dp_ar peinture_03 - Centre Culturel Suisse

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dp_ar peinture_03 - Centre Culturel Suisse
DOSSIER DE PRESSE
03.12.06 - 11.03.07
PEINTURES
ALLER/RETOUR
OUVERTURE LE 02.12 / 18H - 21H
03.12.06 - 11.03.07
PEINTURES
ALLER/RETOUR
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris France
T (0033) 1 42 71 44 50
F (0033) 1 42 71 51 24
[email protected]
www.ccsparis.com
OUVERTURE LE 02.12.06 /18H - 21H
Ouvert du mercredi au dimanche/13H – 20H/nocturne le jeudi soir jusqu’à 22H
(entrée par le 38 rue des Francs-Bourgeois - au fond du passage)/entrée gratuite
PRÉSENTATION À LA PRESSE
LE VENDREDI 1 DECEMBRE À 17H
ARTS PLASTIQUES
RICHARD PAUL LOHSE
VERENA LOEWENSBERG
LUIGI LURATI
PETER STÄMPFLI
OLIVIER MOSSET
CHRISTOPH GOSSWEILER
CHRISTIAN FLOQUET
LAURENCE PITTET
FRANCIS BAUDEVIN
STÉPHANE DAFFLON
PHILIPPE DECRAUZAT
ANDRO WEKUA
ARMEN ELOYAN
DAVID CHIEPPO
THEATRE
PETER WYSSBROD
FORMATION POE:SON
ARCHITECTURE
XIVE RENCONTRE DE LA FONDATION
LE CORBUSIER
EXTRA-MUROS
UNE QUESTION DE GÉNÉRATION
16.02 – 29.04.07/MAC DE LYON
COMMISSAIRE: MICHEL RITTER
DANS LE CADRE DE LA BELLE VOISINE
(12.01 – 31.03.07)
MUSIQUE
LES REINES PROCHAINES
ONE PLUS ONE
CYCLE VOIX DES ALPES
DUO LAUTERBURG – NEUHAUS
VOX VOKALENSEMBLE
ERIKA & ROOTS OF COMMUNICATION
BETTY LEGLER
PERFORMANCE
GASPARD BUMA
ZORRO & BERNARDO
LITTÉRATURE
SOIREE MON WALSER À MOI
FRANÇOIS DEBLUË
JEAN-DANIEL BERCLAZ
PATRICK WEIDMANN
NICOLE RECHSTEINER
GILBERT PINGEON
ROSE-MARIE PAGNARD
PIERRE-ALAIN TÂCHE
DAVID COLLIN
PASCAL NORDMANN
AMBROISE BARRAS
CINÉMA
CINÉMA ZERO / AMY GRANAT
42E JOURNÉES DE SOLEURE
HOMMAGE À DANIEL SCHMID
UELI MAMIN
LES FILMS ZANZIBAR
CARTE BLANCHE A PHILIPPE DECRAUZAT
JEAN COUVREU, ROLF WÄBER
KARL JOST/ PETER MÜNGER
JEAN-STEPHANE BRON
RENÉ UHLMANN
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Centre Culturel Suisse
Paris
PEINTURE
ALLER/RETOUR
Pour clore la thématique 2006 dont le but est d’établir des parallèles entre des artistes
de diverses générations afin de saisir l’évolution d’une recherche artistique en perpétuelle
mutation, nous consacrons les expositions de ce dernier événement de l’année à la peinture.
Ces allers/retours servent à comprendre la genèse, les différences et la permanence à travers
l’évolution de la création. Cette expérience ne peut être à chaque fois évidente mais certaines
affinités importantes sont perceptibles. Nous devons toujours tenter de comprendre les multiples recherches de notre temps et anticiper les principales préoccupations de demain.
Comme point de départ de cet aller/retour dans la peinture, nous avons choisi l’art concret
qui apparaît dès les années 40 à Zurich avec RICHARD PAUL LOHSE, VERENA LOEWENSBERG.
Sa filiation picturale s’exprime à travers les productions de CHRISTOPH GOSSWEILER,
LUIGI LURATI, OLIVIER MOSSET et PETER STÄMPFLI.
L’exposition se clot avec la nouvelle génération de la peinture abstraite:
celle de FRANCIS BAUDEVIN, STÉPHANE DAFFLON, PHILIPPE DECRAUZAT, CHRISTIAN FLOQUET,
LAURENCE PITTET. Le groupe d’artistes suisses que nous avons réuni est une sélection sans
prétention d’exhaustivité historique et représente une histoire parmi d’autres. Ce sont des
peintres dont les œuvres dialoguent volontairement avec celles d’autres générations, entre
les références d’hier et aujourd’hui.
En opposition à une certaine peinture abstraite, nous avons choisi de présenter successivement
dans la PROJECT ROOM trois peintres immergés dans une pratique figurative de la peinture.
Lors des Rendez-vous du jeudi soir, nous recevrons entre autres le comédien PETER WYSSBROD,
l’un des maîtres du one-man-show. Un hommage sera rendu au réalisateur DANIEL SCHMID qui
vient de nous quitter et dont les films ont marqué l’histoire du cinéma suisse. Ces artistes
continuent d’avoir une influence sur la génération actuelle. Quatre concerts auront également
lieu dont la spécificité sera de puiser dans la culture de la musique traditionnelle suisse tout
en y injectant une tonalité contemporaine.
Michel Ritter
RENDEZ-VOUS DU JEUDI SOIR
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?/18H/bibliothèque/entrée gratuite
SOIRÉES/20H/réservation conseillée au 01 42 71 38 38/prix d’entrée de 3 à 5 euros
LA SÉANCE DU DIMANCHE
Tous les dimanches projection de films et courts métrages/18H
réservation conseillée au 01 42 71 38 38 / prix d’entrée de 3 euros
INSCRIVEZ-VOUS à la newsletter bimensuelle sur www.ccsparis.com
Lors de l’ouverture de PEINTURES ALLER-RETOUR, la publication qui retrace la programmation du
Centre culturel suisse de 2003 à 2005 sera présentée au public.
Des visuels de l’intégralité des œuvres présentées
seront disponibles en format jpg à partir du 5/12
CONTACT PRESSE/COMMUNICATION
Elsa Guigo
[email protected]
ligne directe : +33 (1) 42 71 95 67
fax : +33 (1) 42 71 51 24
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ARTS PLASTIQUES
RICHARD PAUL LOHSE
VERENA LOEWENSBERG
LUIGI LURATI
PETER STÄMPFLI
OLIVIER MOSSET
CHRISTOPH GOSSWEILER
CHRISTIAN FLOQUET
LAURENCE PITTET
FRANCIS BAUDEVIN
STÉPHANE DAFFLON
PHILIPPE DECRAUZAT
PROJECT ROOM
ANDRO WEKUA
ARMEN ELOYAN
DAVID CHIEPPO
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ARTS PLASTIQUES
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
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Intitulée Peintures Aller/Retour, cette exposition ne se veut pas un constat sur le médium
mais une tentative de tisser des liens à travers une pratique picturale non-figurative à tendance géométrique, entre des artistes suisses de différentes générations, de la première
partie du XXe siècle jusqu’à aujourd’hui, puisque certaines œuvres ont été produites spécialement pour la manifestation.
Le choix des participants est subjectif et contient forcément des manques. Cette sélection
ne s‘impose pas de façon autoritaire et linéaire comme celle de l’Histoire d’une pratique formelle mais au contraire comme celle de différentes histoires nourries à diverses époques
par des références croisées et des détours qui concernent aussi bien l’art que l’architecture, le design, le graphisme ou le cinéma. C’est à travers des discussions avec les artistes et
la vivacité de certaines sources d’inspiration, parfois peu connues, que se sont effectués les
choix. L’accrochage n’est pas chronologique mais essaye au contraire à travers des faces à
faces inédits de faire dialoguer des œuvres qui parfois s’ignorent. Certaines ont été réalisées à cinquante ans de distance les unes des autres, mais elles nous semblent néanmoins
appartenir à une même « famille » d’idées liée à une continuité de l’abstraction bien que les
facteurs culturels économiques et sociaux soient forcément différents.
Les figures tutélaires de ces Peintures Aller/Retour sont incarnées par RICHARD PAUL LOHSE
et VERENA LOEWENSBERG, tous deux originaires de Zurich et représentants de l’avant-garde
concrète suisse influencée par Mondrian et les théories de Théo van Doesburg en 1930 qui
énonçait les principes d’ un art « entièrement construit avec des éléments purement plastiques, c’est-à-dire plans et couleurs ».
Plus tard dès les années 60-70, certains artistes comme PETER STÄMPFLI fortement influencé par le Pop Art ou OLIVIER MOSSET par l’art minimal et conceptuel, vont radicaliser leur
pratique jusqu’à la répétition de motifs sériels (l’empreinte de pneus chez Stämpfli, un
cercle noir sur fond blanc pour Mosset), qui aboutiront chez ce dernier à une analyse critique de la peinture jusqu’à son stade ultime : le monochrome.
LUIGI LURATI dont la disparition accidentelle ne laissera que peu d’œuvres, expérimentera
très tôt les « shaped-canevas », toiles dont le bord extérieur reprend exactement le motif
plein. CHRISTOPH GOSSWEILLER quant à lui pousse l’expérimentation plus loin en supprimant tout simplement le châssis de ses peintures en punaisant directement la toile à même
le mur.
Enfin la génération actuelle est constituée de cinq artistes, FRANCIS BAUDEVIN, STÉPHANE
DAFFLON, PHILIPPE DECRAUZAT, CHRISTIAN FLOQUET et LAURENCE PITTET, qui résident tous
dans la partie romande de la Suisse entre Genève et Lausanne. Ces artistes qui pour la plupart se connaissent bien sont dans un échange permanent d’idées. Ils ont digéré si l’on peut
dire les enjeux historiques et idéologiques de cette histoire, certains comme Laurence Pittet
décidant de stopper net toute production dans les années 90.
Les autres continuent de réinterpréter et de proposer leur version actualisée d’un art dont
les enjeux qui mêlent tout autant l’Op art, le néo-géo, la musique, le design ou le cinéma
expérimental sont multiples et toujours contemporains. Nous espérons que cette exposition en fera la démonstration.
Nous tenons à remercier particulièrement Olivier Mosset pour son investissement dans ce
projet, notamment dans la programmation de films qui sont associés à la manifestation
ainsi que Mesdames Johanna Lohse James et Henriette Coray pour nous avoir fait confiance et accepté de nous prêter les œuvres exceptionnelles de leurs collections, respectivement celles de Richard Paul Lohse et Verena Loewensberg.
Nous remercions également pour leurs soutiens, conseils et prêts: Dorothea Strauss, directrice artistique de la Haus Konstruktiv de Zurich, Beat Wismer, directeur du Aargauer
Kunsthaus, Peter Suter de la succession Luigi Lurati, Alexandre Bianchini, Gaëlle Boix,
Patrice Bezos, Marlies et Charles Keller, Mr et Mme Pierre Bertiaux.
Enfin nous remercions tous les artistes pour leur implication ainsi que les galeries Air de
Paris, Skopia, Hubert Baechler, Les Filles du Calvaire, Susanna Kulli et Praz-Delavallade sans
qui cette exposition n’aurait pas été possible. .
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ARTS PLASTIQUES
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
RICHARD PAUL LOHSE
Richard Paul Lohse est né à Zürich en 1902 où il meurt en 1988.
Il a partagé ses préoccupations avec Max Bill, Verena Loewensberg, Camille Graeser qui ont constitué l’ «école »
des concrets zürichois.
Formé en graphisme à la Kunstgewerbeschule de Zurich dès 1918 puis auprès de Ernst Keller,
Richard Paul Lohse contribue largement à l’animation des milieux artistiques suisses, en créant l’association
Allianz (1937) dont le but est de réunir les artistes suisses modernes et d’en assurer leur promotion.
En 1942, il rejoint le Werkbund dont l’organe de communication est la revue Das Werk. Ce mouvement tire en
partie son idéal des Arts and Craft dont la doctrine a également nourri les principes du Stijl et du Bauhaus. Il
s’agit de défendre un art qui n’est pas simplement gratuit mais qui doit trouver son champ d’application dans
la société : un instrument de prospection oeuvrant pour le progrès humain (social et politique) au même titre
que la science. Ainsi, l’affiche, la publicité, le graphisme permettent et offrent la possibilité de toucher le plus
grand nombre.
A partir de 1942-43, il a établi une conception artistique fondée sur l’utilisation de systèmes et de formes géométriques et colorées, disposés dans une structure orthogonale, qui reprend, approfondie et radicalise les propositions de Mondrian et de l’Art Concret ainsi que celles des artistes constructivistes russes et allemands. La
touche picturale est bannie comme élément trop personnel : la facture du tableau, qui est exécuté avec la plus
grande précision possible - sans avoir recours à des procédés mécaniques - est neutre et anonyme. Cette nouvelle grammaire aboutit à une forme d’expression privilégiant la structure du champ pictural dans sa totalité,
celui-ci faisant corps avec le support lui-même, ce qui a pour conséquence immédiate l’abandon du motif et la
disparition de la dualité forme-fond. Le format du tableau est justifié par la composition, puisqu’il se trouve en
rapport homothétique avec l’élément de base qui a été choisi pour point de départ, comme le carré.
L’artiste va classer ses œuvres en deux catégories qu’il intitulera «ordres modulaires» et «ordres sériels».
Ses théories vont s’étendre à d’autres domaines comme celui de la typographie au sein de la revue Grafik qu’il
fonda avec (entre autres) Josef Müller-Brockmann en 1958 ou de l’architecture et de l’environnement avec la
revue Bauen+Wohnen qu’il dirigera de 1947 à 1955.
Enfin, l’artiste a toujours voulu faire coïncider sa réflexion progressiste dans le domaine politique. Les compositions sérielles de Richard Paul Lohse sont des « modèles » d’organisation « démocratique », dans la mesure
où tous les éléments qui les constituent sont indépendants et égaux.
Source : Serge Lemoine, Richard Paul Lohse, Musée de Grenoble (SKIRA édition, 1988)
ŒUVRES PRÉSENTÉES DANS L’EXPOSITION
Zwei Gruppen aus Extremkontrasten mit blaugrün-roter Diagonale, 1960/1978
(Deux groupes de contrastes extrêmes avec diagonale bleue verte-rouge)
Huile sur toile, 120 X 120 cm
Fondation Richard Paul Lohse, Zurich
Diagonalordnung aus heller Gleichung und Kontrast, 1956/1975
(Mouvement diagonal formé d’équation claire et de contraste, 1956/1975)
Huile sur toile, 120 X 120 cm
Fondation Richard Paul Lohse, Zurich
AUTOUR DE L’EXPOSITION
DIMANCHE 25 FEVRIER /18H/CINÉMA
Documentaires sur RICHARD PAUL LOHSE, l’un des artistes majeurs du mouvement artistique zurichois “concret”
avec Max Bill, Camille Graeser et Verena Loewensberg.
JEAN COUVREU, ROLF WÄBER, Pour vous arracher
aux catacombes et vous propulser à la vitesse
de notre époque (1988, 47 min)
KARL JOST, PETER MÜNGER, Richard Paul Lohse
(1985-1988, 30’, vers. all.)
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ARTS PLASTIQUES
Centre Culturel Suisse
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75003 Paris
VERENA LOEWENSBERG
Née en 1912 à Zurich. A vécu et travaillé à Zurich jusqu’à sa mort en 1986.
Après un passage à la Kunstgewerbeschule de Bâle suivi d’un apprentissage de tisserande, Verena Loewensberg
commence à peindre et dessiner en 1932. Avec son premier mari, Hans Coray, elle fait partie du cercle artistique gravitant autour du Corso-Theater de Zurich et se lie d’une profonde amitié avec Max et Binia Bill. En 1935,
elle effectue plusieurs séjours parisiens où elle fréquente l’Académie Moderne. Si elle n’est pas marquée par les
cours d’Auguste Herbin, Paris lui apporte une atmosphère stimulante et engagée qui l’inspire. Outre Mondrian,
la rencontre avec l’œuvre de Georges Vantongerloo va avoir un grand impact sur elle. Sa première période picturale s’exprimait dans des dessins et toiles de style lyrique/organique. Mais forte d’un nouvel enthousiasme,
elle développe sa propre technique de peinture à l’huile et évolue vers l’abstraction concrète.
En effet, à partir de 1937, Verena Loewensberg participe aux éditions et expositions du groupe Allianz, réunion
des artistes suisses modernes (Vereinigung Moderner Schweizer Künstler) et devient dans la foulée le membre
féminin des Concrets zurichois (Zürcher Konkreten) avec Max Bill, Camille Graeser et Richard Paul Lohse.
