CURSUS DE MASTER EN INGENIERIE
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CURSUS DE MASTER EN INGENIERIE
FICHE CMI CURSUS DE MASTER EN INGENIERIE « Mécanique » UNIVERSITE LILLE 1 Introduction Le Cursus de Master en Ingénierie, est une formation en cinq ans qui prépare au métier d’ingénieur expert dans tous les domaines de l’ingénierie. Quinze Universités se sont regroupées en réseau, le réseau FIGURE : Formation à l’InGénierie par des Universités de REcherche, pour proposer cette formation exigeante inspirée des cursus des grandes universités internationales. Le programme est structuré en quatre composantes : le socle scientifique, la spécialité, les disciplines connexes des sciences de l’ingénieur, les disciplines d’ouverture. Un référentiel national définit les équilibres entre ces composantes sur l’ensemble de la formation. Des projets et des stages occupent une part importante de la formation à travers diverses activités de mise en situation adaptées à chacun des niveaux du cursus. La formation, toujours adossée à un grand centre de recherche, s’insère dans un cadre partenarial industrie – recherche, et s’ouvre à l’international par le biais des stages et séjours d’études. I- Objectifs du cursus La mécanique est une science dont l’objet est l’étude du mouvement, des déformations et des états d’équilibre des systèmes physiques. Cette science joue un rôle essentiel dans le développement de nombreux secteurs industriels tels que l’aéronautique, l’automobile, l’énergie, ou encore la construction, la météorologie... Le CMI de Mécanique de l’Université Lille 1 est une formation en 5 ans (Licence + Master) qui prépare aux métiers de l’ingénierie et de la recherche. La Licence apporte un socle cohérent de fondamentaux scientifiques, une initiation aux sciences de l’ingénieur, l’émergence d’une majeure préfigurant la spécialisation du master et une formation en sciences humaines et sociales. Le Master confère progressivement, sur la base du socle de Licence, l’expertise conceptuelle et applicative dans le domaine de la mécanique. A travers une pédagogie par problème et par projet développée tout au long de la formation et des stages en entreprise et en laboratoire, l’objectif est donc de former des scientifiques hautement qualifiés en mécanique, capables d’innover et de transférer des compétences de pointe présentes à l’université au monde industriel. Les étudiants disposent ainsi à la fin de la formation de tous les outils qui leur permettront non seulement de s’insérer rapidement dans le monde professionnel mais aussi de s’y épanouir tout au long de leur carrière. Page 1 CMI « Mécanique » de l’Université Lille 1 II- Fiche d’identité de la formation Le CMI « Mécanique » est proposé à l’Université Lille 1. Il s’inscrit dans le domaine « Sciences, Technologie, Santé » et est accessible via le portail d’entrée « Sciences Exactes et Sciences de l’Ingénieur ». Il est porté par le Département de Mécanique de l’UFR de Mathématiques. Le CMI s’appuie sur la licence et le master classiques de Mécanique (mention Mécanique, parcours « Sciences Mécaniques et Ingénierie »). La licence permet d’acquérir des bases scientifiques solides et d’explorer à la fois les « Sciences Mécaniques » et la «Conception Mécanique » avec une orientation progressive au S4-S6 vers l’un de ces 2 parcours. Pour les étudiants ayant choisi le premier, la spécialisation en modélisation mécanique se poursuit en Master avec l’apprentissage de compétences de pointe en Mécanique des fluides, des solides, en Thermodynamique et en Acoustique mais aussi l’acquisition des outils indispensables à la résolution de problèmes avancés, la Simulation numérique et les Méthodes expérimentales. Responsable de la formation : Michaël Baudoin, Maître de Conférence de l’Université Lille 1, Département de Mécanique / UFR de Mathématiques, Chercheur à l’IEMN. Mail : [email protected] III- Laboratoires d’appui La formation s’appuie sur 2 laboratoires