Compte-rendu réunion Champs-sur-Marne

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Compte-rendu réunion Champs-sur-Marne
1 / INFORMATIONS GÉNÉRIQUES
RÉUNION DU :
10 octobre 2012
VILLE DE :
Champs-sur-Marne
SALLE / ADRESSE :
Université Paris Est Marne-la-Vallée
GARE(S) CONCERNÉE(S) :
Noisy – Champs
PARTICIPANTS :
360 personnes
DÉBUT > FIN :
20h05 > 22h20
QUESTIONS-RÉPONSES :
25 interventions ou questions du public
2 / COMPTE RENDU DE RÉUNION
1. Introduction
1.1
Accueil
Christian GARCIA, directeur des relations institutionnelles de la Société du Grand Paris (SGP) et
animateur des débats, ouvre cette réunion publique qui se tient à Champs-sur-Marne. Cette
dernière a lieu dans le cadre de la concertation organisée par la SGP dans chacune des
communes de la Ligne Rouge Sud. La gare de Noisy – Champs sera, ce soir, au cœur des débats.
Gilles ROUSSEL, président de l’Université Paris Est Marne-la-Vallée, se félicite d’accueillir cette
concertation sur le Grand Paris Express. Ce dernier va permettre à l’Université d’élargir son bassin
de recrutement, mais va également permettre d’être à 10 minutes de chacun de ses
établissements, créant donc un vrai espace universitaire d’enseignement supérieur. Par ailleurs, la
ville durable, avec les transports en son sein, est un sujet majeur, ce qui justifie d’autant
l’importance de la tenue de cette réunion au sein de l’Université.
Maud TALLET, maire de Champs-sur-Marne et Conseillère générale de la Seine-et-Marne,
remercie la SGP de venir à la rencontre des habitants de la commune pour les informer de ce
projet de Grand Paris Express. Elle annonce que de nombreuses avancées ont eu lieu, depuis sa
première rencontre avec le ministre Christian BLANC et depuis la tenue du colloque citoyen en
2009 ici même. L’urgence d’améliorer les transports en région parisienne est un vœu partagé par
nombre de ses concitoyens. Elle explique que « beaucoup ont dit leur souffrance de ces
mouvements pendulaires est-ouest où ils perdent une grande partie de leur vie personnelle et
familiale ». Le projet du Grand Paris Express nourrit un espoir grandissant, en termes de qualité de
vie, de développement durable, de développement économique. Des engagements ont commencé
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à s’écrire dans les Contrats de Développement Territorial (CDT) pour relever le défi de la
problématique du logement. La SGP doit poursuivre sa mission d’information au public, pour
répondre à leurs attentes et à leurs doutes. Le financement est également une question centrale,
e
les citoyens payant pour la 2 année consécutive la taxe spéciale d’équipement. Elle annonce que
« nous continuerons à œuvrer pour ce beau et grand projet, ce beau et Grand Paris pour l’avenir
de nos territoires, où nous ne saurions être l’éternelle banlieue d’une ville-lumière, mais bien un
élément déterminant d’une ville-monde ». Elle ne doute pas que cette réunion offrira la possibilité à
tous d’être éclairé sur la teneur de ce projet.
Diffusion d’un film de présentation du projet de Grand Paris Express.
Christian GARCIA remercie Maud TALLET et Gilles ROUSSEL pour leur accueil et pour leur aide
dans l’organisation de cette réunion publique. Il rappelle qu’une enquête publique est prévue
fin 2012-début 2013, afin d’informer les citoyens et recueillir leurs avis. Avant cette procédure
réglementaire, la Société du Grand Paris a souhaité informer les citoyens sur le projet et invite le
public à s’exprimer de trois manières : soit en assistant aux réunions et en interrogeant les
intervenants, soit en déposant des questions écrites dans une urne installée dans la salle, soit en
les enregistrant sur le site Internet de la concertation (www.lignerougesud.fr).
1.2
Présentation du débat public
Étienne GUYOT, président du directoire de la Société du Grand Paris, remercie Maud TALLET et
Gilles ROUSSEL pour leur accueil. Il salue également Vincent EBLÉ, président du Conseil général
de Seine-et-Marne, membre du Conseil de surveillance de la SGP et administrateur du STIF,
Frédéric MAC KAIN, Sous-préfet de Torcy, Émeric BRÉHIER, Député de Seine-et-Marne, ainsi
que les conseillers régionaux et généraux, les membres du conseil municipal de Champs-surMarne, les services du STIF, de la RATP, de la SNCF, de RFF, des collectivités territoriales et de
l’État. Il remercie enfin tous les participants à cette réunion et présente les membres de la tribune :
 Claire-Hélène COUX, directrice du projet pour la partie située entre Villejuif et Noisy – Champs.
Elle pilote à la fois les études et les travaux.
 Florence CASTEL, directrice de l’ingénierie environnementale et de la qualité.
 Nadir BENTOUTA, directeur des relations institutionnelles, en charge de la Seine-et-Marne, de
la Seine-Saint-Denis et du Val-d’Oise
 Henri WATISSÉE, garant du débat, nommé par la Commission nationale du débat public.
Avant la réalisation de l’enquête publique qui permettra d’aboutir à la déclaration d’utilité publique
(DUP) du projet, la Société du Grand Paris souhaite présenter au public la mise en œuvre
opérationnelle du Grand Paris Express. Le tracé du métro et le positionnement des gares
(notamment celle de Noisy – Champs) seront présentés. L’objectif majeur est d’informer le public,
d’échanger, de recueillir l’ensemble des avis et de les prendre en considération. Il espère que les
interventions, aussi concrètes soient-elles, permettront d’apporter toutes les informations
nécessaires. Toutes les contributions seront analysées et reprises dans le bilan de la concertation
qui complètera le dossier d’enquête publique. Ce dossier sera disponible en mairie et ouvert aux
remarques et propositions. Étienne GUYOT indique que l’emplacement des gares a été défini
avec les élus et les partenaires de la Société du Grand Paris. L’objectif est de partager ces choix
avec le public, ainsi que les points relatifs à la construction du métro, aux infrastructures, aux
précautions environnementales, à l’évacuation des déblais et aux caractéristiques de la gare
emblématique de Noisy – Champs. Les remarques pourront être prises en considération dans la
déclaration d’utilité publique, prise sur la base du rapport de la commission d’enquête. Elles
pourront également être utile à la mise en œuvre du projet, pour les points n’ayant pas à figurer
dans la DUP.