L’œuvre de Loewensberg se démarque de ses compagnons par l’absence de développement d’une théorie sur sa
pratique et le défaut de commentaires, ce qui est le plus marqué dans l’absence invariable de titres à ses œuvres
tout au long de sa vie. Cette extrême réserve l’a éloignée de la reconnaissance publique pendant un temps.
Chez Loewensberg, l’ordre rigoureux se mélange à une subtile légèreté. Musicalité et sensibilités sont de mise
chez elle, même dans une composition codée mathématiquement.
Après la séparation du groupe en 48, elle gagne sa vie par des réalisations graphiques et du design textile. En
1950 a lieu sa première exposition individuelle et elle vend ses premières toiles.
Dans les années 70 et 80 elle produit des groupes d’œuvres plus grands qui renvoient à la thématique visuelle
des Concrets. Electron libre et discret, Verena Loewensberg a préféré laisser parler ses images à sa place. Pour
elle : “the artist was what he did – he was nothing else.”* (“l’artiste était ce qu’il faisait – et rien d’autre.”)
Depuis sa mort, plusieurs rétrospectives ont été dédiées à son œuvre. Elle a également participé à un grand
nombre d’expositions collectives remontant jusqu’à 1936.
Le Haus Konstruktiv à Zurich présente Verena Loewensberg : “Unendliche Formen’” jusqu’au 18 février 2007.
*The Real Right Thing, in :The Complete Tales of Henry James, Londres, 1961, Vol. 10, p. 475.
ŒUVRES PRÉSENTÉES DANS L’EXPOSITION
Sans titre, 1966,
Huile sur toile, 160 x 81 cm
Sans titre, 1982,
Huile sur toile, 110 x 132 cm
Sans titre, 1984,
Huile sur toile, 114 x 162 cm
Toutes les toiles : Courtesy de Henriette Coray Loewensberg lic. jur.
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ARTS PLASTIQUES
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LUIGI LURATI
Né en 1936 à Bâle, travaillait entre Zurich, Bâle et Paris. Mort à 31 ans dans un accident de voiture à Paris le 13
avril 1967.
Le peintre bâlois d’origine italienne, après avoir sombré dans l’oubli les vingt années suivant sa mort a été redécouvert dans les années quatre-vingt. Peu à peu, son œuvre regagne à titre posthume la considération qu’elle
mérite dans la nouvelle histoire de l’art suisse. Il s’agit de la première présentation de son travail en France.
Lurati ne s’est mis à peindre que dans les quatre dernières années de sa vie : il a produit une soixantaine de
grands formats dont seuls 36 tableaux nous sont parvenus. Après un parcours scolaire en dilettante, il fréquente finalement un cours du soir des Beaux-Arts de Bâle. Travaillant le jour dans un labo-photo, c’est la nuit
que ce jeune homme silencieux, stylé (toujours en noir : pantalon étroit et souliers pointus) et séduisant (adoré
des femmes), peut peindre.
L’exposition Signale d’Arnold Rüdlinger à la Kunsthalle de Bâle en 1965 qui montre pour la première fois en
Suisse le travail d’Ellsworth Kelly, Jules Olitski, Al Held ou Kenneth Noland, mit sur les rails un nouveau flux
artistique après le Pop-, le Minimal- et l’Op-Art. Ces œuvres résonnent synchroniquement avec la peinture de
Lurati. Il s’inscrit parfaitement dans la tendance de cette Post Painterly Abstraction ou Nouvelle abstraction. C’est
à partir de cette époque qu’il remplace la dispersion par de la résine artificielle. Cette nouvelle technique ajoutée à la prédilection pour des formes aux contours nets, l’assimile au Hard Edge. La puissance expressive de ses
images s’en trouve accrue par rapport à ses premières oeuvres. Les nouveaux contrastes de couleurs, durs et
agressifs, confèrent aux peintures un glamour froid. Lurati est inépuisable pour ce qui est de combiner les
formes standards: à la verticale, à l’horizontale, multipliées, superposées, etc. Cependant son application des
formes géométriques n’a rien à voir avec l’ordre des images pratiqué par les Concrets zurichois (Lohse,
Loewensberg, Bill, Graeser). Ces derniers la représentaient comme une structure à plusieurs couches, dont le
lecteur avait pour mission de lire et résoudre la légalité de la proposition picturale. Rien de tel chez Lurati : pas
de suites ; de retours rythmiques ; de rotations ; progressions ou dégressions mais plutôt une forme simple et
unique qui fait figure d’accroche-regard.
Ici enfin, pas de profession de foi en faveur de la planification et de la transparence, pas de vision du monde
(Weltanschauung), Lurati s’en tient aux faits. Le cool dandy des années soixante a su appliquer sa philosophie
à sa vie comme à son art.
Sources : Hans Renggli, Auf dem Sprung zum Ruhm zu schnell unterwegs, 1999, <www.xcult.org> et Fritz Billeter, The sixties inside, Luigi Lurati,
Zurich 1999.
ŒUVRE PRÉSENTÉE DANS L’EXPOSITION
West-End, 1966
Résine artificielle sur bois, 201 x 268 cm
Courtesy Aargauer Kunsthaus, Aarau
EXPOSITIONS PERSONNELLES
1999 The sixties inside, Haus für konstruktive und konkrete Kunst, (haus konstruktiv) Zurich
1988 Aargauer Kunsthaus, Aarau
1966 Galerie Lienhard, Zurich
EXPOSITIONS COLLECTIVES
1997/98 Regel und Abweichung. Schweiz konstruktiv 1960 bis 1997, Haus für konstruktive und konkrete
Kunst, Zurich, Musée d’art et d’histoire, Neuchâtel, Frankfurter Kunstverein, Francfort
1968
Wege und Experiment. 30 junge Schweizer Künstler, Kunsthaus Zurich
1967
Formen der Farbe – Shapes of Color, Kunsthalle Berne, cur. Harald Szeemann, avec Jean Baier,
Max Bill, Pierre Haubensack, Richard Paul Lohse, Willy Müller-Brittnau, et Roland Werro
1966
Musische Geometrie, Kunstverein Hannover, Hannovre
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ARTS PLASTIQUES
Centre Culturel Suisse
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75003 Paris
PETER STÄMPFLI
Né en 1937 à Deisswil. Vit et travaille à Paris.
Peter Stämpfli est l'un des premiers représentants du Pop Art en Europe. Ses premières oeuvres montraient des
objets quotidiens, isolés sur un fond neutre blanc et agrandis démesurément. Dès la fin des années 60, l'automobile devient son thème favori. De manière systématique, il en agrandit des fragments - carrosseries, roues,
pneus - qui deviennent ainsi des structures découpées et souvent méconnaissables. Partant de l'automobile
comme unique sujet, l'artiste le réduit progressivement pour passer de la carrosserie, à la roue, puis au pneu
et enfin, actuellement, à l'empreinte du pneu. Dans les premiers tableaux de ce genre, datant des années
1969/1970, il représente le pneu légèrement incliné de sorte que ses sculptures et sa silhouette apparaissent à
l’horizon à la manière de constructions minimalistes. Au cours des deux années suivantes, il rattache à cette
forme initiale un motif encore plus long évoquant les traces laissées par les sculptures du pneu sur la surface
plate du mur ou du sol, créant ainsi l’illusion que l’image qui se détache sur l’horizon a roulé jusqu’à la place
qu’elle occupe. Dans une série de tableaux, il représente le pneu d’extrêmement près, soit de face de sorte que
les sculptures semblent former un motif géométrique totalement abstrait, soit sous un angle dynamique de
manière à ouvrir des profondeurs caverneuses.
Plus Stämpfli s’enfonce profondément dans son sujet, diminuant, ce faisant, la perception que le spectateur
avait de sa propre taille, plus la distance entre les formes représentées et l’objet qu’elles représentent s’accentue. Les pastels et les peintures à l’huile aux couleurs vives des années 1980 – dans lesquels les sculptures de
pneu en caoutchouc noir, à peine reconnaissables tant elles sont vues de près ; apparaissent sous des formes
imbriquées les unes dans les autres – sont proches de la pure logique mathématique du constructivisme. Ces
œuvres sont comparables à certains tableaux de Max Bill, qui apporta son soutien à Stämpfli dès 1967, mais
aussi à ceux du peintre Al Held.
La longue trajectoire suivie par Stämpfli à partir de l’objet depuis le début des années 1960 – un parcours
correspondant à son évolution artistique – laisse l’artistes finalement et paradoxalement avec une pure image
qui de manière encore plus contradictoire, peut sembler la forme d’un objet physique à part entière. Aussi
surprenant que puisse nous paraître l’obstination avec laquelle Stämpfli s’en est tenu à sa décision initiale et
n’a donc peint pendant trois décennies que des pneus, le motif semble curieusement pertinent : il a servi de
véhicule au voyage que l’artiste a effectué de la figuration à l’abstraction et inversement.
Source : Marco Livingstone, De l’objet à l’image : Peter Stämpfli depuis les années soixante, in : Catalogue d’exposition, MAHF, 1999.
Les deux œuvres présentées au CCSP appartiennent à un ensemble de 4 toiles, représentant chacune un motif
pneumatique précis sur un arrière-fond chromatiquement différent.
ŒUVRES PRÉSENTÉES DANS L’EXPOSITION
Numéro trois – vert, 1998
Peinture vynilique sur toile, 300 x300 cm
Collection de l’artiste
Numéro quatre – jaune, 1998
Peinture vynilique sur toile, 300 x300 cm
Collection de l’artiste
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ARTS PLASTIQUES
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
OLIVIER MOSSET
Olivier Mosset est né à Berne en 1944. Il vit et travaille à Tucson (USA)
Associé tour à tour au programme réductionniste de BMPT (Buren, Mosset, Toroni, Parmentier) au monochrome
de la « peinture radicale » et à la mouvance néo-géo de l’appropriationisme, la pratique d’Olivier Mosset, malgré (ou peut-être à cause de) sa constante recherche d’une forme de « vérité » picturale fondée sur les données
matérielles du tableau (taille, format, châssis, couleur, application etc.), a été soumise à diverses inflexions critiques et théoriques, associée à des contextes artistiques hétérogènes, qualifiée d’américaine, de française ou
de suisse, bref : inscrite dans une multitude de micro-histoires, tantôt complémentaires, tantôt contradictoires.
Dès les années 60 (Peintures avec lettre A ou cercle noir sur carré blanc) à aujourd’hui, il n’en reste pas moins
que le « matérialisme critique » développé dans son travail offre une forme de résistance spécifiquement abstraite (objective) et picturale au « devenir-marchandise » de l’œuvre d’art et à l’entrée de la sphère artistique
dans l’industrie culturelle, tout en marquant diverses étapes d’une opération résolue de « désublimation » de
la pratique artistique.
Source : Yves Aupetitallot, Roland Wäspe, Olivier Mosset, Travaux 1966-2003, Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, (5 éditions, Milan)
ŒUVRES PRÉSENTÉES DANS L’EXPOSITION
Red Cross, 1990
Huile sur toile, 215,5 x 215,5 cm
Collection ch + m
Sans titre, 2003
Acrylique sur toile
3 ronds et 3 croix (XOXOXO)
Dimensions croix : 43x43cm
Dimensions rond : 45 cm de diamètre
Les Filles du Calvaire, Paris
Sans titre, 1980
Acrylique sur toile (monochrome), 60x60cm
Les Filles du Calvaire, Paris
EXPOSITIONS PERSONNELLES (SÉLECTION)
2006
2005
2004
2003
Spencer Brownstone, New York
Carré Saint Vincent, Scène Nationale. Centre d'Arts contemporains, Orléans
Galerie Les filles du calvaire, Paris
Galerie Une, Auvernier
Odéon 5, Paris,
Galerie Incognito, Paris
Galleria Palladio, Lugano
Skopia, Art Contemporain, Genève
Carré d’Art, Nîmes
Galerie Susanna Kulli, Zurich
Austellungsraum Ursula Werz, Tabingen
House of Art, Ceske Budovice
Galerie Guy Ledune, Bruxelles
Galerie Une, Neuchatel-Auvernier,
Kunstverein St. Gallen Kunstmuseum, Saint Gall
Musée Cantonal des Beaux-Arts, Lausanne
University of Arizona Museum of Art, Tucson
Expositions collectives (sélection) :
2006
la Salle de Bain, Lyon
Zones Arides, Le lieu unique, Nantes, Espace Ricard, Paris
Olivier Mosset / Morgan Tschiember, galerie M. T. de la Châtre, Paris
Midnight Walkers, Le Credac, Ivry-sur-Seine, Kunsthaus Baseland, Bâle
Death in America, Maison Culturelle, Bourges, Paris, France PS1, New York
La Force de l’art, Grand Palais, Paris
2005
une peinture sans qualités à la Villa Tamaris, La Seyne sur Mer
Extreme Abstraction, Albright-Knox Art Gallery, Buffalo, NY, juillet-octobre 05
PS Project, Amsterdam
Marie-Madeleine contemporaine, Musée de l’Hospice Comtesse, Lille
Galerie Arnaud Lefebvre, Paris
Sign of the times, Galerie Martine et Thibault Delachâtre, Paris
Spencer Brownstone Gallery, New York
Aux frontières du degré 0-rencontres avec une certaine scène américaine, Ecole des Beaux-Arts, Grenoble
Minimal Pop, commissariat Petra Bungert, Galerie Les filles du calvaire, Bruxelles, Paris
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ARTS PLASTIQUES
2004
2003
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
Gasser & Grunert, New York
La Lettre Volé, Musée des Beaux-Arts de Dole
Fondation de l’Art Concret, Mouans Sartoux
Unlimited, Art Basel, Bâle
Formes de Bandes, Galerie Guy Ledune, Bruxelles
Lasko, CAN, Neuchatel
Brainstorming, Centre d’art et du paysage, Vassivière
La couleur comme forme, la méthode comme profondeur, Galerie du Cloître, Ecole des Beaux-Arts de Rennes
Trésors Publics, Musée de Nantes
Mouvements de Fonds, Galeries contemporaines des Musées de Marseille
C'est arrivé demain, Biennale de Lyon, La sucrière
La partie continue, le CREDAC, Ivry-sur-Seine
The Daimler Chrysler Collection, Museum für Neue Kunst, Karlsrhue
Donation Jeunet, Musée d'Art et d'Histoire, Neuchâtel
Perpetuum Mobile, Galerie Rolf Ricke, Cologne
Party, espace Forde, Genève
AUTOUR DE L’EXPOSITION
DIMANCHE 21 JANVIER/18H/CINÉMA
LES FILMS ZANZIBAR (1ÈRE partie)
Carte blanche à Olivier Mosset, producteur et acteur de ce collectif informel et historique composé de Philippe Garrel,
Jackie Raynal, etc. que l’on retrouve lors de sa première exposition à la galerie Larcade en 1968 à Paris.
OLIVIER MOSSET Film Porno (1968, 3’38’’) avec Caroline de Bendern et Pierre Clémenti
SERGE BARD Fun and Games for Everyone (1968, 50’), lumière d’Henry Alekan
DIMANCHE 28 JANVIER/18H/CINÉMA
LES FILMS ZANZIBAR (2ÈME PARTIE)
OLIVIER MOSSET, Film Porno (1968, 3’38’’) avec Caroline de Bendern et Pierre Clémenti
SERGE BARD, Ici et maintenant, lumière d’Henry Alekan (1968, 85’)
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ARTS PLASTIQUES
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
CHRISTOPH GOSSWEILER
Né en 1950 à Hüttlingen. Vit et travaille à Strengelbach.
Pour le spectateur du premier coup d’œil, Gossweiler ressemble à un ‘simple’peintre de monochromes, représentant d’une tradition de la modernité, où : ‘’la pratique de la peinture a pour objet la couleur, la sculpture, la
pierre et la littérature, les mots’’ (Terry Eagleton).
Un deuxième regard indique que derrière le geste réducteur de la monochromie se cache une idée rusée et
archaïque de la représentation.
Conception qui est par exemple très sensible lorsqu’il réalise une peinture avec de l’argile trouvée en creusant
un simple trou dans son jardin et qu’il applique directement sur la toile sans liant pour nommer ce monochrome paysage. Dénomination indéniable, tant elle est tautologique.
Les deux toiles, sans cadres et punaisées à même le mur, présentées dans l’exposition ont pour origine les lignes
géométriques des décorations auto-collantes d’un modèle réduit de voiture de course. Gossweiler en a repris
les formes pour les recopier à l’échelle 1:1.
