Théâtre GYPTIS LA SECONDE SURPRISE DE L`AMOUR Marivaux
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Théâtre GYPTIS LA SECONDE SURPRISE DE L`AMOUR Marivaux
Théâtre GYPTIS LA SECONDE SURPRISE DE L’AMOUR Marivaux / Tobelaim DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Audrey GRISONI / 06 60 51 23 36 / [email protected] Contact presse Audrey Grisoni [email protected] / [email protected] Tél : 06 60 51 23 36 - 04 91 11 41 53 / Fax : 04 91 11 41 51 Théâtre Gyptis 136, rue Loubon 13003 Marseille 04 91 11 00 91 www.theatregyptis.com Réservations Toute la saison du 10 au 14 février 2009 LA SECONDE SURPRISE DE L’AMOUR Marivaux Mise en scène Alexandra Tobelaim Compagnie Tandaim Production Compagnie Tandaim Coproduction Théâtre Durance - scène conventionnée, Pôle de développement culturel - Château-Arnoux / Saint-Auban Avec le soutien de la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Ville de Cannes, du Fonds d’insertion pour jeunes artistes dramatiques (DRAC et Région PACA) et du Conseil Général des Alpes-Maritimes. La compagnie Tandaim est en résidence au Théâtre Durance. Photos téléchargeables sur www.theatregyptis.com/presse.htm Mise en scène Scénographie Univers sonore Lumières Costumes Coiffures Alexandra Tobelaim Olivier Thomas Christophe Perruchi Thomas Costerg Joëlle Grossi Wally Diawara Avec Sophie Delage Marie Dompnier Éric Feldman Nicolas Martel Thierry Otin Olivier Veillon Notes d’intention >> par Alexandra Tobelaim La seconde surprise de l'amour fait partie des pièces de Marivaux qui tentent de percer le mystère du sentiment amoureux : comment naît-il, comment se manifestet-il et avec quel aveuglement les amants tentent-ils de le nier ? Le chagrin d’amour : état normalement douloureux Une des particularités de cette Seconde surprise est le postulat de départ. Il ne s'agit ni d'un amour naissant, ni d'un amour contrarié mais d'un chagrin d'amour. Une douleur d'amour, incommensurable, immense, inextinguible. Nos deux personnages sont reclus à cet endroit de l'âme et du corps où la vie ne semble plus possible. Ce sentiment, cette disposition d'esprit fait partie des états (psychiques et corporels) qui sont insoupçonnables (voir incompréhensibles) pour qui ne les a pas vécus. Et lorsque nous les traversons, la douleur est si grande et si violente qu'elle en devient indicible. C'est au cœur de cette douleur que commence La seconde surprise de l'amour. Douleur exquise, comme la nomme Sophie Calle. Douleur à l'intérieur de laquelle on se plaît, on se complaît parfois ; qui nous façonne et qui nous appartient comme un ultime présent de l'amant disparu. Un souvenir physiquement tangible, mais dont la réalité s'altère avec le temps. Paradoxalement, c'est cette douleur qui rapproche la Marquise et le Chevalier, et qui en même temps, les empêche d'identifier la véritable nature de leurs sentiments. Contrairement à ce qu'ils se prétendent l'un l'autre, ils ne sont pas exempts de tout désir. Ce nouvel amour qui naît sur les cendres de l'ancien, c'est avant tout la manifestation irrépressible de la nécessité de vivre. La seconde surprise est une pièce qui nous conduit vers ce désir de vie. Marivaux nous offre une fois de plus sa vision optimiste de l'Homme. Et Lubin de conclure la pièce : Allons, de la joie ! - Depuis que j'ai perdu Angélique, j'oublierais presque que l'on peut aimer, si vous ne m'en parliez pas. - Oh ! pour moi, j'en parle sans m'en ressouvenir. (La marquise / Le chevalier) Corps à cœur C’est la lecture de Douleur exquise de Sophie Calle qui m’a fait désirer cette pièce de Marivaux. Il s’agit de la même problématique immuable, du même cheminement, mais à travers une expression