Il apporte enfin quelques éléments d’éclairage sur le projet. Le Grand Paris avance, à travers les
21 réunions publiques prévues et les Contrats de Développement Territorial en cours (au nombre
de 20 aujourd’hui). Le gouvernement a confirmé le projet, tout le projet comme en témoigne la
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réponse apportée par Mme Cécile DUFLOT, ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement,
lors d’une question d’actualité posée au Gouvernement ce jour. Par ailleurs, la Ministre a demandé
à la SGP de lancer les enquêtes publiques de manière échelonnée. C’est une décision du Conseil
de surveillance de la SGP du 5 juillet dernier. Il y aura donc un phasage du projet. Le
Gouvernement a notamment voulu faire le point sur les coûts de l’ensemble du projet, déterminer
les priorités de mise en œuvre et sécuriser les moyens financiers à mettre en place. À aucun
moment, le Gouvernement n’a dit qu’il n’y aurait pas de dotation en capital de l’État. Parmi les
moyens financiers à mettre en œuvre se trouvent donc la fiscalité, l’emprunt, la dotation en capital
et la participation des collectivités territoriales. Mme DUFLOT, lors de cette même séance de
questions, a annoncé qu’en 2015 la dotation en capital serait présente, si nécessaire. Le phasage
du projet va permettre de déterminer le montant des ressources et leurs répartitions entre emprunt
et dotation en capital. Des précisions supplémentaires sur le financement pourront être apportées
lors de la session des questions-réponses.

La Commission nationale du débat public
Henri WATISSÉE rappelle qu’après la clôture du débat public en janvier 2011 (67 réunions
publiques, 17.500 participants), un schéma d’ensemble a été approuvé, et la Société du Grand
Paris a mis en place le dispositif de concertation continue. Des comités de pilotage ont été installés
dans toutes les communes concernées par le tronçon Sud et 21 réunions de concertation ont été
programmées pour ouvrir une nouvelle phase de dialogue avec le public. Dans ce cadre, la SGP
informe régulièrement la Commission nationale du débat public (CNDP) des modalités de la
concertation. Par ailleurs, elle a souhaité bénéficier du concours d’un garant qui a été nommé par
la CNDP.
La CNDP est une autorité administrative indépendante saisie par les maîtres d’ouvrage en amont
des projets d’infrastructure d’intérêt national. Elle définit si le projet fera l’objet d’un débat public ou
d’une concertation. Depuis la fin du débat public et pendant la phase d’instruction du dossier de
déclaration d’utilité publique, la CNDP est avisée en continu des modalités d’information du public.
Elle fait intervenir quatre valeurs dans la concertation :
 La neutralité : ni les membres de la Commission, ni le garant ne prennent parti sur le projet.
 La transparence : tous les propos de la concertation sont enregistrés et retranscrits. Le compterendu de chaque réunion sera disponible, sous trois semaines, sur le site de la concertation.
 L’argumentation : la concertation est l’occasion de poser des questions et de présenter des
points de vue.
 L’égalité de traitement : la concertation est un débat citoyen et un exercice de démocratie
participative où chacun dispose du même droit à s’exprimer.
En amont de la concertation, le garant veille à la qualité et à la sincérité des informations diffusées
et il s’assure des dispositions prises pour leur diffusion. Pendant les réunions publiques, il favorise
l’expression du public et s’assure de la transparence et de la qualité des réponses apportées. En
fin de concertation, à la suite du bilan réalisé par le maître d’ouvrage, le garant rédige un rapport
sur le déroulement de la concertation. Ce document sera remis à la CNDP, puis rendu public et
joint au même titre que le bilan du maître d’ouvrage, au dossier d’enquête publique. Enfin, Henri
WATISSÉE invite le public à le contacter par mail ([email protected]) pour toute question
relative au déroulement de la concertation.
2. La Ligne Rouge Sud entre Pont de Sèvres et Noisy – Champs
2.1
Le Grand Paris Express
Étienne GUYOT indique que la carte présenté à l’écran est celle du schéma d’ensemble, qui a été
validé par décret et publié au Journal officiel. En complément des informations délivrées dans le
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petit film, il indique que le premier tronçon entre Pont de Sèvres et Noisy – Champs est un maillon
essentiel de la grande rocade Rouge qui va relier l’Est et l’Ouest, et donc les emplois aux
logements. Il énonce quelques exemples de vie quotidienne améliorée sur le tronçon. Par
exemple, il faut aujourd’hui compter 1 h 26 pour rejoindre Champigny Centre et Issy RER en
prenant le bus 106, le RER A, le métro 8 et le RER C. Avec le Grand Paris Express, le temps de
parcours sera réduit à 27 minutes. Entre Créteil et Noisy – Champs, le trajet est actuellement long
et compliqué. En prenant la ligne 8, la ligne 6 puis le RER A, on y arrive en 57 minutes et après 2
correspondances. Demain, ce sera direct et cela ira cinq fois plus vite puisque seules 11 minutes
seront nécessaires.
Outre l’amélioration de l’accessibilité en Île-de-France, le Grand Paris Express aura un impact
positif sur les réseaux de transports existants en diminuant de façon notoire la charge qui pèse sur
eux : environ 10 % de moins sur les RER A, B et E, environ 15 % à 20 % de moins sur les tronçons
centraux des RER A et B aux heures de pointe, environ 15 à 20 % de moins pour les métros en
correspondance aux heures de pointe, soit les lignes 4, 6, 7, 9 et 13. En outre, une forte diminution
du nombre d’automobiles vers la zone centrale est attendue grâce à cette infrastructure.
Étienne GUYOT présente enfin le calendrier du Grand Paris Express :
 Fin 2012 : le lancement de l’enquête publique.
 Fin 2013 : l’obtention de la déclaration d’utilité publique qui permettra d’engager les
expropriations lorsque cela s’avérera nécessaire.
 Fin 2013 et début 2014 : le début des premiers travaux sur les réseaux concessionnaires (eau,
électricité, gaz, télécom)
 2015 et ensuite : la poursuite des travaux avec la dépollution, la fabrication et le montage des
tunneliers, la réalisation des travaux de génie civil, la fabrication et la livraison des matériels
roulants, la phase d’essai et de marche à blanc.
 Fin 2018 : les premières mises en service.
2.2
La Ligne Rouge Sud
Nadir BENTOUTA précise en préambule que le tunnel de la Ligne Rouge Sud sera réalisé
principalement en sous-sol et en grande profondeur, le choix d’utiliser un tunnelier permettant
d’éviter les impacts et les nuisances directes pour les constructions en surface. Le tronçon entre
Pont de Sèvres et Noisy – Champs mesure 33 km et compte 16 gares. Il traverse 22 communes et
4 départements (Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis et Seine-et-Marne). Son tracé
concerne plus de 1 million d’habitants. Entre 35 000 et 40 000 voyageurs sont attendus à l’heure
de pointe et 300 000 voyageurs/jour sont prévus dès l’ouverture du premier tronçon. Sur le Val-deMarne, le tracé reprend l’intégralité du tracé porté par l’association Orbival.
Sur les Hauts-de-Seine, la Ligne Rouge Sud concerne 9 communes qui bénéficieront de 5 gares, à
savoir Bagneux, Châtillon – Montrouge, Fort d’Issy – Vanves – Clamart, Issy RER et Pont de
Sèvres. À l’est, la Ligne Rouge Sud offre un nouveau maillage avec les RER A et E, et une liaison
rapide avec le bassin d’emploi de Marne-la-Vallée. À terme, lorsque la Ligne Rouge sera bouclée,
elle concernera également les bassins d’emploi du Bourget et de Saint-Denis – Pleyel, via la gare
de Noisy – Champs, à la frontière de la Seine-et-Marne de la Seine-Saint-Denis.
