Pèlerinage de Pèlerinage de

Transcription

Pèlerinage de Pèlerinage de
Pèlerinage de
Notre Dame du Bon Remède
(Xe siècle)
SAINT-MICHEL
SAINT-MICHEL DE
DE FRIGOLET
FRIGOLET
Bouches-du-Rhône
Date du pèlerinage
Le dimanche qui suit le 15 mai
Lieu du pèlerinage
Abbaye Saint-Michel de Frigolet
Cérémonie
Procession au sanctuaire
Messe dans la basilique Notre-Dame-du-Bon-Remède
Informations
Abbaye : 04.90.95.70.07
Site de l’Abbaye : www.frigolet.com/fr
Notre-Dame
La Vierge Marie
Marie jouit d’une prééminence absolue parmi les saints dans les Eglises d’Orient et d’Occident, car elle a le privilège d’avoir été la mère de Jésus qui, aux yeux de la foi chrétienne, est
pleinement homme tout en participant de la nature de Dieu. Les textes scripturaires sont muets sur son enfance. Elle apparaît dans les Evangiles à l’occasion de la naissance de Jésus
( Mt 1, 18 ; Lc 1-2). Les deux Evangélistes affirment avec une égale force la conception virginale du Christ; c’est l épisode de l’Annonciation. La Nativité est une autre fête de première
importance dans le monde chrétien. Marie apparaît, toujours en arrière-plan, dans certains des s épisodes qui jalonnent la vie de Jésus (Présentation au Temple, Noces de Cana).
Saint Jean la place au pied de la Croix dans son récit de la Passion. Enfin, les Actes des Apôtres notent sa présence parmi les apôtres au jour de la Pentecôte. Seules des sources
apocryphes évoquent sa vie après la Crucifixion et la Résurrection. Les uns la font mourir et enterrer à Ephèse, d’autres situent cet évènement à Jérusalem.
La doctrine de son Assomption corporelle au ciel est professée par l’Eglise dès le VIe siècle. L’Assomption est fêtée en Occident le 15 août. C’est la fête mariale par excellence. En
Orient, où elle apparaît d’abord, elle s’appelle la Dormition (mort de Marie).
La tradition patristique s’est appliquée à éclairer sous ses multiples aspects le mystère de la « nouvelle Eve » : saint Irénée (130-200) et saint Justin (100-165) ont été les premiers à
célébrer ce thème : Marie est la nouvelle Eve, qui s’oppose à Eve, en ce qu’elle incarne la vertu d’obéissance.
Un thème débattu a été celui de l’Immaculée Conception : selon cette doctrine érigée en dogme par l’Eglise catholique en 1854, Marie serait née « sans péché », comme Jésus, d’un
baiser échangé entre Anne et Joachim à la Porte d’Or de Jérusalem.
Marie a été de tout temps l’objet d’une immense vénération dans le monde chrétien d’Occident et dans l’orient byzantin. Cependant, d’une époque à l’autre, la dévotion mariale a varié
dans le choix de aspects théologiques. Ainsi le Haut Moyen Age privilégie-t-il la Vierge « Theotokos » (Mère de Dieu) au hiératisme de type byzantin, tandis que le XIIIe siècle
s’attache au caractère humain de la mère de Jésus, à sa tendresse maternelle. Les XIV et XVe siècles insistent sur le tragique de la Passion, la Mater Dolorosa.
Représentations
LA VIERGE DES CATACOMBES
Le plus ancien portrait de Marie, selon la légende, aurait été exécuté par saint Luc, son peintre attitré. Historiquement, la Vierge est présente dans l’art des catacombes. Elle est figurée
en orante, debout , les bras étendus. Elle apparaît d’autre part en Vierge nourrice du divin Enfant (catacombe de Priscille à Rome, IIe siècle).
L’ART OCCIDENTAL _ principaux types de représentations
La dévotion à l’Immaculée Conception, d’origine byzantine, et la venue sur terre de la Vierge sans tache, n’ont guère été représentés avant la fin du Moyen Age.
Au XVIIe siècle, Murillo peint la Purissima couronnée d’étoiles, vêtue de blanc, debout sur un croissant de lune ( 1678, Madrid, Prado). Ce type provient d’éléments empruntés au
Cantique des Cantiques et à l’Apocalypse.