contemporaine. Il est stupéfiant de voir à quel point les deux œuvres décrivent précisément le même sentiment : la douleur amoureuse et... son effacement. Seule la forme (le langage, l’environnement social) semble avoir changé. Le sentiment amoureux, lui, reste constant. Comment rendre palpable et visible ce mouvement physiologique ? A travers leurs deux propositions, Marivaux et Sophie Calle nous amènent chacun une réponse. Douleur exquise nous plonge dans l’intime, au creux d’une douleur personnelle. La seconde surprise de l’amour nous décrit la relation amoureuse à travers le filtre des rapports sociaux. Ce projet, ce sont les mots de Marivaux, l’introspection de Sophie Calle et nous, vivants. Désir, chagrin, jalousie, séduction, dépit… Tous les sentiments amoureux passent-ils d'abord par l'âme et ont-ils ensuite des répercussions physiques ? Ou bien est-ce le contraire ? Arrivent-ils par le corps et résonnent-ils dans l'âme ? Marivaux nous décrit précisément l'état de l'âme de ses personnages. Une part de notre travail sera d'aller chercher des résonances et/ou des manifestations de cet état dans leurs corps. Je veux que ce spectacle soit un spectacle physique. L'amour est aussi une histoire de corps. Comment représenter physiquement la douleur engendrée par le chagrin ? Comment se parlent, comment se touchent deux corps en souffrance ? Comment ces corps jouent-ils lorsqu'ils sont amoureux ? Comment se déplacent-ils ? Et comment se comportent-ils lorsqu'ils sont seuls, débarrassés de toute contrainte sociale ? J'aimerais que le public puisse voir ce spectacle sans le son, sans parole, et le comprenne, uniquement en regardant les acteurs se déplacer sur le plateau, simplement être ensemble. Je me meurs, je voudrais mourir, et je ne sais pas comment je vis encore. (Le chevalier) Un Marivaux sans marivaudage Loin d'un manège de galanterie délicate et recherchée, notre Seconde Surprise prendra le chemin des sentiments forts et excessifs des personnages. Nous irons rechercher l'excès, la violence, l'intensité de la douleur amoureuse et non pas le joli, le sage, ou pire encore : le mièvre. Les personnages sont jeunes, fougueux et fonctionnent à l'instinct. Ils raisonnent plus avec leur corps qu'avec leur esprit. Leurs réactions sont volcaniques, explosives. Ils sont entiers, et c'est d'ailleurs pour cela qu'ils ne peuvent comprendre leurs propres sentiments, qui, pour le spectateur et vus de l'extérieur, paraissent pourtant clairs. On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. (Arthur Rimbaud) Précision vs préciosité La langue de Marivaux a cette particularité d'être si parfaite et fluide qu'elle traduit de façon limpide des états intérieurs complexes. Aucun auteur du XVIIIe siècle n'a réussi à peindre avec autant de précision le fonctionnement de l'âme humaine. Il n'y a pas de distance, de mépris ou de condescendance, mais au contraire un véritable amour de l'Humanité dans sa façon d'observer et de rendre compte des rapports humains. Le travail de Marivaux a cela de commun avec la psychanalyse qu'il explore certains recoins de l'âme sans jamais porter de jugement sur la personne. Marivaux a longtemps été considéré comme un auteur précieux. Mais la précision quasi-chirurgicale de ses études de caractère, proche de la dissection, n'a rien à voir avec cette préciosité communément admise, par ceux qui font l'amalgame entre l'écriture de Marivaux et la société qu'elle décrit, et dans laquelle elle s'inscrit. Cette précision d'écriture reste fascinante, encore aujourd'hui, et elle nous pousse à monter Marivaux, presque trois cents ans plus tard. J'ai guetté dans le cœur humain toutes les niches différentes où