Ce tronçon et ces gares sont le fruit d’une série d’études et de rencontres qui ont permis de
localiser les différents sites industriels qui feront fonctionner la Ligne Rouge Sud : le site de
maintenance et de remisage (SMR), situé à Champigny, qui accueillera les futures rames et
assurera la maintenance en atelier du matériel roulant ainsi que le lavage et le remisage des
trains ; le poste de commande et de contrôle (PCC), situé à Champigny, par lequel transitent
toutes les informations relatives à l’exploitation et à la régulation de la ligne. Enfin, le site de
maintenance industrielle, situé aux Ardoines, qui accueillera le stockage des pièces nécessaires
pour la maintenance de la ligne et le remisage des trains de travaux. Ces trois sites favoriseront la
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création de 650 emplois. Sur le tronçon, il fallait aussi localiser l’entrée et la sortie des 7 tunneliers
et des 57 accès pompiers et ventilation, mais aussi positionner les 16 gares qui seront toutes en
connexion avec le réseau existant (RER A, B, C, D ; le Transilien N à Clamart ; les lignes de métro
7, 8, 9 et 13 ; le futur terminus de la ligne 4 à Bagneux et la future Ligne Orange en interconnexion
avec Nanterre, Saint-Denis – Pleyel, Noisy – Champs et Champigny). Enfin, les 3 gares du Grand
Paris Express, Noisy – Champs, Bry – Villiers – Champigny et Chelles, desserviront le pôle de
développement Descartes et le relieront aux autres pôles de développement d’Ile-de-France, avec
lesquels il entretient déjà des liens étroits (avec l’Université de Créteil, de Saclay notamment). Au
terme de la réalisation du Grand Paris Express, l’accès facilité aux gares TGV de Massy, Orly,
Marne-la-Vallée – Chessy, Roissy, ouvre plus largement le pôle Descartes à l’espace national et
international.
La concertation avec les acteurs locaux et les citoyens est utile, mais aussi essentielle pour
respecter le calendrier de mise en service du premier tronçon en 2018. Pour cela, 44 comités de
pilotages (rassemblant les élus, les partenaires et les services de la SGP) et 104 comités
techniques ont déjà été tenus dans toutes les communes concernées par le tracé de la Ligne
Rouge Sud. Les comités techniques ont pour but de mettre en pratique les décisions prises en
comités de pilotage. Ces réunions sont des lieux d’échange et d’examen des meilleures solutions
techniques, urbaines et environnementales, pour l’implantation des futures gares du métro. Depuis
er
la fin du débat public (31 janvier 2011) et la mise en place du 1 comité de pilotage (4 mars 2011),
près de 800 réunions ont été organisées pour l’ensemble des 57 gares, dont la Société du Grand
Paris a la maîtrise d’ouvrage. Sur les territoires de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis, une
centaine de réunions se sont tenues, dont 35 comités de pilotage, 23 comités techniques et
d’autres réunions spécifiques. Le premier Comité de pilotage du Grand Paris de la gare de Noisy –
Champs s’est tenu le 6 mai 2011.
Ce dispositif de concertation est complété par des partenariats avec l’État, la région, les
départements, les communes, les intercommunalités et les partenaires naturels que sont le STIF,
la RATP, la SNCF et RFF. Cela conduit les représentants de la SGP à donner ici des informations
relatives à la future gare Noisy – Champs.
Enfin, pour réaliser la Ligne Rouge Sud, la SGP doit procéder à des acquisitions foncières de
l’ordre de 33 hectares de terrain en surface. Ces emprises accueilleront les gares, les ateliers et
les issues de secours, qui seront implantées, autant que possible, sur des emprises publiques.
Pour ces interventions, la SGP achètera aux propriétaires les terrains en sous-sol nécessaires au
passage du tunnel. Le travail d’identification foncière des parcelles et des propriétaires est en
cours, autour des gares et le long du tracé. L’opérateur foncier (SEGAT/SCET présent dans la
salle), mandaté par la Société du Grand Paris, prendra des contacts individualisés avec chaque
propriétaire. L’objectif est de limiter au maximum le recours à l’expropriation.
2.3
Le Grand Paris Express près de chez vous
Claire-Hélène COUX explique que la commune de Champs-sur-Marne dispose d’une
infrastructure de transport majeure, le RER A, avec la gare de Noisy – Champs (situé à l’ouest de
la ville, à la limite de Noisy-le-Grand). Cette ligne assure la desserte en direction de Paris et de
Marne-la-Vallée – Chessy, selon un axe Est-Ouest. Avec le Grand Paris Express, il sera possible
d’emprunter deux autres lignes : la Ligne Rouge (dont la SGP a la charge) et la Ligne Orange (en
direction de Neuilly-sur-Marne, Rosny-Bois-Perrier, Bobigny et Saint-Denis – Pleyel, réalisée par le
STIF). La Ligne Rouge permettra, à terme, de partir en direction du sud de l’agglomération
parisienne vers Champigny, Vitry, Villejuif, Arcueil, Cachan ou encore Issy-les-Moulineaux. Pour
les salariés et les étudiants de la Cité Descartes en particulier, elle offre un lien rapide et sûr vers
Créteil et ses universités. À terme, la Ligne Rouge permettra de se déplacer vers le nord, en
direction de Chelles et du nord de la Seine-Saint-Denis. De même, grâce à la gare de
correspondance de Villejuif Institut Gustave Roussy et de la Ligne Bleue, il sera aisé de se rendre
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à l’aéroport d’Orly. Par ailleurs, à la mise en service du tronçon Sud, il est prévu une baisse de
fréquentation de l’ordre de 10 % du RER A, sur les branches de Boissy-Saint-Léger et de Marnela-Vallée – Chessy. À la mise en service de l’ensemble de la Ligne Rouge, il sera attendu une
baisse de fréquentation de l’ordre de 15 % sur la branche de Chessy.
La gare de Noisy – Champs offre également du développement économique et urbain, et une offre
de transport pour les habitants, les salariés et les étudiants d’aujourd’hui et de demain. Le pôle de
Noisy – Champs se situe au cœur du pôle de développement de la cité Descartes. La réalisation
du Grand Paris Express va amplifier la dynamique du pôle comme celle de son environnement
urbain. De nombreux projets vont voir le jour aux alentours de la gare.
Claire-Hélène COUX explique que le tracé de la Ligne Rouge a été étudié pour qu’il soit situé sous
le boulevard du Ru de Nesle. Toutes ses infrastructures seront souterraines, sauf les bâtiments de
la gare. Le tunnel sera creusé au tunnelier, à l’exception de la partie en rose sur la diapositive.
Celle-ci sera réalisée en plusieurs phases, dans une tranchée à ciel ouvert, et permettra la
construction du terminus de la Ligne Rouge. Une fois les travaux terminés, la tranchée sera
recouverte et remise en état. Elle ne sera donc plus visible pour les riverains.