La Vierge parturiente apparaît dans l’art au XIIIe siècle (Notre-Dame-de-l’Attente, cathédrale de Léon). Le thème ne se diffuse qu’à la fin du Moyen Age.
L’un des types les plus célèbres est celui de la Vierge à l’Enfant… La Vierge en Majesté, assise sur un trône avec l’Enfant Jésus sur son sein, apparaît au IVe siècle. Elle a un
développement considérable et des savants ont pu étudier l’identification de la Vierge-Reine à l’Eglise. De nombreuses Vierges en Majesté se trouvent en Auvergne; plusieurs sont
sculptées au portail des cathédrales (tympan royal de Chartres, v. 1150; portail Sainte-Anne, Notre-Dame de Paris, v. 1170; bas-côté nord de la cathédrale de Reims, v. 1175). Sous
le nom de Maesta, ce type se répand en Italie (Simone Martini, 1315, fresque du palais public à Sienne).
Les Vierges à l’Enfant placées sous le signe de la tendresse se multiplient à partir du XIIIe siècle et connaissent une fortune immense jusqu’aux XIX et XXe siècles (Gauguin, La
Orana Maria, 1891-1893, New York, Metropolitan Musuem of Art)…
Le type de la Vierge de Miséricorde, né à Constantinople, répond à la fonction médiatrice de Marie, qui intercède auprès du Christ en faveur de l’humanité souffrante: elle abrite sous
son manteau hommes et femmes (Lippo Memmi, Madone des Recommandati, v. 1330, cathédrale d’Orvieto…) La Vierge de Miséricorde de Benedetto Bonfigli (1464, galerie
nationale de Pérouse) mérite d’être signalée : la Vierge abrite sous son manteau la population de Pérouse contre les flèches de la peste que décoche le Christ. Quatre saints
intercèdent pour le peuple que décime la Mort. Celle-ci apparaît sous forme d’un squelette aux ailes de chauve-souris. Ce thème est transposé tel quel dans l’iconographie de saint
Sébastien.
La Vierge de la Pitié répond enfin à la sensibilité pathétique de la fin du Moyen Age. Marie reçoit sur ses genoux le Christ qu’on vient de descendre de la Croix. Au XIVe siècle, le
Christ est représenté sur les genoux de sa mère ( groupe sculpté en pierre, cathédrale de Naumburg, v. 1320; Enguerrand Quarton, Piéta de Villeneuve-lès-Avignon, 1454-1456, Paris,
Louvres).
Au XVIe siècle, on présente généralement le Christ étendu aux pieds de Marie. L’Espagne a privilégié le type particulier de la Vierge aux Sept Douleurs, ou Vierge de la Solitude, Marie
reste seule après la Crucifixion, livrée à sa douleur.
Source : La Bible et les saints, Gaston Duchet-Suchaux et Michel Pastoureau, Editions Flammarion, Paris, 2006
L’Abbaye St Michel de Frigolet
Les Origines
La Montagnette et Frigolet / La "Montagnette" située au coeur de la Provence a été dès la période préhistorique un refuge ou
un lieu d'habitation, dont on en a trouvé les traces. Ces signes de présence de vie humaine paraissent évidents si on sait que ce
petit massif de roches calcaires d'environ 6 km sur 12 est entouré d'une plaine (fertile, mais marécageuse à l'époque), d'un fleuve
et d'une rivière capricieux et dangereux. La Montagnette est une montagne à échelle réduite, offrant sur quelques kilomètres
seulement, escarpements rocheux, versants couverts d'herbes de la Provence, vallons cachés où poussent oliviers, amandiers
ou encore abricotiers.
« [le Christ] y règne sereinement. En esprit, sur ces vagues de pierre, ces vallées, ces arbres ivres de lumière. En réalité, dans le
monastère de Frigolet où sont les Pères de Saint-Norbert, l'Ordre de Prémontré. Ainsi, à l'encens liturgique de l'église vient se
mêler celui du thym, de la lavande, du romarin, de la sarriette, de toutes les herbes, de toutes les fleurs que, tout autour,
prodigue à foison cette terre. Car voici le secret : pauvre et stérile au temporel, cette terre-là est prédestinée, vouée à la seule
beauté. Elle a été créée pour être cassolette au soleil et sous les étoiles. De là vient que sans fin, elle émerveillera. » (extrait du
livre de Marie MAURON, Frigolet, coeur de notre Palestine )
L’histoire mouvementée de Frigolet
Une tradition orale évoque la fondation d'un prieuré à Frigolet vers 967 par les moines de l'abbaye de Montmajour.