ayant une forte reconnaissance nationale et internationale : le LML – UMR 8107 (Laboratoire de Mécanique de Lille), dirigé par le professeur Jian-Fu SHAO et l’IEMN – UMR CNRS 8520 (Institut d’Electronique, de Microélectronique et de Nanotechnologie) dirigé par Lionel BUCHAILLOT. Le LML est par essence un laboratoire dédié à la mécanique qui entretient donc des liens très étroits avec la formation de Mécanique de l’Université Lille 1. L’implication plus récente de l’IEMN dans la formation a permis de fournir aux étudiants une ouverture vers les aspects micro- nanotechnologies et une découverte des spécificités de la mécanique à ces petites échelles. La formation profite fortement de la complémentarité entre ces deux laboratoires pour proposer une offre de formation originale et pertinente pour les entreprises et le monde de la recherche académique. Sites web des 2 laboratoires : - LML : http://lml.univ-lille1.fr - IEMN : http://iemn.univ-lille1.fr Page 2 CMI « Mécanique » de l’Université Lille 1 IV- Description du cursus Le CMI s’appuie sur la formation Licence / Master classique de l’Université Lille 1 auquel s’ajoute un certain nombre d’activités additionnelles spécifiques aux étudiants inscrits dans le CMI (le Delta CMI). Licence : -‐ -‐ -‐ La première année se découpe en un premier semestre commun à tous les étudiants arrivant à l’Université Lille 1 via le portail SESI (Sciences Exactes et Sciences de l’Ingénieur) et un second semestre où ils doivent faire un premier choix d’orientation, via des blocs optionnels, leur laissant la possibilité de choisir en fin d’année plusieurs mentions de Licence. Pour les étudiants du CMI MÉCANIQUE, le bloc d’options proposé en Mécanique sera obligatoire et le choix de la mention Mécanique de Licence imposé. La seconde année de Licence introduit les différents domaines de la Mécanique et poursuit l’acquisition des fondamentaux en Mathématiques et Physique. Au S4, les étudiants commencent à se spécialiser en choisissant un parcours soit orienté vers la Modélisation Mécanique (Parcours Mécanique), soit orienté vers la Conception Mécanique (Parcours Génie Mécanique). Ces deux parcours partagent un large tronc commun au S4 (seuls 10 ECTS diffèrent) ce qui permet une orientation progressive. Les étudiants du CMI suivent le parcours Mécanique. En troisième année, les étudiants poursuivent leur spécialisation en modélisation mécanique avec de plus l’acquisition des outils numériques et expérimentaux. Master : A l’issue de la Licence de Mécanique, les étudiants peuvent intégrer de droit le Master SMI (Sciences Mécaniques et Ingénierie). La structure générale de la licence est présentée dans le tableau 2. -‐ -‐ La première année de Master permet d’acquérir des notions avancées dans les principales sciences mécaniques (mécanique des fluides, mécanique des solides, thermodynamique, acoustique) mais aussi en méthodes numériques et méthodes expérimentales. La pédagogie par problème et par projet mise en œuvre permet aux étudiants de développer leur autonomie et leur créativité. En deuxième année, après quelques cours de remise à niveau (les étudiants suivant le Master 2 ayant des profils très différents), les étudiants choisissent une filière (fluide ou solide) et acquièrent des compétence de pointe en lien avec les thématiques de recherche des 2 laboratoires associés (IEMN et LML). Le Delta-CMI : Les activités additionnelles spécifiques au cursus CMI permettent 1. de rendre la formation plus professionnalisante via l’enseignement de notions en gestion, communication, comptabilité et droit de l’entreprise indispensables à la profession d’ingénieur 2. de donner une ouverture aux étudiants, que ce soit à travers l’apprentissage d’une seconde langue, d’une culture en Sciences Humaines et Sociales ou la découverte d’autres types de mécanique (mécanique céleste, mécanique Hamiltonienne et Lagrangienne) 3. de renforcer les activités de mise en situation (projets, stages) qui