Ce terminus est une absolue nécessité. Étant une rocade, le fonctionnement de cette ligne impose
d’avoir un lieu dans lequel les trains puissent être arrêtés, puissent repartir en sens inverse en
étant recalés pour respecter l’horaire. Le terminus servira également à garer temporairement des
trains en heures creuses, et de pouvoir les réinjecter en heure de pointe. À la demande des deux
villes, ce terminus inclura également un parking pour les voitures. Une étude a été menée pour
évaluer les besoins en stationnement de rabattement sur le tronçon Sud, qui confirme le besoin
d’un parking de rabattement de plusieurs centaines de places à Noisy – Champs. L’idée est donc
d’utiliser la tranchée du terminus pour installer un ou deux niveaux de parking souterrain. Le
terminus est prévu sur deux niveaux. Au niveau supérieur (à moins 14 mètres), les trains arrivant
de Bry – Villiers – Champigny s’arrêteront, seront placés dans une file d’attente pour être prêts à
repartir en direction de Bry – Villiers – Champigny. Au niveau inférieur (à moins 22 mètres), les
trains arrivant de Chelles s’arrêteront, et se placeront dans une fille d’attente, prêts à repartir vers
Chelles. Par exemple, pour un métro venant de Bry – Villiers – Champigny s’arrêtant au niveau
supérieur, tous les voyageurs descendent. Les voyageurs qui veulent poursuivre leur route vers
Chelles se rendent au niveau inférieur, où un métro les attendra dans cette direction. Idem dans le
sens contraire.

Les contraintes environnementales
Florence CASTEL indique que cette gare s’inscrit dans un territoire caractérisé par une richesse
naturelle remarquable :
 Les mares de la Butte-Verte abritent notamment des populations de tritons (dont le triton crêté
protégé au niveau européen) et l’Utriculaire citrine, protégée à l’échelle régionale. Cette zone
est donc inventoriée en zone d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEF) depuis
2005.
De manière générale, ce territoire a su préserver des continuités écologiques essentielles
d’espaces verts dits « ordinaires » et d’autres à forte valeur patrimoniale. L’aménagement durable,
la valorisation du patrimoine naturel et paysager, la conciliation des différents usages de l’eau et la
qualité du milieu aquatique sont des enjeux importants du Schéma d’Aménagement et de Gestion
des Eaux Marne Confluence (SAGE). Il faut les prendre en considération. De fait, certains
ajustements du projet ont été faits, et nous conduisent dès à présent à envisager des dispositions
ou des autorisations particulières pour la préparation du futur chantier (déplacements des espèces
protégées, identification au plus près des arbres qui devront être abattus). Ces enjeux
environnementaux imposent la restauration totale des milieux après la réalisation de la
gare (reboisement supplémentaire, restauration des mares éventuellement touchées,
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réintroduction avec suivi écologique des espèces déplacées, implantation de crapauds-ducs pour
restaurer les continuités interrompues par des travaux ayant eu lieu avant même le Grand Paris
Express).
Face à ces enjeux, le positionnement de la gare a d’ores et déjà été ajusté, par rapport à ce qui
avait été prévu initialement. Des études complémentaires, préparées en lien avec les services de
la ville et des associations de défense de l’environnement, sont programmées pour obtenir les
futures autorisations de travaux, nécessaires à leurs réalisations. Ce travail d’anticipation devrait
permettre d’éviter les mauvaises surprises. Il est par ailleurs indispensable pour respecter le
calendrier prévisionnel.

L’implantation de la gare de Noisy – Champs
Claire-Hélène COUX explique que la gare permettra de prendre le RER A, la Ligne Rouge et la
Ligne Orange. Les bâtiments de la gare s’élèveront au-dessus des voies du RER A. Ils permettront
l’accueil de tous les voyageurs, qu’ils souhaitent emprunter le RER A, la Ligne Rouge ou la Ligne
Orange. Des accès sont prévus pour toutes les directions. Le dimensionnement du bâtiment de la
gare n’est pas défini précisément à ce stade des études. Il le sera dans les mois qui viennent, en
s’intégrant dans le projet urbain défini par les deux villes de Champs-sur-Marne et de Noisy-leGrand, en partenariat avec l’établissement public d’aménagement EPAMarne.
À l’intérieur de la gare, le voyageur descend d’abord sur les quais du RER A qui auront été élargis
pour former une double mezzanine. Pour partir vers Bry – Villiers – Champigny et le sud de la
Ligne Rouge, le voyageur emprunte les escaliers mécaniques pour arriver au niveau inférieur, où
un métro l’y attend. Pour aller en direction de Chelles et du nord de la Seine-Saint-Denis, il
descend d’un niveau supplémentaire, où un métro l’y attend. Ces changements de niveau peuvent
se faire par ascenseur, car la nouvelle gare est entièrement accessible pour les personnes à
mobilité réduite.
Enfin, il est précisé que, les deux bâtiments de la nouvelle gare seront posés sur des dalles de
couverture au-dessus des voies du RER A. Les correspondances entre la Ligne Orange et la Ligne
Rouge pourraient s’effectuer via la double mezzanine créée par l’élargissement des quais du RER
A.

Les travaux
Claire-Hélène COUX souligne que l’élément le plus visible dans la ville sera la gare. Elle permet
principalement l’achat des titres de transport, leur validation, et l’accès aux quais dans de bonnes
conditions de sécurité, d’accessibilité et d’information. Par exemple, tous les quais du Grand Paris
Express seront équipés de façades de quai sécurisées. La gare est envisagée comme un lieu de
vie avec des commerces et des services. Sa conception sera également compatible avec un
développement immobilier connexe. Au-delà de la gare en elle-même, doivent être créés le tunnel
et les puits de sécurité implantés le long du parcours (maximum tous les 800 m) pour le
désenfumage et l’évacuation du tunnel. Enfin, pour assurer la maintenance et l’entretien des voies
et des caténaires, des sites industriels seront implantés à Champigny et Vitry-sur-Seine avec des
bâtiments et des voies de garage.
Afin de réaliser ce tronçon de 33 km, les chantiers sont organisés sur plusieurs fronts simultanés,
notamment pour les travaux longs et complexes de génie civil des gares. En outre, le volume
souterrain des gares doit être réalisé avant le passage des tunneliers et ne doit pas constituer un
point de blocage du calendrier général des travaux. Un tunnelier progresse d’environ 3 km par an :
en ce sens, certaines phases du calendrier verront la mise en œuvre simultanée de 7 tunneliers.
Afin de minimiser les impacts dus à l’évacuation des déblais de chantier, les emprises des puits de
départ des tunneliers ont été installées, autant que possible, au plus près des voies fluviales ou
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ferrées. Ce travail d’optimisation des déblais de chantier a fait l’objet d’une analyse globale et
anticipée, sous la forme d’un schéma directeur à l’échelle du réseau complet.