XIIe siècle / Les origines de la vie religieuse à Frigolet se perdent dans la nuit des temps. En l133, une Communauté déjà bien
constituée de 13 chanoines est mentionnée pour la première fois, dans un acte de donation. Son prieur est connu : Guillaume de
Loubières. Cette Communauté, probablement de chanoines réguliers de Saint-Augustin, comme nous habillée de blanc, nous a
légué le coeur actuel du monastère : le cloître et l'église Saint-Michel.
Sa fonction, outre la recherche de Dieu dans un lieu désert, était probablement de desservir le sanctuaire de la Vierge qui était
alors ici vénérée sous le titre de Notre-Dame de Frigolet. La chapelle actuelle de Notre-Dame du Bon Remède (le nom apparut
au XVIIe) date aussi de cette époque.
XVIIe et XVIIIe siècles / En 1480, les chanoines de Saint-Michel demandent leur sécularisation au pape Sixte IV. Elle leur est
accordée. Si le sanctuaire de Notre-Dame du Bon Remède est encore un lieu de pèlerinage, le monastère de Saint-Michel est
abandonné. En 1647, Les Hieronymites (où Pères de Saint-Jérôme) font revivre le monastère. La vie religieuse reprend à
Frigolet, pour ne plus s'arrêter, jusqu'à la Révolution Française, en 1793.
Ces religieux remettent debout les bâtiments délabrés de Frigolet. Ils les agrandissent et les embellissent.
Cette Communauté a légué :
- le choeur de l'église Saint-Michel qui a été agrandi
- la Salle du Chapitre et les salles attenantes avec une magnifique voûte de pierre
- la Sacristie de l'Eglise Saint-Michel grande de "deux cannes en carré" (acte de 1652)
Un acte du 12 avril 1653 souligne que si Frigolet est devenu un lieu "tellement fréquenté par des personnes très pieuses de toute
la France", c'est grâce à la "vie si religieuse, pieuse et dévote" des "hommes de prière" qui y résident.
En 1661, les Augustins Déchaussés (ou Réformés) leur succédèrent : ne se contentant pas de desservir le pèlerinage de Notre
Dame du Bon Remède, ils rayonnaient dans la région, prêtant leur concours au clergé pour le service des paroisses. Leur
spiritualité exemplaire s'étendit sur toute la région.
En 1791, les hordes révolutionnaires s'approprient le monastères : les demiers religieux doivent quitter Frigolet. Le monastère
"une petite église et le reste du couvent incendié sans bail" est soumissionné par la Commune de Tarascon pour la modique
somme de 300 livres. L'isolement épargne le petit sanctuaire de Notre-Dame. La tradition orale rappelle qu'une habitante d'un
mas voisin, Mme Chaîne, a sauvé la chapelle de Notre-Dame du pillage et du vandalisme.
Source : http://www.frigolet.com/fr/
Ci-dessus :
Montmajour
d’où seraient
venus les
moines au
Xe siècle.
Le cloître de
style roman
date du XIIe
siècle, il a été
remanié au
XVIIe.
L'église saintMichel, bâtie
au XIIe siècle,
est depuis
l'origine du
monastère,
l'église
conventuelle
où sont chantés
les offices
religieux.
D'un style
roman très
sobre, elle est
un lieu
privilégié de
silence, de
prière et
d'adoration
personnelle.
Ouvertures :
07H00 à 12H00
et 14H00 à
19H00
XIXe siècle / Après la Terreur, Saint-Michel passe en plusieurs mains.
En 1839, un pensionnat est ouvert par Mr Donnat. Parmi la quarantaine d'élèves se trouve le
jeune Frédéric Mistral, de Maillane.