permettent une mise en œuvre différente des savoirs à travers la confrontation à des problématiques réelles, mais aussi le développement de l’autonomie et de la créativité. Equilibres de la formation : Page 3 CMI « Mécanique » de l’Université Lille 1 Les graphiques ci-dessous décrivent les équilibres entre les 4 grandes composantes de la formation : • Le socle généraliste : Il prolonge et renforce les connaissances acquises dans l'enseignement secondaire. On parle aussi de « pré-requis » puisqu'il s'agit de connaissances indispensables pour aborder l'étude du socle disciplinaire. • Le socle disciplinaire : C’est la spécialité du CMI considéré, dans notre cas la mécanique. • Le socle connexe : Ce sont des disciplines connexes au champ disciplinaire qui permettent d’enrichir la culture scientifique des étudiants. • Le socle SHS / ouverture : Ces enseignements portent sur les langues vivantes, le développement personnel, la connaissance globale de l’entreprise, les éléments de management et la culture générale. Equilibre CMI Mécanique 19% 20% 9% 52% Socle généraliste Socle disciplinaire Socle connexe Socle SHS / ouverture V- Programme d’ouverture socio-économique et culturelle (SHS) Le CMI permet aux étudiants de développer les connaissances et les compétences qui leur permettront d’agir efficacement dans le monde contemporain, notamment au sein des entreprises qui les embaucheront. En plus d’acquérir des compétences techniques dans un domaine donné, l’étudiant doit avoir l’opportunité de s’approprier des outils intellectuels qui confèrent une vision ample, une grande capacité d’adaptation et une facilité de communication. Conçue comme une réelle plus‐ value intellectuelle, la formation en Sciences humaines et sociales (SHS) constitue une part essentielle d’une éducation réussie pour les futurs ingénieurs et un atout dans l’exercice de fonctions de responsabilité. Elle sert non seulement à aider l’étudiant à réussir ses études en lui donnant de bonnes méthodes de travail et à prévoir son insertion professionnelle, mais aussi à lui offrir les clés d’une compréhension subtile de son rôle social futur. La connaissance de l’entreprise et de la pensée économique, la sociologie et l’éthique de l’innovation, l’histoire des sciences et des techniques sont autant de domaines du savoir dont l’étude sérieuse permet de développer des capacités d’analyse, de synthèse et de communication complémentaires à celles acquises dans la formation spécialisée, d’affermir les connaissances techniques en les resituant dans leur contexte historique et de réfléchir aux défis sociaux auxquels les futurs ingénieurs sont amenés à faire face d’une manière inventive. Page 4 CMI « Mécanique » de l’Université Lille 1 Le programme SHS/Ouverture proposé dans le CMI MÉCANIQUE, selon le référentiel établi par le groupe de travail SHS du réseau FIGURE, est synthétisé ci-dessous. Cette synthèse intègre les éléments présents dans le cursus classique licence/master et les activités additionnelles CMI. Composante SHS % Développement personnel : Langues vivantes 35% Développement personnel : Expression, Communication Management / Gestion Connaissance de l’entreprise, R&D Culture, créativité et humanités 14,5% 23% Disciplines Anglais ECTS 19 Anglais scientifique Langue vivante 2 ou anglais renforcé Communication, expression écrite Projet personnel 2 6 Gestion de projet Propriété intellectuelle et veille technologique Outils de gestion 2 4 Management des ressources humaines Connaissance des entreprises et des laboratoires Défis de la recherche et des entreprises en mécanique 3 Culture sociétale et technologique Initiation au processus créatif 6 6 Correspondent à 50% des activités 3PE en licence 5 8 6 4 13% 14,5% Précisions / validation Validation : B2 Test au choix (TOEIC) C1 recommandé 5 Activités coordonnées par l’IAE Activités coordonnées par PASS’PRO Les défis de l’entreprise seront enseignés par des intervenants d’entreprises partenaires de la