bernard MAGRINELLI Aldo MARCHAL Jean-François MARCIALIS Joseph MAUMER Gabriel MEYER Jean OSWALD Jean-Marie SCHAAF Jean-Yves SOKOLOWSKI Norbert Nièvre / BRAMANT Jacqueline COTTIN Joceline COUET Solange DEBAGNIARD Henri DUPUIS Serge GAILLARD Roger HENRY Gérard JAGOURY Gérard MAILLET Daniel MERLIN Roland PAITRE Jacques PIERRE Lucien Nord / BEAUVOIS Régine et Victor CALVET Francis CAVIER Micheline DE BOSSCHERE Albert DEBLOCK Paulette DERUELLE Patrick DUPRAT Pierre GOSTIAU René GUERIN Julien HERBAUT Christiane IFFRIG Martine JONVEL Christian KERCKAERT Didier LIENARD Francis MAILLARD Yvette MARIN José MICHALSKI Waldemar MOUCHEL Georgette NOBLECOURT Éric POULET Jean-Claude RIGAUT Jacqueline ROUSSEAU Daniel SEIDLITZ Jeanine STEINLING Pauline THIEBAUT Jean-Yves TOURNEMAINE Janine TRIOUX François VANDEWATTYNE Denise VILLETTE Fernand WALLARD Roland Oise / BAS Irène CAPET Ginette CLAUX Jacques DEFLERS Alain DEFLERS IRené DELAMOTTE Jean DUMONTIER Marguerite DUPONT Patrice FAUVEL Bernard FLAMENT Georges FRANZIN Séverin GUERIN Louis LAMBERT Roger LE MEUR Danièle LECERF Claude LEFEVRE Madeleine LEMAITRE Jeannine MAHEO Robert MARTINEAU Jean MASURE Hélène ODON Pierre RAUX Marcel REISER Janine et Jacques SOUPLET Roger Orne / AVRIL Christian BOISSEAU Simone BONDER Madeleine DEVERREWAERE Pierre GUERRINI Léon LECORCIER Robert PARUTTO Jean Jean-Claude Lot / ALAGNOUX René ANDRIEU René ARENES Yves BASCLE Jean BEGLER-FONNIER André et Jeannine BOSC Jacques CAMUS Rémy CASTAGNE René EPINETTE Raymond GESCHVINDERMANN Daniel HENRY Raymond LAUBIN Jean LAURENT Marcel LAVAL Suzanne MAURY Paul MONGRENIER Henri RIBIER Louis RODRIGUEZ Mariano Pas-de-Calais / BEAUGRAND Yvette BLAMANGIN Eugène BLONDEL André CANIVEZ Patrick COUSIN Bernard DANEL Arthur DEBRUYNE Henri HIDOUX Michel LECORCIER Robert LUGEZ Julien MEGUEULLE Nathalie ROGER Marcel SCHINCARIOL-NOWAK Éléonore SEDDAOUI Dominique THIRIAT Nathalie TRONI Otello VEZRWAERDE Luc Lot-et-Garonne / CHANTRE Jacques CHEVALIER Jean-François DEGRAEVE Jacqueline FOUCHER Guy GARNERO Christian GOUDIN Pierre LAFITTE Évelyne LAMOTHE Henriette LAUBIN Lucienne LE GLOAHEC Yves PELLEGRINA Joseph POTIER Paul RECH Vincent SAFER Paule SCHARFF Paulette TRESSOS Fernand VACCARI Claude ZABLUDOWSKI Jean Puy-de-Dôme / AUGEYRE Christian BIGRAT Jacques BODET Claudine BORNE Louis BRANCON René CANET Fernand CARIAT Renée CELLIER Gaston CHAVE Marinette EVAIN Gérard EYDIEUX Yves FOURNIER Roland et Jeannette GENIN Roger GRAND Bernard JURY Roseline LABAYE Marcel LABAYE André LACAUT Jacques LASSERRE Frédéric MALTERRE Marie-Madeleine MARCHE Jean MARMEISSE Jean-Louis PALPACUER Martine PAYS Michel PERAL Manuel PIRAUD Gérard et Simone RIGAUD Michel SECHAUD Jean-Luc Lozère / ASTIER Pierre BOUSCAYROL Élisabeth BREST Gérard GALVIER Alix MICHEL Edmond RAYNAL Raymond TERRISSON Roger TURION- N° 204 - Supplément à l’Humanité du 21 décembre 2005 - PAGE VIII Pyrénées-Atlantiques / AMESTOY Arnaud et Émilienne APHECETCHE Dominique BACQUE Marcelle BACQUE Jean-Claude BACQUE Robert BARROS Jacques BASCOU Jacques BENEDE Célestin CLOCHARD Michel DAUDIGNON Clément DAVANT André DEBARRE Jean-Claude DOUMENC Roger DUCASSE Jacqueline ELUSTONDO Raymond GRIMBEL Denise HUSSON Marcel JOINIE-MAURIN Jean-Noël LABATAILLE Baptiste LABENA Henri LAFFOUILHERE Henri LANGRY Roland LANTA Ivan LARRIEU Huguette LEBRUN Paulette LOUBERE Jeanine MARECHAL Guy MAROT Bernadette MASDOUMIER Louis MAURY Jules MENAHEM Paule MONBEIG-ANDRIEU François NAVARRO Antonin PALACIOS Noël PERE Jean POURREDON Bernard PREVOT Gabrielle PRUDET Jean ROGER Hélène SORET Louisette URRUTIAGUER Michèle VELAZQUEZ Florencio VENTOSA Baldoméro VIGNEAU-BAYET Geneviève VIOLET Jean Hautes-Pyrénées / ABADIE Christiane BONNET Robert BROUQUET André BUERBA Fabienne et Joseph CAUSSADE Jean-Jacques CAZENAVE Roger COSTA Raymond DELILE Yves GARCIA Roger GARCIA Thomas GAUBERT Louis et Joelle GUILHAUME Raymond LANDARRABILCO Maria LASSALLE Albert MATEO Andrée MOURA Henri PEYRAMAYOU Renée RIVIERE Henri ROME Jacques SANARENS Jacques SARRELABOUT Renée et Fernand SEMPASTOUS Célestin SOVEAUX Lucette Pyrénées-Orientales / BARO Marie BELUCH Jean BOYADZOIS Arstide CAMPOURCY Jean COLOMER Lucien DE LUCA Louis DENIS Pierre DEVEZE Hubert GARY-BOBO Mauricette GUY Fernand LEBRETON Didier NOGARO Patrick PILON Louis POCH Pierre PONS Jacques RICART Pierre RIPOLL Jean-Pierre ROGET Joseph SOBRAQUES-TAULET Marie-Claire TORRALBA Dominique TROCCAZ Henri VASSEUR André VDOVITCHENKO Marcelle VIBERT Pierre VILERT Henri Bas-Rhin / CHARLIER Madeleine CHARLIER André FABACHER Jean-Paul HERNANDEZ Raymond HERRY Ginette MULLER Alfred TERTRAIN Mikaël WERLING Marie-Rose Haut-Rhin / BALDASSI Adolphe BIHR Henri ECKERT Roger HARTEMANN Didier HUET Guy KLEIM Roger LEROY André MERCIER MarieMathilde SCHELLINO Étienne Rhône / ALBERT Yves ALLOISIO Louis AMEDJIAN FRIAUD Frédérique ASENJO Maria AYNARD André BARAILLER Gilberte BERAS Pierre Jean BERNARD Marcel BLANC Louis BOLTON Raymond BOURBON Jean BOUVIER Georgette BRUNET Louis-Maurice BURG Roger CAZORLA Marie CHARTINIER Paul Robert CLEMENCET Georges COMBOUILHAUD Gisèle DE FILIPPIS Jean DELHOME Jean-Claude DELHOME Pierre DELQUE-KOLIC Emmanuelle DEMAISON Jean-Jacques DUCARRE Raoul DUCRET Georges DUYCK Jean-Raphaël EGEA Maurice ELMALAN Richard FERRATON Paul FITOUSSI Rubens FOURNIER Jean et Huguette FRAISON Éliane et Georges GASSIN Pierre GERAUD Daniel GIRARD Louis GLENAT Raymond GODARD Alain GOMEZ Valentin GUERRE Pierre GUYADER Vincent HENQUENOT Geneviève HERMIER Michel IANNUCCI Mario JAY Marcel et Claudette KHENFER Christian KILLIJIAN André LARGERON Aimé LARQUEY Raymond LECHLEITER Daniel LIEVAIN Jean Paul LONG Jeanine LORENZI Simon LUBRANO-LAVADERA Salvador MATEO Pierre MEGE Simone MERMET-GUERIN 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et Colette PEGHEON René PEGUET Suzanne PICARD Simone PICARD Nicole et Jean-François REBET Daniel SEGUIN Lucien et Gisèle THIVENT Roger Sarthe / APOLINAIRE Roger DAVOINE Gérard GUYOT Georges et Raymonde HACHETTE Isabelle HOGUIN Michel LATOUCHE Bernard POIDEVIN Raymond POIDEVIN René REGIMBART Alain ROUBY Guy SEPRE Maurice VACQUIN Bruno Savoie / BARBAGIN Jacques BINVIGNAT Made- communistes_204 20/12/05 16:26 Page 8 CommunisteS SOUSCRIPTION leine BLANC Daniel BOUVIER Régine BRUN Jacky BUTTARD Aimé CALVAT Jean-Pierre CARRAZ Raymond CHAULAND Ernest CHEVAILLER Jean-Paul CHIOSO Pierre DARVEY Louis DUFOUR Jacqueline ETIENNE Albert FLUTTAZ René GAILLARD Joseph Francis GAUTHIER Marcel GAUTHIER Martine JORAND Roger LAMBERT Ernest LINOSSIER Paul MEIGNAN Chantal MONROY Andréa PREVOST Marie-Louis ROVARCH Alain SOUDARIN Jean STEER Charles Haute-Savoie / ALA Françoise et Albert ANTHOUARD Noélie BARATAY Maxime BASSAN Walter BURNET RICHARD Jeannine et Daniel CHAZAL Georges et Éliane COCHELIN Fernande 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André FRABOULET Noël FREGNAC Étienne GALTIER Michel GASTAO Monique GATELLIER Suzanne GRANDJEAN Joël GUENE Andrée GUISTINATI P HOMMET Ginette KERHLEUS A LANIEL Louis LANOE Annick LEIZEROVICI Didier LORETTE Andrée MARCEAU Maurice MARIEY Jean MARQUET L MATTEI Jean-Pierre MORILLON François MOSCATELLI Marguerite MOUNIER Robert MOURRE Renée NIGAUD Michel PANTEIX Raymond PERIN Ernestine PETIT Roger PETIT Marcel PETIT Jean PETIT Norbert PHELUT Roger PICOU Pierre PIERRONNET Guy PORTELETTE Jacques PUAULT Guy RAULLO M-Catherine RAUTUREAUDEBETTE Colette RENAUDIN Jean RIGAL Robert SAUTET André SCORIOT Maurice SOARES José THIERCELIN Patrice VALENTI Dominique VANNIER Jean-Charles VASSEUR Irène VEYSSET André ZANCA Albert