L'indigence va être la cause de la fermeture de la maison d'éducation. "Mes enfants, il n'y a
plus rien pour vous faire manger : il faut retourner chez vous. Et soudain, comme un troupeau
de cabris en sevrage qu'on élargit du bercail, nous allâmes, en courant, avant de nous
séparer, arracher des touffes de thym sur la colline pour emporter un souvenir de notre beau
quartier de Thym-Frigolet, en provençal Ferigoulet, signifie "lieu où le thym abonde". Puis,
avec nos petits paquets, quatre à quatre, six à six, qui en amont, qui en aval, nous nous
éparpillâmes dans les vallons et les sentiers, mais non sans retoumer la tête, ni sans regret à
la descente. » Frédéric Mistral, Mémoires et Récits (Ed. Plon-Nourrit 1906, p.203).
En 1858, la vie religieuse reprend à Frigolet avec les Chanoines Réguliers de Prémontré.
XXe siècle / En 1903, la loi du 1er juillet sur les congrégations religieuses entraîna en effet la
dissolution immédiate de 54 maisons et congrégations religieuses, l'expulsion des religieux de
leurs monastères et l'expropriation des biens mobiliers et immobiliers. Ceux qui voulaient
continuer la vie religieuse furent exilés.
Pendant la Grande Guerre ,les bâtiments de Frigolet ont servi de camp pour des prisonniers
allemands.
Fin 1920, les premiers Prémontrés, prudemment vêtus d'une soutane noire, osent revenir,
guidés par le nouveau Père Abbé Adrien Borelly. Le dénuement était total, les soldats avaient
laissé les lieux dans un état lamentable.
Depuis le retour de l'exil l'abbaye Saint-Michel de Frigolet continue sa vie et sa mission
religieuse.
En 1982, le Pape Jean-Paul II a érigé l'église abbatiale au rang de basilique , du fait de l'afflux
de pèlerins au sanctuaire de Notre Dame du Bon Remède.
Une histoire célèbre
L'histoire de Frigolet est attachée au R. P. Gaucher ; le récit de l'invention de son élixir a réjoui
bien des lecteurs des 'Lettres de Mon Moulin' d'Alphonse Daudet. L'histoire vraie de la liqueur
n'a que peu à voir avec cette aimable fantaisie. Il y a bien eu un frère liquoriste entré dès la
fondation de la Communauté, le frère Callixte Gastinel, mais sa fonction officielle était 'Portier'
(chargé de la porterie de l'abbaye).
La liqueur, quant à elle, ne fut fabriquée que quelques mois seulement en 1858.
Voici le récit qu'en fait la revue de l'abbaye dans son numéro de décembre 1869 (page 878)
au sujet de la publication de la nouvelle de Daudet : « ... Nous n’avons fabriqué de liqueur, il
y a onze ans, que pendant trois mois, et bien que cette liqueur n’eût rien que de bienfaisant,
qu’elle pouvait nous procurer les ressources temporelles dont nous avons encore besoin et
que, grâce à Dieu, aucun des frères qui s’en occupaient n ’en a abusé, nous l’avons
abandonnée par la raison surtout que nous n’étions pas alors assez nombreux pour la
fabriquer avantageusement sans exposer la régularité de notre communauté que nous
préférons de beaucoup à tous les avantages temporels possible. »
En 1922, après le désastreux exil d'une vingtaine d'années, il avait fallu trouver des subsides.
Le Père Adrien Borelly avait alors utilisé ses talents d'herboristes pour élaborer un élixir,
rendant vivant à partir de 1933 un produit jusqu'alors inexistant mais dont la publicité était déjà
toute faite.
L'abbaye perpétue aujourd'hui cette célèbre tradition, acquise malgré elle, en proposant trois
liqueurs, avec les qualités d'un élixir artisanal naturel.
La basilique de l'Immaculée Conception de style néogothique, a été
consacrée en 1866. L'intérieur de la grande nef est entièrement
recouvert de peintures murales à l'huile sur le modèle de la Sainte
Chapelle à Paris.
L’édifice, richement décoré, englobe la chapelle de Notre Dame de Bon
Remède (qui date, elle, du XIIe siècle), ornée de superbes boiseries,
offertes par la reine Anne d'Autriche, en remerciement pour la
naissance du futur Louis XIV.
Dans celles-ci sont enchâsseés 14 toiles du peintre Nicolas Mignard.
Source : http://www.frigolet.com/fr/
Le pèlerinage à Notre-Dame-de-Bon-Remède
LE PÈLERINAGE AUTREFOIS
Mille ans d'histoire
Depuis des siècles, les pèlerins montent à Frigolet prier l'archange Saint-Michel et la Vierge-Marie. Les générations de
religieux qui se sont succédés ont édifié et orné deux églises...