ŒUVRES PRÉSENTÉES DANS L’EXPOSITION
Sans titre, 2005, Acrylique sur toile, 115 x 140 cm
Courtesy Galerie Hubert Bächler, Zurich
Sans titre, 2005, Acrylique sur toile, 185 x 125 cm
Courtesy Galerie Hubert Bächler, Zurich
EXPOSITIONS PERSONNELLES (SÉLECTION)
2005
2003
2002
1998
1997
1996
1995
1983
1982
Galerie Hubert Bächler, Zurich
Kunstmuseum Olten
Hans Trudel-Haus Galerie und Stiftung, Baden
Hans Trudel-Haus Galerie und Stiftung, Baden (avec Olivier Mosset)
Werkstatt-Galerie, Aarau
Galerie Gaxotte, Porrentruy
Galerie Elisabeth Staffelbach, Lenzburg (avec Michael Biberstein)
Werkstatt-Galerie, Aarau
Tagungszentrum Rügel, Seengen
Le Coin Du Miroir, Dijon (avec John Armleder)
Internationaler Kunstmarkt Köln (Galerie Média, avec Balthasar Burkhard)
ART 13, Basel, Percepctive ‘82
FRI-ART, Fribourg, Vitrine
EXPOSITIONS COLLECTIVES (SÉLECTION)
2003
2002
Dezember, Galerie Hubert Bächler, Zurich
BOMB, Brooklyn Front, New York
Voyez avec l’artiste, Ma galerie, Fabien Friedrich, Genève
2001/2 Circuit (Le Freistilmuseum), Lausanne
2000
Uniprix – Die Einheitspreisausstellung, Musterwohnung, Galerie Hubert Bächler, Zurich
1999
Circuit & Exit, Lausanne
1998
Commerce, Galerie Gaxotte, Porrentruy
1994/5/6 Jahresaustellung der Aargauer Künstlerinnen und Künstler, Aargauer Kunsthaus Aarau
1994
Eine fiktive Sammlung, Aargauer KünstlerInnen, Kunsthalle St. Gall
1981
4.2. Amaretti, Christoph Gossweiler, Josef Herzog, Guido Nussbaum,
Aargauer Kunsthaus Aarau
FRI-ART, Fribourg
1980
Armleder, Gossweiler, Federle, C-Space, New York, cur. Olivier Mosset
22 Schweizer Künstler, Lisbonne
Heinz Brand, Projektionsfläche, Kunstmuseum Berne
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ARTS PLASTIQUES
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CHRISTIAN FLOQUET
Né en 1961 à Genève. Vit et travaille à Genève
Le travail de Christian Floquet consiste avant tout en des peintures à l’acrylique sur toile. Lorsqu’il recourt au
support papier, c’est pour effectuer les études préparatoires à ses peintures géométriques, études réalisées sur
des feuilles de papier millimétré. Sur ces feuilles quadrillées, il conçoit ses compositions aux géométries
simples et précises. Avec la gouache, il teste les rapports de couleurs, qu’il veut toujours vibrantes soit par la
concordance des tons soit par leur opposition. L’artiste se limite à deux couleurs par toile. Ce langage binaire
trouve son point le plus radical dans les peintures en noir et blanc qui jouent sur l’opposition et la tension de
ces deux valeurs opposées et complémentaires. L’artiste procède à une réduction de la peinture au seul rapport
de ces deux valeurs dans le but d’atteindre une simplification extrême, un langage fondamental.
Source : www.christian-floquet.ch
ŒUVRES PRÉSENTÉES DANS L’EXPOSITION
Sans titre, 2006
Acrylique sur toile, 70x120cm
Sans titre, 2005
70x70 cm
Sans titre, 2000
50x50 cm
EXPOSITIONS PERSONNELLES (SÉLECTION)
2005
2003
2002
2000
1999
1998
1996
1997
1995
Francis Baudevin/Christian Floquet/Christian Robert Tissot, Can, Neuchâtel
Mamco « Deux couleurs, pas plus », Genève
Galerie Am See, Zoug
Espace Arlaud, Lausanne
Confer artactuel, Nyon
Galerie Am See, Zoug
Copyright tutti edition, Verduno
Galerie Am See, Zoug
Galerie Eva Mack, Göppingen
Julije Knifer/Christian Floquet, Mamco, Genève
Palais de l’Athénée – Salle Crosnier, Genève
Galerie Georges Verney-Carron, Villeurbanne
EXPOSITIONS COLLECTIVES (SÉLECTION)
2001
1999
1998
1997
1996
Malerei Galerie Eva Mack, Stuttgart
bianco et nero, Galerie Am See, Zoug
Qu’est-ce que l’abstraction géométrique ? La réponse de 12 artistes,
Musée Matisse, Cateau-Cambrésis
Swiss Contempory Art Exhibition, Sungkok Art Museum, Séoul
Le Trésor (collection), Frac Bourgogne, Dijon
gelb-rot-blau, Galerie Am See, Zoug
Règle et déviance, Musée d’Art et d’Histoire, Neuchâtel
Regel und abweichung, Schweiz konstruktiv 1960-1997, Haus für konstruktive und konkrete kunst, Zürich
La rayure, l’intervalle, le jour, Frac Nord Pas-de-Calais, Dunkerque
Les formes du simple, Villa du Parc, Annemasse
Histoires de Blanc et Noir, Musée de Grenoble
Stiftung für Konkrete Kunst, Reutlingen
Chez l’un, l’autre, Paris
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LAURENCE PITTET
Née en 1964 à Lausanne. Vit et travaille à Genève. A arrêté de peindre dans les années 90.
Depuis quelques mois, vous ne peignez plus. Comment ressentez-vous la situation actuelle de la peinture abstraite?
Au moment où je faisais de la peinture, je m'investissais complètement. Je voulais arriver plastiquement à
quelque chose de cohérent. La peinture, c'est quelque chose de concret, une adéquation du faire qui doit être
d'une précision rare. On ne peut jamais peindre dans le flou. Peindre est une succession de décisions. Peindre
te renvoie toujours à toi-même, révèle toujours une part de toi-même.
Le contenu de la peinture abstraite est devenu différent; plus exactement, on y ajoute un contenu. Le moteur
de la peinture, soi-disant non-figurative, vient de l'extérieur de l'art. C'est un référent extérieur changeant et
subjectif, presque dépendant de l'intérêt du moment, de ce que l'on capte du monde. Ce référent appartient au
monde de l'image mais aussi à la réflexion philosophique.
Je crois que la question essentielle porte sur la destination de la peinture. Lorsque j'essaie de répondre à cette
question, je suis obligée de constater que la peinture est destinée au passé.
Aujourd’hui, dans ce monde-ci, la peinture est un objet qui n’a plus sa place. Elle est destinée au musée, à l’histoire de l’art. Et c’est un leurre de penser, qu’introduits dans l’univers de l’art, les objets du monde sont plus
actuels. Le problème est que les points de jonction entre l’art et le monde n’existent plus. Si ce n’est peut-être
pour parler à une petite élite. (…)
Totalement institutionnelle, elle n’est destinée qu’à la bourgeoisie. La peinture abstraite a été tellement annihilée qu’elle est maintenant complètement libre. On peut en faire une activité, mais est-ce que sa destination est
justifiée ? Je réponds : non.
Mon rapport à la peinture est totalement conflictuel. Certains jours, je pense exactement le contraire de ce que
je viens de dire. Je crois que tout acte de création demande énormément d’énergie. Il faut pouvoir être dans son
atelier, coupé du monde pour être capable de travailler. La peinture n’est pas une évidence.
Conversation avec Françoise Nyffenegger, extrait de : Peinture, catalogue d’exposition, Art et Public, Genève, 1993.
ŒUVRE PRÉSENTÉE DANS L’EXPOSITION
Sans titre, 1995
Huile sur toile, 200 x 150 cm
Collection Alexandre Bianchini
EXPOSITIONS (SÉLECTION)
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1990
1989
La Station, Nice, avec F. Baudevin, Ch. Robert-Tissot, M. Chevalier
Showroom Manzoni, Genève
Low Bet
MDJ, Neuchâtel
Ouverture de la galerie Low Bet
Peinture, Art & Public genève
Bob van Orsouw, Zurich
Musée cantonal des Beaux-arts, Lausanne, Prix culturel Placette
Géraud Garcia Genève
Huit peintres vaudois ruminent pour la gloire, Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne
Szene Schweiz, Kunstverein, Mannheim
Filiale, Bâle
M2, Vevey
Halle Sud, Genève
La Nièvre, La Charité sur Loire
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FRANCIS BAUDEVIN
Né en 1964 à Bulle, vit et travaille à Genève.
En 1987, Francis Baudevin s’est choisi une méthode de travail. Il réalise depuis lors ses œuvres en cherchant
des compositions dans un univers graphique plus ou moins immédiat (emballages de médicaments, produits
pâtissiers, couvertures de disques ou logos d’entreprises), en éliminant toute indication linguistique, en agrandissant ces motifs selon une échelle appropriée ou support (dessin, toile montée sur châssis ou mur) et en
reproduisant scrupuleusement l’agencement des formes et la nature des couleurs. Selon cette méthode drastique à laquelle l’artiste ne déroge que très rarement, la peinture What Do I Get a pour source la pochette de l’album éponyme des Buzzcocks groupe anglais new-wave punk de la fin des années 70, sorti en 1978.
ŒUVRES PRÉSENTÉES DANS L’EXPOSITION
Try, 2006
Acryl sur toile, 184 x 180 cm
Collection privée, Genève
What Do I Get, 2006
Acryl sur toile, 183 x 182 cm
Collection privée, Genève
EXPOSITIONS PERSONNELLES (SÉLECTION)
2006
2004
2003
Galerie SKOPIA, Genève
Audio, une proposition de Francis Baudevin, Cabinet des Estampes, Genève
Lost and Found, MAMCO, Genève
La Salle de bain, Lyon
Ligne Claire, Le Parvis, Ibos
Zigzag, Galerie Mark Muller, Zurich
Galerie Art: Concept, Paris
0907, Swiss Institute, New York
Halle de Villefranche-de-Rouergue
EXPOSITIONS COLLECTIVES (SÉLECTION)
2006
2005
2004
2003
Supernova, Expérience Pommery 3, Domaine Pommery, Reims
Kit o' parts, CAN Neuchâtel, commissaire : Pae White, La salle de bains, Lyon
Signes quotidiens, Centre culturel suisse, Paris
Galerie de Multiples, Paris
Enchanté château, Château d'Arenthon, Fondation Salomon, Alex, sur une proposition du mamco
Forum d’Art Contemporain, Cabinet d'estampes, Sierre
Malereiräume, Helmhaus, Zurich
Bis repetita placent, Frac Poitou-Charentes, Angoulême
La piste noire, Galerie Loevenbruck, Paris
Art Unlimited, Art Basel, Bâle
From Aural Sculpture to Sound by Ink, Art : Concept, Paris
La Lettre Volée, FRAC Franche-Comté / Musée de Dole
None of the above, Swiss Institute, New York
Black-Out (lame de fond), FRAC Poitou-Charentes, ancien Marché de l'Arsenal, La Rochelle.
Galerie UNE, Neuchâtel
Art Unlimited, Art Basel, Bâle
Pop, Galerie Francesca Pia, Berne
Mursollaici, Centre culturel Suisse, Paris
Lee 3 Tau Ceti Central Armory Show, Villa Arson, Nice
As a house that moves, Fri-Art, Fribourg
AUTOUR DE L’EXPOSITION
Bien que l’artiste soit tributaire de la scène picturale néo-géo des années 1980, sa méthode de travail ne trouve pas son
inspiration dans l’univers de l’histoire des formes uniquement : la musique expérimentale a joué un rôle fondamental dans
la formation du peintre suisse. « J’ai découvert les travaux de musiciens comme Peter Gordon (*1952) et Rhys Chatham
(*1951), avant ceux de Sherrie Levine (*1947) ou de Richard Prince (*1949). J’ai ainsi eu connaissance de concerts donnés à
la Kitchen de New York, où les musiciens s’exprimaient dans un registre franchement rock, mais dans le contexte de la « new
music », présentant une forme relativement traditionnelle dans une situation d’expérimentation » « Sampling », « tribute »,
« cover », « remix » sont des termes qui, s’ils indiquent l’appropriation d’œuvres musicales avant tout, pourraient en effet
s’appliquer aussi bien à la peinture de l’artiste.
Source : Prise directe, de Lionel Bovier et Christophe Cherix, 2003.
Entretien avec Christophe Cherix, conservateur du Cabinet des Estampes de Genève.
JEUDI 4 JANVIER/20H/MUSIQUE
ONE PLUS ONE Minimal_counterpoints
Avec ANNE GILLOT (flûte à bec) et LAURENT ESTOPPEY (saxophones)
Rencontre improbable de deux familles d'instruments, 1+1 confronte depuis 2000, différents lieux et espaces aux sons
écrits et improvisés. Au CCSP, à l'invitation de Francis Baudevin, 1+1 jouera des œuvres de Philip Glass, Steve Reich et
Tom Johnson.
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STÉPHANE DAFFLON
Né en 1972 à Neyruz, Suisse, vit et travaille à Lausanne.
L’œuvre de Stéphane Dafflon s’origine dans un dialogue particulièrement fécond et encore très sous-estimé :
l’échange entre la peinture dite « concrète » et le design, dans la Suisse d’après-guerre. C’est-à-dire à la croisée
d’une recherche pure (la peinture) et d’un domaine d’application aux effets immédiats sur notre environnement
quotidien (le design). En quelque sorte, l’artiste montre que les notions d’ergonomie, de « packaging » ou d’impact visuel sont des qualités transférables d’un domaine à l’autre. Le champ du design fournit ainsi des techniques, des outils, des modèles, mais surtout des solutions d’efficacité des formes dans le réel. Bien que formellement proche d’un Decrauzat ou d’un Baudevin, la démarche de Stéphane Dafflon consiste plutôt, en redonnant à l’art abstrait les moyens d’un domaine qui les avait largement absorbés – le design, à en refonder également l’une des ambitions premières : agir sur le spectateur, c’est lui demander à son tour d’agir sur le monde.
Extrait de Stéphane Dafflon, Cahiers d’artistes 2006, texte de Lionel Bovier.
www.stephanedafflon.com
ŒUVRES PRÉSENTÉE DANS L’EXPOSITION
AST088, 2006
Acrylique sur toile, 10 x 270 cm x 40 cm
Courtesy de l’artiste et Air de Paris, Paris
EXPOSITIONS PERSONNELLES (SÉLECTION)
2006
2005
2004
2003
Galerie Francesca Pia, Berne
Instant Pleasure, galerie Francesca Pia, Berne
Silent Gliss, Circuit, Lausanne
Stéphane Dafflon, galerie Jan Winkelmann, Berlin
Stéphane Dafflon, galerie Georges Verney-Carron, Villeurbanne (avec Philippe Decrauzat et
Stéphane Kropf, cur. Olivier Mosset)
Pattern Recognition, Le Spot, Le Havre
Step-By-Step, Le Quai, Ecole Supérieure d’Art Visuel, Muhlouse
ED002, Jan Winkelmann / Dusseldorf, Berlin
Something More Abstract, galerie Air de Paris, Paris
Dreams Never End, Overgaden, Institute of Contemporary Art, Copenhague
No Alvo, galeria Graça Brandào, Porto
EXPOSITIONS COLLECTIVES (SÉLECTION)
2006
2005
2004
2003
Supernova, Experience Pommery # 3, Reims - F, (cur. Judicaël Lavrador)
Offshore, Attitudes, Genève – CH (cur. Jean-Max Colard)
“Ordnung & Verführung”, Haus Konstruktiv, Zurich, (cur. Dorothea Strauss)
L’exposition qui n’existe pas 3, Mamco, Genève, (cur. Agnieszka Kurant
Surfaces Polyphoniques, Centre Régional d’Art Contemporain, Sète
53 Lauréats 1986-2005 : Fondation Irène Reymond, Espace Arlaud, Lausanne
Passion Beyond Reason, Wallstreet One Gallery, Berlin
(cur. Gerold Miller et Gerwald Rockenschaub)
(…) et le canard était toujours vivant, Centre d’Art Contemporain, Meymac
Offshore, Espace Paul Ricard, Paris; CAPC Musée d’Art Contemporain de Bordeaux
(cur. Jean-Max Colard)*
WA -surface d’autonomie temporaire, Palais de Tokyo, Paris
Space Invaders, A discussion about painting, space and its hybrids,
Kunsthaus Baselland, Muttenz/Basel
Les apparences sont souvent trompeuses, CAPC, Bordeaux
Cohabitats, Galerie Ghislaine Hussenot, Paris (cur.Charles Barachon)
Interior Worlds, Galerie Les Filles du Calvaire, Bruxelles (cur.Vincent Pécoil)
None of the Above, Swiss Institute - contemporary art, New York (cur. John Armleder)
Casa Nostra, Air de Paris, Paris
John Armleder, Francis Baudevin, Stéphane Dafflon, Philippe Decrauzat, galerie Une, Auvernier
pOp, galerie Francesca Pia, Berne (cur. Vincent Pécoil)
La Lettre Volée, Frac Franche - Comté / Musée de Dole, Dole (cur. Vincent Pécoil)
Small is ok, dans le cadre du projet d’Ozawa Tsuyoshi, Mori Art Museum, Tokyo (cur. Hou Hanru)
Galerie 1 :10, heeresbaeckerei-kultur guestroom, Berlin (cur. Barbara Sturm)
Great Expectations, Fuori Uso 2003, Pescara
Galerie 1 :10, Air de Paris, Paris (cur. Barbara Sturm)
Lee 3 Tau Central Armory Show, Villa Arson, Nice
Coollustre, Collection Lambert, Avignon, (cur. Eric Troncy)
JRP Editions, galeria Javier Lopez, Madrid
Special Dedicace, Musée départemental d’art contemporain de Rochechouart, Rochechouart,
(cur. Saâdane A.f & Mathieu Mercier)
Contemporary identities, Prague Biennale 1, Prague, (cur. Charlotte Mailler)
Extra, Swiss Institute - contemporary art, New York
JRP Editions, galerie Edouard Mitterrand, Genève
Mursollaici, centre culturel Suisse, Paris
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ARTS PLASTIQUES
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
PHILIPPE DECRAUZAT
Né en 1974 à Lausanne. Vit et travaille à Lausanne.