formation. Les défis de la recherche seront enseignés par des chercheurs invités, ou des conférenciers invités pour des séminaires de laboratoire. Modules « Entreprenariat » / activités coordonnées par le Hub-House Projet Langues : Au terme du cursus, les connaissances en Anglais sont évaluées par la certification TOEIC avec l’objectif de 785 points au minimum. Une place importante sera donnée également à la pratique de l’Anglais de spécialité, à l’écrit et à l’oral. Pour les étudiants ayant rempli les conditions nécessaires pour le label, place sera laissée à l’apprentissage ou l’approfondissement d’une seconde langue vivante. Enfin, dans le cadre de l’ouverture à l’international, l’anglais sera fortement présent dans la formation disciplinaire, avec à terme le basculement des unités d’enseignement du M2, puis éventuellement certaines de M1, du Français vers l’Anglais. Page 5 CMI « Mécanique » de l’Université Lille 1 Autres labels : Dans le cadre de l’Université Lille 1, les étudiants se voient offrir la possibilité d’obtenir différents labels. Ces derniers peuvent être rendus compatibles avec le CMI. -‐ label « reconnaissance de l’engagement étudiant » -‐ label « international » VI- Projets L’aptitude à gérer un projet, l’esprit de synthèse, le travail en équipe sont des aspects fondamentaux du métier d’ingénieur et, à ce titre, font partie intégrante de la formation. La réalisation de projets a pour but de permettre aux futurs diplômés d’apprendre à résoudre des problèmes variés à l’aide des connaissances scientifiques et techniques qui leur sont enseignées tout au long des cinq années d’études du cursus. C’est aussi le terrain d’application des compétences acquises dans les modules de gestion de projet. On pourra distinguer trois types d’approches concernant la pédagogie par projet : -‐ les projets courts : ils permettent une mise en œuvre différente des savoirs notamment via des approches expérimentales et numériques et sont intégrés aux unités d’enseignement « classiques » -‐ les projets longs : ce sont des projets pluridisciplinaires combinant approches théoriques, numériques et/ou expérimentales permettant aux étudiants de se confronter à un problème donné, de développer leur autonomie et leur créativité mais aussi d’apprendre à gérer un projet en groupe. Projets courts Les projets courts sont proposés aux étudiants individuellement ou en petits groupes de 2 ou 3 et associés essentiellement à des enseignements généraux autour de l’expérimentation, l’instrumentation, la conception ou la simulation numérique par exemple. Il s’agit de conduire un mini-projet autour d’un sujet défini en utilisant l’ensemble des moyens documentaires, numériques, expérimentaux mis à disposition. Ces projets permettent donc de mettre en application les notions apprises en cours. Ils donnent lieu à la réalisation d’un rapport écrit et éventuellement à une soutenance orale. Au terme de ces projets courts, les étudiants auront acquis des compétences qu’ils seront à même d’utiliser lors de projets longs et/ou stages. Projets longs Conformément au référentiel du réseau FIGURE, 3 projets longs seront intégrés au cursus selon les modalités décrites dans le tableau suivant : Nature du projet Place dans le cursus ECTS Durée minimum Projet de recherche bibliographique L2 S3 3 50 heures Projet intégrateur licence L3 S5 7 120 heures Projet intégrateur master M2 S9 5 140 heures Projet bibliographique (L2 S3 - 50 h) : Page 6 CMI « Mécanique » de l’Université Lille 1 Ce projet vise à initier les étudiants, seuls ou en binôme, à la recherche d’information pertinentes sur un sujet scientifique et à leur apprendre à se poser des questions sur la validité des informations collectées Les thématiques très larges seront définies et proposées par l’ensemble des acteurs liés au CMI. Le promoteur du sujet rencontrera régulièrement les étudiants pour les guider dans leur recherche. En s’associant avec les activités TEC, cette recherche