Yvelines / ARRASSE Jeannine AUDROIN Roger AUXENFANS Jacques BAGNO Henri BERVAS Florence BOIS Claudine BONNOT Madeleine BONVALET Douceline BRUNET Solange CANTALOUVE Christian CARAMIAUX Andrée CAUDAN Louis COLOMBANI Antoine COTTRON René CRET Catherine DAUDEY Claudette DE ROVERE Roger DELOISON-LEROY Robert DESPREZ Laurence et Jacques DOREL Françoise DUMOULIN Jacqueline DURAND Monique ERMACORA Odette FILHOL Rosita GEORGET Jacques GIRARD Paul GUIMARD Madeleine JOARY Hélène JUGEAU Jean-Yves KAPAMADJIAN Alice LATAPIE Claude LAUBAREDE Jeanne LE GALL Joseph LE GUYADER Jean-Jacques LEMERCIER Marie-Claude LIRON Daniel LORIGUET Gilbert et Laurence MAGOIS Alexandre MAILLET Micheline MANACH Michèle MARSALEIX Albert MAYAFFRE Michèle MELCUS Nelly MEURIOT Clément MOIROT Claude MOIROT Raymond OZANNE Roland PERONNO Raymond PICART Armand PIERRE André RACHMUHL Gilbert RAGONNET Jean RENAUD Gabriel RENVOISE Roger REVELEAU Louis RICHARD Claude et Christiane RIGAL André RIZO André ROUSSIN Roland ROYET Michel SALOMON Nathalie SEGURINI Gabrielle SERGENT Jacques TALLARON FrédéricK TATOPOULOS Pierre THIEBAUT Fabien TRUTEAU Nelly VANTOUROUT Marcel VERON Jean VIGNE Ginette Deux-Sèvres / BILLARD Marc BOUTET Yvon CHAVAGNAT Jacques DAL-BALCON Alain DESFORGES Claude FASANINO Daniel FAVREAU Viviane FRADIN Jean-Louis FRAPPIER Gilles HURTAULT Alphonse LE BARS Edmond Somme / BRENDLE Stéphane DUPUIS Richard FOURQUEZ Jean-Claude LALOU André LEBLANC Chantal et Claude LEBLANC Haydée LEMOINE Gilbert MICHAUD Suzanne Tarn / ALBENGE André AUBERGER Daniel BORIES André BOYER André CROS Louis CULIE Marie-Claire DELVAL RINGEVAL Sylviane DURAND Yvan FALGAYRAC Georges GUIGNARD Jean-Claude GUIRAUD Denis HERNANDEZ Marie JEAN Sylvain LABEYRIE Marcelle LEBRUN Bernard LOPEZ Marius LUYAT Léone et Henri NAVES Raymond PADILLA Jean PINERO Francis RAMOND Jean-Claude VOLA Alain Tarn-et-Garonne / ARNAUDET Améric BOYER Pierre CADENE Colette CHELIOUT Walkher CLEMENT Gérard DIARD Georges GAUTIER Léonilda JAMME Kléber LAGOFFUN Lucien SALAMON Zylon TARDIN Gilbert VEGAS José Var / ACQUAVIVA Michel AMENDOLA Pierre ARGIOLAS Paul ARNAUD Éliane et Maurice AURUS René BARLO Christian BASSAC Étienne BERNARD Pierre BERNARD Gilberte BISOTTO Roger BORELLI Michelle BOUCHER Jean BOUVET Jean-Marc BREMOND Jacques BROTHIER Roland BURET Jean BURG Rose BUY Roland CAMPANA Ange CARLE Marie CARMIER Raymond CASTEL Henri CELADINI CELLIER Louis CHILA Francis CLET Émile COHADON Huguette COLPIN Marc CONAN Armand DAILLY Odette DELEUZE Patrick et Danièle DELGIOVANE Sylvain DERBISE Maurice DORET Claude DUCAMP Raymond DUPONT Louis ESBRAT Lucien FERRO Roger FIORANI Yvon FOUCHE Germaine FRIEDMANN Ida FRONT Christine GARCIA Norbert GAUDRY Jean GEORGES Daniel GIRARDI Josiane GRAFFARD Francis GRILLI Josyane GUISOL Éliane GUITTAT Gabriel JANSOULIN Jackie JOURDAN Félix KYDJIAN Max LACAPERE Élie LLASERA Margaret LOMBARDO Raphaël LUC Roger MANGANIELLO Octave MARRON MarieThérèse MENABE Antoinette MIGOZZI Marcel MOISSINAC Nicole MONMASSON Gilbert PALANGIE Edmond PARODI Jean-Luc et Mireille PAYEN Hippolyte PERFUMO Jean PETITPOISSON Marie-Yvonne PHILIPPE Bernard POGGIO Louis RICHARD Georges ROUBIN Francis SAUCOURT Jules SCHEMBRI Josephine SCHNEIDER Inès et Serge TELLIER Robert THIEBAULT Jacques TOURNAY Josette TURGIS Anne-Marie VANDROMME Huguette VANDROMME Pierre WEYNANT Laurette Vaucluse / AMIEL Pierrette BARAZZONI Bienve- BARBERA Conception BARNET Raymond BAUMET Marguerite BRULAT Charles BRUYERE René CALVETTI Marie-Hélène et Oswald CAT Anny CHARNAY Hélène et Aimé CHEINET Suzanne COLSAET-BLOIS Françoise COMBE Émile CUZON Albert FERRI Marie-Jeanne et Jacques GRAND Gaston GRANGEON Josette GREGOIRE Gilbert HUMBLOT Léon LIOTAUD Francis MARTIN Joël MOINIER Colombe NAVARRETE Jean PLACETTE Henriette PLANCHON Pierre PUAUX Nelly QUEGUINER Étienne RAZZINI Yvette SEREIS Christiane et Claude TRUCHET André TURGIS Jean-Rémy VIGNUALES Francine VIZIER Maurice nu Vendée / BARDIN François BOURDEAU Raymonde BRESSON RobertE DEBALS Henri ELINEAU Raymond FANDARD Lucien FANDARD Olivier GIRARD Pierre KATZ Marcel MOURET Pierre MURAILLON Paul PEZZA René PICART Yvette POUPET Roger SEVRIN Jacques Vienne / AUGE Richard BIANCIOTTO Gabriel BIBAULT René CAIRE Gilles CHAUMONT Gérard CHESNET Lucette DENIS Paul DUMAS Maxime ENARD Jean-Jacques GABILLAT Moïse GERON Jean GILLES Alain GRANDET André LARCHER Robert LE MERRER Jacques LECUYER Maryvonne MALLET Claude et Annick MARGEOT-TOUZALIN Annick NADAL Montserrat NAMBOT Jean-Paul NAVAI Odile et Morteza POUPARD Gaston RIFFAUD Marcelle RIVIERE Roland SIMONET Marcel Haute-Vienne / BARRIERE Cécile BAYOUT Michel BERODY Claude BESNARD Jeanne BESSE René Louis BLANCHON Philippe BOUTIQUE Jacques BROUSSAUDIER Amélie COUSY Marie-Louise DAUGE Maurice DELEGER André FARRUGGIA Michèle GOURINCHAS Roger JACQUEMAIN Annie et Gérard LACOTTE Jean LAMBRE Jean LAMY Bernard LAVIE Carmen LE GOFF François LEGRESY Madeleine MANEUF Jean-Claude MAUPIN André MUNIOZ Candide PERRIN Jean QUINCAMPOIX Didier RAYNAUD Jean-Claude ROCHE Henri ROUBINET Jean SAMBLAT Gabriel SAVARY Solange SENAMAUD Claire SORRIAUX Arlette THOMAS Brigitte TOULET Claude VALADE Éric VERVOITTE Roger VIALLE Frédéric Vosges / AUGAY Jean-Claude BOURGON Alice JEANDEL Françoise LHOTE Claude QUIRIN Antoine RASQUIN Daniel Yonne / ALLARD Jeannine 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Josiane BLUMENTHAL Louis BORNAT Sylvie BOURGUIGNON Louise BOUTROY René BOUYAHMED Pascale BUCH Léon BURGALETA Madeleine CARRE Bernard CARRERE Bruno CARRERE Claude CHABROL Jean-Pierre CIRET Marcelle COCAULT André COJEAN Daniel COLAS Michel COLLING Simonne CORRIGNAN Émile COYOS Gisèle DANI Marie-Madeleine DELARUE Aimé DELAYE Maria DESPRES Roger DIKIERMAN Annie DUBOIS Lucette DUBOISHOUPLAIN Titia-Bernard DUBREUIL Christine DUCOS André DUME André DUMONT Louis ELOIRE Raymonde EPIN Bernard FAVRE Suzanne FOURNIER Nicole FRANEY Paul FROGER René GARULO Nelly GASPARETTO Roger et Lysiane GASPERI Piérino GAUTHREAU Raymonde GILLET Fernand GLISIERE Georges GONZALEZ Pascal GOUBERT Joël GUICHARD Gisèle GUILHEM Jean-Christophe GUYARD Chantal HADDAD Norbert HASNAOUI Ahmed HELLIO Francis HELLO André HOUDREMONT Camilla HO-VIET Tan HUBERLAND Pierre HUILLERY Christian HUMERICQ Michel HURPY Lucien ISABET Berthe JALLON Jacqueline JOUANNY Ginette JOUENNE Hermine JOULE Michel JUBERT Pierre JUNKER Daniel KHEMAIS Gilbert KORN Louis et Danielle KORZEC Pierre LABERGERE Guy LAMBERT Joël LAURENT Claude LE GOFF Olga LEBEAU Aimée LEDON Robert LEFEBVRE Gisèle LEGE Jeanne LELARGE Micheline LELOUCH Jeannine LEPLAT André LEROY René LOLIVA Albina LUCCANTONI Louis LUENGO Léocadie MACAUX Yvette MAKHLOUFI Bachir MALAGNOUX Andrée MANER Yvonne MANGUIN Philippe MANSUY Roger MARAIS Denis MARTINEZ Fernande MARTINS Maria-José MARTINS Maria MAZA Hélène MEILLAT Robert MENAN Roxane MENARD Marguerite MENU André MERCIER Martine MERRIEN-JUDAIS Sophie MERVILLE Francine et Pierre MICAS Pierre MICHAUT Jean-Pierre MILLET Jean-Claude MONTEIL Jeanne MUTHUKUMARASAMY Supothney NILES Odette NUNEZ Asuncion OUANEZAR Pierrette PALFRAY Raymond PAULMIER Georges PELISSIER Françoise PETIT Roger PILCH Charlotte POISSON Jacqueline POUILLOT Serge PRIN Christian RAMOS Basilio RATSIMIHAH Luce RENE Anne-Marie RENE Brigitte RENE Jean-Marc REYT Denise RIO Monique ROBERT Jacques ROUISSI Andrée ROULEAU Charles RUDENT Danielle RUSSIER Laurent SABOURIN Andrée SALIMBENI Christiane SOUScription SEGUT Robert SOUCHEYRE Maurice SOULEILLE Jean THIEBAUT Maurice TIGRINE-LAPORTE Zorah TOUFFU Michel TREPPO Raymond et Annie TRICARD Bernard