Florence CASTEL précise les actions prévues sur l’évacuation des déblais. Cette dernière sera
rapide et organisée, condition impérative pour éviter d’une part l’entreposage massif de déblais
dans l’attente de leurs éliminations, et pour permettre d’autre part le plus tôt possible la
programmation des circuits de circulation dans les villes. Ce travail de prévision a été mené pour
tous les puits de départ des tunneliers, les ouvrages annexes et toutes les gares. Un schéma
directeur d’évacuation des déblais a été préparé, et sera transmis au président du conseil régional
d’Ile-de-France dans les prochaines semaines. Le respect des équilibres territoriaux et l’évacuation
des déblais au plus près de leur zone de production (pour limiter le nombre de kilomètres
parcourus en camion) ont guidé la préparation de ce schéma directeur. Il apportera une
contribution aux travaux en cours du plan régional d’élimination des déchets de chantier. Dans le
cadre du creusement de la gare de Noisy – Champs, les déblais devront être évacués par la route.
Cela représentera de 40 à 80 camions répartis sur la journée. Au préalable, un travail a été mené
pour savoir si une évacuation par voie fluviale était possible. Cela aurait conduit, compte tenu de la
localisation des plateformes disponibles, à une traversée de la ville de Champs-sur-Marne plus
importante que celle liée à une évacuation par la route. Par ailleurs, les déblais inertes, sans
danger, serviront au comblement de carrières en Seine-et-Marne et en Seine-Saint-Denis. Si les
déblais sont pollués, des installations spécialisées (en Seine-et-Marne) les prendront en charge.
Enfin, Florence CASTEL souligne qu’une attention particulière sera apportée aux nuisances
sonores lors des phases de chantiers. Des solutions sont actuellement en réflexion : réduction « à
la source » par des grilles acoustiques, écrans végétalisés, etc. En outre, les horaires de chantiers
seront fixes, impératifs et contrôlés dans le cadre d’un plan de management du chantier. Il
planifiera entre autres les opérations en fonction de leurs nuisances sonores, et les regroupera en
dehors des plages sensibles (horaires de repas par exemple).

Les performances du Grand Paris Express
Claire-Hélène COUX conclut l’exposé en rappelant qu’un des objectifs du Grand Paris Express est
de mettre en place un métro efficace pour obtenir des gains de temps de parcours importants entre
les territoires. Le tunnel a été conçu pour faire circuler les trains à une vitesse commerciale
comprise entre 55 et 60 km/h, ce qui permettra d’aller de Pont de Sèvres à Noisy – Champs en
35 minutes. Afin que la ligne puisse transporter un grand nombre de voyageurs et satisfaire aux
prévisions de trafic, elle sera ouverte à des trains de grande capacité toutes les 3 à 4 minutes à
l’heure de pointe. Avec la mise en service progressive du reste du réseau, la fréquence des trains
pourra être de 2 minutes. Pour garantir cette fréquence élevée et une circulation régulière, les
trains seront gérés de manière automatique et supervisés par le poste de commandement
centralisé (localisé à Champigny). Il permettra aussi de visualiser et de gérer la circulation des
trains en temps réel. Il supervisera également les stations et les installations nécessaires au
fonctionnement du métro.
-----Avant de commencer la séance de questions-réponses, Vincent EBLÉ Président du Conseil
général de la Seine et Marne et Vice-Président du STIF, prend la parole. Il salue Gilles
ROUSSEL, Maud TALLET, Émeric BRÉHIER, Paul MIGUEL, président du SAN Marne-la-Vallée
Val Maubuée, ainsi que les nombreux élus présents et les collègues de la ville de Noisy-le-Grand.
Il rappelle l’importance accordée à un tel projet. Il va impacter pour de nombreuses années les
capacités de mobilité dans l’ensemble francilien, et « écorne » quelque peu les territoires de la
grande couronne en pénétrant à l’intérieur du territoire départemental (comme ce sera le cas à
Chelles, dans le secteur de l’aéroport de Roissy). Par ailleurs, il convient de rester vigilant pour la
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conduite de cette opération d’envergure, et de s’assurer qu’elle se déroule dans les bonnes
conditions. Il annonce, en particulier, trois éléments d’attention :
 La cohérence d’ensemble du projet. Il faut la maintenir. Un accord État-région a été conclu en
janvier 2011, faisant l’objet d’un consensus unanime entre État, région, départements, et élus
locaux. De fait, il accordera une vigilance particulière à ce que toutes les Lignes du Grand Paris
Express soient réalisées en respect des engagements pris. Il marque, par ailleurs, son
attachement à l’Arc Grand Est, à la Ligne Orange (permettant d’accéder à Saint-Denis), sans
oublier le tronçon Nord. Certes, il sera peut-être inévitable de « séquencer » dans le temps. La
question du phasage va aider à gérer la mobilisation des financements (notamment dans la
durée).
 L’attente de la Seine-et-Marne d’obtenir des correspondances avec ce réseau actuel pour
favoriser des interconnexions. Le schéma d’ensemble du réseau le prévoit. Ce doit être
optimisé. Si ce réseau ne pénètre que très peu dans la grande couronne, les habitants de cette
dernière auront vocation à l’utiliser. Le réseau ne se réalise pas uniquement que pour les
communes qu’il traverse. Cette problématique intéresse directement les études réalisées par la
SGP sur les correspondances (par exemple avec le RER D et les lignes de Transilien R,
notamment pour les habitants venant de Melun, de Montereau, de Fontainebleau, de Nemours,
etc.). Ces habitants sont d’autant plus concernés qu’ils payent, en tant que contribuables, pour
cette infrastructure. Idem pour les entreprises de ces territoires. Il en est de même avec le RER
E et la ligne P du Transilien pour Nangis, Coulommiers ou Provins par exemple.
 La gare de Noisy – Champs : elle permet 5 destinations, ce qui lui donne une attractivité
considérable. De plus, elle se situe parmi celles étant le plus à l’Est. C’est donc une gare de
captation. Il est ainsi nécessaire d’avoir une intermodalité efficace. Les communes ne pourront
pas régler seules ces questions. Leurs partenaires, dont la SGP, doivent être présents dans la
phase de réflexion et dans la phase de réalisation. Il se montrera très vigilant sur ce point.
La façon dont l’infrastructure du Grand Paris Express va modifier l’organisation du territoire est une
question centrale.
3. Questions/Réponses
Christian GARCIA indique qu’il entendra les questions trois par trois. Par contre, si les
intervenants pouvaient se contraindre à poser une seule question, ça permettrait au plus grand
nombre de s’exprimer. Enfin, il leur demande de se présenter, de poser des questions courtes et
d’attendre le micro pour s’exprimer, sinon leurs propos ne pourront pas être enregistrés.
3.1
Projet
Isabelle GALA, résidante à Champs-sur-Marne, souhaiterait évoquer l’emploi. Le projet va
générer de nombreux emplois. Mais cela impose d’anticiper les compétences nécessaires, et donc
la formation. Par ailleurs, elle demande dans quelle mesure les PME-TPE pourraient bénéficier de
cette dynamique.