devra donner lieu à la rédaction d’un document écrit et structuré, avec une fiche résumé (en français et en anglais) et un rapport de synthèse. Projet intégrateur licence (L3 – S5 – 120 h) : Ce projet sera réalisé par groupes de 2 ou 3 étudiants, encadrés tout au long du semestre par un ou plusieurs enseignants, enseignants-chercheurs ou chercheurs des laboratoires supports du CMI en fonction des compétences requises. Il aura vocation à mettre en pratique sur un sujet spécifique multidisciplinaire si possible - les concepts théoriques, les techniques de calcul et les moyens expérimentaux abordés lors du cursus de licence (les projets industriels seront considérés). Ce projet pourra constituer une préparation au stage de spécialisation de licence (en entreprise ou en laboratoire) ; il donnera lieu à un rapport écrit et à une soutenance orale (en français ou en anglais). Projet intégrateur master (M2 – 140 h) : Il s’agit d’un projet de synthèse dont l’objectif est de mettre en application l’ensemble des connaissances et compétences acquises lors du cursus, aussi bien disciplinaires qu’en management de projet. Comme en licence, cela peut-être un projet industriel ou recherche. Le projet en lui-même sera précédé d’une étude bibliographique poussée (concurrence nationale ou internationale, étude de marché,…) qui pourra faire l’objet d’une soutenance spécifique, en complément de la présentation finale et du rapport écrit global. VII- Stages Les stages sont un outil pédagogique au service de l’étudiant contribuant à concrétiser les acquis pédagogiques, conforter la connaissance du fonctionnement des entreprises, développer l’esprit d’initiative et l’esprit critique. Ce sont aussi des liens privilégiés entre le CMI, laboratoires et entreprises partenaires concourant à la veille technologique et industrielle indispensable au développement et à l’efficacité de la formation. Dans le tableau suivant sont synthétisés la nature des stages, leur place dans le cursus, le nombre d’ECTS associés et leur durée minimum. Nature du stage Stage d’immersion Stage de spécialisation en entreprise ou laboratoire Stage de fin d’étude en entreprise ou laboratoire Place dans le cursus Entre L1 et L2 Fin M1 (S7) M2 S10 ECTS Durée minimum 4 4 semaines 9 10 semaines 30 24 semaines Les préconisations du référentiel CMI en termes d’ECTS et de durée minimum sont respectées (qui correspondent de plus aux règles françaises qui exigent 28 semaines de stages pour une formation ingénieur). Les étudiants devront effectuer au moins un des deux stages de master en entreprise et l’autre en laboratoire. Enfin, nous les pousserons à accomplir l’un de ces stages à l’étranger (à moins que l’étudiant n’ait fait un semestre d’échange dans une université étrangère pendant son cursus). Page 7 CMI « Mécanique » de l’Université Lille 1 Stage d’immersion (entre la 1ère et la 2ème année de Licence) Le stage d’immersion est un stage de découverte de l’entreprise. Il est l’occasion pour l’étudiant de se confronter une première fois à la réalité socio-économique et de découvrir les problématiques et les exigences du monde professionnel. Ce stage donne lieu à un rapport et à une présentation orale. Stage de spécialisation (fin de la 1ère année de Master) Ce stage permet à l’étudiant de mettre en pratique les connaissances et compétences acquises en Licence au service d’un projet spécifique dans une entreprise ou dans un laboratoire de recherche. Le stage donne lieu à un rapport écrit et à une présentation orale. Stage de fin d’études (2ème année de Master) Ce stage, d’une durée minimale de 24 semaines, représente un premier sas vers l’activité professionnelle pour la mise en complète application des compétences disciplinaires et des capacités d’autonomie et d’innovation acquises tout au long du cursus. Il fera l’objet d’un rapport écrit et d’une soutenance devant un jury mixte enseignant, représentant industriel (et/ou laboratoire de recherche). Ce stage pourra