VANDER-HEYM Évelyne VOUILLON Joelle ZERAH Éric Val-de-Marne / ADDED Marguerite ALONSO Maria ANDRIEUX Chantal ARROUX Guy et Monique BARRAUD Roland et Liliane BEAUVISAGE Paul BECOT Marcelle BELKHODJA Réda BELLIOT Bruno BELLONI Edmond et Simone BILLOT Jeanne BONI Serge BOUGEARD Nicole BOULZENNEC Micheline BOURBON Pierre BOURIN LEFORT Nadine BRANDON Marie-Rose BRIGANT Bernadette BRINAS Liliane CHARLES Paulette CHAUVEAU Henri CHOLLET Claude CLEUZIOU Jean-Pierre COLLET Jean CORDILLOT Claudine CUARTERO Christine CZITSCHNEIDER Robert DALBOSCO GUIOD Suzanne DARONDEAU Robert DAUCHEZ Henri et Marthe DAUCHEZ Catherine DE LUIS Joséfa DE MECQUENEM Pascal DELBOS Fanny DELVALLEE Josseline DERBISE Marie-Louise DESMOUSSEAUX Gilbert DESTOUCHES André DONNADIEU Lucien DUCHENE Jacques DUPRE Jacques DURANTON Gisèle FARRIOL Marguerite FERMAUD René FERRER Andrée FINEL Roger FRANCHINI Jacqueline FREROT Serge GARCIA Claude GERAUD Jean-Pierre GILLET Colin GRANDJEAN Edmond GUEGANO François GUENY Christine GUILLEMIN Jeannine GUILLET Jeannine GUILLOTIN Paule GUISEPPONE Marianne et Éric GUYONNET André HANRY Daniel HENNEQUIN Lucette HERRY Jean-Pierre HODEBOURG Jean JACQUES-FELIX Henri JOBEZ André JONCOUR Jeanne KATARZYNSKI Raymond KERILIS Jacqueline KERMANAC Élie KHIAL Jean KORENFELD ELIE LABORIE Lucien LAFAYE Jacques LE BIHAN Michel LE GALLEU Mauricette LE GOFF Raymond LEBENE Paul LEGUY Marcel LELOUTRE Edmond LEON Paul LOJKINE JeanPierre LOZARCHMEUR M.-Hélène MAINGAULT Nicole MARCADET André MARGARITA Danielle MARRUCCI Elda MARTY Josette MATA Adeline MATA Isaac MAUCUIT Marie-Louise MAYER-FABBRI Nicole MERCIER Marie-Antoinette MONNAIN Michel MONOT Gaston MORANCHO Fabrice MORAND Roger MORLET Bernard NAY Françoise NICOL Fernand NICOLAS Henri NOGRETTE Christian OLIVEIRA Pédro OUAZANA René OZANNE Florentine PACE José PASSARELLI Daniel et Denise PELTA Armand PENILLAULT Georges et Georgette PETTENATI Guy et Yvette POLLI Roger PONCET Roger Pierre PRIMET Jean-Paul QUERE Madeleine RAMEAU Hélène REY André REYNAUD Serge RICHARD Simone RICHETTA Michel RIVAULT Jean-Paul ROCHVARGER Henri et Marie ROLLI Jacqueline ROSEZ Josselyne ROSSIGNOL Yves ROUSSELBRUN Claude SABIS Guy SAQUE SAUVAGET Guy SENIK Colette SKOPEK François SURIANO Maurice THOMAS Jacques TISSOT Mireille VAILLANT Jeannine VERGNEAULT Hélène VERNIZIAU Francine VERTELARY Daniel VIMEUX Colette VINCENT Janine WIRRIG Pierre et Colette WIZENBERG Daniel Val-d'Oise / ABRAMOVICI Simone ARVAULT Robert BAILLY MICHELS Denise BERTHAUD Marguerite BOBET Michel BOBET Cathie BOITEUX Gérard BOLLE Pierre BORTOLUSSI Francis CHARANSONNET Sylvie CHARLET Rolande CHARTIER Henri et Denise COQUAN-GROSPIERRE Alberte CORDIER Marie-Marguerite COURRIC Christiane DALSASS Hélène DESANDES Georges DESENCLOS Thérèse DUCROT André DURMAN Nerses FAGUIER Yannick FUMOLEAU Jean GALENE André GAYE Simone GORRIAS Yvonne GRESSANI Fulvio GUILLAUME Jean-Paul GURRERA Augustin HOUWAER Grégory JALLON Gilberte JOUANIN Jacques LAMBERT Maurice LAMLOUH Zohra LARTAUX Bernard LAUFMAN Georges LE GALL Bernard LECERF André LEMOINE Éva LENCZNER Salomon MALO LAPCHIN Odette MANILEVE Maurice MATHERON Jean MELKI-THIBOUT Géraldine MEUNIER Denise MEUNIER Claudine MILLE Colette MOREELS Ronald PALMA Marcel PELAEZ Luis et Paulette RIBENNES Thérèse RICHERT Monique ROBIN Michel et Françoise ROUDIER Michel RUSSO Lucienne SAN BIAGIO Lucien SCHURANDO René TACONNET André TERZY Liliane THOMAS Jean TRIOUX Michel VIE Marcel Je verse : ..... € Nom: .......................... Prénom: ..................... Adresse: ............................................................. Chèque à: Association Nationale de Financement du PCF 2, place du Colonel Fabien - 75167 Paris CEDEX 19 N° 204 - Supplément à l’Humanité du 21 décembre 2005 - PAGE VIII communistes_204 20/12/05 16:26 Page 9 CommunisteS leur preuve, la droite veut en finir le plus vite possible avec le modèle social de l'après-guerre. Le pouvoir d'achat des retraites et des pensions, les moyens de se soigner, de se loger dignement, de se chauffer, de se déplacer sont atteints de plein fouet. La retraite par répartition devrait faire la place belle aux fonds de pension. La pauvreté progresse chez les seniors. Les retraités subissent cette situation comme les autres, ni plus, ni moins… sauf que leur vécu et l'idée dominante qu'ils sont une « charge » pour une société en difficulté fragilisent leur détermination à changer les choses. Le recul du NON de gauche après 60 ans le vérifie à nouveau. Il nous semble que nos textes et notre activité devraient mieux prendre en compte ce qu'il faut bien appeler cette mutation majeure (…). Voici quelques idées pour nous y aider. 1) Il importe de mieux cerner ce que représentent les retraités dans notre société : leur nombre, leur diversité, leurs besoins, leurs souhaits, leurs facultés d'être acteurs de la vie sociale et politique. Comment leur donner toute leur place dans la démarche, la réflexion et les activités du PCF ? dans la confection du rassemblement ? Comment aider à étayer leur jugement électoral face à la droite, à l'extrême droite et aux renoncements de tous bords ? 2) Les retraités ont des âges très différents. Leur dynamisme est réel. Beaucoup s'engagent dans des associations, des syndicats, ont des mandats électifs Ils pèsent sur les choix politiques. L'image ancienne du retraité n'a-t-elle pas encore chez nous la vie dure ? Et ceux qui occupent des responsabilités en consacrent-ils une part à leur propre situation de retraités, de personnes âgées ? à la défense de leurs droits et de leur place dans la société ? 3) Dans la cité, ils sont souvent partie prenante des solidarités ; ils sont aussi demandeurs de services nouveaux, d'emplois et se heurtent au libéralisme comme le reste de la population. Avec elle, ils peuvent activement rechercher les moyens d'un rassemblement transformateur (…). gique, il faut travailler au renforcement de toutes les organisations. Il faut des militants politiques, syndicaux et associatifs efficaces pour dénoncer la société capitaliste et faire grandir l'exigence d'une autre société. Il faut un parti qui fonctionne, qui puisse organiser partout des distributions de tracts, des porte à porte, des collages d'affiche et des réunions publiques. Il faut aussi défendre et développer l'Humanité. Bref, il faut faire de notre discours une parole publique. Mais encore pour cela faudrait-il un discours plus clair et plus précis, qui pose les questions les plus fondamentales. Que disons-nous aujourd'hui de la propriété ? Jusqu'à quel point acceptons-nous la propriété privée ? Par quoi voulons-nous la remplacer ? Que proposons-nous pour arriver à un véritable partage des richesses, des pouvoirs, du travail et du savoir ? Nous serons tous beaucoup plus forts quand le Parti communiste aura répondu à ces questions. aussi des frustrations, aggrave la crise de la politique et la bipolarisation… Voilà pour le constat. Faire autrement c'est quoi ? C'est au moins obtenir dans les médias de service public des temps de parole, de débat, non pour « tirer la couverture à soi » mais pour construire avec les citoyens, pour montrer qu'agir dans le mouvement social et dans les institutions est cohérent. Par exemple, peu de gens savent que les différents secteurs du Medef utilisent le lobbying dans les ministères. (…) Pour rendre à la politique ses lettres de noblesse, aider la citoyenneté à juger, la gauche ne doit-elle pas agir autrement et rendre public tout ce qui fonde la décision politique ? C'est pourquoi tout accord à gauche doit non seulement reposer sur des engagements sociaux, mais sur une place dans l'info publique pour que le citoyen s'y retrouve. Voilà sans doute un défi que certains journalistes, communistes ou non communistes, aimeraient relever. Non pas une place pour le PCF en tant que tel pour y faire sa propa- gande, mais une place pour donner à comprendre, pour que les clefs : financement du social, alternatives à la mondialisation, comment y répondent les syndicats, les associations, les partis politiques ?