peut se cacher l'amour lorsqu'il craint de se montrer, et chacune de mes comédies a pour objet de le faire sortir d'une de ces niches. (Marivaux) Champ, contre-champ, hors-champ A l'opposé d'un découpage de la dramaturgie que l'on pourrait qualifier de cinématographique, il n'y a pas, dans notre Seconde surprise, ni d'ellipse temporelle, ni de hors-champ. Durant cette unité de temps définie par le texte lui-même, tout autant que par la convention classique, chaque personnage évolue en permanence et en temps réel dans le monde clos du plateau. Toutes les scènes se jouent à l'intérieur des limites de cette « cosmogonie marivaudienne » accentuant ainsi l'effet d'emboîtement des unes dans les autres. Nous voulons mettre le spectateur dans la situation de l'homme qui, à son balcon, observe l'immeuble d'en face. Certains des habitants se trouvent derrière une fenêtre, il les voit, mais ne peut pas les entendre. D'autres ont ouvert leurs fenêtres et leurs voix lui parviennent. Quelques-uns sont plus proches de lui, dans un jardin devant l'immeuble. Il entend les voix de quelques autres sans pour autant les voir. Et tous habitent le même espace, se croisent et se parlent, sans qu'aucun ne s'arrête de vivre un seul instant. Le regard (et l'ouie) de notre homme/spectateur englobe la totalité de la scène tout en pouvant se porter à chaque instant et au gré de son envie sur un endroit plus précis. La Compagnie La compagnie Tandaim, animée par le metteur en scène Alexandra Tobelaim, a mis en scène Le Système Ribadier de Georges Feydeau, Comédie de Beckett, Le boucher d’après le roman d’Alina Reyes, Réception de Serge Valletti, Pièce(s) de cuisine (commande à huit auteurs de théâtre contemporain parmi lesquels David Lescot, Catherine Zambon...) et Ça me laisse sans voix d’Olivier Thomas. Ils ont joué entre autres au Théâtre de l’Aquarium (Cartoucherie de Vincennes), à la Criée à Marseille, au Théâtre de Grasse, au Théâtre de Cavaillon, au Théâtre du Jeu de Paume à Aix-en-Provence... La seconde surprise de l’amour est leur septième spectacle. La compagnie fonctionne comme un espace de rencontre, une zone d'échange dans laquelle l'équipe revient confronter ses expériences extérieures (théâtrales ou non) dans le cadre d'un projet collectif, initié par l'un de ses membres. Dès lors, ils mènent ensemble une réflexion axée sur le mélange et les interférences entre leurs différents moyens d'expression, en utilisant le jeu de l'acteur, le son, la lumière, les images, la scénographie, comme autant de langages qui se complètent et participent à l'écriture d'un spectacle. >> Pour plus d’informations : www.tandaim.com Metteur en scène : Alexandra Tobelaim Comédienne formée à l’ERAC (promotion 1993/1995), elle a joué avec Geneviève Hurtevent, Philippe Chemin... Depuis 1998, elle a mis en scène tous les spectacles de la compagnie Tandaim. Elle a également été l’assistante de Paul Desvaux, Hubert Colas, Pierre Laneyrie, Jean-Pierre Vincent... Musicien : Christophe Perruchi Multi-instrumentiste inventif (guitares, guitares préparées, sampleurs, ordinateurs, objets en tout genre et chant), il accompagne la compagnie Tandaim depuis l'origine. Pour le théâtre, il a également travaillé pour Geneviève Hurtevent, Paul Desvaux, Alexis Moatti, Romain Bonin... Au cinéma, il a travaillé avec Marie Vermillard. Depuis 1992, il anime le groupe de rock La Boucle (4 albums). Sur scène, il a collaboré notamment avec EC(ici), Romain Humeau et Noir Désir. Scénographe : Olivier Thomas Architecte de formation (il a exercé pendant une dizaine d'années avant de se consacrer entièrement au théâtre), il rejoint la compagnie Tandaim en 1999. Au théâtre, il a