Maurice Yvain 1891 -1965 Compositeur Né à Paris d`un père

Maurice Yvain
1891 -1965
Compositeur
Né à Paris d'un père musicien, il étudie le piano au Conservatoire de Paris, tout en
étant accompagnateur au cabaret Les Quat'-z-Arts. Il débute une carrière de
concertiste, interrompue par sa mobilisation en 1914. Libéré de l'armée en 1919, il
commence à composer des chansons, comme « Savez-vous danser le fox-trot » pour
Georgel. Présenté à Albert Willemetz, il compose avec lui des titres qu'ils proposent à
Léon Volterra, directeur du Casino de Paris, qui les accepte. « Cach' ton piano », créé
par Dréan en 1920, devient le titre de la revue. Il enchaîne à partir de là revues et
opérettes, et écrit pour les principales vedettes de l'époque : Mistinguett (« En douce »,
« Mon homme » en 1920, « La Java », « J'en ai marre » en 1922, « La Belote » en
1925), Maurice Chevalier (« Là-haut » en 1923, « Dites-moi ma mère dites-moi » en
1927) ou Milton (« Je t'emmène à la campagne » en 1928, « Pouet-pouet » en 1929). Il
collabore avec de nombreux auteurs, comme Albert Willemetz, Lucien Boyer, André
Barde, ou Henri-Georges Clouzot, avec qui il écrit des opérettes et des chansons
créées par Lys Gauty, Marie Dubas ou Marianne Oswald (« Le Jeu de massacre » en
1934). Il compose beaucoup pour le cinéma : « La Môme caoutchouc » par Fréhel et
Jean Gabin dans Coeur de lilas de Anatole Litvak en 1931, « C'est pour toi que j'ai le
béguin » par Jeanne Marnac dans Paris-béguin de Augusto Genina en 1931, « J'ai tant
d'amour » par Georges Thill dans Chansons de Paris de Jacques de Baroncelli en
1934, « Vogue mon cœur » par Tino Rossi dans le film éponyme de Jacques Daroy en
1935, « Quand on s'promène au bord de l'eau » par Jean Gabin dans La Belle équipe
de Julien Duvivier en 1936), « Les Fleurs sont des mots d'amour » par Danielle
Darrieux dans La Fausse maîtresse de André Cayatte en 1942... Admirateur d'Irving
Berlin et de George Gershwin, il introduit une coloration rythmique jazz dans ses
compositions. Certains de ses ballets ont été créé à l'Opéra de Paris.
© Hall de la Chanson