… le marché est-il le seul critère, sinon comment en sortir en France, en Europe, dans le monde… ? Si on n'avance pas dans cette voie qui est le sillon tracé par les forums, alors - l'expérience nous l'apprend on se condamne au retour de la droite de plus en plus dangereux: il n'y a pas de statu quo. de marquer la présidentielle et de mettre en cause le « jeu » établi pour empêcher l'alternative ? L'électorat « socialiste » ne serait plus, après Le Mans, antilibéral ? Diverses forces socialistes qui s'étaient engagées pour le NON se sont « synthétisées » avec les autres. D'aucuns ont fait le choix de « peser » à l'intérieur du PS : problématique historiquement récurrente dans ce parti. Respectons-la tout en constatant que le débouché n'a jamais été au rendez-vous. On peut trouver cela navrant. Mais, ironie, cela renvoie toujours vers l'idée que le PS est maître à gauche. La multitude des candidatures traduit la fin d'une époque. La forme n'est que le fond qui remonte en surface. Le nouveau frappe fort à la porte de l'ancien qui conduit à une impasse vécue. Le changement doit reprendre la main et s'imposer dans la vie politique. Ce n'est pas possible à cultiver chacun jardin pour finalement appeler au second tour à faire barrage à la droite ou à son extrême. Les éléments de contenus d'une plate-forme alternative existent dans la société. Lançons-en les grandes idées et discutons-en avec tous ceux qui le veulent pour aboutir à du commun : du commun solide mais aussi crédible en terme de contenus et, conséquemment, en terme de candidat(e). Si on veut que l'alternative s'impose à l'occasion de la présidentielle, il n'est pas d'autre chemin que nouveau et audacieux. Il s'impose. L'espace existe au-delà de ces 2499 signes. Espaces compris ! Que faire après l'échec des forums ? Olivier Ritz - Marine Roussillon - Paris (75) notre tour nous invitons nos camarades à se souvenir de leurs chaussettes vertes du 29 mai, les fameuses chaussettes vertes porte-bonheur que nous avons portées ce jour-là, qui nous ont fait gagner, et qui, c'est sûr, nous feront encore gagner si nous les portons à nouveau les jours d'élection en 2007. Pour certains ces chaussettes magiques s'appellent « rassemblement », « politique faite par tous et pour tous », ou encore « forums ». Pour nous, elles s'appellent bien davantage « discours À clair, hiérarchisé, argumenté et développé », « organisations fortes et mobilisées » et « activités militantes ». De nombreux forums sont organisés. Mais la dynamique promise ne se produit pas. On retrouve toujours les mêmes personnes dans les salles et, pire encore, on entend toujours les mêmes intervenants. On bavarde. On est content d'être ensemble. Dehors, la colère sociale s'exprime avec force dans les banlieues, mais nous n'en sommes pas. Nous nous demandons ce qu'il faudrait faire, avec le MARS et Alternative citoyenne, et nous n'avançons pas. La mise en place d'espaces de parole ne suffit pas à faire surgir la démocratie comme un lapin d'un chapeau. La somme des handicaps et des inégalités à affronter est bien trop grande, et les partis, et singulièrement le Parti communiste, ont un rôle important d'éducation populaire. Pour donner à chacun les moyens idéologiques de son émancipation, nous devons porter un discours clair et précis, capable d'être un point de repère. Pour mener ce combat idéolo- Révolutionner la citoyenneté G. Cazelles - Tarn (81) est une lapalissade de dire que la droite tire sa force d'une gauche divisée. Mais la gauche elle-même souhaite-t-elle, dans sa totalité, remettre au centre du débat public les enjeux de société ? Il n'est qu'à voir la distance mise par le PS visà-vis des forums pour comprendre qu'il espère surtout mettre toutes les autres forces de gauche en situation de force d'appoint le moment venu. Cela est, s'il le fallait, une preuve de plus de la pertinence des forums. Reste qu'il faudra bien C' battre la droite, même si nous n'avons pas réussi notre objectif de révolutionner toute la gauche. (…) nous avons décidé de faire l'union autrement. Alors comment faire ? L'union « caution de gauche » a été un échec et pour la gauche et pour nous. Malgré nos efforts militants, malgré l'Huma, nous disparaissons dans une sorte de coalition inodore et incolore où se perd notre potentiel électoral, quand ce n'est pas notre identité. Je ne parle même pas du discours d'extrême gauche qui joue lui À situation concrète… Jean-Claude Lefort - Val-de-Marne (94) aut-il apporter une réponse systématiquement identique à toutes les questions posées concrètement ou bien une réponse adaptée à la situation concrète ? Travaux pratiques : la présidentielle. Nouveauté : ce scrutin aura lieu désormais avant les législatives organisées dans la foulée. Question : cela ne vise-t-il pas à structurer durablement la vie et les rapports de force politiques ? Rappel de la règle : au second tour sont présents les deux candidat(e)s arrivé(e)s en tête au premier. En 2007, F notre peuple sera-t-il placé devant ces 3 hypothèses : voter pour la droite contre son extrême ? Pour une droite A plutôt que B ? Pour une gauche d'alternance pour éliminer une droite conservatrice ? Et si on ouvrait une autre perspective à notre peuple ? Et si on permettait que l'alternative soit dans la course ? Absurde ? C'est ne pas le tenter qui le serait. Possible ? Le 29 mai a montré l'ampleur du rejet libéral dans toutes les couches de la société situées à gauche. Ce mouvement trouvera-t-il le moyen N° 204 - Supplément à l’Humanité du 21 décembre 2005 - PAGE IX communistes_204 20/12/05 16:26 Page 10 CommunisteS Le rapport social d'humanité Jacques Broda - Marseille - Bouches-du-Rhône (13) al nommer les choses ajoute au malheur du monde ». Je voudrais dans cette contribution dépasser cette difficulté qui est la nôtre : la nomination du réel. Suite aux événements qui enflamment la cité, on voit apparaître dans plusieurs interventions du Parti ou de camarades la notion d'(auto)-destruction. En vérité il s'agit d'(auto)-extermination. La société capitaliste est traversée par les rapports sociaux d'exploitation, d'exclusion, d'(auto)-extermination. Dans le rapport social d'exploitation le «M travail, la plus-value et la forme capital sont au centre. Dans l'exclusion c'est le corps, le corps précaire, qui est mis avant. L'(auto)extermination, quant à elle, convoque la mort, sans médiation. Aujourd'hui, le déficit de symbolisation politique est criant. Tel un boomerang, il nous revient en pleine face d'avoir voulu se la voiler, à ne pas entendre ce qui depuis trente ans a déstructuré, via l'emploi et la toxicomanie, le tissu social. Primo Lévi, dans le camp, analyse trois zones: la zone blanche, la zone grise, la zone noire. Par translation, il nomme le réel urbain, le réel social, le réel politique. Oui il y a trois zones et toute la difficulté a été de les connaître, de les allier, de les politiser dans une conscience de classe qui dit la communauté de destin. Il s'agit d'extermination, c'est-à-dire