collaboré avec Hervé Deluge, Lionel Briant, Catherine Gandois, RenaudMarie Leblanc, comme scénographe et/ou comme musicien. Il est l'auteur de Ça me laisse sans voix, le dernier spectacle de la compagnie Tandaim. Éclairagiste : Thomas Costerg Sorti de l'école du TNS section Régie en 1999, il multiplie les collaborations avec différentes compagnies parmi lesquelles l'ensemble Reflex et Georges Aperghis, Xici (Guillaume Delaveau), Délit de Façade, L'atelier du plateau / théâtreécarlate, Baltika (Romain Bonnin)... Les Comédiens Lisette : Sophie Delage Formée à l’INSAS (Bruxelles) et à l'ERAC. Elle a joué dans des mises en scène de Pierre Laneyrie, Robert Cantarella, Eugène Green, Hubert Colas, Alexis Moatti, Geneviève Hurtevent, Angela Konrad... Elle a déjà collaboré avec Alexandra Tobelaim dans Comédie de Beckett. La marquise : Marie Dompnier Elle a commencé dans la compagnie Artéria en résidence au Théâtre du Soleil, puis est entrée à l'ERAC (promotion 2005/2007). Elle a joué dans La Cerisaie de Tchekhov, mis en scène par Didier Carette, Une Orestie d'après Eschyle, mis en scène par Jean-Pierre Vincent, Troïlus et Cressida de Shakespeare, mis en scène par Anne Alvaro et David Lescot. Hortensius : Éric Feldman Formé au WorkCenter of Jerzy Grotowski and Thomas Richards (Pontedera, Italie), il a joué au théâtre dans des mises en scène de Jean-Michel Rivinoff, Anne Monfort, Pascale Nandillon, Franck Dimech, François-Michel Pesenti, Emmanuel Ostrovski et au cinéma dans des films de Laurent Firode, Pierre Merejskovski, Eric Véniard... Il a joué dans le dernier spectacle de la compagnie Tandaim, Ça me laisse sans voix. Le comte : Nicolas Martel Un passage au CNSAD de Paris, premiers pas décisifs avec le metteur en scène Jean-Michel Rabeux, des rencontres théâtrales telles que Sylvie Retenuna, Daisy Amias, Catherine Marnas... Après quatre années de collaboration artistique avec Caroline Marcadé, il fait des incursions dans les univers chorégraphiques de Thomas Lebrun, Thomas Guerry et la chorégraphe mexicaine Alicia Sanchez. Il a créé avec son frère guitariste et Sarah Murcia, contrebassiste, le groupe Las Ondas Marteles. Lubin : Thierry Otin Issu du Conservatoire national d'art dramatique d'Avignon. Il a joué au théâtre dans des mises en scène de Guillaume Bailliart, Agnès Regolo, Pascale Henry, JeanFrançois Matignon, Haïm Manahem... Il a créé sa propre compagnie Article 27 au sein de laquelle il est metteur en scène. Le chevalier : Olivier Veillon Formé à l'Erac. Il a joué dans Ceux qui partent à l'aventure de Noëlle Renaude, mis en scène par Renaud-Marie Leblanc, Une Orestie d'après Eschyle, mis en scène par Jean-Pierre Vincent, Troïlus et Cressida de Shakespeare, mis en scène par Anne Alvaro et David Lescot. Il a également créé le Théâtre en Volute -ThéâtreâLala. LE CALENDRIER Représentations à 20h30 Représentations à 19h15 RÉSERVATIONS Théâtre Gyptis du 10 au 14 février 2009 mardi / vendredi / samedi mercredi / jeudi Toute la saison 04 91 11 00 91 136, rue Loubon 13003 Marseille www.theatregyptis.com Pour VENIR au Gyptis Pour REPARTIR du Gyptis Prenez le bus ! ( bus n°31 – 32 – 32b – 33 – 34) Prenez le Fluobus ! (bus n°533, arrêt Belle de Mai Loubon ou Place Caffo) Toutes les infos dans le hall du Gyptis Photos téléchargeables sur www.theatregyptis.com/presse.htm DANS LE CADRE DE CE SPECTACLE Mercredi 11 février, >> après la représentation, au Gyptis : rencontre avec l’équipe artistique. POUR FÊTER LA SAINT-VALENTIN Le théâtre Gyptis propose « des enveloppes COEUR prêtes à offrir » >> contenant des places pour la représentation du samedi 14 février ! >> renseignements et réservations : Sophie Aulagnier, 04 91 11 41 61