Fasciné par les formes optiques, Philippe Decrauzat s’intéresse de près au graphisme, au cinéma, à l’architecture, à la musique et à la littérature. Il ne procède pas par simple appropriation, mais préfère les références discrètes, entremêlées et indicielles ; il choisit ses motifs et ses formes pour leurs qualités visuelles et spatiales.
Dans un entretien, l’artiste précise ses liens avec ce type de vocabulaire : « Je suis intéressé par cette relation
directe que l’art optique instaure avec le spectateur, par la façon dont il conditionne le regard. Cependant,
contrairement aux artistes des années 80, je ne cherche pas à développer un discours sur les enjeux idéologiques
qui ont accompagné le développement historique de l’abstraction. Bien plus que le tributaire de l’art optique, je
suis avant tout redevable de pratiques qui interrogent le statut de l’image, c’est-à-dire des outils mis en place par
l’art conceptuel et le pop art» .
Hybride, l’œuvre de Philippe Decrauzat marie jeu optique et présence physique dure. Elle concentre des questions de temps, de glissements, de superpositions et repose essentiellement sur l’envie d’une improbable rencontre.
La toile The Way Out Is To Permutate démontre son intérêt pour les jeux de perception visuelle. Elle est accrochée au mur en déséquilibre apparent, aucune droite n’étant disposée parallèlement au mur. Cette disposition
évoque un mouvement imaginaire mais c’est au spectateur de le reconstituer, d’imaginer ce que produirait la
forme si elle tournait sur elle-même.
Source : Entretien avec Fabrice Stroun pour Praz-Delavallade.
L’exposition de Philippe Decrauzat au Centre d’Art Contemporain de Genève est visible jusqu’au 31.12.06.
ŒUVRES PRÉSENTÉES DANS L’EXPOSITION
The Way Out Is To Permutate, 2006
Acrylique sur toile, 220 x 220 cm
Courtesy : Galerie Praz-Delavallade, Paris
Sans titre, 2006
Acrylique sur toile, 160 x 130 cm
Collection privée
EXPOSITIONS PERSONNELLES (SÉLECTION)
2006/07 Centre d’Art Contemporain Genève
Galerie Praz-Delavallade, Paris
Plate 28, Swiss Institute, New York
2005
Vista Vision, Galerie Praz-Delavallade, Paris
Art Basel Miami Beach, Miami
Komakino, Mamco, Genève
nowherenow, Kunsthaus Baselland
2003
That’s the image I want, Glassbox, Paris
2002
Go for a ride, le Hall, enba, Lyon
prix Manor, elac, Lausanne
2001
Galerie Patrick Roy, Lausanne
2000
Le rez, Musée cantonal des Beaux Arts, Lausanne
EXPOSITIONS COLLECTIVES (SÉLECTION)
2006
2005
2004
5000000000 d’années, Palais de Tokyo, Paris, jusqu’au 31.12.2006
War on 45 / MY MIRROR Are PAINTED BLACK (For You), Galerie Bortolami Dayan, New York
Branding - L'oeuvre d'art entre authenticité et prestige, critique et spéculation,
Kunsthaus, Centre Pasqu’Art, Bienne
Surfaces polyphoniques, CRAC, Sète
L’humanité mise à nu et l’art en frac même, Casino du Luxembourg
L’œil moteur, Musée des Beaux-arts de Strasbourg
General Dynamics, Centre d’art synagogue de Delme
especial, Galerie Schmidt Maczollek, Cologne
None of the Above, cur. John Armleder, Swiss Institute, New York
La piste noire, cur. Marc-olivier wahler, Galerie Loevenbruck, Paris
Formes et signes, Galerie Praz-Delavallade, Paris
Age of optimism, cur. Fabrice Stroun, Galerie Peter Kilchmann, Zurich
John Armleder, Francis Baudevin, Stéphane Dafflon, Philippe Decrauzat, Galerie Une, Neuchâtel
Circa circé, Forde, Genève
pop, Galerie Fransceca Pia, Berne
Jour d’hypnose, Le rectangle, Lyon
Hot Lunch, Kunsthaus Glaris
5 Billon Years, Swiss Institute, New-York
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ARTS PLASTIQUES
2003
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
Galerie Hervé Loevenbruck, Paris
Lee 3 Tau Ceti Central Armory show, Villa Arson, Nice
Drawing by numbers, Glassbox, Paris
Mursolaici, Centre culturel suisse, Paris
AUTOUR DE L’EXPOSITION
DIMANCHE 4 FEVRIER/18H/CINÉMA
Carte blanche à PHILIPPE DECRAUZAT (1ÈRE PARTIE)
MARTIN SCORSESE, The Big Shave ou Viet’67 (1967, 6’)
PETER KUBELKA, Arnulf Rainer (1960, 6’)
ARA PETERSON, U.V. (ultra-violence), (2003, 15’)
FORCEFIELD, Third Annual Roggabogga Motion Picture (2002, 6’21)
ANTHONY BALCH et WILLIAM BURROUGHS,
Towers open Fire (1963, 10’)
BRUCE CONNER, Breakaway (1966, 16mm, 5’)
TONY CONRAD, The Flicker (1966, 30’)
(programme sous réserve de modification)
DIMANCHE 18 FEVRIER/18H/CINÉMA
Carte blanche à PHILIPPE DECRAUZAT (2ÈME PARTIE)
BRIAN DE PALMA, The responsive Eye (1966, 30’)
ANDY WARHOL, Screen Tests Salvador Dali (1996, 24’)
DAN GRAHAM, Death by Chocolate: West Edmonton Shopping Mall 1986-2005 (2005, 8’)
(programme sous réserve de modification)
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ARTS PLASTIQUES/PROJECT ROOM
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
FOIE GRAS
La programmation de trois expositions monographiques consécutives dans la PROJECT
ROOM s'affiche en parallèle et en réaction au contexte particulier des Peintures/Aller Retour
de l'exposition collective présentée dans l'espace principal.
Face au groupe d'artistes suisses qui s'inscrivent dans une histoire de l'abstraction dont les
concrets zurichois historiques ont établi un style national, comme une marque de fabrique
désormais répertoriée et dont l'influence continue de se faire sentir aujourd'hui, nous
avons voulu présenter un autre pan de la peinture, celui de la figuration. Il s'agit d'une nouvelle génération d'artistes qui vivent et développent leur carrière en Suisse mais qui sont
d'origine étrangère (Georgie, Arménie et États-Unis) et dont le travail en est influencé.
Si l'histoire de l'abstraction est marquée par une idéologie anti-impressionniste qui exclut
tout lyrisme, dramatisme et sentimentalité à travers des processus mécaniques, à l'inverse
la peinture figurative serait traditionnellement imprégnée d'un sentiment de l'ordre du narratif romantique.
À travers cette proposition qui a été conçue avec Giovanni Carmine, nouveau directeur de
la Kunsthalle de St Gall, il s'agit en quelque sorte de questionner les différences de pratiques, de cultures et de saisir comment elles s'influencent, se nourrissent et se répondent
les unes par rapport aux autres.
Nous avons poussé l'ironie à vouloir intituler cette suite d'expositions Foie gras. Le terme
renvoie à la fois à la référence culinaire d'un met sophistiqué, nous sommes à Paris après
tout et c'est la première fois que ces artistes y présentent une exposition personnelle, mais
aussi à l'image du gavage, du trop plein dont sont empreintes certaines propositions
présentées ici à l'inverse de celles plus minimale proposée là-bas.
Les peintures dans cet espace et plus particulièrement dans la production d'Eloyan et de
Chieppo sont conçues avec des huiles tellement épaisses qu'elles forment des reliefs, des
masses, et presque des croûtes, terme qui désigne traditionnellement et une « mauvaise »
peinture. À l'inverse, le style abstrait plutôt lisse tend même parfois dans sa critique
analytique du médium à en évacuer toute présence. C'est donc à travers un méta jeu
d'allers/retours que nous avons conçu ces propositions d'expositions dont la première
s'inscrit avec Andro Wekua dans une salle peinte en noir, sorte d'inversion du traditionnel
cube blanc.
ANDRO WEKUA (03.12 - 31.12)
VERNISSAGE le 02.12 / 18H - 21H
ARMEN ELOYAN
04.01 - 04.02
VERNISSAGE le 11.01 /18H - 20H
DAVID CHIEPPO
08.02 AU 11 03
VERNISSAGE le 08.02/18H-20H
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ARTS PLASTIQUES/PROJECT ROOM
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
ANDRO WEKUA
03.12 – 31.12
VERNISSAGE le 02.12/18H – 21H
Andro Wekua est né en Géorgie en 1977. Il vit et travaille à Zurich.
EXPOSITIONS PERSONNELLES (SÉLECTION)
2006
2005
2004
2003
2000
Museum Boijmans van Beuningen, Rotterdam, cur. Rein Wolfs
Andro Wekua I’m sorry if I’m not very funny tonight, Manor Kunstpreis,
Kunstmuseum Winterthur
Without Mirror, Gladstone Gallery (New York)
The Rubell Art Collection (Miami)
Insert: Andro Wekua, Bonner Kunstverein (Bonn)
Galerie Peter Kilchmann Zurich
Kunstverein Glückstadt, Palais für aktuelle Kunst (Glückstadt)
Del Rio, Shirana Shahbazi & Andro Wekua, Zimmerfrei (Lugano)
That would have been wonderful, Neue Kunst Halle St. Gallen, St. Gallen
Go to church mam, go to church, kilchmann plus (Zurich)
Piano Nobile (Genève)
Exhibition space, Tiblissi
EXPOSITIONS COLLECTIVES (SÉLECTION)
2006
2005
2004
2003
Painting Architecture, Camden Arts Center (Londres)
Infinite Painting, Villa Manin, Centre for Contemporary Art, Passarino, Codroipo,
Neuerwerbsausstellung der Grafischen Sammlung, Kunsthaus Zürich
4. Berlin Biennale
Painting Architecture, Le Plateau (Paris)
Concrete Castle, Confort Moderne (Poitiers)
Chambres à part, Hôtel Sezz, Paris
Unter 30, Centre PasquArt, Bienne
Lively Memories, Plattform, Berlin
Swiss Art Awards 2005, Bundesamt für Kultur, Messe Basel, Bâle
Expanded Painting, Prague Biennale 2, Karlin Hall, Prague
ID Troubles - US Visi", Nuture Art, New York
Come Back/Le Retour, Crac Alsace
Hier / anderswo, Kunstpanorama, Lucerne
Galerie Yvon Lambert, Paris
Tuesday is gone, Karvasla, Tiblissi
Centro d'Arte Contemporaneo Ticino, Bellinzone
Emotion Eins, Frankfurter Kunstverein, Frankfort
Emotion Eins, Ursula Blickle Stiftung, Kraichtal
Strategies of Desire, Kunsthaus Baselland, Muttenz
Dessins et des autres - Part II, Galerie Catherine Bastide (Bruxelles)
Shake - ID Troubles, Halle für Kunst, Lüneburg,
Black, 10, rue du Turenne, Paris
Punktleuchten, Hotel 3 Könige, Basel
Fürchte Dich, Helmhaus Zürich
The Human Face is an Empty Force, a Field of Death, Annet Gelink Gallery, Amsterdam
Dessins et des Autres, Galerie Anne de Villepoix, Paris
Stiftung Binz 39, Zurich
Which side are you on?, Kunstraum Walcheturm, Zurich
Coup de coeur/a sentimental choice, CRAC Alsace
It´s in our hands, Migros Museum, Zurich
Swiss Art Award 2003, Basel
Diarios Urbanos - Joven arte suizo, Alcalá, Madrid
Durchzug / Draft, Kunsthalle Zürich, Zurich
ŒUVRES PRÉSENTÉES DANS L’EXPOSITION
Shadows on the Façade, 2006
Collage en 5 parties, 1 fois : 34.5 x 25.5 cm (encadré)
4 fois : 124 x 91 cm (encadré)
Courtesy de l’artiste et Galerie Peter Kilchmann, Zurich
Licking Face, 2006
Huile sur toile, 63 x 53 cm, (cadre)
Coll. Peter Kilchmann, Zurich
pro helvetia - fondation suisse pour la culture
ARTS PLASTIQUES/PROJECT ROOM
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
ARMEN ELOYAN
04.01 – 04.02
VERNISSAGE le 11.01/18H – 20H
Armen Eloyan est né en 1966 en Arménie. Il vit et travaille à Zürich.
EXPOSITIONS (SÉLECTION)
2006
2005
2004
2003
2000
Villa Jelmini, Kunsthalle de Berne
Autocenter, Berlin (solo)
Galerie Bob van Orsouw, Zürich (solo)
The More I remember, Buro Leeuwarden van Het Fries Museum (solo)
More I remember, De Praktijk, Amsterdam (solo)
Territoria, Centro per l'Arte Contemporanea Luigi Pecci, Italy
MALPRACTICE, De Praktijk, Amsterdam
SUNBLOCK, De Praktijk, Amsterdam
Open Studios, Rijksakademie van Beeldende Kunsten, Amsterdam
Welcome home where we are, Gem, La Haye (solo)
Wir rufen euch, De Praktijk, Amsterdam (solo)
Recent Works, Kunstenaarsinitiatief MXO, La Haye (solo)
To Avoid the Void, Artwalk, Amsterdam
Martyrs, De Praktijk, Amsterdam (solo)
T. Coopmanshus Museum, Franeker (solo)
ŒUVRES PRÉSENTÉES DANS L’EXPOSITION
Ananas Island, 2006
Huile sur toile, 210x180
Rex, 2006
Huile sur toile, 240x540 (3 panneaux de 240cmx180cm)
Wishes and wishes, 2006
Huile sur toile, 240x360 (2 panneaux de 240cmx180cm)
Pour les trois : courtesy Galerie Bob van Oursow
pro helvetia - fondation suisse pour la culture
ARTS PLASTIQUES/PROJECT ROOM
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
DAVID CHIEPPO
DU 08 FEVRIER AU 11 MARS
VERNISSAGE le 08.02/18H-20H
Né en 1973 in New Haven (Connecticut, USA). Il vit et travaille à Zurich.