d'un phénomène de classe et de masse, organisé. Il vise à supprimer les catégories, les plus faibles, les plus précaires. L'attaque sur l'emploi, l'école, la santé, les services publics, les libertés, participe de ce projet. Que faire? Ne jamais lâcher sur le réel, dans sa connaissance, sa transformation, ce que le mouvement ouvrier a conquis sur deux siècles. Anticiper, avant que le réel ne nous rattrape. Nous ne partons pas de rien, nous nommerons ce qui nous lie autour du rapport social d'humanité. Le rapport social d’humanité désigne le rapport que les hommes ont construit pour humaniser les rapports sociaux. Il se fonde de la valeur solidaire. La prévalence de ce rapport social nous engage fraternels, attentifs, actifs. Il est fragile. En 1917 Lénine écrivait: « Moi qui n'avais pas connu le besoin, je ne pensais pas au pain. Le pain, c'était pour moi quelque chose qui allait de soi… La pensée n'arrive au fon- dement de tout, à la lutte de classe pour le pain, que par l'analyse politique, par une voie extrêmement difficile et embrouillée. Le représentant de la classe opprimée… prend immédiatement le taureau par les cornes, avec cette netteté de vue incroyable, dont nous sommes nous intellectuels aussi éloignés que les étoiles du ciel… » Il n'y a ici ni ouvriérisme, ni populisme, tout au contraire une invitation à penser encore plus le réel, l'entendre lorsqu'il s'énonce, dans des voix extrêmement difficiles et embrouillées. Sur stratégie et communisme : pour deux textes alternatifs Yves Dimicoli - Nicolas Marchand ous avons, avec d'autres, rassemblement des travailleurs - examiner les conditions dans porter le contenu d'un projet beaucoup apporté en CN et citoyens, exigeant sur les lesquelles des forces et persontransformateur et pour exprimer aux projets pour une base contenus, face aux dérives du nalités associées à l'élaboration la diversité, l'ancrage populaire, commune. Mais celui sur la stratésocial-libéralisme. Dans le débat d'un tel projet le seraient à la la représentativité du rassemblegie reste très ambigu sur la concepet l'action, ils prendraient euxconception et à l'animation de ment sur ce projet. Nous propotion du rassemblement et les mêmes en main l'élaboration la campagne, à une concertasons que le Congrès décide, et alliances pour les élections de 2007. d'un projet réellement antilibétion sur les alliances ultérieures qu'il engage le processus de désiIl tend à subordonner l'action et la ral, de profondes transformaéventuelles et sur les conditions gnation de notre candidat-e. À souveraineté des communistes à tions sociales, jusqu'à le faire de participation, le cas échéant, toutes les étapes, jusqu'à la quesdes négociations de sommet. Et le porter par les forces et personà l'exercice du pouvoir d'État, tion de la participation éventuelCN a refusé de présenter en option nalités qui s'en réclament devant chaque composante du rassemle au pouvoir d'État, les adhédes propositions clarifiant la posile suffrage universel. blement gardant sa pleine rent-e-s seront consulté-e-s pour tion du PCF. Cela nous contrain- • Pour la présidentielle de 2007 : autonomie de décision. décider souverainement de la dra à les présenter dans un texte - que le PCF s'engage pleinement • Nous avons mis en débat notre position du PCF. alternatif, avec d'autres camarades. dans cet effort d'élaboration conviction qu'une candidature •Pour les législatives, un progrès Nous proposions : citoyenne avec ses propositions communiste à l'élection présidende l'influence du PCF à partir de • Chercher à construire un large et l'action de ses militants. tielle sera la plus efficace pour ses propositions est un enjeu N essentiel pour un développement du mouvement populaire. Nous proposons que toutes les candidatures pouvant être représentatives d'un rassemblement transformateur soient examinées. Les adhérent-e-s du PCF prendront leurs décisions souverainement dans chaque circonscription. Un autre texte nous paraît aussi nécessaire sur une conception révolutionnaire de la visée communiste(1), les autres étant améliorables par amendement. (1) Dépôt et signatures avant le 02/01/2006 contact: [email protected] La paix, passeport obligé, pour une autre alternative ! Michel Verger - Seiches sur le Loir - Maine-et-Loire (49) ous ne disons pas que la paix sera le résultat des changements du monde. Nous disons que la promotion de la culture de la paix est un des moteurs du changement du monde. » Mesure-t-on bien ce que cela veut dire? (…) Peut-on parler d'alternative quand la société se militarise de plus en plus et diminue d'autant les dépenses sociales, quand le stock d'armes nucléaires est en capacité de détruire plusieurs fois la planète et que cette hypothèse ne relève pas de la fiction mais d'une éventualité crédible! «N Le monde d'aujourd'hui est dangereux par les crises provoquées par le capitalisme dominant. Leur résolution est l'unique recours à la politique de la force plutôt qu'à la force de la politique. La priorité aujourd'hui c'est d'inverser les choses. (…) La paix pour changer le monde… aura-t-on la lucidité l'intégrer dans notre réflexion et d'en faire non pas une sage conclusion consensuelle mais un des moteurs pour construire une société civilisée? La visée communiste n'a de sens qu'à la condition d'imposer au monde un des plus grands actes révolutionnaires à notre portée : le non-recours à la guerre pour régler les conflits, commencement de la mise en œuvre d'une culture de la paix pour permettre l'éclosion d'une autre société. Le premier congrès de la Gauche européenne qui s'est tenu à Athènes, les 30 et 31 octobre derniers, répond pleinement à la situation actuelle en faisant de la construction de la paix sa priorité (…). La construction d'une alternative pacifiste est sans équivoque dans la présentation de la motion sou- Sites Internet Rectificatif Dans le numéro de la semaine dernière, une erreur s'est glissée dans le texte sur la proposition de nouvelle rédaction des statuts du PCF. Il fallait lire dans le chapitre II, article 7 Les instances du Parti, le texte suivant : Dans toutes les instances du Parti, on organisera la rotation des responsabilités et la limitation du cumul des mandats responsabilités sont organisées. En règle générale, l'exercice d'une même fonction exécutive est limité à 9 ans. PCF - documents, centre de ressources, de discussion, tracts, actualité : www.pcf.fr MJCF: www.jeunes-communistes.org Parti de la gauche européenne: www.european-left.org ANECR: www.elunet.org mise au congrès. (…) Et dans son contenu : Le nouveau mouvement pour la paix (l'autre « pouvoir mondial » qui est apparu dans la phase actuelle) peut et doit révéler le rapport radical qui existe entre le modèle de société néolibéral et la guerre menée par la mondialisation capitaliste, tout en travaillant à un modèle de société alternatif. Le nouveau mouvement pour la paix est une force désarmée et désarmante, porteuse d'une idée de paix qui ne signifie pas seulement l'absence de guerre ou un état d'équilibre basé sur la puissance des armes, mais qui est, au contraire, une idée qui vise à l'établissement d'un modèle social et économique comme alternative au néolibéralisme et à la guerre. La déclaration finale réaffirme cet engagement: « L'Europe a besoin d'être refondée sur la base de la paix, de la démocratie et du respect total des droits sociaux et humains. » Conclusion : Si l'idéal communiste a pâti d'expériences malheureuses, il a tout à gagner à montrer sa fidélité et sa pugnacité à