être effectué en entreprise ou en laboratoire. Néanmoins, ce dernier cas sera possible uniquement si le stage de spécialisation a été effectué dans l’industrie. VIII- Entreprises partenaires Les partenariats industriels sont aujourd’hui très fortement développés principalement sur les deux dernières années du cursus, aussi bien dans le contexte « professionnel » que dans le contexte « recherche », via les collaborations mises en place au sein des laboratoires avec les entreprises lors de l’obtention de « contrats de recherche » (ANR, Européen, …). La mise en place des CMI sur l’Université Lille 1 permettra d’étendre ces relations en les faisant également diffuser vers le parcours Licence par le biais des stages et des projets intégrateurs. Les équipes pédagogiques impliquées dans le CMI sont constituées de chercheurs actifs, qui entretiennent, dans le cadre de leurs activités de recherche, de nombreuses relations avec des industriels (PSA, SNECMA, MESA, ESA, CNES, Décathlon, ONERA, SNCF, Valeo, DGA, …) à travers des projets de recherches nationaux ou internationaux qui sont mises à profits pour la formation. De plus, les stages et la constitution d’un réseau d’anciens étudiants insérés dans des entreprises de mécanique au niveau régional, national et international contribuent à entretenir un lien fort avec l’industrie. Enfin, nous travaillons au développement de relations privilégiées avec certains partenaires industriels qui (i) interviendront directement dans la formation pour présenter les défis actuels et futurs de leur entreprise dans le domaine de la mécanique, (ii) communiqueront leurs offres de stages aux étudiants de notre formation et (iii) participeront au conseil stratégique pour améliorer chaque année notre offre de formation et répondre au mieux aux besoins des industries. Les entreprises PSA, ONERA ,CENAERO, NUMECA se sont déjà engagées dans cette démarche et nous sommes en discussion avec de nombreuses autres entreprises au niveau régional et national dont nous espérons obtenir le soutien avant le lancement du CMI. IX- Mobilité internationale Les étudiants de notre formation bénéficient de tous les réseaux d’échanges mis en place à l’échelle de notre université : • Programmes d’échanges o Européens : programme ERASMUS Page 8 CMI « Mécanique » de l’Université Lille 1 Hors Europe : programme CREPUQ (Québec), programme MAUI (USA), programme AEN (Australie), programme ERASMUS Mondus Conventions : En plus de ses partenaires Erasmus, l’Université Lille 1 a signé plus de 110 accords de coopération avec des universités et des instituts de recherche à travers le monde. Ils permettent d’échanger des étudiants pour un séjour d’études et/ou de développer des projets communs de recherche. Parmi les destinations proposées, on trouve entre autres la Russie, la Chine, le Japon, la Corée, le Mexique, le Brésil, l’Argentine, le Chili, le Pérou, le Vénézuela, le Maroc et la Guinée– Bissau. o • Les étudiants du CMI bénéficieront de plus des partenariats développés dans le cadre du réseau FIGURE. Enfin, des accords d’échanges spécifiques à notre formation sont en cours de signature (signature définitive au printemps 2014) avec deux universités prestigieuses : Université de Floride (UFL, Etats-Unis) et l’Université des Sciences de Tokyo (TUS, Japon). Ces accords prendront la forme d’un « Mémorandum of Understanding » (MoU) ; nos étudiants auront l’opportunité d’une expérience à l’étranger sous forme d’un semestre d’échange ou d’un stage. Ils permettront aussi l’accueil de chercheurs étrangers de haut niveau au sein de notre formation afin qu’ils / elles enseignent des modules de leur spécialité à nos étudiants. Dans le même esprit nous essayons de développer de nouveaux partenariats avec l’Inde (Indian Institue of Technology) et le Brésil. Les étudiants seront poussés à effectuer au moins un semestre d’échange ou un de leur stage (d’immersion, de spécialisation ou de fin d’étude) à l’étranger. Page 9