EXPOSITIONS PERSONNELLES (SÉLECTION)
2006
2005
2004
2002
Kunstmuseum Thun - Projektraum enter
Home for a few, Galerie Brigitte Weiss, Zurich
You better find god because the devil doesn’t want you, Galerie Brigitte Weiss, Zurich
Study for former times (and different places), Kunsthaus Glarus
Trying to make things right again, Galerie Brigitte Weiss, Zurich
One Year Anniversary. Remembering Operation Infinite Justice (With special tribute to
Cowboys and Indians) Kunsthalle Basel - cinema foyer
EXPOSITIONS COLLECTIVES (SÉLECTION)
2006
2005
2003
2002
Home for a few, galerie moeller, Bonn (mit Masanori Suzuki)
Kunsthaus Zürich, Präsentation Neuankäufe der Grafischen Sammlung
Bad Moon Rising, k3, Zürich
Bekanntmachungen - 20 Jahre Studiengang bildende Kunst der HGK Zurich, Kunsthalle
Zürich
As Time goes by, kuratiert von Zilla Leutenegger und «Bilderstreit»
don’t worry me and I won’t worry you, hinterconti, Hamburg
Sixpack - Kramhöller - vor der Information, hinterconti, Hamburg
Durchzug - Draft, Kunsthalle Zürich
Feine Ware II, Kunstverein Harburger Bahnhof, D-Harburg
Waiting Room (mit Sergei Nikokoshev), message salon, Zurich
Les Bains, swisstag, Zürich
Galerie DWLV, Vevey
which side are you on?, Kunstraum Walcheturm Zurich
Kunstszene 2003, Toni Molkerei, Zurich
131 W.21st Street, New York
PAINT, Galerie Bob van Orsouw, Zurich
PREVIEW III, Galerie Brigitte Weiss, Zurich
out of (limes) Vier 5, Frankfurt
dreihundert mäuse, Shedhalle, Zurich
ŒUVRES PRÉSENTÉES DANS L’EXPOSITION
Merry little tune, 2005
34,5 x 52 cm
Collection privée
Untitled, 2006
Huile sur bois, 28 x 38 cm
Courtesy : Galerie Brigitte Weiss, Zurich
Untitled, 2004
25 x 31,5 cm,
Collection privée
Lifesaver, 2006
Huile sur bois, 41,5 x 28 cm
Courtesy : Galerie Brigitte Weiss, Zurich
Untitled,, 2005
25 x 32 cm
Collection Grazia et Christoph Schifferli, Zurich
Nine young cypriot martyrs, 2006
Huile sur bois, 123 x 80 cm
Courtesy : Galerie Brigitte Weiss, Zurich
Ghostface, 2004
29.8 x 21.6 cm,
Collection privée
Settle down, 2005
34.5 x 52 cm
Collection privée
Untitled, 2004
Huile sur bois, 25 x 31.5 cm
Collection privée
Portrait of a terrorist as a young man, 2006
Huile sur bois, 31,5 x 26,5 cm
Courtesy : Galerie Brigitte Weiss, Zurich
Untitled, 2006
Huile sur bois, 28 x 38 cm
Courtesy : Galerie Brigitte Weiss, Zurich
Untitled, 2006
Huile sur bois, 28 x 41,5 cm
Courtesy : Galerie Brigitte Weiss, Zurich
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Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
MUSIQUE
LES REINES PROCHAINES (14.12)
ONE PLUS ONE (04.01)
CYCLE VOIX DES ALPES
DUO LAUTERBURG – NEUHAUS (25.01)
VOX VOKALENSEMBLE (08.02)
ERIKA & ROOTS OF COMMUNICATION (22.02)
BETTY LEGLER (08.03)
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MUSIQUE
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
JEUDI 14 DÉCEMBRE/20H
Fête des organes LES REINES PROCHAINES
Avec: MICHÈLE FUCHS, FRÄNZI MADÖRIN, MUDA MATHIS,BARBARA NAEGELIN ET SUS ZWICKT
Technique : CHANTAL MOLLEUR
Voici les excellentes Reines venues du bord du Rhin pour entonner à gorge déployée leurs chansons qui ont été
écrites par la vie. Ensemble vocal légendaire, elles présentent leur tout nouveau programme qui explore l’anatomie
pour sonder les structures cachées de notre existence.
CONCERT programmé à l'occasion de la conférence de presse de LA BELLE VOISINE (18H)
« L‘activité des Reines Prochaines comprend divers domaines : performances multimédias, programmes de
concerts, enregistrements sonores et bandes vidéo.
La musique est la base médiatique autour de laquelle tout gravite.
Le programme croît de manière associative, conceptuelle, processive. Créations d‘auteurs et créations collectives
se complètent et s‘unissent tout naturellement en un seul produit. La musique et les performances sont marquées
par nos images intérieures, pressentiments, souvenirs, expériences et fantaisies en rapport avec notre réalité individuelle, politique et culturelle. La vie de tous les jours, la mythologie, la réalité physique, les choses populaire et
le caractère national, les coutumes et l‘enfance servent de sources d‘inspiration tant pour la forme que pour le
contenu.
Les compositions sont minimalistes, radicalement économes et d‘une simplicité luxurieuse. En plus de la discipline de la perception, Les Reines prochaines pratiquent l‘arbitraire des idées.
Le chant représente l‘élément principal, les textes sont en allemand, en anglais, italiens et français. En plus synthétiseur, séquenceur, basse, batterie, clarinette, saxophone, trompette, cor et divers instruments de percussion
jouent un rôle important.
Les instruments ne sont pas attribués de manière fixe, toutes les Reines jouent de tout, mais quelques Reines ne
jouent pas de tous les instruments.
Les Reines Prochaines appartiennent à la tradition occidentale de la performance et pratiquent le dilettantisme professionnel en tant de concept artistique. »
Les Reines prochaines
Ce concert annonce la programmation des Reines Prochaines aux Subsistances (Lyon), lors du week end «ça change », 3 jours de création contemporaine (19 – 21.01) dans le cadre de La Belle Voisine, la création contemporaine
suisse à Lyon et en Rhône Alpes (12.01 – 31.03.07 / www.labellevoisine.fr)
LES REINES PROCHAINES
LES REINES PROCHAINES
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MUSIQUE
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
JEUDI 4 JANVIER/20H
ONE PLUS ONE Minimal_counterpoints
Avec ANNE GILLOT (flûtes à bec) et LAURENT ESTOPPEY (saxophones)
Rencontre improbable de deux familles d'instruments, 1+1 confronte depuis 2000, différents lieux et
espaces aux sons écrits et improvisés. Au CCSP, à l'invitation de Francis Baudevin, 1+1 jouera des œuvres
de Philip Glass, Steve Reich et Tom Johnson.
LAURENT ESTOPPEY, saxophones, ANNE GILLOT, flûtes à bec
Au départ, l’envie de confronter deux instruments aux histoires et à la culture fort différentes.
Puis les similitudes apparaissent, les lieux communs s’effacent.
Opposition d’œuvres ou recherche de fusion de timbre deviennent le terrain ’expérimentation de 1+1. Musiques
écrite (Berio, Grisey, Globokar, Mâche, Scelsi, Yun, Darbellay, Marti…), minimaliste (Glass, Reich, Johnson…) et
improvisée sont la nourriture de 1+1, qui cherche dans chacune de ses prestations, une adéquation entre
musique, performance et lieu.
Ce qui les entraîne à jouer dans des musées, des galeries d’art, des bibliothèques, des rues, des cuves…
Aux cotés de deux enregistrements consacrés à Steve Reich (en 2005) et à Philip Glass (en 2006), 1+1 sort en
2003, avec Stephan Perrinjaquet, disque7plage3, composition des trois musiciens.
ANNE GILLOT
Anne Gillot est née à Lausanne en 1972. Elle accomplit ses études au Conservatoire de Lausanne où elle obtient
un Diplôme d’enseignement de Flûte à bec dans la classe d’Elisabeth Mulli et de clarinette dans celle de Frédéric
Rapin ; puis elle décroche un 1er prix de virtuosité de Flûte à bec au Conservatoire de Bienne chez Carsten
Eckert.
Elle complète sa formation en se spécialisant dans la musique contemporaine au Conservatoire Sweelinck
(Amsterdam), suivant les cours post-graduate de Walter van Hauwe pour la flûte à bec et de Harris Spaarnay pour
la clarinette basse.
Anne Gillot donne de nombreux concerts, en Suisse et à l’étranger(Angleterre, Hollande, France) en soliste et
avec orchestre, avec percussion, piano ou différents médias (bandes magnétiques, effets électroniques, audiovisuel), en quatuor ou en Quintette ( Quatuor La Lucina, Boulouris 5, Consort di Flauti e Corde).
Elle fait également partie de l’ensemble de musique contemporaine londonien « the Index Ensemble »
Elle participe à la création de plusieurs spectacle musicaux mélangeant différents domaines (musique, textes,
films, cirque) en tant que compositrice et interprète : Tango Nuevo ; Voyage en Pamukalie ; Emerentia 1713,
Monstre en l’air.
Elle est lauréate de plusieurs bourses pour encourager son activité dans le domaine de la musique contemporaine (Fondation Nicati, Fondation Fern Moffat).
Anne Gillot développe le langage de la musique improvisé en travaillant avec 1+1 (excuses me…Musée Yenish
juin 2006) avec la comédienne Rita Gay (Nouvelles orientales de Marguerite Yourcenar, Théâtre du CPO février
2006),
le saxophoniste Urs Leimgruber (Orchestre Rue du Nord, Festival Rue du Nord 2006) et au sein d’un duo avec
André Décosterd (Mémoire, Festival Home Made 2006).
Parallèlement à son activité musicale, Anne Gillot travaille pour la Radio Suisse Romande Espace 2, elle produit
l’émission de musique contemporaine « Musique Aujourd’hui ».
LAURENT ESTOPPEY
De formation classique, le saxophoniste suisse Laurent Estoppey se tourne presque exclusivement vers la
musique et les arts d’aujourd’hui, et multiplie les collaborations avec des compositeurs,
musiciens, plasticiens, chorégraphes, danseurs, comédiens, écrivains.
Interprète, il se produit au sein de plusieurs formations de chambre comme la compagnie CH.AU, les 4TENORS.
Il collabore régulièrement avec des orchestres (Orchestre de Chambre de Lausanne, Contrechamps Genève,
Orchestre Philharmonique de Timisoara, Orchestre de la Suisse Italienne, Orchestre de Chambre de Genève,
Sinfonietta de Lausanne)
En tant qu’improvisateur, il se produit avec des musiciens comme Malcolm Braff, Pierre Audétat, Antoine
Auberson, Mathieu Michel.
Il compte une dizaine de disques à son actif et collabore fréquemment avec la Radio Suisse Romande - Espace2.
Son activité pédagogique se partage entre l’enseignement du saxophone au conservatoire Neuchâtelois et divers
ateliers et stages de musique contemporaine et d’improvisation.
Il est également artiste de référence du facteur de saxophones italien Rampone-Cazzani
www.musicians.ch/laurentestoppey
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MUSIQUE/VOIX DES ALPES
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
VOIX DES ALPES
De Ljubljana à Nice, l’arc alpin est le réservoir d’un riche patrimoine de chants et de musiques vocales.
Longtemps classés dans le domaine de la musique traditionnelle, ces chants et autres techniques tel que
le jodle ont bénéficié depuis les années 90 d’une renaissance et sont devenus une source d’inspiration
de nombreux artistes contemporains. Le Cycle Voix des Alpes souhaite mettre en lumières quatre
ensembles qui participent à ce renouveau.
JEUDI 25 JANVIER/20H
DUO LAUTERBURG – NEUHAUS
CHRISTINE LAUTERBURG: voix, accordéon, violon
REGULA NEUHAUS: voix, vibraphone, hackbrett.
Longtemps la chanteuse et comédienne Christine Lauterburg
(née en 1956 à Berne) était l’enfant terrible de la tradition du
chant populaire en Suisse. C’est grâce à elle que le Jodel (chant
typique des Alpes) fut redécouvert comme forme exploitable
pour la musique actuelle. Exempt de la parole, la voix devient
un instrument virtuose et un moyen d’expression libre.
Les deux musiciennes s’amusent avec les sons et se transmettent ce plaisir spontanément au public.
Depuis 1980, la musicienne et chanteuse Christine Lauterburg
se produit en Suisse et en Europe accompagnée de diverses
formations. L’artiste a une façon bien à elle de combiner des
chansons suisses traditionnelles avec des rythmes et des
instruments modernes du monde entier. « Doppelbock » abor- DUO LAUTERBURG – NEUHAUS
de la musique populaire suisse, interprète d’anciennes
mélodies dans un contexte actuel, liant la recherche des racines aux besoins d’une appartenance globale. La
musique d’instruments traditionnels ou moyenâgeux tels que la vielle, la flûte double ou l’accordéon helvétique
se mêlent aux rythmes africains et aux sons jazzys de la guitare, pour créer un événement sonore inédit et
créatif. Avec sa musique volontaire, « Doppelbock » nous montre le potentiel de diversité que recèle aussi notre
héritage culturel.
JEUDI 8 FEVRIER/20H
VOX VOKALENSEMBLE S’isch mr alles 1 Ding
(Chansons d’une patrie perdue)
avec: CLAUDIA DIETERLE (soprano), ALEXANDRA FORSTER (alto), JAVIER HAGEN (ténor), NORBERT GÜNTHER (basse)
S’isch mr alles 1 Ding est une chanson traditionnelle du répertoire suisse alémanique. Enjoués et abstrait, les
arrangements explorent ce monde en voie de disparition et en révèlent l’essence, les fêlures et les espoirs.Le
détournement de musical symbolise aussi une époque déséquilibrée, marquée par le flou des valeurs.
VOX VOKALQUARTETT
L’ensemble Vox est un quatuor a capella fondé en 1994 à Zurich. Formés au chant classique, les quatre interprètes se produisent en Allemagne et en Suisse comme chanteurs d’opéra, chambristes, exécutants de musique
moderne et artistes de music-hall. Il revisite un répertoire de chants populaires, transformés par des arrangements décalés et présentés avec la vivacité du théâtre musical.
Les jalons principaux de leur carrière collective sont les premières auditions de la nouvelle version de la Berliner
Messe d’Arvo Pärt (1998), des Geistliche Gesänge de Martha von Castelberg (2001), des sonnets d’après
Shakespeare de Maria Porten (2002) ainsi que les premières
auditions suisses des cycles de Konrad Weiss d’après Hermann
Hesse et Georg Trakl (2001/2007). S’isch mr alles 1 Ding
(automne 2002) est leur premier programme de théâtre musical basé sur des compositions originales. Après sa création
dans la série de concerts du pavillon vitré de l’Ancien jardin
botanique de Zurich, il a été donné du lac de Constance au
Jungfraujoch.
www.voxvokalquartett.ch
VOX VOKALENSEMBLE
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MUSIQUE/VOIX DES ALPES
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
JEUDI 22 FEVRIER/20H
ERIKA & ROOTS OF COMMUNICATION
ERIKA STUCKY (voix), ROBERT MORGENTHALER (cor des Alpes, tb, Digeridoo), JEAN-JACQUES PEDRETTI
(cor des Alpes, tb, shells), PETER HORISBERGER (batterie, percussion)
Née en 1962 à San Francisco de parents suisses, Erika
Stucky y grandit, avant de déménager avec sa famille dans
le Valais suisse. Elle jongle en trois langues, le ‘schwyzerdütsch’, l’américain et un français à l’accent plutôt
craquant. Charmante et hilarante, Erika plonge son public,
sans retenue, dans le délire de ce multiculturalisme helvétique, dépeint de l’intérieur avec un humour féroce et
décalé.
En bonne citoyenne de la confédération, Erika Stucki creuse
des tunnels incroyables, qui semblent relier le haut Valais
des ses racines et le Mississipi du Blues. Mi-guérisseuse des
Alpes, mi-sorcière du Bayou, elle impose son traitement de
choc à des standards comme « I put a spell on you » ou «
these boots are made for walking », à coup d’accordéon et
d’instruments pour enfants.
ERIKA & ROOTS OF COMMUNICATION
Avec ROOTS OF COMMUNICATION, elle s’est ainsi entourée de
trois comparses ROBERT MORGENTHALER, JEAN-JACQUES PEDRETTI et PETER HORISBERGER. L’utilisation décalée
d’éléments traditionnels est à la hauteur de l’humour que déploie la zurichoise Erika Stucki. Avec le groupe
Roots of Communication, elle crée un lien entre l’idylle alpestre et les cauchemars urbains.
JEUDI 8 MARS/20H
BETTY LEGLER Fée #1
BETTY LEGLER (Chant, piano/keyboards, accordéon, narration), HANS KENNEL (Cor des alpes, Büchel,
trompette, chant), MARCEL HUONDER (Cor des alpes, Büchel), ROBIN JEDI (Soundscapes)
Betty Legler a compilé une série de chansons alpines, Jüzli et chants de fées d’une beauté rare. Transposés
dans un contexte contemporain, ces chants délicats et jodel hallucinants vous emmèneront dans l’atmosphère mystique des Alpes.
BETTY LEGLER
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Centre Culturel Suisse
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PERFORMANCE
GASPARD BUMA (01/02)
ZORRO & BERNARDO (22/02)
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PERFORMANCE
Centre Culturel Suisse
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JEUDI 1ER FEVRIER/20H/PERFORMANCE-CONCERT
GASPARD BUMA DYL
Dans un univers de codes, de signalétique, il existe un grand nombre d’outils pour la lecture et la modélisation de processus de travail, de structures organisationnelles, de flux de données, etc. Il est temps de faire
entrer cette formidable capacité humaine de synthèse dans l’univers du
développement personnel: le DYL, langage de modélisation permettant la
représentation d’états de crise.