gagner durablement la paix. Supplément à l’Humanité Équipe de rédaction - 2, place du Colonel Fabien - 75019 Paris Mèl : [email protected] - Télécopie : 01 40 40 12 46 DIRECTEUR : Jean-Louis Le Moing - Tél. : 01 40 40 11 67 RÉDACTION : Patrice Falguier - Tél. : 01 40 40 13 59 Élisabeth Ackermann - Tél. : 01 40 40 11 06 RELECTURE : Jacqueline Lamothe MAQUETTE : Z. Nakara, S. Paturey COMITÉ DE PILOTAGE : Élisabeth Ackermann - Alain Bascoulergue - Marie-Pierre Boursier - Gérard Busque Brigitte Dionnet - Patrice Falguier - Jean-Louis Le Moing - Denis Rondepierre N° 204 - Supplément à l’Humanité du 21 décembre 2005 - PAGE X communistes_204 20/12/05 16:26 Page 11 CommunisteS Vie du Parti Parti pris Prévention des violences Une nouvelle carte pour une nouvelle ambition Faire de l'année 2006 une nouvelle étape pour donner force à la construction d'une alternative antilibérale dans ce pays, c'est l'objectif que se sont fixé les communistes en lançant simultanément trois grandes campagnes : la remise des cartes à chaque adhérente, adhérent, le renforcement du PCF et les rencontres de proximité, publiques et populaires. a remise des cartes 2006 se déploiera au moment de la préparation du 33e Congrès, une préparation de congrès qui s'inscrit dans la poursuite des initiatives afin de construire un rassemblement populaire majoritaire antilibéral. Cette remise de carte doit marquer une nouvelle étape sur la voie des progrès du PCF enregistrés en 2005, avec près de 10 000 nouveaux et nouvelles adhérent-e-s, soit 8 % des communistes en plus. Ce qui se traduit, cette année, par une remontée du nombre d'adhérent-e-s, une situation que le PCF n'avait pas connu depuis 25 ans. Une donnée nouvelle qui concourt aussi à engager un travail de réorganisation de la vie du Parti. Cette campagne de L remise de carte place donc le niveau d'ambition à la hauteur des possibilités qui se sont révélées en 2005. L'objectif est donc de prendre toutes les dispositions pour rencontrer chaque adhérente, adhérent et d'en faire une étape importante pour renforcer et consolider des liens avec chacun et chacune. À cette fin, une lettre de Marie-George Buffet et un questionnaire vont être remis avec la carte 2006. En s'adressant aux adhérentes et aux adhérents, Marie-George tient à leur témoigner combien leur présence est précieuse pour l'activité du PCF, aussi elle attire leur attention sur le rôle du questionnaire. Il sera à remplir avec chaque communiste afin qu'il exprime ses motivations, ses révoltes et ses combats. Les données recueillies permettront de mieux connaître les aspirations, les compétences et les domaines d'intervention où les communistes ont envie de s'investir. Elles seront aussi, un formidable outil et un moyen pour les sections et la fédération de mieux connaître les communistes, d'améliorer les contacts entre les adhérents dans la cité, le quartier, l'entreprise, les lieux de travail. L'idée est de ne négliger aucune des pistes permettant aux hommes et aux femmes communistes de se sentir bien dans leur parti et d'y faire œuvre utile. Pour faire vivre et faire connaître le renouveau du Parti communiste, les communistes vont aussi organiser au cours du premier tri- mestre, des rencontres, publiques, populaires, conviviales, partout dans les quartiers, les villages, les entreprises. Une campagne de réunions publiques qui met au centre de sa démarche le débat politique, mais aussi le renforcement du PCF. Pour créer l'événement, le PCF met à la disposition plusieurs matériaux de qualité, outre la nouvelle carte nominative, la lettre de Marie-George et le questionnaire disponibles dès maintenant, un nouveau bulletin d'adhésion et une nouvelle affiche sur le thème du renforcement du PCF seront également disponibles à la mi-janvier. Élisabeth Ackerman Planète Europe Convergences francobritanniques à Londres U ne rencontre réunissant parlementaires, syndicalistes et responsables politiques de gauche, français et britanniques, s'est tenue à Londres le 15décembre(1). C'est en quelque sorte une première. Convenue, en effet, au lendemain de la victoire du NON français au référendum du 29 mai, l'idée a été alors avancée de se saisir de l'occasion de la présidence britannique de l'Union européenne pour organiser un échange avec des forces progressistes du Royaume-Uni, alors que la politique préconisée par Tony Blair poussait à une nouvelle offensive libérale non seulement en Grande-Bretagne mais aussi en Europe. Les représentants britanniques à cette rencontre ont bien montré comment s'exerçait chez eux cette pression en faveur du « modèle social » cher à Tony Blair : dégradation continue du pouvoir d'achat et de la protection sociale, démantèlement de la législation du travail pour imposer plus de précarité, libéralisation exacerbée du secteur public en appui sur les directives européennes. Après les chemins de fer, les services portuaires et postaux, l'éducation et la Pour la libération d’Ingrid Bettencourt santé sont maintenant menacées. Ceci ne se fait pas sans résistance puisque, dans le même temps, les syndicats se mobilisaient majoritairement contre le Traité constitutionnel européen et cette libéralisation du secteur public. Du côté français, on a souligné plus particulièrement combien le refus des politiques européennes de dérégulation et de libéralisation, de privatisation directe ou rampante des entreprises publiques était au cœur des mobilisations sociales en France et du NON au Traité constitutionnel européen. Plusieurs interventions ont insisté sur les possibilités de faire converger luttes sociales et politiques jusqu'à faire reculer les gouvernements, les politiques et les directives impulsées par Bruxelles. Mais la résistance à elle seule ne suffit pas, et ce qui est à l'ordre du jour dans toute l'Europe c'est un grand plan de reconquête des services publics correspondant aux besoins des (1) Samedi 17 décembre, Brigitte Dionnet représentait le PCF à un rassemblement organisé en faveur de la libération d’Ingrid Bettencourt. À cette occasion, il a été convenu que Marie-George Buffet rencontre prochainement des représentants de son Comité de soutien. populations, tenant compte à la fois des spécificités nationales mais concrétisant des valeurs communes à tous les Européens. De ce point de vue, les mobilisations unitaires en cours pour exiger le retrait de la directive Bolkestein, et pour promouvoir des services publics démocratisés et dégagés des critères du marché, trouveront un nouveau moment fort dans les manifestations européennes prévues en février prochain. Il a donc été convenu de prendre des initiatives pour développer les relations et les coopérations entre forces progressistes et du mouvement social des deux côtés de la Manche. C'est une nécessité de plus en plus ressentie, alors que le dernier sommet européen sous présidence britannique vient de se conclure par une nouvelle mise en cause des politiques de solidarité financière, tant au plan des États qu'au niveau communautaire. C'est un impératif si l'on veut contribuer à élargir - en dynamique avec les mobilisations citoyennes - des espaces de convergence politique autour d'un projet progressiste, pour modifier les rapports de forces face à la politique et aux diktats ultra-libéraux des forces dominantes de l'UE. José Cordon Relations internationales-Europe À l'initiative du Centre pour une Europe sociale qui réunit des parlementaires travaillistes et des syndicalistes, ainsi que de l'Association des syndicalistes contre la Constitution