Le document qui mentionne pour la première fois le monastère de Frigolet remonte à 1133 : il s'agit d'un prieuré de
douze frères, probablement une communauté de chanoines réguliers. C'est à eux que nous devons la partie romane de
la maison, dont le cloître, une grande partie de l'église Saint-Michel et la chapelle de Notre-Dame.
Contemporain, voire antérieur au monastère, le sanctuaire de Notre-Dame voit affluer des milliers de pèlerins,
essentiellement provençaux. Depuis au moins 850 ans, les fidèles gravissent la Montagnette pour venir ici prier la
Vierge-Marie. Les témoignages sont innombrables de reconnaissance pour les grâces reçues.
Jadis vénérée sous le titre de Notre-Dame de Frigolet "Nostra Domina de Ferigoleto", la Vierge-Marie est invoquée à
partir du XVIIe siècle sous le nom de Notre-Dame du Bon Remède "Nostra Domina de Bono Remedio". C'est à cette
époque que fut adjoint à la chapelle du XIIe, le décor baroque que l'on admire de nos jours.
LE PÈLERINAGE AUJOURD’HUI
Chaque jour, les intentions de prières confiées à la Vierge-Marie sont portées par la Communauté à Notre-Dame : plus
particulièrement le matin : après la réunion du Chapitre, les religieux se rendent (à 8 h 15) en procession au sanctuaire
en chantant la prière de saint Bernard : "Salve Regina". La Communauté implore ensuite Notre-Dame du Bon Remède
pour elle-même et pour ceux qui se sont recommandés à ses prières.
Par ailleurs, chaque soir (à 17 h 30) lors du chapelet, les intentions sont de nouveaux présentées à la Vierge.
Le souci des vocations religieuses et sacerdotales lui est plus particulièrement confié.
Célébration solennelle dans la
basilique avec la foule des
pèlerins
Mai 2009 : 292 pèlerins se sont mis en route, dont 190 jeunes 5ème des aumôneries scolaires du diocèse de
Grenoble et autres des diocèses limitrophes, sous le thème « Passionné de Vie, Passionné des hommes ».
En signe de remerciement, un arbre a été planté à proximité de la Vierge Marie dans le parc du monastère.
(un micocoulier). Source : http://www.pspepr.fr/actu
Ci-dessus :
le sanctuaire
du Frigolet, et
les deux
flèches de la
basilique.
Statue de
Notre-Dame
de Bon
Remède.
La façade de la
basilique : audessus du
portail, une
grande rosace
laisse entrer
des flots de
lumière dans
la nef.
L’hôtellerie du
sanctuaire
accueille les
pèlerins tout
au long de
l’année : la
nature
verdoyante est
propice à la
méditation.
LES TEMOIGNAGES
Pèlerinage des paroisses de l’Unité Pastorale ELSA (Aureille, Lamanon, Eyguières et
Sénas) avec le père Christophe NOWAK.
Source : http://paroisse-elsa.fr/content/les-moines-de-labbaye
Célébration par les moines de Frigolet
Une belle journée appréciée par tous
Enseignement pour les tout jeunes
Pique-nique dans la nature
L’Ordre des Prémontrés
L'ordre des chanoines réguliers de Prémontré, appelé couramment prémontrés, plus rarement norbertins, est un ordre canonial
catholique fondé par saint Norbert de Xanten au début du XIIe siècle. La désignation O.Praem (Ordo Praemonstratensis) est apposée
à la suite des noms des religieux prémontrés.
Histoire et vocation des prémontrés
En 1120, l'évêque de Laon, Barthélemy de Jur donne à Norbert de Xanten un terrain dans la forêt de Voas (aujourd'hui la forêt de
Saint-Gobain dans l'Aisne) au lieu-dit « Presmontré » pour y fonder une abbaye. Norbert y installe une communauté de chanoines
réguliers, soumis à la règle de saint Augustin, ainsi qu'une communauté de femmes. Plus tard ces chanoines réguliers seront appelés
Prémontrés ou Norbertins. Dès l'origine, les prémontrés ont une structure triple : un ordre d'hommes, un ordre de femmes et un tiersordre, ajouté en 1122 par Norbert, de laïcs voulant s'associer à la spiritualité de l'ordre.