Partition pour muscles et sampleurs (Concert)
Cette performance utilise le corps du danseur comme un instrument de
percussion. Les mouvements sont produits par des électro-stimulateurs
musculaires reliés à un ordinateur. L’ordinateur "lit" la partition musicale
et transmet (via MIDI) les informations de jeu directement aux muscles du
danseur.
GASPARD BUMA
JEUDI 22 FEVRIER/18H30/Salle d’exposition
ZORRO & BERNARDO Retourner sa veste III
avec SOUPHIÈNE AMIAR, MIO CHARETEAU et EMILIENNE SAWADOGO, costumes: Janet Crowe
Depuis l’été 2005, Zorro & Bernardo développe un projet de performance interrogeant iconographie, interprétation et mémoire collective par le biais d’une relecture des 22 arcanes majeurs du Tarot de Marseille.
En décembre 2005, la première présentation de cette recherche au Centre d’Art Contemporain de Genève était
constituée par deux travaux distincts et complémentaires. D’un côté une Médaille pisanellienne « imageait
l’identité double de Zorro & Bernardo : union, philosophie, duplicité nominative, esthétique géométrique orientale et trace de culture chrétienne pourraient être les tenants conceptuels de cet étonnant objet, sollicitant la
tradition figurative et identitaire de Pisanello, celle du Quattrocento » (Grégoire Extermann).
De l’autre Retourner sa veste interprétait librement sous la forme d’une performance trois arcanes : le Mât, la
Tempérance et l’Ermite. Les costumes, la posture et la réversibilité de l’attribution des cartes réglaient le jeu
des acteurs qui étaient amenés tour à tour à endosser le rôle de l’autre.
En mai 2006 à la Villa Bernasconi, l’installation Balluchon pour un homac ainsi qu’une seconde version de
Retourner sa veste, motivée par le décor architectonique de la villa et intégrant la carte de la Papesse, venaient
constituer un nouveau pan de ce « work in progress ».
La performance Retourner sa veste / arcane n°13 est dédiée à l’arcane majeur qui n’a pas de nom. La carte représente un squelette maniant une faux sur une terre sombre d’où émergent des mains et des pieds ; dans les coins
inférieurs, une tête de femme et une tête d’homme couronné. On a souvent attribué un nom à cette carte : la
Mort. Zorro & Bernardo a choisi de lui confier un drapeau.
ZORRO & BERNARDO
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Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
LITTÉRATURE
SOIREE MON WALSER À MOI
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
FRANÇOIS DEBLUË
JEAN-DANIEL BERCLAZ
PATRICK WEIDMANN
NICOLE RECHSTEINER
GILBERT PINGEON
ROSE-MARIE PAGNARD
PIERRE-ALAIN TÂCHE
DAVID COLLIN
PASCAL NORDMANN
AMBROISE BARRAS
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LITTERATURE
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
JEUDI 7 DÉCEMBRE/18H/Salle de spectacle
SOIREE MON WALSER A MOI
De son vivant, il a voulu disparaître. Depuis sa mort le 25 décembre 1956, la fascination qu’exerce Robert Walser
ne cesse de grandir. Ses lecteurs lui vouent un véritable culte et poursuivent avec lui un dialogue intime. Chacun
a « son » Walser et veille jalousement sur lui.
A l’occasion de cette soirée, des artistes de toutes les disciplines et de différentes langues viennent l’évoquer.
Chacun à sa façon à nulle autre pareille.
ROBERT WALSER (1878 – 1956)
Il y a cinquante ans, Robert Walser, l'une des grandes figures de la littérature du 20e siècle, est mort.
Trop contemporain, trop insaisissable, trop provocateur pour devenir un classique moderne, il laisse une œuvre
qui aujourd’hui encore, à la faveur de trouvailles nouvelles, ne cesse de croître et de surprendre, alors même
que la figure de l’écrivain est définitivement entrée dans une légende que lui-même, ami des masques et des
rôles, n’aurait peut-être pas désavouée.
Né à Bienne dans le canton de Berne le 15 avril 1878, Walser quitte l’école à quatorze ans pour faire un apprentissage de commis de banque. Sa carrière d’écrivain durera trente-cinq ans, passés pour l’essentiel à Berlin, à
Bienne, puis à Berne. Très admiré par ses pairs (Kafka, Christian Morgenstern, Robert Musil, Walter Benjamin),
il connaît aussi les affres de l’insuccès. En 1929, une crise psychique entraîne son admission dans l’asile psychiatrique de la Waldau, près de Berne, où il demeure plus de trois ans, continuant d’écrire et de publier. En
1933, il sera transféré contre son gré dans un établissement du canton d’Appenzell, à Herisau, où il passera
vingt-trois ans, menant la vie réglée d’un patient exemplaire. Aucun manuscrit de cette période ne nous est parvenu, tout semble confirmer le long silence de l’écrivain, choisi ou subi. Il meurt le jour de Noël 1956, pendant
une promenade dans la neige.
Le statut paradoxal de l’œuvre, à la fois connue et encore à découvrir, s’explique par des circonstances éditoriales insolites. Au moment où les portes de l’asile se ferment définitivement sur lui, quinze livres de Robert
Walser, publiés en tirages modestes en Allemagne et en Suisse chez sept éditeurs différents, dont quelques maisons phares de l’avant-garde littéraire, témoignent d’une vocation vécue de façon exclusive et absolue. Or ces
publications, dont trois seulement sont des romans, contiennent à peine un tiers de ses écrits. Si Walser, durant
toutes les années vingt et jusqu’en 1933, compte cependant des milliers de lecteurs jusqu’aux confins des pays
germanophones, c’est avant tout pour ce qui se révèle aujourd’hui comme un pan essentiel de l’œuvre : ses «
petites proses », « chroniques », « esquisses » ou « feuilletons », parus dans le semi-anonymat de revues ou de
journaux à fort tirages.
C’est en partie à l’éparpillement longtemps irrémédiable de ces textes qu’est due la réception différée de Walser
dont le nom, toujours plus rayonnant, ne commencera à s’imposer auprès d’un large public qu’à la fin des
années 1970. Aux publications éparses lentement rassemblées sont venus s’ajouter peu à peu, constituant bien
plus de la moitié de l’?uvre, les inédits retrouvés sous forme manuscrite. Parmi eux, les 526 feuillets micrographiés au crayon dont la publication en allemand — les six volumes des fameux Microgrammes — s’est achevée
en 2000, au terme de vingt ans de travail de déchiffrage. Continent englouti qui non seulement témoigne de
l’originalité et de la maîtrise de l’auteur dans le domaine de la prose, mais comprend également des poèmes et
des scènes dialoguées, deux genres qui avaient établi la réputation littéraire du jeune Walser. En plus, c’est dans
ce très vaste « territoire du crayon » que l’on a découvert le quatrième roman de Walser, Le Brigand.
Ouverte en 1960 par la traduction de L’Institut Benjamenta aux éditions Grasset par Marthe Robert, la réception
de Walser en France connaît un premier épanouissement au milieu des années 1980, avec l’entrée de l’?uvre
chez Gallimard, où sont traduits tous ses romans et quelques proses. Plus récente, toujours en cours, l’édition
en français des proses brèves aux éditions Zoé (Genève), où vient de paraître la première traduction partielle
des Microgrammes, permet peu à peu de découvrir la stature d’un auteur qu’un critique contemporain avait surnommé « le Shakespeare de la petite prose ».
Marion Graf
1ere partie/18H - 19H45/Lectures
L’écrivain alémanique JÜRG AMANN lit en allemand des chapitres de son livre Robert Walser, eine literarische Biographie in
Texten und Bildern (Diogenes, 2006)
L’actrice MYRTO PROCOPIOU lit un chapitre en français du livre de Jürg Amann, puis des textes extraits de Histoires d’images
de Robert Walser (Zoé 2006), les tableaux dont parle Walser sont projetés en fond de scène. Elle lit ensuite Mon Walser de
LILIANE GIRAUDON (texte publié sur www.inventaire-invention.com)
Projection : Tanz für Robert Walser, film de THOMAS HIRSCHHORN
2ème partie/20H - 22H/TABLE RONDE avec les écrivains
JÜRG AMANN (Zurich), PIERRE ASSOULINE (Paris), LILIANE GIRAUDON (Marseille), FLEUR JAEGGY (Milan), ANTONIN MOERI (Genève)
et ENRIQUE VILA-MATAS (Barcelone)
CONCERT
GLORIA ISABEL RAMOS TRIANO Lieder nach Gedichten von Robert Walser pour soprano et piano (1996) (composé pour Katrin
Frauchiger)
CHRISTOPH NEIDHÖFER Vier Lieder auf Texte von Robert Walser pour soprano et violoncelle (1995)
(composé pour Katrin Frauchiger)
Interprétation: KATRIN FRAUCHIGER (soprano), SUSANNE HUBER (piano), ERICH PLÜSS (violoncelle)
HANS-PETER LITSCHER Mon Walser à moi (Performance)
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Tous les jeudis soirs à la bibliothèque à 18H, le Centre culturel suisse invite
le public à rencontrer des auteurs suisses lors de lectures-discussions.
JEUDI 14 DÉCEMBRE/18H/bibliothèque
Invité: FRANÇOIS DEBLUË
À l’occasion du 400e anniversaire de la naissance du peintre, François Debluë a publié en 2006 Conversation avec Rembrandt. Ce livre inaugure une nouvelle collection
chez Seghers, Passage des arts. Les autoportraits du maître du clair-obscur sont un
phénomène majeur de la peinture du XVIIe siècle. Plus de 80 ont été authentifiés à
ce jour qu’ils soient des peintures à l’huile, des gravures ou des dessins à l’encre. Une
dizaine sont reproduites en couleurs dans Conversation avec Rembrandt.
François Debluë s’est passionné pour ces autoportraits, pour le regard que le peintre
porte sur lui-même. En les évoquant, l’écrivain vaudois engage un jeu de miroir entre FRANÇOIS DEBLUË
lui et l’artiste hollandais et, au travers d’une conversation fictive, il reconstitue des
fragments partiaux et passionnés de la biographie de Rembrandt. Cette quête d’un artiste face à lui-même le
renvoie à sa propre création. Son livre en devient aussi une méditation sur le temps qui livre en creux les linéaments de son art poétique.
Né en 1950, François Debluë vit en Suisse, près de Lausanne. Il a publié un premier ouvrage en 1979, Lieux communs, recueil de proses poétiques, à L’Âge d’homme. Suivent une dizaine de livres entre prose, poésie et lyrisme
dont : Faux Jours, (L’Âge d’homme, 1983), Travail du temps, poèmes, (L’Âge d’homme 1985), Troubles Fêtes, (L’Âge
d’homme 1989), Judith et Holopherne, (Empreintes, 1989), Courts traités du dévouement, (Zoé, 2004). Il a également signé le poème de la Fête des vignerons de 1999, intitulé Les Saisons d’Arlevin, en s’inspirant du mythe
d’Orphée. Il a reçu le Prix Schiller 2004 pour l’ensemble de son œuvre.
JEUDI 21 DÉCEMBRE/18H/bibliothèque
Présentation de l’ouvrage Le Musée du Point de Vue (Edition de l’Oeil, 2006)
de JEAN-DANIEL BERCLAZ fondateur du MUSEE DU POINT DE VUE
Fondateur du Musée du Point de vue dont il organise ldes vernissages dans toutes sortes de lieux depuis 2000,
il peut être défini comme une figure du opening art : un art qui révèle les effets sémantiques du vernissage et
plus généralement des prémisses de l’exposition. Il réalise des coproductions avec d'autres associations artistiques ou artistes, sous forme d'événements autour de la question du paysage, du mouvement, du nomadisme.
De plus, Jean-Daniel Berclaz donne régulièrement des conférences dans des écoles d'art (École des Beaux-Arts
de Lucerne, ARSEC Lyon, École des Beaux-arts de Lyon).
« La fin du 20e siècle voit apparaître un nouveau musée, inconnu jusqu’ici, le Musée du Point de vue. C’est un
musée insaisissable et pourtant vivant. Le plus vivant des musées, le plus actuel des musées, le plus contemporain
des musées. Et si un tel musée a lieu, c’est parce que ce musée n’est pas un musée mais une œuvre d’art. »
Présentation du livre « Le Musée du Point de Vue » (Edition de l’Oeil 2006)
JEUDI 4 JANVIER/18H/bibliothèque
Invité: PATRICK WEIDMANN
Nec Plus Ultra (Edition Dasein 2006)
L’artiste suisse Patrick Weidmann, né en 1958 à Genève où il vit et travaille, mène une activité plastique et littéraire.
A travers une écriture radicale, empruntant un langage brut, inventif et nerveux qui bouleverse la syntaxe traditionnelle, Patrick Weidmann invente un genre littéraire nouveau, entre la nouvelle, l’écrit d’artiste et l’album
musical. L’art y est associé au sexe (dans Séquelles septembre qui met en scène des partouzes thérapeutiques au
cours desquelles les participants sont invités à dessiner), au sport (dans Écriture automatique où des écrivains
s’engagent dans une course contre la montre), ou encore à la guerre (dans Waraward où des “War Designers”
définissent les règles d’un conflit comme ils le feraient d’un produit). Autant d’univers dionysiaques qui ne
cessent de nourrir notre imagination. À l’image encore de cette starlette hollywoodienne qui se joue des
paparazzi (et les emmerde littéralement), du suicide d’un homme parti à la recherche du parfait cadrage, ou de
Mona Lisa transformée en pute de luxe, déclenchant un phénomène masturbatoire collectif et joyeux. Ce délire
intellectuel, mêlant un cynisme profond à un humour plus léger, finit par formuler des critiques acerbes sur le
monde contemporain comme il nous est rarement permis d’en trouver. Sûrement parce que derrière les fantasmes qui noircissent les pages de l’ouvrage, et en constituent le principal fil conducteur, c’est tout un univers
drôle et inédit qui nous est donné à lire. Et que l’incontinence du sale petit secret se voit résolument transformée en une véritable force du renouveau du langage et de la forme. Nec plus Ultra, 26 textes courts aux thématiques et tonalités différentes, comme autant de propositions fictionnelles imaginées durant les pérégrinations de l’auteur en Europe.
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JEUDI 11 JANVIER/18H/bibliothèque
NICOLE RECHSTEINER Pain Quotidien – Täglich Brot
Depuis 2003, l’artiste poursuit un travail plastique à partir de matériau de publications gratuites. Durant un
mois, jusqu’au 10 février, ce travail fait intrusion dans le cadre de la bibliothèque pour y proliférer au fil du
temps.
JEUDI 18 JANVIER/18H/bibliothèque
Invité:
GILBERT PINGEON
« Le peintre B. n’existe pas, mais ce personnage doit beaucoup à Jean-Michel Jaquet,
peintre et dessinateur, vivant actuellement à Corsier-sur-Vevey. Je lui dédie tout
naturellement ce texte qui tient à la fois de l’essai et du roman. » Par ces lignes glissées en postface, Gilbert Pingeon définit le statut de Le Peintre B. publié en 2006 aux
éditions de l’Aire. Partant d’un artiste existant qu’il admire, il développe une interrogation sur la peinture contemporaine tout autant qu’il lance un pamphlet au vitriol sur les dérives du milieu de l’art. Dans son livre, il imagine aussi des dialogues
fictifs autour de dixœuvres choisies par Jacquet comme étant pour lui fondamentales et qui se trouvent toutes au Musée de Bâle. Gilbert Pingeon, lui aussi dessinateur à ses heures, en donne des esquisses dans son ouvrage.
Né en 1941 à Neuchâtel, Gilbert Pingeon est auteur de chansons, de pièces de
théâtre, de poésies, de nouvelles et de romans. Il a notamment publié le recueil de
poésies Vers le silence, Ed. d’Autre Part, 2000, le roman Les Années bleues, L’Aire
1984, réédité en 2005, et la pièce Les Crapauds à L’Aire en 1991. Gilbert Pingeon GILBERT PINGEON
expose également en tant que peintre et dessinateur.