Étienne GUYOT distingue, en termes d’emploi, deux types d’impacts : l’un lié au chantier. Il
permettra de créer 20.000 emplois par an pendant 10 ans. L’autre lié à l’arrivée de l’infrastructure
de transport, qui aura un effet démultiplicateur au sein de la région Ile-de-France. À l’horizon 2030,
entre 800.000 et 1 million d’emplois pourraient être créés. La création de la nouvelle infrastructure
va générer entre 115.000 et 300.000 emplois de plus que si elle n’avait pas été prévue. Pour les
emplois liés au chantier, un travail est en cours avec les services de l’État (la DIRECCTE) et les
communes pour déterminer le type d’emplois nécessaire. L’objectif est de favoriser, au maximum,
l’emploi local. Sur l’accès des PME-TPE, il est possible d’organiser les marchés publics de telle
sorte que ces dernières puissent répondre, au moyen d’une politique d’allotissement. Par exemple,
des PME se sont déjà vu attribuer des lots portant sur les sondages de reconnaissance géologique
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des sols. L’important est de trouver le bon équilibre entre la possibilité de mener un chantier dans
la durée, sans avoir à trop gérer d’interface, et de permettre à un maximum d’entreprises (PME et
ETI) de répondre en s’alliant entre-elle. Enfin, la réalisation du projet nécessitera l’implication de
nombreux sous-traitants.
Nadir BENTOUTA apporte un complément sur la question de la formation. Un travail en ce sens
est déjà mené dans un certain nombre de villes du tronçon (Champs-sur-Marne notamment).
L’objectif est de voir de quelle manière les jeunes (et les moins jeunes) pourraient être formés très
en amont, afin d’être en mesure de postuler aux emplois générés par le Grand Paris Express.
Alain SCHUMACHER, Communauté d’Agglomération de Clichy-Montfermeil, aimerait connaître le
calendrier prévisionnel du reste de la Ligne Rouge, et savoir si ce dernier pourra être respecté. Par
ailleurs, il souhaiterait être rassuré sur les économies envisagées (quais plus courts).
Pierre-Alain JEANNENEY, membre du directoire de la SGP, rappelle la démarche annoncée par
Mme Cécile DUFLOT, ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement : mener une expertise
dont les conclusions seront connues fin novembre, pour vérifier les coûts de l’ensemble du projet,
de proposer une priorisation des différents tronçons, de déterminer les ressources financières
nécessaire à leur réalisation.
Les ressources dont bénéficie ou bénéficiera la SGP sont les suivantes : des ressources fiscales
affectées (la SGP bénéficie de 350 millions d’euros/an) ; une dotation en capital dont le montant
sera déterminé en fonction de ce qui sera nécessaire à partir de 2015 ; des emprunts permettant
d’étaler la charge financière de cette infrastructure ; des contributions la Région, de la ville de Paris
et des trois départements de la Petite Couronne, et enfin ; les péages qui seront payés par les
exploitants en contrepartie de l’utilisation de l’infrastructure mise à disposition.
Sur les économies envisagées, Nadir BENTOUTA rassure sur le fait qu’il n’y aura pas
d’économies sur des quais à 60 mètres. Aujourd’hui, toutes les études ont été menées avec des
quais à 120 mètres sur l’ensemble du réseau, sauf pour la Ligne Verte. Il confirme donc que les
Lignes Rouge, Bleue et Orange auront des quais de 120 mètres.
Pierre TRONC, habitant Champs-sur-Marne, souhaiterait savoir si une réflexion avec le ministère
de l’Intérieur a été prévue pour déterminer les moyens de sécurité à mettre à disposition de la ville.
Émeric BRÉHIER, Député de Seine-et-Marne indique qu’il a rencontré le ministre de l’Intérieur il y
a quelques jours. Ce dernier lui a confirmé le lancement d’une étude précise de l’affectation des
forces de l’ordre dans le département de Seine-et-Marne. L’objectif est de répondre aux
déséquilibres persistants que connaît le territoire. Par ailleurs, le député rappelle que dans le cadre
de la préparation budgétaire sur l’ensemble du quinquennat, 5000 postes dans les forces de l’ordre
seront créés et que ces 10 dernières années, 10.000 postes ont été supprimés.
Étienne GUYOT rajoute qu’aujourd’hui deux éléments sont à prendre en considération :
 la sécurité à l’intérieur de la gare (éviter les espaces morts, vidéo-protection, etc.). Des
consultations de maîtrise d’œuvre ont été lancées. Les architectes retenus, pour la gare de
Noisy – Champs, travailleront « à la source » avec les autorités concernées pour garantir la
sécurité. De même, la SGP a en son sein un Commissaire divisionnaire qui travaille en lien
étroit avec la Préfecture de police et les préfets de département.
 la sécurité à l’extérieur de la gare. Le nouveau métro va apporter un flux de voyageurs très
important, ce qui peut avoir un impact en termes de sécurité. Ces impacts seront analysés avec
les autorités de police et les préfets de département pour que les moyens soient calibrés ville
par ville.
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Brigitte TRONC, résidant à Champs-sur-Marne, souhaiterait avoir des informations sur les futurs
tarifs appliqués sur la ligne.
Jean-Louis PERRIN, directeur des investissements au STIF, annonce que le tarif appliqué au
Grand Paris Express sera le même que celui qui est appliqué sur le réseau actuel. Par ailleurs, le
STIF souhaite développer la tarification unique, à condition que des ressources supplémentaires
soient trouvées. Un dézonage a déjà été mis en œuvre le week-end pour les titulaires du pass
er
Navigo, depuis le 1 septembre. Plus de 200.000 personnes utilisent aujourd’hui ce nouveau
service, et cela va croissant.
Zoé CHEDOZEAU, étudiante à l’Institut français de l’urbanisme, s’inquiète du risque qu’offre le
nouveau métro de renforcer les déséquilibres territoriaux en termes d’attractivité entre Paris et la
banlieue. Dès lors, elle demande si des mesures vont être mises en place pour valoriser
l’attractivité de ces territoires et notamment du pôle universitaire en termes de services et de
commerces.
Maud TALLET précise qu’entre Noisy-le-Grand et Champs-sur-Marne, c’est un bassin de
population de 90.000 habitants, territoire sur lequel se trouve une palette d’activités très
abondantes. Derrière cette question se pose l’enjeu des équipements d’accompagnements au sein
des universités, notamment de la cité Descartes. Elle regrette par exemple que la cité Descartes
serve essentiellement à la pratique de la conduite accompagnée le dimanche. Dans le cadre du
Contrat de Développement Territorial (CDT), elle espère que des moyens d’amélioration seront
apportés sur ce point, pour que la cité Descartes soit un lieu d’échange entre les habitants et les
étudiants. Le projet de Grand Paris Express doit contribuer au développement réussi du territoire.
Enfin, elle sera vigilante sur le fait que le CDT intègre également un investissement en matière de
logement.
Serge ALLEGRINI questionne les orateurs sur l’impact du Grand Paris Express sur les logements,
sociaux notamment.
Étienne GUYOT rappelle que la loi sur le Grand Paris fixe comme objectif aux pouvoirs publics de
créer 70.000 logements/an en région Ile-De-France (il s’en crée environ 38 000par an aujourd’hui).