Les prémontrés ont une double mission : l'apostolat, en tant que clercs, c'est-à-dire l'action auprès des fidèles dans les paroisses, et
l'Office divin, comme les moines. Cette double mission répond à la devise augustine sanctitatem et clericatum (de sainteté et
d'apostolat). Ils sont parfois considérés comme des précurseurs des ordres mendiants.
L'ordre des prémontrés a eu un rite liturgique propre entre le XIIe siècle et 1970 : le rite prémontré.
En 1130, les prémontrés sont déjà cinq cents frères et plus de mille religieuses. Quatre ans plus tard, Norbert meurt1.
Les établissements prémontrés sont regroupés en circaries.
Au début du XVIIe siècle, en Lorraine d'abord, l'abbé de Sainte-Marie-au-bois, Servais de Lairuelz, est l'initiateur de la réforme de
l'ordre, appelée également « réforme de Lorraine », et entraîne dans sa « Communauté de la primitive rigueur » une quarantaine
d'établissements de prémontrés dont l'abbaye Sainte-Marie-Majeure de Pont-à-Mousson sera l'abbaye mère.
À Haguenau notamment (Alsace), après l'occupation de la ville par les troupes françaises en 1635, les prémontrés du monastère
d'Allerheiligen en Forêt-Noire, rachètent l'église et le couvent et reprennent leur service à l'église Saint-Nicolas ; ils la conserveront
jusqu'à la Révolution française de 1789.
À la Révolution française la plupart des abbayes disparaissent ; comme les autres religieux, les prémontrés doivent quitter leurs
abbayes. Leurs biens sont confisqués et vendus comme « biens nationaux ». Certains s'exilent, d'autres deviennent curés de
paroisse.
Les prémontrés portent l'habit
et le scapulaire blancs. Les
chanoines avaient adopté le
costume canonial - surplis de
lin et chape de laine noire et
l'aumusse, un capuchon de
fourrure que les moines se
mettaient sur la tête durant les
offices en hiver
Les prémontrés à Frigolet
En 1858, les premières restaurations d'abbayes prémontrées ont lieu à Mondaye dans le Calvados et à Frigolet dans les Bouches-duRhône. Après les lois d'expulsion du début du siècle, les Prémontrés sont de retour dans les abbayes en 1921.
La Communauté religieuse de Saint-Michel de Frigolet appartient à l'Ordre des chanoines réguliers de Prémontré. Les "prémontrés"
suivent la règle de vie de saint Augustin, évêque en Afrique du Nord du Ve siècle qui vivait en communauté avec son clergé.
Cette forme de vie fut réanimée en 1120 à Prémontré par saint Norbert.
Les fils de saint Norbert mènent une vie monastique rythmée par la prière liturgique. Dans le même temps, vivant en communauté
fraternelle, ils se mettent au service de la pastorale et de l'évangélisation autour de l'abbaye. C'est ce que l'on appelle la vie
canoniale.
A Frigolet, au coeur de la Montagnette, les frères se consacrent plus particulièrement à l'accueil des visiteurs, des hôtes de passage,
des jeunes et des retraitants, de tous ceux qui recherchent le silence, le repos, la prière ou l'étude. Aux alentours, ils assurent aussi le
service des paroisses de la Montagnette ainsi qu'une présence en aumônerie scolaire et auprès des malades.
Le curé des quatre paroisses de La Montagnette, soit 10.000 habitants, est le Père Jean-Marie Dissac, Prémontré de Frigolet, qui
réside à l'Abbaye.
Source : http://www.frigolet.com/fr/
Blasonnement : d'azur, semé
de fleurs de lys d'or, à deux
crosses du même passées en
sautoir brochant sur le tout.
Le semis de fleurs de lys d'or
est une concession faite par le
roi Saint Louis. L'écu est
timbré d'une couronne ducale
avec mitre et crosse
L’avenir du pèlerinage
Ordre des Prémontrés
Les sources d’information de cette présentation :
1 – La Bible et les saints, Gaston Duchet-Suchaux et Michel Pastoureau, Editions Flammarion, Paris, 2006
2 – Site : http://www.frigolet.com/fr/
3 - Site : http://paroisse-elsa.fr/content/les-moines-de-labbaye
4 - Photos du web
Dernière mise à jour novembre 2011
Fin
Fin

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