Jean-Michel Jaquet est né à La Chaux-de-Fonds en Suisse, le 8 novembre 1950. Après des études d’arts
graphiques à Genève, il se consacre essentiellement à son univers pictural. Depuis 1973, il expose régulièrement en Suisse et à l’étranger. Ses travaux figurent dans de nombreuses collections publiques et privées. En
2003 sort un livre, Euphorie, dans la collection Les Cahiers dessinés, dirigée par Frédéric Pajak, qui lui est consacré (Editions Buchet Chastel). www.esf.ch/jaquet
JEUDI 25 JANVIER/18H/bibliothèque
Invitée: ROSE-MARIE PAGNARD
Rose-Marie Pagnard partage sa vie avec un peintre. Dans Revenez chères images revenez, son dernier roman publié aux Editions du Rocher en 2006, elle imagine un peintre en panne de création depuis le décès brutal de sa
fille et qui a décidé de se retrancher du monde avec sa femme. C’est sans compter avec l’irruption d’un écrivain
dans sa vie, qui le sortira de la solitude et de la stérilité artistique. Grâce à cette rencontre et au dialogue tragico-burlesque qui en naît, ainsi que grâce à la rencontre de gens plus « modestes », le peintre fera peu à peu la
lumière sur le mystère de la mort sa fille. Il pourra retourner à la vie et renouer avec l’art.
Après avoir vécu à Bâle, Rose-Marie Pagnard s’est établie dans le canton du Jura. Journaliste et écrivain, elle est
l’auteur de plusieurs nouvelles et romans : Séduire, dit-elle, recueil de nouvelles (L’Aire 1985), Sans eux la vie
serait un désert (L’Aire 1988), La Période Fernandez (Actes Sud 1988, Prix Dentan), Les Objets de Cécile Brokerhof
(L’Aire 1992), La Leçon de Judith (L’Aire 1993), Dans la forêt la mort s’amuse (Actes Sud 1999, prix Schiller 1999),
Figures surexposées, récit, aquarelles de René Myrha (éditions S.J.E. 2003) et Janice Winter (Editions du Rocher
2003, Poche Points Seuil 2005).
ROSE-MARIE PAGNARD
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JEUDI 1ER FEVRIER/18H/bibliothèque
Invité: PIERRE-ALAIN TÂCHE
Passionné par les arts, notamment la musique classique et la peinture, Pierre-Alain
Tâche a développé une œuvre en quête de signes et de significations, mais aussi d’interrogation sur le travail même de l'écriture. Sa poésie s'inscrit dans la lignée de celles
de Gustave Roud et de Philippe Jaccottet. Questionnant inlassablement la nature et le
temps dans une langue dépouillée, elliptique parfois, alliant liberté et exigence classique, il s'est peu à peu imposé comme l'un des fers de lance de la poésie romande contemporaine. Il a notamment publié Sur la lumière en Anniviers sur des dessins de PIERRE-ALAIN TÂCHE
Martine Clerc (Empreintes 2003) et Bruissements sur des fusains d’Alexandre Hollon (La
Pierre d’Alun 2005). Son dernier livre, Roussan, est un recueil qui convoque poésie, peinture et musique
(Empreintes 2006).
Né en 1940, Pierre-Alain Tâche a soutenu une thèse en droit consacrée au contrat d’édition de l’œuvre littéraire.
Il a ensuite exercé comme avocat puis comme magistrat judiciaire avant de se consacrer à l’écriture. Il a publié
une vingtaine de recueils poétiques depuis 1962. Il a obtenu le Prix Schiller en 1974 et en 1984, ainsi que le
Grand Prix du Mont Saint-Michel en 1991, et a donné de nombreuses conférences tant en Suisse qu'à l'étranger.
Très actif dans le domaine culturel au sein de diverses fondations, il réside actuellement à Lausanne.
Parmi ses dernières publications : Reliques (La Dogana 1997), L’Etat des lieux (Empreintes 1998), Chroniques de
l’éveil (L’Aire bleue 2001), L’Intérieur du pays (L’Âge d’homme 2003) et Nouvel état des lieux (Empreintes 2005).
JEUDI 8 FEVRIER/18H/bibliothèque
Invité: DAVID COLLIN
Né en 1968, ce Français vit à Fribourg depuis plus de vingt ans. Ecrivain aux multiples activités, plusieurs de
ses textes ont été publiés en revue (notamment dans la Revue Littéraire, Léo Scheer, Paris), et il participe à
plusieurs ouvrages collectifs tels Par Dessus l'épaule de Théodore (2005, Labor et fides, Genève) - carnets du
Rwanda, avec les photographies de Jean-Luc Cramatte (textes de Bruno Doucey, Christian Doumet et Nimrod).
Producteur et réalisateurs d'émissions culturelles et musicales à la Radio Suisse Romande - Espace 2, il est aussi
actif dans le monde culturel et musical depuis plusieurs années (il a été membre des comissions artisitiques de
plusieurs festivals fribourgeois (dont le FIFF et le Belluard)); il a joué comme performeur dans plusieurs productions de théâtre/danse (comme Nacht und Traüme de Beckett, joué au CSS en 2005), et il organise aussi des
rencontres/résidences (Ecrire en chemin, chemins de l'écriture) à Romainmôtier (L'ARC) depuis 2002.
Enfin, côté musical, il a mis en scène deux opéras de Mozart et a chanté dans plusieurs ensembles vocaux (il
travaille actuellement des lieder de Schubert et Schumann).
David Collin lira des extraits de son dernier ouvrage Train Fantôme, un premier récit paru aux éditions du Seuil
(2007).
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JEUDI 1ER MARS /18H/bibliothèque
Invité: PASCAL NORDMANN
Homme de théâtre complet, artiste plasticien et écrivain, Pascal Nordmann travaille depuis quelques années sur
un logiciel de génération automatique de littérature dont la dernière forme est
l'Encyclopédie mutante, consultable à l'adresse www.pascal-nordmann.com.
L’Encyclopédie mutante se sert de la langue et du hasard pour tenter de subvertir le
non-sens et de faire surgir la parole à partir du rien. Son matériau de base est un dictionnaire placé en ligne sur le réseau. Le module informatique, additionné au dictionnaire, est capable de transformer n'importe quel texte et, donc, de produire une
encyclopédie dont les rubriques sont différentes à chaque consultation. Il sait aussi
faire rimer les phrases, il peut jongler avec des catégories lexicales telles que amour,
sport, gastronomie etc., et est capable de compter les pieds. Il peut encore conjuguer
les verbes et se jouer d'un certain nombre d'autres petits tours langagiers. Ce travail
qui ne cesse de se développer est une œuvre ouverte dont les étapes sont publiques
puisque tout un chacun peut les suivre sur le réseau. Ce logiciel permet aussi la subversion de textes d’écrivains allant de Montaigne à Nathalie Sarraute en passant par
PASCAL NORDMANN
Rousseau, Queneau, Apollinaire et même .
À Paris, Pascal Nordmann viendra faire fonctionner son Encyclopédie mutante sous
forme de performance interactive.
Né à Paris en 1957, Pascal Nordmann a passé son adolescence en Suisse et a suivi de très courtes études de
mathématiques, physique et informatique à l'Université de Genève. Après un passage à l’école Jacques Lecoq,
il travaille à Paris comme comédien aussi bien au théâtre qu'à la télévision ou dans quelques films. De 1986 à
1994, il met en scène sa propre compagnie, le CHAIROS Theater, basée en Allemagne et réalise une dizaine de
spectacles. En 1996, il retourne s'installer à Genève et il écrit plusieurs pièces de théâtre. Il a publié quatre
livres chez Metropolis : Incident de frontière (1991), Dans les entrepôts du sommeil (1995), Sarah l'Amour,
recueil de nouvelles (1997) et Allez hop, un roman !, (ouvrage collectif, 2003). En tant qu’artiste plasticien, il
expose depuis 1999.
JEUDI 8 MARS/18H/bibliothèque
Invité: AMBROISE BARRAS
Né en 1964, Ambroise Barras est chargé d?enseignement suppléant à l’université de Genève en français moderne. Ses champs de recherche comprennent :
littérature et informatique, hypertexte et génération automatique littéraire,
Webart, poésie concrète, visuelle, lettriste et spatiale. Il est l’auteur de nombreux articles disponibles en ligne et il a collaboré avec Michel Butor sur différents projets artistiques. Il développe des projets littéraires sur la toile, s’intéresse au texte à l’écran et fait déboucher ses recherches sur des performances.
http://home.adm.unige.ch/~barrasam/
AMBROISE BARRAS
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CINEMA
HOMMAGE À DANIEL SCHMID
CINÉMA ZERO / AMY GRANAT
42E JOURNÉES DE SOLEURE/ HOMMAGE À DANIEL SCHMID
UELI MAMIN
LES FILMS ZANZIBAR
CARTE BLANCHE A PHILIPPE DECRAUZAT
JEAN COUVREU, ROLF WÄBER
KARL JOST/ PETER MÜNGER
JEAN-STEPHANE BRON
RENÉ UHLMANN
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CINEMA
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HOMMAGE À DANIEL SCHMID
Le Centre culturel suisse a souhaité rendre hommage au réalisateur Daniel Schmid disparu en août 2005 et dont
les films ont marqué l’histoire du cinéma suisse en plusieurs temps.
Daniel Schmid était né en 1941 à Flims (Suisse). Il a grandi dans l’Hotel Schweizerhof, palace centenaire des
Grisons géré par sa famille depuis des générations. Après des études d’histoire et de littérature comparée à
Berlin-ouest (1962 – 1967), il intègre l’Ecole allemande du film (Deutsche Film – und Fersehakademie Berlin,
DFFB) où il étudie de 1967 à 1969. Il rencontre Rainer W. Fassbinder lors des examens d’entrée et c’est le début
d’une longue amitié. Fassbinder le présente à Werner Schroeter, Tous trois s’influenceront respectivement
durant leur carrière de réalisateurs. Depuis 1974, Schmid vivait entre la Suisse et Paris. Il a réalisé une vingtaine d'œuvres filmiques qui comptent parmi les propositions les plus esthétiquement séduisantes de la réalisation helvétique. Idylle alpine et incestueuse entre folie et romantisme (Violanta, 1977), histoire d'amour
obsessive (Hécate, 1982), enquête opaque sur un héros historique trouble (Jenatsch, 1987) flashbacks d'une
enfance choyée dans un décor de luxe (Hors Saison, 1992) ou satire sociale glam-burlesque (Berezina ou les
derniers jours de la Suisse, 1999), l'univers de Daniel Schmid fait la part belle à la beauté féminine et l'exaltation nostalgique. De plus, parallèlement à sa carrière de réalisateur, il a mis en scène de nombreux opéras
comme Barbe-Bleue d’Offenbach en 1978, plus récemment Beatrice di tenda (en 2001 à l’opéra de Zürich).
FILMOGRAPHIE :
1969
Miriam (court métrage)
1971
Thut alles im Finstern eurem Herrn das Licht zu ersparen
1972
Heute Nacht oder nie (Ce soir ou jamais)
1974
La Paloma
1976
Schatten der Engel
1977
Violanta
1981
Notre-Dame de la croisette
1982
Hécate
1983
“Imitation of Life”, document portrait pour television
1984
Il Bacio di Tosca
1987
Jenatsch
1991
The Amateurs 1912–1931
1992
Zwischensaison (hors saison)
1995
Das geschriebene Gesicht (Le visage écrit)
1999
Beresina oder Die letzten Tage der Schweiz
2004
Flimmerndes Flims
2005/6 Portovero (inachevé)
JEUDI 21 DÉCEMBRE/20H
42E JOURNÉES DE SOLEURE
Présentation par son directeur IVO KUMMER de l’édition 2007 (22-28.1.07)
MICHEL BOUJUT présente la rétrospective consacrée à RENATO BERTA, directeur photo entre autres de
Alain Tanner, Amos Gitai, Jean Luc Godard ou Daniel Schmid.
Projection de Heute Nacht oder nie (Cette Nuit ou jamais) de DANIEL SCHMID (1972, 35 mm, 78')
Une fois par an, une famille autrichienne aristocratique tient un banquet traditionnel auquel les maîtres et les domestiques
échangent leurs rôles. Une troupe d'acteurs est louée pour distraire les invités, jouant des extraits d’Autant en emporte le
vent, Madame Bovary, du Tennessee Williams ou Le Lac de Cygne. Cette tradition décadente prend une tournure dangereuse quand les acteurs incitent les domestiques à se révolter contre leurs maîtres. Mais cela fait il partie de leur rôle ?
DIMANCHE 7 JANVIER/18H
La Paloma (1974, 110’)
La renaissance et la chute d'une créature de la nuit, Viola Schlump (Ingrid Caven), manipulant un jeune homme fou
d'amour pour elle.
Partout où Viola Schlump au nom de scène : La Paloma ( interprétée par Ingrid Caven) chante, le Comte Isidor Palewski
se trouve dans le public. Ce jeune homme corpulent la suit d'un cabaret à l’autre depuis des années, malgré le peu d'intérêt qu’elle lui porte. Elle consent, finalement, à devenir sa maîtresse lorsqu’elle apprend qu’elle est atteinte de la
turberculose. Isidor l’envoie dans les plus luxueux sanatorium d’Europe, où elle se rétablie de façon inespérée. Elle commence à tomber amoureuse, non pas d'Isidor, mais de son amour pour elle et consent à l'épouser. Mais elle finit par
douter de son amour, tombe malade de nouveau et part se venger.
"La Paloma est de l'amour vu comme une fiction absolue." Daniel Schmid
DIMANCHE 11 FEVRIER/18H
Violanta, (1977, 95’)
Donna Violanta est très occupée à préparer le mariage de sa fille Laura. Les préparatifs sont interrompus par l'arrivée de
Silver, le demi-frère de Laura qu'elle n'a jamais rencontré. Violanta est en proie aux images depuis longtemps oubliées,
d'un passé habité par le secret, les mémoires d'une passion qu'elle croyait avoir surmontée.
Laura et Silver ont des sentiments également ambigus et sont incapables d'échapper à leur fascination mutuelle. Le rêve,
la réalité et le passé sont étroitement liés.
Ce conte fut inspiré d’un livre de Conrad Ferdinand Meyer, un auteur suisse populaire du 19ème siècle. Schmid a transposé l'action de ce roman qui se situe au 8ème siècle dans la cour Charlemagne au 19ème siècle, en rebaptisant personnages et en adaptant les dialogues, pour convenir à l'âge moderne.
Ce film à la beauté classique, tant dans ses couleurs, son rythme ou sa composition cinématique, est une idylle alpine
et incestueuse entre folie et romantisme.
Avec Lucia Bosé, Maria Schneider et Gérard Depardieu.
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CINEMA
DIMANCHE 10 DÉCEMBRE/18H
CINÉMA ZERO: CARRÉ (1ÈRE partie)
une programmation de AMY GRANAT
Cinéma zéro est un collectif crée en 2004 à Brooklyn qui active des connections entre des artistes de différents médias
et différentes générations.
Pumpkin, performance EMILY SUNBLAD et AMY GRANAT
Corner man, lecture performance de JIMMY RASKIN
Sélection de films abstraits de BEVERLY CONRAD, STORM DE HIRSCH, STANDISH LAWDER, BRUCE NAUMAN, TERRY RILEY, etc.
DIMANCHE 17 DÉCEMBRE/18H
CINÉMA ZERO: ROND (2ÈME partie)
une programmation de AMY GRANAT
avec une performance de AMY GRANAT et ANN CRAVEN
projection de films de STANDISH LAWDER, HOLLIS FRAMPTON et KENNETH ANGER
DIMANCHE 14 JANVIER/18H
UELI MAMIN
Le gâteau renversé (2002, 50’)
Ueli Mamin brosse un portrait de Peter Wyssbrod, artiste et acteur de théâtre solitaire. On y découvre une personnalité
têtue et hors du commun, confrontée aux milieux artistiques contemporains, qui peuvent contraindre même un
Wyssbrod à faire du porte à porte.
Dans le cadre de l’invitation à Peter Wyssbrod (11.01 – 19.01.07)
DIMANCHE 21 JANVIER/18H
LES FILMS ZANZIBAR (1ÈRE partie)
Carte blanche à Olivier Mosset, producteur et acteur de ce collectif informel et historique composé de Philippe Garrel,
Jackie Raynal, etc. que l’on retrouve lors de sa première exposition à la galerie Larcade en 1968 à Paris.