La méthode utilisée est fondée sur une contractualisation entre l’État et les collectivités, au moyen
de CDT. L’un de ses objectifs est de déterminer, par bassin d’emploi, les logements nécessaires et
les moyens financiers à dégager. 20 projets de CDT sont actuellement en cours, sous le pilotage
du préfet de région. Les logements étudiants seront également pris en considération, au droit des
universités, dans ces CDT. Il rappelle qu’un contrat de développement territorial est passé pour 15
ans. Il permet de cibler sur un territoire, les crédits de l’État et des collectivités territoriales en
fonction des actions déterminées.
Bruno MATEO, habitant de Chelles, demande si des solutions alternatives au nouveau métro ont
été étudiées (grâce au réseau de bus par exemple).
Étienne GUYOT rappelle que le projet du Grand Paris se poursuit, alors qu’il y a eu alternance
politique. Ceci est un signe de l’intérêt du Gouvernement, porté à ce projet. Le consensus est
institutionnel et politique. Un accord État-région a été conclu en janvier 2011. La Ministre Cécile
DUFLOT a indiqué que le projet serait réalisé dans les temps. Il n’y a donc pas de réflexion
alternative à ce projet. Concernant les bus, Étienne GUYOT explique que ce mode de transport
peut parfois être pris dans les embouteillages, qu’il est donc moins rapide et qu’il a une fréquence
inférieure à celle du futur métro.
3.2
Insertion dans la ville
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Grégoire DE LAPPARENT, habitant Gournay-sur-Marne, interroge les orateurs sur la présentation
des sorties de la gare. Il demande si des sorties nord et sud sont prévues, pour pouvoir atteindre
les extrémités des trains.
Claire-Hélène COUX répond que les espaces émergents de la gare seront facilement accessibles.
On peut y entrer depuis différentes directions. Les voies du RER A restent une barrière physique,
mais elles seront partiellement couvertes au droit de la gare. Ceci permettra aux voyageurs de
pouvoir les franchir. . Les cheminements à l’intérieur de la gare seront fluides et permettront aux
voyageurs de se repartir au mieux sur l’ensemble des quais. Par ailleurs, elle rappelle que les 2
gares actuelles du RER A sont conservées. Les voyageurs pourront donc rentrer en extrémité du
RER A.
Solange HUSCAGORRY, de Champs-sur-Marne, aimerait connaître le temps estimé entre l’entrée
dans la gare et l’arrivée sur le quai le plus profond.
Claire-Hélène COUX explique que les liaisons verticales entre deux quais permettent des
échanges faciles et rapides. L’exemple de la correspondance entre le RER A et le RER D à Gare
de Lyon est illustrant. Pour la gare précitée, il n’y a qu’un escalier à franchir pour changer de
niveau. Le temps prévu est donc au maximum de 1 minute.
Helmut MATINIER, habitant Champs-sur-Marne, demande s’il est prévu de créer un parking au
niveau de la future gare.
Claire-Hélène COUX indique, en premier lieu, que de nombreuses places de parking existent déjà
autour de Noisy – Champs (3 parkings de rabattement). Il y a également près de 4000 places sur
la voirie, dans un rayon de 500 mètres autour de la gare. En tant que gare terminus de la Ligne, le
renforcement des places de stationnement est nécessaire et prévu (environ 400 places). L’idée est
de se servir de la tranchée réalisée pour le terminus pour y aménager un ou deux niveaux de
parking. Par ailleurs, ce quartier étant amené à s’urbaniser, la tranchée pourrait également servir à
l’installation de parkings pour des logements qui borderaient cette nouvelle ligne de métro. La SGP
devra discuter avec l’EPAMarne et les villes sur ce sujet, évaluer les contraintes techniques pour la
création du parking, et trouver un mode de gestion.
Eduardo DIAS, habitant Champs-sur-Marne, revient sur la question des parkings. Il demande si
des places seront réservées pour les véhicules à énergie propre (type autolib’).
Florence CASTEL indique que les études menées confirment le besoin de créer un parking. La
conception même de ces derniers dépendra de son exploitant. La SGP n’exclut pas de l’être, à
terme. Si tel était le cas, une priorité serait donnée à la préoccupation environnementale :
développement de modes « doux » et incitation à l’utilisation de véhicules électriques. Mais cela
est encore un peu prématuré.
Joëlle DUBLOIS, habitante de Champs-sur-Marne, demande où seront installés les espaces bus
au niveau de la gare.
Claire-Hélène COUX indique que les bus feront l’objet d’une grande restructuration au moment de
la mise en service de la Ligne Rouge Sud. La gare routière est aujourd’hui boulevard Archimède
notamment. Elle pourra peut-être être décalée, si besoin, mais il est un peu tôt pour se prononcer
sur le nombre de places. Ce sujet sera pris en compte par la SGP, en lien avec le STIF.
3.3
Coûts et Financement
Christophe OULAI doute de la capacité à recueillir le budget nécessaire à la réalisation du projet.
Il demande si le dossier d’enquête publique présenté aux Parlementaires avait pour objectif
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d’assurer la mise à disponibilité des ressources financières. Par ailleurs, il demande si toutes les
gares seront accessibles aux personnes à mobilité réduite.
ÉTIENNE GUYOT rappelle que le gouvernement a annoncé un calibrage des moyens financiers
en fonction du phasage. À aucun moment il n’a renoncé à la dotation en capital. Le plan de
financement initial comprend la fiscalité (5 milliards d’euros sur 12 ans), une dotation en capital (4
milliards d’euros. Besoin de 1 milliard d’euros à partir de 2015) et l’emprunt (dépendant du montant
de la dotation en capital et des ressources perçues), la participation des collectivités locales et les
péages payés par les exploitants. Il est tout à fait possible de combiner l’emprunt et la dotation en
capital. L’enquête publique n’a pas pour objectif de faire pression sur le Gouvernement. C’est une
formalité obligatoire pour permettre de déclarer l’utilité publique d’un projet. Un dossier d’enquête a
été préparé, et transmis au préfet de région et à l’autorité environnementale en juillet dernier. Elle
rendra son avis le 24 octobre. De plus, ce dossier sera complété par un bilan de la concertation, et
par l’avis du STIF rendu aujourd’hui sur le premier dossier d’enquête publique adopté à l’unanimité.
Par ailleurs, toutes les gares seront accessibles aux personnes à mobilité réduite.
3.4
Travaux
Éric BITBOL, habitant Champs-sur-Marne, évoque la problématique de l’évacuation des déblais. Il
aimerait savoir si elle aura lieu de jour ou de nuit, et quel tracé sera emprunté. Par ailleurs, il
souhaiterait savoir si la fragilité de certains bâtiments de la ville a été prise en compte dans le
projet. Enfin, il questionne les orateurs sur l’impact du chantier sur le réseau des bus.