de l'UE (TUAEUC). Du côté britannique, des représentants des principaux syndicats du secteur public étaient présents, ainsi que Ian Davidson, député travailliste, et John Foster, Parti communiste britannique. La délégation française comprenait Marie-Claire Culié (CEN, services publics), Daniel Paul (député), Michel Patard (syndicaliste cheminot, Richard Sheehan (CEN, entreprises), Yann Le Pollotec (collaborateur groupe GUE-NCL) et José Cordon (secteur international-Europe). N° 204 - Supplément à l’Humanité du 21 décembre 2005 - PAGE XI Le PCF se félicite que l'Assemblée nationale ait voté à l'unanimité le texte consacré à la prévention des violences au sein du couple. (…) Il regrette toutefois, comme l'a exprimé Muguette Jacquaint, députée communiste, la faiblesse des propositions sur la prévention, la sensibilisation de la société, la promotion et le développement de l'éducation non sexiste dans l'Éducation nationale, mais aussi sur des mesures d'accompagnement des victimes et sur la proposition d'une formation plus importante de tous les acteurs intervenants auprès des personnes agressées. (…) PCF, 16 décembre Bosch : résultat de la politique du gouvernement L'annonce de la direction de Bosch d'augmenter de facto le temps de travail de ses 10000 salariés français est odieuse. Son chantage digne de preneurs d'otage est le symbole de la mise en concurrence totale des salariés entre eux et du cynisme des grandes multinationales. (…) La direction de Bosch devrait avoir honte. Pour autant, nous savons que dans de nombreux endroits, dans les faits, le temps de travail s'allonge, et que le patronat pousse son avantage sans faire de bruit. Voilà ce que produit la politique du gouvernement, qui se comporte en valet du MEDEF. (…) PCF, 16 décembre Dette : nouvelle offensive libérale Le rapport Pébereau remis au ministre des Finances, loin d'être purement technique et « neutre », est avant tout une vaste opération politique visant à habiller un projet d'austérité sans précédent. Présentées comme faisant « consensus » entre ultra-libéraux et sociaux-libéraux pour le prochain quinquennat, les solutions proposées sont en ligne avec le pacte de stabilité européen et l'orientation de la BCE pourtant rejetés par notre peuple (…) le 29 mai dernier. Le « gel des dépenses publiques en valeur », c'est-à-dire inflation incluse, est en fait une baisse en termes réels qui s'appliquera avant tout aux dépenses de personnel, et donc aussi à la qualité et à l'avenir des services publics. (…) Il faut changer de logique et donc de politique et en finir avec la détaxation du capital et des profits financiers qui doivent contribuer aux dépenses collectives du pays. Il faut soutenir les dépenses publiques utiles et mobiliser le crédit bancaire à une relance de croissance efficace pour l'emploi, la formation, et une expansion durable, en rompant avec le pacte de stabilité et en exigeant une réorientation de la BCE. (…) PCF, le 14 décembre communistes_204 20/12/05 16:26 Page 12 CommunisteS Conseil national des 9-10 décembre 2005 Intervention de Michel Laurent pour la commission des directions (Faute de place, CommunisteS n’avait pu publier l’intervention de Michel Laurent dans le précédent numéro) a commission chargée de la « transparence des débats et des propositions concernant la direction » s'est réunie déjà trois fois, les 7, 14 novembre et le 6 décembre 2005. Cette commission est composée de 22 camarades(1) auxquels s'ajoutent, comme nous l'avons décidé au Conseil national, un L représentant de chaque fédération. A ce jour seules 27 fédérations(2) nous ont fait parvenir leurs noms. Je profite de cette information pour faire appel aux autres afin qu'elles procèdent à leur désignation le plus vite possible, la prochaine réunion de la commission étant prévue le 1er février 2006 à 19 heures. Nos premiers travaux ont permis de nous fixer des objectifs, une méthode de travail et un calendrier, de dégager des premières pistes de réflexion et d'avoir un débat plus approfondi sur la question de la diversité, en particulier de la diversité politique. C'est sur ces trois sujets que je veux revenir devant vous. I - OBJECTIF, MÉTHODE ET CALENDRIER DU TRAVAIL DE LA COMMISSION Nous nous sommes fixé trois objectifs : la transparence des informations et des débats, en particulier des candidatures au Conseil national, l'aide à la préparation des conférences de sections et des congrès départementaux sur ce sujet des directions et la finalisation d'une proposition de liste pour le futur Conseil national le mardi 21 mars 2006, deux jours avant le Congrès national. S'agissant de notre méthode de travail nous avons décidé et nous le conseillons aux fédérations elles-mêmes, de procéder à un bilan de l'activité des directions sortantes pour en tirer des enseignements pour la suite. Nous allons aussi travailler à la définition de critères et de pistes de travail prioritaires pour nos futures directions. Et lorsqu'un sujet apparaît dans nos débats comme important, de lui consacrer un temps particulier de réflexion, cela a été le cas, je viens de le dire, sur le sujet de la diversité. Nous nous sommes aussi fixé un calendrier. D'ici fin janvier nous voudrions rencontrer tous les membres du Conseil national sortant et toutes les fédérations. Notre prochaine réunion du 1er février vise à tirer enseignements de cette tournée. Le mois de février sera consacré au recensement des candidatures et à un début de travail en aller-retour avec les fédérations, le mois de mars celui de la finalisation des propositions pour le futur Conseil national. À ce propos, nous souhaiterions pouvoir anticiper sur l'esprit des futurs statuts. Nous voudrions pouvoir fournir à chaque fédération, à l'ouverture de son congrès départemental, la liste des candidatures au Conseil national, issue de ce département afin que les délégué-e-s puissent donner un avis à bulletin secret sur chacune d'entre elles. Nous voulons pouvoir aussi aider les fédérations à faire de même avec leurs sections. Ces votes ne préjugent en rien du travail de la commission et de ses propositions mais ils seront pour nous un élément d'aide à la réflexion. Je reviens aux premiers éléments de connaissance de la direction sortante. Nous voulons, lors de ces rencontres, parler de leur situation, de leur participation aux sessions du Conseil national et nous croiserons, pour en tirer analyse, ces données avec d'autres éléments comme le sexe, la responsabilité de chacun dans le Parti, si ils ou elles sont en activité salariée ou non. Pour pouvoir approfondir la réflexion nous devons en parler avec les intéressés euxmêmes car, par exemple, la notion d'activité salariée recoupe des situations très différentes. Nous ne sommes pas tous des salariés directs du Parti communiste, mais entre un camarade qui travaille dans le privé sur un travail posté, le responsable associatif ou syndical, le collaborateur d'élu, ou l'élu, le retraité ou le chômeur, les différences sont grandes et doivent être évaluées avec les camarades eux-mêmes. Sur le rapport Ile-de-France/province sachez que 95 membres du Conseil national sur les 215 actuels sont de la région parisienne. S'agissant de la rotation des cadres, sachez que 180 camarades, soit 84 % des 215, sont élus depuis moins de 10 ans et 158, soit 73 %, depuis moins de 6 ans. L'appel au renouvellement ne peut donc pas être posé en soi. Il existe déjà pour avoir été entrepris depuis plusieurs années. Toutefois, je voudrais insister ici sur deux questions