Action fanfare de rue

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Action fanfare de rue
Projet d’action pour le développement de la pratique collective des
instruments à vent et percussion, autour de la « fanfare de rue »
Définition du concept de fanfare de rue dans le cadre de ce projet :
Plusieurs types d’orchestres se produisent dans la rue. Le projet vise les orchestres de rue qui s’expriment
dans des styles musicaux très diversifiés comme les musiques du monde ou ethniques, le jazz, funk, rock,
la musique improvisée… et qui proposent une prestation le plus souvent sous forme de spectacle, fixe ou
déambulatoire, acoustique ou sonorisé. Les fanfares de rue, paradoxalement, peuvent souvent, selon leur
projet, proposer des prestations aussi bien en extérieur qu’en salle (notamment salles de diffusion des
musiques actuelles et plateaux sonorisés des festivals). Ainsi, nous pourrons parler d’une manière plus
générique d’orchestres de rue.
A titre d’exemple, il est possible de se référer à des fanfares de rues professionnelles ayant des projets très
variés les unes des autres : « Ceux qui marchent debout », « Zéphyrologie », « La grosse couture »,
« Fanfare la Tulipe », « la fanfare en pétard », « Hot 8 Brass Band », « Kocani Orkestar », « Fanfare de la
Touffe » etc…
I – Constat sur le territoire de l’Ardèche :
•
Les instruments à vent, les cuivres et certains bois sont plus faiblement représentés au sein des
structures d’enseignement de la musique.
•
L’offre de pratique amateur peine à inciter les jeunes à choisir un instrument à vent, ce qui a pour
conséquence :
-
des difficultés pour les orchestres d’harmonie à disposer d’un effectif suffisant pour aborder
le répertoire spécifique pour orchestre d’harmonie,
-
des problèmes également d’effectifs pour les batteries-fanfares, qui peinent à recruter de
nouveaux musiciens, du fait notamment de l’acceptation difficile pour eux de jouer pour les
cérémonies et de porter les uniformes (renvoyant à une image vieillissante de ces pratiques)
-
une faible représentation de ces instruments dans les musiques actuelles, créneau exposé et
souvent motivant pour les jeunes, ce qui induit un « cercle vicieux ».
•
D’une manière générale, les instrumentistes rencontrent des difficultés à se mettre en scène et à
gérer leur rapport au public.
II - Ce que peut apporter la pratique de la fanfare de rue :
•
Offrir une nouvelle pratique collective amateur en direction des instruments à vent et percussion
avec les caractéristiques spécifiques suivantes :
-
aborder des répertoires peu diffusés populairement par ces instruments : jazz / musiques du
mondes / musiques actuelles,
-
pratiquer son instrument et jouer son rôle de musicien (dans le sens jouer un rôle de
comédien) en toute liberté grâce au jeu par cœur ou improvisé, et donc appréhender un
nouveau rapport avec le public,
•
pratiquer le jeu en mouvement, favorisant le ressenti corporel de la pulsation,
De par ces caractéristiques spécifiques, apporter un complément de formation artistique aux
musiciens amateurs, par un travail de scénographie en fonction du projet de chaque fanfare (mise
en scène théâtralisée, chorégraphique…) et donc faire un lien et faire découvrir aux musiciens la
complémentarité musique / théâtre et/ou danse,
•
Offrir à tout public un accès aisé à une offre musicale diversifiée, du fait du jeu dans l’espace public,
•
Permettre aux élèves ayant choisi cette pratique collective, de se produire facilement, et ainsi de se
former au jeu en public. De plus cela pourra permettre aux établissements disposant de cet atelier
de pratique collective, de jouer un rôle d’animation culturelle plus important sur son territoire, avec
une bonne adaptabilité,
•
Favoriser le choix des instruments à vent et percussion par la sensibilisation que ces nouveaux
orchestres pourront susciter,
•
Offrir la possibilité aux élèves ainsi formés de choisir leur voie en terme de pratique amateur dans un
éventail plus grand de possibilités : orchestres d’harmonie, fanfares de rue, , batteries fanfare,
batucadas (essentiellement percussions),
•
Mettre les ensembles de pratique instrumentale amateur dans une démarche de création, avec une
ouverture sur l’importance de la scénographie de leurs prestations. Chaque ensemble gardant ainsi
son identité propre, en concevant un projet qui lui correspond.
•
À terme, en cas de bonne diffusion de la fanfare de rue, ce peut être une source d’autofinancement
intéressante pour le développement de l’ensemble des pratiques amateurs hébergées par
l’association porteuse.
III - Public visé :
•
Orchestres d’harmonie
•
Écoles de musiques
•
Autres lieux d’apprentissage et de pratique de la musique : MJC, orchestres de musique
traditionnelle…
•
Profs des écoles, collèges et lycées (expérience d’orchestre à l’école, clubs orchestre…)
•
Batteries fanfares (pour le travail concernant la mise en espace et la mise en scène)
IV – Une journée de sensibilisation à la fanfare de rue, en
préfiguration d’actions de formation :
La 1ère action/test pour la mise en place de ce dispositif, sera l’organisation d’une journée sur le thème de la
fanfare de rue, le samedi 3 octobre à La Voulte. Au programme : ateliers de pratique le matin, conférence,
échange et débat l’après midi, spectacles amateurs et professionnels en fin de journée (fiche détaillée de la
journée jointe)
Les musiciens de la fanfare de rue professionnelle « la grosse couture », seront les intervenants privilégiés
de la journée. Leur site internet : http://www.lagrossecouture.com
Un bilan précis de la journée par les participants, sous forme de questionnaire, sera réalisé, de manière à
proposer le lancement de formations à destination du public cible
Planning envisagé :
•
Réunion avec les partenaires 31/03/2009 à 14h00, salle Jacques Dondoux
•
Courrier pour convier le public cible Juin 2009 et rappel 1ère quinzaine de Septembre 2010
•
Journée de sensibilisation Samedi 03 octobre 2009 à La Voulte
•
Démarrage d’un cycle de formation Janvier 2010
•
Évaluation / bilan ouvert avec partenaires et participants vers Juin 2010 si possible

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