Sur l’évacuation des déblais, Florence CASTEL explique que le camion est la seule option
possible. L’évacuation se fera exclusivement en journée et, au pic du chantier, cela concernera 80
camions/jour. Les trajets seront répartis dans la journée. Tout ceci sera préparé dans le plan de
management du chantier. Par ailleurs, ce n’est pas à la SGP de décider du tracé. Toutefois, les
exutoires vers lesquels les déblais pourront être évacués ainsi que les zones tampons ont été
identifiées. Il n’y aura donc pas d’entreposage massif sauvage dans les villes. Ainsi, la manière de
rejoindre l’A4 sera envisagée en concertation étroite avec les élus des communes concernées.
Sur l’impact sur les réseaux bus, Claire-Hélène COUX expose que Noisy – Champs dispose
aujourd’hui d’une gare routière, devant le bâtiment actuel du RER A à Champs. Cette gare sera
certainement déplacée au plus près de la nouvelle gare du Grand Paris Express. Toutefois, les
lignes de bus qui passeront à la nouvelle gare ne sont pas encore connues. Ce travail sera mené
par le STIF, à l’échelle territoriale, pour garantir la meilleure accessibilité possible.
Florence CASTEL répond sur la fragilisation des bâtiments. La zone est sujette au phénomène dit
de retrait-gonflements des argiles. Ces derniers se gonflent lorsqu’il y a des mouvements d’eaux,
et se rétractent dans le cas contraire. De fait, si aucune incidence sur la nappe phréatique ne se
signale pendant la phase travaux, alors aucun dommage n’est a priori à craindre sur le bâti du fait
de mouvements des sols argileux. La gare de Noisy – Champs sera creusée en dehors de la
nappe. Toutefois, des mesures vibratoires très concrètes seront mises en œuvre pour éviter
notamment les phénomènes de fissuration.
Sophie LANGLOIS évoque le sujet des nuisances sonores. Elle demande si les solutions
évoquées sont vraiment efficaces.
Florence CASTEL indique que, en phase d’exploitation, les nuisances seront quasi nulles (du fait
de la profondeur de la ligne). En phase chantier, un état initial du bruit sur les communes
concernées par la gare de Noisy – Champs a été étudié. Un dossier « Bruit de chantier » sera
également créé. Ceci signifie que des modélisations sur les prévisions de bruit pendant le chantier
pourront être faites, et donc permettront d’organiser au mieux ce dernier pour limiter les nuisances.
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Par ailleurs, les dispositifs anti-bruit agiront également en ce sens. Enfin, le plan de management
de chantier (rendu public et dont les premières orientations figurent dans le schéma directeur
d’élimination des déblais, prochainement transmis au président du Conseil régional d’Ile-deFrance) permettra d’identifier les horaires pour lesquels les nuisances sonores devront
impérativement être réduites. Le dossier « Bruit de chantier » sera soumis aux habitants et
transmis au préfet et aux élus avant le démarrage du chantier.
Franck FABRI souhaiterait connaître l’impact des travaux sur le parc de la Butte-Verte.
Claire-Hélène COUX explique qu’il n’y aura pas d’impact sur ce parc. Le tracé de la tranchée
passera sous le boulevard Ru de Nesles.
Serge KIENLEN, Gournay Environnement, aimerait avoir des précisions sur les puits de sécurité.
Florence CASTEL explique que les grilles feront à peu près 40 m². Il n’y a pas de production de
vent, ni de gaz. Un bruit de fond peut peut-être arriver, mais des mesures ont été prises et seront
confirmées pour la tranquillité des riverains.
Maria MIRANDA, habitante de
d’implantation des puits.
Gournay-sur-Marne, souhaiterait connaître
les
endroits
Claire-Hélène COUX indique que deux puits seront implantés dans la tranchée. Ils ne seront donc
pas implantés dans des propriétés privées.
Gilles PINDAT, directeur de projet du tronçon Le Bourget / Noisy – Champs de la ligne Rouge,
précise par ailleurs que ce futur tronçon allant vers Chelles passera par la commune de Gournay
sur Marne. Il y aura deux puits de sécurité localisés dans cette commune. Les implantations
prévisionnelles sont localisées dans le domaine public, l’une sous un giratoire, l’autre sous un
terrain de pétanque.
3.5
Foncier
Yves TONDON, habitant Champs-sur-Marne, aimerait avoir quelques
supplémentaires sur l’enquête publique, et sur les expropriations prévues.
explications
Pénélope PICQUET, SGP, rappelle que l’enquête publique aura lieu fin 2012 ou début 2013 pour
l’obtention de la DUP Les arrêtés de cessibilité interviendront rapidement après la DUP. La phase
suivante sera marquée par des ordonnances de transfert de propriété. Enfin il ne faut pas oublier
l’étape de la fixation des indemnités d’expropriation.
Georgie LABATE, habitante de Noisy-le-Grand, aimerait savoir si les zones d’expropriation sont
déjà identifiées, et combien de temps sera laissé aux propriétaires concernés.
Benoit LABAT explique que les acquisitions des volumes de sous-sol sont faites le plus possible à
l’amiable. Le tronçon est aujourd’hui en cours de fixation. Pour les villes de Champs-sur-Marne et
de Noisy, il n’existe pas de propriétés privées concernées par d’éventuelles acquisitions. Toutes
les emprises nécessaires à la réalisation de l’infrastructure de transport sont publiques.
4. Conclusion
Henri WATISSÉE salue la richesse du débat. Selon lui, 2 thèmes importants ont été mis en
lumière : un premier thème relatif à la gare, ses accès, les lignes de bus. Un deuxième thème sur
les nuisances chantiers et l’évacuation des déblais. Enfin, les questions relatives aux acquisitions
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foncières et aux puits de sécurité ont également nourri de nombreuses interventions. À noter que
re
le débat a été marqué par de multiples questions de fond : l’emploi, la sécurité (1 fois que le sujet
est évoqué en réunion publique), le logement, l’urbanisme, le financement et le calendrier du
projet.
Étienne GUYOT remercie tous les participants. Les contributions seront une aide précieuse pour
affiner et améliorer le projet. D’autres communications auront lieu lors de la phase chantier.
L’objectif de la SGP est de travailler pour les habitants.
Maud TALLET note la convergence des réponses pour favoriser la mobilisation autour du projet.
Elle marque son ambition d’écrire un CDT, lié à l’apparition préalable de la gare et du réseau. Ces
engagements devront mettre en lumière la volonté de « travailler une ville durable avec des
emplois qui se rapprochent des logements, avec des mouvements pendulaires facilités ». La
population du territoire doit trouver des retombées positives directes à ce grand projet. Enfin, elle
rappelle que ce dernier (ainsi que ceux lancés au travers du CDT) est basé sur l’idée que « nos
50 % d’espaces verts seront maîtrisés, maintenus et améliorés ». Il permettra également de
répondre aux problèmes des habitants du secteur, en termes de stationnement notamment. L’idée
d’un pass Navigo à tarif unique serait par exemple intéressante, car celui-ci offrirait à la population
un regain de pouvoir d’achat, et offrirait les conditions d’un débat serein sur cette question. Enfin,
elle se montre très satisfaite des engagements pris sur la sécurisation des financements.
Christian GARCIA conclut la réunion en donnant les dates des prochaines réunions publiques.
___
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