évoquées à ce sujet lors de la commission. Il y a très peu, trop peu, de mouvement d'aller et retour au Conseil national. Et pourtant nos parcours évoluent, nos responsabilités aussi, il paraît normal que l'appartenance au Conseil national en tienne compte sans que cela soit un drame. L'élection définitive au Conseil national jusqu'à un départ lui aussi définitif ne devrait pas être la règle et les mouvements d'entrée et de sortie devraient être plus naturels. Deuxième question, encore plus importante à mes yeux, qui se pose avec plus de force suite à l'important renouvellement des dernières années. Attention à ce que les camarades actuels de notre Conseil national « ne vieillissent pas ensemble », je cite une expression d'un intervenant de la commission. Cela avait été le cas jusqu'au début des années 90 après un très fort renouvellement au cours des années 70. Sans se donner un pourcentage impératif, nous devrions nous donner l'objectif de renouveler régulièrement une part significative du Conseil national disons, par exemple et pour donner un ordre de grandeur, un quart du Conseil national à chaque congrès. S'agissant de l'âge des membres du Conseil national, sur 210 camarades dont nous avons les âges, 66 camarades, soit 31 %, auront plus de 55 ans, seuls 2 camarades auront plus de 65 ans au congrès, 130, soit 62 %, auront entre 35 et 55 ans et 14, soit 7 %, auront moins de 35 ans. Ces pourcentages indiquent une faiblesse dans la tranche d'âge la plus jeune, tout en notant que malheureusement cette situation est plus accentuée encore dans le Parti lui-même puisque moins de 5 % de nos adhérents ont moins de 35 ans. Nous avons donc à produire des efforts extrêmement importants dans ce domaine. II - PREMIÈRES PISTES DE RÉFLEXION Avec cette remarque et ces informations, j'ai déjà empiété sur une deuxième partie qui touche aux premières pistes de réflexion de la commission pour constituer nos futures directions. Tout d'abord il nous apparaît décisif que les membres du futur Conseil national et au-delà les membres des futurs conseils départementaux acceptent d'être en responsabilité de direction. Nous avons tout intérêt à en parler avec elles et eux avant leur élection. Les réunions de nos organismes de direction devraient être tout d'autant des réunions sur l'élaboration de nos décisions d'orientation et sur leur mise en œuvre. La réflexion en lien avec l'action et l'ouverture sur la société nous paraissent incontournables. D'ailleurs lorsque les camarades élu-e-s ne sont pas branché-e-s sur des pratiques de militantisme au quotidien, très vite leur participation aux organismes de directions devient désincarnée et leur présence s'en ressent aussi bien au Conseil national que dans les conseils départementaux. La deuxième piste de travail concerne une préoccupation et des objectifs de progrès dans quelques domaines prioritaires. La préoccupation c'est la parité. Elle est inscrite comme un impératif dans nos statuts mais elle n'est pas la réalité dans tous nos conseils départementaux. Il s'agit d'en prendre la mesure dès maintenant pour y travailler efficacement, en amont et non pas administrativement, de façon par trop volontariste, à quelques jours des congrès. Le choix de la parité a été politique. Elle demande du travail, des efforts sur nous-mêmes, sur la durée, en commençant par les sections. Gagner la parité c'est aussi s'attaquer à des façons de militer, à des absences de partage réel, à des emplois du temps insoutenables, à des modes de vie trop hiérarchisées. La parité n'est pas une affaire de quota, il s'agit d'une question de démocratie, d'accès égal aux responsabilités, d'enrichissement des pratiques de la politique. Nous devons y consacrer toute l'attention et les efforts nécessaires. Les autres objectifs sur lesquels nous devront chercher à avancer sont en rapport avec nos priorités politiques. Dire que nous voulons regagner la jeunesse, les quartiers populaires, les entreprises, passe aussi par notre travail sur ces sujets pour la constitution de nos directions. Plus de militants d'entreprises, plus de responsables, à l'image de nos quartiers et de l'activité militante qui s'y développe, plus d'élus de terrain, plus de jeunes, voilà autant de priorités à nous fixer. III - LA QUESTION DES DIVERSITÉS J'en viens, pour conclure, à la question qui a occupé les discussions de la dernière réunion de notre commission: la diversité de nos directions. Nous avons surtout réfléchi à la diversité politique mais avant je voudrais insister sur les autres diversités auxquelles nous devons être très attentifs. J'ai déjà parlé des jeunes, des militants d'entreprises et de quartiers, de la parité. Mais allons plus loin, parler des militants d'entreprises ne suffit pas, encore faut-il qu'ils émanent du public et du privé où nous sommes très faibles. Parmi les militants des quartiers et les jeunes, pensons à la réalité des cités, à la diversité culturelle, aux immigrés, pour ne citer que ces exemples. J'en viens à la diversité politique. Pour la plupart des intervenants de la commission il s'agit de ne pas la figer aux tendances, ce serait sclérosant. Il s'agit pour nous de ne pas ossifier les désaccords mais au contraire de réfléchir aux conditions à créer pour que la diversité produise effectivement du commun, qu'elle soit réellement une richesse. Ne nions pas les désaccords, les différences de points de vue. Nous sommes devant une réalité durable de sensibilités différentes. Il y aurait beaucoup à craindre, à perdre, à refouler cette diversité. Les appels à la discipline, à l'unité ne règlent rien. Il s'agit de construire du commun en partant d'approches différentes, de porter, de faire vivre une démarche de construction commune. Alors quelles sont les conditions pour y parvenir? D'abord reconnaître le droit à cette diversité. Ensuite, permettre un débat sincère, de confrontations non faussées, s'attacher au respect mutuel dans le débat, à la fraternité. Enfin, si les désac- cords persistent, aller au choix démocratique, majoritaire. Y parvenir, c'est aussi organiser le travail de direction, de l'élaboration à la mise en œuvre dans une égalité des droits et des devoirs, un partage des responsabilités, des expériences, des enseignements de pratiques effectives tirés ensemble. Le but est de créer une dynamique de mise en commun, d'échanges constructifs, d'analyses construites sur la mise en partage de l'élaboration et de la mise en œuvre. Ce qui nécessite la transparence la plus grande dans la circulation des informations et des débats. Nos débats, depuis deux jours, marquent, dans cette voie, un progrès significatif. Ils nous encouragent à continuer. L'unité et l'efficacité du Parti s'en trouveront renforcées. (1) Michel Laurent - Sophie Celton - Brigitte Dareau - Alain Bache - Jean-Paul Boré - Joël Carliez - Michelle Carmouse - Laurence Cohen - Michelle Demessine - Michel Duffour - Daniel Gilles - Marie-Simone Ivorra - François Jacquart - Jean-Louis Le Moing - Yann Le Pollotec - Isabelle Lorand - Nicolas Marchand - Gérard Mazet - Laurent Péréa - Denis Rondepierre - Richard Sanchez - Alain Sfrecola (2) Allier - Hautes-Alpes - Alpes-Maritimes - Aude - Aveyron - Bouches-du-Rhône - Corrèze - Corse-du-Sud - Finistère - Haute-Garonne - Gers - Gironde - Indre-et-Loire - Isère - Lot-et-Garonne - Marne - Nièvre - Sarthe - Var Vaucluse - Vosges - Paris - Seine-et-Marne - Essonne - Hauts-de-Seine - Val-de-Marne - Val-d'Oise N° 204 - Supplément à l’Humanité du 21 décembre 2005 - PAGE XII