OLIVIER MOSSET Film Porno (1968, 3’38’’) avec Caroline de Bendern et Pierre Clémenti
SERGE BARD Fun and Games for Everyone (1968, 50’), lumière d’Henry Alekan
DIMANCHE 28 JANVIER/18H
LES FILMS ZANZIBAR (2ÈME PARTIE)
OLIVIER MOSSET, Film Porno (1968, 3’38’’) avec Caroline de Bendern et Pierre Clémenti
SERGE BARD, Ici et maintenant, lumière d’Henry Alekan (1968, 85’)
DIMANCHE 4 FEVRIER/18H
Carte blanche à PHILIPPE
DECRAUZAT (1ÈRE PARTIE)
MARTIN SCORSESE, The Big Shave ou Viet’67 (1967, 6’)
PETER KUBELKA, Arnulf Rainer (1960, 6’)
ARA PETERSON, U.V. (ultra-violence), (2003, 15’)
FORCEFIELD, Third Annual Roggabogga Motion Picture (2002, 6’21)
ANTHONY BALCH et WILLIAM BURROUGHS, Towers open Fire (1963, 10’)
BRUCE CONNER, Breakaway (1966, 16mm, 5’)
TONY CONRAD, The Flicker (1966, 30’)
(programme sous réserve de modification)
DIMANCHE 18 FEVRIER/18H/CINÉMA
Carte blanche à PHILIPPE DECRAUZAT
(2ÈME PARTIE)
BRIAN DE PALMA, The responsive Eye (1966, 30’)
ANDY WARHOL, Screen Tests Salvador Dali (1996, 24’)
DAN GRAHAM, Death by Chocolate: West Edmonton
Shopping Mall 1986-2005 (2005, 8’)
(programme sous réserve de modification)
DIMANCHE 25 FEVRIER /18H
Documentaires sur RICHARD
PAUL LOHSE
, l’un des artistes majeurs du mouvement
artistique zurichois “concret” avec Max Bill, Camille Graeser et Verena Loewensberg.
JEAN COUVREU, ROLF WÄBER, Pour vous arracher aux catacombes et vous propulser à la vitesse de notre époque
(1988, 47 min)
KARL JOST, PETER MÜNGER, Richard Paul Lohse (1985-1988, 30’, vers. all.)
DIMANCHE 4 MARS/18H
JEAN-STEPHANE BRON Mon frère se marie
(2006, 35mm, 95') Avec Jean-Luc Bideau et Aurore Clément.
Vinh, réfugié boat people accueilli 20 ans plus tôt dans une famille suisse, va se marier. A cette occasion,
sa mère vietnamienne va enfin rencontrer la famille d’accueil de son fils. Cette visite inattendue va mettre
la famille en émoi. Voilà qu’il va falloir se replonger pour quelques jours dans les rôles oubliés de père,
d’épouse, de frère et de sœur… pour jouer une fragile comédie du bonheur.
DIMANCHE 11 MARS/18H
RENÉ UHLMANN PUNK COCKTAIL Zurich Szene 1976-1980 (2006, 52’)
Les images hypnotiques de ce documentaire nous ramènent aux grandes heures de la scène punk, new wave et artistique
zurichoise des 80's. En présence du réalisateur.
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THÉÂTRE
PETER WYSSBROD
FORMATION POE:SON
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THÉÂTRE
INVITATION À PETER WYSSBROD 11.01 – 19.01
En accueillant Peter Wyssbrod, le CCSP rend hommage à une grande figure de la scène suisse.
Dans ses pièces et performances, le comédien n'a cessé de questionner et de remettre en cause les règles théâtrales et les attentes du public. Il l'a fait au travers d'un assemblage incomparable d'humour et de tragique, avec
conviction, malice et plaisir. Wyssbrod est habité par le doute et il ne cesse de poser des questions. Infatigable
et audacieux dans ses parodies d'héroïsme de façade et de pathos scénique, il reste l'un de ceux qui, jusqu'à
présent, n'ont pas renoncé à leurs rêves.
Peter Wyssbrod a reçu le Prix Suisse de la Scène 2006, qui honore un artiste majeur arpentant les scènes helvétiques et internationales depuis 35 ans.
Né en 1938, à Bienne, il est venu au théâtre par des chemins détournés, en autodidacte. Sa carrière a vraiment
commencé en 1971, avec Actes sans paroles 1 de Samuel Beckett. En 1974 et en 1975 ont suivi deux créations
personnelles, sans paroles (Abfall et La création du monde). Pourtant, Wyssbrod n'a jamais voulu qu'on le considère comme un pantomime. Il a lui-même parlé de «monologues muets» et de
«monodrames».
A partir des années 80, la parole lui est venue, mais il s'en est toujours méfié, tout
au moins des grandes et fortes déclarations. Aujourd'hui, il compte à son répertoire «Le grand départ» (1976), «Hommage au théâtre» (1979) et «Entr'acte»
(1981). A propos de ce dernier, un critique avait loué l'art de Wyssbrod, «qui réussissait à faire d'un non-événement un événement scénique, à mettre en scène le
comique de telle sorte qu'il gardait une veine tragique, mais aussi à rendre le tragique si léger et transparent qu'il semblait distrayant et prêtait à rire».
Les facéties de Wyssbrod n'ont toutefois jamais misé sur le rire facile. Son théâtre
est resté un acte de résistance qui n'a jamais cessé de remettre en question son PETER WYSSBROD
propre travail et le monde même du théâtre, sur un mode magnifiquement surprenant et raffiné.
JEUDI 11 ET VENDREDI 12 JANVIER/20H
PETER WYSSBROD Ent’racte (1981)
Entr’acte débute avec un discours fulminant du Président des amis de l’entracte, regrettant que la pause se
voit de plus en plus repoussé par du théâtre. Son discours culmine dans la revendication de « plus d’entractes pour moins d’argent » et dans l’utopie d’un entracte sans théâtre.
Entr’acte de Peter Wyssbrod est une mise en question, à la fois radicale et maligne du théâtre. Cette mise en
question a déjà débuté avec « Hommage au théâtre », cette collection des plus beaux assassinats de
Shakespeare et sublime parodie du pathos et de la vanité théâtrale. Dans Entr’acte, créé en 1981, le mime,
performeur, plasticien, et auteur Peter Wyssbrod réussit une des choses les plus difficiles sur scène : de faire
du non-événement un événement scénique ; de présenter le comique en le liant au tragique ; de rendre le
tragique léger, risible, divertissant. Tous les effets des objets sont introduits avec une telle économie qu’on
pourrait facilement ne pas voir la composition et la précision de cette pièce. Et ce qui fascine en plus, c’est
la capacité de Wyssbrod de créer toujours une distance critique et parodique face à sa propre biographie et
son propre statut d’artiste.
Au-delà de l’ironie et de la parodie, l’utopie de l’entracte gagne une signification existentielle : le rêve de ne
plus faire des concessions, de ne plus remplir des attentes, de ne plus être exposé aux éternels malentendus…
Ent’racte
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THÉÂTRE
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
JEUDI 18 ET VENDREDI 19 JANVIER/20H
La dernière bande (2005) de Samuel Beckett, un spectacle de PETER WYSSBROD
Après une assez longue pause, Peter Wyssbrod est remonté sur les planches. Audacieux, il a rendossé
l’habit d’un personnage qu’il avait choisi d’interpréter au début de sa carrière en 1965: celui de Knapp,
dans La dernière bande de Samuel Beckett. Celui-ci a marqué Wyssbrod de manière décisive et lui a servi
de mentor poétique durant toute sa carrière. Monsieur Krapp, 69 ans, écoute de vieilles bandes sur
lesquelles il s'est jadis enregistré; il se souvient, revoit son existence, verse dans la mélancolique, cède
parfois au cynisme. Tapi dans l'obscurité de sa vieille solitude, à chacun de ses anniversaires, Krapp fait le
bilan de son existence et tente de retrouver les frémissements de la vie en réécoutant sa voix. Moment
unique dans l'œuvre de Samuel Beckett, l'idée d'amour est là, en forme de souvenir, celui d'une promenade
en barque avec une jeune femme. Interrompant momentanément la déliquescence de Krapp, cette ancienne
idylle le plonge dans la mélancolie.
PETER WYSSBROD
Photo: Patrick Pfeiffer
AUTOUR DE L’INVITATION DE PETER WYSSBROD
DIMANCHE 14 JANVIER/18H/CINEMA
UELI MAMIN Le gâteau renversé (2002, 50’)
Ueli Mamin brosse un portrait de Peter Wyssbrod, artiste et acteur de théâtre solitaire. On y découvre une
personnalité têtue et hors du commun, confrontée aux milieux artistiques contemporains, qui peuvent
contraindre même un Wyssbrod à faire du porte à porte.
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Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
THÉÂTRE
JEUDI 1ER ET VENDREDI 2 MARS/20H
FORMATION POE:SON
Smoke Fish
Idée et mise en scène: SARAH-MARIA BÜRGIN, avec: PATRICIA NOCO, KENNETH HUBER,
scénographie: JENS BURDE, NICOLAS WINTER, son: Markus Inderbitzin
Créée en 1998 à Hambourg par des jeunes comédiennes, FORMATION POE:SON s’installe en Suisse en 2004. Les réalisations du collectif sont tout sauf bavardes, car l’atmosphère, les sons, la lumière, la scénographie sont plus importants
que la parole. Smoke fish, le quatrième projet du collectif, raconte avec une grande économie de moyens l’histoire fragile d’une rencontre au milieu de ‘nowhere’.
(Spectacle en langue allemande avec surtitrage)
POE:SON
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ARCHITECTURE
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
VENDREDI 8 ET SAMEDI 9 DÉCEMBRE/ARCHITECTURE
XIVe RENCONTRE DE LA FONDATION LE CORBUSIER
LE CORBUSIER, MOMENTS BIOGRAPHIQUES
L’architecte sans doute le plus connu est celui dont la biographie reste à faire. Cette rencontre convie les publics
intéressés à dire, écouter et débattre de la vie de l’homme, de l’artiste, du penseur.
Tout le programme sur www.fondationlecorbusier.fr
LE CORBUSIER, MOMENTS BIOGRAPHIQUES
L’architecte sans doute le plus connu est aussi celui dont la biographie reste encore à faire. Les ouvrages qui traitent
directement de la vie de Le Corbusier se comptent sur les doigts d’une main, Jean Petit, Stanislaus von Moos, Jean-Louis
Cohen... D’autres contributions éclairent des aspects particuliers de sa chronique, le plus souvent en contextualité des
oeuvres. La grande biographie ou plus justement les grandes biographies de Le Corbusier sont donc à venir. C’est pour
inviter à cette tâche que cette XIVe Rencontre convie les publics intéressés par Le Corbusier à dire, écouter et débattre de
la vie de l’homme, de l’artiste, du penseur.
Si la biographie, dans sa version scientifique, rigoureuse, documentée, est à attendre, c’est certainement parce que la
démarche de l’historien est dans le cas de Le Corbusier particulièrement complexe, prise entre une surabondance
d’archives, de témoignages, d’analyses partielles et une hagiographie, orchestrée par Le Corbusier lui-même, souvent
paralysante.
Les conférences qui sont proposées aujourd’hui ne cherchent en aucune manière à imposer une grille de lecture, une structure de compréhension, ne préfigurent pas, pour chacune d’entre elles et encore moins dans leur ensemble, un ouvrage
à venir. Du moins dans le programme de la Rencontre. Nous avons privilégié pour apprendre et découvrir sans imposer,
de livrer des analyses et des témoignages de “moments”, des coups de zoom sur une situation datée, éclairée de sa genèse,
de sa signification, de ses implications, de sa portée. C’est une perspective de micro-histoire, de regard sur le temps court,
dont nous espérons qu’elle suscitera l’intérêt des participants et incitera à entreprendre des recherches plus globales, plus
amples, plus détaillées. Les conférenciers se sont de bonne grâce prêtés à ce jeu qui n’est pas toujours dans leurs habitudes de chercheurs.
Il est évident qu’avec cette manière de faire, “tout” n’aura pas été dit, visité, montré, loin s’en faut. Chacun repèrera des
“oublis”, des “manques” relatifs à des épisodes, des lieux, des personnes, des actions, des projets qui lui paraissent fondamentaux pour comprendre l’homme et le créateur. Ils auront vraisemblablement raison. Mais qu’ils se souviennent que
rien, selon les voeux mêmes de Le Corbusier, n’est “caché” ou “censuré” à la Fondation et que tous les documents sont de
libre accès pour toute personne, chercheur, simple amateur ou curieux, qui souhaiterait approfondir tel ou tel aspect.
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EXTRA MUROS
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
UNE QUESTION DE GÉNÉRATION
16.02 – 29.04.07/MAC de Lyon
commissaire: Michel Ritter
Vernissage: jeudi 15 février 2007, avec la performance Ma génération de Christoph Draeger
Dans le cadre de LA BELLE VOISINE
La création contemporaine suisse à Lyon et en Rhône-Alpes
12.01 – 31.03.07
www.labellevoisine.fr
UNE QUESTION DE GÉNÉRATION
« Déployée sur une période de 5 ans, de 1962 à 1967, une génération d’artistes suisses s’est affirmée sur
la scène nationale et internationale. A travers cette sélection non exhaustive, d’une douzaine d’artistes
nés à la même époque, je souhaite montrer la riche diversité créative de cette « lignée aléatoire.»
Il s’agit aussi bien sûr d’un prétexte fortuit qui m’est apparu seulement après avoir fait un premier choix
artistique. Cette coïncidence m’a plu.
Et ce d’autant plus que je cherche à me démarquer de cette vogue apparue parmi certains curateurs de
monter leurs projets autour d’une thématique sophistiquée, portant un titre anglais le plus souvent, et
qui très vite, se révèle stérile de sens.
Mais tout ceci n’enlève rien à la pertinence du thème de la génération en tant que phénomène temporel
captivant ou à travers les références et influences qu'elle génère et qui la stimule à la fois. La diversité
dont peut faire preuve cette génération relève-t-elle d'une certaine richesse créatrice ou d'une particularité hasardeuse?
Michel Ritter
UNE QUESTION DE GÉNÉRATION présentera des œuvres de :
FRANCIS BAUDEVIN (1964), ANDREAS DOBLER (1963), CHRISTOPH DRAEGER (1965), MASSIMO FURLAN (1965), BOB
GRAMSMA (1963), FABRICE GYGI (1965), LORI HERSBERGER (1964), CLAUDIA et JULIA MÜLLER (1964/1965), PIPILOTTI RIST
(1962), UGO RONDINONE (1964), GERDA STEINER & JÖRG LENZLINGER (1967/1964), SIDNEY STUCKI (1965)
Programme vidéo :
CHRISTOPH BÜCHEL (1966), YAN DUYVENDAK (1965), Laurent Goei (1964), TERESA HUBBARD et ALEXANDER BIRCHLER
(1965/1962), MARIANNE MUELLER (1966), ELODIE PONG (1966), MARKUS WETZEL (1963), INGRID WILDI (1963)
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INFORMATIONS PRATIQUES
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
EXPOSITION
PEINTURES ALLER/RETOUR
HORAIRES/du mercredi au dimanche de 13H à 20H/entrée libre
nocturne le jeudi jusqu’à 22H00
BIBLIOTHÈQUE
La bibliothèque du Centre Culturel Suisse met à votre disposition, en libre consultation,
un fond de plus de 6000 livres et revues sur des domaines variés concernant la Suisse :
littérature (dans les quatre langues, allemand, français, italien et romanche), arts visuels, architecture, photographie,
cinéma, musique, danse, théâtre, ainsi que géographie, histoire, sciences humaines et linguistique.
La bibliothèque vous propose également un fond de plus de 600 CD audio de musiques suisses en écoute libre
(casque à disposition).
32, rue des Francs-Bourgeois
lundi - vendredi/10H -12H30/14H -18H
samedi/14H -18H
VIDÉOTHÈQUE
1300 vidéos (fictions, documentaires, danse, courts-métrages, art contemporain) sont
consultables à la demande et sur rdv pendant les horaires d'ouverture de la bibliothèque.
RENDEZ-VOUS DU JEUDI SOIR
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?/18H/bibliothèque/entrée gratuite
Soirées autour de la littérature avec des auteurs ou des comédiens invités.
SOIRÉES/20H/réservation conseillée au 01 42 71 38 38/prix d’entrée de 3 et 5 euros
LA SÉANCE DU DIMANCHE
Tous les dimanches/18H
Projection de films et courts métrages
réservation conseillée au 01 42 71 38 38/prix d’entrée: 3 euros
PROCHAIN ÉVÉNEMENT
EVENEMENT SANS TITRE #01/07
(15.04 - 15.07.07 / ouverture le 14.04)
Exposition avec CAROL BOVE, VIDYA GASTALDON, AMY O’NEILL et MAI-THU PERRET.
PROJECT ROOM : e-flux video rental (vidéo club d'artistes proposés par les critiques/artistes ANTON VIDOKLE & JULIETA ARANDA)
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L'équipe du CCS
Direction : Michel Ritter
Administration : Katrin Saadé-Meyenberger
Chargés des projets : Klaus Hersche et Nicolas Trembley
Communication / presse : Elsa Guigo
Technique : Jacky Müller et Stéphane Gherbi
Accueil-Bibliothèque : Sarah Glaisen
Assistante programmation: Léa Fluck
Accueil-exposition : Adeline Czifra, Amélie Gaulier et Cyprien Gauthier, Jean-Philippe Roinsard
Stagiaires: Sandrine Braga Alves et Lea Hummel
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